...And justice for all? (PV Participants du scenario)

The lunatic is in my head.
The lunatic is in my head
You raise the blade, you make the change
You re-arrange me 'til I'm sane.
You lock the door
And throw away the key
There's someone in my head but it's not me.

Roger Waters, Brain Damage

Le Pouvoir. La capacité de l'humain a distinguer les forts des faibles par des criteres parfois ambigues fut probablement le plus grand péché de cette race. L'argent, l'aisance au mensonges et l'innovation causerent d'abbord l'admiration puis l'envie et la jalousie pour finalement laisser place a la trahison et au meurtre. Chaque guerres de l'histoire humaine, de l'antiquité jusqu'aux temps modernes, avait comme motivation le besoin de toujours plus de puissance. L'etre humain est ainsi fait; sa plus grande force est probablement sa plus grande faiblesse. Car une chose est certaine, si la quete de pouvoir est une motivation poussant les peuplades a s'entre-déchirer, la vengeance devient alors un facteur non négligeable. Le désir de vengeance est une force poussant meme les hommes les plus sages a tenter les plans les plus fous. Rick avait le pressentiment que la vengeance était exactement se qui guidait ses opposants lorsqu'il entendit le nom de l'homme a la posture charismatique: M. Petrelli. Le Maitre des virus reconnut instantanement le nom de sa patronne, la matriarche de Primatech Papers. La coincidence ne devait pas etre que fortuite. Il avait surement affaire a un des membres de la famille de Mme Petrelli.

Le bostonien sentait qu'il avait affaire a une force beaucoup trop puissante pour lui. Cet homme rayonnait de puissance. Il avait la carrure des rois d'antan, le regard vif de la jeunesse dans un visage emmanant de sagesse. Mais par dessus tout, il semblait si distant, comme si les problemes qu'eux, simples humains, avaient a affronter n'étaient que de simples contre temps a ses yeux. Il ressemblait a un vrai dieu. Soudainement, tout se passa tres vite. Un puissant rayonnement vint déchiqueter le mur tenebreux et la chaine d'ombre attachant le couple. Rick ne put s'empecher de remercier mentalement Billy, sans qui ce combat serait probablement beaucoup plus ardu. Bon, les deux agents étaient loin d'un duo fraternel, mais il savait que dans une situation pareille, mieux vallait s'entre aider que de perir au mains de l'ennemi. Le Maitre des virus regarda le corps du blondinet qui gisait au sol. Il devait agir. Vite.

Probablement que le vrai Rick n'aurrait pas oser parler sur ce ton. Probablement qu'il aurrait prit la menace plus au sérieux. Cependant, le nouveau Rick était loin d'etre aussi prudent. Il leva la main, comme si il allait claquer des doigts.

- Pardonnez moi mon arrogance, mais j'ai un travail a terminer! J'étais sur le point de d'éteindre la brillante lueur de vie qui se trouv...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il ressentit une vive douleur au crane. Son esprit semblait se bloquer, la simple fait de pensée était une véritable torture cérébrale. Heureusement pour le jeune homme, le supplice fut de tres courte durée. Encore une fois, Sky vint a son secours. Il lui fallut quelques seconde pour reprendre contact avec la réalité tellement la douloure l'avait mit dans un état second. Petrelli semblait semblait neutre, comme depuis son entrée dans les labos. Heaven déclarait haut et fort qu'Alexis était guerrit, au grand désarroi du Maitre des virus. Si il avait encore une opportunité de le tuer, se ne serait surement pas de la meme façon, le tenebreux serait sur ses gardes. Billy était toujours allongé au sol, le sang de ses plaies au mains formait une petite flaque autours de lui. Il semblait mal en point, tres mal en point mais Rick avait d'autre préocupation, comme sauver sa vie. La brune hurlait de douleur. Ses jambes flanchaient mais elle s'accrochait fermement au bras du jeune homme. Rick aurrait put simplement la laisser tomber pour faire un martyr de lui meme et subir la douleure mentale a novueau. Mais l'égoisme l'empéchait d'agir avec un tel altruisme. Si Sky voulait soufrire a sa place, alors tant pis pour elle! Avec un sourire franchement arrogant, Rick se retourna vers le patriarche Petrelli.

- A votre place, j'arreterais a l'instant. Vous faite du tir allié, Monsieur... Petrelli, c'est ça?

Encore une fois, le jeune homme ressentit une nouvelle douleure, beaucoup moins importante cette fois-ci. En fait, c'était plus un caresse si on la comparait a l'assaut mental mené par Petrelli. Le Maitre des virus retira le talon-dard qui était venut se figer dans son cou. Rick ressentit rapidement la faiblesse qui acompagnait la perte de pouvoir temporaire. La, il était dans la merde! Sa seule arme était maintenant son pistolet, rien de bien menaçant si on prenait les capacités surhumaines de ses adversaires. Mais il avait sous estimé un seul point. Le pouvoir de Sky s'averrait etre tres surprenant parfois...

La blondasse avait probablement crut le couple innofensif et s'était approché pres d'eux. Un peu trop pres. Malgres les cris d'avertissments de la brune, elle continua d'avancer vers Rick. Sky se jeta viollement sur elle, lui transferrant par la meme occasion toute les douleures et supplices qu'elle endurait au meme moment. Sombrant dans l'inconscience, elle laissa a Heaven la torture cérébrale orchestrée par le Patriarche. Toujours aussi sur de lui, Rick ne put s'empecher de parler.

- Tir allié. Oui, c'est se que je disait.

Le maitre des virus comprit qu'il était loin d'etre dans une position pour négotier quoi que se sois. Reprenant un ton un peu plus adapté a sa situation, il enchaina.

- Écoutez, je ne sais pas qui vous etes, mais vous semblez etre en rogne contre moi. Je suis totalement innofensif sans mon pouvoir. Je ne veux que ma survie et celle de Sky. Je ne vous demande pas la pitiée, simplement le bon sens. Expliquez moi au moins se qui se passe içi...

Invité

Alors que le manège télépathique d'Arthur s'enchainait rapidement, un événement soudain interrompit son jeu atroce. Le mur de ténèbres qui divisait le laboratoire en deux enclos de terreur s'évapora. Brisé par une vague luminescente libérée par le jeune agent Summers. Cet ultime effort eut raison des forces du garçon, qui s'écroula au sol, inerte et épuisé. Mais déjà, Dallas avait plus à faire. Symphony.K Yardley recommençait, à son tour, ses petites manipulations. Ne supportant plus de voir l'homme qu'elle croyait aimer souffrir devant les assauts brutaux du vieux personnage, son empathie naturelle devança l'agressivité dont les autres adversaires faisaient preuve. Les flux négatifs furent détournés depuis Rick jusqu'à elle. Bientôt, un étau sanglant lui saisit la tête. Prison mentale aux barreaux de vapeurs, asile nocturne délaissant les raisons. La jeune damoiselle tremblait. Elle mit en garde Arthur une nouvelle fois. Son pouvoir inoffensif devenait potentiellement destructeur en compagnie du Patriarche. Mais l'homme poursuivit la confrontation, allant à pousser la femme jusque dans ses derniers instincts et ses dernières ressources. Épreuve d'une poétique beauté et d'un lyrisme cinglant. Combien de temps, l'idyllique éprouvée serait-elle prête à en pâtir pour les beaux yeux de son amour ? Quels espoirs chercherait-elle à glaner sous le regard désintéressé et égoïste qu'arborait le maître des virus ? Son courage n'en était plus. Déraison et aveuglement la menèrent à la démence. Elle se jeta sur Heaven, touchant de ses doigts endoloris le corps splendide de la blonde. Ce contact fut suffisant pour que le transfert ait lieu. L'agent de Pinehearst fut immédiatement éprise de maux de crânes ravageurs qui la firent vaciller. Devant cette erreur jumelée, Arthur fut immédiat. Il tendit, paume ouverte, sa main en direction de Rick. D'une simple impulsion, le Patriarche draina l'essence vitale de sa victime, buvant sa vie comme on dévore un thé des Indes. Le souffle de vie percuta Heaven, contrecarrant significativement les effets néfastes qu'elle venait de supporter. Sa douleur se dissipa, alors que Baneson haletait.

Arthur le foudroya du regard. Observant par la suite la silhouette de SKY qui s'étalait faiblement sur le sol dallé. Les yeux de Dallas étaient las. Presque dépités, grisés par des circonstances dont il n'était pas l'auteur et qu'il ne désirait pas. Il fit une moue contrariée, presque sarcastique avant de faire rouler son attention, une nouvelle fois, sur le prince microbien. Sa voix s'éleva dans les airs, charismatique et sévère. Il se devait de poser les règles. D'éclaircir le jeu. Maintenant plus que jamais. Avant qu'il ne soit trop tard. Le Directeur s'imposerait. Rick écouterait. Ou périrait.

Monsieur Baneson, votre lâcheté et votre désinvolture remercient bien mal une personne qui a risqué plus que sa vie pour vous épargner ces quelques égratignures. Aucun gentleman digne de ce nom ne se permettrait d'assister à un spectacle aussi effroyable sans défendre l'intérêt qui est le siens. J'ai bien peur que votre amour se soit volatilisé tout aussi vite que cette colère ressurgie. Votre comportement est honteux, honteux et compréhensible. Ainsi agissent les vagabonds. Les solitaires. Ils se pavanent de fausses richesses et de fausses émotions, dans le but d'obtenir ce qu'ils attendent. Puis ils disparaissent. Parfois, ils finissent par tomber, car le monde regrette leur existence. Dans ces cas extrêmes, ces êtres sans avenir terminent leur pitoyable existence à maudire les barreaux des cellules qui les accueillent. J'ai cru comprendre que c'était votre cas. Moi-mêmes et les hommes qui m'accompagnent recherchent votre rémission. Nous mettons un terme au mal perpétré en ces lieux, nous brulons Primatech, ce nid où la haine et la corruption ont grandi main dans la main. Nous imposons notre vision des choses. Nous représentons le pouvoir. Et nous aidons également les êtres dans le besoin."

Arthur croisa ses doigts au niveau de son ventre, conservant sa prestigieuse dignité et son antique beau parlé, il s'avança d'un pas puis s'immobilisa. Stoïque et précis. Il affutait ses mots, rôdait ses répliques. D'un air autoritaire, il dévisagea son interlocuteur, reprenant tout aussi calmement ce qu'il avait commencé à déclarer, il poursuivit son énoncé à la façon des brillants orateurs d'autrefois.

"Monsieur Baneson, la raison pour laquelle vous respirez encore est très simple. Je suis directeur d'une compagnie, d'une compagnie rivale de l'OWI, Pinehearst. Nous représentons l'asymétrie régnante entre ces deux organisations. Là où Primatech œuvrait pour une action mineure et obscure, Pinehearst entend aller plus loin. Nous travaillons, ensembles, de sorte à ce que le monde qui nous porte ne disparaisse pas derrière l'insouciance de l'Humanité. Pour sauver cette existence qui nous est si chère. Mon entreprise propose à ses adhérents un contrat très simple. En l'échange de leurs services, nous confions entre leurs mains un concept, notre concept. Le Pouvoir. Nous le modelons, nous le créons et nous le développons, de sorte à ce que les hommes que j'emploie figurent parmi les individus les plus puissants et expérimentés de notre temps. Alors que l'OWI s'est résolue à vous confiner et à vous isoler, dans l'optique de vous écarter de sa course à la puissance, Pinehearst la distribue. Devant la geôle et la rancœur qui furent les vôtres en ces lieux, je vous propose la richesse, la liberté, l'épanouissement et surtout... le potentiel. Le potentiel de devenir l'un des êtres les plus uniques qui soient. Et en plus de cela. Je vous propose l'amour... celui de la femme, qui n'a pas hésité à s'abandonner dans les bras de Morphée, pour défendre un Rick qu'elle ne connaissait qu'à moitié..."

Arthur tendit sa main en direction de Sky, allongée faiblement de tout son corps. Dallas voulait prouver à Rick combien il tenait à elle, au prix de ce choix qu'il lui proposait. C'était une seconde chance, l'opportunité pour le natif de Boston de redémarrer là où il avait échoué. Un nouveau travail, un nouveau statut, et une nouvelle famille. Tout ce dont un homme moyen et égoïste rêvait d'acquérir. La Patriarche médita sa dernière parole, il baissa les yeux puis posa son expression divine sur le visage de son interlocuteur.

"Seriez-vous tenté, Mr.Baneson, de rejoindre notre aventure, êtes vous prêt à saisir la main que je vous tend ? Un simple oui vous rattache à la vie. Le refus n'est quant à lui... qu'une ultime alternative."

(Toutes mes excuses pour le délais... )

What lies behind us and what lies before us are tiny matters compared to what lies within us