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| | The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew | |
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Rick Baneson --Down with the Sickness --
Nombre de messages : 3076 Age : 32 Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place... Date d'inscription : 19/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 23 ans Relations avec d'autres personnes: Elizabeth Black(+++), Edmond Van Buren(++), Daniel Langton(++), Caïn Ezechiel(+/-), Christie Saymev(+/-),Alexis Kane(-), Sylar(-) Billy Summers(-), Symphony K. Yardley(-), Rory Daniels (--), Elleanore Bishop(--), Nathan Petrelli(--), Peter Petrelli (---) Travail: Révolutionnaire à la retraite et bourreau des coeurs!
| Sujet: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Lun 9 Aoû - 1:02 | |
| Comme à son habitude depuis quelques semaines, Rick n’ouvrit les yeux qu’à l’heure où le soleil se couchait. Certains auraient pu blâmer la paresse, et ils n’auraient pas eu tort, mais ce péché n’était l’unique cause pour ce débordement de sommeil. En effet, Rick avait opté pour un style de vie nocturne. N’ayant pas d’amour, d’ami, d’emploi, bref, de vie sociale (si on met de coté quelques conquêtes féminines assez régulièrement), il n’avait pas le besoin de se plier à la contrainte de vivre à la lumière du jour, entouré des millions de gens qui arpentaient de façon incessante les rues, avenues et ruelles de la mégapole New Yorkaise. De toute façon, tout devenait beaucoup plus intéressant dans la pénombre nocturne que dans la clarté lourde de la journée. Les femmes étaient plus belles, l’alcool meilleur et les jeux plus ardents lorsque nimbés des ténèbres. Pour une rare fois dans sa vie, Rick pouvais se dire qu’il était prêt de comprendre un peu pourquoi Alexis ressentait une telle passion pour ses ombres. Depuis toujours, l’être humain avait tenté de la chasser, mais en vain. Le feu et l’électricité permettait de l’éloigner temporairement, mais seuls ceux qui l’épousaient et s’en entouraient avait réussi à vaincre le conformisme pour devenir eux-mêmes.
Rick quitta lentement son lit avant d’enfiler un t-shirt entièrement noir et une paire de jean délavé. C’était un soir presque normal pour la gigantesque ville qu’était New York. Le soleil couchant nimbait la ville d’une intense couleur orangé, les contrastes devenaient plus que distincts. Comme toujours, les bruyants klaxons s’affrontaient dans une symphonie remplie de sens. Depuis son petit appartement situé au nord de Manhattan, Rick entendait clairement la jeunesse qui s’éveillait et qui se préparait à une nuit d’enfer dans les clubs et pubs les plus populaires de la ville. À une époque, Rick avait été l’un d’eux, un membre de cette jeunesse, un indestructible en manque d’alcool et de compagnie, comme touts les autres. Ce soir, il ne prévoyait pas sortir pour danser. Il prévoyait plutôt changer le monde.
21h11. La cérémonie commençait seulement à 23h, ils avaient le temps. Rick pris son portable et composa machinalement le numéro d’Edmond.« Ed. Ça va…? Très bien. Passes me prendre dans 50 minutes, sans retard. Alexis sera déjà là-bas. Ne te fais pas prendre. »Rick raccrocha brusquement avant de déposer son portable sur une vieille table en bois qui était déjà occupé par un nombre indéterminé de détritus en touts genres. Il prit place sur son fauteuil et alluma la télévision, sans vraiment porter attention à ce qu’il s’y disait. Ça n’avait aucune importance. Bientôt, on ne pourrait qu’y entendre un seul mot : Liberté.Deux jours plus tôt… Rick était seul dans le backstore du Shakin’ Hands, assis à la table où ils avaient tenu une réunion quelques semaines plus tôt, et ainsi créer cette organisation qu’était les Sons Of Liberty. Cependant, l’ambiance était différente. Il était seul, quelques bouteilles de bières vides traînant autours de lui. Des résidus de cocaïne sur la table témoignaient que le Bostonien n’était pas seulement saoul. Sur la table, on retrouvait aussi une grosse bouteille de rhum bas de gamme à moitié vide, ainsi que le fidèle portable de Rick, qui vibrait à intervalle régulier depuis environ quinze minutes. Le Bostonien doutait pour la première de la réussite de son plan. Alexis et Edmond était à la recherche de Claire, sans donner de nouvelle. De plus, Kerry, Sky et Dino avaient disparus, pris le large. Rick était seul, seulement accompagné par ses rêves et ses pêchés. Reprenant un peu lien avec la réalité, il répondit enfin à ses appels, pour entendre la voix du ténébreux lui annoncer la nouvelle de la capture de la cheerleader. Rick demeura muet quelques secondes, le temps d’intégrer cette information capitale à son esprit déluré. La dernière étape était franchie. Ils pouvaient maintenant passer à l’action.
Il était maintenant impossible pour Rick de tenir en place. Il faisait les cents pas pendant plusieurs minutes, puis prenait place sur sa chaise avant de se relever quelques secondes plus tard. Il répéta ce rituel pendant de longues heures, jusqu’à ce que les effets de la cocaïne se dissipent un peu, laissant place à un Rick Baneson déjanté et euphorique. Et finalement, la porte finit par s’ouvrir sur un Alexis toujours aussi neutre qu’à l’habitude. Rick leva le regard en sa direction, un mince sourire aux lèvres. « Elle est où? »Alexis, toujours aussi passif, sortit lentement une très petite cage de sa poche. À l’intérieur, une petite forme humanoïde s’agitait. Rick aurait put jurer voir le visage d’Alexis s’étirer en un fantôme de sourire. Ce simple fait augmenta le sentiment d’euphorie de Rick, sentiment qui s’éleva soudainement en un rire, un rire péniblement contrôlable. Un rire qui ne devait rien présager de bon pour la jeune blonde.De retour au présent… Rick regardait les vagues frapper le traversier bondé alors qu’il se trouvait sur ce dernier, à l’intérieur de la voiture d’Edmond. Voiture qui n’était certainement pas légalement sienne. Peu importe, qui pouvait les arrêter? Surtout pour un simple vol de voiture. Bref, leur destination se rapprochait de plus en plus. Elle se dressait devant eu, fière, omniprésente. Sa légende la précédait : La fameuse Statue de la Liberté. Voyez-vous, ce soir là avait lieu une grande cérémonie pour fêter le 124me anniversaires de cette géante offerte au américains par les français en signe d’amitié entre les deux nations. Il y aurait des feux d’artifices et un discours du maire lui-même. Or, il y aurait aussi Rick, Alexis et Edmond.
Ils arrivèrent finalement au débarcadère, où ils purent quitter le navire pour se stationner dans un des espaces aménagés dans ce but. Ils se dirigèrent dans la foule, ne faisant plus qu’un avec cette masse d’insecte qu’il allait bientôt délivrer de la servitude. Il ne fallait plus qu’attendre l’arrivé du ténébreux. Et de M. le Maire, bien évidemment. | |
| | | Alexis Kane The Man That You Fear
Nombre de messages : 2526 Age : 36 Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres Côté Coeur : Darkness Date d'inscription : 23/10/2008
:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Mar 10 Aoû - 4:43 | |
| Rouge, bourgogne, cramoisi, écarlate, bouillonant, essentiel, le sang humain regroupait tant de qualificatifs aussi flatteurs, tant d'aspects abstraits pour une constitution physique de la plus grande importance. Circulation fluide au travers du métabolisme, il soufflait la vie dans tout les recoins de notre corps, les plus reculés, les plus oubliés. Symbôle d'existence, il offrait l'éternité sous forme liquide. Il offrait au coeur sa force unique pour vivre au rythme de la vaste gamme des émotions purement humaines, pour offrir des sensations fortes, pour faire plier le mental humain sous des choix cruels et cruciaux. Choisir entre l'amour et le raisonnement sensé et logique, n'est-ce pas le dilemne le plus difficile à accomplir dans un chemin de vie? L'amour, trève de la raison pour une soumission à la force passionnelle qui réunit deux entités corporelles. L'amour est une arme de destruction massive pouvant causer des dommages irréparables se résumant en un seul terme: la mort. Mort, souffrance, douleur, le sang en est un acteur important. Un voile rougeâtre décorant la surface d'une plaie entrainant les conséquences malheureuses, effet secondaire d'un jeu parfois meurtrier. Une lame tranchante, défilante, défiant le vide de la réalité pour se poser sur la surface de votre couverture cutanée, un long et lent déferlement filet écarlate s'échappe de votre enveloppe pour se couvrir de honte et de peur face au vents glaciaux précédant les messages définitifs de la mort sans répit, sans retour. Le voyage était simple, la traversée était souvent longue et douloureuse mais l'horizon habitée par l'épaisse goutte qui s'évade de la crevasse corporelle béante. Telle un déluge, elle s'enfonce contre l'environnement de l'air, allant à la rencontre du sol pour s'y écraser dans une déflagration liquide partant de tout les sens. Une fontaine morbide, sans structures, elle était tout à fait naturelle. Le sang, liquide de vie et de mort, il jouerait un rôle primordial pour le futur...
Sombres pupilles fixées sur une masse sanguineuse enfermée, Alexis savait qu'il ne pouvait se permettre de laisser ce précieux présent hors de sa portée. Son regard se portait sur un tube d'environ une quinzaine de centimètres de haut sur un centimètre de circonférence. Sa composition était tout à fait métallique, probablement un acier léger mais très résistant. Et à l'intérieur de celui-ci, baignait un océan miniature de torrents sanglants et immortels de son propre temps. Pour les imbéciles, le sang dont il est question représente celui de la cheerleader Claire Bennett. Comment aurait-on pu obtenir sa fluidité écarlate alors que la jeune femme était rétrécie à un état de prisonnière inacessible? La magie du magnétisme de Edmond Van Buren avait fait encore quelques miracles. Tout d'abord, l'homme émotionellement instable avait altéré la cage de façon à ce que la captive soit accessive tout en étant enchâinée sans aucune possibilité de fuite. Pour récolter le sang, Edmond avait façonné une toute petite aiguille à partir d'une des fourchettes présentes dans le Shakin' Hands, lieu de rencontre par excellence des Sons. Pour enfermer le sang et le conserver pour des usages futures, il avait cette fois-ci modifié la structure d'un morceau de pillier de lanterne qu'il avait arraché de l'extérieur. Avec beaucoup de concentration et d'efforts, il avait réussi à changer l'aspect du matériau pour le rendre plus facile d'utilisation pour le ténébreux. Le reste était tout à fait simple, cela demandait seulement une minutie et une précision extrême dont le magnétiste avait preuve à la surprise de tous, Alexis le premier...
Le magnétiste se tenait devant lui en soupirant longuement, retroussant les manches de sa chemise grise en grinçant des dents de façon agressante et méchanique. Surement une façon pour lui d'exprimer et d'expulser le surplus de rage logiquement liée à son impatience. Cet homme avait consacré de longues heures à exploiter les ressources les plus éloignées du potentiel de son pouvoir pour le bien d'une cause unique à leur yeux. Au nom de la liberté, tout les actes étaient permis. C'était dans cette mentalité qu'il avait franchi la porte de l'établissement à peine une heure plus tôt, alors que le ténébreux venait tout juste d'accomplir son incroyable réussite. Ce n'était pas sans fierté qu'il avait pris soin de répondre aux inquiétudes de Baneson en lui faisant démonstration visuelle de sa victoire sur leurs ennemis communs. Pour lui, ce n'était qu'une faible préparation au véritable piège prêt à être tendu mais il manquait encore quelque touches, ce petit coup d'éclat qui secouerait les fondations même de la frête société. Un attentant à proprement dit, imaginer par les soins de monsieur Virus en personne. Alexis n'avait jamais cru que Rick Baneson pouvait être un stratège à ses heures, surtout que l'homme possèdait bon nombre de pêchés condamnables comme la boisson, les drogues et la luxure. L'heure n'étais pas au jugement mais à l'exécution précise et meurtrière de leur intentions. Dans deux jours, ils frapperaient d'un grand coup, démolissant le symbôle absolu de ce qu'ils défendaient du plus profond de leur âme. Paradoxe d'un ridicule hautain pour démontrer à la population qu'ils étaient prêts à tout pour leur propre vérité. Cette affirmation, aussi étrange que son sens pouvait faire, ravissait le ténébreux qui ne souhaitait pas être complice d'un acte sans saveurs, sans odeurs.~ Two days later...~ Pénombre de début de soirée qui l'enveloppait, un être silencieux se déplaçait entre les arbres d'une maigre désolation sans espoir. Ses pas précis et puissants s'enfonçaient lourdement dans la terre de qualité douteuse et pitoyable. De grands souliers noirs très chics accompagnaient les auteurs de cette annonce gestuelle sans grands artifices. Les feuilles mortes se brisaient sous l'impact d'une démarche respirant confiance et assurance en sa propre origine dont elle était issue. Les jambes se dépliaient d'une grâce presque féline qui en ferait envier le plus agiles des mammifères. Une élégance dans tant d'obscurité donnait des frissons à s'en fendre l'âme. Elles étaient décorées d'un pantalon noir très simple mais dont la profondeur de la couleur était presque effrayante. Rarement un noir aussi prononcé avait pu être observé sur une pièce de vêtement mais considérant le propriétaire, on ne devait s'en étonner. Tout juste en haut de cette artefact vestimentaire, le torse était recouvert d'une chemise aussi noire que son voisin des bas quartiers. Ses boutons étaient attachés dans une fixation impossible à briser, renfermant le l'enveloppe corporelle retenut prisonnière d'une telle mise en scène. Par-dessus, on retrouvait la vue d'un manteau coupé tout juste au niveau des hanches, dont le tissu semblait être un alliage étrange de cuir et de coton. Au contact, il était difficile de devenir la conception exacte mais la douceur du matériau traduisait également sa propre légerté. Un recouvrement aisé pour les déplacements nécessitant une discrétion exemplaire, cela va sans dire. L'extrémité des bras, autrement appelés les mains doigtés, se voyaient enfermés dans une magnifique paire de gants de cuir noir. Ce genre d'outils vous évitent de laisser des traces aux mauvais endroits. Professionnel dans tout ses aspects, Alexis Kane prenait la liberté de sécuriser tout ses gestes et paroles, conscient à chaque instant de l'avenir pouvant s'en découler...
L'homme glissait lentement ses mains dans ses poches pour en sortir un cellulaire pauvrement enfermé dans la paume de sa main droite. Appareil électronique, esclave des communications indirectes, il s'en était servi pour communiquer l'avancement de sa précédente mission à son collègue. Maintenant que cet acte était accompli, l'objet était tout à fait inutile de sa propriété. Le fracassant entre la dureté de ses doigts de sombre acier, Alexis observait les miettes de la technologie fondre hors de sa poignée. Il reconaissant rapidement la puce de l'objet qui était preuve de trop de choses. La laissant cliqueter entre ses doigts gantés, elle se fracassa dans une minuscule sphère de ténèbres disparaissant à la même seconde de son apparition, démontrant la maitrise presque parfaite des capacités obscures de sa nature déviante. Moralité douteuse mais bien précise, c'était l'absolu sans rien en retour. Difficile sacrifice humanitaire mais le nécessaire pour accomplir l'impossible de l'impensable. Appaisant son regard, ses yeux se fermaient d'une lenteur toujours bien sentie alors qu'une fois de plus, la falaise s'ouvrait à ses pieds. Son univers lui présentait ses secrets à nouveau, l'acceuil était à bras ouverts. C'est sans la moindre secousse d'hésitation que le Prince s'y plongeait, meurtrier, assassin, criminel affirmé qui reviendrait bientôts à, paradoxalement, ses premiers amours. Si, bien entendu, la définition d'amour pouvait être employé pour décrire une abomination de la nuit...
Une couronne, un flambeau, un bouquin, une statue, une seule liberté. Dire qu'en cette soirée à la métérologie clémente, on organisait une réunion pour l'anniversaire de nombreuses années de cette majestueuse érection en l'honneur de la liberté défendue à tout prix. D'ici une bonne trentaine de minutes, le maire de la ville en personne viendrait servir aux habitants un discours d'histoire et d'honneur pour conclure les fêtes avec un éblouissant spectacle de feux d'artifice. Pourquoi tant de matérialisme pour quelque chose de si véritable? Visiblement, la signification échappait à tout humain susceptible de s'enfoncer dans les médiocres rouages de son environnement. D'un pathétique incroyable, Alexis y était tout de même présent, ombre parmis les ombres, tout à fait impossible de détecter sa présence. D'un oeil sévère et calme, il détaillait l'ensemble de la foule, la diversité était l'invité de marque de ce groupe de personnes. À quelques mètres de lui, il lui était facile de distinguer les silhouettes uniques de Rick Baneson et Edmond Van Buren. Il n'avait aucunement besoin de se manifester ou de communiquer avec eux. Le plan était clair et précis. L'heure des ténèbres serait un avènement à vous couper le souffle. Garantie d'un plaisir mortel. | |
| | | Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 33 ans Relations avec d'autres personnes: Rick (+++), Claire (--), Alexis (--- x1000), Lila (?) Travail: Être virile
| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Jeu 12 Aoû - 3:44 | |
| Elle était noire, elle était rapide, elle était puissante, c'était pourquoi il l'avait choisi sans aucune hésitation. Jamais Edmond ne pouvait se lasser de la sensation de la vitesse sur une moto sport qui n'était même pas la sienne. Il en avait fait l'acquisition tout de suite après avoir dérobé le camion servant à transporter cette satané cage. Filant à toute allure sur son véhicule après avoir laissé le ténébreux à sa sollitude, le magnétiste expirait longuement son souffle qui avait de la difficulté à reprendre un rythme régulier. L'assemblage de la cage lui avait couté de nombreuses heures et de très précieux efforts qu'il devait contenir de façon juste et efficace pour éviter un épuisement au mauvais moment. Il ne se doutait pas que son travail la concernant n'était pas terminé mais pour le moment, c'était le moindre de ses soucis. Il devait se rendre au Shakin' Hands pour attendre Rick et le salopard de Alexis qui reviendrait avec leur captive. L'espace d'un très court instant, alors que la moto de l'homme soulevait d'imposantes vagues de poussières qui balayaient tout sur son passage, il réfléchissait à l'immortalité. Posséder le sang de cette blonde imbécile, circulant au travers de son propre métabolisme, savoir qu'il serait immortel et donc indestructible, serait-ce une possibilité qui serait envisageable? Pour accomplir cet exploit, Edmond devrait donc détourner le parcours de Alexis pour pouvoir mettre la main sur la captive. Conaissant les moindres secrets de la composition de la cage qui renfermait leur raison de poursuivre leurs objectifs, il pourrait la subtiliser au comfort des ténèbres sans qu'il en soit conscient. Mais l'inconvénient dans tout ça, c'est que monsieur Kane était un homme encore plus redoutable et dangeureux que pourrait jamais le devenir Edmond. Une pensée qui le faisait rager à un point d'ébullition presque explosif alors qu'il tournait sans relâches sa moto au travers des petites ruelles du quartier du Queens. Au loin, l'enceinte du Shakin' Hands l'acceuillait à l'horizon...
Seul, devant une table de bois vieux et répugnant, Edmond frappait d'une solidité impressionante sur la table. Son regard d'acier dévisageait la petite cage qui renfermait la jeune Claire Benett. Pourquoi est-ce que le ténébreux n'y avait pas pensé avant d'accomplir l'emprisonnement? Détestait-il sa présence à ce point pour lui demander tant de temps et d'efforts? Jamais il ne pourrait être conscient à quel point son pouvoir exigeait beaucoup de sa propre personne mais pour espérer la liberté, le choix ne s'offrait pas à lui. Il devait honorer sa parole, son sens de la liberté, la fierté de son contrôle sur le matériau le plus présent dans notre société. Fronçant les sourcils en plaquant les paumes de ses mains sur la table, le concret ferait ses propres mots. La petite construction de métal se désordonnait dans tout les sens, une véritable apocalypse métallique. La jeune femme ne pouvait risquer la fuite sans quoi elle s'empalerait directement dans les distortions de sa prison, agravant sa position déjà peu enviable. La concentration aiguisée au maximum, Edmond dirigeait tout ses efforts pour reformer la cage d'une façon très précise, laissant à présent Claire possible victime de ses intentions sans aucun échappatoir à sa portée. Solidifier le tout demandait un dernier effort incroyable pour le magnétiste, mais sa volonté triompha une fois de plus et laissa sa maitrise prouver qu'il n'était pas le plus inutile des collègues.
Prenant de grandes respirations pour se remettre sur pied, l'homme attira ensuite entre l'extrémité de ses doigts une vulgaire fourchette qui servirait de, comment dire, d'aiguille ou d'instrument pointu qu'il modela sans aucunes difficultés en un long et objet pointu relativement meurtrier. Déposant l'ancienne fourchette sur la table, Edmond se releva et se dirigea à l'extérieur, passant devant Alexis et Rick qui discutaient du plan prévu pour dans deux longues et éternelles journées. Dévisageant les alentours, le magnétiste remarqua un grand lampadaire devenant presque un amas de ruines sans avenir. Hochant la tête vivement, très convaincu de son idée, il fit un mouvement brusque de la main alors qu'une bonne partie du pillier métallique de la source de lumière se détacha brutalement de son origine pour venir traverser d'une sonorité lourde et résonnante la fenêtre de l'établissement, terminant sa course sur une table non loin de ses deux accolytes qui ne devaient être guère surpris. Retournant à l'intérieur comme si tout était normal, il ne portait guère attention à un Rick frappé par le rire de cette ridicule situation et à Alexis tout à fait découragé de ce qui se passait, avec raison. Faisant tourner sa paume autour du morceau de lampadaire, Edmond retourna dans son havre de paix pour terminer son travail...
2 days later...
Qu'est-ce qui avait été le plus difficile? Reconstruire la cage comme elle était avant que ce sombre imbécile lui affirme que le liquide écarlate de la jeune femme était un ingrédient nécessaire à leur réussite. C'était cette colère pensée qui l'habitait alors que ses pas foulaient une ruelle résidentielle en ce début de soirée. Le magnétiste glissa un regard curieux vers l'écran lumineux de sa montre, 21:10. Le temps se pressait et bientôt, leur oeuvre serait accomplie devant les yeux de tous. Quelques instants suivant cette observation, la sonnerie de son téléphone le tirant hors de sa revêrie. D'un geste méchanique, il prena le petit appareil et répondit à l'appel qui était celui de Rick Baneson, le signal qu'il attendait depuis, depuis déjà trop longtemps...
Rick! Ça va que trop bien! Dans 50 minutes, y'a aucuns problèmes, je serai même là avant! J'aurais même pas pris Alexis au passage et je serai aussi discret qu'une cuillère dans une soupe!
Hochant la tête pour lui-même, il referma le tout avant de le laisser plonger dans la poche de son manteau rustique et usé jusqu'à la ruine vestimentaire. Il devrait trouver un moyen pour se rendre à destination, qu'il devait avant tout rejoindre par traversier. Pour pouvoir prendre le traversier, Edmond devait être propriétaire d'un véhicule motorisé sur quatre roues que l'on dénommait, dans les temps modernes, une automobile. Cette invention de l'homme se trouvait sur tout les lieux où l'humain avait déjà mis les pieds, il serait donc aisé de s'en procurer une. Au loin, sous la lumière faible des environs, le magnétiste remarquait le butin qu'il recherchait tant, une resplendissante voiture de couleur argenté, ses reflets métalliques séduisant Edmond au plus haut point. Un frisson de satisfaction rejoignait toutes les parties de son corps alors que sa démarche devenait une avancée fulgurante vers l'objet de ses désirs. Il se moquait totalement qu'une vieille dame venait tout juste d'ouvrir la porte pour y pénétrer, il devait se trouver derrière ce volant à la tentation tout à fait irrésistible. Un vif coup d'oeil le rassurait quant à l'absence totale d'autrui pouvant venir en aide à cette future victime de sa folie émotionelle. D'un habile mouvement de bras latéral, Edmond avait poussé la dame directement au sol, cette dernière poussant un cri de surprise mêlé à une lamentation de douleur alors que plusieurs de ses articulations s'étaient fracturées sous cet impact. Comble de la facilité, les clés étaient déjà dans le contact, prêtes pour l'utilisation. Refermant la porte immédiatement après que sa fesse gauche se soit étampée sur le siège, le magnétiste boucla sa ceinture en une seconde et démarra aussitôt en enfonçant brutalement le pied sur la pédale d'accélération. Tant pressé il était, il ne remarqua pas que la seconde paire de roues écrasa sans répit et sans pitié la pauvre dame, réduisant en une marre d'ossements craqués et de sang répandu sa tête et la moitié de ses jambes. Augmentant le volume de la musique rock pour couvrir son propre rire, Edmond savait que les prochaines heures seraient totalement jouissives...
Et il y pensait toujours alors que le véhicle venait de quitter le traversier pour se dirigers vers l'une des aires de stationnement. Devant eux, on pouvait la voir. Elle était si grande, si présente, si majestueuse, comment faire pour l'éviter? En fermant la porte à sa sortie du véhicule, Edmond réalisait l'ampleur de la situation. Aurait-il cru se retrouver devant la Statue de la Liberté pour défendre la liberté, à tout les prix? Son importance dans la marque qu'ils laisseraient à l'Histoire était indéniable. Pour la première fois de son existence, on reconaissait ultimement son talent et sa dévotion, sa loyauté jusqu'à la mort, jusqu'à la dernière goutte de sang vers. Edmond le savait, il savait qu'il pourrait y laisser sa vie mais il s'en moquait totalement. Inconscience? Seulement une fierté absolue de défendre la seule valeur encore valable à ses yeux... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Ven 13 Aoû - 4:34 | |
| Les tremblements, c’est ce que ressentait le jeune homme qui faisait un long, très long voyage. Cela faisait que très peu de temps qu’Andrew ne décide de partir de la ville ou il vécue afin de ce choisir une voie. Une voie que tout le monde ce devait de choisir et emprunter. Lui n’en avait pas encore pris, depuis qu’il avait choisis une route, il n’arrêter pas de se retrouver devant d’innombrable croisement. A un point qu’il avait décidé d’en choisir une et de ne jamais faire un demi-tour. Il regardait son portable, il venait de nouveau de recevoir un message d’un de ses proches. Ce n’était en aucun cas un membre de sa famille, mais c’était suffisant pour énerver Andrew. En fait, ça lui glissait dessus, il se contentait juste de regarder qui était la personne qui lui avait envoyé ce message, mais il ne le lisait pas et ne voulait même pas y répondre. C’était trop ennuyeux et surtout inutile de sa part, s’il avait voulu rester en contact avec eux, il serait resté là bas, il ne comprenait pas cet insistance de leurs part. C’est sous un soupir que notre jeune homme se mis à observer par la fenêtre. Le paysage défilait à toute vitesse, il détestait ça, mais il faisait avec malheureusement. Pour s’en défaire, il décrocha le rideau qui se trouvait à porter de son bras et l’ouvrit de manière a cacher la fenêtre et ce paysage dont-il ne pouvait profiter. Tout à coup, une voix ce fit connaitre, elle était plutôt désagréable à entendre, mais cela était du à l’âge de la source. Il y avait une vieille dame qui se trouvait juste à côté de lui et elle semblait ce sentir seule. Lui n’avait aucun mal avec ça, il aurait même préféré rester seul jusqu'à la fin du voyage, mais c’était bondé. Il tourna la tête et lui adressa un sourire poli, celle-ci ce mit alors à discuter avec lui, même s’il ne lui avait pas donné son consentement. Il ne lui avait même rien demandé, mais elle insistait de quelque manière qui soit. Pendant toute la durée du trajet, elle parlait d’elle, de sa famille, ses problèmes, mais en aucun cas elle venait à ce soucié des autres. C’était un détail qui gênait Andrew, mais le pire, c’était de l’entendre parler alors qu’il ne faisait même pas semblant de l’écouter. Sa mâchoire vint quelquefois à grincer, le bruit résonnait dans sa tête, ainsi que la voix de la vieille femme. Il ne voulait surtout pas utiliser la télépathie, cela aurait surement été de trop et il n’en avait pas besoin pour savoir sur quoi se portait son attention. « Sa discussion, sa discussion et sa discussion », après tout, il n’y avait rien d’autre. Sur le moment, il avait clairement envie de lui dire d’arrêter, que sa vie n’intéressait personne, que de la franchise, mais elle était si vieille qu’il n’avait pas envie de lui causer un choc. Heureusement, les tremblements s’arrêtaient. Tout aussi douce qu’elles étaient, elles pouvaient être plutôt fortes. Les routes de New York n’étaient vraiment pas un exemple d’harmonie, ce qui avait surement rendu le voyage plus désagréable qu’il ne l’avait été. Il s’empressa de partir, alors qu’il était du côté fenêtre, il n’hésitât pas à bousculer un peu la vieille dame afin de pouvoir sortir et ne plus la voir. Une fois sorti, il observa la véhicule qui l’avait trainé jusque là, sans but précis, mais il l’en remerciait. Malheureusement pour lui, sa voiture était tombé en panne et le cout de la réparation aurait été que trop grande. Donc il se contenta de ce qui était disponible sur le moment. Il se sentait enfin libre et il pouvait récupérer ce qui lui servait de… bagage, c’était un sac de sport plutôt grand, mais ce n’était pas très pratique, mais il n’avait rien d’autre. Il ne savait que faire dans une ville aussi grande, mais c’était bien la première fois qu’il venait en ces lieux. Il savait qu’il y avait plusieurs lieux intéressant dans le coin, mais aussi et ce depuis longtemps il avait été annoncé qu’un discours serait prononcer par le maire de la ville. Cela avait quelque peu intéressé le jeune homme, mais il n’était pas encore l’heure d’y allez. Le premier ordre du jour était, manger. Il avait faim après ce long voyage et il avait surtout envi de tranquillité, mais dans une ville aussi bruyante, il ce disait que sa ne serai pas aussi facile. Surtout s’il n’avait pas appris à contrôler son don de télépathie, il serait surement devenu fou. Il se mit à observer les alentours de la gare et il ne lui fallu que très peu de temps avant de trouver plusieurs fastfood. Après vérification que tout était bien dans son sac et qu’il n’avait rien oublié, Andrew ce mit en route sans trop de peine. Il allait surement et lentement ce dirigé vers les lieux du discours, laissant cette chaude journée ce dérouler sans encombre.
Quelques heures et kilomètres plus tard, Andrew ne mit pas longtemps à trouver l’objet qui éveilla son intérêt. De si loin il pouvait la voir et plus il s’en approchait plus elle semblait imposante. Elle était si grande et terrifiante dans bien des sens, il avait un peu de mal à vouloir s’approcher d’un tel édifice. Son cœur s’emballait, un sentiment d’infériorité naissant en lui, alors qu’il n’était en face que d’un édifice qui œuvrait pour la liberté. Liberté, c’était un mot plutôt fort, mais qui signifiait si peu au cœur des gens. Tous clamait leurs liberté alors que jamais, ho grand jamais ils ne l’auraient obtenu. Personne n’était libre et pourtant, Andrew lui-même cherchait à obtenir cette liberté tant convoité, mais il ne l’obtenait pas malgré ses effort, peut être même qu’il ne l’aurait jamais eu. Il continua sa route jusqu’à arriver vers un genre de mini port, qui allait pouvoir l’amener non loin de la statue qui donnait une sensation d’infériorité grandissante. Cette force écrasante qu’évoquait la statue était vraiment un choix idéal pour clamer toute liberté. Dès son arrivé, il observa les alentours, cherchant à savoir par quel moyen il pourrait rejoindre la statue et donc le maire qui n’allait surement pas tarder à faire son discours. Il se dirigea vers la droite, alors qu’il aurait surement du allez vers la gauche, mais il ne lui fallu pas longtemps avant de ce rendre compte de son erreur. Après qu’il ce sois diriger vers le bonne endroit, il trouver un ferry qui allait pouvoir l’amener jusque là bas, heureusement pour lui, c’était tout public. IL semblait que ce n’était pas son premier voyage et même d’aussi loin, il pouvait observer l’agitation qu’avait créé un tel évènement, mais de là ou il regardait, il avait l’impression de voir une colonie de fourmis. Le ferry ce mis en route et Andrew attendit tout en restant sur les bords du bateau, regardant l’eau qui longeait le ferry. Il ce demandait quand même ce qu’il pouvait bien faire ici, il avait un peu de mal à comprendre ses propres choix depuis tout ce temps. Surtout depuis qu’il avait eu son don, dont il aurait eu peur s’il n’y avait pas eu de précédant de par le passé. Il n’était pas la seule personne à avoir ce genre de pouvoir, mais il ce sentait bien seul dans ce monde ou ses humains traiter les gens de son espèce comme des monstres. Il laissa un soupir s’échapper de ses lèvres et finit par tourner la tête vers la statue de la liberté qu’il avait du mal à distinguer au fur et à mesure quand s’en approchait. Une géante, c’est ainsi qu’il la voyait maintenant, alors qu’il ne pouvait la voir que partiellement. C’est quand même avec un sourire qu’il ce dirigea là bas, il voulait utiliser son don afin de voir s’il était capable de l’utiliser correctement. Alors que le ferry naviguait, il n’allait bientôt plus tarder à arriver à destination, heureusement pour lui, le voyage ne fut pas long.
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| | | Rick Baneson --Down with the Sickness --
Nombre de messages : 3076 Age : 32 Pouvoirs : Controle des maladies, Contrôle de la folie Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place... Date d'inscription : 19/10/2008
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| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Sam 4 Sep - 4:13 | |
| Une masse informe, c’était probablement le terme qui décrivait le mieux l’immense foule qui s’assemblait de plus en plus rapidement sur la semi-île sur laquelle régnait en maître la titanesque Statue de la Liberté. Une masse informe de moutons, des consommateurs compulsifs qui se jetaient déjà vers les trop nombreux kiosques de souvenirs à l’effigie du monument historique. Les fameuses couronnes en éponge, les énormes mains à l’index pointant vers le ciel, les immanquables t-shirt « I love New York », tant d’objets encombrants et hors de prix qui finiraient par moisir dans le fond des garde-robes de tout ces gens. C’était désolant. Rick espérait vivement que dans sa révolution, le système capitaliste pourri de ce monde occidental subirait des dommages collatéraux, et peinerait à s’en rétablir. Et il l’espérait encore plus en voyant cette gigantesque obèse portant le même couvre-chef que la statue en mangeant un énorme burger dégoulinant tout en hurlant dans son minuscule portable à quel point la soirée s’annonçait ennuyeuse. Il l’espérait plus que tout.
Le temps passait, la foule prenait une ampleur non négligeable, et ils furent rapidement coincés tel des sardines dans cet espace restreint. Rick se retourna vers Edmond. Il savait qu’Alexis n’était pas loin, et qu’il serait prêt à agir dès que nécessaire. Il fallait donc que ce cher métalokinesiste soit aux aguets, alerte au moindre changement et surtout, paré à réagir.
« Ed, retourne à la voiture, dès que le Maire fera son entrée, Alexis devrait nous rejoindre. »
Il n’avait pas besoin d’en rajouter plus, Edmond savait ce que cette phrase impliquait et signifiait. Il s’exécuta tel un vrai professionnel, au grand plaisir de Rick. Le Bostonien restait immuable, statique, insensible à ce qu’il l’entourait. Le soleil finit par se coucher, ce qui annonçait clairement que la soirée s’avançait. Effectivement, d’immenses projecteurs s’allumèrent, faisant s’animer les pubs des commanditaires de l’évènement contre des écrans blancs d’une grandeur impressionnante. Puis, finalement, une voix grave se leva des haut-parleurs, demandant à la foule d’applaudir le Maire, ce que Rick fit cyniquement. S’ils savaient tous ce qui allait arriver…
Le Maire s’avançait, petit, gras, pathétique dans son costard probablement taillé spécialement pour lui. Rick sentait son sang bouillir dans ses veines. Dans quelques secondes, le monde allait changer.
« New Yorkaises, New Yorkais, je vous dis: bonsoir! »
Sans raison, la foule éclata à nouveau en acclamation et en applaudissement. Bande d’idiots, la plupart n’applaudissait que parce que les autres applaudissaient. La prison sociale, le fait de se conformer aux normes, de ne pas être un intrus dans la masse toujours homogène. Après que la vague d’euphorie se termina, le Maire continua son discours.
« Si nous sommes réunis ici ce soir, c’est pour célébré une idéologie, incarné au sein de ce grand monument qu’est la Statue de la… »
C’était tout ce que Rick attendait. Le Maire sembla être soudainement absorbé par une matière noire comme la nuit, gracieuseté du Ténébreux lui-même. Rick sentit une main se poser sur son épaule et ne pu s’empêcher un léger sourire lorsqu’il devint soudainement aveugle au moment de ne faire qu’un avec les ombres. Alexis était rapide et agile avec son pouvoir, en moins de deux, ils se retrouvaient tout au sommet de la Statue, sur la tête de cette chère miss Liberté. Personne ne les avait remarqués, ils n’étaient que de petites silhouettes floues sur un géant de cuivre. La masse grouillante d’insectes était bien trop occupé à tenter de trouver le responsable de la municipalité pour porter attention au sommet du colosse qui leur faisait face. Puis, de nombreux cris résonnèrent et les yeux se levèrent vers le ciel, ébahis par ce qui semblait être une voiture volante. « Volante » n’était pas le terme exactement, propulsée grâce à une forme de magnétisme artificiellement manipulé par nul autre que ce cher Edmond, qui se trouvait lui-même à l’intérieur de la mentionnée voiture. L’automobile lévitant s’approcha lentement de la tête de la Statue de la Liberté, attirant l’attention des gens sur Rick, Alexis, et leur nouvelle victime. Dès que le magnétiste mis pied hors de la voiture, Rick lui fit un simple signe de la tête. En mois de deux, Edmond avait fait léviter une caméra d’une des journalistes jusqu’à eux. Le visage de Rick apparaissait maintenant sur les écrans géants, et même dans de nombreux foyers à travers le pays. Ce n’était plus une question d’heures avant que l’enregistrement qui suivait se retrouverait diffusé à travers le monde. Rick planta son regard de jade dans la lentille de la camera.
« Peuple du monde! Je me nomme Rick Baneson, et je suis l’homme qui apporte l’idéologie. Je suis celui qui permettra à l’humanité de faire le pas qu’elle souhaite ardemment faire, mais qu’elle n’ose pas accomplir. Je suis le père des Sons of Liberty, l’initiateur d’une révolution qui nous touchera tous, mais qui particulièrement ceux d’entre nous qui ont eu la chance de naitre avec des capacités extraordinaires. Je m’adresse à vous, mes frères. »
Une sorte de silence attentif s’était installé sur la foule. Certes, les gens parlaient, murmuraient, mais personne ne criait ou ne tentait de fuir en désespoir devant ce phénomène. Apparemment, Rick avait réussi à éveiller leur curiosité, à les intéresser, ce qui était déjà une bonne chose en soit pour le reste de son discours.
Un puissant grincement métallique qui semblait provenir de la statue arracha un cri à la foule. Le Bostonien aperçu quelques silhouettes casquées et armées qui visaient dans sa direction. Il fallait se presser.
« Mes frères, nous sommes présentement les débris de l’humanité. Nous vivons parmi elle, tentant tant bien que mal de passer inaperçu, se taillant un place dans une masse de gens, des individus d’une race qui n’est pas la notre. Nous sommes des parias, alors qu’en fait, nous sommes les résultats supérieurs de l’évolution de l’homo sapien. Nous avons accès à des capacités hors d’atteinte de l’imagination des simples humains, et pourtant, nous nous laissons mener par le bout du nez par ces faibles, tel des pantins dociles et impuissants.
Je sais que vous êtes probablement nombreux ici ce soir. Eh bien dites vous que vous êtes en première loge pour le début d’un nouveau chapitre de l’Histoire. Si je vous fais cette scène, ce n’est pas seulement pour vanter notre supériorité face à l’adversité. Je suis ici pour vous réveiller. Je ressens cette haine silencieuse que plusieurs d’entre vous cache tant bien que mal en leur for intérieur, je la ressens car elle est mienne aussi. J’ai décidé d’agir. Préparez-vous, car de grands changements seront à prévoir dans les semaines à venir, des chamboulements, bref, le début d’une révolution. Le tout sera signé Sons of Liberty! »
Rick fit un signe de la main, et Alexis souleva le Maire grâce aux ténèbres. Immédiatement, une salve de balles s’éleva des fusils d’assaut qui visait en direction des Sons. Assez aisément, Edmond fit dévier la majorité d’entre elle, permettant au Ténébreux d’accomplir sa sale besogne. Il empala littéralement le pauvre homme sur une des pointes de la couronne de la fameuse statue. Dans un excès de mégalomanie, Rick s’exclama :
« NOUS SOMMES INTOUCHABLES! C’est en ce monument que débute l’ère de la vraie liberté, celle instauré par ceux qui peuvent se la permettre. Ce sera le déb… »
Avant de pouvoir terminer sa phrase, Rick fut atteint par le ricochet d’une des balles qu’Edmond avait déviée par erreur vers la statue. Il tomba brusquement au sol, et les coups de feu cessèrent. Du sang coulait d’une plaie au niveau de sa poitrine. C’était maintenant à ses collègues de faire ce qu’ils avaient à faire.
Dernière édition par Rick Baneson le Sam 12 Mar - 6:43, édité 1 fois | |
| | | Alexis Kane The Man That You Fear
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:::Votre Perso::: Age du perso: 30 Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---) Travail: Aucuns
| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Jeu 9 Sep - 4:35 | |
| Un véritable dégoût, reflux gastrique raisonné par la dure réalité qu'était l'obscurité se repliant sur l'ère d'abus et de désolation de la grande métropole crasse et sale de New York. Honte, sans fierté. Célébrer, sans gêne. Triompher, sans retenue. Crier, sans silence. Applaudir, sans honnêteté. Aucune considération, oubli total, égoisme inégalé, centré sur le point d'existence d'une seule personne, la nôtre. Croire que l'on change le monde pour le mieux, sens optimiste régalé d'une ridicule mensonge sous-estimé alors que la confiance est sur-estimé. On se croit important, on se croit partie intégrale d'un mouvement de changement à une époque difficile où l'individu est prôné au détriment du groupe. Est-ce les conséquences de la promotion de la liberté d'expression? Diviser pour la singularité? Pourquoi tout doit se retrouver autour d'un humain et non des humains? L'humanité, qualificatif inutile pour une notion si fragile, pourquoi tant de mérite, pourquoi tant d'efforts consacrés pour si peu de résultats? Est-ce les répercussions de la signification réelle d'un être libre de toutes ses propres contraintes? Penser, analyser, réfléchir ou parler, converser, discuter? La différence est cruciale entre un passif et un actif. De la défense à l'action, de la parole aux actes, chacun des détails sont vus comme un poids équivalent dans la lourde balance de l'équilibre déjà déséquilibrée. L'histoire ne s'écrit pas sans encre et sans plumes. Le contenu défile, le temps se déroule, il offre tout mais rien de concret, il manque la touche spéciale, l'unique qui rendrea le tout si cynique. Vous savez quelle saveur est la plus exquise? L'odeur la plus enivrante? La liberté, totale et absolue, sans qu'on vous la dérobe, vous la dégustez dans toute sa pure beauté, et pourtant, elle est issue de la plus profonde des laideurs...
Exaspéré, découragé, mais pourtant immensément calme, c'était comment Alexis Kane entrevoyait la situation, bien tapissé dans le plancher de la nuit sous les têtes vides des résidents de la ville venus assister à la présentation du maire. Tant de gens pour une cause si, comment la qualifier par la justice, disons désuette? Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des itinérants, des riches, des pauvres, Edmond Van Buren, Rick Baneson, ces deux derniers se pliant aux exigences du plan élaboré par leur propres soins. Le magnétiste prenait une démarche différente de la foule, se dirigeant de nouveau vers leur véhicule, attendant le signal qui viendrait de lui-même. Pas besoin de le provoquer ou de le chasser, l'avenir était désormais parfaitement tracé. Le ténébreux se permis même un léger sourire pour lui-même à la simple pensée des prochains agissements de son collègue qui mériterait leur spectacle. Alors que le virus ambulant gardait sa place assignée, le maire faisait son entrée sur la scène. Pourquoi gaspiller son souffle pour débattre sur son physique tout à fait répugnant alors que le début de son discours était tout à fait à l'image de sa pathétique intention de se faire valoir? Célébration, idéologie, incarnation, monument, comment oser rassembler tant d'extrémités pour si peu de conformité? Il s'apprêtait à faire parler le mot sacré, l'ultime concept, la seule réalité, raison d'être de la présence du groupe de criminels sur les lieux. Sans même le savoir, sans même posséder la puissance du savoir, le maire apposait à l'instant sa signature au bas d'un contrat stipulant les droits entiers que possédait à présent Alexis Kane, maitre des ténèbres, sur son corps et son âme. L'atmosphère devenait sombre et lourd et dans un instant de rapidité extrême, les plus attentifs pouvaient appercevoir deux maigres étincelles brillant d'un sérieux et d'un prestige qu'on ne pouvait associer qu'à une seule et unique créature...
Une imposante vague de ténèbres souple et agile se mouvait autour du maire, une prison en formation dont l'existence condamnait sans mal l'existence de ce déchet politique. L'homme s'apprêtait à émettre une avalanche sonore de détresse quand il sentit son corps se fondre dans un élément froid et glacial qui n'avait rien à voir avec le cruel climat de l'hiver. Tout devenait nuit autour de lui, rien ne semblait exister excepté cette étrange force physique qui le retenait. Il se débattait avec toute sa volonté mais la prise s'exerçant sur son corps était si solide que rien n'y faisait. Alexis était beaucoup plus fort physiquement que ce tas de grasse et bien que ses muscles n'avaient jamais été développés telle une masse chaotique sur son corps, il savait s'en servir d'une grande efficacité. En quelques secondes à peine, le ténébreux relâcha son empris et fit basculer le maire hors des ombres, le laissant à la merci du sommet de sa statue tant adorée. Terrorisé, effrayé, bouleversé, une goutte de plus et c'est la tête dirigeante de la ville qui déborderait. Ne perdant aucunes de ses précieuses fractions du temps, Alexis n'avait pris guère la peine de se matérialiser avec l'arrivée du maire qu'il était déjà rampant entre les rangs de la foule de plus en plus inquiets et incertains du déroulement de l'opération. Ciblant un individu en particulier, le ténébreux surgit hors de son univers un court instant pour déposer sa main de fer gantée sur l'épaule de cet homme bientôt dévoilé au monde entier. Dans un clin d'oeil subtile et meurtrier, il emporta Rick avec lui dans son voyage au travers du noir obscur. Leur destination était la même que la précédente, la scène serait attrayante pour tout les studios de cinéma. Deux hommes se portant responsables d'un discours qui bouleverserait la vie entière du globe. Déposant Rick tout juste devant le maire, il s'assura qu'il soit à la vue de tous avant retourner se plonger dans ses plus profondes entrailles, naturelles et essentielles. Du comfort de son propre royaume, Alexis fit surgir de grandes chaines de ténèbres qui retenait le maire prisonnier contre le sol, l'empêchant ainsi toute fuite possible.
Ce n'est que quand la voiture de Edmond volait près d'eux grâce à son propre pouvoir que le maire réalisait l'ampleur de la situation. Il était au courant que les êtres aux pouvoirs existaient, partie intégrale d'un monde en ruines mais pensait-il que la menace serait un jour directement contre sa personne? Voyant la caméra voler juste au-dessus de sa tête, le ténébreux avait pensé un instant de se matérialiser mais se rappela la discrétion et le mystère nécessaire pour ce qu'il prévoyait. Son visage ne devait être connu de l'entière population, les peuples ne méritaient le charme et la dureté de ses traits. Alors que Rick Baneson se présentait à la lentille de la caméra, Alexis Kane ne parlait pas, ne bougeait pas, ne réfléchissait pas. Dans les paroles du virus, il n'existait pas, il était hors de l'intégrité, entité visible et entière. Il absorbait les mots envolés et révoltés de ce rebelle qui tentait de renverser la tendance à être équilibré et fondu dans la masse. Des mots simples, très faciles de les écouter et les comprendre. Des phrases paintes à la presse, sans grande recherche, sans profondeur d'esprit. Une logique tout à fait respectable, manquant d'intérêt et d'une véritable valeur morale sans moralité. Assez pour accrocher les esprits faibles, insuffisant pour marquer l'Histoire pour l'éternité. Beaucoup trop agressif et fendant, de la provocation brutale et sans calcul, une erreur qui finira par coûter très chèr à ce monsieur Baneson, se disait Alexis. La base de l'oration était acquise mais l'expérience était un vide sombre et creux. Centré sur sa personne, le discours devenait trop personnel et manquait de matériel valable pour les auditeurs. Décidémment, il devrait lui apprendre beaucoup de choses. La leçon attendra, l'action viendrait avant les mots...
Alexis prit quelques secondes de méditation pour s'assurer que sa concentration soit affutée et protégée de toute perturbations. Que la Terre soit à ses pieds pour une merveilleuse démonstration de ses plus naturelles capacités. Restant une ombre rampante sous les remparts humains, il se déplaça telle une bouffée d'air vers les cieux. De loin, on ne pouvait distinguer le ténébreux des ténèbres mais les individus tout près voyaient bien l'étendue de sa redoutable suprématie. Sans même que personne puisse remarque les détails précis de cette horrifiante vision, le maire se fit soulever dans les airs, probablement trés par une autre chaine que Alexis avait fixé au torse de l'homme, prenant soin de délier les précédentes pour éviter les conséquences des mauvaises interférences. Le corps de l'homme se balançait sous son interminable myriade de cris et de stupéfactions. Aussitôt, les sifflements métalliques se faisaient entendre et résonnaient dans leur environnement. Sans se retourner, Alexis savait très bien que les autorités avaient ouvert le feu et que Edmond avait un plaisir orgasmique à dévier les trajectoires des projectiles dans tout les sens, donnant ainsi à son collègue toute la lattitude possible pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil. Alors que la pointe métallique de la statue frottait sur le dos du maire, ce dernier cracha au visage de son agresseur. Non, il n'avait pas froid aux yeux même si sa vessie disait le contraire...L'armée va vous écraser, qui que vous soyez, sale monstre! Je ne sais pas ce que vous êtes mais vous finirez au cimetière dans les prochaines heures!Se permettant un rire à en fracasser les plus confiants des hommes, le ténébreux fit matérialiser la seule constitution de son sombre visage. Jamais ses yeux avaient été noyés d'une assurance aussi forte et d'un calme aussi certain...La chance vous reçoit dans ses bras de soie alors que je ne m'éterniserai guère sur la douceur des mots vous étant destinée. Le cimetière acceuille les âmes en peine pour les receuillir vers l'escalier du paradis ou la descente des enfers, je ne vous dicterai point le chemin que je vous ferai prendre par un raccourci direct, sans douleur, sans longueur. Ironie du sort, vous allez mourrir dans la survie de la liberté. Soyez faire du sacrifice que vous rendez à l'humanité, c'est bien peu cher payé pour tout le mal que vous lui avez causé.Dans un élan tout à fait spectaculaire, le maire fut projetté avec une violence exemplaire contre l'immense pic de la couronne de la statue. Le visage de Alexis disparut dans un souffle de brume noire avant de voir les jets de sang jaillir dans tout les sens, honnête fontaine de la fin d'une vie. Les cris terrorisés de la foule donnait de l'impact à ce froid et cruel massacre. Pourtant, les gens restaient sur place, probablement fascinés et intrigués, autant qu'appeurés et terrorisés par l'ampleur de la situation. Évidemment, cet imbécile de Rick devait en rajouter et ce n'était qu'une question de choix avant que le ténébreux se lance dans une quête de silence visait comme victime son cher collègue qui prolongeait inutilement la discussion d'un ton beaucoup plus cinglant que le précédent. Une fois de plus, il déviait du parcours juste de la parole et c'est quand il entendit un cri étouffé de sa part que pour une rare fois, monsieur Kane semblait s'intéresser à la situation. L'attaque avait cessée, les coups de feu étaient absents, et un Edmond en sueur dévisageait la plaie ensanglantée naissant au beau millieu de la poitrine. Soupirant pour lui-même, fort probablement las d'une témoignage d'imbécilité aussi flagrant, Alexis devait malgré tout respecter sa part du marché. Le sens de la loyauté n'était pas sa spécialité mais il était un professionnel avant tout, avant tout respect, avant tout jugement. Se matérialisant d'un seul coup aux cotés de Rick, son apparition soudaine souleveur la stupeur de toute l'assemblée. On ne pouvait voir son visage qu'il avait volontairement voilé d'un rigide masque noir mais l'effet de sa présence était atomique. Dans une de ses mains, on y trouvait une seringue mais tout à fait particulière. Elle n'était pas en plastique ou en verre mais bien d'un acier incroyablement solide et résistant, probablement issu du même matériau que la cage. Et pourtant, l'origine en était si simplifiée, Edmond avait bien su tirer les ficelles pour ce coup de maître. Plongeant l'extrémité pointue de l'objet dans le cou de la victime, il savait que la dose serait suffisant pour réparer cette vulgaire blessure. Récupérant la seringue pour la refaire disparaitre entre sa paume, il tapotta légèrement l'épaule de Rick, un sourire sarcastique aux lèvres.Tâchez de reviser le contenu de vos discours enflammés avant de vous retrouver sur les lieux d'une antre que vous ne souhaiterez jamais visiter de votre vivant.Se tournant ensuite vers le magnétiste qui faisait face à l'armée d'hommes armés, il savait qu'il était prêt, que Edmond était tout à fait alerte et ses yeux trahissaient, pour une rare fois, une concentration impénétrable, indestructible. Rassuré par l'état d'esprit de son collègue, le ténébreux constatait que le processus de guérison faisait des progrès à une vitesse époustouflante. Claire Benett possédait un pouvoir bien plus grand qu'elle pouvait l'imaginer. Se fondant hors de la vue de tous, il plaçait son ombre tout juste à coté de Edmond, prêt à rispoter aux attaques des humains si nécessaire... | |
| | | Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
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| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Sam 18 Sep - 16:19 | |
| La sensation qu'il ressentait à la simple écoute de cette phrase était démesurée. Ce n'était pas de la peur ou de la joie mais une excitation à l'état pur. Rien de bon, rien de mauvais, juste l'idée qu'il s'apprêtait à participer à un évènement unique de l'histoire de la ville et des vies qui l'habite. Un sourire immense décorait sur son visage durci par les efforts et le manque de sommeil de la dernière semaine. Mais visiblement, Edmond s'en moquait totalement. Ce moment était bien trop important dans sa vie pour qu'il l'abandonne à des raisons de faiblesses et de manque de volonté. Cet aspect de la mentalité ne manquait surtout pas à sa personne et ça se voyait que trop bien dans sa démarche. Ce n'était pas une succession de pas réguliers d'un homme normal, c'est une furie corporelle qui se déchainait avec acharnement dans la solidité du terrain de la rue. Jamais Edmond n'avait enfoncé ses bottes avec autant de détermination dans la terre pour se rendre à un endroit aussi annodin qu'une voiture. Pourtant, cette voiture, cette fabuleuse automobile d'une couleur aussi noire que le coeur perdu de Alexis Kane, celle qu'il avait volé sans remords et sans pitié à une vieille dame en ruines, elle n'avait rien de spécial ou d'unique. C'était l'usage que Edmond allait en faire qui la rendrait tout à fait spectaculaire. Dirigeant uniquement sa concentration sur ce seul objet, il continuait de courrir jusqu'à en perdre le souffle. Qu'est-ce qui lui avait pris de la laisser aussi loin? Rick avait résonné cette explication comme si l'alternative de la fuite précipitée devenait plus qu'une possibilité...
S'arrêtant tout juste devant la portière, le magnétiste réalisa un détail plutôt facheux: il avait perdu les clefs en chemin durant sa course. Réfléchissant quelques secondes à une solution, il entendait une voix crier en arrière de lui qui semblait l'appeler. Se retourvant vivement, il faissait maitnenant face à un homme d'une stature assez peu imposante qui devait avoir son âge. Il semblait à court de souffle...Monsieur, monsieur! Je crois que c'est à vous!Merci, je crois être perdu et ne plus pouvoir jamais me déplacer!Légèrement déstabilisé par cette apparition soudaine, Edmond ne savait plus quoi faire sur le coup de l'émotion. Agitant sa main dans un geste de nervosité évidente, il fit virevolter dans les airs un tuyau d'acier qui trainait au coin d'une ruelle. Pour prouver le ridicule de la chose, cet amas d'acier se percuta à la fenêtre de la portière, la fracassant en un amas de verre se répendant partout sur le siège. En un geste fluide de confusion et de brutalité, le magnétiste passa au travers de l'ancienne fenêtre pour se placer directement sur le siège, caressant son derrière d'homme violent avec les fracassements de vitre jonchant sous son derrière. Poussant un juron si puissant qui fit fuir l'inconnu, il changea de siège avant de se répandre en une vulgaire marre de sang dans un véhicule dont il se débarasserait dans les prochaines minutes. Allongeant sa main pour allumer la radio, il laissait la douce odeur du courant heavy metal envahir ses sens alors qu'il s'amusait à voir le maire se faire enfermer dans les ténèbres de la nuit par le plus ténébreux lui-même. C'était une ironie à en faire exploser ses pantalons tellement elle était hilarante et il s'en bidonnait à un point tel qu'il aurait aimé que toute la population puisse être témoin de son amusement. Mais l'heure de la rigolade avait cessé, car l'esprit de Edmond venait de lui lancer un signal aussi vif que l'éclair. Alexis qui rammenait le maire et Rick sur la tête de l'emblème de la fausse liberté américaine, c'était à son heure d'intervenir! Enfin, le temps de trouver sa concentration, ce qui ne devrait pas être trop difficile alors que sa tête penchait légèrement vers l'avant, le regard plissé, le visage sévère, la volonté inébranlable...
Au début, le véhicule ne bougeait à peine, comme si une légère brise tentait de la soulever. Les secondes semblaient de plus en plus lentes à écouler et Edmond savait que sa marge de manoeuvre était immensément compressée par le temps qui pressait de plus en plus. Rick n'attendrait pas une éternité son arrivée avant de débattre son discours, sans quoi l'armée aurait le temps de les réduire en bouillie malgré les capacités surnaturelles de Alexis à les garder en un seul morceau. Ce n'était plus que la carosserie qui tremblait à présent mais bientôt tout le véhicule sous la puissance naissante de l'homme qui se trouvait à l'intérieur. On ne voyait plus une explosion de colère en lui mais bien une détermination à toute épreuve. Sa moralité de fer l'aidait grandement dans cette difficile épreuve pourtant déjà réussie. Puis, après quelques autres éternelles secondes, Edmond se sentait soulevé de la solidité sous lui, sachant ainsi que son pouvoir faisait maintenant effet. Malheureusement, ce n'était pas très stable comme élévation mais il se resaissit d'une rapidité exemplaire pour éviter les dégâts malheureux. D'un seule et simple pensée, la concentration plus affutée que la lame du ténébreux, la voiture fit une avancée précipitée vers les cieux, aussi brusquement qu'une envolée de flèches à la pointe meurtrière. À la vue de tout ces gens stupéfaits et criards, Edmond savait qu'il avait réussi son coup. En quelques instants, il était tout près de la statue, prêt à se déposer sur la tête de celle-ci un peu plus loin pour éviter de se prendre les corps de Rick et le maire dans ses roues. À son approche, on pouvait entendre une musique résonner avec beaucoup d'intensité...De la lourde chanson pour un être tout à fait explosif, c'était de circonstances dans une situation dramatique. Alors que la musique faisait des ravages, la voiture se déposa plus loin sur la tête de la statue, laissant le champ totalement libre pour les discours de Rick. Voyant que ça pourrait l'importuner, il attendit que la chanson tire à sa fin avant de fermer le tout et de sortir du véhicule telle une gloire bien méritée. Secouant ses vêtements avec le sourire étendu jusqu'au plus creux de ses oreilles, Edmond se précipita aux cotés de ses collègues de liberté jettant un petit coup d'oeil à l'assemblée qui trainait à leur pieds, attendant la nouvelle de ce messie peu inhabituel. Un peu dérangé que ce soit cet amas de bactéries qui prend parole, il savait bien que son moment à lui viendrait. Agitant légèrement la main à l'intention d'une des caméras des journalistes, l'une d'entre elle s'arrachant de leur poigne pour se déposer en lévitation tout juste devant la tête ayant imaginé ce concept de liberté différent. Et il se lança, des mots, des phrases, tout simplement dit mais dont l'impact serait redoutable. Gardant la caméra soulevée, lentille face à son regard, Edmond écoutait et patientait, sentant également que son pouvoir grimaçait d'impatience...
Ce qui expliquait sans doutes l'étrange grincement de la statue. Était-il instable? Pas autant que le discours de Rick qui devenait de plus en plus enflammé et provocateur. La fin de la vocalité arrivait, et le jeu se présenterait à lui dans toute sa beauté. Faisant déposer la caméra pour garder encore le feu de l'action en direct, il se tourna vers le maire qu'il vit se soulever tel une poupée par une source de ténèbres qu'on ne pouvait identifier. Signature de notre cher Alexis national, se disait-il. Retournant sa tête aussitôt vers la foule, toute sa concentration se tourna vers la manifestation de son pouvoir alors qu'une intensive rafale de projectiles allait en leur direction. Les gens qui les observaient auraient de quoi à être impresionnés. D'une aisance tout à fait naturelle, les capacités surnaturelles de Edmond Van Burne déviait les balles dans tout les sens, sauf en leur propre direction. Elles écorchaient la statue, sifflaient tout près du ténébreux accomplissant un meurtre d'envergure, déchiraient le toile de début de nuit, un spectacle incendiaire à en mettre plein la vue.
Et le malheur arriva. Une simple innatention, un simple incident, un détail tout à fait oublié, un des projectiles effleurait la surface de la peau de Rick avant de s'enfoncer dans sa poitrine. Tout le vacarme cessa, tout le monde retenait son souffle, surtout Edmond qui n'avait pas à dévisager la blessure de son partenaire. Il ne voulait rien voir, il ne voulait rien savoir, tout ce qui importait, c'était lui, son pouvoir et ses adversaires n'attendant plus qu'un faux mouvement des assaillants avant d'achever le travail. Tant que le magnétiste serait là, présent dans le moment, personne ne les empêcherait d'accomplir leur destinée... | |
| | | Rick Baneson --Down with the Sickness --
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| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Sam 9 Oct - 21:38 | |
| La douleur que Rick éprouvait au niveau de la poitrine avait d’abord été très aigue, mais elle se faisait progressivement plus distante, telle que sa vision présente du ciel étoilé qui surplombait la scène. Tranquillement, il en vint même à ne plus sentir la froide sensation de l’imposante statue sous son corps. Puis, tout redevint concret, réel. Il était là, debout, frais et dispo. Il toussa un bon coup, de sang coula de sa bouche. Apparemment, la balle devait l’avoir atteinte au niveau des poumons, et ce genre de blessure n’était certainement pas sans séquelles. Il regarda devant lui, devant ce qui était sensée être la ville de New York, bourdonnante, criante de vie, mais fut extrêmement surpris de se retrouver face à un homme très mince, aux traits de visage fins et aux gestes lents et gracieux. Il réalisa ensuite qu’il n’était plus au sommet de la Statue de la Liberté, mais bien dans ce qui semblait être assis sur le tabouret d’un bar de style pub, semblant tout droit sortit des 70’s. L’homme en question se tenait derrière le comptoir, servant un verre à un de ses clients. Instinctivement, Rick se leva assez brusquement, s’attirant le regard du barman.
« Reste assis petit, on en a pas pour longtemps. Tu prendras quoi? Ne me dis pas que tu n’as pas soif, de toute façon, c’est gratuit. »
Le Bostonien était plus que confus. Que faisait-il là? Il se souvenait avoir été happé par une balle de fusil d’assaut, s’être écroulé au sol, puis rien. Était-il mort? Si oui, c’était définitivement l’enfer, il ne pouvait espérer s’être retrouvé au paradis après la vie qu’il avait menée. Le barman soupira, comme pour signifier qu’il attendait.
« Ce sera… heum… un verre de Jack pour moi. »
« Bien sur, comme toujours. C’était facile à deviner. »
L’homme s’exécuta. En moins de deux, Rick se retrouvait avec un verre de whiskey sur glace. L’homme le regarda avec un sourire amusé.
« Eh bien mon petit, tu me sembles bien tremblotant pour un homme qui tenait un discours de révolution au sommet de la Statue de la Liberté. Maintenant, laisse-moi te dire une chose : tu es bel et bien en enfer. Seulement, tu n’y resteras pas longtemps. Pas physiquement. Nous sommes présentement dans ton esprit, ton imaginaire, mais je ne suis pas né ici, contrairement à tout ce que tu peux y voir. Je suis d’ailleurs, un endroit plus froid, plus lointain. Bref, il ne me reste que quelques secondes pour te parler. À Miami, tu seras mis devant de nombreux dilemmes qui te feront douter de la nature de ton plan. Dis toi que tu n’agis pas seulement pour ton propre compte Baneson, mais bien pour le monde. Un pays entier t’appuie sans que tu ne sois au courant, ne nous déçois pas. »
Sans prévenir, l’homme anonyme poussa brutalement Rick, se dernier tomba à la renverse. Cependant, il ne toucha jamais le sol. Il fut aspiré, puis quitta ce monde, quitta son imaginaire. Très rapidement, il entendit à nouveau le son de son cœur qui battait, puis la foule en panique suite aux nombreux coups de feu. Il était de retour sur le gigantesque monument, du sang recouvrant ses vêtements, mais il n’était plus blessé. Même pas une simple cicatrice.
Rick se releva lentement, un peu pour se remettre de l’étrange rêve qu’il venait de faire, et un peut pour rajouter un effet dramatique. Décidemment, le pouvoir de cette jeune cheerleader était exceptionnel, un atout non négligeable dans n’importe quel plan. Heureusement, les Sons étaient ceux qui avaient été le plus rapides, et maintenant, ils possédaient cet as dans leur manche. Ce qui venait de sauver la peau du jeune homme. Rick leva un regard vers la caméra, ses yeux de jades pétillants de victoire.
« Comme je disais, nous sommes intouchables. Même la mort ne peut venir à bout de nous, et j’en suis la preuve vivante. Tout cela grâce au fantastique don de Claire Bennett, une simple adolescente qui dissimulait pourtant une capacité qui lui permet de faire compétition aux plus grandes armées de ce monde. Si nous nous levons, unis, nous avons la capacité de réaliser l’infinie. Nous sommes les Sons of Liberty, et nous représentons un idéal, une race. Un futur. Nombreux seront ceux qui n’adhèreront pas à ce principe. Tant pis, nous seront peut-être forcés de forger ce futur idyllique dans le sang, comme ces révolutionnaires du Sud, comme ses peuples moyenâgeux. Tout cela, pour le meilleur. Mes amis, mes frères et sœurs, bonne nuit, et à très bientôt. »
Sans rien ajouter, il fit un signe de tête à Alexis, et même s’il ne pouvait pas distinguer ses traits faciaux sous ce masque d’ombre, il savait que ses instructions avaient été comprises. Plan de match? Rejoindre Pedro, un pilote d’avion privé préalablement soudoyé qui les attendaient sur une petite piste abandonnée via la téléportation ténébreuse d’Alexis. Direction : Miami. Edmond trouverait le moyen de le rejoindre là-bas, et Alexis devait partir sur son coté, fuir avec Claire et faire circuler un certain climat de peur auprès des humains. Un chapitre de l’histoire se terminait, un autre s’entamait. Le chapitre des Sons of Liberty.
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| | | Alexis Kane The Man That You Fear
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| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Lun 11 Oct - 4:34 | |
| Tout les petits garçons avaient le même rêve, devenir grand et fort comme leur figures paternels. À une époque du passé, ce désir insatisfaisable habitait également les plus grands fantasmes enfantins de l'esprit innocent de Alexis. Être une référence du pouvoir, un être qu'on allait adorer et aduler tel les plus grandes divinités de ce monde religieux, c'était un de ses rêves les plus chers. Il n'en dormait plus tellement cette obsession envahissait avec ardeur son pauvre réservoir à pensées. À cet âge, on était facilement victime de corruption et perturbations extérieurs souvent indésirées. La jeunesse, ultime faiblesse de toutes les caresses, douce sans mortelle, brutale sans origines. S'échapper, sortir de l'ordinaire, dire que c'est tout ce qu'il souhaitait dans le temps. Prouver aux autres qu'il ne vivrait jamais la même vie que tout les autres. Cette triste vérité était maintenant vraie à un tel point que le traumatisme de sa réalisation était dévastateur. À l'aube de la maturité, il avait découvert la mort et tout ses sens abstraits vous attirant dans leur filets. Oui, le meurtre, moteur de tout les vices, vous entrainant dans la pente creuse de l'Enfer et ses flammes ardentes léchant vos plus sombres réflexions. Pourquoi est-ce la simple giclée de sang volant sous le regard attentif du jeune Alexis Kane avait eu cet effet? Pourquoi l'abominable transformation s'était produite avec autant d'intensité? Une trainée, un ombre, un destin qui bascule, un passé enterré et un futur brillant qui l'attendait. On ne pouvait reprocher ses efforts et sa volonté depuis tout ce temps. Depuis le tout début, on le voyait dans les recoins de la nuit. Depuis le tout début, le futur serait sous son ultime contrôle. Il approchait, le futur dont il rêvait depuis tant d'années, il était maintenant prêt à le servir à l'humanité toute entière...
L'instant entre la chute temporaire de Rick Baneson et le début de son retour avait été incroyablement court. La foule retenait son souffle alors que le souverrain de la liberté se remettait sur ses pieds, prêt à faire saliver d'envie ses nouveaux adeptes. Absence d'intérêt pour cet homme particulier, Alexis devait malheureusement le garder parmi les vivants pour que tout fonctionne tel que prévu. Certes, Baneson n'était pas le plus brillants des hommes mais il était vigoureux et déterminé. Téméraire, parfois un peu trop mais le risque rapporte toujours malgré le danger parfois pressant. Le ténébreux se creusait dans les ténèbres nocturnes, observant et détaillant les visages se suivant tel un paysage. Tant de vie dans un champ de mort aussi vaste, qu'est-ce qu'ils attendaient de leur prochain? Cause perdue pour une victoire retrouvée? Qui était le véritable gagnant de cette vulgaire joute d'acier et de paroles? Le peuple qui avait droit au spectacle sans avoir à déboursser une quelconque somme? L'armée des états américains pouvant détruire la scène sur leur passage assourdissant? Rick Baneson au sommet de sa forme libertaine? Edmond Van Buren virevoltant le fer des armes à sa guise? Alexis Kane et la présence de son élément de toujours? Il va sans dire que les Sons avaient frappés avec impact et précision en s'attaquant à un tel terrain. De leur calibre, l'opération ne pouvait qu'être une réussite, malgré leur relativement faible nombre se résumant à trois individus distincts en tout points. La force brute de Edmond, le courage de Rick pour lancer dans une telle épopée, la sagesse de Alexis dans les impasses, tout les ingrédients étaient réunis pour concoter la plus unique des recettes. Jamais on aurait vu la cuisine comme un art aussi fougueux, aussi agressant, aussi sombre...
Droit sur ses deux jambes, le virus ambulant reprit son discours pour ne répéter ce que le ténébreux savait déjà du plus profond de lui-même: ils seront terriblement difficiles à arrêter, peu importe les moyens utilisés contre eux, ce groupe porteur de l'apocalypse n'aura aucune misère à causer dommages et catastrophes un peu partout où ils seront. Il n'est pas fervant des manèges chaotiques de la sorte mais l'ordre de son propre plan ne l'inquiétait guère sur le déroulement des évènements. Il savait que Edmond et Rick sèmeraient la confusion mais de son coté, l'arrivée de son climat de peur serait à la portée de sa main, pouvant le manier à sa guise sans embûches, sans craintes. Rick invitait aussi les gens à réaliser que répandre le sang ne serait qu'une des nombreuses armes employées par le groupe, que la menace n'était pas enfantine mais tout à fait sérieuse. S'enfonçant dans un silence glacial mais attendu, il détourna la tête vers son collègue pour lui signaler le départ. Sans même se demander comme il parviendrait à les sortir de cet incroyable pétrin, son corps revint matériel sous tout les yeux surpris de l'assemblée, totalement abasourdie par la situation. La fraction de seconde qu'il utilisa pour entourer l'avant-bras de Rick de sa poigne de fer était presque invisible aux yeux du temps. Sa rapidité était pratiquement surnaturelle et c'était probablement son efficacité qui les sauva de l'incroyable assault des militaires à leur endroit. Aussitôt fondus dans l'univers froid et mordant des ténèbres, Alexis pouvait entendre le résonnement des envolées de projectiles en direction de Edmond. Sifflements aigus et stridents, déchirant son calme appaisant, il devait se précipiter tout en conservant sa concentration. Tout était noir et profond autour d'eux, construit tel un tunnel, sans débouché ni fin, sans entrée ni introduction. Murs, plafond, sol, aucune structure, aucune solidité, aucuns repaires et pourtant, son sens de l'orientation le guidait dans le droit chemin.
Combien de minutes passées depuis leur départ de la grande statue? Il l'ignorait et s'en moquait comme tout le reste présentement. Le terrain de rendez-vous était à la portée de ses yeux. Malgré la masse enveloppante de la présence nocturne, Alexis savait parfaitement où il se dirigeait. Ruines et désolation se dressaient devant eux, un portrait réussi pour une sortie bien savourée. À quelques mètres devant lui, il y avait ce petit avion juste assez imposant pour réunir un comité de quatre personnes mais juste assez petit pour être de la discrétion la plus complète. Un atout que le ténébreux tenait absolument à posséder en tout temps. Après tout, il était l'être désigné pour cette spécialité. Et ce pilote, probablement soudoyé par l'argent, rien d'exceptionnel si ce n'était que son origine exotique. Il ignorait son nom, il ignorait son identité et c'était parfait ainsi. Se renvoyant dans la réalité en compagnie de Rick, Alexis prit soin de s'envelopper la tête d'un étrange globe d'ombres mouvantes autour de sa boite cranienne. L'anonymat le plus complet, impossible de l'identifier. Sans le regarder, sans le saluer, sans même lui porter moindrement signe d'attention, le ténébreux pénétra à l'intérieur de l'appareil en penchant sa tête pour s'assurer de la garder intacte et intègre pour le voyage. Prenant place sur un des sièges à l'arrière, il ferma ses yeux couverts par le masque d'ombres avant de rediriger son regard sur les horizons autour d'eux.
De dures épreuves l'attendait autour du globe. Le jeu monterait d'un écran, atteindrait une étape jamais envisagée au tout début. L'ampleur de ses intentions étant totalement démesurée, on ne pouvait que s'attendre au pire de sa part. Son mécanisme mental avait prévu tout à l'avance, un ordre loyament respecté que personne ne pourrait chambouler. L'opposition sera féroce et sans pitié, les ennemis à ses trousses seront plus nombreux qu'ils ne l'ont jamais été. Seul, en solitaire, chasseur et prédateur dans les vagues recoins de la jungle civilisée, ses crocs aiguisés s'enfonceraient sans mal dans les failles du monde. Les plaies saigneraient jusqu'à la fin des temps, jusqu'à l'accomplissement de vie de Alexis Kane: éternel recouvrement de l'astre solaire, disparition de l'espoir lumineux. Parlant d'un signe de lumière, l'homme remarquait quelque chose au loin dans l'étendue des cieux. Un clignotement répétitif et constant des mêmes sources de lumière, deux pour être précise. Sur le coup, il fronça les yeux d'incertitude incomprise mais suite à une pensée acquise, il comprenait, il savait. Bien qu'il ne l'appréciait pas, enfin, encore moins que tout les autres, il était d'un essentiel crucial à leur réussite. Propageanr sa voix pour s'assurer que Pedro le comprenne, il se faisait malgré tout d'une neutralité sans émotions à vous en faire fondre de peur.L'homme qui approche le terrain est un allié de notre cause, vous en êtes donc obligé de l'attendre. Il se fera rapide, ne vous en faites pas, sa volonté est plus solide que la carcasse d'un char d'assault américain. Assurez-vous que dès ses pieds se retrouveront à l'intérieur de cet avion, le ciel sera témoin de notre immédiate escapade vers l'avenir, nous ne pouvons nous permettre d'être encore ralentis à ce point de non-retour.Conservant la totalité de son masque autour de son visage, il restait les mains croisées, immobile, à patienter l'avènement qui changerait l'histoire, son histoire et l'histoire de tous... | |
| | | Edmond Van Buren /\Sharp as a Blade/\
Nombre de messages : 82 Age : 36 Pouvoirs : Magnétisme Côté Coeur : Aussi dur et liquide que le métal Date d'inscription : 03/12/2009
:::Votre Perso::: Age du perso: 33 ans Relations avec d'autres personnes: Rick (+++), Claire (--), Alexis (--- x1000), Lila (?) Travail: Être virile
| Sujet: Re: The Beginning of the Infection (Pv Alexis, Edmond, Andrew Dim 17 Oct - 6:22 | |
| Son erreur, son manque d'attention pendant une très légère fraction de seconde aurait pu être fatale. Enfin, non pas pour sa propre existence mais bien celle de son collègue plein de maladies et d'infections mortelles. Heureusement que ce sombre imbécile qui passe son temps à se cacher avait conserver le seul moyen de ramener Rick parmi les vivants. Pourquoi avait-il décider de le laisser maitre de la situation? Imaginez un instant si la clé de tout les maux devait se retrouver entre les émotions explosives de Edmond. On estime guère les dommages possibles suite à cette vulgaire bévue. Pourtant, tout est réparé à présent. Rick Baneson pourrait poursuivre son discours, le peureux Alexis Kane pourrait se cacher comme lui seul saurait le faire et lui-même, le seul et l'unique Edmond Van Buren, on ne sait pas trop. Ses intentions sont souvent chancellantes et impossibles à déceler tellement il est instable autant mentalement qu'émotionellement. Cette réalité se confirmait sans doutes par la réaction extrémiste qu'il eut lors de la première phrase que Rick plaça à son retour. Une joie contagieuse, un cri de victoire rappelant les plus grands hurlements de guerre des anciens combattants, une excitation dépassant l'intensité d'un orgasme sexuel à son paroxysme. Bref, c'était de l'exagération excessive pure et dure, digne de la réputation peu banale du magnétiste. Son écoute n'avait aucune autre victime que Rick présentement. Ses paroles et ses mots étaient la source de satisfaction présente de l'homme.
Avant même que monsieur Van Buren puisse compléter un unique cycle de respiration, Alexis et Rick étaient disparus dans l'univers du ténébreux, laissant ainsi le magnétiste proie de l'assault des violents et immoraux millitaires américains. Sa réaction fut instantanée, ses réflexes sauveteurs, évitant un massacre complet de sa personne. Les projectiles arrivaient vers lui, menaçants et sifflants de mortalité. Pourtant, rien n'y faisait, leur déviation était évidente. Grâce à son merveilleux pouvoir, dans tout les sens, les munitions étaient redigirées pour causer d'importants ravages à l'environnement urbain. Les fenêtres se fracassaient, les ampoules se fracturaient, les véhicules se décomposaient et il en fallait de peu pour que les gens présents ne soient pas décapités. Voyant la masse de population courrir dans tout les sens derrière la rangée de patriotes armés de fusils automatiques, Edmond avait un immense sourire aux lèvres. Ce n'était pas son but initial mais peut-être que leur servir une petite leçon pourrait se révéler une jouissance inoubliable. Habilement, il redirigea un tir un des justiciers armés. La précision de cette action était redoutable, si bien que le petit objet métallique vint transpercer la visière de l'homme pour se loger au beau millieu du front de l'homme, détruisant ainsi une partie de sa masse cérébrale à tout jamais. Un cratère au visage, le corps inerte s'effondra au sol, cessant ainsi l'offensive de l'armée qui se tourna vers leur confrère tombé au combat. Étrangement, personne ne s'attendait à un bouleversement aussi tragique alors que l'évidence même de son arrivée sautait aux yeux de tous. Dansant sur place, Edmond trouvait rassurant et excitant tout ce petit amusement. Le tout s'était déroulé si rapidement, ce qui expliquait la réplique précipitée d'un des militaires. Ce dernier venait de litéralement vider le chargeur de son arme en direction du magnétiste. Comment pouvait-on être ignorant à ce point? C'est en relevant la paume de sa main que Edmond acceuillit le tout, riant avec ardeur de cette marque d'affection entre les humains faibles...
La trentaine de proectiles s'immobilisa autour des extrémités des doigts de l'homme. Les fixant en fronçant légèrement les sourcils, il étira son sourire maléfique jusqu'aux lobes de ses oreilles avant de claquer des doigts avec aisance. L'ensemble métallique retourna sur sa trajectoire d'origine plus rapidement que l'ombre de Alexis, se logeant cruellement dans le corps de l'homme. La plupart de ses organes internes détruits au moment de l'impact, la quantité de sang déversée comme conséquence était d'une abondance répugnante. Dire que toute cette horreur était filmé et offert comme plat de résistance à toute la population, quel manque de sensibilité de la part du réseau médiatique. Le silence se tut, la foule continuait à se disperser mais les voix semblaient figer, manque d'expression devant cette démonstration de la décadance humaine à sa forme la plus pure. Profitant de la confusion du moment, Edmond se faufila de nouveau à l'intérieur du véhicule reposant plus loin sur la tête, celui-ci étant tout à fait intact. Le mouvement des militaires pour se donner un meilleur angle ne saurait tarder, il devait donc faire vite. Repérant ses points cardinaux, il orienta ses sens vers sa destination suivie de ses yeux à l'horizon. Se préparant à manifester de nouveau sa maitrise métallique, Edmond entendait les pas rapides des hommes armées et les échos des projectiles défilant au-dessus de l'automobile, passant très proche d'arracher ce qui le protègeait du ciel. Il devrait faire vite, être efficace pour éviter l'ultime échec de la vie. Tout autour de lui commençait à trembler, comme si une explosion était sur le point de répandre ruines et désolation dans son environnement...
D'un seul coup, sans aucuns avertissements, le véhicule avança droit devant sans que les roues se mettent à rouler. Un véritable coup de flèche, rapide et précis, instantané même. Le cri de Edmond traduisait bien sa surprise face à cet évènement innatendu, la rage de sa perte de contrôle le mettait hors de lui. La voiture volait dans tout les sens, frôlant un nombre incalculable d'objets dans sa trajectoire comme des lampadaires, des immeubles ou même un imposant bâteau qui n'avait aucun droit de circuler sur la masse aquatique à cette heure. Qui donc ôsait se placer au millieu de son chemin tel un vulgaire obstacle? Qui donc tentait de l'empêcher d'atteindre la perfection? Au-dessus des profondeurs de l'eau, il menaçait d'y plonger à tout instants, l'équilibre du vol de l'automobile étant relativement précaire. Frappant le tableau de bord de ses poings, il cherchait tout les moyens de récupérer quelconque facettes de sa concentration pour échapper au désastre.Je me demande bien c'est qui l'imbécile qui n'avait pas déjà imaginer que les voitures pourraient voler un jour! Ça ne m'aide pas beaucoup, satané invention humaine qui pèse une véritable tonne! Comment je suis supposé réussir à stabiliser un moyen de transport dont l'utilisation est différente de sa réelle utilité!? Même dans les films, j'ai jamais vu ça! Hollywood de merde qui me donne de faux espoirs, vous m'aidez vraiment en ce moment! C'est pas avec les films médiocres de The Rock ou les muscles vieillis de Bruce Willis que je vais me sortir de ce pétrin! Concentre-toi, Edmond, concentre toi! TU VAS Y ARRIVER!Une déflagration de rage vocale s'échappait du plus profond de son métabolisme. La colère incarnant ses intentions mentales était terrifiante, on ne voudrait se trouver sur son chemin. Mordante et brutale, elle eu heureusement l'impact recherché. Alors que sa boite métallique volante était sur le point de s'écraser contre la structure d'un pont beaucoup trop menaçant, Edmond réussit à la faire élever de nouveau, telle la levée d'un peuple en guerre au nom de la révolution. L'équilibre des virevoltages aériens était retrouvé et il en était pas peu fier de cet exploit. Jurant dans toutes les langues pour signifier à sa personne combien il s'aimait pour avoir accompli l'impossible, il reprit place comfortablement dans le siège en jettant un coup d'oeil à l'arrière. La grande statue était de plus en plus loin et le terrain d'aviation abandonné se rapprocherait. Un problème résidait toujours: comment se débarasser du véhicule pour éviter que les autorités suivent directement sa trace? Observant l'univers autour de lui-même, Edmond remarqua que les immeubles se faisaient de plus en plus rare, que le désertement des lieux n'était plus mythe ou légende. Puis soudainement, sans même réfléchir à son initiative, il ouvrit d'un coup sec la porte de son coté, la faisant percuter avec violence contre un début d'architecture métallique. Les conséquences étaient inévitables, la pauvre porte s'était séparée de ses origines, sombrant vers le sol caresseux sous les pieds du magnétiste. Appercevant le petit avion à l'horizon, et absolument rien aux alentours sauf des minuscules silhouettes, surement Rick et Pedro, il était déjà plus rassuré. Ce n'était qu'une question de temps avant le bruit des hélicoptères alors la cascade ne serait pas de refus...
Se jettant hors du véhicule, Edmond bondit d'un seul trait vers la porte mais sa considération de l'espace faisait défaut. Son atterissage était cruellement manqué alors que seulement ses mains trouvèrent refuge sur les rebords de la porte tournoyante. Reserrant ses doigts avec dureté pour s'assurer la sauvegarde d'une chute qui lui briserait les vertèbres, Edmond se laissa emporter par le vent, ou si vous préférez, par la maitrise de son propre pouvoir, vers le lieu de tout ses fantasmes. Arrivé juste au-dessus de leur moyen de fuite, l'homme lâcha prise et s'écrasa durement sur le sol, le corps absorbant le moindre choc comme si rien n'était. Se relevant avant difficulté, il avait quand même l'impression qu'un auto venait de lui passer sur le corps. Étrange ironie que c'était. Tappant amicalement l'épaule du pilote au passage, il glissa sa personne au travers du très petit portail de l'appareil, trouvant un Alexis Kane masqué comfortablement positionné dans le creux d'un siège.Comment avez-vous fait pour vous rendre sur les lieux sans être témoin de votre propre tragédie?Comment fais-tu pour me voir au-travers de ton casque de demeuré? J'ai utilisé une voiture, comme tout le monde le ferait.Dangeureuse expédition dont vous êtes maintenant l'heureux et unique participant, j'ose espérer que vous n'aurez laissé aucune trace derrière vous.Je n'ai quand même pas empalé le maire de la plus grande ville du pays sur le sommet de l'icône de toute la civilisation moderne. Faisons le décompte rapide, j'ai cruellement et froidement tué deux militaires beaucoup patriotes à mon goût, j'ai fait craquer la Statue et j'ai arraché la porte d'une voiture volante pour attérir proche d'un avion qui m'ammenera en terres du sud comme refuge. Difficile de faire mieux n'est-ce pas? Je me dis dans tout ça qu'aucuns experts de ce monde ne pourrait retracer la trajectoire aérienne d'une automobile! Stephen Hawking en ferait une jolie crotte dans ses pantalons de manque de mobilité!Éclatant de rire, signature exagérée de sa personnalité, c'est en criant aux deux imbéciles à l'extérieur qu'il déclarait être prêt pour le nouveau terrain de jeu...~Fly, fly away and again till the end of time~ Un éclatant ciel nocturne, complètement dégagé et absent de nuages. L'astre lunaire brillait de tout ses feux pendant le sommeil du soleil, ennemi juré de toutes les nuits. Quelques maisons très modestes, sans grande richesse mais sans honte, le havre de paix idéal pour tout les retraités du Canada froid et hivernal à longueur d'année. Au loin, Edmond croyait bien voir nombreux palmiers faisant danser leur feuilles au rythme de l'effleurement du vent. Ça y était, depuis tant de temps et d'attente, ils y étaient après tant d'efforts et de volonté consacrée pour la bonne cause. La liberté les avait conduit en la ville de Miami, la meilleure destination possible pour des fugitifs désirant vaincre toute opposition. Quel en serait la suite, quel serait le dénouement de toute cette excitante agitation? Chose certaine, il ne le saurait pas pour Alexis Kane car ce dernier était déjà volatilisé au moment où l'appareil s'était déposé au sol. Un respect temporaire pour cet homme qui avait toutes les planifications en sécurité à l'intérieur de son esprit sombre et mystérieux, impossible d'en déchiffrer les moindres secrets. Tournant sur lui-même pour faire face à son seul et unique collègue présent, il tappa des mains en exprimant un large sourire blanc de fierté.Que fait-on maintenant que le jeu est débuté? | |
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