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 Errance new yorkaise (libre)

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MessageSujet: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeJeu 4 Déc - 17:00

Une jeune femme gracile entra dans le premier bar qui croisa son chemin et poussa nonchalamment la porte qui s'ouvrit dans un tintement singulier. Elle omit rapidement la mauvaise fréquentation du lieu pour se poster au comptoir pour ainsi faire dos à tous ces regards indiscrets. Si le barman ne lui inspira pas plus de sympathie que les clients, elle lui intima tout de même de lui apporter le breuvage qui lui ferait oublier le plus rapidement ce qu'elle avait sur le coeur. Le regard de son interlocuteur se fit alors plus intense; elle agit en conséquent.
Prenant une profonde inspiration, la jeune femme se laissa envahir par toute l'indifférence dont elle était capable et oublia l'espace d'un instant l'endroit même où elle se trouvait, ne s'en souciant guère. Puis, comme une liberation, un désenchantement, la sensation disparut, glissa le long de son échine, de ses membres pour s'emparer de son interlocuteur et de son intérêt prononcé. Après coup, celui-ci se dirigea vers les bouteilles d'alcool et commença à faire sa mixture emprunt d'une apathie exacerbée. "Peut-être ai-je abusé", songea-t-elle l'espace d'un instant avant que le barman ne lui apporte finalement un banal cosmopolitan.

- J'avais demandé un alcool fort ! dit-elle au serveur qui ne semblait plus comprendre l'anglais.

Désabusée, elle s'accouda au comptoir et plongea son regard dans son cocktail rouge/orangé faute de ne pas pouvoir se saouler comme elle le voudrait. S'il y avait une chose capable de lui faire oublier la dure réalité c'était bel et bien la boisson car, depuis l'explosion de la grosse pomme, tout semblait illusoire.
Le regard étrangement vide, elle prit une profonde inspiration et songea aux évènements passés responsables de sa dégringolade fulgurante du sommet de l'échelle sociale au statut d'ivrogne à seulement vingt-et-un an.

Elle trempa le bout de son doigt dans la boisson avant de le porter goulument à ses lèvres. L'odeur même de l'alcool semblait comme un soulagement, une attache réelle à son ancienne vie bien arrosée, un souvenir délicieux parce que concret. Pathétique. Elle était simplement pathétiquement seule alors qu'étant étonnamment attirante. La solitude semblait lui être interdite avec un tel physique. De plus, son pouvoir ne pouvait jouer qu'en sa faveur.

Elle y avait pensé, en effet, à susciter l'admiration et la sympathie; la simplicité avec laquelle elle y parvenait était infantile. Mais le doute qui accompagne de telles responsabilités ne put que lui porter préjudice.
Le message de Sylar lui apprit qu'elle n'était pas seule, mais jamais elle n'avait eu l'occasion de rencontrer des gens tout aussi extraordinaires qu'elle, doutant ainsi de la crédibilité de cet homme.

Bombant gaillardement le torse, Liliane eut rapidement un excès de fierté dû à un certain lunatisme -ironique lorsqu'on sait qu'elle peut contrôler les émotions des autres. Elle ne voulait aucunement se laisser abattre par les propos de ce simple horloger; elle n'était pas n'importe qui ! Célèbre héritiaire des actions O'Reilly, elle ne pouvait décemment pas se faire avoir par un tel énergumène sorti de nul part.

Elle but d'un trait son cosmopolitan et d'un même geste, fit gracieusement glisser ses doigts dans son opulente chevelure recouvrant alors une partie de sa ténacité par la vantardise.
Elle crâne pour na pas tomber et perd le sens de la perspective, à tel point qu'il lui arrive de perdre également le contrôle de son pouvoir; comme ce fut le cas ce jour là. Ainsi, tous les clients eurent, au même titre qu'elle, un orgueil surdimensionné qui donna lieu à deux disputes d'ivrognes.

Se retournant légèrement étonnée, elle constata tristement immobile, la scène tout aussi pathétique que sa présente situation.


Dernière édition par Lily O'Reilly le Ven 5 Déc - 7:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeJeu 4 Déc - 21:32

Dimitri venait d’arriver à New York, depuis l’attentat de New-York, l’aéroport J.F.K avait bien limité son nombre de vols de départ comme ses arrivées mais quand on possédait un jet privée et qu’on avait les contacts qu’avait le P.D.G de l’Oxley Industrie, tout cela n’était pas vraiment un problème…
Fort heureusement pour lui les relations Etats-Unis/Russie n’étaient plus aussi froides qu’elles l’avaient été quelques années auparavant, sinon le russe n’aurait pas pu sortir de l’aéroport… Mais aujourd’hui, la sécurité intérieure et les services secrets américains avaient meilleur chat à fouetter que les Rouges… Les mutants ! Ils étaient la nouvelle cible de la première puissance mondiale…
Quel sort aurait triste sort aurait t-il réservé à Dimitri si il avait mis la main dessus : Un Mutant rouge et mafieux par-dessus le marché… Tout pour séduire !
A cette pensée, Dimitri afficha un petit sourire aux coins de ses lèvres, s’ils savaient… Mais ils ne le savaient pas comme d’habitude, ils regardaient tous au mauvais endroit au mauvais moment… Ils regretteraient certainement dans quelques années de ne pas s’être intéressés à son cas plutôt ! Car Dimitri avait un grand projet, il allait faire bouger les choses… Il se devait de rencontrer Sylar et le plus de mutants possibles… Il voulait les rallier à sa cause… La suprématie des évolués ne tarderait plus ! Si on ne leur laisserait pas la place qui leur revenait de droit, il l’a prendrait par la force ! Et Dimitri se sentait de guider tout les mutants de la Terre dans cette guerre, il le savait désormais… C’était son destin !

Les rues de New-York étaient désertes, les événements des derniers mois avaient du laisser une marque indélébile dans l’esprit des New-Yorkais, des vitrines de magasins étaient brisés, ils avaient dû y avoir des pillages, ils restaient deux ou trois cadavres de voitures calcinées par ci par là…
Décidemment le gouvernement avait bien du mal à gérer la situation et à réinstaurer l’ordre dans la ville…

A la sortie de l'aéroport, il prit un taxi avec un chauffeur indien comme la plupart des chauffeurs de taxis de New-York, il demanda à ce dernier de s’arrêter devant un bar, il avait soif… Il jeta une liasse de dollars à l’indien accompagné d’un très large pourboire au chauffeur et lui demanda de l’attendre aussi longtemps qu’il le faudrait et que si il le faisait il recevrait un pourboire encore plus important…l’argent facilitait tellement les choses.

Quand il rentra dans le bar, l’agitation battait son plein, des rixes d’ivrognes se déroulaient à travers tout le pub… Dimitri poussa un large soupir cela faisait très longtemps qu’il n’était pas rentré dans un bar ou tout le monde ignorait son identité. Dans sa capitale, Moscou, il suffisait qu’il rentre dans un lieu pour que le silence se fasse et que les gens s’écartent et baisse la tête à son passage… Ici, tout semblait à refaire… Mais c’était tant mieux ce serait pour lui une partie de plaisir, un nouveau territoire à conquérir !
Des tabourets volaient dans tout les sens, les poivrots avaient brisés des cannes de billard et bouteilles en deux pour s’en servir comme armes dans des combats qu’ils engageaient tous l’un contre l’autre…

Pathétique, c’était bien le seul mot pour décrire cette scène… Ces misérables humains si pitoyables qui se lamentaient pour si peu… inutile vermine, Dimitri était si fière d’être évolué, il était plus fort, plus intelligent et meilleur qu’eux en tout point !

Dimitri après ce long voyage était fatigué et ce dû au manque de sommeil, il avait beaucoup de mal à dormir et ce depuis l’assassinat de ses parents douze ans avant, depuis il devait vivre avec ce manque d’énergie à gagner et ce visage blafard… Mais cela rajoutait à l’effroi qu’il pouvait provoquer…
La fatigue facilitait l’énervement de Dimitri… Il avait un tempérament calme mais se faisait parfois impulsif et ce soir n’était pas le bon soir pour l’énerver, il avait déjà les nerfs à vif !

Et puis ce bar était fait intégralement en bois, il avait horreur de cette matière, il n’avait aucune influence dessus, cela suffisait à l’agacer encore plus…

Il attendit debout l’espace d’une minute voir si la tempête au sein du bar allait se calmer mais il n’en fut rien ! Dimitri serra fort ses poings et hurla en anglais, cette langue qu’il avait apprise en intégrant le monde des affaires dix ans auparavant :

« Je veux voir tout le monde dehors sans exception dans moins d’une minute sinon… ».

Comme ils s’y attendaient la plupart des ivrognes présents dans le bar le dévisagèrent avec haine, lui l’étranger, le petit pâlichon pourquoi venait t’il les déranger dans leurs propres embrouilles, cela ne le regardait pas après tout. Un grand nombre d’hommes qui se tapaient l’un sur l’autre quelques secondes auparavant semblait être maintenant uni contre l’inconnu… Tous s’approchaient dangereusement de Dimitri, ils entendaient des grognements de rage mais rien de vraiment compréhensibles, tous étaient bien trop saoul pour prononcer une phrase complète !
Dimitri attendit qu’une bonne dizaine d’hommes soient à trois mètres de lui et il s’exclama avec une voix empreinte d'une rage peu commune :

« Ok, vous ne pourrez pas dire que je vous aurais pas prévenu ! ».

Les hommes explosèrent de rire devant l’homme de petite taille à la carrure peu robuste…

Mais soudain Dimitri leva les bras et avec ce geste, le sol, les murs et le plafond se mirent à trembler sous le poids de toutes les fondations en métal qu’ils agitaient…

Dimitri entendu parmi les hurlements de la foule présente dans le bar en panique, un homme crié « Au mutant ! »
Il vit dans l'instant suivant la plupart des clients du bar fuir par les issues de secours… Trois hommes tentèrent bien de le frapper mais ceux-ci avaient des ceintures en métal, il utilisa la matière pour les projeter contres les murs, les assommants du même coup… C'était ça de vouloir jouer les cowboys !

En moins de trente secondes, le bar était vide, les clients était partis laissant le lieu dans un état chaotique…

Dimitri abaissa les bras et s’approcha du bar, il aperçut rapidement une grande et belle blonde assise tranquillement au bar, était-elle sourde ou inconsciente !? Elle restait là et continuait à boire son verre…
Soudain un titillement métallique détourna le regard de Dimitri, le barman le tenait en joue avec un fusil de chasse, le russe le regarda avec un air dépité et ne put s’empêcher de s’exclamer sur un ton ironique :

« Tu n’as encore rien compris toi enfin tu n’es qu’un pauvre barman après tout allez je te pardonne mais jette moi ça s’il te plait ».

Dimitri n’eut qu’à lever son petit doigt pour arracher l’arme de la main du barman et l’envoyer voler l’arme contre le mur…
Dimitri pris son portefeuille et balançant deux billets de 500 dollars sur le bar, il reprit :

« Ça c’est pour le manque à gagner et pour ta meilleure bouteille de vodka !».

Le serveur apeuré s’exécuta instantanément…

Dimitri était intrigué par la jeune femme, il s’approcha rapidement d’elle puis il descendu sa bouche doucement jusqu’au niveau de l’oreille de la jeune femme pour lui susurrer :

« Tu crois peut être ma jolie, que ta beauté te donne tout les droits… Mais non ma belle… Allez sors tout de suite ! J’ai besoin d’être seul avec ma vodka ! ».

Dimitri releva sa tête, une sorte de choc émotionnel vint soudain le frapper… Que lui était t-il arrivé depuis son arrivée dans le bar, pourquoi tout cet orgueil, ces mots, ces actes lui qui était si discret et stratégique d’habitude, il venait de faire l’usage de la force pure, exposer sa propre puissance en public, un vrai coup d'aclat, ce n'était pas lui... que d’orgueil… Il ne comprenait pas, il regarda la femme à la constitution digne de celle d'un top-model, il attendait maintenant des réponses…
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeVen 5 Déc - 7:15

Liliane commanda un autre cosmopolitan avant d'entendre le tintement de cloche annonçant l'arrivée d'un autre client. Celui là n'était pas arrivé au bon moment, avec toutes ces querelles d'ivrognes... Jetant une oeillade subreptice, elle constata que le futur consommateur sortait du lot de par son physique et sa manière de se tenir; il n'était pas américain, plutôt russe si elle se fiait à son expérience dans les affaires banquières dans lesquelles les soviétiques s'avéraient être de très bons clients.

A chaque nouvelle venue, la jeune femme analysait inéluctablement les moindres faits et gestes de sorte à ce qu'elle puisse anticiper la moindre des réaction de l'individu. Elle sonda rapidement les émotions du jeune homme pour conclure finalement qu'il désirait seulement un peu de calme et de repos. Mais soudainement, l'orgueil monta en lui plus rapidement encore que chez les anciennes cibles et avant qu'elle ne puisse faire quelque chose pour le calmer, il hurla à la digne assemblée avec un accent qui confirma ses précédentes théories:

- Je veux voir tout le monde dehors sans exception dans moins d’une minute sinon…

Alors commença la scène la plus troublante de sa vie. Pour la première fois, la belle blonde assistait à l'utilisation concrète d'un pouvoir. Pour la première fois, elle pouvait voir un homme également extraordinaire. Pour la première fois, elle pourrait parler à un de ses semblables.
Le sentiment éprouvé n'était pas la peur, ni même la joie. Elle était emprunte d'une indescriptible envie de lui parler et d'atténuer tous ses mystères de sorte à ce qu'elle ne puisse plus se sentir seule. Les hurlements de la foule et le nom de mutant ne purent l'atteindre; rien ne le pouvait désormais. Et étrangement, cette vague de chaleur qui montait en elle ne s'aliénait pas, comme si elle souhaitait garder égoïstement son émotion si exquise et rassurante.

Le bar se vida, trois hommes volèrent ainsi qu'un fusil sans qu'elle ne daigne bouger du comptoir à la surprise des deux seules personnes restantes: le barman et l'atypique qui lui adressa des paroles peu courtoises au goût de la jeune femme:

- Tu crois peut être ma jolie, que ta beauté te donne tous les droits… Mais non ma belle… Allez sors tout de suite ! J’ai besoin d’être seul avec ma vodka !

Elle conscentit à lui jeter une lorgnade du coin de l'oeil alors qu'elle mordilla lascivement le bord de son verre, s'autorisant par la suite une petite gorgée avant de rétorquer d'une voix malicieuse, presque chantante:

- J'ai tous les droits, mais ce n'est pas ma beauté qui me les procure.

Un sourire narquois étira ses délicates lèvres tandis que l'expression de son interlocuteur changea radicalement. Ses traits auparavant déformés par la colère furent cette fois-ci dénaturés par la peur incommensurable qui manqua de lui provoquer une crise cardiaque. Mais comme ses intentions n'étaient pas mauvaises, à contrario du beau soviétique, elle fit en sorte que celui-ci se sente rassuré, en sécurité. Après tout, elle voulait engager la conversation avec lui.

A présent moins condescendante, Lily fit face au malfaiteur qui, les yeux écarquillés se demandait ce qui lui arrivait; cette fois-ci sa peur venait bel et bien de lui. Et comme pour répondre subtilement à ses nombreuses questions implicites, elle posa sa main sur le comptoir -près de la sienne- et demanda poliment au barman de verser la vodka dans deux verres; si elle n'avait usé de son pouvoir pour le calmer, il se serait certainement enfui, c'était l'évidence même.

- Comprenez-vous alors ? demanda-t-elle avant de porter à ses lèvres la liqueur russe.

Elle avait enfin ce qu'elle demandait: un homme extraordinaire lui prouvant qu'elle n'était pas seule et un alcool fort n'ayant toute fois plus aucune utilité puisqu'oublier cette scène était à présent inconcevable.
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeVen 5 Déc - 12:24

Après l’’orgueil, c’était soudainement dans la peur qu’était plongé corps et âme Dimitri. Il craignait la jeune femme, ses yeux s’était écarquillés devant elle, il était en état de choc ! La chair de poule l’avait saisi et son corps était tout entier en proie à d’horribles crises de tremblements… Il n’arrivait même pas à prononcer un mot ! Elle s’était joué de lui, elle avait chantonné une phrase sur le fait que ce n’était pas sa beauté qui lui donnait tout les droits… Ces changements émotionnels chez Dimitri n’était pas rationnel, pas naturel…lui qui était si calme et contrôlé d’habitude…
Elle devait en être, c’était une mutante sans aucun doute, il avait déjà compris la nature de son pouvoir…
Dimitri essaya de reprendre le dessus et lança un léger sourire à la jeune femme mais la peur était toujours omniprésente en lui ! De l’autre côte du bar, le serveur inversement à Dimitri était très calme comme si il planait et qu’il ne venait pas d’assister à toute cette mascarade ! C’était très humiliant, à quel petit jeu jouait t-elle ! Dimitri se sentait humilié, un humain moins effrayé que lui… C’était normalement impossible !
Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu peur… Il s’était juré de bannir ce sentiment qui l’avait paralysé des années auparavant pendant l’assassinat de ses parents… La plus grande phobie de Dimitri était très ironique et paradoxal en elle-même : Dimitri avait peur d’avoir peur ! On pouvait dire que la jeune mutante avait bien réussi son coup pour l’impressionner…

La beauté sulfureuse demanda alors au serveur de lui servir un verre de sa propre vodka… La garce, elle profitait bien de la situation ! Elle approcha sa main de la sienne, ce qui ne fit qu’augmenter l’effroi de Dimitri, qu’allait-elle encore faire ? Puis elle se saisit du verre que le serveur venait de lui servir pour le porter à ses lèvres et avant même d’en avaler une seule gorgée elle lui demanda si il comprenait…

Dimitri se ressaisit soudainement, il ne devait pas rester impuissant… Il savait pertinemment bien que quand on était assiégé le fait de rester sans rien faire était synonyme d’une mort certaine, le fait de contre-attaquer était bien évidemment très risqué et conclurais bien souvent à la mort mais il demeurait la seule échappatoire valable… Ne jamais fuir, toujours riposter !

Dimitri plongea sa main dans sa poche puis en ressortit rapidement sa paume de main fermé, il ouvra celle-ci comme pour lancer quelque chose en l’air…
Des petits bruits d’objets métalliques entrant en collision l’espace d’un centième de secondes se firent entendre puis plus rien… Dimitri avait réussi son offensive, il tenta malgré cette irrépressible sentiment de terreur qui était toujours en lui d’adresser un sourire de satisfaction à la jeune femme.

Tout autour de la tête de celle-ci et a à peine quelque centimètres de son crâne lévitait maintenant une vingtaine de balles en métal de 3mn.
Dimitri s’exclama avec une voix en déglutissant :

« J’ai bien compris mademoiselle mais avoir peur de vous ne m’empêchera pas de vous tuer, ça ne sera pas la première fois que je tue quelqu’un qui m’effraie voyez-vous ! Alors arrêtez ça tout de suite avant que je ne perde le contrôle et qu’un malencontreux et tragique accident ne se passe… Nous sommes tout les deux du même côte, nous devrions nous entraider, désolé de vous avoir pris pour une vulgaire humaine… Vous êtes bien plus forte que ça, vous êtes doué de contrôle empathique ou je me trompes ? Vous êtes extraordinaire et vous avez évidemment tout les droits sur ces misérables humains mais pas sur moi, je suis votre égal, nous nous devons le respect mutuel, il serait bête que notre confrontation affaiblisse nos forces vous ne pensez pas… Ensemble et avec les nôtres, nous sommes destinés à régner sur la Terre… Ne détruisez pas cette chance unique que je vous offre ! Alors qu’en dites-vous mademoiselle ? ».

Alors que les balles étaient toujours en gravité autour de la tête de la jeune femme, Dimitri tendit sa main à cette dernière et il s'exclama :

« Dimitri Khordokovski enchanté de vous rencontrer, vous êtes délicieuse et pas qu’au regard, je suis froid comme le métal habituellement, il est rare qu’une femme me fasse autant d’effets mais vous êtes différente, si différente ! ».
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeVen 5 Déc - 17:54

Le peur qu'elle faisait ressentir à son interlocuteur le faisait hésiter; elle le sentait. La frayeur était telle qu'il avait du mal à contrôler son pouvoir, ou plutôt à se convaincre qu'il était nécessaire de l'utiliser. Mais celui-ci esquissa finalement un sourire emplis de satisfaction lorsqu'il réussit à faire léviter quelques dangereuses balles autours de sa tête. L'auréole meurtrière qu'elles formèrent dansait, tournoyait. Elle fixa chacun des futurs projectiles métalliques se risquant à en toucher un du bout des doigts. La balle irrégulière dévia légèrement de sa route avant de revenir dans son axe de gravitation.

Elle cessa rapidement de s'intéresser aux objets potentiellement meurtriers pour se concentrer de nouveau sur le regard glacial du soviétique.
Ce n'était pas tant la mutante ou son pouvoir qui le mettaient dans cet état, le russe assurait ses arrières comme pour reprendre le dessus. Emprunt d'un fort complexe de supériorité, Liliane en déduit qu'elle n'était pas en danger, mais le simple fait de la menacer reussit à l'énerver. De surcroît, il ajouta:

- J’ai bien compris mademoiselle mais avoir peur de vous ne m’empêchera pas de vous tuer, ça ne sera pas la première fois que je tue quelqu’un qui m’effraie voyez-vous [...]

A ces paroles, elle posa doucement son verre avant de glisser gracieusement sa main dans son opulente chevelure, alors que l'individu qui ne daignait lever cette contraignante épée de damoclès, tendit la sienne:

- Dimitri Khordokovski enchanté de vous rencontrer, vous êtes délicieuse et pas qu’au regard, je suis froid comme le métal habituellement, il est rare qu’une femme me fasse autant d’effets mais vous êtes différente, si différente !

La caresser dans le sens du poil était certainement le meilleur choix à faire. Quand bien même Lily s'avérait être une adorable jeune femme, s'il fallait user de son pouvoir pour une question de vie ou d'honneur, elle le ferait. Néanmoins sadique -voire méphistophélès-, elle s'empara délicatement de sa main et à peine les mutants se touchèrent que Dimitri commença à fléchir.

La respiration du bolchevik ralentit dangereusement alors que sa vue se troublait au même instant. Regardant condescendante son "égal" en contre bas, elle savourait pernicieusement un instant qu'elle attendait secrètement: la concrétisation de plusieurs années de maîtrise. Enfin la délicate jeune femme, victime de sa nature inhumaine se délectait de sa condition supérieure qui l'avait toujours mise à l'écart. Elle simulait une douceur et un bien être tel que les balles de métal tombèrent au sol.

Elle enleva sa prise sur la main de Dimitri de même que son emprise sur ses émotions. C'était là tout ce qu'elle souhaitait: être libérée de cette menace, même si elle avait trouvé son plaisir -certes malsain- à troubler le soviétique.

- Maintenant j'en dis que nous pouvons discuter comme des gens civilisés.

Elle détourna son regard pour fixer silencieusement son verre presque vide. Son expression presque hautaine avait laissée place à du doute, des regrets. Elle essayait vainement de se convaincre qu'agir ainsi avait été la meilleure chose à faire. Mais au fond, ne s'était-elle pas réjouie de la supériorité que Dimitri vantait ouvertemet ?

- Je suis désolée, affirmait-elle sincère, il fallait que vous enleviez vos projectiles, vous comprenez ? De la même manière que vous n'aimez pas mon emprise sur vous, je n'aime pas savoir que vous avez le pouvoir de me tuer à tout instant. Je vous assure que maintenant je ne ferai rien qui puisse vous priver de votre droit d'user librement de vos émotions.

Malgré le fait que son ton se soit adoucit, Liliane n'en demeurait pas moins confiante car jamais elle ne consentirait à s'abaisser au point de supplier quiconque de l'excuser; un simple "désolé" était déjà amplement suffisant.

- Je m'appelle Liliane O'Reilly.


Dernière édition par Lily O'Reilly le Sam 6 Déc - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeSam 6 Déc - 10:47

HJ : C'est super sympa de rp avec toi, j'aime bien la tournure que prennent les choses... Par contre n'oublie pas d'éditer le titre du topic et de mettre la mention "PV : Dimitri/Liliane" qu'on soit règlo et aussi histoire de pas être embêtés par des petit squatteurs ^^.

La jeune femme femme savait très bien manié ses armes de séduction naturelle, elle avait passé sa main voluptueusement dans son opulente chevelure blonde, un geste certainement anodin mais que Dimitri ne put s’empêcher de remarquer.

A peine avait t-il terminé ses propos et tendu sa main à la jeune femme que celle-ci après avoir reposé son verre de vodka sur le bar s’était saisie de sa main…
Et en instant le trouble s’était immiscé en Dimitri, une sensation de douceur étrange l’avait envahi, une douce sensation de plaisir le rappelait au calme, cette émotion était presque comparable à celle que l’on pouvait vivre lorsque l’on était dans les prémices d’une relation sexuelle, un encouragement aux relâchement nerveux, Dimitri ne résista pas à cet appel et se laissa aller à sa plus grande confusion à cette très agréable émotion qui le submergeait quand il entendit le choc de ses balles qui venaient de retombées au sol…

Il lâcha alors la main de la jeune femme presque à regret, cette extraordinaire sensation était déjà en train de le quitter… Mais il ne pouvait pas se laisser aller à cette illusion plus longtemps, son arme de dissuasion venait de tomber, sa sécurité n’était plus assuré.

La femme s’exclama avec un air hautain et enclin à son triomphe sur l’homme qu’elle était prête à discuter d’une façon plus civilisé…
Alors que Dimitri se réjouissait de la nouvelle tournure de cette rencontre et qu’il avait plongé ses yeux éperdument dans ce de la fantastique beauté qui se tenait là devant lui, cette dernière détourna le regard vers son verre, plongeant un instant dans ses pensées… Un légère moue sur les lèvres de la jeune femme indique à Dimitri que celle-ci doutait de ses propres choix, de ses propres actes, elle ne semblait pas encore assumer pleinement l’usage de ses pouvoirs et leur conséquence…

C’était prévisible…toujours sans revenir vers le regard du russe elle se dit désolé et expliqua que discuter n’était pas possible si l’un avait une emprise sur l’autre et que ce dernier le menaçait de mort… Elle lui promit de ne plus recommencer à le manipuler émotionnellement. Elle finit par se présenter… Liliane O’Reilly… Ce nom sonnait comme familier à l’oreille de Dimitri.

Après un instant de réflexion, le russe s’approcha tout en douceur de la jeune femme et posa sa main délicatement sur son épaule comme pour l’inciter à retourner son regard vers lui, à lui faire face ou bien était-ce pour retrouver ce contact qui avait été si agréable quelques instants auparavant ?

C'était un Dimitri bien plus calme, relaxé, avec la voix adouci qui s’exclama finalement :

« Mademoiselle, vous n’avez pas à vous excusez, c’est moi, j’ai été odieux avec vous et j’en suis désolé mais vous comprendrez facilement que je n’étais pas vraiment moi-même en entrant dans ce bar, je suis tombé indirectement sous votre « charme ». Mais ne vous y trompez pas, vous ne devez pas être navré de l’usage de votre pouvoir, c’est un don, il est une partie inaliénable de votre personnalité, quand vous avez une qualité naturelle en plus de celle des autres pourquoi n’en feriez vous pas un usage optimal, le meilleur usage qui soit ! Reprocherait t’on à quelqu’un de naturellement doué pour la course ou pour les mathématiques de se servir de ces capacités, non et bien nous devrions être jugés de a même manière par les humains, pourquoi un athlète médaillé ou un prix scientifique aurait t’il plus de mérite et forcerait t’il plus le mérite que nous… C’est tout ce que je prône, je veux tout simplement qu’on nous reconnaissent notre vrai valeur et que l’on nous donne la place qui nous va de droit dans cette société, si nous contribuons à son évolution pourquoi ne l’a dirigerions nous tout simplement pas, cela me parait juste et logique. Mais qu’en pensez-vous ?
De qui plus est, je dois avouer que si les deux premières facettes de l’utilisation de votre pouvoir et de votre influence sur moi étaient on ne peut plus désagréables, votre troisième intervention était sensiblement différente… vraiment douce et agréable, mais il ne faudrait pas que je me laisse aller, vous pourriez très facilement devenir une drogue mademoiselle, une drogue très dure de celle que l’on ne peut lâcher avant l’overdose ! »


A ces derniers mots, Dimitri enleva toujours aussi délicatement de l’épaule de la jeune femme pour reprendre :

« O’Reilly, comme la banque… Vous êtes apparenté ? Et si vous me le permettez, puis-je vous appeler par votre prénom, Liliane, un aussi jolie prénom qui me signifie tant de choses sur vous-même, avec un tel symbolisme, êtes vous comme semble l’indiquer votre étymologie : celle qui fait le lien, celle qui relie les autres à eux-mêmes et à la vie ? Si oui, j’espère bien en sortant d’ici avoir toute votre amitié et que ce fâcheux incident soit oublié car je ne peux pas rater l’occasion d’avoir quelqu’un comme vous à mes côtes ! »


La jeune femme s’était enfin retourné, Dimitri avec ses deux grands yeux de couleur bleus-grisées à la chaleur froide et au reflet métallisé qui pouvait vaguement rappeler l’image un océan en proie aux tourments d’une terrible tempête, c’est avec cette vision profonde et tumultueuse que le russe jeta tout son dévolu dans le regard de Liliane pour s’y perdre…
La femme n’était pas que belle, elle était intelligente, séductrice, manipulatrice et elle était mutante.
Si Dimitri avait cru en l’existence de la perfection, il aurait donné sa main à couper que celle-ci lui faisait face à cet instant précis de sa vie !

Toujours en regardant la jeune femme et comme par réflexe, Dimitri fit s'envoler les balles métalliques qui étaient éparpillés sur le sol pour les faire rentrer directement dans sa poche mais il en conserva trois qu'il fit virevolter dans sa main formant à une vitesse prodigieuse la forme d'une micro-sphére naissante dans sa paume...
Il adorait jouer avec des balles d'armes à feux, cela lui servait un peu d'anti-stress et puis cela montrait toujours aux gens la maitrise parfaite qu'il avait de son don. Ce qui était déstressant pour lui, était souvent stressant pour les autres, ce genre de petit passe-temps inspirait chez lui en Russie la peur de ses congénères et forgeaient le respect !
Il savait pertinemment bien que cela n'impressionnerait en rien Lilia mais il ne faisait pas sans dans l'optique de se faire craindre aujourd'hui, juste comme ça, par pur envie de jouer et puis il ne voulait pas être craint par ses semblables et encore moins effrayer cette sublime jeune femme...
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeSam 6 Déc - 12:24

HJ: Il peut très bien il y avoir des "squatteurs" ça sert à cela les RP. Tout le monde fait des PV et cela empêche les personnes voulant faire un jeu de rôle de se lancer rapidement. Donc s'il peut y avoir un RP libre dans lequel il y a déjà un peu d'action ce peut être sympa que ce soit celui-là. Après tout, les gens qui se rencontrent ne sont pas immunisés contre un nouvel interlocuteur. Smile


Il semblerait que le bien être qu'elle avait précédemment provoqué avait plus que fonctionné, car non seulement plus rien ne la menaçait mais, le soviétique avait également changé du tout au tout. Là, il n'était plus question de se séparer en de bons termes mais d'alliance.

Omettant ses idées sur les conditions d'utilisation de ses pouvoirs, la jeune femme d'affaire se contenta d'analyser les émotions de son interlocuteur tout en le fixant impassible. Si elle savait mettre à nu les sentiments d'autrui, la belle blonde n'admettait que rarement qu'il en soit ainsi pour elle. Le visage de marbre, elle écouta imperturbable chacune des élocutions du bolchevik en proie à l'excitation. Peut-être était-ce pour lui la première fois qu'il voyait une personne extraordinaire ?

Quoi qu'il en soit, aucune des paroles de Dimitri ne plut suffisamment à Liliane pour que celle-ci daigne esquisser un sourire prouvant qu'ils étaient bel et bien sur la même longueur d'ondes. Souhaiter dominer les hommes sans jamais se considérer comme l'un d'entre eux n'était nullement l'intention de la belle blonde qui cherchait un moyen diplomatique de refuser sa proposition.
S'appuyant contre le comptoir, elle prit une profonde inspiration sans se départir de sa flegme pouvant aisément passer pour de l'outrecuidance:

- Feu Michael Travis O'Reilly est mon père mais là n'est pas la question. J'admets volontier que notre aisance à manipuler des choses qui sont hors de portée des "simples humains" -comme vous vous plaisez à les appeller- nous confère une qualité supplémentaire mais en aucun cas un statut extraordinaire car seuls nos dons le sont. Je ne souhaite nullement faire partie intégrante d'un mouvement ayant pour but de gouverner une race qu'il affirme inférieure à la sienne. Pour ma part, je me considère comme une humaine donc si vous souhaitez nous gouverner il va falloir vous passer de mon aide.

Détournant son regard, elle fit face au barman et déposa un billet près du verre qu'elle finit d'un trait avant de prendre son sac et d'y remettre son portefeuille. Elle se leva alors et fit quelques pas en direction de la sortie sous le regard ébahi du mafieux.

Elle fit rapidement volte-face, un sourire malicieux ornant son visage:

- D'ici là il va falloir vous trouver une nouvelle drogue, chantonna-t-elle railleuse.
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeMar 9 Déc - 22:24

HJ : Oui tu as raison !

Dimitri écouta attentivement la jeune femme, ses arguments en faveur de la supériorité mutante, semblaient ne pas avoir convaincu Liliane, elle ne serait sans doute pas dés aujourd’hui une allié dans son combat pour la cause ! La jeune femme le regardait fixement elle semblait comme être en train de sonder son âme, encore une fois elle faisait usage de son pouvoir sur lui, il le savait… Mais Dimitri comprenait ça, c’était surement pour elle instinctif comme pour lui, aujourd’hui saisir un objet en métal autrement que par la pensée lui semblait inenvisageable ! Elle utilisait de son don comme si celui-ci était un prolongement naturel de son organisme… Elle était sur une très bonne voie !

La femme avait rapidement déposé un billet sur la table et avait pris le chemin de la porte ! Le russe était effaré, Lilia était une de ces femmes d’affaire aussi fatale que provocante…
Malheureusement pour la belle ce n’était pas son jour de chance car Dimitri n’était pas qu’une simple bête… D’un coup d’index il bloqua toutes les issues du bar, les poignées en métal… Dimitri était fan !

« Je vois, je vois… Si vous permettiez que je termine… je déteste que l’on parte sans m’aime m’avoir salué mademoiselle…».

Dimitri regarda la jeune femme avec un sourire de satisfaction qui se mut soudain en sourire compatissant :

« Je suis désolé pour votre père, je suppose que sa disparition es toute récente, je n’étais pas au courant… Vous avez repris ses affaires ? Si oui je suppose que nous allons nous revoir ! Laissez moi aussi vous dire que si vous vous considérez encore comme simple humaine vous êtes encore bien naïve jeune femme, je suis persuadé que certains hommes se considéraient comme de simples primates, quel dommage de gâcher un aussi grand talent que le vôtre… Heureusement certaines personnes marche dans la bonne direction, celle de l’évolution et font avancer le monde du bon côte et je serais de cette marche pour l’avenir ! Et pour la nouvelle drogue, je ne trouverais pas mieux mais ce n’est pas grave, je ne suis pas du genre à me droguer, je n’aime pas être dépendant et encore moins d’une femme comme vous… Vous êtes dangereuse Mlle O’Reilly, je vais vous laisser partir mais avant j’aimerais vous donnez un dernier conseil : ne vous opposez jamais sur mon chemin à l’avenir sinon je ne serais pas aussi compatissant et toute l’excitation et le calme que vous pourrez m’infuser dans mon esprit ne sera pas suffisant, me suis-je bien fais comprendre ? ».
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeMer 10 Déc - 14:43

Posant sa main sur la poignée, la jeune femme fit volte-face et leva le menton emprunte d'une majesté exacerbée, dernière trâce de son héritage passé. Fixant malicieusement le soviétique, la belle blondine lâcha finalement la manette tandis qu'un sourire fendit son visage anciennement marqué par la tristesse et la solitude. La rencontre -certes soldée par un échec- rassura la femme d'affaire, auparavant incertaine de l'existance de gens dotés de pouvoirs extraordinaires. Quand bien même l'idée de revoir un tel être l'appeura, elle admit que cette conversation eut au moins la vertue d'étayer sa confiance à présent consolidée par le pédant statut de héros.

- Je reprendrai les affaires de mon défunt père d'ici quelques mois. Mais que les choses soient claires: je ne vous reverrai pas. Dès que je verrai le nom Khordokovski sur mon agenda ou sur mes papiers administratifs, je délèguerai le travail à mon subordonné, de sorte à ce que vous ne puissiez plus me menacer comme vous le faites.

Malgré les propos acerbes et le ton implacable, il était difficile de croire à la crédibilité de ses menaces de par la touche malicieuse qu'elle apportait instinctivement à son regard dès que le divertissement devenait suffisamment captivant. Malgré tout, Liliane souhaitait sincèrement s'éloigner du russe, beaucoup trop dangereux et instable à son goût; il suffisait d'une perte de contrôle pour qu'elle y laisse la vie.

- Le seul danger présent dans cette pièce c'est vous. Vous rendez-vous seulement compte de la dangerosité de vôtre pouvoir ?

Un sourire moqueur étira les fines lèvres de Lily tandis qu'elle porta une main à son front nébuleux.

- Je suis ridicule ... Bien sûr que vous le savez. C'est évident, dit-elle dans un soupir. Tout cela pour vous dire que je suis nettement moins dangereuse que vous. Néanmoins, je pourrais être suffisamment coriace pour vous empêcher de dominer des êtres qui sont tout aussi importants -ou insignifiants, prenez le comme vous le voudrez- que vous. Je gagnerai certainement la confiance de personnes comme moi, avec des intentions plus altruistes que les vôtres -voire même des miennes- ; cela doit forcément exister. Je souhaite protéger les hommes plutôt que de les gouverner; si vous désirez avoir un ascendant sur eux, lancez vous plutôt dans la politique.
Votre manière de penser n'est que le reflet de vôtre pitoyable faiblesse Dimitri. Vous avez beau posséder un pouvoir et une force supérieurs aux hommes, vous ne serez jamais que le marginal tentant désespérément de satisfaire un désir de domination qui restera à jamais innassouvi.


Liliane fit un bref signe de tête en direction de la porte avant de poursuivre, cette fois beaucoup plus détachée:

- La femme dont vous n'aimeriez absolument pas être dépendant souhaiterait sortir à présent.
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MessageSujet: Re: Errance new yorkaise (libre)   Errance new yorkaise (libre) I_icon_minitimeJeu 11 Déc - 15:29

Dimitri écouta la jeune femme qui lui parlait maintenant avec un certain dédain dans la voix… Puis quand elle eut finit, il lui répondit avec un sourire narquois:

« Je vous pensais meilleure femme d’affaire que ça, les affaires ne sont pas de la politique et encore moins de l’éthique, il faut savoir mettre ses rancœurs de côte et travailler aussi bien avec ses amis que ses ennemis ma chère très chère Liliane… Les affaires sont un océan de requin où il n’est que question d’argent et sachez que je ne tolère pas de passer par des subalternes… Donc ce sera avec vous que je traiterais ou sans vous, mais sachez qu’il serait dommage pour votre banque de perdre votre meilleur client russe, surtout que beaucoup de mes compatriotes qui sont vos clients suivent mes actions financières à la lettre et seront certainement influencer par mes choix, tout cela vous ferait au final un grand gagne-pain de perdu ma belle… Tout cela n’est qu’une question d’argent pas de morale !
Je suis conscient de ma propre puissance alors que vous ne l'êtes pas à l'inverse, vous agissez comme si votre don n’était qu’un simple gadget…alors qu'il est tellement plus que cela ! Quel infâme gâchis !
Mes intentions ne sont pas si mauvaises que vous semblez le croire… Je n’assouvirais la race humaine que si elle s’oppose à mes plans, les cartes sont dans leurs mains. La politique, très peu pour moi, trop parler pour si peu agir… Avec ou sans vous le monde changera Liliane… Sachez-le !
Je n’ai vraiment pas aimé votre dernier couplet et avant que je m’énerve et que je dérape…Maintenant...
SORTEZ IMMEDIATEMENT ! »


Dimitri avait hurlé ces derniers mots, il ne supportait pas qu’on le traite de faible, de pitoyable et encore moins de marginal…

Dimitri jeta sa main entière en direction de la porte et en l’espace d’un instant celle-ci fut arraché de son cadre et projeté à l’autre bout de la rue…
Dimitri ne regarda même pas la jeune femme s’en aller et plongea sa tête dans un nouveau verre de vodka, l’Amérique ça n’allait vraiment pas être sa tasse de thé !
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