A bout de souffle [ Amy - Sylar ]

Au cours d'une vie, on se retrouve forcement face à un choix difficile, un choix qu'on regrettera forcément plus tard...Asami le savait pertinemment et le vivait à l'instant même. Cela faisait déjà une bonne semaines que la nipponne semblait avoir littéralement disparut de la circulation. Depuis ce jour, ce vol et les meurtres qui avait été perpétré au nom d'une utopie.
S'en était elle aller ? Pas réellement, certaine personne la recherchait déjà au Japon, plus de nouvelle et avec ce qui se passait aux Etats-Unis, il était plus facile de s'inquiéter de la disparition de quelqu'un.

Mais qu'était-elle donc devenue ? La japonaise avait tout simplement décider de disparaitre, ne pas mourir mais simplement disparaitre. Elle n'osait pas croire qu'il y avait eu tant de sang déversé pour cette formule et même si elle n'avait fait que voler qu'une partie de celle-ci, elle avait malgré tout participer à ce ''génocide''. Sous sa forme invisible, dans l'air, elle errait à présent, ses vêtements malgré elle se salissait et s'abimait sans que personne ne puisse le voir même elle. Son état plus déplorable que jamais, elle repensait aux raisons qui l'avait pousser à participer à ce...Drame...

Le visage de Caïn s'imprimait dans son esprit, aussi clair et limpide que s'il avait été présent, que penserait-il d'elle à présent ? Asami ne souhaitait qu'une chose, le revoir...Tout simplement...Mais il lui était impossible de faire cela. Elle avait promis de ne plus être un fardeau pour lui, elle disparaitrait tout simplement...Comme elle le faisait à présent...
Voyageant sous sa forme invisible, dans les airs, elle ne laissait derrière elle que le délicat parfum de rose qui malgré tout persistait sur sa peau, comme si cela faisait partie intégrante d'elle.

Errant sans but, elle évitait tout simplement de pleurer...Les jours avaient défilés rapidement, redevenant de chaires et d'os que pour se sustenter un minimum. L'appétit n'était pas plus vraiment là.

Aujourd'hui ne dérangeait pas véritablement aux autres. En air, elle voyageait, son parfum, témoin unique de son passage, se mélangeant à l'oxygène environnant. Où était-elle ? Manhattan...
Alors qu'elle semblait être seule, la japonaise pu entendre les pleures d'un enfant...Son coeur malgré tout ne fit qu'un bon, reprenant discrètement son apparence normal pour venir à l'air du garçon. La robe d'Asami, similaire à celle des poupées de porcelaine, était légèrement salie par la poussière...Ses cheveux roses, lisses, parcourait ses épaules et son dos alors qu'elle s'avançait vers le petit.

« Mon chat... »

Geignait-il. Levant les yeux vers ce qu'il pointait du doigt, la japonaise pouvait voir la petite boule de poil coincée en haut, dans l'un de ses fameux bâtiment encore en ruine. Redisparaissant sous sa forme d'air, il lui fut facile de réapparaitre quelque seconde plus tard à côté du chaton, le prendre dans ses bras, redevenir de l'air pour réapparaitre devant l'enfant et lui tendre l'animal. Le sourire d'Asami se dessina sur ses lèvres en voyant le petit reprendre l'animal, la remercier et s'en aller en courant.

La voilà...A nouveau seule...

( HRP: bon bah top comme ouverture, désolé, alors je vous laisse choisir qui répond après ça )

[ Bon, bah, ordre de passage: Asami - Sylar - Coralie ]


Sylar avait été mis au courant par Arthur Petrelli des plans de ce dernier concernant le futur des États Unis d'Amérique. Le Patriarche comptait profiter de la situation politique fragile actuelle pour asseoir son fils Nathan Petrelli sur le trône d'homme le plus puissant du monde. Quel terme subjectif ... la puissance politique était insignifiante aux yeux de personnes comme Sylar, qui ne voyait que leurs pouvoirs comme ultime moyen d'arriver à leurs fins.

De son côté, le serial killer était toujours en quête de plus de pouvoirs, dans le but de se débarrasser une bonne fois pour toute d'Arthur Petrelli et de sa société créatrice de pouvoirs, qui finiraient par créer bien plus de problèmes qu'ils n'en résoudront. C'était comme ça que Sylar voyait les choses, mais pour lui le plus important était de tuer Le Patriarche, par n'importe quel moyen. En guise de sa récompense pour sa dernière mission, le tueur avait reçu une nouvelle injection du sérum miracle. Sur un organisme normal, celui ci devrait normalement générer un seul pouvoir. Mais le code génétique de Sylar est construit pour accueillir plusieurs capacités, et c'est par série de 5 qu'elles apparaissaient chez lui. Par quelques douloureuses transformations ces dernières 48 heures, il avait ainsi acquis la super force, la télépathie, la capacité de cracher des flammes, de l'électricité, et une peau incroyablement résistante. Mais il n'avait toujours pas récupéré de régénération cellulaire, pouvoir indispensable pour affronter Arthur Petrelli.

Son sentiment de puissance avait bien grandi avec cette injection, il avait maintenant une dizaine de pouvoirs très puissants, il ne lui manquait que ce pouvoir unique, celui de la Cheerleader, pour passer à l'attaque. Mais pour avoir une chance de le récupérer, il fallait encore obéir à Arthur. C'est dans en accomplissant ce soir là une mission pour le Patriarche que Sylar déambulait dans les quartiers de Manhattan. Au détour d'une rue sombre, par un crépuscule orangé, il aperçu une jeune fillette vêtu entièrement de rose, en train d'aider un garçon en pleure qui venait de perdre le contrôle de son chat. Un simple coup d'œil vers cette fille apparemment d'origine asiatique, et Sylar sentit sa faim de pouvoir le tarauder. Elle avait apparemment la capacité de se rendre invisible, et de voler au gré du vent, comme de l'air à part entière. Ce pouvoir serait d'une efficacité redoutable contre Arthur, il fallait qu'il se le procure.

Il avança vers d'Asami, et dévoila son apparence sombre, vêtu d'un long manteau noir sur un jeans de la même couleur. Ses cheveux étaient tirés en arrière par du gel, et ses yeux sombres ne présageaient rien de bon. Le petit garçon qui s'était éloigné en courant de la jeune asiatique vers le serial killer le regarda, apeuré par cette apparition. C'est à lui que Sylar s'adressa en premier, sur un ton qui avouait tout de suite l'hostilité de l'individu:

" Je te laisse une chance de partir, maintenant, et à ta place je la prendrait, avant que je ne change d'avis. Et ne reviens plus ici, si je t'y retrouve, je te tue. "

Asami avait tout entendu, et le garçon éclata en sanglot avant de continuer à courir pour fuir cet individu qui s'était montré si froid et si méchant. Sylar avança alors pour arriver à hauteur de la jeune asiatique, toute de rose vêtue.

" Je me promène souvent sur cette île, mais je ne vous ai encore jamais vu avant. C'est logique après tout, puisque votre pouvoir vous rend invisible à nos yeux. Je pense que vous savez qui je suis, alors vous savez aussi que si je m'adresse à vous ce n'est pas un bon présage. "

Il poussa Asami contre le premier mur venu d'un geste qui n'était pas macho ou misogyne, il aurait agit de la même façon envers n'importe qui, homme ou femme, adulte ou enfant.

" Je veux votre pouvoir, mais hélas pour cela il faut que vous mourriez. Je ne peux pas vous demander de comprendre, j'ai juste besoin ... "

Il immobilisa Asami avec sa télékinésie, et approcha son doigt du front de la jeune asiatique. Il termina alors sa phrase sur cette voix démoniaque qui ne le prenait que de temps en temps, une voix qui semblait sortit tout droit du Royaume de Satan tant elle était grave et terrifiante

" ... j'ai besoin de comprendre comment tu fonctionnes. "

L'enfant s'en allait, tenant affectueusement son chat dans les bras. Asami l'observait un petit moment, se retournant quelque seconde plus tard pour s'apprêter tout simplement à s'en aller. Disparaitre une nouvelle fois pour ne plus avoir à assumer. Courageuse ? Elle ne c'était jamais penser ainsi, même si Kyuzuke n'avait eu de cesse de le lui répéter, cela n'était pas réellement le cas. Si elle avait été courageuse, elle aurait refuser de participer indirectement à ce massacre. Heureusement, Asami imaginait très certainement que le tiers de ce qui avait pu réellement se passer dans les couloirs de la Compagnie...

" Je te laisse une chance de partir, maintenant, et à ta place je la prendrait, avant que je ne change d'avis. Et ne reviens plus ici, si je t'y retrouve, je te tue. "

Cette voix attira directement l'attention de la demoiselle asiatique, se retournant et s'apprêtant tout simplement à protéger le gamin et son chat, elle se retrouva face à une personne qu'elle espérait ne jamais rencontrer. La raison était simple, comme tout être humain, Asami avait malgré tout un instinct de survie et par conséquent, l'idée de se faire tuer pour se faire voler son pouvoir n'était pas ce qu'il y avait de plus attirant...Malgré tout, une grande partie d'Asami continuait systématiquement à croire qu'une personne ne nait pas tueur ou monstre mais le devenait tout simplement...Et surtout, qu'il ne s'agissait pas d'un processus irréversible. L'espoir naturelle de la nipponne envers l'humanité n'avait pas faibli malgré qu'elle était perdue, enfermée quelque part dans la tristesse de la japonaise. Figée sur place, le gamin lui avait saisit cette chance de s'en aller tout simplement, courant le plus vite possible pour rejoindre la ville. Le tueur et demoiselle se retrouvait à présent seul à seul. Il s'approchait d'elle alors que la japonaise était absolument incapable de bouger.

" Je me promène souvent sur cette île, mais je ne vous ai encore jamais vu avant. C'est logique après tout, puisque votre pouvoir vous rend invisible à nos yeux. Je pense que vous savez qui je suis, alors vous savez aussi que si je m'adresse à vous ce n'est pas un bon présage. "

Un geste, brusque, douloureux, son dos et l'arrière de sa tête claqua lourdement contre un mur. Une grimace, témoignant de sa douleur. Asami se senti un peu sonnée par le coup, alors qu'elle relevait légèrement la tête, les larmes naissant déjà au coin de ses yeux à cause du choc.

« Sylar... »

Comme si prononcer son prénom allait soudainement changer quelque chose. La voix d'Asami gardait cependant une étrange douceur, un témoignage persistant de sa gentillesse et par conséquent de son incapacité à véritablement faire du mal aux autres. Elle n'avait jamais réellement blessé quelqu'un dans l'intention de lui faire mal, les rares fois où elle avait agit avec un peu de violence était par pur défense d'autrui ou d'elle-même. Ses esprits lui revenant petit à petit, elle s'apprêtait tout simplement à utiliser ses pouvoirs, devenir de l'air, disparaitre tout simplement.

" Je veux votre pouvoir, mais hélas pour cela il faut que vous mourriez. Je ne peux pas vous demander de comprendre, j'ai juste besoin ... "

Et avant qu'elle ne puisse faire quoi que se soit, son corps se vit entièrement immobiliser contre le mur. C'était une sensation étrange et désagréable. Comme si, quelque chose s'appuyait lourdement contre soi. Elle avait une sensation de difficulté à respirer sur le coup. Impossible de bouger, impossible de s'en défaire...Son corps devenait de temps à autre translucide, tel un fantôme, toujours visible mais en transparence. L'envie de s'échapper tout simplement, tel un animal appeurée à la seconde même où il sait qu'il va bientôt mourir.

Le doigt au côté de son front, la nipponne pouvait aisément imaginer ce qui allait lui arriver. Alors que n'importe qui aurait visionner sa vie entièrement...La japonaise ne pensait qu'à une seule personne...Elle aurait vraiment voulu le revoir, sans être un fardeau, simplement le revoir...Fermant les yeux, les larmes glissait sur ses joues alors que ses lèvres s'entrouvrait légèrement...

" ... j'ai besoin de comprendre comment tu fonctionnes. "

« Vous n'avez pas toujours été ainsi... »

Des paroles qui étaient sortie d'elle sans qu'elle puisse réellement le contrôler. Sylar n'aurait pas le temps de répliquer, ni le temps de s'attaquer à la japonaise qu'un coup lui fut donner. Asami se senti tout simplement tomber sur le sol. Son fessiers contre la poussière, il lui fallu une seconde en plus pour pouvoir se rendre compte de ce qui venait de se passer.

"Mais ca va pas vous ou quoi? S'en prendre à une jeune femme innocente! Et tout ca pour quoi? Pour un pouvoir? Mais allez donc voir chez le yéti si on y est!"

Cette remarque aurait pu la faire sourire...Dans d'autre lieu...Et Moment...

Les yeux de la japonaise se posait sur l'homme. Le coup semblait l'avoir assommer. Il y avait tellement de chose dans le sac à main d'une bonne femme...

« Arigato... »

Un simple mot, dans sa langue maternelle et elle se relevait alors qu'elle remarquait une blessure sur Sylar (hj: je te laisse choisir quoi et où )

« Il faut le soigner... »

Chasser le naturelle et il revient au galop. La demoiselle ne supportait pas l'idée de laisser derrière elle un homme blessé. Malgré ces actes...Qui était-elle pour juger ?

[ Hrp: Fallait bien que je trouve une raison pour rester et pas déguerpir rapidement ]

Sylar s'imaginait déjà en train de soulever le haut du crâne de cette jeune asiatique, accédant ainsi à son cerveau, à ce dictionnaire rempli de définitions qui ne semblaient seulement attendre qu'on vienne les lire et les apprendre. C'était comme ça que son pouvoir fonctionnait, il fouillait les pages du dictionnaire à la recherche de la définition bien précise qui l'intéressait, et une fois qu'il la trouvait, il l'apprenait pour qu'elle vienne compléter son propre dictionnaire personnel. Son doigt était pointé vers le front d'Asami, cette dernière était immobilisée grâce à la télékinésie, et ils étaient seuls. Sylar pouvait accomplir son terrible dessein.

Mais alors qu'il pointait la zone du front où il allait commencer à découper le crâne d'Asami, les pensées de cette dernière lui parvinrent alors aux oreilles. Il était redevenu télépathe, et pouvait désormais à nouveau entendre ce que les gens pensaient. Habituellement, face à une mort certaine, on a tendance à voir toute sa vie défiler devant soi. Mais ce n'était pas le cas de la jeune nippone, qui réservait ce qui devait être sa dernière pensée pour un homme, et cet homme n'était pas étranger au tueur ... Caïn.

« Vous n'avez pas toujours été ainsi... »

Sylar fronça les sourcils, qu'avait donc cette jeune femme comme caractère pour ne pas hurler de peur ou trembler de frayeur dans une telle situation ? La réflexion du serial killer se stoppa nette, plongé dans un monde second par un coup singulier mais puissant porté à l'arrière de son crâne. Ses yeux se fermèrent, sa tête heurta le sol, il était inconscient. Enfin ... à demi conscient plutôt, car même s'il était incapable de se mouvoir, il entendit la phrase de celle qui l'avait aggressé:

"Mais ca va pas vous ou quoi? S'en prendre à une jeune femme innocente! Et tout ca pour quoi? Pour un pouvoir? Mais allez donc voir chez le yéti si on y est!"

Sylar aurait voulu se lever et éventrer cette sotte d'une seule pensée, mais il était toujours incapable de bouger. Ses lèvres non plus ne pouvaient plus s'articuler. En revanche, si sa pensée était intacte il pouvait communiquer ainsi ...

« Il faut le soigner... »

Les deux femmes purent alors entendre la voix du tueur dans leur tête, sans que celui ci les regarde, sans que celui ci n'ouvre la bouche.

* Me soigner ? Vu le coup qui m'a été porté je vous laisse environ 30 secondes pour prendre de la distance avant que je ne sois à nouveau en état de vous déchiqueter. *

Les deux femmes n'avaient pas l'habitude d'entendre des pensées autre que leurs pensées respectives dans leur tête, d'où la surprise qui semblait les ralentir considérablement dans leur décision: que faire ? Partir en courant ?
Trop tard ... La main du tueur se remit à bouger, et elle se posa violemment au sol afin qu'il puisse prendre appui dessus. Il finit par se relever avec son pouvoir de vol, flottant à un mètre du sol face aux deux femmes. Il passa une main à l'arrière de son crâne, et quand il regarda ses doigts ils étaient tachés de sang. Il regarda Amy, celle qui lui avait causé cette blessure, et lui fit comprendre en balançant son index de gauche à droite qu'elle n'aurait pas du faire ça.

" Vous avez raison ... Amy. "

Comment connaissait-il son prénom ? Et bien il l'avait cherché dans ses pensées, comme il avait l'habitude de le faire. Il arbora un petit sourire en coin pour s'assurer une posture avantageuse, avant de poursuivre sa phrase

" Ce serait vraiment du gâchis de s'en prendre à une personne pour un seul pouvoir. En revanche, pour deux ... "

Il la regarda de son regard le plus sadique avant de pouffer de rire sur le même ton. Lui qui comptait tuer Asami pour lui prendre son pouvoir d'invisibilité et d'intangibilité, il avait désormais Amy sous la main pour récupérer son pouvoir de ...

" La réparation, je me trompe ? Vous pouvez réparer les objets, mais aussi les êtres humains. En un sens, nous nous ressemblons vous et moi. J'étais horloger avant, je réparais les montres défectueuses, j'avais un don pour comprendre ce qui n'allait pas. Et un jour on me met un être évolué devant les yeux, et là aussi je vois qu'il est "cassé" ... Que quelque chose est différent des êtres humains normaux. La suite de l'histoire, vous la connaissez toutes les deux, nous l'avons vu à la télé, dans les journaux, à la radio. New York, puis Washington. J'avoue que j'ai visé très haut, trop haut. Mais c'était temporaire, désormais je reviens à des choses un peu plus terre à terre. Je vais vous tuer toutes les deux et vous voler ce qui fait de vous des êtres spéciaux, et rien n'y personne ne viendra à votre secours cette fois-ci. "

Sylar s'immisça dans l'esprit des deux jeunes femmes, et grâce à son pouvoir de télépathie il les plongea dans un rêve, une hallucination. Les trois personnes n'étaient plus à Manhattan, au sens figuré, elles étaient toutes les trois dans un grand hangar vide, sombre. La nuit était déjà tombée dans cette hallucination. Alors que les deux femmes se demandaient où elles étaient, Sylar se tenait face à elles, sûr de lui. C'était la première fois qu'il tentait une telle chose, mais la parfaite maîtrise de tous ses dons lui offrait des capacités infinies, il pouvait laisser libre cours à son imagination.

" Autant vous prévenir tout de suite, rien de tout ceci n'est réel. En réalité vous êtes toutes les deux allongées sur le sol froid du trottoir, à Manhattan. Mais hélas, le cerveau humain est si bien conçu qu'il ne fait pas la différence entre réalité et hallucination. Comprenez que si vous mourrez ici, vous serez également mortes dans la réalité. Bien, trêve d'explication, passons aux choses sérieuses."

Ses deux mains se chargèrent chacune d'une boule d'électricité, et il regarda les deux femmes.

"Vous avez sans doute raison. Nous nous ressemblons en un point infime. Mais ce point est tellement infime que j'ai du mal à le voir. Je peux faire bien plus que vous. Les autres peuvent faire plus que vous. Plus de mal. "

" Permettez moi d'en douter. "

Mais aussi du bien. Et vous préférez que ce ne soit pas eux qui changent le monde. Alors vous essayez de les réparer, vous voulez comprendre. Sur ce point aussi nous nous ressemblons. Je déteste ne pas savoir. L'ignorance est très certainement la chose que je déteste le plus au monde. Mais cela ne m'empêche pas de vivre. J'ai conscience des grands mystères qui existent et subsistent depuis des années voir des millénaires. Qui sommes-nous ? Dieu existe-t-il ou est-il une invention de l'homme pour pouvoir contrôler la petite population aussi bien que la grande ? Mais ces questions ne sont pas forcément celles qui m'intéressent le plus. Je me questionne plusieurs fois par jour. D'où vient cette évolution si soudaine de l'humanité ? Pourquoi maintenant ? Que risque-t-il de se passer à l'avenir ? Vous êtes vous déjà posé ces questions Sylar ?

" Pauvre petite fille ... Vous ne valez pas mieux qu'une simple humaine, vous avez garder toutes les faiblesses qui entachent cette espèce inférieure. Vous ne méritez pas les dons qui vous ont été fait, vous ne vous en montrez pas digne. C'est à cause de faibles comme vous que ma cause m'apparaît comme étant de plus en plus juste. Nous ne nous ressemblons pas autant que vous le dites, là où vous avez peur de ce que vous ne comprenez pas, moi j'éprouve une curiosité morfale. Vous êtes effrayée parce que vous ne savez pas de quoi demain sera fait, et vous ne savez d'ailleurs pas non plus de quoi hier était pavé. Vous errez sans but en fait, et après ça vous voulez me faire la morale ? A MOI ? Vous prétendez vouloir tout comprendre comme moi, mais vous êtes juste une peureuse, vous n'êtes pas prête à faire ce qui est nécessaire pour assouvir votre soif. Vous ne méritez que ce que je veux vous infliger: une mort lente et douloureuse au profit d'une augmentation de ma puissance. "

Alors que Sylar était prêt à en découdre, prêt à se battre avec tout le plaisir qu'il éprouvait à chaque fois qu'il utilisait ses pouvoirs, les deux femmes face à lui eurent l'intelligence de ne pas entrer dans son jeu. Asami prit le bras d'Amy, et toutes les deux devinrent alors totalement intangible. Elles avaient pris une forme spectrale.

« Il ne suffit pas de savoir voler, être invisible ou intangible pour être...Spécial...Tout le monde a un don...Qu'on soit humain ou non...Tueriez-vous un caméléon pour pouvoir changer de peau ? »

C'était amusant qu'Asami prenne en particulier cet exemple, alors qu'il y a trois jours à peine Sylar avait tué un trafiquant d'arme qui avait justement le pouvoir de caméléonisme. Mais hélas, ce pouvoir ne pouvait pas recopier les propriétés de l'air, et il était impossible pour le serial killer d'imiter la jeune japonaise. Et c'est là que les deux femmes s'évaporèrent dans le hangar, totalement invisible, dissolues dans l'air pour ne faire plus qu'un avec lui. Sylar rengaina ses boules d'électricité.

" Je sais que vous m'entendez ... Je vous répète qu'il n'y a pas d'échappatoire possible, ce n'est pas parce que je ne vous vois plus, que je ne vous entend plus, que je ne peux pas vous atteindre. "

Il marqua une pause.

" Jeune japonaise, vous avez tort. Nos dons font de nous des personnes spéciales. Certains deviennent des héros, d'autres deviennent des monstres. Ce n'est pas par choix que je suis devenu ce que je suis, c'est juste par nécessité, par besoin de comprendre. Je ne veux pas tuer, ça m'est indispensable. Je dois être devant les autres, je dois être au dessus de tout. Je dois être le plus puissant. "

Il usa alors de son pouvoir de pirokynésie pour créer une boule de feu dans sa main, et il commença à la faire grandir. Elle passa de la taille d'une balle de tennis à celle d'une pastèque.

" Ce qu'il y a de fascinant avec le feu, c'est qu'il continue de brûler tant qu'il lui reste une once d'oxygène à consumer. Ah oui, et l'oxygène est contenue dans l'air, je me trompe ? "

La boule de feu grandit encore pour finir par tripler de volume. Sylar tenait du bout de ses deux bras un petit soleil.

" Plus elle va grandir, plus elle va consommer d'oxygène pour rester allumée. Je vous conseille de reprendre vite forme humaine si vous ne voulez pas finir carbonisées. "

Sylar arbora alors son petit sourire malicieux, il reprenait peu à peu le dessus de la situation, et aucune des deux jeunes femmes n'avait de pouvoir suffisamment offensif pour venir à bout de lui.

" Il n'y a pas de sortie de secours, pas de happy end, il n'y a que la fatalité. Nous sommes tous sur une route droite, et certains comme vous avancent les yeux vers le sol, tandis que moi je regarde au loin. Mais dans les deux cas, la fin est inéluctable, le bout de la route est présent pour tout le monde. Enfin, presque ... "

Sylar repensait à Claire, et à ceux qui avaient le pouvoir de régénération cellulaire, ceux qui étaient immortels et pouvaient vivre durant l'éternité. Ce qu'il regrettait de ne plus avoir ce pouvoir. La boule de feu augmenta encore de volume, à tel point que Sylar lui même commençait à sentir un léger manque d'oxygène. Les filles ne se montraient pas, et le cerveau du serial killer commençait à interpréter de plus en plus sérieusement le manque d'oxygène présent dans cette hallucination. Sylar n'avait plus le choix, il augmenta l'intensité de sa boule de feu jusqu'à l'explosion.

Il ouvrit les yeux, et il se tenait à nouveau à Manhattan, devant lui les corps des deux jeunes femmes qui se réveillaient elles aussi.

( désolé pour le retard, avec les examens, ce fut un peu difficile à conscilié les deux mais maintenant que je suis en vacance )

Elles étaient airs, une étrange sensation d'ailleurs. Asami n'avait jamais réellement prit le temps de décrire celle-ci pourtant...Kyuzuke avait eu un jour la curiosité de le lui demandé. La seule chose qu'elle avait réussi à répondre c'était: « On se sent...Libre... » et en effet, même si son pouvoir n'avait rien d'offensif, même s'il n'était peut-être pas aussi pratique que des soins par simples touché, Asami appréciait ce don qu'elle avait de pouvoir...Se rendre invisible...Intangible...Devenir de l'air. La sensation était intense, être libre, dans tout les sens de ce simple mot. Libre...Peut-être était-elle une des rares personnes à réellement savoir ce qu'était la liberté. A savoir que la vie en elle-même, même si on la proclamait libre, ne l'était pas complètement.
On est et on sera toujours prisonnier du regard des autres, du jugement des autres...Nous sommes...Que l'addition de chacun de nos actes...

" Je sais que vous m'entendez ... Je vous répète qu'il n'y a pas d'échappatoire possible, ce n'est pas parce que je ne vous vois plus, que je ne vous entend plus, que je ne peux pas vous atteindre. "

C'était un fait indéniable, même si elle n'était que de l'air, Asami continuait d'entendre mais pas de la même manière...C'est un peu...Comme dans un rêve...Une voix lointaine, presque inaudible mais que l'on comprend malgré tout. Une sensation étrange mais habituelle pour la niponne.

" Jeune japonaise, vous avez tort. Nos dons font de nous des personnes spéciales. Certains deviennent des héros, d'autres deviennent des monstres. Ce n'est pas par choix que je suis devenu ce que je suis, c'est juste par nécessité, par besoin de comprendre. Je ne veux pas tuer, ça m'est indispensable. Je dois être devant les autres, je dois être au dessus de tout. Je dois être le plus puissant. "

Il était triste d'avoir une vision de la vie aussi...Sombre...Tuer par necessité...Et pourtant...Cela faisait tout simplement partie de la vie. La lionne tue pour le lion, ne recevant que les restes. La nature avait créer cela depuis le début...Des proies...Et des prédateurs.
L'humain avait cette infime chance d'échapper à cette règle grace à sa conscience tout simplement mais au bout du compte, le naturel revenait toujours au galop...N'est-ce pas ?
Cependant, la japonaise restait toujours persuader que les hommes ne naissent pas mauvais, elle restait persuader que pour tout problème, il y avait une solution. Rien...Absolument rien ne devait être impossible.
Si elle pouvait devenir de l'air ? Pourquoi Sylar ne pourrait-il pas changer ? C'était une simple logique...Naïve certes mais c'était ainsi qu'elle avait toujours penser. Ne jugeant absolument pas l'homme comme un monstre.

" Ce qu'il y a de fascinant avec le feu, c'est qu'il continue de brûler tant qu'il lui reste une once d'oxygène à consumer. Ah oui, et l'oxygène est contenue dans l'air, je me trompe ? "

Les paroles avaient suivit l'acte, les deux boules enflammées dans ses mains consumait l'atmosphère et même si elle ne ressentait pas véritablement les brûlures, même si elle n'était que de l'air...Une sensation étrange de prison se faisait autour d'elle.
Une sensation...D'innexistance...La liberté n'était plus...Laissant place à cette impression de disparaitre tout simplement.
Elle se devait de résister...Jusqu'au bout...Voyageant dans la salle pour capter un maximum d'oxigène, elle reculait un peu plus à chaque de Sylar.

*Je dois tenir...*

Continuait-elle à se dire sans cesse alors que le labeur devenait de plus en plus difficile. Sa volonté était pourtant de fer, elle ne souhaitait pas laisser Amy se faire avoir, elle ne pouvait pas se permettre de mettre cette femme en danger. Après tout...Elle lui avait sauvé la vie.

" Plus elle va grandir, plus elle va consommer d'oxygène pour rester allumée. Je vous conseille de reprendre vite forme humaine si vous ne voulez pas finir carbonisées. "

*Non!!*

Résistant encore et encore à cette chaleur insoutenable, à cette sensation d'étouffement et de disparition...

" Il n'y a pas de sortie de secours, pas de happy end, il n'y a que la fatalité. Nous sommes tous sur une route droite, et certains comme vous avancent les yeux vers le sol, tandis que moi je regarde au loin. Mais dans les deux cas, la fin est inéluctable, le bout de la route est présent pour tout le monde. Enfin, presque ... "

Les paroles de Sylar devenait de plus en plus difficile pour elle à capter et entendre, à comprendre. Cela n'était que des murmures lointains et dans une autre langue que sa langue maternelle ce qui compliquait la compréhension déjà à la base.

Une vive lumière...Le trou noir...

*Pas maintenant...*

Il n'était pas question pour elle de succomber, du moins, pas sans être persuader qu'Amy était à labris.

Des picotements contre sa peau lui fit ouvrir les yeux. Reprenant conscience dans cette ruelle, elle inspira profondément comme si elle n'avait pas respirer depuis plusieurs minutes. Les blessures étaient douloureuse mais le retour à la réalité l'était tout autant. Halletante, elle s'agenouilla dans un premier temps sur le sol, ses fesses posées sur le bitume, entre ses deux cheville...
Reprenant un minimum de force, reprenant aussi ses esprits, Asami fini par se lever...En même temps que chaque personne présente sur la scène.

Elle grimaça en sentant Amy lui prendre la main, sur le coup, cela avait été douloureux mais la seconde qui suivit...Une sensation bienfaitrice traversait son corps et chaque partie brulée redevenait normal.
Une sensation...Qu'elle connaissait...

Baissant la tête, l'image de Caïn lui revenait à l'esprit, plus vive et plus douloureuse que jamais. Quand pourrait-elle le revoir ? Pensait-il seulement à elle...

«Et que comptez vous nous faire à présent ?»

Tournant ses yeux vers Amy, Asami n'était pas persuader que la provocation était la meilleure chose à faire.

Ni elle...Ni Asami n'avait de pouvoir offensif, aucune d'elles n'était capable d'attaquer de front Sylar. C'est pour cette raison qu'Asami vira de bord, s'engouffrant dans la ruelle en tenant fermement la main d'Amy

« Cours... »

Dit-elle alors qu'elle tirait déjà la jeune femme derrière elle.
Fatiguée...La petite japonaise n'avait pas le choix...Elle ne pourrait utiliser qu'une seule facette de son pouvoir...Choisissant l'intangibilité, elles courraient toute les deux, traversant les murs en ruines de cette ruelle...Sans regarder derrière elle...

«Et que comptez vous nous faire à présent ?»

Sylar frappa le sol avec le plat de la main et se releva dans une pirouette provoquée par son pouvoir de vol. Il se réceptionna parfaitement sur ses deux pieds, et se tint bien droit face aux deux filles.

" J'hésite encore entre te pendre avec la colonne vertébrale de ta nouvelle copine ou vous électrocuter toutes les deux jusqu'à ce que votre cerveau devienne une dinde pour Thanksgiving. "

S'immisçant dans les pensées des deux jeunes femmes afin de prévoir leurs intention, quelle ne fut pas la surprise du serial killer lorsqu'il trouva l'image de Caïn dans l'esprit de la japonaise. Cet homme il le connaissait bien, c'est lui qui l'avait nourri de son second pouvoir, la télékinésie. Cet être aussi sombre que la nuit avait volontairement sacrifié Brian Davis pour créer Sylar. Ce dernier se perdit dans ses pensées, et ne vit pas Asami s'emparer de la main d'Amy avant de se mettre à courir comme une dératée, usant de son pouvoir d'intangibilité pour tracer tout droit.

Ne possédant pas ce pouvoir [du moins pas encore dans ce post ] il était impossible pour Sylar de les suivre aisément. Il prit alors instinctivement son envol et suivit la course des deux jeunes femmes, de loin, de haut. Mais cela ne pouvait pas continuer, il allait finir par les perdre. Il fallait opter pour une autre stratégie. Le serial killer se posa juste à l'endroit où Asami et Amy venaient de passer. Il regarda autour de lui, et attrapa la première passante qui avait eu le malheur d'emprunter cette rue à ce moment là.

" Crie pour moi s'il te plaît "

Il pointa la femme du doigt et lui fit une profonde entaille au front. Une douleur de cette ampleur est absolument atroce, la jeune femme qui dépassait à peine la vingtaine ne put contenir un hurlement qui déchira le ciel. C'était ce que Sylar voulait, il voulait qu'Asami entende le cri du désespoir. Une fille comme elle, dotée d'une conscience capable d'excuser un monstre tel que le serial killer lui même ne pouvait pas abandonner une femme qui allait mourir à cause d'elle.

" Je crois qu'elle ne t'as pas entendu "

- PITIÉ NON !!!

Sylar continua son chemin avec son doigt, et prolongea l'entaille, provoquant chez la femme un autre hurlement au moins équivalent au précédent. Le tueur relâcha sa proie qui s'effondra au sol, une plaie béante au front, une épaisse coulée de sang qui en coulait. Oh elle avait mal, mais Amy pouvait la soigner, il fallait juste qu'elle revienne.

" Ça fait mal mal hein ? "

- PITIÉ laissez moi tranqui-i-i-i-lle .... sanglota-t-elle, à bout de souffle.

" Roh non déjà ? On ne va pas s'arrêter en si bon chemin ? Je les sens revenir, il faut les motiver. Tu sais que notre petit doigt ne nous sert presque à rien ? "

Deux gestes de la main, les deux auriculaires de la femme se détachèrent de ses mains, et tombèrent au sol. A nouveau des hurlements, et elle finit par sombrer dans l'inconscience.

" ... enfin presque à rien, pour se gratter les oreilles c'est quand même très pratique, il faut l'avouer. "

Sylar attendit que les deux jeunes femmes arrivent enfin.