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 Nature éternelle [PV Adam]

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MessageSujet: Nature éternelle [PV Adam]   Nature éternelle [PV Adam] I_icon_minitimeDim 14 Fév - 15:22

"La nature est ancienne mais nous suprend tous"
Björk

"Je sors"
"Jenny..."

La porte claqua, refermant derrière elle l'ennuie des jours passés.

Il faisait beau en cette nouvelle journée d'hiver. Le soleil brillait fébrilement, impuissant face aux ravages des vents froids de la saison.
Vêtue d'une robe en laine gris souris et de collant rouge, la petite Jenny passait difficilement inaperçue dans les rues de l'Upper East Side. Sa tante avait beau lui répéter de soigner son look en public, fidèle à elle même elle n'en prenait jamais rigueur. La seule chose dont redoutait sa tante c'était qu'on puisse nuire à son image. Mademoiselle était renommée dans les beaux quartiers de New-York, chaque intervention extérieure devait être rigoureusement pensée.
Après qu'on lui jeta quelques coups d'oeil furtifs, Jenny regretta son manque d'impudence. Ou peut-être pas. Ce n'était que des collants rouges... Ils avaient au moins l'honneur d'égayer ces fraîches journées. Pourtant elle soignait son comportement. Suite à son retour précipité à Paris, sa mère décida de l'envoyer de nouveau à New-York, chez sa tante Beth. Elle espérait ainsi que sa fille retrouverait son innocence d'antan mais surtout qu'une école accepte de l'accueillir en plein milieu d'année.
Sa tante Beth était plutôt du genre strict - à première vue - mais qui ne sait s'imposer avec les enfants. Son seul espoir était de ne pas avoir à intervenir en faisant en sorte que son air paraisse le plus austère possible. Une belle blague pensait Jenny. Miraculeusement une école de l'Upper East Side avait daigné l'intégrer. C'était surtout que la tante Beth avait quelque pouvoir ici bas. C'était bien les seuls pouvoirs dont elle pouvait jouir car elle ne pouvait se vanter d'en exerçer sur l'adolescente. Ce n'était pas bien grave, de simples sorties improvisées. Croyait-elle vraiment enfermer une jeune fille entre les murs de sa bâtisse démesurée ?

Arpentant les rues, son petit sac tenant en équilibre entre son avant bras et son bras, elle jetait un oeil aux quelques reconstructions qui s'effectuaient encore. Ce quartier de New-York avait certes était le plus ravagé, mais il avait le luxe de pouvoir s'offrir des réparations précoces.
En quittant la ville, Jenny y avait laissé ses pires souvenirs, et elle avait constaté qu'à son retour, ils étaient près à l'accueillir à bras ouverts. Elle rêvait fréquemment du jour où la plupart des ses camarades avaient péris alors qu'elle était allongée sur une route de Louisianne. Ele rêvait de toutes ces choses qu'elle avait mal faites, de Mrs. DeWitt parfois, et de ses anciennes amies du pensionnat dont elle n'avait pas eu l'honneur de dire aurevoir.

Devant elle se dessinait l'éternel poumon de la ville : Central Park. Les quelques feuilles qui jonchaient le sol étaient rapidement balayées par les vents hivernaux, et les autres, vivement attachées aux ramures de leur abris dansaient dans un rythme saccadé et imponderable.
En ce dimanche, nombreux étaient ceux qui respiraient l'air vivifiant de la nature. Le parc était le symbole même de l'immortalité de New-York car malgré tout, il vivait. Il ne dormait jamais, et peut-être serait-ce lui que l'on devrait qualifier d'insomniaque, car en vérité la ville avait pris du repos ces derniers mois.

Regrettant de n'avoir enfilé un manteau digne de ce nom, Jenny se résigna à l'idée de retourner au chaud chez sa tante. Ce serait un signe de capitulation, et bien que ce soit la dernière chance que lui offrait sa mère, elle était trop fière pour avouer que son comportement était terriblement importun ces derniers temps. Peut-être se cherchait-elle simplement et en avait assez de devoir se plier à des ordres et des exigences dont elle ne voulait absolument pas ? Qui était sa mère pour lui interdire de poursuivre son rêve ? Et bien elle était justement sa mère... Celle qui l'empêchait de faire les mêmes erreurs qu'elle.
Jenny soupira, puis s'assit sur un banc, seule, réflexionnant sur elle-même et sur ce qu'elle était devenue. En plus d'être une des leurs alors qu'elle ne le souhaitait absolument pas, elle s'éloignait des autres, des êtres normaux, se retrouvant ainsi dans la solitude la plus pénible qui soit.
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MessageSujet: Re: Nature éternelle [PV Adam]   Nature éternelle [PV Adam] I_icon_minitimeMar 16 Fév - 13:15

Assit sur un banc en plein milieux de Central Park, une bise fraîche le tira de son sommeil éveillé...

Adam ouvrit les yeux subitement. L'avait-on pris par surprise avec une farce idiote ? Non, bien pire que ça. C'était ce vent, ce souffle... Glacé et glaçant à la fois, que le jeune Sunner avait de la peine à supporter. Un simple touché de cette chose froide et invisible suffit à faire dresser les poils du Chlorokinésiste. D'ailleurs, celui-ci, perturbé par ce vent transperçant, se leva pour faire un tour à travers "les poumons de New-York". Armé d'un pull-over noir, d'une écharpe assortie, d'un manteau fourré et d'une paire de jean légèrement délavé, il marchait d'un pas régulier et sur. Ce parc était tout de même une des partie les mieux préservée de tout Manhattan, surement car, après la grande explosion, ce biotope fut vite remis sur pied. La végétation, bien présente mais nue, résistait à cette glaciation hivernale, entrant dans une sorte d'hibernation jusqu'au printemps prochain.

Il marche, donc, sur un petit chemin dallé de pierres, affrontant le froid de l'hiver et évitant les multiples crottes de chien sur son passage. Encore une fois, il se perdit dans ses songes, lieu de refuge et de méditation pour le jeune Adam. Il se remit à penser à ce qu'il a vu à la télé, quand il était encore à San Diego, en Californie. Il revu cette énorme explosion, les morceaux d'immeubles partant dans tous les côtés, les gens hurlés de terreur... Puis cet homme, ce dénommé Sylar, qui sortit des gravas pour annoncer la nouvelle ère, l'ère de l'évolution. Malgré de nombreuses recherches, Adam n'a jamais réussi à mettre la main sur ce type. Pourtant, il est presque nécessaire à ce dernier de le retrouver afin qu'il perfectionne ses propre pouvoirs et pour qu'il fasse "parti du changement".

Adam était arrivé devant un petit lac, lui aussi immortalisé par le froid sous forme de glace. La couche était tellement épaisse qu'on arrivait aisément à marcher dessus à plusieurs personnes. D'ailleurs, quelques enfants s'amusaient à y faire du patin... C'était plus sympa et surtout gratuit comparé aux patinoires publiques, mais il n'y avait pas la même sécurité.
Toujours sur les berges de cette immensité de glace, le cadet des Sunner s'approcha d'un arbre qui n'avait pas l'air de supporter le froid comme les autres. Un arbre qui était surement malade et qui se faisait gentiment achever par l'hiver. D'ailleurs, on pouvait voir comme de petites tâches orange au niveau des racines ainsi que certaines branches, mortes, dont le végétal a dû se débarrasser afin de concentrer ses dernières forces contre la maladie. Il s'approcha encore puis écouta de façon télépathique le malade... Il entendit ce dernier lui murmurer...


"Il fait froid... J'ai mal... Il fait froid... Je souffre..."

Ces voix résonnaient comme-celles de quelqu'un qui prononçait ses dernières paroles avant de passer l'arme à gauche. Adam ressentait la souffrance et l'agonie de l'arbre et s'approcha pour arriver face à lui. C'était un chêne et il n'avait plus l'air tout jeune. D'un geste du bras, il colla sa paume contre le tronc puis une faible lumière verte s'en dégagea.

Le feuillu, aux portes de la mort, commença à avoir un tronc et un bois de plus en plus clair, comme s'il rajeunissait. Les feuilles, toutes absentes à cause de la saison, poussèrent par milliers comme-ci le printemps était déjà là. La maladie s'effaça pour ensuite complètement disparaître et l'arbre avait repris ses couleurs d'antan. En même temps, est-ce naturel pour un arbre d’avoir autant de feuilles et un si bel aspect pour un hiver si rude ? Je le conçois bien...
Les quelques passants, admirant un spectacle encore jamais vu, applaudirent à la fin de la prestation. Adam retira sa paume du tronc, fit volte-face en direction de son public et ajouta sur un ton sec et froid...


"Vous croyez que je fais parti d'un cirque, c'est ça ?! Vous voulez que j'efface vos petits sourires rapidement, c'est ça que vous voulez ?! Dégagez de là ou ça va saigner..."

Il fronça les sourcils, voyant qu'aucun d'eux ne bougeaient. Une partie de ces humains voulaient voir un autre "tour de magie" tandis que l'autre partie du publique désirait poser des questions à ce dernier. Sunner en avait marre... Vraiment marre... Il était à deux doigts de se débarrasser de tout ce petit monde rapidement... Quand, tout à coup, une jeune femme vint s'asseoir sur un banc non-loin de la scène. Chose étrange, la venue de cette femme stoppa complètement Adam... Etait-ce sa beauté ? Son charme ? Ou est-ce que le cadet des Sunner ressentait autre chose en elle...
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MessageSujet: Re: Nature éternelle [PV Adam]   Nature éternelle [PV Adam] I_icon_minitimeSam 20 Fév - 13:49

Oh, Oh, Oh it's magic you know. Never believe it's not so.

La solitude, quoique l'on en pense, n'est pas une notion subjective. Elle est impartiale et frappe chacun de la même manière, créant dans l'esprit de sa victime des remords et des frustrations.
La solitude n'est que rarement physique, et cette dernière est loin d'être la plus perverse. Nous ne sommes jamais vraiment totalement seul dans cet univers car malgré tout ce que l'ont peut penser, chaque chose qui nous entoure recèle une part d'animation. Seul dans le désert, nous ignorons peut-être que sous nos pieds se cachent des milliers d'êtres vivants, certes minuscule, mais qui détruisent par leur présence la notion de solitude physique.
La solitude morale est l'un des pires fardeaux. Nous pouvons être entourés de nombreuses personnes et se sentir pour autant seul comme jamais. Car la solitude naît d'un sentiment d'indifférence que les autres exerçent plus ou moins consciemment sur autrui. Mais après tout, ne nait-elle pas de nos propres craintes ? N'est-ce pas celui qui en souffre qui invoque la solitude ?
La solitude n'est rien. Elle n'est qu'illusion, invoquée par chacun pour justifier ses propres erreurs. Reste à trouver un moyen de la vaincre.

Toujours assise sur son banc, Jenny pensait. Elle était seule, malgré le sempiternel brouhaha qui bourdonnait dans ses oreilles. Pourquoi était-elle seule ? Parce qu'elle l'avait mérité. Toutes les erreurs qu'elle avait commises, elle se punissait à présent en s'enfermant dans une bulle qui empêchait quiconque de s'approcher d'elle. Tout ceci était bien évidemment inconscient car qui serait assez fou pour s'infliger de la peine ?
Elle était la seule responsable de l'éloignement consécutif de ses proches mais s'en rendait-elle compte ? Ne vallait-il mieux pas prendre ce retour à New-York comme un moyen de recommencer à zéro ? Si, il le fallait. Il fallait accepter de fermer certaines portes qu'elle refusait de voir claquer derrière elle, et franchir celles qui se profilaient dans l'horizon.

Refléxion faite, son esprit se reconnecta avec la dure réalité. Un peu plus loin s'attroupait une foule de badauds, telles des abeilles affriolées par le parfum alléchant des fleurs. Les passants applaudissaient, questionnaient et Jenny n'avait aucune idée de la raison de cette excitation soudaine. Ou peut-être pouvait-elle deviner ?
A quelques centimètres d'un arbre mystérieusement majestueux se tenait la source de cet émerveillement. Un jeune homme - plutôt agréable à regarder selon Jenny - essayait tant bien que mal de faire taire ces pathétiques humains. Pathétique en effet car s'ils ne croyaient pas à la magie en cet instant, s'ils savaient la véritable nature de ce miracle, ils crieraient au drame. A ce moment, Jenny se surpris à penser que certaines paroles de Sylar n'étaient pas totalement absurdes, mais elle finit par revenir à la raison. Il était vrai que jamais les humains et les êtres spéciaux ne pourraient vivre en parfaite harmonie. A qui la faute ? C'était là une véritable notion subjective. Selon les humains, les spéciaux étaient les seuls responsables, ils étaient des erreurs de la nature, des messagers du Diable, envoyés sur Terre pour semer le chaos et s'emparer du pouvoir. Selon les spéciaux, c'était la faute aux humains, trop étroits d'esprit et conservateurs pour accepter une coexistence pacifique. Il fallait avouer que chaque point de vue était légitime... dans ce cas, à qui pouvait-on réellement jeter la pierre ?

Jenny ne blâmait personne. Elle se leva, un coup de vent animant la désagréable sensation du froid sur son visage enfantin, et se dirigea étonnement vers l'intrigue de la scène passée. La foule, lassée, finit par trouver sa distraction autre part.
La jeune fille observa la cime de l'arbre, abondante de feuilles et d'une couleur peu appropriée à cette saison hivernale.


"Joli tour de passe-passe. Personnellement je crois pouvoir expliquer le "truquage"."

Quelques irrépressibles se tenait toujours devant la scène, près à tout pour comprendre la magie de la chose. Jenny, qui semblait en détenir la clé, fut la prochaine cible des interrogations.

"Comment il a fait, comment il a fait ?"

Demanda un petit garçon qui tirait sur sa robe pour attirer son regard vers le bas.

"Euh..."

Habituellement, elle aurait usé de sarcasmes, mais la magie qui se lisait dans les yeux ébahis de l'enfant l'en empêcha.

"Les magiciens ne peuvent pas révéler leur secret. Tu comprendras un jour."

Déçu, il emboîta le pas de sa mère qui avait déjà deserté les lieux.

"J'espère qu'il croira toujours à la magie; après tout la vie n'est qu'un perpétuel truquage."

Dit-elle en tournant les talons, prête à rebrousser chemin.
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MessageSujet: Re: Nature éternelle [PV Adam]   Nature éternelle [PV Adam] I_icon_minitime

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