[Londres] Un petit accrochage de rien du tout... (Pv Rick/?)

Invité

"Dis William 1 tu veux faire quoi aujourd'hui ?" "La même chose que chaque jour William 2... Tenter de conquérir le monde !"
Alors que le rêve schizophrène de Will se poursuivait paisiblement, une atroce sonnerie de réveil vint perturber son profond sommeil . William se réveilla en ne se souvenant plus de la raison capitale qui devait le pousser à se réveiller tôt aujourd'hui... Euuh. . . ça commençait par R... Ré... Han merde, une réunion !! C'est le genre de trucs qui pourrit littéralement ta journée et qui est pourtant nécessaire. Le londonien sortit de son lit à contrecœur accompagné d'une haine incommensurable envers les organisateurs de cette co*%^#!!µ de réunion.
Il regarda machinalement par la fenêtre et évidement il pleuvait, putain de mois de Janvier... Will n'était pas devin mais il pressentait que ça allait être une journée merdique. M'enfin, il fallait qu'il se prépare. Sa motivation était au plus bas. C'est vrai, qui voudrait aller déblatérer pendant une heure avec des vieux croulants ? William appartenait depuis quelques temps déjà au syndicat du crime de Londres, il y occupait une place hiérarchique intéressante (grâce à son pouvoir) et se sentait bien dans ce boulot. Mais quand il avait pour obligation d'aller parler de logistique, de plan,et de toutes ces foutaises avec les autres patrons il ne se sentait pas bien. Il était presque frustré de devoir assister à ces réunions mensuelles.
Ouais, après tout il demeurait William Gladstone ! Un mec capable de terrifier les gens d'un simple regard et d'ensuite absorber la peur de ces victimes pour devenir un surhomme, nom d'une pipe !
Bref, même s'il trouvait que d'aller à ses rassemblements étaient une perte de temps il allait y aller aujourd'hui. Il s'était levé à 7 heures du mat' exprès pour ça, autant ne pas gâcher son effort.Il se prépara donc, se fit un petit breakfast et se mit en route.
Il habitait dans un appartement modeste à Woolwich, même s'il était blindé de thunes il demeurait attaché à ce quartier. Il ne pouvait se résoudre à l'abandonner et à aller vivre, comme tout les bourgeois, à Oxford Street. Donc, il sortit de son appartement modeste de Woolwich, marcha un peu sous cette pluie torrentielle et appela un taxi (même chose, William restait attaché au taxi, il ne pouvait aller s'acheter une Rolls Royce à 900000 £... Ouais, c'est zarb) qui s'arrêta de justesse. Le jeune homme monta dans la voiture et indiqua sa destination au chauffeur. La réunion avait lieu dans un pub peu fréquenté à Piccadilly. Durant le trajet, il ne pu s'empêcher de repenser à ce qu'il avait vu dans le journal il n'y a pas longtemps. La ville de New-York totalement dévastée par une explosion nucléaire. C'était totalement inintéréssant pour Will, mais étrangement cette nouvelle lui apporter un soulagement. Il ignorait pourquoi d'ailleurs...

Arrivé à destination, le chauffeur se retourna vers William qui s'était assis à la banquette arrière et scanda :

- 45 £, m'sieur...

William arrêta de rêvasser et fouilla dans ses poches pour trouver son porte-monnaie... Et se rendre compte qu'il avait oublié chez lui... Eh meeeeeeerde ! Putain de journée de merde !!! Bon. Il n'avait point le choix. Il regarda avec intensité le chauffeur et dit calmement.

- Désolé, vieux. Mais tu vas repartir les mains vides.

Il fixa le bonhomme et celui-ci commença légèrement à trembler sur son fauteuil en cuir. Il se retourna et fixa son volant comme si il s'agissait d'une monstruosité démoniaque et dit tout timidement :

- C'est pas grave m'sieur. Passez une bonne journée.

William descendit du taxi avec un sourire mesquin qu'il ne cacha pas et sortit sous la pluie. Il s'apprêtait à entrer dans le pub quand une voix l'interpella. Putain de journée...

Ouais, j'sais c'est court, mais c'est une introduction ! Et j'sais aussi que le coup de la voix qui interpelle c'est pas très recherché...

New York City, NY, USA

* Si j'avais sut que ça m'allait si bien, un costard...*

Se fut la premiere pensée de Rick des qu'il se vit dans le miroir de sa nouvelle demeure. Depuis qu'il travaillait pour l'OWI, la qualité de sa vie avait decuplé. Il pouvait mettre ses connaissances génétiques en pratiques dans les laboratoires de l'Entreprise et il était meme payé pour ses travaux sur les maladies. Assez bien payé pour pouvoir devenir l'heureux propriétaire d'un loft en plein coeur du centre-ville de la Grosse Pomme. Le Maitre des Virus se faisait une reputation et ses patrons l'appreciait de plus en plus. Bref, tout allait pour le mieu, sauf dans un domaine. Il ne voyait pas Sky aussi souvent qu'il le voudrait, le couple étant déchiré entre leurs emplois respectifs.

Le jeune homme soupira. Il jeta un coup d'oeil sur la table du salon ou reposait le dossier d'un cas a probleme et un billet d'avion aller-retour pour Londre. Sa premiere mission en exterieur n'était pas du tout pour aider leur couple.

Rick prit quelques minutes pour ajuster son costard avant de se saisir du billet et du dossier. Rapidement, il sortit de chez lui et se dirigea vers la voiture (noire, bien sur) que la Compagnie lui avait fournit pour l'occasion. Il devait faire vite; il avait rendez-vous avec un certain William Gladstone.

Quelques par, au dessus de l'Atlantique

Assis en premiere classe, l'agent prit bien le temps d'étudier le dossier. Comment ils faisaient pour ammasser autant d'info sur les etres speciaux sans que ses derniers le remarque? Peu importe, le cas du Londonnien était assez interessant. Fils de l'uninon entre un pere alcolique sans future et d'une mere sans passé, le petit Gladstone était doué de la phobikinesie. En se servant de son pouvoir, il avait reussit a devenir chef d'une bande de gangsters et regnait sur tout se petit monde grace la peur qu'il leur inspirait et dont il se nourrissait par la meme occasion. Le Maitre des virus contre le Maitre des phobie. Ça promettait d'etre interessant...

London, Grande-Bretagne

Enfin, Rick était arrivé a destination. Grace au contact de la Compagnie, il avait put se procurer le materiel de base. Il sut aussi qu'une reunion des chefs du crime londonnien allait avoir lieu dans un petit pub glauque sur Piccadilly, tot dans la matinée. Parfait. Moins il y avait de temoins, mieu se serait pour Rick. Étrangement, il sentait que cette mission était son test, que si il voulait pouvoir grimper dans les échelons de l'OWI, il devait capturer Gladstone et le ramener a son contact local qui se chargerait de faire traverser le criminel en Amerique.

Avec plusieurs minutes d'avances, le jeune homme se rendit pres du lieu de la réunion. Jurant contre la pluie froide qui lui coulait dans le cou, Rick se demandait pourquoi il ne s'était pas habillé plus chaudement. Le climat merdique ne devait pas attirer foule a se temps-ci de l'année. Apres un moment d'attente, un taxi s'arreta pres du Maitre des virus qui feignait de lire une affiche posté contre le mur d'un batiment adjacent. Des qu'il entendit le vehicule repartir, il se dirigea non-chalament vers sa cible. D'une voix arrogante, il l'interpella.

- Hey Gladstone! Pour un londonnien, je trouve que t'es habillé assez leger. T'as pas peur de chopper une villaine grippe?

L'accent bostonien de Rick ne laissait aucun doute sur son origine americaine. Par prudence, il envoya une quantité impressionnante de virus vers l'anglais. Rien de mortel, juste assez pour l'affaiblir et empecher sa fuite. D'un pas toujours aussi lent, il continua de s'approcher.

- Tu m'semble bleme soudainement! On dirait presque tu fais d'la fievre!

Invité

Sapristi ! Ce que William déteste les journées à la con comme ça. Premièrement : il avait pour obligation de se présenter à une putain de réunion. Deuxièmement : Il faisait un temps détestable. Et troisièmement : un homme en costard venait de l'appeler pas son NOM ! Même si les choses qu'il haïssait étaient rares (enfin, selon lui...), le fait qu'on l'appelle par son nom de famille l'avait toujours agacé. Tout simplement car "Gladstone" lui venait de son père et en plus ça ressemblait carrément à rien !! Pour ce qui était de William, c'est sa mère qui avait choisis ce prénom donc ça allait plus ou moins (et de toute façon il aurait eu la flemme d'en chercher un autre).

Mais le fait qu'un abrutis vienne l'appeler par son nom de famille et le foutre en retard en plus de cela... ça n'allait pas du tout. Apparemment et vu son accent pourri ce gigolo était un américain. Peu importe, s'il avait fait chier Will, un autre jour, aurait pu se montrer indulgent... Mais vu qu'aujourd'hui c'était une journée particulièrement chiante et qu'il était tout sauf flegmatique, il allait montrer à ce ricain qui était le patron ici en lui disloquant la mâchoire ou un truc dans l'genre.Mais avant de jeter sur lui son courroux vengeur il jugea bon de lui faire comprendre verbalement à quel point il venait de se fourvoyer en venant faire chier Will aujourd'hui...

- Pauvre guignol d'amerloque. Tu n'as pas vraiment l'air de savoir qui tu viens emmerder ! Et pour te répondre, sache que ça fait 22 ans que je vis dans CETTE PUTAIN DE VILLE SANS M'ÊTRE JAMAIS ENRHUMÉ !!

Cette fois il avait vraiment les boules contre ce type. Il allait le faire flipper un bon coup puis ensuite il lui briserait le cou et basta. Il fit donc un pas, menaçant mais fut coupé par quelque chose. Quelque chose de plutôt dur à décrire... William vacilla et tomba par terre. Alors là, putain !!! le londonien se sentait patraque. Pourtant il n'y avait rien de différent aujourd'hui hormis un stress omniprésent depuis son réveil. La météo de Londres ne l'avait jamais vraiment gêné, il ne s'était pas exposé à poil sous la pluie pendant des heures, alors pourquoi tombait il subitement malade ? Il avait toujours eu une santé d'enfer et là... Juste au moment ou l'autre blaireau s'était pointé il était devenu souffrant. Cela ne pouvait pas être une coïncidence surtout étant donné que cet enfoiré d'américain était en train de lui faire un grand sourire narquois ! Will eu une soudaine envie de vomir mais se retint... Il fallait tout de même garder un minimum de dignité face à l'adversité. Il se releva avec peine et lança un regard spectral à l'amerloque qui s'approchait de lui nonchalamment. C'était forcément sa faute ! Le jeune homme n'avait aucune idée de comment il aurait pu procéder pour lui filer une maladie comme ça, il se rendait bien compte que son raisonnement était tordu. Mais quelque chose lui soufflait que ce type était le responsable des soudains symptômes qu'il présentait (et aussi le fait qu'il avait mentionné les mots "fièvre" et "grippe").

Le type continuait de s'avancer prudemment et Will, lui, continuait d'avoir envie de gerber. Mais soudain, il se sentit légèrement mieux. Une chose que lui seul pouvait apprécier apparu comme une tornade un jour de pique -nique. La peur d'autrui. Visiblement, le type en face de lui n'était pas plein d'assurance comme il le laissait entendre. Il était un chouya stressé et cela redonnait des couleurs à William qui était, en 14 secondes, passé du beige humain au blanc fantomatique. Il se sentait un tout petit mieux et tenta d'utiliser son pouvoir. Mal gré le fait qu'il est la tête qu'il tourne, il se concentra sur l'autre ricain et fit ce qu'il faisait de mieux. Si jamais cela marchait, les nouvelles maladies qui hantaient Will seraient rapidement chassées.

Ne sachant pas si cela avait été utile, il retomba à nouveau sur le sol mouillé. C'était vraiment une putain de sale journée...

Rick ne fut pas surpris de la reaction du gangster. S'était mentionné dans son dossier qu'il était impulsif et egocentrique, et son pouvoir lui avait donné un fort complexe de superiorité. Se faire abordé avec si peu de respect par un "pauvre guignol d'amerloque" n'avait rien pour lui mettre un sourire sur les levres. Meme que c'était plus le contraire. Devant une telle confiance, Rick n'avait été que plus heureux de voir son teint blemir, son expression facial se deterioré et, finalement, tomber au sol lourdement. Dire qu'a une époque, Rick était exactement comme se type; un sociopathe qui ne souhaitait que son bonheur personnel. Et un jour, il avait rencontré Rory Daniels, qui lui avait permit de voir a travers le voile de la folie. Il rencontra Symphony un peu plus tard, se qui donna un sens a sa vie. Mais quand votre but principal dans votre vie est de rendre un personne heureuse mais que chaque effort dans se sens tourne au vinaigre, il ne vous reste plus qu'a trovuer un nouveau sens a votre existence, meme si ce sens n'est que temporaire., il vous évitera de faire naufrage. Rick avait choisi le boulot. Et son boulot pour l'instant, c'était William Gladstone.

Le Maitre des virus ne put s'empecher de ressentir une certaine satisfaction a voir sa proie giser au sol, sans defence dans la froide eau de pluie londonienne. Le gangster inspirait que du degout chez lui, il méritait d'etre capturé. Mais quelques chose d'étrange se produisit. Rick sentit la peur monter en lui. Il n'avait peur de rien a particulier mais tout l'effrayait. Et si il manquait son coup avec l'OWI? Et si il perdait Sky? Mais par dessus tout, le ver de terre qu'était Gladstone il y avait de cela a peine quelques secondes lui inspirait une grande peur, une horreur que seulement quelques cauchemar lui avaient fait ressentir.

Rick eut cependant une idée clair dans ce méandre de pensées paniquées. Gladstone pouvait créer la peur! Il était la source de toute cette terreur! Dans un geste désesperé, le jeune homme leva une main tremblante vers le Maitre des phobies. Lorsqu'il parla, sa voix était beaucoup moins assuré que la derneire fois.

- Gladstone! C'est moi qui te rend malade mais je ne fait pas que donné la grippe. Ta presentement l'ébola mon pote mais je retarde le temps d'incubation. Si tu arretes pas ton petit jeu a l'instant, tu va gerber ton sang dans quelques secondes pour finalement crever. L'humanité va etre debarassée d'une de ses ordures...

Invité

Il vous est déjà arrivé de rencontrer un mec qui fallait pas faire chier ? Ou plutôt, qui fallait pas faire chier sous peine de succomber à Ebola ? Eh bien, William y avait droit aujourd'hui. Trop cool !

Effectivement, la triple buse en costard avait dit que c'était lui-même qui générait la soudaine présence de maladies chez Will... Il avait aussi ajouté que le londonien hébergeait en lui un virus assez flippant et dangereux. Ouais, bien deviné, il s'agit d'Ebola ! Même dans un état pareil, il avait pu comprendre tout les mots prononcé par Mr.J'abordelesgensetleursfousdesvirusdanslagueule. Enfin, il avait surtout retenu les mots suivants : "Ebola", "Retarder" "Incubation" "Crever". Les symptômes fde L'Ebola étaient la fièvre, l'asthénie,la myalgie et les maux de gorge (Merci Wiki ^^')... Pour l'instant il ne ressentait que deux de ses symptômes. Cela signifiait qu'effectivement le virus n'était pas totalement en route pour détruire le petit corps fragile de Will.
Hmm... Cela dit, il avait également décelé un petit peu de frayeur dans la voix de l'américain. Finalement il avait réussit son coup, même si, en temps normal et sans un Ebola qui sommeil en lui, il était capable de faire fuir les gens en un regard. Ouais... Il pouvait faire beaucoup mieux mais cette foutue fatigue soudaine l'en empêchait. Et visiblement l'homme en face de lui était capable de le tuer si il le désirait. Il allait donc s'abstenir d'utiliser son pouvoir sauf s'il été sûr à 100 % sur de son coup. Donc pour l'instant trois options s'offraient à lui...

1) L'assommer avec un pot de fleur en espérant qu'il ne l'ai pas tué avant(Niveau Hard)
2) Négocier avec lui, tenter de savoir ce qu'il veux, le lui donner et basta (Niveau Easy)
3) Gagner du temps et lui balancer un coup de terreur en pleine gueule une fois qu'il aurait réussit à reprendre ses esprits (Niveau MegaHard)

Bizarrement, il allait choisir l'option la plus risquée et difficile à mettre en œuvre. Eh ouais c'était William ça ! Donc, les manières les plus évidentes pour gagner du temps étaient de sympathiser... Même si cela allait être dur et peu crédible étant donné qu'il venait de l'insulter. Ah, 'fait chier, il avait merdé à s'emporter... Bon... Après tout, il valait mieux essayer. Il parait que les américains adoraient les compliments, donc... William essaya, malgré la pluie incessante, malgré son teint blême et sa fatigue, de se montrer amical avec cette question :

- Mais t'es qui bordel ? Pourquoi tu viens m'envoyer des virus à la gueule ? Je ne suis qu'un humble londonien qui n'a rien fait de mal jusqu'à présent ! Qui t'envoie et pourquoi tu me fais ça ?

Voila qui était fait. Un bon ramassis de connerie à l'eau de rose devrait satisfaire le gigolo d'en face.
Mais... Une autre chose tracassait William : Comment faisait il pour injecter des virus aux gens sans même les toucher ???
Peut être faisait il comme Will, il avait juste à regarder sa victime et celles ci tombait malade.
"C'est un gout de vomi ça ?"
Non, cela voudrait dire qu'il faisait apparaitre des virus à partir de rien, cela défiait totalement les lois de physique élémentaire.
"Oh non, je vais..."
Ou alors, il transportait constamment avec lui des virus qu'il pouvait envoyer s'abattre sur celui ou celle qu'il désirait
"Oh non j'vais gerber !!"
Après cette intense réflexion, il n'avait pu se retenir de vomir. Mais il fallait qu'il tienne bon. Avec une effroyable douleur à la gorge, il se leva et d'un ton rustre demanda également :

- Comment tu t'y est pris pour me refiler l'Ebola comme ça...?

La question le tracassait fortement, plus même que la raison de cette attaque surprise. Il avait ressentit le même sentiment de curiosité il y a quelques minutes, dans le taxi, en pensant à la "bombe humaine" qui avait détruit New-York. Tout cela l'intriguait fortement.
Tremblotant et pâle, William Gladstone attendait les réponses de son agresseur et le moment où il serait prêt à lui foutre les boules de sa vie.

La crise de panique qui avait subittement assaillit Rick se calma presqu'aussi rapidement. Ouf, quel effet ça faisait! Il pouvait se dire qu'il comprenait un peu mieu Sky qui avait souvent dut affronter des sentiments qui n'étaient pas les siens, la panique ne faisait pas exeption. Mais pour l'instant, il devait se concentrer sur la limace rampante qu'était Gladstone.

Ses vetements détrempés, les cheveux tombant sur son visages et un teint qui tenait plus de celui d'un cadavre que d'un etre vivant, le londonnien n'en menait pas large. En plus de tous ça, une vrai bombe a retardement virale avait élu domicile dans son corps. Si il tentait la moindre connerie, adieu William! Rick n'aurait qu'a expliquer a son employeur les raisons de l'incident et on n'entendrait plus jamais parler du Maitre des phobies. Ce dernier avait l'air abatut. Dans un geste qui sembla lui demander beaucoup d'effort, il leva la tete vers son adversaire. Le flot de question qui s'échappa alors fit sourire Rick. La Compagnie était claire ~~Bennett~~ la dessus: on ne revele rien aux cibles. Mais l'esprit arrogant du Bostonnien l'emporta sur sa raison. D'un ton narquois, il nargua Gladstone en le regardant de bien haut.

- Mon Dieu, un instant! Une question a la fois! Pour commencer, apparament un des premeir a t'avoir foutu une raclée. Ensuite, tu est beaucoup trop humble, Willy! Ta réputation te precede. Certain t'appelle me le Prince des Cauchemars! On se croirait rpesque dans un Comic Book peu imaginatif...
Rick omit consciament de repondre au deux derneires questions de l'anglais. Certaines chose dovient tout de meme rester secrete. Mais de toute façon, il aurait été obligé d'arreter car Gladstone, dans un apétissant cocnert de borgborygme, rejeta son déjeuné sur le trottoir. Sentant qu'il avait vraiment prit le controle de la situation, Rick ne put s'empecher de laisser échaper un autre sarcasme.

- Quelle classe!

Péniblement, le londonnien lui posa une derneire question. Comment faisait-il tous cela? Rick aurait pu lui repondre dans des termes biologiques tres poussé qui n'aurait absolument rien dit a Gladstone. Il aurait put aussi utiliser la vulgarisation qu'il utilisait généralement pour expliquer son pouvoir. Mais l'agent de l'OWI trouvait qu'une réponse était plus appropriée. Aussi lentement que lorsqu'il l'avait abordé, il finit de s'approcher de lui. Rick s'accroupit et saisit fermement le Maitre de phobie par les cheveux. Par leur contacte physique, il sut immédiatement que Gladstone ne prenait pas vraiment bien soin de sa santé et que plusieurs bacteries habitaient deja son organisme.

- De la meme maniere que tu t'y prend pour faire flipper les chauffeurs de taxi, ou que des gens s'y sont prit pour faire exploser New York.

Rick le releva sans trop de delicatesse. Apres tout, il tremblait encore légerement apres la violente poussée de terreur qu'il lui avait fait subir.

- Aller, tu viens avec moi! Et je te previens, a la moindre connerie, tu meurs, point-barre. Dit toi que je suis la seule chose qui te maintient en vie alors fait pas chier!

Conscient que sa menace pouvaitne pas etre prise au sérieux par un etre aussi méfiant, il continua d'envoyer des virus a petite dose dans le métabolisme de sa nouvelle prise. Sa premeir mission semblait sur le point d'etre accomplite.

- T'as deja visité New York?

Invité

♪ Tadaaaa ~ Tidum Didum-didum ♪
A 22 ans la vie est pas si dure, il est beau-gosse et a de l'allure ♪
Mais s'il continue à nuire à autrui qui sait ce que le karma fera de lui ! ♫
Ce sera peut être au fond d'une poubelle qu'il dansera le tango mortel !! ♫
Chef du syndicat du crime c't'un bon boulot, il gagne bien sa vie sans se lever trop tôt ! ♪ ♥
Mais peut être qu'un américain en costard bien plus fort lui fera connaître de doux parfum de la mort !! ♪ ♫ ~
Et oui, c'est peut être au fond de son caveau qu'il dansera LE MOR-TEL TAN-GO ♫ ♫ ♪ !!♪ !!!!! ~
Ça y est, William était en train de délirer !

Mais, cela dit, malgré l'infecte gout de gerbe restant au fond de sa gorge, malgré une fièvre intense qui aurait fait chanceler un rhinocéros de 800 Kg, malgré une vision-double du monde et malgré d'atroces maux de tête, il résistait ! Animé par un sentiment de rage envers la cause de tout ça : L'amerloque qui contrôle les virus !! Si on voulait placer cet instant sur une échelle de 1 à 10 au niveau des emmerdes, ce serait approximativement 9.33 ! Non mais c'est vrai. Will avait déjà eu des problèmes avec la police mais jamais il n'avait rencontré un poulet utilisant de telles méthodes ! Mais après tout, rien ne certifiait que ce mec était un représentant de l'ordre. Vu les moyens employés pour neutraliser le gangster, cela ne ressemblait pas au comportement habituel des policiers. Et puis, pourquoi ce serait un américain se chargerait de l'arrestation de Will. l'Angleterre avait plus d'honneur que cela ! A moins que, justement, le seul être capable de l'arrêter soit ce type ! Ouais, l'identité de Mr. X intriguait beaucoup... En tout cas il se jurait intérieurement qu'il le butterait. Eh oui, car là, il souffrait !

Juste avant avoir vomi, l'English avait posé une série de questions pas très précises destinant surtout à faire relacher la vigilance du bonhomme. Le mec en question lui avait répondu avec un sarcasme qui ne lui allait pas au teint. Certes, il l'avait sacrément amoché, Will le concédait. Par contre il disait que certaines personnes appelaient le criminel le prince des cauchemars ! Ça alors, cela n'était pas très original mais ça avait tout de même la classe ! Avant de poursuivre ses réponses, Virus-boy s'approcha du jeune homme et le souleva du sol sans ménagement par les cheveux. Parfait, plus le type était à proximité de lui plus il arriverait à le terrifiait facilement. Mais la manière dont son ennemi lui parlait et lui infligeait des souffrances animait encore plus la haine de Will envers lui. Enfin, machin répondit à sa dernière question par une explication totalement nulle qui ne lui convenait pas du tout. Et pourtant il devait s'en satisfaire car il n'était pas en état de riposter verbalement... Certaines réponses cinglantes désiraient émaner de lui, genre :
"Comics book peu imaginatif ? Tu t'es regardé ?! Tu es la caricature parfaite du clown mystérieux qui vient faire les gens !"
"Quelle classe, quelle classe ! j'vais t'en foutre une, tu vas voir ! Enfoiré de fasciste d'américain !!"
Bref... Il ressentait vraiment de la rage envers cet individu inconnu...

Soudain, le type lui dit avec nonchalance :

- T'as deja visité New York?

Quoi ? Il projetait de l'amener à New-York. Merde, il était temps de lui envoyer une bonne dose de terreur dans le corps ! Il ferma donc les yeux et activa son pouvoir. Il préférait crever que d'aller en Amérique !!! Ainsi donc la peur s'insuffla dans le corps de l'américain. Il y avait de minimes chances que cela réussisse mais de toute façon il refusait de suivre ce mec aux States alors quitte à crever.

William se sentit soudainement très mal et sentit qu'il allait tomber dans les pommes. Et juste avant il réussit à articuler un petit...

- Bordel de merde...

Et il s'étala comme une merde sur le sol trempé. C'était vraiment une putain de sale journée...

Certes, il fallait si attendre. Lorsque Gladstone regurgita son petit dejeuner sur le trottoir, Rick ne put s'empecher de sourire. Comme il aimait son pouvoir. Bon, il ne pouvait lui servir a sauver le monde ni meme a servir d'autre cause que la sienne, mais c'était extremement grisant de savoir que d'une simple pensée, on pouvait reduire l'humanitée a néant. L'agent de l'OWI était une veritable pendémie ambulante, calmé par les beaux principes de la Compagnie. Et heureusement, car si il avait continuer a vivre comme avant, probablement que tres peu d'humains auraient survecut a une de ses crises de colere.

Sans trop de pitié pour l'ordure que representait le Prince des cauchemars a ses yeux, Rick le saisi brusquement par les cheveux, le releva et le traina sur plusieurs metres. Il ne fit qu'une seule erreur de débutant: il aurait du le rendre inconscient avant de l'ammener a son contact anglais. L'ancien prisonnier reçut la décharge de terreur de plein fouet. Étant donné la faiblesse physique de Gladstone a l'instant, la peur de Rick fut soudaine et violente mais se calma rapidement. Son coeur battait la chamade sous le soudain boost d'adrénaline mais c'était tout. Aucunne blessure, rien! William était dans un état un peu moins agréable. La face contre le pavé et detrempé de pluie, il ressemblait a une grosse larve se trainant dans son propres mucus. Rick sourit. Le Prince anglais venait de donenr son derneir cauchemar...

Le Maitre des virus passa un coup de téléphone et deux agents de la Compagnie passerent prendre Gladstone. Rick regarda la berline noire disparaitre au coin de la rue. Dans a peine quelques heures, il serait de retour a New York, sa premiere mission avait été un succes. Il pourrait bientot retrouver Sky...

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