+Last Ride+ [Terminé]

Invité

Journée tranquille, peut-être pour la plupart des habitants de New York, qui vont faire leurs course, d'autres qui vont travailler, le policier qui mange son donuts, une femme qui rencontre une amie dans la rue et s'arrête pour lui dire bonjour. Ce n'était pas une journée tranquille pour James, c'était le moins qu'on puisse dire, mais bon, pour James c'était plus de la routine qu'autre chose, il avait pour mission d'abattre un homme qui avait mit un autre en prison et lui soutirer des infos sur les preuves du procès, par tout les moyens.

James avait choisi un scénario plutôt simple: se prendre pour le chauffeur de cet homme. Déjà il fallait se débarasser du chauffeur.Une tâche qui n'était pas trop compliquée.Il lui avait suffit de défoncer la porte de sa maison et de tirer deux coups de feux avec son pistolet silencieux sur le chauffeur en train de prendre tranquillement son petit déjeuner tout seul.

Désolé...Patrick, joli nom.Je vous emprunte votre voiture et vos habits.

James enfila les habits de Patrick.Prit ses affaires et alla prendre la belle voiture noire garée devant la maison.

C'est bizarre comme cette voiture ressemble à un corbillard.It's going to be the Last Ride, Warren

James démarra le moteur.Après quelques kilomètres, il jeta ses gants dans un fossé et en reprit d'autres.James était devenu un expert en matière de meurtre et était devenu impitoyable.
Il regarda sa montre: 11h35. Il avait 25 minutes pour aller chercher ce fameux avocat. Il arriva 10 minutes avant l'heure.Il attendit patiemment devant la voiture.Quand ce fameux Warren arriva il lui ouvrit la porte, le laissant entrer dans le piège à rat. Il alla s'installer à la place du conducteur.

Bonjour Patrick

Bonjour Monsieur, comment allez vous?

Très bien, on va à la gare s'il vous plaît.

*Ca va aller un peu moins bien dans quelques temps.*

James ria dans sa tête, content que son plan marchait à la perfection, même sans pouvoir, James restait un ennemi assez redoutable.

James traversait les rues de New York, il n'allait pas à la gare, il allait dans un quartier moins fréquenté où James avait une planque.
A un moment James tourna dans une petite ruelle et s'arrêta.

Pourquoi nous arrêtons nous, Patrick?

Désolé, moi c'est James, et je ne suis pas votre chauffeur.

Warren eut un sursaut en entendant cette phrase.James sortit un pistolet à fléchette et tira un projectile dans le cou de Warren.Sa vue devint floue et il tomba dans les vappes.
James prit le corps de l'homme, donna les clès à un gosse du quartier qui s'empressa de partir avec la voiture et entra dans sa planque située dans le fond d'une ruelle abandonnée.La planque était constituée de 2 pièces: une pièce vide avec pour seule objet une chaise et des cordes.L'autre pièce était un escalier menant directement aux égouts.
Il installa Warren sur la chaise et le ligota...

Warren reprit doucement ses esprits.James était adossé contre un mur astiquant ses armes.

Vous vous demandez peut être où vous êtes.Vous êtes dans votre dernière demeure.Mais si vous répondez à mes questions je vous laisserais peut-être la vie sauve

Ce que venait de dire James était un tas de mensonges.Jamais il ne lui laisserait la vie sauve.James ne faisait pas d'exceptions.

Comment avez vous eut les preuves de la culpabilité de l'homme que vous avez fait incarcéré au printemps dernier?

Waren sortait d'un procès difficile, mais dont l'issue lui était à nouveau favorable. Il devait surtout mettre ça sur le compte de sa chance, il avait tout juste eu le temps de réunir assez de preuves et d'informations avant de ne plus pouvoir utiliser la télépathie, don sur lequel il se reposait totalement ... ce qui était totalement stupide, il s'en rendait compte maintenant. Mais il ne pouvait plus reculer, il comblait les lacunes de ces idiots de policiers totalement incapables., maintenant qu'il ne pouvait plus le faire, il ne pouvait pas prendre de risques. Il devait prendre une année sabathique, en espérant que son pouvoir reviendrait... Et si cela n'était pas le cas, il prendrait sa retraite, il avait gagné assez d'argent pour vivre un moment. C'est pourquoi il avait annoncé à ses collègues que cette affaire serait la dernière qu'il règlerait, qu'il avait besoin de vacances. Il avait refusé le pot de départ que lui offrait le tribunal, et comme d'habitude on pris ça comme une preuve de sa modestie légendaire et personne ne s'en offusqua. Les vrais raisons étaient qu'il était vulnérable et qu'un banquet en son honneur aurait fait de lui une cible si facile qu'il aurait été stupide de s'y rendre. Ces derniers temps il avait échappé à 4 tentatives d'assassinats, grâce à son pouvoir. Mais maintenant ... et il ne pouvait pas demander à des incapables de le protéger, il avait déjà eu beaucoup de difficulté à repérer les assassins à l'aide de son pouvoir, alors les flics ...

Et c'est ainsi qu'il se mit à marcher rapidement vers l'extérieur du palais de justice, devant lequel devait l'attendre son chauffeur. Chauffeur qui ne savait pas à l'avance qu'il allait devoir l'emmener à la gare, pour éviter des fuites. Il n'avait pas encore acheté son billet, mais il avait décidé de partir pour Washington, et s'il ne l'avait pas fait, c'était avant tout pour que personne ne puisse le savoir.

Il était excessivement prudent, son attention devait être constante. Ce qui est quasiment impossible. Il regarda rapidement son chauffeur et le salua, entrant dans sa voiture d'un bond.

"Bonjour Patrick"

Bonjour Monsieur, comment allez vous?

" Très bien, on va à la gare s'il vous plaît. "

Il avait prononcé ces mots le plus naturellement du monde, pour ne pas effrayer son chauffeur. Il avait prévu de lui dire au dernier moment qu'il n'avait plus besoin de lui mais qu'il lui avait trouvé un nouveau client, qui lui avait promis de le payer encore mieux. Patrick ne répondit pas et se contenta de rouler, il prenait bien la direction de la gare et Waren ne se douta de rien. Jusqu'à ce qu'il dévie de la route qu'empruntent les usagers normaux, mais il se rassura :

*Sans doute un raccourcis*

Mais rapidement il eu des soupçons. Soupçons qui se virent rapidement confirmés quand Patrick s'arrêta au milieu d'une ruelle.

"Pourquoi nous arrêtons nous, Patrick?"

Désolé, moi c'est James, et je ne suis pas votre chauffeur.

*Et merde, j'aurais du être plus méfiant, quelle stupidité ! *

Il eu juste le temps de se ruer sur la portière, d'essayer de l'ouvrir, puis de voir un pistolet dans les mains de l'imposteur. S'ensuivit une forte douleur et puis plus rien, ses yeux se firent vitreux et il perdit rapidement conscience...

Il se réveilla, les membres engourdits, il ouvrit difficilement les yeux regardant autour de lui, il ne reconnaissait pas l'endroit et il lui fallut quelques secondes pour se rappeler ce qu'il s'était passé, l'enlèvement. Alors il tenta de se lever mais la corde lui entailla la chair alors il abandonna. A cet instant son ravisseur se laca face à lui

Vous vous demandez peut être où vous êtes.Vous êtes dans votre dernière demeure.Mais si vous répondez à mes questions je vous laisserais peut-être la vie sauve

Waren savait pertinnement que James n'avait pas l'intention de le laisser en vie, ce n'était sans doute pas les ordres qu'il avait reçut. Et ce qui suivit ne lui ota pas cette vérité de la tête.[i]

Comment avez vous eut les preuves de la culpabilité de l'homme que vous avez fait incarcéré au printemps dernier?

[i] Sans qu'il n'en ai conscience, la voix de l'homme était devenue dure, coupante comme des lames de rasoirs. Waren leva la tête vers lui et lui cracha au visage, ce qui n'était sans doute pas digne de quelqu'un de son rang, mais peu lui importait. Il voulait le pousser à boût afin qu'il en finisse rapidement, sans lui donner les infromations. Tout du moins, c'était là son idée de départ... Se rappelant une chose, il se mit à trifouiller les cordes qui le serraient, réussit à libérer discrètement ses mains, il détacha ensuite rapidement ses liens pendant que l'autre lui tournait le dos. IL se leva et saisit à bras le corps la chaise et s'apprêta à lui assener un violent coup, au moment même où il se retourna. Il eu tout juste le temps de se protéger et amortir le coup. Waren tenta alors de s'enfuir, mais n'y parvint malheureusement pas ...

Invité

James était très calme, mais aussi très satisfait.Il avait fait tout ce qu'il fallait, rapidement,sans le moindre incident et sans aucune difficulté. C'était facile, trop facile.James se sentait en supériorité face à cet individu, cet avocat, ce bourreau des criminels.Quel était son secret? James était payé pour cela. La peur se lisait sur le visage de Warren, qui ne trouva rien d'autre que de lui cracher à la figure.James s'essuya lentement avec sa manche droite, n'appréciant pas ce geste stupide. Il s'approcha encore plus de Warren en le regardant droit dans les yeux.

On va pas commencer notre conversation par un mauvais pas, Warren.Pourquoi cet acte de représaille, je te pose une putain de question alors répond moi !!! Combien d'innocent t'a foutu en tôle, es tu simplement sûr que toute ces personnes étaient coupables ?? Ce sont des pères et des mères, des maris et des femmes,des gens qui sont peu être bons mais qui ont dérapé juste une seule fois.Tu t'en rends bien compte ptit con ?! Tu fous la vie de gens en l'air et toi tu pourra foutre en l'air ton fric en t'achetant une belle voiture. Sauf qu'aujourd'hui ton fric te servira à rien, parce que tu vas crever ici. Tu es misérable.

James lui décocha une bonne gifle dans la tête. Il restait calme, il ne devait pas s'énerver, même si sa voix l'avait trahi. Warren cherchait à cacher un secret bien gardé. James se retourna pour trouver un moyen de le faire parler. Erreur. Warren en profita pour se défaire de ses liens et d'attaquer James par surprise.James se retourna et eut juste le temps de lâcher son arme qu'il tenait à une main et de se protéger avec ses mains.Il tomba à la renverse. Warren courut vers la porte.

Pas si vite !

James se releva et donna un coup de pied sur son arme qui était toujours par terre.Elle revint droit dans sa main.Deux coup de feux partirent et arrivèrent droit dans les deux jambes de Warren qui tomba à terre.James rangea son arme et se dirigea vers Warren.Il le fit se lever en le prenant par sa veste à deux cent balles. Il lui décocha une droite et le balança contre la chaise qui cassa son le poids de Warren.

On va pas être copain si tu commence à faire ça .J'ai pas envie de jouer avec un trou du cul. Je t'ai posé une question auquelle tu ne m'a pas encore répondu. Tu a une réponse ou alors je dois continuer à te faire souffrir? T'as choisi?

Le pied droit de James arriva en plein dans le ventre de Warren qui était toujours à terre.La patience de James avait des limites, et ces limites étaient presques atteintes.Le sort de ce Warren était scellé.Pourquoi les hommes sont si têtus? On ne le saura jamais.Il fallait être d'un grand courage pour essayer d'affronter une personne physiquement plus active qu'elle.

J'ai jamais compris les Humains, ils sont si pathétiques, tu es pathétique, tu es comme les autres.Vous me faites pitié tous autant que vous êtes.Je peux te le dire comme tu vas mourrir ici.Je suis doté de pouvoirs, comme a dévoilé ce Sylar à la télé.Je suis capable d'avoir des poussées d'adrénalines me permettant d'anticiper les mouvements, voir les points faibles des gens, faire courber une balle et d'autre choses que tu ne peux même pas imaginer.Etre en possession de ces pouvoirs vous propulse au dessus des autres, vous donne une sensation d'extase intouchable pour les Humains.J'aimerais que tu puisses ressentir cela, mais ta vie sera trop courte pour y parvenir.Mais bon, tu a réfléchi à ta réponse ou je dois encore te frapper?

James poussa un soupir.

*Qu'ils sont têtus ces Humains...*

Tandis que le corps de l'avocat s'écrasait lourdement sur le sol, et que sa tête percutait violemment la porte entrebâillée, entaillant l'arcade droite, le bruit des pas du ravisseur se rapprochait lentement. Il ne pouvait plus bouger. Ses jambes ne répondaient plus aux sollicitations de son cerveau. Il essayait de ramper, mais il savait bien que c'était inutile, il ne pouvait s'échapper. Son destin était scellé. Il eu juste le temps de se retourner sur le dos pour voir le visage de son opposant. Celui ci le saisit par son veston et l'envoya d'un violent coup de poing sur la chaise qu'il avait tenté d'utiliser pour s'échapper. Pauvre chaise, elle ne résista pas à ce nouveau choc, elle craqua et se brisa en centaines de petits morceaux, certains se plantèrent dans la chair de l'avocat, augmentant sa douleur. Un pied de chaise brisé traversa son genou, déclenchant chez Waren une insupportable douleur.

On va pas être copain si tu commence à faire ça .J'ai pas envie de jouer avec un trou du cul. Je t'ai posé une question auquelle tu ne m'a pas encore répondu. Tu a une réponse ou alors je dois continuer à te faire souffrir? T'as choisi?

Waren sentit le pied lui rentrer dans les côtes, augmentant sa douleur et lui brisant quelques os. Il se mit à tousser violemment et des gouttes e sang furent projetées sur le costume couvert de poussière de son interlocuteur. Sa tête commença à tourner, il luttait pour rester conscient. Il ne voulait pas s'avouer vaincu tout de suite. Il voulait montrer qu'il avait les tripes. Même s'il était dans la merde. Il n'avait jamais fait preuve d'un quelconque courage face à une épreuve pareil. C'était sa dernière chance finalement. Il releva le visage et regarda son adversaire dans les yeux, au moment où il reprit la parole, d'un ton supérieur.

J'ai jamais compris les Humains, ils sont si pathétiques, tu es pathétique, tu es comme les autres.Vous me faites pitié tous autant que vous êtes.Je peux te le dire comme tu vas mourrir ici. Je suis doté de pouvoirs, comme a dévoilé ce Sylar à la télé.Je suis capable d'avoir des poussées d'adrénalines me permettant d'anticiper les mouvements, voir les points faibles des gens, faire courber une balle et d'autre choses que tu ne peux même pas imaginer.Être en possession de ces pouvoirs vous propulse au dessus des autres, vous donne une sensation d'extase intouchable pour les Humains.J'aimerais que tu puisses ressentir cela, mais ta vie sera trop courte pour y parvenir.Mais bon, tu a réfléchi à ta réponse ou je dois encore te frapper?

Les yeux s'agrandirent sous l'effet de la surprise. Il n'était pas comme ces humains impuissants. Alors il comprit. Même sans pouvoirs, il avait nourrit l'espoir de pouvoir s'échapper face à un humain ordinaire. Mais face à un être spécial, même si comme lui il n'avait sans doute plus sa capacité, il n'avait aucune chance de s'en sortir. Il avait déjà perdu la partie. Alors il entendit sa propre voix s'élever, faible, ridicule face à la puissance que dégageait celle de son adversaire :

Alors ... tu n'es pas le seul dans cette pièce ... à avoir ... une capacité. Et la mienne n'est pas ... d' .. d'être exaspérant. Tu ne sais rien de moi. ...Tu sais seulement que j'envoie des gens en prison. Tu ne sais pas ... tu ne ...ne sais pas comment... et tu voudrais que je te le dise hein ?! Alors ouvres tes oreilles bien grande mon garçon ... prépares toi à entendre la vérité. Uh ... Arf ... Des milliers de personnes sont comme toi ... comme ... moi. Tu n'as rien ... d'un élu. Nous ne sommes pas sélectionnés par Dieu. .. Nous sommes tout juste différents de ces personnes que tu condamnes. Seuls ... Seuls doivent être condamnés, ceux qui ... qui agissent mal. Et c'est la mission.. le but que je me suis fixé dans la vie. Cette, cette vie que tu viens de briser ... de stopper. C'est ici que je vais mourir. Mais je ne regretterais aucun de mes actes... Je n'ai jamais condamné un innocent. Et tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que ... je sonde les âmes et les esprits. Je trouve les réponses en chacun. Je tire la vérité ... au ... clair.

S'effondra de nouveau, le teint pâle, tremblant, le sang coulant le long de ses plaies. La mort approchait à grands pas, elle venait le chercher. Sa silhouette se détachait, sur le pas de la porte. Elle attendait patiemment la fin, pour récupérer son âme et l'ajouter à sa liste. Son regard perçant transperçait la tête de sa victime. Sa beauté irradiait la pièce d'une chaleur irréelle.

Et peu à peu l'énergie le quittait. Dans un dernier sursaut d'orgueil et de courage, il arracha le barreau de chaise et dans le même mouvement fluide, il le lança vers son ravisseur. Il y avait mit toute l'énrgie qu'il lui restait. La chance, ou l'ange qui se tenait sur le palier, fit en sorte que le barreau acéré arrache la peau au niveau du cou, le sang jaillit violemment. L'artère était touchée.

C'est avec un sourire victorieux que Waren perdit conscience. Plus aucun bruit ne vint troubler le silence de cette tombe, tandis que le deuxième corps s'affaissait à son corps, couvert de sang.

on va dire que c'est finit ...

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