Défi Nature partie 1

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Le temps de New-York se faisait capricieux ces temps si. Mère nature s’amusait avec tous le monde. La grande pomme adoptait un climat londonien. Le brouillard envahissait petit à petit à cette capitale du libéralisme. La foule disparaissait seconde après seconde, le silence remplissait la froideur de ces lieux. Les hommes c’était caché dans leurs bureaux décidant si des personnes avaient un avenir ou non… Ces hommes qui se prenaient pour des dieux n’étaient en réalité que des pions sur un échiquier dont l’enjeu de la partie dépassé l’entendement de ces simples mortel… La pluie dominait l’ensemble de la capitale en ruisselant sur ces bâtiments laissant leurs marques sur les structures de l’homme.

Ben quant à lui était assit dans l’aéroport de New-York, il était assit entrain de regarder la pluie tombait silencieux en réfléchissant. Il n’avait jamais été vraiment social. Il regardait impassible devant l’anarchie de ce monde. Son vole avait été annulée pour des raisons de grèves pour la hausse du prix du kérosène… Cela faisait bientôt cinq heures que Mr Valhérus attendait son vole pour l’Europe. La foule était elle aussi énervé mais à quoi bon. L’homme restait passif et dénué d’expression. Jusqu’au moment où

Dernier appel pour Rio, les passagers sont priés de se rendre au quai d’embarquement.

C’était l’avion de Ben, ce dernier avec cette grève en avait presque oubliait son avion. Il devait aller voir des espèces de plantes exotiques pour pouvoir agrandir son herbier. Depuis sa rencontre avec le Patriarche, il était quelque peu perplexe sur son sort. Ce dernier disait pouvoir lui apporter l’épanouissement, la joie,… Des choses tellement secondaires pour cet homme qui avait vécu seul durant les vingt-quatre premières années de sa vie. Il avait décidé de voyager léger, il n’avait avec lui qu’un léger sac. De toute manière, il n’allait pas visiter la ville de Rio mais juste recherchait des secrets de mère nature.

Après quelques secondes, il arriva en dernier dans l’appareil. C’était le début d’un voyage qui s’annonçait d’une monotonie des plus moroses. Il était assit en second classe, la science n’avait pas en effet les moyens de payer un voyage en premier. Il sortit son livre sur l’évolution humaine et de la génétique. C’était une sorte de livre que seuls les scientifiques pouvaient comprendre sans trop se prendre la tête et encore cela dépendait des passages.

Ben regardait les passagers, il y avait une diversité flagrante dans cet appareil. Certaines personnes attiraient le regard de Ben mais il devait continuer de travailler. Certaines expériences se relevaient très intéressant mais en plus si jamais il arriverait à pouvoir faire les tests sur des humains. Cela annonçait plusieurs centaines personnes sacrifiés pour faire avancer la science

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Cela faisait plusieurs mois qu'Hell n'avait pas parlé à son père.Enfet c'était depuis les "attentats" de New-York.Sa mère avait été prise dedans et son subconscient avait reproché à son père de ne pas avoir été là pendant ses derniers moments.C'était hypocrite de la part de Hell car s'il avait été à New-York,lui aussi serait mort et elle n'aurait plus aucun parent.C'est pour ça qu'elle fut étonnée lorsqu'elle reçut un coup de téléphone de son père qui se trouvait en Amérique du Sud.Il lui demandait de venir dans une petite cabane qu'il avait acheté il y a longtemps et où il avait élu domicile fixe.Elle téléphona onc à l'agence de voyage pour réserver un billet d'avion qui faisait escale à Rio avait-elle dit.

Ce matin-là,Hell prépara ses affaires et privilégia les affaires d'été plutôt que celles d'hiver mais en mettant tout de même quelques pulls et jeans.Elle mit une heure à mettre tout en ordre en passant à se demander pourquoi son père avait reprit conctact avec elle,surtout qu'il lui avait demandé de prendre l'avion alors qu'elle n'arrivait pas à contrôler l'élèlement dans lequel elle allait voler:l'air.Cela l'inquiètait,mais si son père avait des problèmes ça ne valait la peine.Il fallait juste que personne ne la stress où ne l'inquiète.Elle monta dans sa voiture et partit en direction de l'aéroport.

Elle était toujours désorientée quand il y avait beaucoup de mondes dans les rues,mais là,elle était plus que désorientée.Il y avait du monde parttout.Elle ne comprenait rien aux panneaus et comme elle prenait rarement l'avion elle ne savait pas trop où se trouvait la soute à bagage et tout le reste.Elle demdan néamoins à un gardien et se dirigea vers l'enregistrement à bagage avec une certaine apréhension et les y déposa.Peu après elle alla enregistrer son billet et alla s'assoir en attendant qu'on appelle son vol.Elle ne cessait de se répéter le nom du vol et de sa destination pour ne pas le louper,aux prix des bilets...

Elle était toujours un peu stressée quand ils appelèrent son vol.Elle se leva et au moment où une porte s'ouvrit un courant d'air vint la rafraichir comme pour lui donner le signe que tout se passerait bien.Elle mit sons ac à main autour de son épaule et partit en direction de la porte d'embarquement en présentant son billet à celui qui tendait la main pour le voir.Elle monta,anxieuse les escaliers pour atteindre l'avion et entra dans celui-ci.Elle avait prit une place en deuxième classe et s'assit à la place que l'hôtesse lui désigna.Elle était assise à quelques mètres d'un homme qui lisait un livre qui aurait pu l'intéresser et sortit un calepin et un crayon pour noter le titre.Même si elle ne comprendrait même pas 1/4 du livre,une partie pouvait être consacrée à ce qu'elle savait faire.Elle sortit un bouquin à l'eau de rose en essayant de se détendre et mit des bouchons dans ses oreilles en espérant qu'elle ne sentirait pas l'avion décoller où qu'elle dormirait déjà.

Liam regarda à nouveau la photo qu'il avait dans les mains. Elle représentait un homme d'une soixantaine d'années, habillé d'un complet noir, d'une cravate rouge, et portant des lunettes noires. C'était lui que Liam allait voir. Suite à une discussion avec Alan, il devait exécuter un contrat. Cet homme était une véritable ordure. Le genre de personnes que Liam voulait détruire. Ce type était loin d'être futé, il était le stéréotype même du mec enchainant les combines illégales et les violences. L'installation d'Alan Anderson dans la ville n'avait pas plut énormément , voire même pas du tout au patron de la plus grosse chaine de casino de Vegas. Il lui menait la vie dure depuis plusieurs années maintenant, mais le patron de Liam n'avait jamais plié. La patience de Mac Juges, (tel était son nom) avait atteint ses limites quelques semaines plutôt lorsque une bande de gros bras avait tenté de détruire la salle de blackjack. Alan avait alors convoqué Liam dès le lendemain matin. Il était impératif qu'il se débarasse de lui au plus vite. Mais cela ne pouvait être fait à Vegas. Les flics étaient trop corrompus, ils auraient fait une descente dès le lendemain au casino d''Alan. IL avait donc attendu, et la chance avait été de son côté. Il l'espionnait depuis une semaine quand il apprit qu'il partait pour Rio de Janeiro afin d'acheter un nouveau casino et de prendre un peu de vacances. IL l'avait donc suivit. Il ne pouvait pas prendre le jet privé : trop repérable. Il avait donc opté pour les lignes "normales". Il n'y avait pas de vol direct entre Vegas et Rio, il dut donc passer par New York. C'était Simple, pratique. En effet quoi de mieux pour brouiller les pistes si quelqu'un cherchait à savoir où il était lors du meurtre ?
C'est pour cela qu'il se trouvait dans l'aéroport de New York, à attendre sa correspondance. Il avait eu le temps d'aller chercher des faux papiers afin de ne pas se faire tracer par la police de Vegas. Juste au cas où... on ne sait jamais.... ils pourraient avoir un éclair de génie. c'était quelque chose qu'il ne devait pas exclure. La mort de Mac Juges était trop profitable à Alan pour qu'ils n'enquêtent pas, qu'ils ne vérifient pas les moindres déplacements de ses employés. Enfin peu importe, ils ne trouveraient rien.
Liam regarda autour de lui. Le terminal étai bondé, des hommes d'affaires partant faire du business, des familles entières partant en vacances, les jeunes étudiants qui rentraient chez papa maman pour le repas de famille...on trouvait aussi des personnes seules dont on ne pouvait pas savoir pourquoi elles allaient prendre l'avion.La musique traditionnelle des aéroports annonçant les arrivées et les départs retentit alors :

"L'avion a destination de Rio est arrivé, embarquement dans 20 minutes."

Liam regarda alors sa montre, il avait faim et ne voulait pas attendre trop longtemps, il se fatiguait trop vite le ventre vide. Il se dirigea donc vers un snack et prit de quoi tenir jusqu'au prochain repas. Le temps de commander et de tout ranger dans son sac à dos et l'appel résonna à nouveau

"Dernier appel pour Rio, les passagers sont priés de se rendre au quai d’embarquement."

Liam suivit donc les autres passagers vers le quai d'embarquement, remarquant différent vigiles qui n'avaient pas l'air très motivés dans leurs contrôles. Il s'avança vers l'hôtesse, lui tendit son billet fraichement acheté et passa sans encombre le contrôle. Ses armes se trouvaient dans sa valise, en soute. L'avion était bondé. La seconde lasse en tout as, la première Liam ne fit que l'entrevoir. Il poussa un soupir, il aurait du acheter un billet 1ère place. Mais ce n'était pas discret dans la présente situation. Un stewart lui indiqua sa place, au côté d'une belle jeune femme aux longs cheveux, habillée tout en rouge. Il s'assit et se mit à regarder les autres passagers. Un homme qui semblait fatigué occupait le siège à droite de la jeune femmes. Il avait sous ses yeux un bouquin sur la biologie et l 'évolution, écrit par un ami de Liam ...décédé depuis bien longtemps. Lui aussi observait autour de lui par instants, revenant ensuite à son livre. Une autre jeune femme s'installa devant Liam.

Au bout d'une dizaine de minutes le commandant de bord annonça le départ, et les stewarts et hôtesses de l'air présentèrent les habituelles mesurent de sécurités. L'avion décolla et le bruit des conversations remplaça bientôt celui des réacteurs.Une conversation animée entre deux personnes apparemment originaires du moyen orient s'échauffa rapidement puis se calme. Les gens liaient pour la plupart connaissance avec leurs voisins... ce qui étaient impossibles pour Liam puisque la belle jeune femme à ses côté s'était endormie au bout de 5 minutes... Il décida donc de lancer la conversation avec son voisin pour faire "comme tout le monde" et passer inaperçu :

"Bonjour monsieur, vous allez à RIo vous aussi ? Recherche à en juger par le livre passionnant que vous tenez dans vos mains, je ne peux que vous conseiller de faire un peu de tourisme aussi, la région est très belle. Il faut par contre beaucoup de temps pour tout visiter" finit-il avec un sourire

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Je n'avais jamais quittée Londres auparavant. Cela faisait désormais 4 mois depuis le jour où Finsternis Sterbe, un homme sombre au but imprévisible, m'avait contrainte de travailler pour lui dans cette organisation du nom de "Pinehearst". J'avais eu beau chercher des heures dans les registres jamais ce nom n'était apparu en grande ligne. Pourtant je savais pertinemment que Pinehearst était un pilier dans les changements prochains qui surviendraient dans le monde. C'était une organisation américaine agissant dans l'ombre, je ne savais rien ni de ses dirigeants ni de son but précis, seule son existence me parvenait au travers des yeux de cet homme qui m'avait enlevé à jamais de chez les miens. Je n'avais pas revu mes parents depuis mon accident, j'avais été prononcée en mort cérébrale à dix sept heures douze et les Kennedy me pensaient maintenant transférée dans un service de soin intensif. Rien n'aurait pu leur laisser présager que leur fille unique était en réalité bien vivante, ou du moins que mon propre corps - encore en coma - était retenu en secret dans les locaux de Pinehearst et que mon esprit s'était pour ainsi dire logé dans le corps d'une autre. Le jour de mon "réveil" j'avais fait disparaitre Molly Virgo, un quinquagénaire qui possédait le pouvoir d'intangibilité. Elle n’était plus tant que mon esprit resterait dans son corps, ainsi je pouvais continuer à vivre et Molly restait en sommeil, une sorte d’échange équivalant, en quelque sorte.

Des mois s'étaient donc écoulés. J'avais pu mieux comprendre l'étendue du don que j'avais reçu. J'avais en effet la capacité étonnante et improbable de transférer mon esprit dans le corps des gens, d'accaparer leurs souvenirs, leurs habitudes à la seule différence qu’il m’était encore impossible de prendre leur apparence. J’étais donc bien moi-même tout en empruntant le corps et l’esprit d’un autre. C’était étrange. Durant ces derniers mois de servitudes pour Pinehearst j'avais accomplie des choses, obéis à des ordres indiscutables mais contestables. J'avais emprisonnés des personnes, qui possédant des dons tout comme moi éveillaient la curiosité et l'intérêt de l'agence. Au fond de moi je me considérais toujours comme la victime d'un triste devoir, mais le regard désespérés de ces gens que je soumettais à la même sentences que moi me ramenais à une réalité certaine : j'étais encore libre, ou du moins, je ne subissais pas le supplice d'une prison qui peut-être me priverait à jamais du soleil.
Je faisais donc partie de la branche anglaise de Pinehearst, j'agissais souvent seule, à vrai dire je n'avais jamais eu besoin que l'on m'aide. Au fond, s'était peut-être mieux ainsi, car avoir à mes cotés un homme ou une femme obéissant sans remord à de tels actes ne réveillerait en moi qu'un souffle de désarrois sur ma condition. J'étais seule. Les gens dotés de pouvoirs que je capturais étaient remis entre les mains de Finsternis Sterbe. En général ca se passait très vite. Je maintenais ma victime inconsciente, et un agent que je ne connaissais pas l’installait dans un sarcophage de plexiglas sous anesthésie générale. Ensuite le convoi disparaissais et jamais je ne revoyais ces gens. Je faisais ainsi disparaitre de la surface de la terre l'existence d'innocent souvent inconscient de leurs particularités.
J'avais l'impression d'être l'avatar d'une sorcière pourchassant les siens...»

Aujourd’hui je me retrouvais à New York. L'avion était arrivé à neuf heure, le trajet en avait duré sept. Je découvrais un autre lieu, bien différent du relief londonien. Je m'étais assise dans la salle d'attente, j'allumais une cigarette, pourtant je ne fumais jamais. J'apercevais alors le panneau d'interdiction et je l'éteignais, l‘écrasant lentement sur l‘acier d‘une poubelle. Je n'avais quasiment emporté aucuns bagages, je n'en avais pas besoin. Je regardais ma montre. Ca faisait deux heures que je patientais en silence, sans idée précise. On m'avait contacté deux jours plus tôt, j'avais du quitter en hâte la petite chambre d'hôtel que j'occupais à Londres. J’avais dû prendre le premier avion pour les Etats Unis. C'était en fait la toute première fois que l'organisation m'avait demandé de faire un tel voyage. Au fond de moi j'avais deviné que je ne reverrai pas mon pays avant longtemps. Une voiture devait passer me prendre dans un quart d'heure. Mes mains tremblaient, alors je les sera l’une contre l’autre. J’étais parfaitement consciente qu’ici, à New York, jamais je ne serais plus libre, du moins ma liberté d’action vis-à-vis de Londres ne serait plus la même. J’étais comme en cage. De plus, New York était le noyaux de cette gangrène infâme qui menaçait le monde : dans ses entrailles, quelques part, s’enracinait et se nourrissait Pinehearts. Allais-je subir le même sort que ceux que j’avais traqué? Je trembla un instant à cet idée, puis me calmais. Ma tête sembla se vider de toute consistance tendis que dans mes songes je rêvais d’une évasion lointaine et désespérée. Fuir rimais pour moi à un condamnation à mort directe et sans procès ; rester me ferais mourir à petit feu…

Le son unique et sourd des milliers de voix qui se mélangeaient dans ce hall me parvenaient comme le un brouhaha incompréhensible - telle la mélodie d’une noyade… Je levais les yeux vers les prochains vols, fixant mon regard sur les départs imminents. Ma respiration me semblait lente, mes geste aussi. Mon cœur palpita soudainement. J'inspectais ma montre et soupira intensément et profondément. Ma décision était prise, je tournais les talons et me dirigea immédiatement vers le premier guichet que je voyais. Il y avait deux personnes devant moi, je tapais du pieds.

« [...]Vous désirez quelle destination ?»

Je ne savais pas où aller. L'Angleterre ne m'était plus permise, je devais fuir New York. Je levais les yeux vers le panneaux d'affichage, je cherchais en haut de la liste des départs.

« Rio » prononcais-je à demie-voix, les yeux fixés sur le panneau.

Rio, départ dans cinq minutes. Je passais ma carte bleu dans la borne, on m'indiqua la direction à suivre. Je baissais les yeux, mis mes lunettes. Je marchais d'un pas pressé, montra mes papiers, on me pressa pour ne pas retarder l'avion. Les passagers montèrent un à uns dans l'appareil.
Je m'engouffra dans l'avion. Le bruit de l'extérieur disparu et je me dirigeais d'un pas pressant entre les rangées. Je trouva ma place en silence, m'y installa.

Je jeta une bref regard autours d'elle. Une fille plutot jolie zigzaguait entre les rangées et fini par s'asseoir, un peu perdue apparement. Un autre homme attira son attention : plutôt jeune, à lunette, il était déjà plongé dans sa lecture et prenait des notes. Un autre passager engageait la conversation avec son voisin. Je soufflais une dernière fois et me détendis un peu. Enfin, je ferma les yeux, serrant légèrement les points sur les accoudoirs. Maintenant tout me sembla clair, je ne pouvais plus reculer.

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En cette journée brumeuse, l'aéroport JFK, l'un des deux plus grands aéroports de la ville, était plein à craquer. Depuis que nous étions arrivés dans le terminal où nous devions prendre notre avion, nous eûmes du mal à nous rendre à l'embarquement de notre vol. Surtout que la majorité des personnes que nous croisions avait tous une tête d'enterrement. Les passager du vol pour Rio de Janeiro semblaient d'ailleurs les plus toucher par cette vague de morosité. Que ce soit une jeune femme habillée en rouge, une autre apparemment pressée ou un type étrange entrain regarder la pluie tombée sur la ville. Même l'un d'entre nous faisait une tête peu réjouissante. Ce cher Shin, toujours aussi sérieux, même quand il s'agit de se rendre dans un pays de fête et de bonne humeur. Heureusement que Jiro, son frère jumeau, était là pour remonter un peu l'ambiance. Affublé d'une chemise hawaïenne plus que coloré et un bob flashy, il sautait partout comme un gamin de dix ans, contrastant ainsi avec la sobriété et la classe de son frère :

"Jiro, tu pourrais arrêter de faire l'imbécile s'il te plait, tu me fais honte."
"Quoi ? C'est pas ma faute si tu es coincé alors qu'on va au Brésil, danser la samba, draguer à tour de bras, et faire la fête jusqu'à qu'on en perde les jambes !"
"On y va surtout pour le travail, crétin intersidéral. Il est logique de rester un peu sérieux."

Bien que rabat-joie, le jumeau brun avait raison. La patronne nous avait donné des ordres formels. Avant de faire la fête, nous devions aider la branche sud-américaine de la Compagny à récupérer "le faiseur de pluie des Favelas", un type spécial capable de faire tomber un déluge où il le voulait. Bon, d'après son dossier, ce vieux bigleux n'avait pas l'air dangereux comme ça, mais il avait quand même inondé plusieurs banques pour les braquer, tuant tous les employer sans le moindre remord. Bref, il suffisait que j'ai un peu de chance et nous pouvions facilement stopper ce petit prophète. Jiro le savait et c'était pour ça qu'il était tout comptant de partir pour Rio. Une fois nos bagages, contenant le nécessaire de survie d'un bon agent de l'OWI, enregistrés, les jumeaux purent se rendre à l'embarquement avec joie pour l'un et classe pour l'autre.

En parlant de classe, les deux frères furent guider jusqu'à l'économique par une très jolie hôtesse de l'air. Après une tentative infructueuse de drague, le jumeau au bob s'assit à une place près du couloir central. De cette façon, il pouvait intercepter les plateaux repas de Shin et aller aux toilettes plus facilement. De son côté, le brun s'installa près du hublot, colla les écouteurs de son lecteur mp3 dans ses oreilles et sortit un magasine acheté à l'aéroport, suivant ainsi un rituel bien calculé. En même temps, la fratrie était habituée à prendre souvent l'avion. Quand on travail pour l'OWI et qu'on possède autant de talent que moi, il est tout à fait normal d'être demandé aux quatre coins du monde.

Suite au classique manège des rangements de bagage à main et des consignes du personnel naviguant, l'avion put enfin décoller. Tandis que Jiro commençait à bidouiller les boutons de réglages de son siège, Shin restait serein, écoutant avec assiduité les cours de portugais. Eh oui, quand on est intelligent et qu'on a la charge d'un frère sans jugeote, il faut bien se cultiver le plus possible pour rattraper le niveau. Et puis, rester concentrer sur l'apprentissage d'une langue l'aiderait surement à supporter sept heures de vol en compagnie de son blond de frère. De cette façon, il ne le remarqua même pas entrain d'accoster une jeune femme aux yeux fermés et aux poings serrés assise juste devant lui :

"Excusez-moi mademoiselle, mais si vous n'avez pas envie de votre plateau repas, vous pourrez quand même le prendre pour moi, s'il vous plait ?"

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Le quotidien de tout un chacun, parmi les taches, était celle de les subir sans broncher. Tout le monde passait ses jours à ses occupations – sombre et nébuleuses pour certains. Certains atteignaient la routine, d’autre arrivaient à varier leurs plaisirs multiples. Le travail de chercheur était soumis à une impossible variété et une probable évolution et ce chaque jour. Le paradoxe c’est que ces personnes cherchaient bien souvent à se débarrasser d’un peu de science le soir ou les week-end propices. Certains rejoignaient leur famille, d’autre des amis ou encore s’en allaient ici et là, pour se détendre d’une quelconque manière. Cependant, il arrivait quelque fois que le but d’un scientifique soit différent de ce qui peut se faire dans le monde du raisonnable. Ainsi, de rares scientifiques n’avaient d’autre loisir que de vouloir continuer leurs propres recherches, partout où ils pouvaient se trouver : un café, leur maison, un transport, un parc. Ashley, elle, se considérait comme scientifique passionnée et de génie. D’ailleurs, l’épisode de sa vie qui allait bientôt suivre serait une preuve indéniable de son besoin continuel de la science et de son indépendance. Elle allait participer d’ici-là à une conférence scientifique brésilienne et devait, pour se faire, prendre l’avion. Ayant les moyens d’y aller de ses propres moyens en prenant un avion personnel, elle préféra cependant ne pas s’aventurer au Brésil hors des sentiers battus des voies officielles.
Elle avait préparé un léger sac avec des affaires pour deux nuits. Habillée aujourd’hui d’un manteau long noir, elle avait opté pour le décontract par dessous : un jeans noir stretch, bottes noires par dessous le jeans, à talons et enfin une chemise mauves de soie fine, histoire de combattre la chaleur des lieux. Ajustant ses lunettes et observant son visage meurtri dans la glace, meurtri par la brûlure, et ses mains stigmatisées en leur paume, elle ajusta sa petite montre d’argent. Elle avait assez de temps pour atteindre l’aéroport.
Son sac contenant non seulement sa toilettes et des habits de rechange, elle s’était munie de ses dossiers actuels traitant de la vélocité des particules gamma. Ainsi préparée, elle enfourcha son sac sur son épaule – un sac lui aussi noir de qualité et ajusta son sac à main, dissimulé sous son manteau. Elle appela de suite un taxi pour l’emmener. Etaignant les lumières, elle sorti de chez elle. Le taxi arriva.

« Où est-ce que je vous emmène ? »
« L’aéroport s’il vous plait. »

Le trajet était pas très long mais elle en profita pour relire quelques notes ci et là qu’elle enfuit dans son sac à main sitôt arrivée à l’aéroport. Elle se dirigea de ses pas dominant vers les caisses et autre douanes. Par chance, les douaniers la laissèrent passer avec son sac entier, jugeant qu’une si jolie femme malgré le visage émacié avait le droit de se retrouver avec ses affaires dans l’avion même. Heureusement, Ashley n’avait point d’intention dangereuse. Elle ne regarda pas aux alentours sur l’instant. Si quelqu’un la connaissait, il ne la reconnaîtrait pas, ayant mis des lunettes de soleil lui donnant un air plus mystérieux et plus secret. Elle attendait l’embarquement pour son vol à Rio depuis vingt minutes parmi les passagers, patiemment. Une fois pénétrant dans l'avion, elle jeta un regard aux sièges alentours et tomba soudain sur un visage très familier. Certes, elle avait été prévenue de son absence qu’elle accepta, mais voir un visage non méconnu lui apporta un certain soulagement comme une certaine fierté. Elle s’approcha, sûre de ne pas être reconnues tout de suite. Et par coïncidence, elle était un siège à côté de lui.

« Monsieur Valherus. J’ignorais votre présence. » dit-elle très froidement mais point méchamment, s'installant. Depuis ce temps, le scientifique lui apportait pas mal de curiosités et ses études avançaient tranquillement jouant avec l’interêt d’Ashley. Toujours avec son air mystérieux, Valherus prennait l’avion, comme elle. Elle se demandait seulement ce qu’il pouvait bien faire là. Elle observa d’autre gens assis alentours, des visages nullement familiers mais néanmoins inquiétants et intéressants, dont la dégaine de deux japonais plutôt charmant, vu lors de l'embarquement. Elle regarde à nouveau Valherus, attendant sa réponse et voir si il l’avait reconnue.

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[Ne faites pas attention à ce post,on avait pas encore prévu l'ordre des post]

ORDRE DE PASSAGE :

Ben - Hell - Liam - Jordan - Shin/Jiro - Ashley - Alison

Alison avait quitté tôt le matin les ruines de Brooklin, pour aller se balader un peu. Dans les poches de son dernier diner, la jeune fille avait trouvé un bilet d'avion pour Rio, dont la date de départ était aujourd'hui. Elle décida donc d'aller faire un tour du côté de l'aéroport. Après tout, le bilet était gratuit non? Même si elle n'avait rien à faire à Rio, cela ne lui couterait rien, de plus l'avion allait bien un jour revenir à New-York. Au moin, elle ne aurait quelque chose à faire pour s'occuper, car même si elle pouvait toujours chasser dans les ruines, elle doutait que des gens y passe à cause du mauvais temps. C'est ainsi qu'Alison entra dans l'aéroport, c'étant d'abord arrêté dans un magazin pour se prendre de quoi manger. Elle se dirigea vers un banc, et s'y assit, n'ayant aucune idée de l'endroit où elle devait se rendre.

"Dernier appel pour Rio, les passagers sont priés de se rendre au quai d’embarquement."

Alison releva sa tête. C'était son vol. La jeune fille se leva du banc, et commença à se diriger dans la foule. Après avoir demandé plusieurs fois son chemin, elle fini par arriver sur le quai d'embarquement. Elle monta dans l'avion et un homme lui indiqua sa place. Alison s'avança jusqu'à celle-ci sans lever une seule fois ses yeux vers les autres passagers. Elle tenait entre ses mains un petit paquet rose, qu'elle ne cessait de serrer toujours plus fort. Elle prit place au bord de son siège, et se mit à fixer la porte d'entrée de l'avion. Ce n'était vraiment pas une bonne idée d'être venue ici. Une fois cette porte close, elle serrait enfermée ici, avec tous les autres passagers. Elle resserra ses poings, et posa ses yeux sur le paquet qu'elle avait posé sur ses genoux. Elle commença à l'ouvrir. Un morceau de viande cru et bien saigant était désormait visible sur les genoux d'Alison. Elle resta un moment à fixer la nourriture, ne faisant pas attention aux quelques regards posés sur elle. Puis elle prit le morceau et croqua dedans une bouchée, avant de reposer la viande et de refermer le paquet. C'était bon, mais il ne fallait pas qu'elle mange tout maintenant, il fallait en garder pour plus tard.

Alison fini par s'installer normalement dans son siège, et commença à regarder chacun des passagers qui lui était possible de voir. Beaucoups de personnes lisaient, certains dormaient, d'autres parlaient. Il y en avait même un, pas loin d'Alison, qui demandait à une des femmes présentes de commander son plateau repas pour lui. Alison rigola, il était vraiment sans gène celui-là. Elle reporta ensuite son attention sur un homme semblant lire un livre compliqué, rien de très interressant. La jeune fille fini par poser ses coude sur ses genoux, laissant apparaitre au niveau de son cou une tache rouge sur son t-shirt blanc. Elle reporta son attention sur une jeune femme aux cheveux noir. Lorsque celle-ci passa un de ses doigts pour nettoyer un peu de sang se trouvant sur ses lèvres, Alison releva sa tête en souriant. Immédiatement, elle reprit son paquet et croqua un nouveau morceau de viande, ne lachant pas du regard la jeune femme, elle avait bien fait d'en garder finalement.

*Mauvaise idée...*

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Ben restait dans l’avion comme si de rien n’était. Il ne faisait pas attention aux différents passagers présents dans l’avion. Le jeune homme était quelque peu perdu dans ses pensés. La réflexion sur son bouquin sur la génétique. Etait’ il possible d’évoluer mais comment évolue on nous ? Les théories que Mr Valhérus notait augmenter son intérêt pour leur livre. Il fut surpris de voir Mlle Bénédicte arrivait s’assoir à coté de lui. Toutes les personnes qui se trouvaient autour d’eux allaient et parler de chose commune en ce monde. Ces choses paressait comme insignifiante aux yeux de Ben. Il ne comprenait justement pourquoi elle venait de s’installer à coté de lui comme si cela était naturel.

Bonjour, qu’elle heureuse… Surprise, qu’est ce qui vous amène vous aussi à Rio. Je ne savais pas que vos recherchez vous menez dans ce lieu loin de toutes civilisations. J’aurai plus pensé que vous seriez tenté par des centres de recherche comme celui qui se trouve à Tokyo. Nous pourrions toujours parler durant le trajet d’avion si cela vous intéresse.

Soudain un homme surgit de nul par tous en prétendant connaitre l’homme qui avait écrit le bouquin. Ce qui paressait fortement improbable, de part son jeune âge qu’il prônait sur son corps. Son air plus que naif au premier abord laissait un peu perplexe Ben. L’évolution de la génétique et il savait le nom d’écrivain. Situation délicate… Il allait attendre que des nouvelles informations fussent dans tous les sens mais une chose était vraiment claire. Il n’aimait pas cet homme. Il y avait différentes possibilités pour traiter ce problème, Ben pouvait autant lui exprimer la sincérité de ses sentiments ou bien faire la personne sociale. Le choix avait était simple à faire.

Je pense que ma place dans l’avion confirme ma destination pour Rio ou sinon je me suis trompé d’appareil. Malheureusement… Je ne vais pas à Rio pour visiter… Mais pour le travail, c’est visiblement une chose qui vous dépasse non ? Avec votre air faussement punk qui cherche à s’opposer au système…

Ben ayant répondu promptement à son interlocuteur se retourna sur sa lecture mais il regardait d’un air rêver tous les autres passagers. Sur un avion, il devait bien y avoir des personnes comme lui qui développent des capacités qui les rendent unique. Mr Valhérus pensait à des dons comme le sien et non pas des dons comme savoir compter instantanément les pailles au MacDo. L’appareil s’apprêtait à décoller, dans un mouvement fluide. L’homme regardait son chef de labo du coin de l’œil, quelque chose en elle avait changé. Ben la regardait différemment quelque chose avait changé… Mais quoi ? L’homme restait perplexe face à ce changement.

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Hell voyait l'avion se remplir de plus en plus.Elle ferma le syeux et essaya de se détendre malgré que certain avaient des apparences un peu bizarres et qu'ils ne semblaient pas vraiment "gentils".Son instinct de flic lui disait mais elle n'allait pas les arrêter comme ça et surtout dans un avion qui,certe était toujours au sol,mais quand même.Elle avait gardé un sac où elle avait disposé pleins de livres de fiction où le personnage principal controlait l'air.Elle avait aussi acheté les 3 saisons d'un dessin animé nommé Avatar où il y avait un maitre de l'air.Il lui faudrait bien de la documentation,fictive peut-être,mais ça lui serait peut-être utile qui sait.

Pour finir elle sortit de son sac un lecteur qu'on prend pour la voiture mais à pile,elle commença à mettre les épisodes d'avatar car les livres de fiction n'étaient pas son truc et elle les trouvait trop futil et pourtant elle était entrain de regarder un dessin animé pour enfant.Elle aurait adoré en ayant 10 ans,mais là elle en avait 16 de plus et se forçait à ne pas détourner les yeux.A peine eut-il commencé qu'elle décida de le regarder quand l'avion aurait décollé et elle leva la tête pour voir si personne ne la regardait bizarrement.Il y avait bien des gens qui étaient fan de super pouvoirs mais c'est sûr qu'elle se serait trouvée bizarre si elle se serait vu quelques mois plus tôt entrain de regarder un dessin animé qui parlait de contrôle des élèments.

Elle remarqua qu'une fille étrange parlait au gars sur qui elle avait relevé le titre du livre qu'il tenait entre les mains.Elle essaya de se détendre en pesant à tous les trucs qui venait de chine ou du japon qui étaient très en vogue.En parlant de personnes au yeux tipés elle remarqua qu'il y avait des jumeaux qui n'étaient pas loin d'elle.Elle s'enfonça un peu plus dans le siège qui était confortable à sa façon et s'amusa plutôt à regarder les personnes qui arrivaient.Elles avaient toutes des petites mimiques qu'on ne remarquait qu'à force d'observer et nerveusement elle commença à se mordre la peau de la lèvre et s'arrêta quand elle sentit du san couler dans sa bouche.Elle passa son doigt dessus pour essuyer le petit point de sang qui montait puis commença à s'arracher les ongles en attendant le décollage.Elle tourna la t^te vers une petite fille qui semblait être seule,qui crquait dans une chose et qui la regardait,elle en eut froid dans le dos et se reconcentra sur le décollage à venir

e laisse mon tour. à toi Jordan !

Invité

Voilà, l'avion avait enfin décollé avec à son bord mes jumeaux préférés. Tandis que plusieurs personnes se mettaient à parler entre elles de choses inutiles, du point de vu de Jiro, ce dernier commençait à sautiller sur son siège. Non pas qu'il était nerveux, mais plutôt impatient. Il était impatient que le film que la compagnie allait diffuser commence. Comme dans tous les avion long courrier, l'appareil était équipé de multiples écrans de télévisions incrustés dans les dossiers des sièges. Certes, il n'y avait généralement qu'une chaîne passant des films dans des versions incongrue, mais ça suffisait amplement au petit bonheur du blond. Il était aussi impatient que les plateaux repas soient servit. Histoire de manger le sien et celui de son frère, trop concentré sur ces cours de portugais. Puis, étant sûrement l'une des seules personnes aimant la nourriture servie dans les hôpitaux, les dîners des avions étaient comme un véritable festin. Enfin, il était impatient d'aller aux toilettes. Comme à chaque fois que la fratrie prenait l'avion, Jiro était tellement excité qu'il oubliait de passer aux petits coins avant de partir. De plus, son cerveau primaire semblait déclencher une envie de se vider une fois que l'avion quittait le tarmac. Voilà donc l'une des raisons pour laquelle Shin prenait toujours les places près des fenêtres.

Lorsque le signal lumineux, symbolisant une ceinture de sécurité, s'éteignit, le blond se leva rapidement et fonça dans les toilettes avec un grand sourire. Devant une telle attitude, son jumeau soupira. La naïveté et la stupidité de son frère était sans limite. Toutefois, il semblait très heureux d'être comme ça. Shin avait d'ailleurs eut une théorie à ce sujet. Apparemment, les gens plus intelligents que la moyenne semblaient vouer à ne jamais connaître le bonheur, alors que les naïfs étaient toujours très contents. L'expression "imbécile heureux" en était une preuve. Il suffisait de regarder les passagers. Un type qui lisait une revue scientifique faisait la gueule. Une femme qui lui parlait faisait aussi la gueule. Même la gamine avec du sang sur son tee-shirt semblait faire la gueule. Déprimé par temps de déprime, le brun préféra se focaliser sur son apprentissage linguistique.

Quelques minutes plus tard, Jiro sortit des toilettes en dansant la samba, enfin quelque chose qui ressemblait à de la samba. Il tournait sur lui-même, avançait, reculait, remuait le bassin, fredonnant des airs brésiliens. Il alla ensuite s'asseoir toujours avec le sourire avant de se pencher vers son frère, retirer l'un de ses écouteurs et lui chuchoter à l'oreille :

"T'as vu ? Il y a pas mal de célébrités dans cet avion. J'en reconnais au moins deux qui aurait leur place chez nous."
"Imbécile." Lui répondit discrètement le brun. " Je les ai repéré dès l'embarquement."

Comme quoi, même un crétin peut mémoriser des visages sur des dossiers référençant plusieurs êtres spéciaux et désignés comme dangereux par l'OWI. Même s'il l'avait réprimandé, Shin était content que son frère ait retenu quelque chose des briefings et garde un minimum de conscience professionnelle. Tout en restant dans le domaine du chuchotement détendu, le blond demanda :

"Qu'est-ce qu'on fait ? On lui demande de l'aide ?"
"Il ne vaut mieux pas. Dans le meilleurs des cas, ils pourraient faire cracher l'appareil et dans le pire, c'est lui qui nous ferait tomber."
"Voyons, il n'a aucune raison de faire ça."
"S'il suit ton instinct, il faut être prêt à tout."

[HRP : voilà, désolé pour la qualité plutôt médiocre]

"J'peux vous manger?"

La vieille dame assise à côté d'elle parut surprise de la question et tourna sa tête vers Alison d'un regard interrogateur. Avait-elle bien entendu ce qu'elle avait comprit? Elle en doutait. Elle pensa quelques instant à la possibilité qu'elle aie put confondre un "Vous avez à manger?" entre un "Je peux vous manger?". Après tout, la différence entre ces deux phrases n'était pas bien grande. Enfin, son ouïe commençait à lui jouer des tour, et ce ne serrait pas la première fois que ça lui arriverait. C'est ainsi que la vieille dame, dans un sourire qui se voulait charmant dévoilant par la même occasion quelques dents en or,posa l'interrogation suivante.

"Excuse moi ma chérie, mais je n'ai pas comprit, peux tu répéter s'il te plait ma puce?"
"Laisse tomber la vieille...le tout c'est que moi j'ai comprit!"

Alison fronça ses sourcil comme pour durcir son regard. En plus de n'être que très peu appétissante, sa voisine de siège était à moitié sourde. Voilà un voyage qui s'avérait ennuyant et pas passionnant. Cependant cela n'avait pas que de mauvais points, Alison pouvait lui parler sans que l'autre n'entende. Bon, certes c'était mieux lorsque la personne qu'on insulte entende, mais quand il n'y a pas d'autre choix, on fait avec ce qu'on a. Dans tout les cas, le jeune fille avait décidé la chose suivante: une fois ce maudit avion atterri, elle tuerait cette 'mamie'. La raison du pourquoi qu'elle ferrait ça? Elle n'en avait pas. Elle le ferra, tout simplement. Elle en avait juste envie. Par contre, elle ne la mangerait sans doute pas, la vieille dame n'avait rien de très appétissant au premier regard. Mais peut être se trompait-elle? Elle verrait bien le moment venu. Pour l'instant, elle n'avait pas faim, venant tout juste de finir son morceau de viande. Alison regrettait un peu de l'avoir déjà engloutit, elle était sûre qu'elle aurait réussit à faire régurgitée sa voisine. Cela aurait sans doute été hilarant. C'était vraiment dommage. Enfin, vu comment elle regardait le joli Tee-shirt blanc d'Alison, taché de sang avec écrit: "Laboratory", cela ne devait pas être difficile de la faire vomir ou tourner de l'œil.

"Vous aimez les chats?"
"Oui ma chérie! Ne sont(ils pas si mignon! J'en ai eu plusieurs dans ma vie. Et cela dès mon tout jeune âge. A l'époque de mon premier chat je devait avoir cinq ans et mon père me l'avais ramené un soir et..."

La vieille dame commença à raconter sa vie. Alison ne l'écoutait pas, occupée à jouer avec une sorte de gourmette accrochée à son bras, marquée: Alf. Soudainement, Alison sortie de ses penser et remarqua que la 'mamie' n'avait toujours pas terminer son discourt.

"Non, mais je m'en fou...moi je les préfères mort! C'est délicieux vous savez?"

Alison crut bien cette fois que la vieille allait mourir. Son visage avait subitement palis et affichait une mine de dégout. Alison, quand à elle, rigolait. Sa voisine n'était pas si sourde que ça finalement, le voyage allait peut être drôle. Enfin, l'adolescente allait essayer de s'amuser le plus possible. Après tout, on ne dit pas que le temps passe plus vite quand on s'amuse? Et puis, Alison voulait limiter le plus possible le temps qu'elle pourrait rester dans ce maudit avion suspendu dans les airs en plein milieu de nul pars...

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» Comme je le disais, je suis mal partie. - Elizabeth Black