A Fresh Restart [Pv Miu] [Terminé]

Couloirs de Pinehearst - 2008

Takeshi était sortit du bureau d'Arthur Petrelli avec Asami Barairo. Ils avaient tous les deux réussis à recruter la japonaise pour les aider pour un projet en particulier. Mais Arthur venait une nouvelle fois de lui confier une mission. Il ne devait plus s'occuper du recrutement pour le moment, il venait de lui assigner la mission de combler les désirs de mademoiselle Barairo. Le patriarche Petrelli savait que la jeune femme allait être difficile à la convaincre alors l'idée d'envoyer son meilleur agent lui était venu à l'esprit. Une fois dans le couloir, le japonais regarda Asami et il la remercia encore une fois de l'avoir fait confiance, puis il distingua en la regardant qu'elle n'allait pas très bien.

"Est ce que sa va Asami ? Quelque chose te tracasse ? Tu peux me le dire, je dois "combler tes désirs", c'est en quelque sorte ma mission actuellement."

Elle esquissera un sourire amusé et répondit :

« Rien qui ne presse Takeshi, ne t'inquiète...Ce ne sont que des soucis professionnelle et certaine personne me manque... Je suis partie si vite du Japon quand j'ai appris l'explosion de New York... »

"Si tu a des soucis, je dois faire en sorte qu'il n'en devienne plus. Alors, je vais t'aider à les régler, donc tu veux que je te téléporte au Japon ? Ça te ferait plaisir ? Ce n'est pas très compliqué pour moi tu sais."

Une nouvelle fois, elle souriait, et elle lui tendit pour lui montrer qu'elle était prête à partir sur le champ. Alors, le japonais prit la main qu'elle lui tendait juste après les deux japonais avaient disparut des couloirs de Pinehearst.

Japon 2008

Une seconde plus tard, les deux compatriotes venaient d'apparaitre dans une petite ruelle de Tokyo. Ils sortirent tous les deux de cette toute petite ruelle, et Takeshi regarda sa montre qui était toujours réglée avec les fuseaux horaires américains. Alors il abandonna l'idée de savoir exactement qu'elle heure il était et il regarda plutôt où se situait le soleil, il était en train de se coucher. Ensuite, il s'adressa à Asami :

"Il va bientôt faire nuit, tu veux que je t'accompagne ?"

Elle répondit en étant émerveiller de la rapidité d'exécution du pouvoir de Takeshi. Elle semblait être contente de revenir au Japon en une seconde.

« Il est préférable que j'aille seule si cela ne t'ennuie pas...Je reviendrai...Promis »

"Comme tu veux, je te laisse mon numéro de téléphone. Sinon, on dit que l'on se retrouve ici dans deux heures sa te convient ? Si tu a un problème, tu m'appelle je serais là d'une seconde à l'autre."

Elle le remercia puis Asami partit s'engouffrer dans la foule urbaine de Tokyo. Puis, Takeshi ne savait plus quoi faire alors il décida de se promener dans les rues de la ville. Il c'était déjà promener autre fois dans le quartier high-tech de la ville alors il partit dans un autre quartier qu'il ne connaissait pas. Après vingt minute de marche, il débarquait sur une rue étrange. C'était la première fois qu'il voyait une telle rue en pleine ville au japon. Il y avait une multitude de magasins éclairés aux néons roses et rouges. Les devants des boutiques étaient décorer avec des tissus devant les portes et il y avait étrangement que des femmes très peu vêtu qui était devant les bâtiments. Certaines regardèrent le japonais lorsqu'il passait à côté d'eux, d'autres lui chuchota lentement :

"Tu veux monter ?", ou encore "hey beau goss, tu veux t'amuser un moment ?"

Takeshi n'avait pas connue le monde de la prostitution, il savait qu'il existait mais il ne connaissait pas exactement comment ces filles là travaillait. Il en avait entendu parler à la télévision mais il n'était pas intéressé par le plus vieux métier du monde. Il comprenait toute fois pourquoi elles ce prostituaient mais il n'en voyait pas la peine. Mais en avançant un peu plus dans la rue, il entendit un homme crier :

"Tu va faire le trottoir sale pute, sinon je te tue !"

Puis un autre la tenait pas les cheveux et il lui disait :

"Dépêche toi ! Essaye d'avoir un peu plus de client cette fois ci, n'oublie pas tu dois encore nous rembourser pas mal d'argent..."

Le japonais était en quelque sorte choqué par la façon des deux hommes. Il traitait la jeune femme comme une chienne. Le première homme lui donna un coup de pied au derrière de la japonaise, elle n'avait pas réagit à ce coup, puis le deuxième homme lui donna un coup de poing au ventre, cette fois ci elle semblait avoir mal. Le nippon trouvait sa révoltant, il voulait faire quelque chose. Il ne connaissait pas la japonaise mais elle ne méritait pas d'être traitée ainsi. Déjà qu'en acceptant de ce prostituée elle avait ranger sa fierté de côté. Ce qu'elle subissait c'était humiliant, alors Takeshi s'approcha des deux hommes en ajoutant :

"Vous aller arrêter tout de suite de la traiter comme ça comprit ? Sinon je vais m'occuper de vous, et croyez moi vous allez avoir des problèmes."

Takeshi c'était exposer pour que les deux hommes arrêtent de frapper la japonaise, il était prêt à se défendre au cas où les hommes étaient armés. Alors il avait poser sa main droite sur son pistolet, et il était également prêt à arrêter le temps si il avait été trop lent à réagir.

18h30, Japon 2008
Les quartiers chaud de Tokyo

Tokyo...L'une des villes les plus vastes du pays. On pouvait y trouver de tout, café, des centres commercial si grand qu'on pouvait si perdre, métro, tram, bus, train, taxi...Tout les moyens de transport possible et imaginable pour pouvoir se mouvoir dans les moindres recoin de la ville...Les gens s'y mouvait en troupeau, tellement nombreux, on aurait dit une fourmilière...Et parmi les quartier de Tokyo...Il existait celui où un jeune homme venait de s'engouffrer.

« Salut mon mignon... »

Les quartiers chaud de Tokyo, connu pour être entièrement tenu par divers gang et petit mafia, les prostituée de luxe appartenant exclusivement a grand de la mafia. Des femmes qui avaient choisit ce destin...D'autre femme...Qui n'en était que des victimes...

« Miu...C'est dommage que tu dois nous rembourser tant d'argent...Avec ton cul...Tu aurais largement moyen de rentrée dans la cours des grandes... »

Silencieux petite Miu se trouvait dans l'une de ses pièces, sa bouche close, l'homme qui venait de parler lui fit signe de s'en aller...Ce qu'elle fit...Adosser à présent à un mur, la demoiselle se permis de sortir de son sac un cahier.

Pensant ne plus êtres surveiller, elle c'était doucement mise à dessiner avant que deux homme ne vienne la trouver, lui arrachant le cahier des mains, le balançant un peu plus loin et lui hurlant dessus directement.

"Tu va faire le trottoir sale pute, sinon je te tue !"

Elle aurait pu sourire à cette remarque, sachant qu'il ne pouvait guère la tuer s'il voulait récupérer tout son argent...Et en même temps, s'il était prit d'envie meurtrière il pourrait décemment le faire...Raison pour laquelle elle resta impassible, baissant simplement la tête. S'apprêtant à aller reprendre son cahier, le second homme l'attrappa par les cheveux. Elle grimaça, sa bouche s'entrouvrit, ne laissant passer aucun son bien que dans d'autre circonstance ou une autre époque, elle aurait pu être capable de hurler à plein poumon.

"Dépêche toi ! Essaye d'avoir un peu plus de client cette fois ci, n'oublie pas tu dois encore nous rembourser pas mal d'argent..."

La japonaise reçu un premier coup de pied, elle baissa une nouvelle fois la tête, ses cheveux se posant devant son visage tel un rideau de théâtre se baissant sur une scène. Le second coup fut beaucoup plus douloureux ses yeux s'embrouillant de larmes, ses genoux touchèrent le sol lourdement. Se trouvant presque à quatre pattes, elle s'apprêtait à simplement se relever, à faire une courbette pour s'excuser auprès des deux hommes et faire ce qu'elle était sensée faire dans ses rues malfamée de Tokyo.

"Vous aller arrêter tout de suite de la traiter comme ça comprit ? Sinon je vais m'occuper de vous, et croyez moi vous allez avoir des problèmes."

Elle stoppa net son geste de se relevé, ne faisant que légèrement tournée la tête, elle ne voyait que les chaussures et le bas des jambes de l'homme qui venait de s'interposer entre elle et les deux hommes. Savait-il seulement dans quel bourbier il venait de ce mettre ? Les héros n'existe que dans les films, dans les contes, et dans la réalité...Ils finissent tous par mourir ou être corrompu. Profitant de l'attention des deux hommes qui était occupé par le nouvel arrivant, elle tendit le bras, récupérant en vitesse son cahier.
Elle fini par se relever, ses cheveux devant ses yeux empêchait Takeshi de pouvoir observer la particularité de cette japonaise. Ses yeux bleu se posant sur les deux hommes. Doucement les mains de la muette se levèrent, attirant le regard des deux hommes, des signes se firent, l'un des deux hommes semblait comprendre ces signes, murmurant à l'oreille du second ce qu'il signifiait...

"Laissez le...Vous voyez bien qu'il est perdu...Je vais le ramené...Et je ferai le double de ma clientèle en guise de punition...Je vous en prie...Acceptez..."

Lorsque les signes baissèrent, Miu baissa délicatement la tête, son visage toujours caché à la vue du nouvel arrivant.
Le premier homme fixa Takeshi...

« Tu as de la chance pour ce soir mon vieux...Mais la prochaine fois...Occupe toi de tes oignons...Je ne serai pas toujours d'aussi bonne humeur ! »

Lorsque les deux hommes disparurent dans la salle face à eux, une maisonné qui se trouvait être ce qu'on appellait plus communément une maison close...Miu marcha dans les ruelles plus loin, son cahier de dessin en main, elle laissait Takeshi derrière lui...Elle avait du boulot devant elle. Celle-ci ayant promis de faire le double de sa clientèle habituelle s'ils ne faisaient pas de mal à ce jeune homme...Et oui, c'était la promesse qu'elle venait de faire en langage des signes...
Au bout de quelque pas, elle s'arrêta, revenant vers Takeshi, sa tête toujours baissé, elle releva enfin le visage, ses cheveux se dégageant sur le côté, les iris bleu de la nipponne se posant dans le regard de Takeshi.
La tristesse était lisible plus que jamais sur le visage de la demoiselle, celle-ci attrapa l'avant bras de Takeshi, reprenant une marche rapide, ne laissant pas le choix ni même le temps au jeune homme de réellement faire une remarque ou de l'arrêter...En quelque minute, Takeshi venait de quitter les quartiers chaud de Tokyo...

Observant un moment le japonais...Elle inclina doucement la tête, un remerciement, bref...

*Je t'en prie va-t-en...Ne soit pas comme les autres...*

Pensa-t-elle, et oui, elle espérait que ce garçon qui avait eu un élan d'héorisme pour une fille comme elle, ne se trouvait pas dans les quartiers chauds pour pouvoir faire comme tout les hommes dans ce quartier.
La japonaise était joliement vêtue, une jupe noir et fendu jusqu'en haut de ses cuisses laissait entre voir de fines jambes délicatement alors que le tissus était transparent en dégragé, laissant le dessus dans le opaque, la transparence se faisant en dessous...Pour le haut, une genre de chemise, tout aussi noir, seul un bouton était fermé, laissant entre voir une majeur partie de sa poitrine très subtilement cachée par un soutient gorge de la même couleur que le reste...

A peine c'était-elle incliner pour le remercier qu'elle se détourna, s'apprêtant à retournée là où était sa place.

( petite note
Langage des signes en
Pensée en [color=crimson]Rouge-rose
Ecrit en gris )

Ainsi Takeshi avait réussit à calmer les deux hommes. Il avait vu la japonaise se ruer sur l'occasion pour aller ramasser un cahier. Il ne comprenait pas très bien le sens que se cahier avec pour la jeune femme mais il ne se posa pas de question en particulier. Une fois qu'elle l'avait rangé, elle c'était mise à utiliser le langage des signes avec les deux hommes, seul un des deux le connaissait. Takeshi lui aussi ignorait ce qu'elle mimait avec ces mains, mais ce n'était pas très long. Puis les deux hommes repartirent en laissant croire qu'ils ne c'étaient pas laissés intimidé par le jeune nippon.

Ensuite la jeune femme repartit du côté de la rue, laissant seul le japonais. Il venait de lui éviter de nombreux coups et pendant un moment elle ne lui avait rien dit pour le remercier. Mais avant même qu'il allait repartir, la japonaise était revenu le chercher, ainsi que le remercier. C'est à ce moment précis, qu'il contempla la jeune femme. La première chose qu'il avait vu c'était le bleu de ces yeux. C'était un bleu magnifique, c'était le même bleu que l'on pouvait voir sur les photos des îles paradisiaque. Il ne c'était pas arrêté qu'à ces yeux, elle possédait également un très beau visage ainsi que de belles jambes. Il ne c'était pas attardé sur le reste par peur de passer pour un client potentiel ou pour un simple pervers. Mais il ne savait pas si c'était ces vêtements qui la rendait aussi belle ou alors c'était sa beauté au naturel, le japonais restait tout de même rêveur devant le physique d'une fille comme celle là. Ensuite elle le conduisit en le tenant par l'avant bras en direction d'un quartier moins chaud de Tokyo. Cela ne dérangeait strictement pas Takeshi, après tout la beauté d'une ville se fait en visitant tout ces coins de rues. Une fois hors du quartier des prostitués, Takeshi s'apprêtait à lui dire quelque chose mais elle commençait à repartir de la où elle venait. Il la rattrapa rapidement et il lui dit :

"Attends ne pars pas ! Tu n'avais pas à me remercier tu sais, ce que ces hommes ton fait ce n'était pas bien, même pas normal du tout. Tu comprends ?"

Il attendait une réponse de la jeune femme mais aucun son ne sortait de sa bouche. Est ce que ce femme était muette ? Ou alors sourde ? Il ne pouvait pas le savoir, mais il l'avait vu utiliser le langage des signes avec ces proxénètes. Alors il continua, il n'aimait pas laisser une personne comme ça, retourner à sa vie de prostitué pendant que lui allait tenter de sauver la planète. Il ajouta :

"J'ai entendu que tu avais une dette envers eux ? Tu veux que je t'aide financièrement ? Tu ne me devra rien c'est juste que je n'aime pas laisser des personnes comme toi sans faire quelque chose..."

Takeshi espérait qu'elle allait prononcer un mot ou alors afficher une expression sur son visage comme un sourire, ou alors qu'elle lui écrive quelque chose dans son cahier. C'était peut être l'utilité qu'elle avait trouvée pour communiquer avec ceux qui ne comprenait pas le langage des signes.

Les yeux légèrement fermé, la demoiselle reprenait la route vers les quartiers chauds, cette vie qui lui était timber dessus, elle l'acceptait...Il s'agissait pour elle d'une manière de se punir du mal qu'elle avait fait autour d'elle, la jeune fille en venait à se dire qu'elle était la raison pour laquelle sa mère avait eu tant de problème, la raison pour laquelle elle avait préféré l'échanger contre de la drogue. La tête à nouveau légèrement baisser, elle répétait des centaines de fois que ce garçon devait absolument partir, ne surtout pas l'approcher, elle portait malheur...Elle était ni plus ni moins qu'un monstre.

"Attends ne pars pas ! Tu n'avais pas à me remercier tu sais, ce que ces hommes ton fait ce n'était pas bien, même pas normal du tout. Tu comprends ?"

Son coeur fit un petit bon dans sa poitrine, s'arrêtant net, elle ne souhaitait vraiment pas qu'il reste, elle ne souhaitait pas du tout qu'il se mette en danger pour elle, elle ne le méritait pas. Elle ne méritait pas autant de considération, surtout que ce garçon ne connaissait rien d'elle. Il était simplement...Charmée par l'idée de faire le héro. Oui c'était ça...Où ses yeux bleus...Ses yeux qu'elle souhaiterait parfois voir disparaitre. Elle regardait le nippon, oui elle savait pertinemment que ce qu'elle faisait et que ce qu'on lui faisait faire n'était pas bien du tout mais c'était ainsi qu'elle régissait sa vie ou plutôt qu'on régissait sa vie. Il y avait différent monde et dans ce monde ci, ce qui venait de se passé avec les proxénètes étaient parfaitement normal, parfaitement courrant...Elle restait silencieuse, incapable de parler, comme toute muette qu'elle était.

"J'ai entendu que tu avais une dette envers eux ? Tu veux que je t'aide financièrement ? Tu ne me devra rien c'est juste que je n'aime pas laisser des personnes comme toi sans faire quelque chose..."

Il était hors de question qu'elle ramasse l'argent ainsi...Son cahier entre les mains, son visage restait restait toujours aussi triste, ses yeux expriment cette peine dans laquelle sa vie était entièrement plongée. Elle ouvrit le cahier, y écrit quelque mot dans leur kanji japonais...Elle relut ses mots, presque hésitante...Elle ne souhaitait pas faire de mal à ce jeune homme qui semblait être bienveillant mais il ne devait absolument pas se faire une bonne idée d'elle...Elle n'était rien d'autre que ce que les autres voyait...Une pute...Ni plus ni moins...

Elle fini par tendre le cahier au jeune homme...:

« L'unique argent que j'accepterai de vous serait celui que vous mettrez pour pouvoir vous offrir ma compagnie... »

L'écriture de la demoiselle était légèrement tremblante, trahissant bien évidemment ce mensonge écrit sur ce papier. Elle se faisait passer pour ce qu'elle n'était pas du tout...Une allumeuse...Elle n'aimait pas ce métier, ne supportait pas que des hommes la déshabille du regard et de leur main, n'aimait pas qu'on la touche comme ils avaient tous l'habitude de le faire. Reprenant délicatement le cahier...Elle observait à présent avec instance Takeshi...Attendant simplement sa réaction...

*Ne paye pas...Va t'en...Et oublie moi !*

Pensait-elle de toute ces forces...Au bout de quelque seconde, elle était à nouveau dos à Takeshi, près à reprendre sa route vers les quartiers malfamée...Si Takeshi ne payait pas, d'autre le ferait...

La jeune japonaise avait enfin décidée de lui dire quelque chose, même à travers un cahier Takeshi était content de savoir qu'elle pouvait communiquer. Pendant qu'elle écrivait, le nippon ne put s'empêcher une nouvelle fois de contempler la japonaise. Ses yeux, était si bleu cela les rendaient unique. C'était surement grâce à cette attribut qu'elle réussissait peut être mieux que les autres prostituées. Une fois qu'elle eut finit d'écrire elle tendit son cahier :

« L'unique argent que j'accepterai de vous serait celui que vous mettrez pour pouvoir vous offrir ma compagnie... »

Ainsi, elle continuait à vendre son corps. Même au près de la personne qui l'avait défendu, elle devait avoir tellement avoir besoin d'argent qu'elle sauterait sur n'importe quelle homme qui veuille bien payer contre ses services. Ce n'était pas du goût de Takeshi, il ne payait pas pour avoir une partie de jambe en l'air, mais il ne voulait non plus qu'elle loue son corps à un autre homme. Elle avait été suffisamment souillée, il fallait qu'elle arrête, c'était peut-être son dernier soir en temps que prostitué... Alors il lui répondit en lui redonnant son cahier :

"Vous dites que si je vous paye, je m'offre votre compagnie. Très bien, mais c'est moi qui décide ce que l'on va faire. Je vais même vous payer pour toute la nuit, prenez mes dollars américains ça devrait faire l'affaire.

Le japonais tendit à la jeune femme une grosse liasse de billet qu'il venait de sortir de sa poche. Le nippon était toujours riche, grâce à la découverte de son pouvoir il était devenus un voleur en tout genre. Il avait commencé à faire les poches des personnes dans les rues puis il c'était attaqué aux plus grandes banques internationales. Il enchaina ensuite :

Pour commencer, j'aimerais connaître votre prénom. J'en profite le temps que vous le notiez, je m'appelle Takeshi Ryu enchanté de faire votre connaissance mademoiselle..."

Le japonais avait une idée très précise sur le comment il allait passer sa soirée. Il allait profiter de la jeune femme pour lui faire redécouvrir Tokyo. Elle semblait bien connaitre la ville, elle pouvait lui servir de guide. Sauf que Takeshi avait oublié pendant un moment Asami Barairo, sa mission. Il venait de payer la japonaise pour la nuit, il ne pouvait pas la laisser tomber alors il prit son téléphone portable et il avait reçu un message sans s'en être aperçut il disait :

« Salut c'est Asami, j'ai envie de passer la nuit dans ma maison, je te donne l'adresse si tu veux. Encore désolée de te faire perdre du temps... »

Maintenant Takeshi avait carte blanche pour la nuit. Il ne devait plus s'inquiéter pour Asami, il venait de décider de s'occuper de la jeune japonaise. Il ne savait pas encore comment est ce qu'elle allait réagir au faite qu'elle n'allait pas faire la même chose alors qu'elle avait été gracieusement payée.

La jeune femme ne s'attendait pas à ce que la personne qui l'ai défendue accepte le marché qu'elle lui proposait et c'était ce qu'elle souhaitait, qu'il refuse et reprenne sa vie. Il ne devait surtout pas essayer de vouloir la sauver de cet enfer...Sa vie était vouée à s'y mouvoir jusqu'à ce que le destin en décide autrement. Reprenant délicatement son cahier, elle observait doucement le jeune homme...S'en voulant presque de lui faire voir une pute et rien d'autre...Lui qui avait prit le temps de la défendre auprès des deux proxénètes...

"Vous dites que si je vous paye, je m'offre votre compagnie. Très bien, mais c'est moi qui décide ce que l'on va faire. Je vais même vous payer pour toute la nuit, prenez mes dollars américains ça devrait faire l'affaire."

Elle déglutit...Pourquoi acceptait-il le marché...C'était pas censé être ce qui devait se passer...Il devait partir, la fuir et ne plus jamais revenir dans ces quartiers. Les yeux bleus de la jeune femme se posèrent sur le garçon...Etonnée...Et à la fois, extrêmement déçue, elle qui s'attendait à ce qu'il s'en aille, à ce qu'il ne soit pas comme tout les autres. Il semblait différent lorsqu'il avait essayer de la défendre face deux hommes. Au bout du compte...Tout les hommes sont pareils...Elle devait vraiment cesser d'espérer comme elle le faisait constamment. Oui, elle devait absolument arrêter...

Et en plus, c'était lui qui souhaitait décidé de tout...Les clients qu'elle supportait le moins, c'était du genre à ne pas faire dans l'habituelle...A faire des choses douloureux pour elle ou extrêmement humiliant...

Elle prit la liasse de billet, n'en ayant jamais vu autant...Elle les rangea dans la poche du chemisier qu'elle portait...Elle n'avait jamais vu autant de billet de sa vie pour un seul client, et des dollard américain qui plus est...Ce qu'il venait de donner devait très certainement valoir plus qu'une nuit en sa compagnie. Son cahier dans les bras, elle s'apprêtait à ammené Takeshi dans son vieux studio pour faire ce qu'ils avaient a faire jusqu'à ce qu'il reprenne la parole...

Pour commencer, j'aimerais connaître votre prénom. J'en profite le temps que vous le notiez, je m'appelle Takeshi Ryu enchanté de faire votre connaissance mademoiselle..."

Ce simple fait lui rappella que c'était lui qui décidait de tout et que par conséquent...Elle ne devait donc pas l'emmener dans ce studio, sauf s'il le souhaitait. Elle écrit trois lettre dans son cahier...Le tendit à Takeshi

« Miu »

Habituellement, on se présentait toujours en commençant par son nom, mais les dollards américain et la manière dont Takeshi avait eu de se présente en commençant par son prénom mit la puce à l'oreille sur la réelle origine de ce jeune homme...Des parents japonais certes, mais il avait très certainement passé plus de temps en Amérique qu'ici...

Elle reprit son cahier, celui-ci semblant être très important pour elle...Attendant le reste des instructions de Takeshi...

*Et moi qui croyais que vous seriez différent...Takeshi...*

Désormais, Takeshi pouvait placer un prénom devant une si belle femme. Elle s'appelait Miu, ce prénom avait un sens précis en japonais. Il voulait dire "belle pluie", cela donnait du sens à la couleur de ces yeux. Ils étaient d'un bleu éclatant, et l'eau est naturellement representé en bleu alors ses parents avaient décidés de l'appeler ainsi grâce à ses yeux. Le japonais redonna le cahier à Miu en lui disant :

"C'est un très jolie comme prénom Miu, cela veut bien dire "belle pluie" n'est ce pas ?"

Takeshi venait de poser une question même si il connaissait déjà le sens de ce prénom. Il voulait avant tout mettre à l'aise la japonaise. Il voulait se faire passer pour quelqu'un de bien surtout après avoir donné autant de billet. Il ne fallait pas qu'elle se fasse l'idée qu'il était un client comme un autre. Il ne voulait rien de faire mal à Miu, au contraire il voulait qu'elle passe une excellente soirée avec lui rien qu'en se promenant. Takeshi n'était pas encore sûr de lui, mais il voulait qu'elle arrête de se prostituer, avec un telle visage et un corps comme le sien elle pouvait faire autre chose de beaucoup plus intéressant. Puis il regarda à nouveau les habits de la japonaise et il ajouta :

"Je vais mettre les choses au clair, je ne compte pas m'envoyer en l'air avec toi. C'est pas que je ne te trouve pas jolie bien au contraire mais j'ai des valeurs et me taper une prostituée n'en fait pas partie. J'aimerais simplement que tu me fasse redécouvrir mon ancienne ville natale. Le problème c'est que, habillée comme tu l'est ce sera difficile pour toi. Tu risque d'avoir froid et on risque d'avoir des ennuis plus tard dans la soirée. Alors je vais te payer un pantalon et un manteau, emmène moi s'il te plait dans un magasin qui en vend tu veux bien ?"

Après qu'il eut de finir sa phrase, un léger souffle de vent venait de rafraîchir la température. En voyant Miu avec une chemise fermée qu'avec une seul bouton il en conclut qu'elle devait plus craindre le froid que lui alors il enleva sa veste et il lui donna.

"Met le, tu va prendre froid."

Maintenant qu'il n'avait plus sa veste, son holster qui tenait son pistolet était clairement visible. Il ne pouvait pas passer inaperçu sans craindre de se faire arrêter par la police alors il s'écarta légèrement de Miu et il prit son pistolet ainsi que son katana et son wakizashi et il les téléporta directement dans le bureau d'Arthur Petrelli. Une fois son tour fini il revint à côté de la jeune femme et il lui dit :

"Je suis prêt à y aller, tu n'a pas trop froid j'espère ?"

"C'est un très jolie comme prénom Miu, cela veut bien dire "belle pluie" n'est ce pas ?"

Les yeux bleus de la demoiselle observait le jeune homme…L’entendre prononcer la signification profonde de son prénom lui piqua légèrement le cœur. Ce prénom lui avait été donner par sa mère…Cette même mère qui n’avait pas hésiter à vendre sa propre fille contre assez de drogue pour se faire une overdose en moins de cinq minute. Elle acquiesca simplement, d’un signe de tête…Son regard exprimant toujours autant la tristesse…

* Ce n’est qu’un prénom…Je suis loin d’être aussi belle que tu semble le croire *

Détournant doucement les yeux, elle ne savait pas vraiment quoi dire, écrire dans son cahier avait été possible mais quoi écrire ? Elle restait planter là, ne sachant pas quoi faire, attendant les instructions du jeune homme qui se trouvait face à elle…Qu’allait-il lui faire ? Qu’allait-il lui demander ? Elle qui espérait tant qu’il s’en aille sans demander son reste était à présent extrêmement déçu de voir qu’apparemment Takeshi semblait être parfaitement comme les autres. Qu’espérait-il ? Qu’en ayant sauver cette demoiselle des coups des deux jeunes hommes il aurait droit à beaucoup plus de chose qu’un client ordinaire ? Il espérait…Plus méfiante que jamais, Miu ne s’attendait absolument pas à ce qu’elle entendu :

"Je vais mettre les choses au clair, je ne compte pas m'envoyer en l'air avec toi. C'est pas que je ne te trouve pas jolie bien au contraire mais j'ai des valeurs et me taper une prostituée n'en fait pas partie. J'aimerais simplement que tu me fasse redécouvrir mon ancienne ville natale. Le problème c'est que, habillée comme tu l'est ce sera difficile pour toi. Tu risque d'avoir froid et on risque d'avoir des ennuis plus tard dans la soirée. Alors je vais te payer un pantalon et un manteau, emmène moi s'il te plait dans un magasin qui en vend tu veux bien ?"

* Pourquoi il fait ça ? *

Son cœur soudainement, fit un bon dans sa poitrine…Regardant Takeshi d’un drôle d’œil pendant quelques seconde, un imperceptible sourire se dessinait pour disparaître dans la mélancolie qui entourait cette jeune femme. Elle reçu une veste suite à léger vent frais, elle ne ressentait pas vraiment le froid à vrai dire, cela faisait des années qu’elle pratiquait le plus vieux métier du monde, l’hiver, les tenues n’était pas plus chaude…

"Met le, tu va prendre froid."

Doucement, elle inclina la tête pour le remercier…Ses yeux bleux percurent alors directement ses armes…Glissant ses bras dans la veste un peu trop grande pour elle, la demoiselle voulut réobserver ses armes qui a présent…Avait disparut…Avait-elle rêver ?
Elle ne posa pas de question, resta parfaitement silencieuse et patientait sagement…Aujourd’hui, elle serait le jouet des désirs de Takeshi…Aussi noble peuvent-ils être…

"Je suis prêt à y aller, tu n'a pas trop froid j'espère ?"

Elle écrivit encore quelque chose dans son cahier…Le tendant à Takeshi…

« Pourquoi moi ? »

Lui laissant juste le temps de lire le mot avant de reprendre la cahier, elle reprenait la route, emmenant Takeshi dans un quartier plus respectable…Une série de magasin et d’hotel était présent, de banque, de bureau, bref…Le quartier des affaires…Justement mis non loin des quartiers chaud…Et oui, il faut savoir que les plus gros clients était ces hommes d’affaires là.
Levant délicatement la tête, elle désigna du doigt un magasin, il s’agissait du moins cher que la demoiselle connaissait, il n’était pas question pour elle de l’emmener dans un magasin de luxe…Celui-ci ferait amplement l’affaire…

Miu était toujours méfiante vis à vis de Takeshi. Elle ne semblait pas comprendre pourquoi le japonais agissait ainsi. Le nippon avait toute la nuit pour s'occuper, il aurait très bien put faire quelque chose d'autre mais il c'était impliqué personnellement dans les affaires de Miu, qu'il avait du mal à s'en sortir. A part son prénom il ne savait pas grand chose sur elle mise à part qu'elle ne parlait pas et qu'elle ne communiquait qu'avec le langage des signes ou à l'aide de son cahier. Il avait toute la soirée et il avait décidé d'apprendre à la connaître, savoir pourquoi elle se prostituait et voir si il pouvait faire la moindre chose pour la sortir de cette situation. Elle vivait dans un milieu malsain, avec la mafia qui abusait d'elle. Si elle continuait de vivre dans de telle conditions, son avenir serait compromit.

Lorsqu'elle lui tendit le cahier avec écrit dessus :

« Pourquoi moi ? »

Il lui répondit sur le chemin menant aux magasins :

"Pourquoi toi ? Moi même je ne le sais pas exactement. Sans doute le destin qui ma fait te rencontrer mais quand je t'ai vu te faire frapper par tes proxénètes je n'ai pas supporté comment ils te traitaient. Je travail pour une entreprise au États-Unis, qui tente de rendre la Terre "meilleur". Et ce qu'on fait ces hommes n'est pas rendre la Terre meilleur."

Ils étaient ensuite arrivés dans un quartier d'affaire, lorsqu'elle lui tendit le bras en direction d'un magasin il remarqua que sa veste était trop grande pour elle. On ne pouvait pas voir ces doigts, mais Takeshi avait tout de même saisit se qu'elle voulait dire. Alors il la prit pas le bras et ils rentrèrent tout les deux à l'intérieur du magasin de vêtement. À l'intérieur, il y avait des vêtements qui suivait la mode et qui avait l'air d'être abordable. Le japonais était sûr que cela ferait plaisir à Miu d'avoir de nouveau vêtement, qui n'était pas réservés à l'unique usage de son métier. Une fois à l'intérieur il lui dit :

"Allons faire un tour dans les rayons, si tu vois quelque chose qui te plait fais moi signe je te l'achèterais. Ne t'en fais pas j'ai les moyens de t'offrir tout ce que tu veux."

Takeshi attendait désormais que la japonaise se lâche dans les rayons, qu'elle choisisse pleins de vêtements qui ne soit pas trop court et qui puisse l'aider à passer pour une personne normale dans la rue. Le japonais prit alors sa carte bancaire qui était dans son porte-feuille, fin prêt à acheter des vêtements.

Doucement, elle marchait dans la rue, accompagnée de Takeshi, elle écoutait les paroles du jeune homme, les raisons pour lesquelles il lui faisait tout cela. Pour lesquels, il semblait se sentir presque obliger de l’aider. Le destin…Elle même y pensait parfois…Elle observait du coin de l’œil le nippon, ses yeux bleus semblaient un peu plus brillant face à un léger rayon de soleil qui traversait le ciel et venait éclairer le visage de la japonaise. Une entreprise qui tente de rendre la terre meilleur, c’était un noble but, mais jusqu’où irait-il pour rendre la terre meilleur ? Combien d’homme n’avait-il pas prétexter vouloir rendre la vie meilleur et pour finir tuer des centaines d’innocent pour cette ‘’bonne cause’’. Elle regardait à présent face à elle, la tête légèrement baisser, ses yeux finirent par observer ses chaussures et celle de Takeshi…Le pas régulier et rythme était synchroniser…

* Ce sont de bien joli rêve que tu as là Takeshi…Mais chaque rêve à un prix Takeshi…Tu l’apprendra bien vite…A tes dépents *

Pensa-t-elle en regarder ses pas synchroniser…Presque hypnotiser par ceux-ci. Elle fini au bout de quelque minute de marche par relever la tête, désignant du doigt un magasin…Même si son index était habilement cacher par la longueur des manches de la veste de Takeshi.

Sans attendre, Takeshi lui prit le bras, l’emmenant à l’intérieur…Il était sérieux en lui proposant de lui offrir des vêtements…Plus…Décent ?
Se retrouvant face au différent rayon, Miu restait encore silencieuse, attendant peut-être l’instant où Takeshi se montrerait sous son vrai visage. Les gens n’était pas naturellement bons…Ils étaient tous naturellement mauvais…Elle l’avait apprit assez rapidement, elle même était naturellement mauvaise…De part ses actions…

"Allons faire un tour dans les rayons, si tu vois quelque chose qui te plait fais moi signe je te l'achèterais. Ne t'en fais pas j'ai les moyens de t'offrir tout ce que tu veux."

Face à tout ses vêtements…Miu ne savait sérieusement pas quoi faire. Elle n’était jamais aller faire du shopping, les vêtements qu’elle portait lui était justement offert par une partie du salaire qu’elle amassait et surtout, ils n’étaient pas payer par ses soins mais par les soins de ses patrons…Ceux-ci choisissait comment elle allait s’habiller…Miu n’avait aucune personnalité à elle, aucun gout vestimentaire, un rien l’habillait, un rien lui suffissait…Et a présent, elle se trouvait face à tellement de choix que la jeune femme ne savait absolument pas quoi prendre ni quoi faire…D’ailleurs, elle ne connaissait même pas sa propre taille…

* Tu va être déçu Takeshi…*

Elle s’avança malgré tout dans les rayons, ne souhaitant pas réellement décevoir le jeune homme qui avait déjà sortit sa carte banquaire. Elle posa ses doigts sur les différents vêtement qu’elle avait sous la main, presque fasciné à vrai dire par un tel nombre de choix. Une vendeuse s’approcha alors doucement de la japonaise aux yeux bleus, directement fascinée par les iris de cette dites nipponne, elle s’inclina légèrement, Miu en fit de même…

« Puis-je vous aidez ? »

Miu resta ‘’sans voix’’ devant la jeune femme, un peu perdue, complètement désorienté même, la pauvre muette ne savait pas quoi faire, regardant autour d’elle pour retrouver Takeshi…Elle ne pouvait pas parler et ne souhaitait pas vraiment écrire dans son cahier pour cette jeune femme…Elle ne la verrait qu’une seule fois…Elle ne gaspillerait pas une page de Karen pour elle..
Takeshi n’étant pas présent sur l’instant, Miu essaya de se faire comprendre autrement, prenant la première chose entre ses mains…Il s’agissait d’un ensemble pantalon de ville et chemise blanche, quelque chose de classe au premier abord…La jeune femme esquissa un sourire à Miu.

« Quel est votre taille ? »

A nouveau immobile, elle tenait l’ensemble…Et cette fois-ci, elle aurait beau essayer de se faire comprendre par n’importe quel moyen, cela aurait toujours poser problème et pour cause…Elle même ne connaissait pas sa taille…

*Je suis une idiote...*

Une fois dans le magasin, Takeshi put voir à quel point Miu était perdu. Elle ne devait pas avoir l'habitude de faire du shopping. Elle avançait dans un rayon sans vraiment savoir se qu'elle recherchait, elle touchait des vêtements. Sans qu'elle c'était rendu compte, une vendeuse était venu lui demander si elle pouvait l'aider. Immédiatement Takeshi était venu la rejoindre, il savait qu'elle ne pouvait pas parler, alors il s'approcha lentement des deux femmes et il entendit la vendeuse dire :

« Quel est votre taille ? »

"Ah tu est là ! Bonjour mademoiselle, mon amie ne connait pas sa taille de vêtement, pouvez vous nous dire sa taille pour un pantalon s'il vous plait ?"

La jeune femme avait un mètre dans sa poche, elle le sortit en souriant et elle fit le contour de la taille de Miu puis elle lui dit :

« Elle fait du 36 monsieur. »

"Merci mademoiselle, si on à besoin de vous on viendra vous chercher."

La vendeuse était repartit du rayon à la recherche d'autres clients qui avaient besoin d'aide. Maintenant que Takeshi connaissait sa taille de pantalon, il c'était lui aussi lancé à la recherche d'un pantalon pour Miu. Il y avait des jeans qui étaient légèrement délavés, il regarda au dos des pantalon pour voir leurs tailles, jusqu'au moment ou il en sortit finalement un. Il le présenta à Miu, et il lui dit :

"Qu'est ce que tu pense de celui la ? Il est à ta taille, et il est à la mode au États-Unis. Tu n'a qu'à l'essayer tu verra. Maintenant il te faut un manteau ou un pull. Quelque chose de chaud, montre moi ce qui te ferais plaisir."

Takeshi se donnait du mal pour essayer d'habiller Miu. Il comptait se promener dans les rues de Tokyo toute la soirée afin de mieux connaitre la japonaise. Il fallait qu'elle se sente à l'aise dans les rues afin qu'elle puisse dire pourquoi elle exerce ce métier au nippon. Car, en la voyant dans le magasin, Takeshi était sûr de lui, Miu avait besoin d'aide. Elle ne semblait pas pouvoir s'occuper d'elle même. Il était prêt à la libérer de l'emprise de ces proxénètes, qui ne l'aidait pas du tout en la mettant sur le trottoir.

Elle laissait la jeune femme prendre la mesure de sa taille, elle rougit sur l’instant, un peu gênée par l’attention que Takeshi lui portait et sa gentillesse…Visiblement pas habituée qu’on s’occupe d’elle ainsi, enfin, de cette manière plutôt. Après avoir annoncer sa taille, Takeshi la remercia et elle s’en alla continuer son travail auprès d’une autre cliente. Entourée de vêtement, elle ne savait toujours pas quoi faire, ce qu’elle devait choisir. C’est là qu’elle observa le jean’s que Takeshi lui tendait.

"Qu'est ce que tu pense de celui la ? Il est à ta taille, et il est à la mode au États-Unis. Tu n'a qu'à l'essayer tu verra. Maintenant il te faut un manteau ou un pull. Quelque chose de chaud, montre moi ce qui te ferais plaisir."

*Qu’est-ce que tu attend moi*

Regardant le garçon, elle prit le pantalon entre ses mains, observant ensuite les alentours…Elle trouva un pull en laine, noir, un pull qui attirait ses yeux bleus directement…Le décrochant de son rayon, elle le tendit à Takeshi.

*Cela fera l’affaire*

Elle baissa une nouvelle fois la tête, toujours un peu gênée. Elle ne savait pas comment remercier Tak’ qui s’apprêtait à lui payer des vêtements alors que celui-ci venait de la ‘’louer’’ pour toute la soirée. Inclinant encore la tête pour le remercier, elle tenait toujours son cahier entre les mains. Pourquoi souhaitait-il tant que ça l’aider ? Lui qui avait la possibilité de faire tous ce qu’il voulait d’elle ne trouvait rien d’autre que lui offrir des vêtements. Savait-il a quel point il faisait naître en Miu un sensation étrange ?
Takeshi était légèrement plus grand que Miu, étant japonaise presque pure souche, la jeune fille était de petite taille comme la plus part de leur pays, ses yeux bleus étaient l’unique trace d’une éventuelle venue de d’autre origine…Mais ne connaissant pas du tout l’identité réel de son père, elle n’aurait jamais su répondre. Une chose est sur, c’est que ces iris là, cela n’était pas sa mère qui les lui avait offert.

Ils se retrouvèrent à la caisse quelque seconde plus tard, la tête légèrement baisser, il paya les vêtements, doucement, elle regarda la vendeuse, montrait les vêtements du doigt et la cabine ensuite…

« Vous souhaitez les mettre de suite ? »

La jeune muette japonaise acquiesça, la vendeuse invitant celle-ci à rejoindre les cabines d’essayage…Quelque minute passèrent seulement avant que Miu ne ressorte de derrière le rideau, son nouveau jean’s serrait légèrement les jambes de la demoiselle, offrant des courbes d’autant plus délicieuse…Le pull en laine était très épais, un col très large, laissant voir qu’une épaule dénudée sur le côté et le léger tatouage sur son épaule…Ce tatouage…La preuve même qu’elle appartenait à ces hommes qui la prostituait…
Cette tenue était beaucoup plus décente que ce qu’elle portait précédemment, offrant juste la nudité de son épaule, laissant une petit touche sensuel à cette demoiselle…Ses cheveux noir avec sa mèche rouge retombant sur ses épaules, certaine de ses mèches entrée dans le pull en laine noir.
Elle tenait dans son autre main le sac en plastique du magasin, a présent plein de ses vêtements précédent…Elle avait la tête baissé quelque seconde avant de la relevée vers Takeshi…Ses yeux bleus se posant dans les yeux du jeune homme, elle s'approcha de Takeshi, lui tendant doucement la veste qu'il lui avait donner quelque minute plus tôt...

A présent, toujours silencieuse, elle regardait le garçon attendant une quelconque réaction.

Takeshi avait réussit à ce que Miu choisisse elle même un vêtement. Elle avait choisit un pull en laine noir qui laissait visible une épaule. Le japonais respecta son choix, c'était sans doute le premier effort qu'elle venait de faire. Il allait essayer de la pousser à en faire d'autre tout le long de la soirée. Lorsqu'ils passèrent en caisse, Takeshi n'avait même pas regardé le montant, il avait rentré sa carte bancaire dans la machine et il avait composé son code et il avait dit à Miu que ce n'était rien, qu'elle n'avait pas à le remercier. Au même moment, la caissière avait proposé à Miu si elle voulait mettre ses vêtements, le japonais avait hâte de la voir dans ses nouveaux habits.

Quand elle était ressortit, Takeshi n'avait plus aucun doute sur la beauté de Miu. Au départ il croyait qu'elle était belle dans ces vêtements de prostituée mais une fois habillé normalement elle était aussi belle. Il n'avait pas fait attention à son tatouage sur son épaule, c'était pas un tatouage ordinaire pour une fille, on pouvait s'attendre à voir sur l'épaule d'une fille une rose ou alors un dauphin, quelque chose de raffiné. Mais le tatouage qu'elle avait ressemblait plus à une marque d'appartenance, comme si elle avait été marquée. Quand elle revenait au près du nippon, quelques mèches de ses cheveux volèrent, et il remarqua également qu'elle avait une mèche coloré en rouge. Comment avait-il put passer oublier ce détails ? Sans doute l'attraction de ses yeux, qui était vraiment irrésistible. Une fois à côté de Takeshi, elle lui redonna sa veste qu'il enfila rapidement puis il reprit Miu par le bras et ils sortirent du magasin. Il regarda encore une fois les yeux de la japonaise et il lui dit :

"Tu est magnifique dans ses vêtements Miu. Tu a faim ? Je mangerais bien dans un bon restaurant de la ville pas toi ?"

Le japonais avait maintenant une idée bien précise sur le comment il allait passer le reste de sa soirée. Après le restaurant, il allait lui demander de l'emmener visiter quelques quartier incontournable de la ville et il allait certainement ce poser dans un parc, et il allait essayer de la découvrir un peu plus. Il ne voulait pas la déranger pendant le repas, il savait qu'elle n'avait pas souvent le privilège d'aller dans un restaurant alors il ne fallait pas lui gâcher ce plaisir.

Elle se sentait bizarre dans ces nouveaux vêtements, loin d'être ce qu'elle portait habituellement, la demoiselle n'avait guère l'habitude d'être aussi couverte. Habituellement, on voyait une majeur partie de ses jambes et de ses formes en général. Seul son dos était souvent entièrement couvert et pour cause...Celui-ci était marqué de dizaine de cicatrice, rappelant les coups douloureux d'un fouet ou d'autre arme blanche. D'ailleurs, avec ce pull découvrant l'une de ses épaules, on pouvait légèrement voir derrière des fines traces de ses cicatrices...Sa peau était si blanche qu'elle était très facilement marquée par les coups et ceux-ci dâtait déjà de plus année...De l'époque où elle vivait encore dans cette étrange...Pension...

"Tu est magnifique dans ses vêtements Miu. Tu a faim ? Je mangerais bien dans un bon restaurant de la ville pas toi ?"

*Tu ne vois pas la vérité...Pauvre Takeshi...*

Elle esquissa malgré tout un imperceptible sourire...Ses yeux intensément bleus se baissant encore, elle acquiesça à son invitation dans un restaurant. Le problème étant c'est qu'elle devait l'y emmenée elle et elle ne souhaitait pas aller dans un restaurant trop luxueux, vu que Takeshi n'était pas près, apparemment, à lui faire payer quoi que se soit et que celui-ci préférait dépenser tout son argent pour une prostituée comme elle. En dehors du magasin, le bras de Takeshi la tenant non loin de lui, elle regardait aux alentours après un restaurant, dans les quartiers des affaires il devait forcément en avoir un mais il y avait des chances qu'il soit beaucoup trop chère au gout de la demoiselle. Elle prit alors directement la route vers un nouveau quartier, un restaurant pas très chère s'y trouvait, un restaurant pourtant délicieux dans un coin particulièrement peu fréquenté. Face à ce petit lieu de restauration, se trouvait l'un de ses parcs japonais fabuleusement beau. Elle s'arrêta face à la vitre du restaurant...Ainsi, il comprendrait que c'était ici...

Ils entrèrent, prenant une table pour deux, le repas plus que silencieux se passait dans le calme...En dehors de quelque sourire que pouvait lancer Miu de temps à autre, elle restait silencieuse, profitant de ce repas. Il était rare pour elle de pouvoir prendre un repas entier comme celui-ci...C'est au bout de quelque heure et d'une addition payé que le jeune homme et la demoiselle quittèrent deux heures plus tard le restaurant...

Ecrivant dans son cahier...Elle le lui tandis...

« Allons dans le parc... »

Et comme elle le souhaitait, ils allèrent directement dans le petit jardin japonais qui se trouvait en face. Se promenant jusqu'à s'asseoir...
Le visage de la jeune fille se leva, observant la sombre étendue du ciel, ses étoiles...C'était une journée agréable où elle avait pu éviter les mauvaises besognes de son travail ingrat. Reposant ses yeux bleus sur la jeune homme, elle avait les larmes aux yeux, ou alors était-ce le bleuté de ceux-ci qui donnait cette impression...

*Je me demande si vous vous rendez compte de la torture que vous m'offrez aujourd'hui...*

Bien sur, il ne devait pas se douter, bien sur, il ne devait y avoir qu'elle pour pouvoir souffrir dans de tels instant...

Une nouvelle fois, Miu avait fait un effort. Elle semblait progresser ou alors elle avait décidée d'en profiter. Elle venait d'accepter de manger dans un restaurant japonais assez classe sans être luxueux. Il proposait quasiment les même plats que les autres restaurants, mais c'était celui ci que Miu avait décidée de manger. Une fois à l'intérieur, il avait demandé au serveur de donner un carte des menus sans les prix pour Miu. Il voulait tout faire pour qu'elle ne connaisse pas le prix de la nourriture qu'elle allait manger. Le diner ce déroula plutôt bien, même si les deux japonais n'ont pas prononcés un seul mot. Il y avait plusieurs regards et sourires qui c'étaient échangés. Ce qui réconforta Takeshi, elle ne c'était pas forcée pour le simple plaisir du nippon. En bon gentleman, Takeshi paya l'addition toujours avec sa carte bancaire, ne laissant pas le choix à Miu.

Puis ils quittèrent tout les deux le restaurants le ventre repu. La japonaise lui avait tendu son cahier une nouvelle fois, il y avait écrit dessus :

« Allons dans le parc... »

"Très bien c'était exactement à ce que je pensais."

Takeshi devait normalement décider d'où il allait vu qu'il avait payé la jeune femme mais elle avait décidée d'elle même où est ce qu'elle voulait aller. C'était quelque chose de bien, une nouvelle initiative de la jeune femme que remarqua le nippon. Après avoir passé deux heures sans lui parler pour ne pas lui gâcher le plaisir du restaurant il voulait lui parler sérieusement. Alors ils s'installèrent sur un banc du parc qui était à côté du restaurant. Il n'y avait personne qui se promenait dans ce parc, ils étaient rien que tous les deux. Un réverbère éclairait le visage de Miu, ce qui rendait ces yeux encore plus beau, il était très brillant. Elle commençait a avoir des larmes, ne savant pas si c'était des larmes de bonheur ou de tristesse, Takeshi ne put s'empêcher de lui dire :

"Pourquoi as tu des larmes sur tes yeux ? Qu'est ce qui te tracasse autant pour avoir des larmes ?"

Le japonais regardait les mains de Miu, elle commençait à saisir le stylo elle commençait à lui répondre sur le cahier. Ce qui soulevait une interrogation pour Takeshi, est ce qu'elle était muette ou alors elle avait décidée de ne plus parler ? Ce qui pouvait être étrange pour une prostituée qui normalement a besoin de sa voix pour donner du plaisir à ces clients. Il fallait qu'il lui pose cette question qui l'intriguait depuis qu'il l'avait vu faire le langage des signes à ces proxénètes. Il avait tant de questions qui lui venait en tête mais il ne voulait pas brusquer Miu. Il allait lui laisser le temps de répondre à chaque question avant de n'en poser une autre.

Pourquoi pleurait-elle ? C'était une question à laquelle elle ne s'attendait pas réellement...Et alors qu'elle venait d'être posée, les larme glissaient doucement sur ses joues. Doucement, elle sortie son stylos, ouvrit délicatement Karen et se mit à écrire. Que pouvait-elle sérieusement bien lui dire ? La vérité ? Il la méritait en effet. Pendant de longue seconde, elle écrivait, raturait un peu pour réécrire à côté. Les larmes glissant toujours sur ces joues blanches, le tatouage sur son épaule semblait luire sur cette peau de lait alors que ses yeux ressortaient un peu plus à cause des larmes. La tristesse avait plonger l'âme dans un monde profond, elle avait toucher le fond, dans l'ombre d'un labyrinthe dans lequelle elle ne trouvait pas son chemin, un labyrinthe dans lequelle elle avait abandonné l'idée de trouver de la lumière et une sortie...Au bout de plusieurs minute, elle tendit le cahier...Baissant la tête...Cachant son visage de ses cheveux

« Ma vie ne vaut rien...Elle ne vaut pas l'attention que tu me porte et aussi louable et noble puisse-t-il être...Cette gentillesse me fait souffrir Takeshi...C'est comme faire un rêve...Il est beau...Magnifique...Mais on fini tôt ou tard par se réveiller...Tu t'occupe de moi aujourd'hui par pitié ou pour une quelconque raison d'héroïsme...Mais demain...Je reprendrai ma misérable vie, celle qui m'a toujours été destinée d'avoir...Et...Je repenserai à ce jour...En me disant que...Cela n'était au bout du compte...Qu'un rêve...Que ma vrai vie c'est celle que je mène chaque jour avant que tu n'arrive et que c'est celle que je dois me résoudre à vivre

Tu viens de m'offrir un peu d'espoir...Et dans ce monde...Il n'est pire torture que celle-ci...»

Que dire de plus ? Laissant à présent le cahier entre les mains de Takeshi, elle attendait une simple réaction...Peut-être des questions...

Son mutisme, aussi étrange pouvait-il être, était réel...Il était bel et bien présent...Et pour cause, il avait été causer par la peur, la tristesse et la peine, c'était un traumatisme qu'elle avait subit chaque jour qui avait fini par lui couper la parole. Peut-être qu'un jour elle reparlerait...Aux yeux des médecins, cela était quasiment impossible...Il s'agissait d'un grave problème psychologique bien trop difficile à sérieusement guérire...C'était comme ses fameuses personnes qui perdait l'entièreté de leur cheveux suite à une frayeur trop intense...Ou ceux qui à l'inverse avait les cheveux qui devenait blanc neige suite à un traumatisme...Elle...Elle était tout simplement devenue muette, obligée d'apprendre le langage des signes...La tête toujours baisser, son coeur battait a présent la chamade, ses lèvres closes, ses cheveux devant son visage et ce tatouage qui lui rappellait chaque jour qu'elle n'appartenait pas à la vie que Takeshi lui faisait vivre aujourd'hui.

Elle n'osait plus bouger, n'osait plus regarder Takeshi...Observant ses genoux, ses épaules tremblant légèrement à cause de silencieux sanglot...Ses larmes tombant goutte à goutte sur son jean's, se faisant directement aspirer par le tissus de ce pantalon.

Enfin Miu c'était mise à s'exprimer avec de grandes phrases, pas comme les autres fois ou elle répondait qu'avec quelques mots. Elle avait fait un effort pour expliquer correctement pourquoi elle avait des larmes aux yeux. Avec ses mots, elle avait touchée le cœur de Takeshi. Elle lui avait révélé que le japonais lui donnait de l'espoir qu'elle n'avait pas besoin. Parce que le lendemain tout recommencerait à zéro pour elle. Sa vie misérable allait reprendre, en voyant la puissance de ces mots le nippon ne pouvait pas rester les bras croisés jusqu'au matin. Il voulait réellement l'aider, elle était pleinement consciente que sa vie n'était rien. Elle devait rêver de vivre normalement comme la plus part des femmes de la planète, mais elle était sous l'emprise de quelqu'un qui empêchait se rêve de ce réaliser.

Ce n'était pas possible pour Takeshi de la laisser vivre ainsi. Il n'allait pas agir pour elle parce qu'elle lui faisait pitié, ni pour accomplir un acte héroïque mais c'était désormais son travail. Il devait rendre la planète meilleur. Il ne pouvait pas fermer les yeux en se disant qu'elle s'en sortirait plus tard. Elle venait de le bouleverser, Takeshi ne c'était pas rendu compte à quel point il avait été chanceux d'être né et d'avoir été bien éduqué. Miu n'avait pas eu la même chance que lui. C'était décidé, Takeshi allait "libérer" la japonaise de l'emprise de ces proxénètes, elle avait suffisamment souffert. Mais son regards s'attarda sur les larmes de Miu qui coulait sur ses joues, il décida de lui révéler ce qu'il allait faire mais avant il fallait la consoler. Il la voyait trembloter, alors avec sa main il essuya les larmes qui était encore sur ses joues, puis il passa son bras autour d'elle pour la réconforter tout en lui disant :

"C'est fini Miu... Les mots que tu viens d'écrire m'ont convaincu de t'aider. Je vais te faire une promesse, dès maintenant tu n'a plus à te prostituer. Je vais m'occuper de tes proxénètes, tu n'aura plus de problèmes tant que je serais là."

Le nippon espérait que ces mots allaient être tout aussi puissant que ceux de Miu. Il voulait vraiment l'aider à retrouver un vie normale. Il aurait voulu poser des questions pour la connaitre un peu plus mais elle était encore en train de sangloter. Il ne voulait pas la harceler de question, il s'attendait à ce qu'elle écrive sur son cahier la manière dont Takeshi allait s'y prendre ou alors si il ne se moquait pas d'elle. Il espérait tellement qu'elle l'ait prit au sérieux, vu qu'elle c'était toujours montrée méfiante au près de nippon.

La demoiselle ne s'attendait pas à un tel élant d'affection, sentant délicatement des doigts se poser sur sa joue et essuyer ses larmes, elle releva la tête, recula que très légèrement sur le coup...Troublée...Et peut-être un peu appeurée, habituellement, on la touchait pour une seule et unique raison...Et c'était loin pour lui effacer ses larmes. Délicatement, le garçon c'était approchée d'elle, un bras passant tout autour d'elle. Elle se sentait terriblement mal à l'aise, premièrement , elle n'était pas habituée à cela, deuxièmement, elle s'en voulait réellement de penser que Takeshi n'avait qu'une seule idée en tête...Elle essuyait de se persuader qu'ils étaient peut-être pas tous comme ça et que Takeshi avait peut-être la possibilité de lui montrer qu'il existait peut-être un infime chance...Qu'il y ai des gens réellement différent...

"C'est fini Miu... Les mots que tu viens d'écrire m'ont convaincu de t'aider. Je vais te faire une promesse, dès maintenant tu n'a plus à te prostituer. Je vais m'occuper de tes proxénètes, tu n'aura plus de problèmes tant que je serais là."

Elle releva soudainement la tête, sa mèche rouge volant légèrement en arrière suite à ce mouvement, elle l'observait dans les yeux...Ses larmes toujours présentes certes mais elle était parfaitement surprise d'une telle promesse...Comment souhaitait-il réellement la sortir de cet enfer ? Il ne s'agissait pas seulement de prendre l'avion, il finirait tôt ou tard par la retrouvée, elle leur appartenait...Elle était comme l'un de ses chiens à qui on intégrait une puce pour être persuader de ne pas les perdre s'ils venaient un jour à s'enfuir...

Délicatement, elle reprit le cahier, son stylo en main, de nouveau kanji se dessinait sur les feuille, formant ses mots, ses phrases...Ce qu'elle souhaitait lui dire. Cela n'avait pas toujours été particulièrement pratique comme technique mais elle pouvait aisément comprendre que tout le monde ne puisse pas parler le langage des signes.

« Payer ma dette ne servira à rien...Je suis malgré tout...D'une certaine manière...Trop précieuse... »

Et c'était le cas, la demoiselle avait malgré son mutisme un certain succès auprès des hommes. Elle avait ajustement réussi à remplacer le handicape de sa voix par des moyens certes...Très peu catholique mais avec un métier comme le sien...Rien n'était question de religion de toute manière...

*Renonce à cette idée...*

« Payer ma dette ne servira à rien...Je suis malgré tout...D'une certaine manière...Trop précieuse... »

Que voulait-elle dire par cette phrase ? Elle croyait que Takeshi allait payer la dette qu'elle avait avec ses proxénètes. Le japonais aurait été d'accord pour la payer à n'importe quel prix, avec son pouvoir il lui suffisait de faire quelques banques de Suisse. Sauf que cela ne faisait pas partit de son plan, donner de l'argent à un groupe organisé pouvait être dangereux, il pourrait organiser des attentats, ou encore en profiter pour enlever encore plus de jeunes filles comme Miu. Il devait les éliminer, c'était le seul moyen. Une fois qu'il n'existerait plus, la japonaise serait libérée de cette emprise. Plus personne ne la rechercherait, elle n'aurait plus d'ennuis c'était la meilleur solution. Maintenant qu'il savait comment la libérer, il hésitait à lui révéler son pouvoir, elle qui était une prostituée elle n'avait certainement pas du suivre les informations avec les évènements de Sylar, elle devait donc soit ignorer qu'une petite partie de la population avait des pouvoirs ou alors elle en connaissaient déjà l'existence.

"Miu, je serais honoré de payer ta dette que tu a avec ses hommes mais comme je te l'ai déjà dit je m'efforce de rendre la planète meilleur. Et ce que font ses hommes n'aident pas du tout, si je leurs donne de l'argent, je ne sais pas ce qu'ils en feront, peut-être organiser des attentats ? Des rapt d'enfant ou autre chose."

Takeshi hésita un moment, il ne savait pas si lui révéler son pouvoir serait une bonne chose. Il pouvait l'effrayer. Mais une autre idée lui était venu à l'esprit, il pouvait pour le moment ne rien lui dire et régler cette affaire avec ces proxénètes à sa méthode et tout lui raconter à la fin. Mais se serait lui mentir. C'était toujours la même chose, le choix entre la vérité et le mensonge. En ayant poser le pour et le contre rapidement Takeshi avait fait son choix. Il allait lui révéler son plan, pour rendre "active" Miu. Il ne voulait rien lui cacher, cela n'était pas correct envers elle. C'était tout de même de elle qui s'agissait, il comptait la libérer de ses hommes.

"Miu je vais m'apprêter à te révéler un très grand secret sur moi. Je n'en parle normalement qu'au personne qui sont comme moi mais je n'ai pas le choix si je veux t'aider et que tu puisse le comprendre. Promet moi que tu ne va pas fuir après ce que je vais te dire, si j'arrive à faire ce que je vais te dire tu sera libre à jamais..."

Il avait réussit à capter son magnifique regard, les yeux de la japonaise encore un peu remplit de larmes.

"Miu dans ce monde, il existe des personnes qui sont capables de faire des choses hors du commun. Je ne suis pas le seul, on peut dire maintenant qu'une partie de la population de la Terre est touché par cette "chose". Nous avons tous plus ou moins un pouvoir, je connais des personnes qui savent soigner des personnes, d'autres qui peuvent crée des boules de feu et je ne sais quoi d'autre. Les pouvoirs semblent ne pas avoir de restriction, moi j'ai le pouvoir de contrôler l'espace temps. Cela peut paraitre compliqué à première vue, mais en faite, je suis capable d'arrêter le temps et de me téléporter n'importe qui ou n'importe quoi sur la planète. Et c'est avec mon pouvoir que je vais m'apprêter à te libérer de ses hommes. Ils n'auront aucune chance face à moi il suffira que je les ordonne à écrire un mot te promettant que tu ne les appartient plus et tout sera fini. Qu'en pense tu ?"

Takeshi venait de lui révéler une grosse partie de lui même. C'était normal qu'il le fasse, après qu'elle lui ait écrit que sa vie était misérable par rapport à la sienne. Il devait juste lui dire qu'il avait eu de la chance, d'avoir un pouvoir n'était pas donné à tout le monde. Alors, en lui avouant son secrèt il souhaitait plus que tout qu'elle le comprendrait.

"Miu, je serais honoré de payer ta dette que tu a avec ses hommes mais comme je te l'ai déjà dit je m'efforce de rendre la planète meilleur. Et ce que font ses hommes n'aident pas du tout, si je leurs donne de l'argent, je ne sais pas ce qu'ils en feront, peut-être organiser des attentats ? Des rapt d'enfant ou autre chose."

Honoré ? Sérieusement, quel honneur y avait-il a payer la dette d'une prostituée ? Il ne connaissait rien d'elle mais semblait particulièrement motivé à l'idée de la libéré de ces hommes qui la tenait prisonnière...C'était une journée bien étrange lorsqu'elle y repensait. Il était apparut ainsi, souhaitant avant tout la défendre pour à présent carrément la libéré de cette emprise et pour quel but ? Créer un nouveau monde ? Un monde meilleur ? Etait-ce réellement possible ? Mais surtout, pourquoi aurait-elle sa place dans ce monde meilleur ? Elle regardait Takeshi, il n'avait pas tort lorsqu'il disait que cette argent aurait très certainement servit à des desseins encore plus sombre que ce qu'ils étaient en train de faire avec elle. Elle avait un peu de mal à sérieusement comprendre les motivations du jeune japonais, pourquoi elle ? Certes, ces hommes n'avaient pas à réagir avec elle comme il l'avait fait précédemment mais...Elle ne devait pas être la seule à vivre cela et d'ailleurs...D'autre devait peut-être même vivre bien pire qu'elle...

*Tu es quelqu'un de très étrange Takeshi...*

Ses yeux toujours posé sur le jeune homme, elle pouvait voir un très léger morceau de son tatouage marquant son appartenance à cette mafia...Son coeur se pinça...Pouvait-il sérieusement venir à bout de ces hommes à lui seul ? Elle devait arrêter d'espérer et lui, devait arrêter de faire le héros.

"Miu je vais m'apprêter à te révéler un très grand secret sur moi. Je n'en parle normalement qu'au personne qui sont comme moi mais je n'ai pas le choix si je veux t'aider et que tu puisse le comprendre. Promet moi que tu ne va pas fuir après ce que je vais te dire, si j'arrive à faire ce que je vais te dire tu sera libre à jamais..."

Miu l'interrogeait un peu plus du regard, que souhaitait-il lui révélé ? Qu'entendait-il par ''des gens comme moi'' ? Autant de question qui se percutait dans son esprit, créant bien d'autre question, une multitude de questionnement à laquelle elle n'attendait plus que des réponses. Son coeur battait la chamade, l'espoir naissait en elle alors qu'elle aurait souhaiter l'effacer, l'espoir était un poison, elle le savait, elle l'avait vécu bien assez souvent pour l'avoir bien compris aujourd'hui mais en regardant le visage de cet homme...Elle avait énormément de mal à effacer cette espoir qu'il faisait naître en elle...Qui faisait poindre en elle ce sentiment...Ce poison...

"Miu dans ce monde, il existe des personnes qui sont capables de faire des choses hors du commun. Je ne suis pas le seul, on peut dire maintenant qu'une partie de la population de la Terre est touché par cette "chose". Nous avons tous plus ou moins un pouvoir, je connais des personnes qui savent soigner des personnes, d'autres qui peuvent crée des boules de feu et je ne sais quoi d'autre. Les pouvoirs semblent ne pas avoir de restriction, moi j'ai le pouvoir de contrôler l'espace temps. Cela peut paraitre compliqué à première vue, mais en faite, je suis capable d'arrêter le temps et de me téléporter n'importe qui ou n'importe quoi sur la planète. Et c'est avec mon pouvoir que je vais m'apprêter à te libérer de ses hommes. Ils n'auront aucune chance face à moi il suffira que je les ordonne à écrire un mot te promettant que tu ne les appartient plus et tout sera fini. Qu'en pense tu ?"

La petite Miu resta comme immobile devant Takeshi et ses révélations. Elle se sentait soudainement un peu effrayée...Qui ne le serait pas à la place de Miu ? Elle avait effectivement entendu parler de ces gens capables de choses hors du commun mais la seule fois qu'elle avait pu en entendre parler et le voir plus ou moins de ses propres yeux...C'était au travers d'un écran télévisé...A l'explosion d'une ville tout entière...De New York...

Elle se leva brusquement à ce souvenir, Karen venant lourdement chuter sur le sol, elle regardait Takeshi un instant...Un long moment...Hésitant entre lui faire confiance ou fuir directement...Doucement, elle s'agenouilla, reprenant son cahier et son stylo...Elle ouvrit une page de ce cahier, écrivit quelque chose en grand...Sur deux pages...

« Je te fais confiance... »

Cependant, il suffisait de voir les mains légèrement tremblante de la demoiselle pour savoir qu'elle était morte de trouille...Non pas à cause de Takeshi, du moins pas directement, mais elle avait peur, peur qu'il soit blesser...Ou pire...

C'est a cet instant qu'un bruit sourd se fit entendre...Suivit d'une étrange marque rouge venant imbibée la laine du côté de l'épaule droite...
Miu chuta au sol sur le coup, la rapidité des évènements avaient été tel que Takeshi n'avait très certainement pas pu les assimilés, seule la chute de Miu fut assimilée, assez pour qu'il se relève en vitesse, Miu se retrouvant dans ses bras, son épaule blesser par une balle tiré par une arme qui était habillement fusionné à un silencieux.

« On comptait nous piquer notre marchandise mon vieux ? Et toi salope ! Tu comptais te faire la malle sérieusement ! ? »

L'homme pointait Takeshi de son arme, ils étaient cinq...Tous armés de divers armes, Miu tremblait de peur et de douleur, à défaut de ne pas pouvoir crier ou se plaindre, seule sa respiration retenue et saccadée marquait cette souffrance.

* Pardon...*

Takeshi avait sans doute effrayé Miu, en se levant brusquement elle venait de faire tomber son si précieux cahier. Le japonais avait put voir dans son comportement qu'elle était en train d'hésiter. Elle ne savait pas si elle devait lui faire confiance ou alors si elle allait fuir comme il l'avait prédit. Il n'avait pas prévu qu'elle lui écrive sur deux pages qu'elle lui faisait confiance. Takeshi avait réussit à persuader la japonaise de l'aider. Elle avait comprit le message, mais un évènement inapproprié venait d'interrompre les deux japonais. Quelqu'un venait de tirer sur Miu, comme pour ce venger ou pour autre chose. Au moment où elle tombait, il se précipita pour la rattraper avant qu'elle ne heurte le sol, il avait arrêté le temps pour s'assurer qu'elle ne se cognerait pas. Une fois qu'il la tenait dans ces bras, il put constaté les dommages qu'elle avait reçu. Elle venait de se faire tirer dessus et elle perdait beaucoup de sang, il fallait que le nippon agisse rapidement où alors tous ces plans de sauvetage deviendraient inutile...

« On comptait nous piquer notre marchandise mon vieux ? Et toi salope ! Tu comptais te faire la malle sérieusement ! ? »

Takeshi n'avait pas fait attention à ce que cette homme venait de dire, il était préoccupé à regarder Miu dans les yeux. Il voyait qu'elle souffrait, elle venait de lui faire confiance. Il devait trouver un moyen de la sauver. Alors il arrêta une nouvelle fois le temps, il la reposa sur le banc. Le sang c'était arrêté de couler, il pouvait désormais bien voir les hommes qui venaient de tout gâcher.

"Miu, je te promet qu'à mon retour, tout ceci n'existera plus. Tant que je serais là, tu ne souffrira plus..."

Takeshi venait de disparaitre, le temps était toujours figer même après son départ. Il venait de se téléporter quelques secondes avant l'attaque. Il était cacher derrière un arbre, personne ne pouvait le voir de là ou il était. Il voyait enfin les cinq hommes s'approcher de Miu et son lui "passé". Il était prêt à leur sauter dessus, pour qu'il ne recommence pas mais il avait une autre idée. Il devait montrer à Miu l'étendu de son pouvoir, et surtout qu'elle puisse le voir par la suite. Alors au moment où l'homme pointa son arme vers les deux japonais, il figea le temps au moment où il pressa la gâchette. Il y avait un petit nuage de fumée à la sortit de son révolver, la balle était déjà à la moitié de son chemin, le japonais s'avança en direction de la balle et il la fit dévier suffisamment pour qu'elle ne touche personne. Une fois son tour joué, il disparut à nouveau il était de retour dans son temps. Miu était à genou en train de ramasser son cahier. Puis elle lui montra finalement :

« Je te fais confiance... »

Puis juste après, il entendit un léger bruit. C'était le bruit du silencieux du pistolet. Il regarda l'épaule de Miu, elle n'était pas toucher. Le petit tour de Takeshi venait de fonctionner, personne n'était blessé. Alors il se leva, et il se plaça devant Miu en signe de protection.

« On comptait nous piquer notre marchandise mon vieux ? Et toi salope ! Tu comptais te faire la malle sérieusement ! ? »

Son acolyte le regarda, effaré de voir que son collègue venait de louper sa cible.

« Chef ! Comment vous avez put la louper ?! »

« J'en sais rien ! Je la tenait en joug pourtant... »

« Je suis sur que c'est à cause du silencieux... »

Maintenant que Takeshi était devant les hommes qui possédaient Miu il voulait s'expliquer avec eux. Pendant que les hommes cherchaient une explications pour savoir comment il avait raté Miu, le nippon en profita pour murmurer à la japonaise qui était toujours derrière lui :

"Ne t'en fais pas, je suis là. Il ne t'arrivera rien je te le promet."

Ensuite il s'adressa aux hommes qui étaient toujours devant lui.

"Je suis désolé de vous l'annoncer, mais Miu ne travail pour vous. Et elle n'a plus de dette envers vous. Vous allez faire en sorte d'appeler votre supérieur et de lui dire qu'elle ne doit plus rembourser personne. Tout cela est fini."

« Pour qui tu te prends mon garçon ? Tu crois que tu va pouvoir annuler une dette aussi grosse rien qu'en parlant ? Cette pute nous doit pas mal d'argent et elle va nous rembourser jusqu'au dernier yen. »

Le chef de la bande ne semblait pas comprendre la détermination de Takeshi. Alors le japonais avait arrêté le temps et il avait saisit toutes les armes de ces agresseurs. Il en avait profité pour les téléportés dans l'océan glacial arctique. Puis il était revenu se placer devant Miu, le temps était revenu s'écouler normalement. Les hommes de la mafia n'avaient pas comprit comment leurs armes avaient disparut soudainement de leurs mains. L'un d'entre eux cria :

« Qu'est ce qu'il c'est passé ? C'est lui qui à fait sa j'en suis sur ! »

"Êtes vous prêt à accepter mon offre ? Vous la relâcher et vous oublier sa dette et vous n'aurez rien, vous m'avez comprit ?"

« Hors de question, elle nous appartient ! Et ce n'est pas un gamin qui va nous dicter ce que l'on doit faire ! »

"Je vous avez prévenu, mais vous n'en avez fait qu'à votre tête. Au revoir..."

La seconde suivante, Takeshi c'était téléporté derrière le groupe d'homme. Il pouvait toujours voir Miu, sauf qu'il était trop loin pour savoir si elle était effrayée ou pas. Alors il toucha chaque homme avec sa main, et il les envoyaient directement dans l'océan glacial arctique. En les envoyant la bas, il était sûr qu'ils ne pourraient pas s'en sortir. De plus là bas, il n'y a aucun réseau téléphonique. Ils étaient piégés à jamais, en quelques secondes tous les problèmes de Miu c'étaient évanouie dans la nature. Takeshi se rapprocha de Miu, lentement, il était fier d'avoir fait ce qu'il avait fait. Il venait d'éviter à la japonaise une blessure par balle et une dette qui n'était certainement pas possible de rembourser. Il la regarda dans le fond de ses yeux en lui disant :

"Tu est libre Miu..."

Puis il prit une nouvelle fois la japonaise dans ces bras, content qu'elle soit saine et sauf.

Tout c'était passer si vite...En quelque seconde seulement, elle se retrouvait en face de Takeshi, une balle avait faillit la traverser et pour une raison ou une autre, celle-ci n'avait toucher personne. Takeshi était face à elle, les hommes derrières hurlant leur colère et crachant leur venin sur la jeune femme qu'était Miu. Par réflexe peut-être, la main de Miu c'était doucement posée sur le dos de Takeshi, celui-ci lui tournait le dos pour la protégée de ces hommes. Il lui murmurait de ne plus s'inquiéter à présent, de ne pas s'en faire...Lui promettant qu'il ne lui arriverait rien. La demoiselle ne savait pas quoi dire et sa surprise avait été tel que son stylo et Karen était à nouveau à terre, à leur pied. Elle avait délicatement plissé des yeux lorsqu'elle avait entendu les cris de ses hommes, leur injure, leur vérité...Oui...Elle leur appartenait...Et oui...Elle avait oser espérer disparaitre, se faire la malle comme il l'avait si bien dit...Elle devait à présent en subir les conséquences et sans le vouloir, Takeshi était entraîné la dedans..

"Je suis désolé de vous l'annoncer, mais Miu ne travail pour vous. Et elle n'a plus de dette envers vous. Vous allez faire en sorte d'appeler votre supérieur et de lui dire qu'elle ne doit plus rembourser personne. Tout cela est fini."

Elle réouvrait délicatement les yeux, ses mains quittant le dos de Takeshi, elle tremblait encore, de peur plus qu'autre chose mais là, elle avait du mal à croire que même à cet instant Takeshi arrivait encore à tenir tête à ces hommes...L'homme répondait violemment et soudainement...Les armes qu'ils avaient en main disparurent...Sans que Miu ne puisse l'expliquer...Comme les armes de Takeshi avant de partir dans le magasin...

*Comment ?!*

De nouvelle somation, Takeshi leur proposait de leur laisser la vie sauve s'ils ôtaient la dette que Miu possédait envers eux et qu'ils ne cherchaient pas de problème. Et comme la japonaise aux yeux bleus s'y attendait...Ils refusèrent catégoriquement. Et alors qu'elle s'apprêtait à attraper la main de Takeshi et lui supplier d'arrêter de faire cela pour elle même si elle n'avait plus son cahier pour vraiment le lui faire comprendre, celui-ci disparut...Réapparaissant la seconde suivante derrière le groupe...Et en quelque seconde, chacun d'eux disparraissait, ne laissant plus que dans ce jardin japonais...Elle...Et Lui...
Elle restait éberluer face à ce qu'elle venait de voir, ne cherchant même pas à savoir ce qu'il avait fait de ses hommes, au bout du compte, tout comme pour elle, il n'avait eu que ce qu'il méritait...

"Tu est libre Miu..."

Et en quelque seconde...Elle se retrouvait dans les bras de ce jeune homme...
Délicatement, elle le repoussa, pas avec brutalité...Le regardant dans les yeux, les larmes étaient de retour...
Mais un sourire se posait sur son visage, un sourire de soulagement...

*Le destin...Tournerai-il enfin ?

( désolé s'il y a aucune balise ni rien mais là, je m'en vais...J'ai des choses à réglé avec mon père MAINTENANT )

Maintenant que Miu était libre, il ne restait plus qu'à l'aider pour la suite. Takeshi n'allait certainement pas la quitter juste après l'avoir libérée. Il voulait toujours s'occuper d'elle, apprendre à la connaître. Des choses qu'il n'avait pas put faire pendant cette nuit. Lorsqu'elle s'écarta de l'emprise du nippon, Takeshi remarqua qu'elle avait une nouvelle fois fait tombé son cahier ainsi que son stylo. Il ramassa les affaires de Miu et il lui tendit.

"Tiens, tu a fais tomber ton cahier et ton stylo. Maintenant que tu est "libre" je suis prêt à parier que tu veux passer la nuit normalement en t'endormant paisiblement. Allez viens, lorsque j'étais petit, je suis allé une fois dans un hôtel dans le centre ville de Tokyo je suis sûr qu'il te plaira."

Le japonais repris la bras de Miu, ils commencèrent à marcher. Ils quittèrent le parc et ils étaient en route pour le centre ville. Une vingtaine de minute plus tard, ils arrivèrent dans le hall de l'hôtel. C'était un cinq étoiles, il était très réputée dans le Japon. Takeshi regarda les yeux émerveillés de la japonaise. Elle n'avait sans doute jamais été dans un hôtel aussi luxueux. Toujours accompagné de Miu, Takeshi parla au réceptionniste.

"Bonjour monsieur. Mon amie et moi, nous souhaitons une chambre avec deux lits séparés ainsi qu'un petit déjeuner pour le lendemain. Avez vous de la place ?"

Le réceptionniste acquiesça, il lui avait demandé sa carte bancaire pour payer d'avance puis il lui tendit un clef. C'était la chambre 407, une fois dans la chambre, Miu fit rapidement le tour, et elle c'était attardé sur la baie vitrée qui laissait une vue imprenable de Tokyo. Ils passèrent tous les deux la nuit dans un lit séparé. Même si il avait payé Miu, il ne souhaitait pas lui faire des avances tant qu'elle était encore "en service" même si elle ne l'était plus.
Le lendemain, Takeshi réveilla tendrement la japonaise qui dormait à poing fermée. Il lui avait demandé de ce préparer pour aller manger, le temps qu'elle se prépara, le japonais prit son téléphone portable et il appela Asami Barairo.

"Bonjour Asami, je viens te chercher chez toi dans une heure. Prépare toi, nous rentrons à Pinehearst."

Ensuite Miu sortit de la salle de bain elle semblait être prête pour une nouvelle fois manger quelque chose dont elle n'avait pas l'habitude. Avant de quitter la chambre, Takeshi s'assura qu'elle n'avait pas oubliée son cahier, elle venait justement de le laisser sur sa table de chevet. Le stylo était rentré à l'intérieur, elle avait dû écrire quelque chose dans la nuit. Sauf que Takeshi ne décida pas de lire, il respecta son intimité. Une fois le petit déjeune avalé, ils partirent dans les rues de Tokyo. Fatigué de marcher, il regarda Miu et il lui dit :

"Je dois récupérer une amie chez elle. Tu n'a qu'à m'accompagner, d'ailleurs elle habite assez loin d'ici et en taxi on risque d'être en retard... Ferme les yeux s'il te plait, je vais te faire un tour de magie."

Miu avait exécuté l'ordre de Takeshi. Elle lui faisait toujours confiance, le japonais la tenait toujours et ils avaient disparut des rues de Tokyo. Ils étaient maintenant devant la maison d'Asami.

"Tadaaa !"

La jeune femme rouvrit les yeux. Elle n'avait pas comprit ce qu'il c'était passé. Une seconde auparavant elle était dans le traffic de Tokyo et maintenant elle se trouvait devant une maison. Au même moment, Asami était sortit de chez elle. Elle avait vu Takeshi apparaitre derrière la fenêtre, une fois qu'elle était à ses côté elle ne posa pas de question sur Miu.

"Asami, je te renvoie à Pinehearst je dois finir quelque chose. J'arrive, j'en ai pour quelques minutes."

Le japonais toucha Asami de son autre main et il la téléporta dans le hall de Pinehearst. Maintenant il regarda Miu, et il lui dit :

"Miu, ma vie est aux Etats-Unis. Je ne peux pas rester ici à Tokyo éternellement. C'est pourquoi je voudrais savoir si tu voudrais bien venir vivre là bas, avec moi. Il y a tellement de choses que j'aimerais apprendre sur toi. Je pourrais te trouver un vrai travail si tu en veux un. Car tu dois avoir besoin d'aide maintenant, avant c'était tes proxénètes qui s'occupait de toi, enfin qui faisait le minimum. Tu est d'accord pour m'accompagner ?"

Elle écrit rapidement sur son cahier et elle le tendit au japonais.

« Oui, emmène moi. »

Takeshi était content de lire qu'elle voulait venir avec lui vivre au États-Unis alors il lui prit le bras et ils disparurent de Tokyo. Ils étaient maintenant dans le hall de Pinehearst.

[Voila post fini Wink

On espère que vous avez appréciés. On fais la suite bientôt]

» All I need [Terminé]
» Brainstorming at NYC (Terminé)
» A New Life [Pv Miu] [Terminé]
» Un peu de répit... Ou pas. [Terminé]
» The Man That You Fear [Terminé]