Qui es-tu ?? {Pv: Kerry}

« Elizabeth Bennet avait du, par suite de la rareté des cavaliers, rester assise pendant deux danses et, durant une partie de ce temps, Mr Darcy s’était tenu assez près pour qu’elle pût entendre sa conversation avec Mr Bingley. Ce dernier avait quitté la danse quelques instants pour presse son ami de le rejoindre.[…]
_Tu danse avec la seule qui soit belle, dit Mr Darcy en regardant l’ainée des demoiselles Bennet.
_Ah ! C’est la plus divine créature que j’ai jamais vue ! Mais une de ses sœurs est assise juste derrière toi qui est très jolie, et je ne douta pas qu’elle soit très charmante. Permet moi, je t’en prie, de demander à ma partenaire de te présenter.
_De qui veux-tu parler ?
Ce tournant, un instant il examina Elizabeth, jusqu'à ce que croisant son regard, il détournât le sien et dit froidement.
_Elle n’est pas mal, mais pas assez belle pour me tenter, et je ne suis pas d’humeur à donner l’importance aux jeunes filles qui ont été laissées pour compte. Tu ferais mieux de retourner auprès de te cavalière pour te repaitre de ses sourires, car tu perds ton temps avec moi. »

Je refermais mon livre avec brusquerie. Il avait bercé mon enfance, mon père me le lisait le soir parfois, je ne le comprenais pas. Ce qui était normal pour mon âge. Quand je lisais Orgueil et Préjugés j’essayais de me souvenir, me souvenir du son de la voix de mon père, de son visage, de ses expressions. Mais trop de temps c’était écoulé maintenant, je ne me souvenais plus, je n’y arrivais pas, dans mes rêves son visage reste floue, et ses lèvres bouge sans qu’aucun son n’en sorte. Je me demandais si après l’explosion il était encore vie. Enfaite je ne savais rien de lui, il n’avait laissé aucune trace, comme si il ne voulait pas qu’on le retrouve. Je me trouvais dans Central Park, même quelques mois après l’explosion cet endroit restait sombre, tout n’était que poussière, ce n’était pas comme ça avant, les enfants jouaient, les parents discutaient. Et l’été le marchand de glace passait avec la musique de sa camionnette. Je venais dans ce Park tous les soirs après l’école, je m’asseyais sur un banc, toujours le même, et je lisais, je pensais que peut être un jour mon père me verrait mais j’avais été bien naïve de le croire, d’ailleurs il était partie et jamais il ne reviendrait et certainement pas pour moi. Je me tenais droite comme un i face au banc dont il ne restait que des ruines, mon livre à la main j’essayais en vain de me souvenir de mon père, mais rien le noir total, le vide. Le ciel gris me rendait maussade, je n’avais rien à faire aujourd’hui. Mes vêtements simples n’étaient pas très originaux, un simple jean des ballerines noires, une veste de la même couleur bien fermée pour ne pas avoir froid. Je ne savais plus depuis combien de temps j’étais là maintenant, cinq minutes, dix minutes, une demi heure, une heure, aucune idée, j’étais là et c’est tout.

Le peu de gens qui était là ne faisaient pas attention à moi, de tout façon si quelqu’un essayait de m’agresser j’avais mon révolver coincé dans ma ceinture, un réflexe que j’avais acquis, peu de gens censés ce baladais encore dans New York sauf ceux qui travaillaient à sa rénovation, mais c’était rare. La ville avait perdue sa grandeur, cette ville ou des tas de gens avait grandit et fait leur vie, cette ville ou certaine personne des provinces voulait trouver un bon métier, et maintenant…Tous ça avais disparue, la plus part des gens étaient morts, les autres étaient partis. Tout ça à cause d’un homme, un seul, Sylar… Il avait révélé au monde que les mutants existaient, maintenant certaines personnes nous traquaient. Nous somme des cibles, si nous ne rejoignions pas Sylar nous mourrons, deux compagnies avaient vue le jour l’une est détruite maintenant mais une chose est sur, la neutralité n’est plus possible, il faut choisir un camp sinon nous somme perdu, nous mourrons. Moi je ne sais pas quoi faire, trop de questions tournent dans ma tête je préférerais rester dans mon coin mais c’est impossible en ces temps de trouble. Nous sommes voués à nous battre, jusqu’à ce qu’il y ait un perdant et un gagnant jusqu’à ce qu’un des camps finisse par disparaître. Je me l’avoue j’ai peur, mais je n’ai pas le choix je dois me battre et de préférence contre Sylar.

J’entendis un bruit de pas derrière moi, avec prudence je mis ma main à ma ceinture pour saisir la cross de mon révolver en cas de danger. Je me tournait lentement pour voir la personne présente ici aussi. Ce n’était qu’une fille rousse, néanmoins j’avais appris à me méfiée.