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 Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter

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2 participants
AuteurMessage
Alexis Kane
The Man That You Fear
Alexis Kane


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MessageSujet: Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter   Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter I_icon_minitimeMar 2 Nov - 23:12


~I was hung from a tree made of tongues of the weak, the branches, the bones of the liars and thieves...~

Quelle différence voyez-vous entre un violeur d'enfants, un homme tirant les hordes de canard à l'aide de sa retentissante carabine et un lion à la crinière dorée et survoltée? Absolument aucune. La même constance, la même régularité entre tous. Une fois sur le terrain, on ne sépare pas la le monstre, l'homme et la bête des instincts de leur propre nature. Tous se retrouvent sur le terrain pour une raison commune atteinte par des trajectoires différentes, tous y chassent leur propre nourriture. Le violeur chassent les enfants à qui il pourra détruire leur vies sur toute la ligne, sans laisser leur définition de l'espoir de se définir avec précision. Le chasseur de canards fera preuve de persévérence pour revenir avec les plus beaux spécimens de l'espèce, s'assurant ainsi de la qualité après la cuisson. Le lion diffère seulement par la diversité de ses repas. Tout ce qui se trouve sous ses pattes griffues sujet à être dévoré ne peut survivre à un tel massage, à une telle violence. Trois situations, trois redoutables créatures d'un monde moderne, un seul terme peu appétissant: un prédateur. Ils sont nombreux, ils sont souvent d'une cruauté indéfinissable et leur volonté se base sur des valeurs peu louables telle que l'agressivité aveuglée, la vengeance, la violence ou encore le plaisir annodin d'enlever une vie méritant toujours un meilleur sort que la mort. Unique de son espèce, la nuit était le plateau de ses plus sombres repas. Aucune nourriture, aucune violence, aucuns abus, simplement un état d'esprit naturel, apprendre la leçon et la vérité au monde sans scrupules qui l'entoure. C'est doux, c'est noir, c'est ténébreux, c'est la nuit de tout les jours...

À partir du sol, le sommet de la Tour Eiffel semblait plus loin que les étoiles de l'univers. Sa pointe acérée et lumineuse en ce début de soirée avait de quoi le répugner. Son importance dans les traditions mondiales était incompréhensible. Structure métallique, symbole de lumière et de la gloire du pays, méritait-elle vraiment sa place dans l'Histoire? En effleurant les bordures du bout de ses doigts gantés de cuir, Alexis sentait les traces du passé fairent leur place. Le temps était silencieux, apte à se prouver sans mots et sans paroles. Il était privilégié du destin, injustice mais on ne pouvait rien y faire, sa force était au-dessus de celle de tous. Rien ne l'empêchait d'agir toutefois, le ténébreux était prévoyant et patient, expliquant ainsi la raison de sa présence en un lieu aussi mythique que la Tour Eiffel. Une maigre partie de son plan inconnu de tous, des rêves et des fantasmes des personnes désirant mettre un terme à ses machiavéliques opérations. Laissant les trainées du vent froid caresser les pointes de ses cheveux en bataille, l'homme tourna légèrement les pieds pour se diriger vers l'ascenseur qui le conduirait à destination. Son style vestimentaire du moment faisant tourner bien des têtes. Pour l'occasion, il avait exécuté quelques vols à des boutiques ciblées pour optimiser sa tenue et faire une impression indéniable sur l'entourage européen immédiat. D'élégants souliers propres et luisants, un pantalon noir aux rayures légères et discrètes, une chemise noire et unie, un veston tout aussi sombre que le reste de l'ensemble, c'était l'image parfait de la classe et du charisme des ombres. Efficace pour rendre l'horreur plus vivante...

Adossé contre le mur du fond de l'ascenseur, Alexis patientait en silence alors que d'autres personnes y faisaient leur entrée. Ils étaient nombreux à monter vers cet endroit célèbre et reconnu pour ses services d'excellence. Pourquoi lui, pourquoi maintenant, alors qu'il était le criminel le plus mondialement recherché? Avantage important, son visage était inconnu à la majorité de la population, permettant ainsi une discrétion absolue dans ses agissements. Les portes se refermant, la boite métallique se mit en fonctionnement, remontant vers les cieux à une vitesse si négligeable que le sommeil aurait parut une charmante alternative pour l'attente. Hommes, femmes, jeunes, vieux, beaux, laids, charmants, répugnants, c'était d'une diversité à s'en lécher les doigts. À sa droite, une éblouissant créature de la mi-vingtaine portait son regard sur lui. Elle était à peine plus petite que lui, sa chevelure brune presque noir tombait tel un voile de satin sur le dessus de ses épaules légèrement dénudées et que dire de son petit visage rond aux pommettes d'une teinte rosée et de son regard profond aux yeux verdâtres. Dans les termes idéals pour la décrire, c'était d'une perfection qui ferait tomber tout les hommes à ses pieds, en particulier aidée par la bonne présence de ses courbes féminines mises en valeur gracieuseté de sa robe noire moulante jusqu'au bas des genoux. Conscient qu'on l'observait, Alexis risqua un léger coup d'oeil pour identifier la victime de cette agression occulaire. Le sourire qui l'acceuilla le fit légèrement sourciller d'incertitude quand à l'effet de son charisme sur autrui. Détournant avec dureté son regard vers l'immobilité des portes, la jeune femme haussa les épaules comme si elle s'attendait à une réaction du genre. Son visage ne se pliait pas à la déception, même que son humeur joviale semblait encore tout à fait intacte. Une éternelle repoussée sans doutes...

Un glissement sur les cotés, un nouveau paysage tracé dans toute son élégance. Espace renfermé, sol habrité par un océan de tapis bleus et dorés, tables et chaises de bois riche éparpillées un peu partout sans points précis, hommes et femmes dégustants une diversité de repas étonnante. Le restaurant Jules Verne, reconnu comme l'un de plus prestigieux du pays. L'endroit avait été choisi par Alexis pour un but spécifique mais inconnu. Laissant les autres occupants de l'ascenseur effectuer leur sortie avant lui, le ténébreux respirait calmement à l'attente de son tour de passage. La jeune femme du malaise précédent se retourna vers lui pour lui laisser un petit clin d'oeil qui ne fit aucunement réagir Alexis. De son silence et son calme, il laissa ses pas le guider vers l'homme servant d'hôte pour tout les clients. S'inclinant en douceur, le ténébreux était malgré tout surpris de ce genre de formules de politesse encore existantes de nos jours.


Bonjour messieur et bienvenu au Jules Verne. Avez-vous une réservation pour ce soir?

Au nom de Wayne, pour deux personnes, à 21:00.

Mr. Wayne, bien sur, on m'avait prévenus de votre arrivée. Veuillez me suivre je vous pris. Je peux déjà vous affirmer que vous aurez une magnifique vue sur l'extérieur.

Suivant l'hôte sans faire preuve d'un questionnement approfondi, le ténébreux glissait son sens de la vision tout autour de lui, analysant avec une attitude profesionnelle son environnement en situations d'urgence. On lui présentait une table identique à toutes les autres, offrant un point élargi sur les lumières étincellantes de la ville. Reprise identique d'un ciel de la nuitée si bien étoilée, Alexis prit place à la table habitée par les assiettes et ustensiles le dévisageaient en l'attente de la dégustation du repas. Le laissant seul avec le menu décoré d'une couverture en cuir brun, le serveur s'inclina par respect et retourna à son poste d'entrée. Dégageant de ses lèvres un soupir silencieux, le grand ténébreux glissa un coup d'oeil à l'objet du temps enroulé autour de son poignet. Présentement, le couple d'aiguilles indiquaient 20:50. C'était excellent. Dans une dizaine de minutes, une rencontre entre deux personnages particuliers changeraient le cours de l'Histoire. Tout était si bien prévu et tracé depuis le tout début. Peu importe les défauts de ses acheminements, peu importe les erreurs pouvaient se contenir dans ses opérations, la défaite n'était pas envisageable. Affrontement inévitable, guerre interminable, sans se défiler, il se tiendrait devant eux. Ennemis jurés et redoutables, infatiguables, humains, émotionnels, contradiction, opposition, contraire, éloignement polaire de leur moralité. Glissant ses phalanges gantées de cuir autour de sa fourchette, il réfléchissait à cette constatation si évidente...

Il était seul, dans les ténèbres, contre le monde entier. Et pour vous dire, il adorait ça...
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Peter Petrelli

Peter Petrelli


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MessageSujet: Re: Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter   Alexis's Path, Chapter I: Night of the Hunter I_icon_minitimeLun 20 Déc - 6:26

On avait beau l'utiliser régulièrement, la téléportation avait toujours ce petit quelque chose qui vous déstabilisait. Changement d'ambiance, changement de température, différence d'odeurs, de lumières, de bruits. Ce soir-là, Peter Petrelli était passé de la faible lueur de sa lampe de chevet aux mille et une lumières de la grande, la majestueuse capitale française au crépuscule. En cette période de l'année, les jours étaient courts, laissant rapidement place à cette magie nocturne où les mystères côtoyaient les rencontres romantiques, où la fête regnait aux côtés des grands diners, des galas sur un bateau-mouche ou des fêtes d'enterrement de vie de garçon bien arrosées. La nuit ne laissait aucune place à l'ennui. Peter avait lui aussi trouvé de quoi s'occuper, bousculé par l'un de ces rêves prémonitoires hérités de sa chère et tendre mère. Don louable ou malédiction ? Il allait bientôt le découvrir. Utilisant le pouvoir de son vieil ami Hiro Nakamura, il était passé de sa chambre chalereuse et douillette à la vaste place surplombée par la Tour Eiffel. La différence était tellement perturbante que l'espace d'un instant, il crut être encore en plein rêve. Ces pouvoirs avaient quelque chose d'irréel qui le dépassait perpétuellement. Il était tout sauf évident d'intégrer ce mode de vie extraordinaire à son quotidien, de réaliser que cela faisait désormais partie de sa vie de tous les jours, qu'il devrait vivre avec jusqu'à son extinction. Et Dieu seul savait quand il disparaîtrait de cette planète, lui qui avait reçu le don de Claire Bennet, toujours portée disparue. Même l'invulnérabilité peut vous être fatale si vous baissez votre garde. Et Peter se battrait jusqu'au bout sans agir stupidement tant que sa nièce n'était pas en sûreté. Il était désormais trop tard pour faire marche arrière.