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 In God we trust...[Quentin][Terminé]

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MessageSujet: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeDim 10 Mai - 23:52

[HJ : Ne vous inquiétez pas, mes postes ne sont pas tous aussi monstrueux, seulement ceux d'ouverture de sujet ^^]


« Car je vous le dis en vérité, si vous avez de la foi gros comme un grain de sénevé, vous direz à cette montagne: «Déplace-toi d'ici à là», et elle se déplacera, et rien ne vous sera impossible. »
Matthieu, XVII, 20


Ma foi…Ma puissante foi…Elle est ce qui régit ma vie, ce qui guide mes pas dans ce monde de corruption et de souffrance. Elle me permet de rester sur le droit chemin, sur le chemin que Dieu m’a tracé, afin que j’accomplisse son dessein, ma destiné. Je ne vis que pour servir Dieu, ma foi est ma vie et sans elle je ne suis rien. J’ai embrassé le chemin du Seigneur il y a bien longtemps et depuis cet instant je répands sa parole sur terre. Ils ont tenté de m’en empêcher, les impurs ont voulu me faire taire…Mais j’ai réussi à leur échapper et aujourd’hui je ne me laisserai pas avoir une seconde fois. Dieu m’a fait un cadeau unique. Bien qu’il existe des centaines d’autres personnes comme moi qui possède l’un de ses dons, mais personne n’a le mien…Son pouvoir, celui du jugement ultime, le pouvoir de vie et de mort, le pouvoir de la création et de la destruction. Je suis un second messie. Je suis sur terre pour accomplir la mission qu’il avait donné à son fils il y a deux milles ans. Je suis en quelque sorte l’inquisiteur d’une nouvelle croisade. Comme les templiers qui voyageaient jusqu’en Terre Sainte pour éliminer les infidèles, je purifie la terre des mortels qui la peuple. Dieu m’a dit dans l’une de mes visions, dans l’un des mes rêves, que je devais créer un monde d’utopie, un monde où seul les gens ayant reçu son cadeau pourrait vivre. C’est une mission difficile qui demandera de grands efforts, mais ma foi me permettra de vaincre et de réussir. Petit à petit les idées prennent place dans ma tête, petit à petit mon plan se dresse. La dernière fois je n’ai fait qu’à ma tête et je me suis laissé guider par mes impulsions. J’étais parti seul à la conquête du monde, mais ma folie meurtrière avait bien vite été stoppée par la Compagnie. Cette fois-ci je prendrais mon temps. J’avais accepté un poste comme prêtre à la cathédrale Saint Patrick, l’église la plus importante de tout le pays. Au départ je ne faisais que de bases besognes, mais j’avais su habillement manipuler tous les vieillards en place depuis déjà bien trop longtemps et j’avais réussi à me faire une bonne place dans le milieu. Je commençais bas dans l’échelle, mais déjà, la communauté commençait à me respecter et je gagnais en influence. La prochaine étape…serait de me présenter au poste de sénateur de l’état et après…C’est la présidence qui s’ouvrirait à moi. Certes il s’agit là d’un long et fastidieux chemin, il existerait bien d’autres moyens plus rapides et surtout plus radicaux d’atteindre mon but, mais après tout, le message de Dieu en est un d’amour et de paix, non de violence et de haine. Qui serait-ce pour ainsi bafouer l’autorité divine? La dernière fois j’avais voulu le faire, mais j’avais été arrêté…Cette fois-ci, je le ferai dans les règles de l’art. Du moins, c’est ce que je tente de faire…Mais contrôler mes pulsions et ma haine envers les « normaux » n’est pas chose facile. Chaque jour, c’est un véritable combat intérieur que je dois livrer pour ne pas rechuter et commettre un nouveau meurtre. Lorsque j’aurai atteint la présidence, je pourrai lancer un appel à toutes les personnes comme moi et alors la chasse aux sorcières pourra commencer…

En attendant que tous mes plans se mettent en place, je venais de terminer la messe du dimanche matin. Je me trouvais au bout de la longue allé centrale de la Cathédrale, devant l’autel et je serrais la main des plus fervents croyants du quartier…Un couple de personne âgé et une petite famille de catholique pratiquant. Alors que tout le monde venait de quitter l’église, eux ils restaient pour venir me serrer la main et me remercier personnellement pour la messe d’aujourd’hui. Chaque fois que ma main touchait la leur, je décryptais sans le vouloir leur ADN et je me rendais immédiatement compte de leur nature de mortel. Des êtres sans pouvoir qui souillent la surface de cette belle planète. D’ici quelques années, je les ferrais personnellement tous disparaître. Mais pour l’instant, je me contentais de leur sourire bêtement en les remerciant. Je devais contenir ma rage, car sinon je les aurais réduit à l’état de poussière depuis très longtemps. Au fil des années, j’avais développé une quasi-allergie aux êtres humains. Leur présence me devenait de plus en plus insupportable et je devais constamment lutter contre l’envi de les tuer. J’avais même commencé à visiter un psychologue pour contrôler mes envi. Bien sur, je ne lui avais pas parlé de la nature exacte de mes envies…Il devait probablement penser que j’étais l’un de ces prêtres qui luttaient contre les diverses tentations et perversions du monde moderne. J’invitai donc ces chers parasites à quitter les lieux en prétextant avoir beaucoup de paperasse à faire. J’entrai dans mon bureau, qui se trouvait au bout de l’aile est de la cathédrale. J’enlevai ma tenue de cérémonie qui se composait d’une grande tunique blanche et d’une écharpe de soie mauve et doré pour revêtir mes vêtements de services…Sous ma tunique de cérémonie blanche, je portais déjà un pantalon noir et une chemise noire. Je décrochai d’une patère se trouvant derrière mon bureau, juste à côté de ma bibliothèque, ma soutane de service également noir. Je l’attachai jusqu’à la taille comme je le faisais généralement afin de me permettre des déplacements plus facile. Pour compléter le tout, j’ouvris le tiroir de mon bureau pour en sortir mon collet blanc que j’installai sous le col de ma chemise. Ce n’était pas l’habit le plus coloré qui soit, mais cela respectait la tradition. Le dimanche, c’était l’une des journées où je devais faire mon tour dans le confessionnal. C’était toujours quelque chose de très intéressant à faire et cela me permettait d’accomplir une seconde facette de mon devoir envers Dieu. Lorsque je m’installais dans cette petite pièce, je devenais quelqu’un à qui les gens se confiaient sans aucune retenue, c’est là que je prenais le rôle du bourreau divin…Je pouvais juger de ceux qui méritait le pardon du Seigneur et de ceux qui ne me méritait pas. En ce lieu, je ne me souciais plus des genres, des races ou de l’âge. Homme ou femme, blanc ou noir, adolescent ou vieillard, humain ou mutant…Tout le monde avait le droit à la même justice. Il était bien rare où j’avais l’occasion d’user de ce pouvoir de jugement car bien rare sont les meurtriers et les dangers de la société qui viennent chercher le pardon de Dieu. Quoiqu’il m’est déjà arrivé de devoir juger mes semblables…Une fois entre autre…Je m’en souviendrai toute ma vie…J’avais aidé un jeune garçon, un « mutant ». Lorsqu’il était venu se confier à moi, il était terrifié. Après quelques heures avec lui dans le confessionnal, il m’avait confié qu’il possédait un don, un don qui lui faisait peur. Ce jeune garçon d’environ seize ans avait le pouvoir de contrôler l’électricité. Je mettais lié d’amitié pour lui. Il se confiait à moi, je l’écoutais et j’en étais venu à comprendre sa douleur. Il avait très peur et il ne souhaitait pas faire de mal à personne. Mais…Un jour, ce qui devait arriver arriva…Il était venu me voir en pleurant à chaude larme, il venait de commettre l’irréparable.

~¤|Flashback On|¤~

C’était une belle soirée d’automne…Dehors, le vent soufflait et le ciel nuageux déversait une délicate pluie tiède sur la ville de New-York. Il devait être au alentour de vingt heures, je ramassais quelques vieilleries dans mon bureau lorsque j’avais entendu les grandes portes de la cathédrale se refermer violemment. À la fois inquiet et surpris, j’avais quitté mon petit bureau de l’aile est du bâtiment pour rejoindre l’origine du bruit. Plus je m’approchais du bâtiment central et plus je parvenais facilement à distinguer un son bien particulier…Je pouvais entendre les pleures d’un homme…D’un enfant pour être précis. Je reconnaissais ces pleures…C’était ceux du jeune garçon qui venait de rendre visite régulièrement. J’accélérais le pas pour le rejoindre le plus rapidement possible. Que s’était-il passé? Je le retrouvai assis en boule dans le confessionnal et il cachait son visage entre ses mains. Je m’approchai de lui pour tenter de le réconforter. Lorsque je vins pour le toucher, je reçus une violente décharge électrique qui me paralysa pendant quelques secondes. Peu importe ce qui c’était passé, il était clair qu’il avait perdu le contrôle de ses pouvoirs…Alors que je me remettais du choc, je m’approchai plus lentement de lui pour tenter de le rassurer et de le calmer.

« Calme-toi Alex! Reprend le contrôle. Ne laisse pas toute cette puissance prendre le dessus sur toi. Calme-toi! » dis-je d’une voix douce et rassurante.

« Je ne peux pas ! Je ne contrôle plus rien ! Je suis un monstre, je fais du mal à ceux que j’aime. Je veux que ça cesse! » cria-t-il.

« Tu peux vaincre cette puissance Alex. Pense à ce qui te rend heureux. Pense à ce que je t’ai dit lors de notre première rencontre. Ferme tes yeux et calme-toi. Laisse Dieu te guider vers la paix et la rédemption. »

Il m’écouta et il ferma les yeux immédiatement. Rapidement, les arcs électriques bleutés qui tournoyaient autour de son corps et qui se propageaient partout autour de lui disparurent. Plus rien…Le calme revint finalement. Le pauvre garçon venait de perdre connaissance, il était épuisé. Je le pris dans mes bras et je l’apportai avec moi dans mon bureau. Je l’étendis sur mon vieux divan et je le recouvris d’une couverture de laine grise que je gardais toujours dans mon bureau. Je restai à ses côtés jusqu’à ce qu’il reprenne conscience quelques heures plus tard. Il rouvrit lentement ses paupières et je pus apercevoir de nouveau ses yeux d’un vert éclatant.

« Où suis-je? »

« Dans mon bureau Alex…Tu as perdu conscience et je t’ai apporté ici pour que tu te reposes. Est-ce que tu vas mieux? »

« Je crois que oui, merci beaucoup Père Johnson. »

« Dit-moi Alex…Pourquoi pleurais-tu? Qu’est-ce qui c’est passé avant que tu viennes me voir? »

Le silence s’installa dans la pièce durant un court instant. Ses yeux s’embuèrent, mais il les essuya rapidement avant de me répondre.

« J’ai fait du mal à quelqu’un…Je voulais venir chercher le pardon de Dieu. »

« Que s’est-il produit exactement? »

« J’ai…J’ai tué quelqu’un…Mais c’était un accident, je le jure, je ne voulais pas! Est-ce que vous pouvez m’aider? » dit-il d’une voix effrayée.

Ce que je craignais le plus venait d’arriver. Temps et aussi longtemps qu’il respectait les lois divines je pouvais le protéger et lui accorder le pardon du Seigneur…Mais maintenant qu’il venait de rompre l’un des plus sacrées des commandements, je ne pouvais plus rien faire pour lui. Être le messager de Dieu sur terre avait ses inconvénients. J’aimais beaucoup ce jeune garçon et je ne voulais pas lui faire du mal. C’était seulement un jeune garçon troublé comme je l’étais qui cherche à comprendre ce qui lui arrive. Au fil des mois j’en étais venu à l’apprécier…Il me rappelait ma jeunesse et tout ce que j’étais avant d’embrasser la voix du Seigneur. Mais si je ne faisais rien, comment pourrais-je prétendre au titre de juge divin? En plus, maintenant qu’il venait de tuer quelqu’un, cela ne prendrait pas bien longtemps avant que la Compagnie ne le retrouve et ne l’emprisonne comme ils l’avaient fait avec moi…Je ne voulais pas que ça lui arrive. Mais c’était quelque chose d’extrêmement difficile à faire…En avais-je la force? Moi qui étais autrefois un tueur, un vulgaire assassin...Aujourd’hui je n’étais pas capable de tuer ce jeune homme...Mon ami… Je le serrai dans mes bras et lui murmurai à l’oreille que tout irais bien. Alors qu’une larme chaude coulait sur ma joue et que l’eau brouillait ma vision, je le sentis disparaitre d’entre mes bras…Je venais une nouvelle fois de tuer au nom de ma foi…

~¤|Flashback Off|¤~

Je m’installai dans le tout petit cubicule et j’attendis que quelqu’un vienne. Je me remémorais mon passé et cet ancien souvenir fit revenir en moi d’anciens doutes et d’anciennes pensées. Je versai silencieusement une larme au souvenir du petit Alex. J’aurais pu le sauver…Ma foi… Ma si précieuse foi…Celle qui guidait mes actions et mes pensés…Est-ce que tout ça en valait la peine? Je ne pouvais pas me permettre de me poser de tels questions…Je me ressaisis aussitôt et j’essuyais ma larme. Le messager de Dieu ne pouvait pas douter de sa tâche…Sinon comment pourrait-il diriger la future nation du Seigneur? Le silence et la solitude régnèrent quelques instants dans le confessionnal jusqu’à ce que soudainement quelqu’un entre dans le cubicule voisin au mien…C’était un homme, mais je ne pouvais pas distinguer ses traits avec exactitude.

« Que puis-je pour vous mon fils? »

[Si jamais l'idée du confessionnal ne te conviens pas, je peux toujours modifier, avertis moi par MP ^^]

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Quentin Delcar

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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeMer 13 Mai - 15:49

[HRP = ça me va, ça m'inspire même encore plus ^^. Je vais répondre par petite touches. ]


"Cherche une vérité et tu en trouveras une infinité car chacun a une vision différente de chaque chose. En voulant une réponse simple, tu ne peux obtenir qu'une vague idée de la réalité qui l'entoure"



Tel une ombre sans consistance, un homme s'avançait, se fondant dans la foule des anonymes. Il y trouvait un réconfort. Ne pas savoir qui étaient tous ces gens comme ils ne savaient pas lui même qui il était... Le soleil amorçait sa course descendante derrière les immeubles de New-York, teintant d'orange les vitres des bureaux, auréolant les symboles de la modernités, de ces bâtiments promettant un avenir, d'une douce lumière. Les hommes rentraient chez eux, pour la plupart, suivant une routine bien à eux. Métro. Boulot. Dodo. Toute ces routines ne sont bonnes que pour ceux qui ne savent plus chercher, pour ceux qui se contentent de ce qu'ils ont. Ceux qui n'ont plus rien aussi. Trop habitués à ne plus pouvoir agir, à ne plus être soutenu ou bien dans l'incapacité de changer leur situation, ils gardaient eux aussi leur routine, pensant sans doute que rien de pire ne pouvaient leur arriver. Mais, il y a toujours pire ...

*****



L'homme s'avançait, ne cherchant plus rien. Ou plutôt ne cherchant rien de plus que son passé insaisissable. Il ne pouvait rien. Il avait fait choux blanc à chacune de ses tentatives, se cassant les dents. Mais il ne perdait pas espoir, il était persuadé qu'un jour la chance tournerait, que le vent l'emmènerait dans la bonne direction, vers la personne, la seule sans doute, qui pourrait l'aider, l'amener à son passé disparu depuis si longtemps.

Les hautes tours de la cathédrale new-yorkaise projetaient leurs ombres affamées sur la ville, tels des vautours attendant leur heure pour attirer dans leurs sombres rets les plus crédules des hommes.

Il n'était pas crédule celui qui lentement s'avançait vers la vieille bâtisse. Il n'était que perdu, qu'en recherche d'une vérité inaccessible. Il espérait toujours, et se disait sans doute qu'il n'était plus à ça près... demander conseil à une entité imaginaire en laquelle tout le monde dans ce pays semblait croire. Stupides.

La massive double porte qui fermait le bâtiment clérical semblait renfermer un passé lointain, peut être celui de l'homme. Il ne parait toutefois pas de trop d'illusions une religion aussi théorique, mais si elle lui permettait de retrouver son passé si fuyant, il ne cracherait sans doute pas dessus.

Les cloches sonnèrent, lentement comme à leur habitude,Et les fidèles poussèrent les portes pour retrouver le ciel pollué de New York, quittant la fraicheur de la cathédrale. Certains restaient à discuter entre eux sur le parvis, d'autres se retrouvaient et s'invitaient à manger pour la semaine, le mois, le jour suivant, d'autres encore partaient rapidement sans se retourner, comme si cela pouvait leur porter malheur... D'autres encore s'attardaient à l'intérieur, comme ce couple que l'homme sans passé apercevait, parlant avec celui qui devait être le prêtre dans sa soutane noire.

* * * * *


Ne sachant pas pouquoi, encore quelque chose qui lui échappait, l'homme resta là, à contempler les portes désormais fermées de la cathédrale, sans bouger d'un pouce. Il était comme transformé en statue, on aurait pu le mettre à la place de ces gargouilles que l'on trouve généralement sur les églises qu'il n'aurait sans doute pas réagit. Il était comme paralysé devant ce qui s'offrait à lui : peut être une chance de retrouver son passé, de se construire une vie. Voir les visages heureux de ce couple parlant avec le prêtre avait regonflé son espoir au delà du raisonnable, il ne savait que penser. Un grand débat avec lui même se faisait dans sa tête :

*-Mon calvaire va peut être prendre fin ici.

-Ne prends pas tes rêves pour des réalités, tu disais la même choses quand tu as rencontré ce jeune homme dans les ruines, tu l'as pris pour le messie et il ne t'as finalement rien amené

-Peut être mais ici je sens que quelque chose va se passer, quelque chose de bon.

-Quelle stupidité bien propre à l'homme... Tu cherches une vérité sans en connaitre le sens, on pourrait te dire n'importe quoi que tu l'avalerais sans réfléchir plus de quelques secondes. ON pourrait te dire que tu es le fils du consul français ou d'un ministre belge que tu te jetterais au cou de la personne qui te le dirais. Tout le monde n'est pas comme le jeune homme que tu as vu, ils peuvent chercher à t'utiliser, tu as eu de la chance une fois, ne tente pas le diable, ou les sous fifres de Dieu avides de pouvoir. Penses tu vraiment que tu peux trouver la vérité en te fiant uniquement à des hommes qui par définition même sont égocentriques ? Idiot

-Mais tu vas te taire un peu ?! Arrêtes de me sortir des inepties pareil !

-En quoi est ce que ce sont des inepties ? je veux bien les considérer comme telles si tu arrives à me démontrer qu'elles ne sont pas fondées et qu'elles sont totalement fausses ... Cela dit je ne pense pas que ça dsoit possible.Souvins toi tout ce que le genre humain t'as fait subir depuis que tu t'es réveillé. Est ce que quelqu'un t'as aidé ? Il n'y a que lui, il a essayé, mais je suis sûr qu'au fond il ne pensait pas pouvoir t'aider ...

- Stop ! peu importe ! Qui ne tente rien n'a rien ! Je vais entrer dans cette Cathédrale et voir s'il peut y avoir des réponses à mes interrogations, alors maintenant tu la mets en veilleuse, merci ! *

L'homme s'avança alors vers les lourdes portes, ne faisant pas attention à la personne qui s'était approché de lui, visiblement inquiète

Monsieur ? vous allez bien ? vous voulez que j'appelle un médecin ?

Tout va bien tout va bien ...

Il avait sans doute finit par crier non seulement dans son esprit mais aussi dans la réalité matérielle ... bof ... cela n'avait pas d'importance. Il continua et poussa le battant, laissant s'engouffrer la chaleur dans le bâtiment. Chaleur rapidement étouffé par la fraicheur ambiante. Il les referma et avança lentement vers le coeur du bâtiment. Il observa autour de lui, s'imprégnant de l'atmosphère grave du lieu, laissant la fraicheur refroidir son corps. Des bancs de bois, modestes, pour les fidèles agneaux contrastant avec la chair et l'autel, domaines du clergés, en marbre et ébène, riches.



*-Je t'avais bien dit que ça ne servait à rien, regarde ... Ils utilisent les gens pour gagner toujours plus d'argent et de pouvoir
-Tais toi un peu, on verra bien ... *

Cherchant quelqu'un, l'inconnu tourna rapidement sur lui même mais ne trouva qu'une pièce vide de toute présence humaine, le désert complet. Les seuls bruits qui se faisaient entendre étaient ceux venant de l'extérieur. Circulation. Cris et conversations étouffés.

Il devait bien y avoir quelqu'un tout de même ... il chercha alors des endroits où l'on pouvait éventuellement trouver quelqu'un. Avisant une porte au fond il décida de ne pas y aller, c'était peut être aller trop loin que de pénétrer dans une pièce privée comme celle là. IL chercha alors ailleurs et vit le confessionnal. IL n'avait pas assez de chance pour que le prêtre y soit. Un soupir lui parvint alors. OU peut être que si pour une fois. Il se dirigea donc vers le confessionnal, il allait enfin pouvoir parler avec quelqu'un d'autre que lui même.
Il s'assit et referma le rideau. Une voix grave lui parvint de l'autre côté du ventail.


« Que puis-je pour vous mon fils? »

"Je ne suis pas votre fils, monsieur, je ne suis pas croyant. Si je suis là c'est que je suis tel l'agneau égaré... De mon passé il ne reste rien, il a disparu et je le recherche ardemment. Mais mes recherches ne donnent rien. Aucun humain jusque ici n'a pu m'apporter une aide précieuse. Ils ont tous échoués. Alors si un Dieu quelconque existe, n'est il pas possible de penser que ses représentants terrestres seraient en mesure de m'apporter des réponses ? "

Il fit une pause avant de reprendre

"Alors, pouvez m'aider ? J'inspire trop la peur aux humains pour qu'ils ne prennent le temps de s'arrêter deux minutes afin d'aider une âme égarée. Les religieux comme vous, à ce qu'il parait, ne font pas attention aux différences, et à la vue de ceux qui sortent de votre église je suppose que c'est vrai. "

Son souffle se fit plus lent, plus mesuré, il attendait une réponse, espérant qu'elle soit positive, mais pas trop, il avait tant de fois été déçu.
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeMer 11 Nov - 19:23

Enlevez sa canne et son chien à un aveugle, et il est perdu. Il peut avancer, vivre, mais ne peut plus anticiper les embuches qu'il rencontrera, il est à la merci des autres, de ce qui l'entoure. C'était ce qu'éprouvait Sylar présentement. Sans ses pouvoirs, il était vulnérable comme n'importe quel humain, peut être même plus lui qui avait été tellement habitué à être le plus fort. Sa force physique n'avait rien d'extraordinaire, il n'avait aucune compétence au combat au corps à corps, et ne savait que presser la gâchette d'une arme à feu.

Quand on est désespéré, il y a trois solutions qui s'offrent à nous: avouer notre souffrance à des proches, l'ignorer et la garder pour nous jusqu'au suicide ou nous gaver de médicaments. Sylar n'avait pas d'amis, pas de proche, n'avait jamais cru aux médicaments, et ne se sentait pas capable de passer le restant de ses jours dans cette situation. Il imaginait le pire, même s'il espérait au plus profond de lui qu'un beau jour il se réveillerait, capable de congeler les objets, de les faire bouger par la force de son esprit, de se téléporter, d'être immortel, etc. En attendant, il fallait qu'il parle à quelqu'un, il était trop mal en point.

La religion ne l'intéressait pas vraiment, il croyait en un seul Dieu et c'était lui. Mais il n'ignorait pas une chose: si l'enfer et le paradis existent bien, sa voie à lui est déjà toute tracée au vu de ses actes. Obtenir le salut et le pardon étaient des utopies, mais cela le soulagerait sans doute de se confesser à quelqu'un qui pourrait certainement comprendre ce qu'il est.

Il poussa la porte de la cathédrale Saint Patrick, vêtu tel Gabriel Gray, frêle, chétif, méconnaissable. Il observa les deux ou trois personnes agenouillées dans les bancs, regardant leur cierge brûler tout en priant un Dieu de leur apporter la paix et la liberté, ainsi que le salut des âmes qu'elles ont perdu. Il n'y aura jamais de réponse, mais toujours ils reviendront. C'est trop réconfortant de penser que quelqu'un est là pour veiller sur eux, alors qu'au fond, dans l'état actuel des choses, ils sont seuls. Personne ne les empêchera de se faire percuter par un bus, ou de se faire assassiner dans une ruelle sombre par un psychopathe.

Sylar entra dans le confessionnal.


« Que puis-je pour vous mon fils ? »

La voix était réconfortante, posée, et laissait deviner des oreilles compréhensives prêtes à entendre la plus petite broutille comme le pire des péchés.

" Cela doit faire une vingtaine d'années que je ne suis plus entré dans une église, je vous demande de comprendre si j'en ai oublié certaines formes, mon p .... mon père. "

« Je vous écoute mon fils, n'ayez pas peur »

" Je ne connais pas mes vrais parents, j'ai été élevé par une mère aimante, qui a été assassinée il y a un peu plus d'un an. "

« Toutes mes condoléances mon fils. »

" Non, c'est inutile. "

« Pourquoi cela mon fils ? Vous disiez qu'elle était aimante »

" Oui mais je ne regrette pas sa disparition, pas plus que je regrette le fait de n'avoir jamais eu de vrai père. Même mon père adoptif s'est sauvé quand ses sentiments pour ma mère adoptive ont commencer à faiblir. "

« Qu'on ne pleure pas chaque mort est une chose compréhensible, mais de là à dire que vous ne regrettez même pas la disparition de la personne qui vous a élevé, qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd'hui »

" Elle était insignifiante, mon père. Elle n'avait aucune valeur, elle était faible, ce que je suis aujourd'hui n'a rien à voir avec elle. "

« La plus grande valeur est souvent celle du cœur, mon fils. Vous ne pouvez pas la lui amputer. »


Sylar ne su quoi répondre, c'était vrai que sa mère adoptive ne l'avait jamais déçu, n'avait jamais levé la main sur lui, jusqu'à ce que Kerry la tue pour faire pression sur lui. Il baissa la tête en signe de honte, et sentit ses lèvres commencer à trembler. C'était une sensation étrange, il avait comme envie de ... de pleurer.

« Vous n'êtes pas venu pour cela, n'est-ce pas, mon fils ? Vous avez fait quelque chose de plus grave ? Avez vous tenter de venger la mort de votre mère ? »

" La raison de ma présence ici n'a rien à voir avec ma mère, si j'ai parlé d'elle c'est uniquement pour vous expliquez le cadre de mon existence. Pour être honnête je connais le meurtrier de ma mère, et je ... "

« Prenez vous le temps, mon fils »


Sylar réalisa alors à quel point il avait été horrible, forcer la femme qui avait tué sa mère à tomber amoureuse de lui, et entamer une relation avec elle.

" Aucune importance, mon père. "

« C'est à vous de décider ce que vous jugez important, alors si vous considérez que cela n'a pas d'importance, dites moi ce qui en a »

" J'ai pris des vies mon père. "

« Vous voulez dire que vous avez tué d'autres servants de Dieu, vos semblables ? »

" Oui, mon père. J'ai tué d'autres êtres humains, mais ils n'étaient pas mes semblables. Je les considérais comme inférieurs. "

« Ce n'est pas à vous de décider qui doit mourir ou non mon fils, cette décision est réservée à notre Seigneur. En quoi vous étaient-ils inférieurs ?»

" La nature ... Non ... Dieu, leur a fait un don. Un don très précieux, et il ne s'en sont pas montré dignes. J'ai moi aussi eu ce don, alors je m'en suis servis pour leur prendre le leur, afin qu'il ne soit pas gâché. Je me suis toujours montré digne de ce que je suis, de la façon dont Dieu m'a créé. "

« Dieu n'a jamais voulu qu'un de ses enfants tue ses semblables, peu importe le don qui vous a été fait. Pourquoi êtes vous venu mon fils ? Pourquoi me dire cela ? »

" Je ne sais pas mon père, peut être que je cherche ... je cherche ... la rédemption. "

« Je ne peux pas vous la donner mon fils, pas après ce que vous venez de me révéler. La seule façon pour votre âme de trouver le salut désormais, c'est de vous rendre à la police, et de prier pour que la justice soit aussi clémente que l'est notre Seigneur »

Sylar ferma les yeux, une larme partit de son oeil droit et lui coula le long de la joue.

« Je suis désolé mon fils, mais vous vous êtes condamné à l'enfer. »

" Il n'y a donc rien à faire ? "

« Déjà il vous faudra purger votre peine de prison, et assumer vos actes. Après cela, passez le restant de vos jours à faire le bien autour de vous, venez prier régulièrement à l'église, et chez vous aussi louez le Seigneur. Demandez lui pardon, dites lui que vous regrettez. »

Sylar entendit la grande porte de la cathédrale s'ouvrir, puis se refermer. Il jeta un œil hors du confessionnal, l'église était maintenant vide.

" Dites moi, mon père. "

« Oui ? »

" Sachant que j'ai tué plus d'une dizaines de personnes, est-ce que vous pensez réellement que de vouer le reste de mon existence à la prière effacera quoique ce soit à ce que j'ai fait, et pire encore, cela changera-t-il qui je suis ? "

« C'est à vous de décider. Voulez vous réellement changer ? Cherchez vous réellement la rédemption ? »

Sylar réfléchissait, et plus il y pensait, plus il se sentait stupide d'être venu ici. Il ne voulait pas changer, qui voudrait cesser d'être l'être le plus puissant ? Qui voudrait passer de loup dominant à simple mouton parmi le troupeau ? Ce n'est pas son plaidoyer ridicule, ni celui du prêtre qui allait changer la donne. Il est, et resterait, un tueur, un être assoiffé de pouvoirs à l'appétit intarissable.

" Je ne sais pas, padre. Pour autant que je sois concerné, la seule frontière qui sépare le Seigneur du saigneur, c'est l'orthographe. "

« Quoi ? Mon fils ? Mon fils, vous êtes toujours là ? »

La porte s'ouvrit, le prêtre sursauta, et se blottit contre le fond de sa boîte.

« Mon fils, si vous tuez un serviteur de Dieu il n'y aura plus jamais de marche arrière possible, vous serez maudit et condamné à brûler dans les flammes de l'enfer pour l'éternité. »

" Au point où j'en suis, j'aimerais quand même que même que ma place près du feu vaille le coup d'être prise. Mais soyez rassurez, dès que j'aurais retrouvé tous mes dons je ne pourrais plus mourir, et donc je ne rôtirais pas en Enfer. Adieu, padre. "

Sylar entra dans la boîte, ferma la porte derrière lui. De tuer le prêtre ne fut pas long, ni difficile. Il poussa le cadavre du religieux au sol du confessionnal, et se prépara à sortir, avant qu'un homme ne vienne s'asseoir en face de lui. Que faire ? Il ne pouvait pas être reconnu dans l'obscurité et à travers le morceau de bois qui le séparait de l'autre homme. Autant jouer le jeu, ça aurait le mérite d'être amusant. Il prit sa voix la plus sombre pour répondre

" Que puis-je pour vous, mon fils ? "

"Je ne suis pas votre fils, monsieur, je ne suis pas croyant. Si je suis là c'est que je suis tel l'agneau égaré... De mon passé il ne reste rien, il a disparu et je le recherche ardemment. Mais mes recherches ne donnent rien. Aucun humain jusque ici n'a pu m'apporter une aide précieuse. Ils ont tous échoués. Alors si un Dieu quelconque existe, n'est il pas possible de penser que ses représentants terrestres seraient en mesure de m'apporter des réponses ? "

L'homme fit une pause fit une pause avant de reprendre

"Alors, pouvez m'aider ? J'inspire trop la peur aux humains pour qu'ils ne prennent le temps de s'arrêter deux minutes afin d'aider une âme égarée. Les religieux comme vous, à ce qu'il parait, ne font pas attention aux différences, et à la vue de ceux qui sortent de votre église je suppose que c'est vrai. "

Sylar souriait, c'était vraiment intéressant ce qui se disait là.

" Est-ce, comme si quelqu'un vous avez effacé la mémoire, mon fils ? Je peux vous aider. Voyez vous .... Dieu, dans sa grande magnificence, a cru bon de faire croire à ses enfants qu'il les avait créé à son image, tous. Mais c'est faux, seuls certains d'entre nous ont réellement hérité de sa puissance . C'est pourquoi certaines personnes sont capables de choses hors du commun, comme pourquoi pas, effacer la mémoire d'autres personnes. Pensez vous que cela puisse être le cas pour vous ? "
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeSam 28 Nov - 14:37

" Est-ce, comme si quelqu'un vous avez effacé la mémoire, mon fils ? Je peux vous aider. Voyez vous .... Dieu, dans sa grande magnificence, a cru bon de faire croire à ses enfants qu'il les avait créé à son image, tous. Mais c'est faux, seuls certains d'entre nous ont réellement hérité de sa puissance . C'est pourquoi certaines personnes sont capables de choses hors du commun, comme pourquoi pas, effacer la mémoire d'autres personnes. Pensez vous que cela puisse être le cas pour vous ? "

Le choc était rude pour l'amnésique. il était venu ici en dernier recours, sans vraiment d'espoir au final. Il n'avait pas cru qu'un quelconque homme de foi puisse lui offrir de retrouver le passé qui le suivait dans l'ombre, indistinguable, effrayant et captivant. Il pensait plus à trouver une nouvelle vie au final, il avait pensé qu'un homme sage lui conseillerai de profiter de cette occasion pour avoir une vie heureuse et bonne afin d'aller au paradis. Que Dieu lui avait donné une chance de racheter ses fautes passées, ce qui était rare.
Il resta silencieux, les yeux fixés sur le bout de bois qui le séparait de son interlocuteur, ébahi. Un maigre sourire s'épanouissait peu à peu sur son visage tandis qu'il comprenait que sa vie allait sans doute prendre un visage à cent quatre-vingt degrés, que son passé allait pouvoir réapparaitre à la lumière de jour, face à lui et non dans son dos, menaçant et intriguant.

Lorsqu'il reprit la voix, elle était tremblante, pleine d'excitation face à la vérité, il avait trouvé quelqu'un comme lui prêt à l'aider, mais surtout, ayant les moyens de l'aider plus efficacement que les personnes précédentes. Il se lança alors, cherchant ses mots pour décrire au mieux cette sensation qui le parcourait à chaque instant, et encore plus lorsqu'il cherchait à se remémorer des évènements plus anciens que son réveil dans ce lit d'hôpital.

"C'est une sensation très bizarre mon père, Je ne sais trop comment vous la décrire. C'est frustrant. Lorsque j'essaye de me remémorer le passé, c'est comme si je ... disparaissais. Je ne sens plus rien, ne voit plus rien, je ne ressens que de la frustration et une envie de savoir. Suis je devenu fou pour être venu vous voir mon père ? Ou est ce le destin qui m'a fait pousser la porte de votre église, entrer dans votre domaine chercher des réponses à mes improbables questions. "

Il fixait le bois, encore et toujours, attendant que la voix de la sagesse supposée ne s'élève à nouveau dans le petit confessionnal. Et comme le silence se faisait trop pesant, il reprit la parole d'un ton grave.

"Mon père, votre seigneur vous aurait il investit d'une mission si importante sur notre terre qu'il vous aurait empli dans votre totalité de ses pouvoirs illimités ? Vous aurait - il donné le pouvoir de remonter le temps pour corriger les erreurs du passé? Ou la capacité de voyager dans les rêves ? L'omniscience ? La perception de solutions à tous problèmes ?!

Et au fur et à mesure qu'il parlait, sa tension augmentait, sa colère, son incompréhension de toutes les situations passés et présentes le poussaient à agir afin de pousser son interlocuteur à l'aider. Et sous le coup de cette colère grandissante, il martelait de ses poings serrés le pan de bois qui le séparait de sa seule "chance", si c'était réellement le cas, de retrouver sa vie d'avant. Il savait pourtant qu'il ne fallait pas vivre dans le passé et se tourner vers un avenir plein de promesses. Mais il n'en avait que faire. Rien d'autre n'avait plus d'importance que la vie. Il perdait contrôle. De lui Même. Ses poings enfonçaient le bois, détruisaient le vernis, et se recouvraient de sang. Le liquide coulait le long de la paroi et s'accumulait au sol, passant dans les fissures pour se déverser de l'autre côté de la cabine.

"AIDEZ MOI ! SI VOUS LE POUVEZ VRAIMENT AIDEZ MOI ! "


Ses cris s'élevait vers la voute de l'église, se répercutant contre les murs, rebondissant à l'infini, s'affaiblissant peu à peu jusqu'à devenir inaudible. Et puis les fissures se transformèrent en un grand trou.


Dernière édition par Quentin Delcar le Jeu 3 Déc - 15:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeMer 2 Déc - 18:07

Peu convaincant était le démon lorsqu'il revêtait l'habit du moine, mais pour quelqu'un qui n'a jamais choisi un camp, dissocier l'un de l'autre n'est pas chose aisée. C'est pour ça que Quentin ne remarquait rien dans les paroles blasphématoires de Sylar, qui venait pourtant d'accuser Dieu d'avoir menti au monde. Au contraire, il était ravit, excité, et s'exprima alors d'une voix tremblotante:

"C'est une sensation très bizarre mon père, Je ne sais trop comment vous la décrire. C'est frustrant. Lorsque j'essaye de me remémorer le passé, c'est comme si je ... disparaissais. Je ne sens plus rien, ne voit plus rien, je ne ressens que de la frustration et une envie de savoir. Suis je devenu fou pour être venu vous voir mon père ? Ou est ce le destin qui m'a fait pousser la porte de votre église, entrer dans votre domaine chercher des réponses à mes improbables questions. "

Le tueur reconnaissait là l'état d'esprit dans lequel il se trouvait il y a encore à peine quelques minutes, lorsque le curé était encore de ce monde, il se demandait pourquoi il était venu parler à un religieux. Il marqua alors un silence, long, pesant, volontaire. Penser quand on ne sait pas à quoi penser réellement est une torture mentale efficace, et la seule qu'il pouvait infliger sans ses pouvoirs.

Quentin parla à nouveau, demandant à celui qu'il pensait être un homme d'église s'il était doté des pouvoirs du Tout Puissant, lequel l'aurait alors investit d'une mission. A nouveau, Sylar ne répondit pas. Il commençait à être las de cette parlote inutile, il ne pourrait pas agir et manipuler cet individu comme il le voulait en jouant la comédie.

Il s'effraya alors quand Quentin se mit à marteler la fine paroi de bois qui les séparait. Mais c'est qu'il devenait hystérique l'animal. Le tueur s'éclipsa furtivement hors du confessionnal alors que le bois commençait à se fendiller. L'autre ne l'avait pas remarqué, emporté dans sa folie de désespoir. Ses cris résonnaient dans toute l'église, restée vide depuis.

Un trou finit par se découvrir, et Quentin réalisa que peut être depuis le début, il était tout seul. Était-ce une hallucination ? Avait-il imaginé les voix du curé ? Une main l'attrapant par le col vint le ramener à la brutale réalité. Sylar l'avait pris par surprise, il l'avait tiré hors du confessionnal et le fit glisser au sol. Quand on est prit en lâche de la sorte, l'équilibre est quasi-impossible à maintenir. Le regard de Quentin se leva vers un homme avec un pull, une paire de lunettes ridicule, et une coupe de garçon à sa maman.


" Salut "

Sylar mit un certain temps à comprendre pourquoi Quentin affichait une mine curieuse et non un air apeuré, mais finalement il tilta. Il passa sa main dans ses cheveux, et les plaqua en arrière. Puis il enleva ses lunettes, et son pull bleu. Là, il devait avoir l'air plus sombre, plus inquiétant.

" Tu as des tonnes de questions, je peux t'aider à trouver les réponses. Mais je vais te décevoir en te disant que ta quête de personnalité ne pourra se faire du côté lumineux de la force. Si tu es réellement motivé à te découvrir, il faudra que tu acceptes de passer de l'autre côté de cette barrière qu'on appelle Moralité. "

Il n'aida pas Quentin à se relever, et commença même à marcher d'un pas mielleux autour de lui.

" Toutes ces conneries à propos de Dieu, de la foi, la rédemption, ça m'embrouille l'esprit. Je ne suis pas vraiment un religieux, mais il y a une chose en laquelle je crois dur comme fer ... Le sang. "

Il s'arrêta devant Quentin.

" Alors l'ami, es-tu prêt à faire ce qui est nécessaire pour savoir qui tu es réellement ? "
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeSam 5 Déc - 15:49

Il sortit de sa bulle brusquement, ou plutôt fut sortit de sa bulle, sans une autre forme d'avertissement qu'un banal "Salut". Ridicule "Salut". Tout semblait différent de la réalité. C'était comme s'il avait changé de dimension en franchissant l'énorme porte de la cathédrale. Comme si une illusion s'était installée tout autour de lui. Cette illusion s'était dissipée d'un seul coup, après avoir atteint son paroxysme, sans crier gare.
L'homme l'avait violemment tiré de la pièce en bois, le jetant à terre sans autres formes de cérémonies, et c'est le contact froid, douloureux de son visage heurtant le sol, de ses poings ensanglantés s'éraflant durement sur la pierre rugueuse, qui le ramena dans le monde des vivants. Le monde dans lequel il ne se rappelait rien. Dans lequel son passé avait réellement disparu, et son pouvoir, seul vestige de son fuyant passé, s'était évaporé lui aussi.


" Tu as des tonnes de questions, je peux t'aider à trouver
les réponses. Mais je vais te décevoir en te disant que ta quête de
personnalité ne pourra se faire du côté lumineux de la force. Si tu es
réellement motivé à te découvrir, il faudra que tu acceptes de passer
de l'autre côté de cette barrière qu'on appelle Moralité. "


L'amnésique ne se releva pas, il resta allongé, réfléchissant à la situation. Il n'avait rien à perdre finalement. Et qu'est ce qu'était la moralité au final ?

"La moralité est pour ceux qui ont tout à perdre. Je n'ai plus rien, plus rien dont je me souvienne en tout cas.



" Toutes ces conneries à propos de Dieu, de la foi, la
rédemption, ça m'embrouille l'esprit. Je ne suis pas vraiment un
religieux, mais il y a une chose en laquelle je crois dur comme fer ...
Le sang. "


L'homme s'arrêta, devant lui, alors qu'il se relevait péniblement, saignant abondamment des mains.

" Alors l'ami, es-tu prêt à faire ce qui est nécessaire pour savoir qui tu es réellement ? "

"Le sang coulera tant que je n'aurai pas atteint mon objectif, peu importe. Ceux qui se mettront en travers de mon chemin quitteront le chemin qu'emprunte leur vie. Rapidement."
Il s'arrêta de parler quelques instants, considérant son sauveur. Il l'avait déjà vu quelque part. Il fouilla les tréfonds de sa mémoire et tout s'éclaira soudain. C'était Sylar. Celui qui avait révélé au monde l'existence d'être supérieurs aux humains. Le plus puissant de tous. Il ne pouvait rêver meilleure aide pour retrouver son passé.

"Gabriel est votre nom n'est ce pas ? "

Il ne cherchait pas de réponse il la connaissait.
"J'espère pour vous que contrairement à moi vous avez encore vos pouvoirs, parce que si jamais vous essayez de m'entourlouper, vous le payerez très cher, très très cher. Vous avez bien compris ? J'ai trop souvent été roulé par des gens cherchant à "m'aider".

Il le regarda, lui tendant la main, pour sceller leur pseudo pacte. Son regard était noir, dépourvu d'autre expression, pas même de la reconnaissance, il préférait garder cela pour plus tard, si jamais il trouvait les réponses, la réponse, à ses questions.

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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeSam 5 Déc - 17:48

L'homme se montra tout de suite intéressé, le désespoir dont il avait fait preuve se transforma en curiosité et en détermination. S'il fallait faire couler le sang pour trouver la vérité, ainsi soit il.

" Gabriel est votre nom n'est ce pas ? "

" NON !!!!!! "

Le hurlement avait été instinctif, un réflexe. S'il avait eu ses pouvoirs à ce moment là, l'église se serait effondrée et tout le quartier alentour serait partie en fumée. Il se calma, et reprit plus calmement.

" Non ... Ce nom n'est pas le mien ... Gabriel et moi même sommes deux personnes extrêmement différentes. L'un est un pleutre faible, l'autre est un prédateur puissant. C'est un choix à faire, je l'ai fait. Alors ne m'appelle plus jamais par ce nom. "

Il marcha vers le confessionnal tout en écoutant Quentin le mettre en garde: si jamais il voulait le manipuler, il le regretterait. L'homme tendit ensuite une main en sa direction, destinée à sceller cet accord, Sylar devait donner là sa parole d'honneur. Mais il ne se rapprocha pas pour la serrer, il plongea ses bras dans le box et en extirpa le cadavre du curé qu'il avait tué. Il le tira devant Quentin, laissant une trainée de sang derrière le cadavre.

" Voila ce que j'attends de toi, c'est bien plus efficace qu'une poignée de main pour sceller une alliance. "

Quentin le regarda, puis regarda le cadavre, et là il ne comprenait pas ce qu'il était censé faire d'un corps déjà mort.

" Je veux que tu me frappes, encore et encore, jusqu'à ce que je sois dans le même état que cet homme. "

Là, c'était carrément une coup de poing en pleine figure. Sylar avait retourné la situation dans sa tête maintes et maintes fois, s'il voulait rester en vie sans ses pouvoirs, il devait se cacher là où personne ne le trouverait: dans l'autre monde. Alex le poursuivrait pour venger Kerry, il poursuivrait l'homme dont il connaissait l'apparence. Mais si le plan de Sylar fonctionnait, Alex ne le reconnaitrait jamais.

" Nos pouvoirs ne fonctionnent plus ... , ton prénom c'est quoi déjà ? Bref, nos pouvoirs ne fonctionnent plus, certes, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ont disparus. Je pense personnellement qu'ils ont été désactivés uniquement. Donc, si tu me tues, deux choses peuvent se produire: Soit mon pouvoir s'active à nouveau, et je ressusciterais, soit je meurs, et à ce moment là je reprendrais vie en même temps que mes pouvoirs. Dans tous les cas je suis gagnant, et tant que je suis gagnant tu l'es aussi. Tu ne comprends peut être pas cette relation, mais je te jure sur mon honneur qu'une fois que tu auras fait ce que j'attends de toi, tu ne seras plus jamais seul. C'est tout ce que je peux t'offrir comme garantie pour l'instant. "

Sylar était conscient que ce passage dans l'eau delà ne se ferait pas sans douleur, mais il acceptait ce châtiment, il le méritait après tout ce qu'il avait fait. Il souffrira, mais assumera cette souffrance. Il écarta ironiquement les bras en croix, et regarda Quentin.

" Je suis tout à toi. Déchaîne ta colère et ton désespoir, et lorsque tu prendras ma vie, alors toi et moi seront liés pour l'éternité. Fais moi confiance. "
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeLun 21 Déc - 15:52

" Nos pouvoirs ne fonctionnent plus ... , ton prénom c'est quoi déjà ? Bref, nos pouvoirs ne fonctionnent plus, certes, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ont disparus. Je pense personnellement qu'ils ont été désactivés uniquement. Donc, si tu me tues, deux choses peuvent se produire: Soit mon pouvoir s'active à nouveau, et je ressusciterais, soit je meurs, et à ce moment là je reprendrais vie en même temps que mes pouvoirs. Dans tous les cas je suis gagnant, et tant que je suis gagnant tu l'es aussi. Tu ne comprends peut être pas cette relation, mais je te jure sur mon honneur qu'une fois que tu auras fait ce que j'attends de toi, tu ne seras plus jamais seul. C'est tout ce que je peux t'offrir comme garantie pour l'instant. "

Il était abassourdit par ce qu'il venait d'entendre, il ne s'attendait sûrement pas à une réaction pareil de la part du plus grand criminel du pays. IL en tremblait. La puissance de la voix l'avait ébranlé dans ses fondations. Il ne savait plus rien.. Sur le coup son passé s'était fait oublier. Puis il était revenu à la charge. Tout cela semblait irréel. Il était face à un choix Cornélien. Paradoxal. tuer sa seule aide pour qu'elle accepte de l'aider. Perdre sa présence physique ou perdre sa présence psychologique, son soutien. Il hésita quelques minutes, réfléchissant à toutes les solutions, n'en trouvant pas. Il allait devenir fou s'il continuait à réfléchir à ce problème. Il en vint irrémédiablement à la conclusion qu'il devait laisser son instinct le dicter



J'espère que vous savez ce que vous faites. Dans le cas contraire, vous ne connaitrez pas le repos même dans l'au delà. Je vous traquerais et vous torturerais jusqu'à la fin des temps pour vous faire payer... "




Alors il s'avanca, le dominant de toute sa masse musculaire. Et il le frappa avec violence. Son poing percutant le serial killer au foie, le pliant en deux, puis il lui assena un coup de coude dans la nuque. Il sentait à travers lui toute la haine que le monde entier portait envers son sauveur. Et il frappa et frappa, jouissant de toute l'énergie qui traversait son corps à chaque coup porté. Les coups redoublaient de violence. Le sang sur ses mains n'était plus seulement le sien. Il prenait une couleur plus rouge sombre. Sombre de tous ces actes sanglants, passés et présents. Pour la deuxième fois dans la même journée, le sol de la cathédrale new yorkaise était le théâtre d'un acte condamné par Dieu lui même. Les pierres se souviendront longtemps de ces actes perpétrés dans ce lieu sacré, mais ne pourront jamais révélé les auteurs de ces atrocités. Le sol tremblait sous la violence des coups portés.
Le corps de gabriel Gray ne ressemblait plus à rien au bout d'une dizaine de minutes. Non pas Gabriel Gray. Le corps de Sylar était mort. Ou plus très loin. Il était agité de soubresauts. D'un dernier coup de pied dans la tête il mit fin au calvaire. Le corps s'immobilisa, tandis que la "victime" poussait un dernier râle.

L'adrénaline retomba alors lentement, puis d'un seul coup il réalisa ce qu'il venait encore de faire. Il était dans la merde. Il était maintenant seul dans l'immense bâtisse. Seul devant deux cadavres. Sans pouvoirs. Si quelqu'un rentrait, s'en était finit de lui.


*Mais qu'est ce qui m'a pris. Je suis vraiment stupide pour m'être mis dans un bordel pareil. Il faut que j'agisse très vite avant que quelqu'un rentre. *

Rapidement il avisa la situation et décida de cacher les corps dans la crypte. Au milieu d'autres cadavres, personne ne ferait attention. Le tout étant de trouver l'entrée.
Et il la trouva au bout de quelques minutes, les mains tremblantes, stressé. Il poussa la porte avec l'épaule, tirant le cadavre du prêtre derrière lui. Il chercha où le mettre, ouvrit les tombeaux les uns après les autres et trouva au fin fond une place pour l'entreposer, poussant les os il encastra le cadavre dans sa dernière prison terrestre, espérant que personne ne le trouverait. Puis il revint dans la nef prendre le deuxième corps. Il devait le mettre à un endroit où il pourrait le retrouver , si ce que Sylar avait dit était vrai, il fallait qu'il puisse sortir. Alors il ouvrit la tombe centrale et entreposa le cadavre. En refermant, il n'avait pas conscience de cette petite voix dans sa tête qui lui soufflait ce qu'il devait faire. Et il repartit après avoir nettoyé les traces de sang.
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MessageSujet: Re: In God we trust...[Quentin][Terminé]   In God we trust...[Quentin][Terminé] I_icon_minitimeVen 25 Déc - 20:28

" J'espère que vous savez ce que vous faites. Dans le cas contraire, vous ne connaitrez pas le repos même dans l'au delà. Je vous traquerais et vous torturerais jusqu'à la fin des temps pour vous faire payer... "

Là, tout de suite, la seule chose qui traversa l'esprit de Sylar c'était la piété de Gabriel Gray. Vous dire pourquoi il pensa à la Bible face à la mort était impossible. Mais c'est pourtant ce qu'il fit. Le fait d'être dans une église devait stimuler son inconscient dans cette direction. Il se remémora un des passages qu'il avait choisi d'apprendre par cœur pour sa confirmation il y a bientôt 20 ans de cela. C'était comme si à l'époque déjà il avait des idées meurtrières. Ézéchiel 25, verset 10.

* La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'œuvre du malin *

Le premier coup vint lui heurter le foie, le forçant à se plier en deux.

* Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. *

Un coup à l'arrière de la nuque, puis un autre en pleine face. Quentin le releva pour lui exploser les côtes, et ne le relâcha pas avant de lui envoyer un autre crochet en plein visage. Sylar avait mal, horriblement mal. Mais il fit preuve d'une concentration morale qu'il ne se devinait pas pour concentrer son esprit sur son passage de la bible, laissant son corps souffrir seul. Il souffrit pendant de longues minutes, d'interminables minutes. Il expiait ses pêchés, il payait pour ses nombreuses fautes. Mais tout ce que Quentin lui faisait subir à cet instant n'était rien, rien comparé à ce qu'un monstre comme lui méritait.

* J'abattrais alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu *

Et après dix minutes, son corps en charpie, rouge de sang, gisait sur le sol froid et humide de cette église. La vie l'avait quitté dans un dernier râle, laissant Quentin seul dans cette église. Avait-il fait le bon choix ? Prendre la parole d'un serial killer pour garantie, et le tuer pour sceller cet accord. Sylar n'avait pas accepté de lui serrer la main, mais il avait donné sa parole. Le soucis présent était ... que valait-elle encore cette parole ? Sylar était-il un homme d'honneur ?

Pris de panique, Quentin s'empressa de cacher les corps dans la crypte. Il ne le remarqua pas, mais ses pensées lui étaient dictées par une voix familière. Il nettoya les traces de sang et sortit de l'église.


* Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'Éternel quand sur toi s'abattra la vengeance du Tout-Puissant *
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