Flashback : Premier jour au lycée [PV Max-Peter]

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C'était son premier jour de classe au lycée, et Peter Petrelli avait été un peu déçu. Si l'ambiance globale était bonne, il n'avait pas noué de réel contact en cette première matinée de septembre. De plus, il avait trouvé certains d'entre eux assez hypocrites, et il avait un peu ladésagréable impression d'être confronté à la loi de la jungle, où chacun s'attirait l'amitié des autres pas les stratagèmes les plus divers.
Pete s'était dit pour se rassurer que ça s'arrangerait. Oui, la vie après l'école s'arrange forcément.

Durant l'heure de pause de midi, il s'était trouvé une petite table située juste à côté d'une fenêtre donnant sur les jardins entourant le lycée. Une vue bien agréable, cette place deviendrait sûrement sa favorite. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il entendit un bruit sec d'objet qui tombe au sol accompagné d'un craquement. Il tourna son regard vers la gauche et aperçut une jeune fille aux longs cheveux bruns et à l'air timide. Son dessert venait de glisser de son plateau et s'était écrasé au sol, et tout le flanc s'était répandu au sol. La fille semblait vraiment gênée.
Presque par instinct, Peter se leva et prit quelques serviettes pour nettoyer tout ça. Lorsqu'il eut tout jeté à la poubelle et qu'il revint auprès de la fille, celle-ci semblait s'être calmée.

" Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde tu sais. Je m'appelle Peter, tu veux mon dessert ? " dit-il en joignant le geste à la parole, et en souriant d'un air amusé.

Au moins, il aura fait une connaissance aujourd'hui, c'était déjà ça de pris. Il recula son plateau afin de lui laisser un peu de place à sa table, l'invitant subtilement à venir s'y asseoir. Quelques bouffées de chaleur commençaient cependant à l'envahir : était-ce de la timidité ou de la gêne ? Couvait-il quelque chose ?
Ce malaise le dérangeait quelque peu, mais il décida de ne pas y prêter attention.

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Max Coppeland qui n’avait encore choisit de changer son nom en Lebrun venait de passer une première matinée au lycée. Etant assez timide elle n’avait encore d’amis. De surcroit elle était un vrai rat de bibliothèque qui n’avait aucune chance chez les filles populaires, pimbêches et hypocrites.

Le temps de pause de midi avait sonné et la jeune femme cherchait une place à une table. Soudain son dessert glissa de son plateau se répandant sur le sol. Les rires fusèrent et la jeune fille ne put s’empêcher de rougir. Elle fut surprise lorsqu’un garçon vint à son secourt, l’aidant à essuyer les restes du dessert. Il s’en alla le temps de jeter les serviettes qui avait servies à nettoyer le carnage. La proposition qui lui fit la mit encore plus mal à l’aise.

« Je suis Maxine mais tout le monde m’appelle Max. Je veux bien de ton dessert merci. » Dit elle en répondant non s’en effort à son sourire.

Elle vit alors le jeune homme faire de la place sur sa table, elle comprit alors qu’il lui faisait de la place. Elle s’assit en face de lui et pris alors concience que Pter ne la laissée pas indifférente. Elle lui posa une question qui lui brûler les lèvres.

« Comment ça ce sait qu’un garçon comme toi n’est pas à la table des populaires ? »

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La jeune fille se présenta sous le nom de Maxine, et accepta sans hésitation de s'asseoir à la table de Peter. Ce dernier, chamboulé par l'arrivée brusque de Max et préoccupé par cette légère fièvre qui montait en lui, en oublia de se présenter. Il se reprit, confus :

" Moi c'est Peter, enchanté "

Une fois assise, l'étudiante le regarda quelques instants un peu perplexe, avant de lui poser une question à laquelle il ne s'attendait pas du tout.

« Comment ça ce sait qu’un garçon comme toi n’est pas à la table des populaires ? »

Un garçon comme lui ? Que voulait-elle dire exactement par là ?
Il toussotta, un peu embarrassé de ne pas saisir le sens exact de la question, avant de regarder les autres tables :
Il était évident que des groupes s'étaient rapidement, et même naturellement formés. Les quaterbacks et les pompom girls à une table, les studieuses et les intellos coincés éparpillés à d'autres petites tables, et les superficielles dans leur coin, reluquées par une bande de dragueurs hors-pair. Quelques gothiques avaient également formé une "bande".
Heureusement, parmi ceux-là, certains étudiants ne se souciaient pas de cette ségrégation, parlaient avec tout le monde et s'entendaient bien avec n'importe qui. D'autres à l'inverse, s'isolaient complètement.

Peter aurait pu demander à son frère de lui présenter des connaissances à lui, étant donné qu'il était quelques classes plus haut. Nathan avait toujours été très populaire malgré son intelligence. Il savait parler aux gens, il était toujours écouté et apprécié de tous. Pete aurait mis sa main à couper que son grand frère se lancerait dans la politique plus tard.

Il reposa alors son regard sur Maxine, qui attendait toujours sa réponse. Sa curiosité semblait croissante et la jeune fille montrait des signes d'impatience.

" Je... Je n'en ai aucune idée. Tu sais, je ne me pose pas trop la question. Je n'ai pas l'intention de traîner avec certaines personnes en particulier pour soigner mon image. Je n'ai pas besoin d'être populaire, ce n'est pas dans mes priorités. Si les gens ne t'apprécient pas à ta juste valeur, c'est qu'ils n'en valent simplement pas la peine. "

Il se prit soudain à regretter amèrement de ne pas être dans la même classe que Max. Mais peut-être auraient-ils des cours ensemble. Il y a certains cours qu'il n'avait pas encore eus, donc ce n'était pas exclu qu'ils se retrouvent dans le même groupe en chimie ou en Anglais.
Il lança un petit sourire à sa nouvelle camarade.

" Et puis, je pourrais te retourner la question "

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La tension avait baissé d’un écran et la jeune femme se sentait à l’aise. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle commencé vraiment à adoré Peter. Pour elle son image n’était pas vraiment une priorité et elle ne voulait pas non plus d’amis qui ne l’aiment pas pour sa juste valeur. Elle sourit lorsque Peter lui retourna sa question

« Et bien je pense comme toi Peter, que l’amitié doit être sincère et puis tu m’as vu, je suis la représentation typique du rat de bibliothèque, comment ses snobinardes de filles populaires peuvent m’accepter dans leur groupe ? Je ferais beaucoup trop tâche. » Dit elle en éclatant de rire.

Max se demanda si la seule occasion de voir Peter au lycée serait les pauses déjeunés car pour le moment ils n’avaient aucuns cours en commun. Elle espéra alors qu’il est Physique Chimie après le déjeuner, comme elle.

« Peter, tu as quel cours après le déjeuner ? »

La jeune fille était impatiente de connaître la réponse de celui-ci. Elle souhait plus que tout qu’ils aient des cours en communs pour enfin avoir quelqu’un qui l’apprécie à ses côtés. Max réalisa qu’elle était en train de tomber amoureuse de Peter alors qu’elle le connaissait depuis à peine cinq minutes.

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Peter laissa échapper un petit rire lorsque Max se désigna comme un rat de bibliothèque. Il regarda avec amusement un groupe de jeunes qui disputaient un match de foot endiablé sur la pelouse. Il suffisait d'un rien pour s'amuser après tout, dans ce lycée. Faire des connaissances ne devait pas être si difficile que cela.
Comment se faisait-il qu'une fille aussi charmante que Maxine ne se soit pas fait aborder par quelques dragueurs, ou n'a-t-elle pas sympathisé avec une voisine de classe ? Enfin après tout, lui non plus n'avait pas vraiment fait de connaissance... jusqu'à maintenant. Il y avait bien le petit artiste du cours d'Espagnol, Isaac ou quelque chose comme ça. Mais ce gars avait l'air un peu illuminé, dans son monde.

" Tu sais, ce n'est pas parce que tu es studieuse que ça t'empêche d'être sympa. Je ne suis pas vraiment un rat de bibliothèque, comme tu dis, mais ça ne m'empêche pas de parler avec toi. "

Comme il n'était plus sûr de son horraire, il fouilla rapidement dans son sac et en sortit une feuille où étaient inscrites toutes ses heures de cours. Il prit un air inspiré et dit d'une voix sérieuse :

" Et bien, en première heure de l'après-midi, j'ai chimie au labo, et à l'heure suivante j'ai Anglais, puis géo. Et toi ? "

Il se rendit compte qu'il avait cessé de manger depuis un moment, et se réattaqua au peu ragoutant purée-hamburger-salade de la cantine du lycée. Le lendemain, c'était décidé, il irait s'acheter un sandwich.

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Peter avait raison le fait d’être studieuse n’empêchait pas d’avoir des amis, bien au contraire. C’était une excuse pour ne pas avouer que le contact avec les autres effrayés car cela ne faisait que trois ans qu’elle habitait aux USA et elle n’était pas encore habituait à la culture américaine. Si il n’avait pas pris les devant en lui proposant son dessert jamais elle n’aurait pu l’abordé. Mais maintenant Peter n’avait plus rien d’effrayant au contraire il lui était extrêmement sympathique.

« Je sais. En faite pour tout te dire, je suis franco-américaine et j’habite aux States depuis seulement trois ans et engager la conversation avec vous les américains m’effraie toujours.

Peter sortit une feuille de son sac et lui dis ses prochains cours. Elle fut heureuse d’entendre qu’elle partagerait le cours de chimie ainsi que celui de géo avec le jeune homme.

« Génial j’ai presque tous les même cours sauf l’anglais moi à cette heure là j’ai éducation civique. »

Elle vit l’adolescent continuer à manger son repas, la jeune femme se décida alors à goûter la purée en espérant qu’elle était meilleure qu’elle en avait l’air.

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La révélation de Max sur ses origines ne surprit pas vraiment Peter. Il le fit remarquer d'un léger signe de tête.

" Je me disais bien que ton prénom avait une consonnance assez... étrangère. " dit-il sur le ton de la plaisanterie.

" Je comprends, ça n'a pas du être facile de découvrir un tout nouveau monde. Surtout que les States, c'est un peu comme une grande jungle où on se sent vite perdu. Il faut croire que tu as... non, qu'on ait tous les deux eu de la chance aujourd'hui. "

La purée était infecte, mais le hamburger restait mangeable, et la salade était même assez bonne, bien assaisonnée. Il décida de s'attaquer au morceau de viande, mais le couteau était d'une qualité vraiment excécrable. Vivement le sandwich du lendemain ! Il en profiterait éventuellement pour aller faire un tour dans le quartier avec sa nouvelle amie.

" C'est super qu'on ait plusieurs cours ensemble. Ca nous donnera l'occasion de nous voir assez souvent. Car en dehors des cours, ce ne sera pas facile : ma mère est assez stricte, et même mon frère s'y est mis ! On dirait qu'ils veulent protéger un trésor d'une horde de brigands "

Il laissa échapper un petit rire en repensant aux comportements maternels de Nathan. Mais c'est avec regret qu'il constata que son assiette était presque vidée, et que de toute façon l'heure de la reprise des cours allait bientôt sonner. Heureusement, ils pourraient s'y rendre ensemble, même si en classe les discussions étaient obligatoirement courtes et à voix basse.

" Pourquoi es-tu venue aux Etats-Unis, si ce n'est pas indiscret ? "

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De consonance étrangère ? Son prénom était américain d'ailleurs lorsqu'elle était en France la plus part des gens écorchés son prénom en l'appelant "Maxime". C'était l'une des raisons qui faisaient qu'elle préférait qu'on l'appelle Max.

« Peter de quelle planète sort tu ? Maxine est tous ce qu’il y a de plus américain comme prénom ! »

La jeune fille sourit, ce Peter était quelqu’un de lunaire.

« Oui, on a eu de la chance de se trouver. D’ailleurs la jungle c’est plutôt New York, c’est vraiment une ville impressionnante. »

Elle avait finit sa purée et allée attaquer la viande mais lorsqu’elle vit que Peter ne semblait pas apprécier la viande, elle se décida à manger la salade.

Lorsque Peter évoqua sa famille la jeune femme eu un pincement au cœur, sa mère était décédée depuis deux ans et lui manquait terriblement. Quand son père, depuis la mort de sa femme, il se concentré essentiellement sur son travail négligeant sa fille.

« Moi je n’ai que mon père, ma mère est morte il ya deux ans. Depuis pour ne pas voir la vérité il passe le plus clair de son temps en voyage d’affaire. La seule discipline me vient de ma gouvernante, Jane. Elle est issue d’une famille catholique d’Irlande du Nord.et elle est très pratiquante, Alors au tant te dire que tous qui est amusant pour un ado est un à affront à Dieu pour elle. Au faite tu ne m’as pas parlé de ton père, il ne vit pas avec le reste de ta famille ? »

La jeune femme n’avait plus très faim à présent, elle vit que Peter ne semblait pas rassasié. Elle regarda le dessert que lui avait offert Peter et le saisit pour le rendre au jeune homme.

« Tiens, reprends le, je n’ai plus très faim. Pour répondre à ta question, en France mon père ne gérait qu’une branche de l’entreprise. A la mort de mon grand-père, il a dû rentrer au pays pour prendre les rennes du siège. Ma mère ne c’est jamais faite à la vie New Yorkaise, c’était quelqu’un de fragile. »

Max choisit de ne pas s’attarder sur le sujet et de passer tout à fait à autre chose.

« Bon assez parlé de nos familles. Je te propose deux choses : - Primo, tu m’accompagnes en cours et on se mettra à côté. Secundo, à partir de demain on ne mange plus cette bouffe infecte. » Dit elle en riant

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Peter était chamboulé de s'être trompé à ce point sur les origines du prénom de Max. Ce devait être cette fièvre qui le préoccupait depuis un bon moment déjà. Il espérait ne pas devoir rester chez lui dès le deuxième jour de cours, les tout premiers jours au lycée sont les plus important si l'on veut bien s'intégrer.
Il préférait cependant ne rien laisser transparaître à son amie et la laissa croire qu'il était distrait de nature. Après tout, son frère le lui répétait assez souvent.
Lorsque Peter parla à Maxine de sa famille, une expression triste et affectée marqua son visage. Il s'en voulut immédiatement d'avoir évoqué ce sujet.
Et en effet, elle lui raconta qu'elle avait perdu sa mère deux ans auparavant, et que son père n'était pas des plus présents. Il baissa les yeux, réellement embarrassé.

" Je suis vraiment désolé, ça a du être éprouvant pour toi. "

Cette fille devait être vraiment courageuse pour s'intégrer à une culture presque totalement inconnue, alors qu'elle avait perdu sa mère.
Pete avait abandonné toute tentative de découper sa viande, et renonçait définitivement à la nourriture de la cantine du lycée.
Comme si elle avait lu dans ses pensées, Max lui rendit son dessert, prétendant n'avoir plus faim. Il hésita à le reprendre, mais elle avait l'air de penser ce qu'elle disait, donc il accepta. Il en fut bien content d'ailleurs, le dessert était finalement la seule chose vraiment délicieuse ici.
Maxine continua de raconter les activités de son père dans une entreprise, mais Pete laissa sa curiosité au placard et se retint de poser d'autres questions indiscrètes. Il avait fait assez de boulettes pour aujourd'hui. Cependant, elle lui demanda ce que faisait son père, étant donné qu'il n'en avait pas parlé. Il n'y a pas grand chose à raconter à vrai dire.

" Mon père non plus n'est pas très présent. Il a fait la guerre du Vietnam, et une fois rentré au pays, il a fondé une Compagnie de recherhe médicale avec Lind... un homme très influent qu'il a rencontré pendant la guerre. "

Il avait failli dire une autre bêtise, mais cette fois-ci il avait réussi à se reprendre. Il n'était pas spécialement soucieux de son image, mais l'idée que les autres élèves aient vent des affaires où son père et Linderman trempaient ne lui plaisait pas du tout. Autant rester vague sur ce point.
Une fois qu'il eût terminé son dessert, Max posa les deux mains à plat sur la table, comme si elle venait de prendre une décision très importante, et en riant, elle lui dit :

« Bon assez parlé de nos familles. Je te propose deux choses : - Primo, tu m’accompagnes en cours et on se mettra à côté. Secundo, à partir de demain on ne mange plus cette bouffe infecte. »

Très amusé par la prestation théâtrale de la jeune fille, Peter approuva.

" Je comptais te proposer la même chose à vrai dire. Que dirais-tu d'aller acheter un sandwich demain midi, et d'ensuite aller faire un tour dans le quartier ? "

Il ne comprenait pas comment une fille aussi charmante et amusante ne s'était pas encore fait des tonnes d'amis en une matiné, il était impossible de repousser une personne aussi sympathique.

" Et c'est d'accord pour les cours. En labo, le professeur nous demandera sûrement de faire des équipes de deux. Je pense avoir trouvé une coéquipière " lui dit-il en lachant un petit rire et en ramassant ses affaires.

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Les cours de l’après midi c’était passés assez vite. Les deux première heures c’était déroulées en labo, elle avait fait équipe avec Peter. L’expérience qu’il avait eu à effectuer avait été simpliste. Ensuite il y avait eu la longue heure d’éducation civique et enfin l’heure de géo où elle avait retrouvé Peter. La sonnerie annonçant la fin des cours avait sonné depuis cinq minutes. Max regardait les premières et les terminales qui s’exhibaient avec leurs voitures. Elle mourrait d’impatience d’avoir 16 ans, l’âge qui lui permettrait légalement de conduire à son tour. Elle se tourna vers Peter qui était à ses côtés.

« Peter, vivement que l’un de nous est le permis. Au faite est ce que tu prends le bus ou as-tu une voiture avec chauffeur qui t’attend quelque part ? Moi, j’ai un chauffeur ou plutôt c’est notre maître d’hôtel qui vient me chercher. »

Le bruit d’un klaxon se fit entendre, c’était le chauffeur de Max qui venait d’arriver dans une superbe Mercedes. La jeune femme grimaça, rentrer à la maison pour se retrouver à faire ses devoirs sous l’œil de Jane-la-grenouille-de-bénitier ne l’enchanté guère. Elle préférait mille fois la compagnie de Peter.

« Quand on parle du parle du loup… on dirait que je vais devoir y aller. »

Elle regarda Peter, le suppliant du regard de trouver une solution. Elle sursauta quand elle entendit son chauffeur klaxonné de nouveau. Elle alla donc jusqu'a la porte du côté passager et saisit la poignée prête à ouvrir la porte. Elle espéra vivement une intervention de Peter.

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" Je ne suis pas vraiment pressé d'avoir le permis. Les jours où j'ai fini les cours à la même heure que mon frère, c'est lui qui me ramène, sinon je prends le metro... J'ai l'habitude.
Je me demande même si je vais passer ce permis un jour... Je me vois bien prendre le taxi dans quelques années ! "

Mais Peter n'eut pas le temps de continuer ses plaisanteries, le chauffeur de Max se faisait de plus en plus insistant. Elle semblait être issue d'une famille riche et puissante : gouvernante, chauffeur,... tout un petit personnel !
Les parents de Peter et Nathan étaient eux aussi très riches, mais la famille préférait ne pas afficher cette appartenance à la haute société en public. Ils restaient d'habitude simples, sauf Nathan qui s'habillait de plus en plus classe, et sa mère qui était un tantinet trop extravagante.

Maxine s'en alla et, avant d'ouvrir la portière du côté passager, elle lui lança un regard insistant, comme si elle attendait quelque chose.
Mais avant que Pete ait pu faire un seul pas, Nathan se gara devant lui et l'invita à monter d'un geste impatient.
Vaincu, Peter lui fit un geste de la main lui demandant de patienter deux minutes, et courut vers son amie. Il lui fit la bise.

" Rendez-vous ici demain matin, avant les cours. Je suis vraiment content d'avoir fait ta connaissance, Max. "

Nathan se mit lui aussi à klaxonner nerveusement. Peter quitta sa camarade avec un petit sourire en coin. Sa fièvre était presque partie et il se sentait vraiment bien en compagnie de la jeune fille. Avec son regard innocent, il aurait pu croire qu'il avait trouvé en elle son ange gardien. Il se dit qu'il était sûrement en train de vivre le départ d'une longue et belle amitié.
Il ignorait encore que leurs routes allaient se séparer plus tôt que prévu.

********

Le lendemain, ils s'étaient retrouvés à ce même endroit, non loin de la route, près d'un grand érable. Ils avaient eu un ou deux cours en commun pendant la matiné, et les autres cours avaient passé incroyablement lentement. Les dernières minutes s'étiraient et devenaient interminables.
Puis enfin vint l'heure de la pose de midi. Comme prévu, Peter emmena Max chez un vendeur de sandwiches et ils mangèrent en se promenant dans le petit parc autour du lycée.
C'était une superbe journée d'automne, où le soleil rayonnait de mille feux, où les oiseaux cotoyaient les cyclistes et les enfants en trottinette. Tout ce petit monde semblait respirer la bonne humeur à pleins poumons.

Mais tout à coup, un petit binoclard grassouillet qu'ils croisèrent s'agrippa la poitrine, tituba et tomba à la renverse. Peter courut vers lui et le coucha sur le dos. D'autres personnes s'étaient déjà rassemblées autour d'eux. Maxine proposa d'appeler une ambulance.

" Ok Max, bonne idée. "

Il reposa son regard sur le gars à lunette qui suffoquait, à moitié conscient. Il lui tapota les joues en le tenant éveillé par la parole.

" Ca va aller, reste avec moi. Une ambulance va bientôt arriver. "

Il jeta un regard inquiet à son amie, qui paraissait fort anxieuse elle aussi.

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Elle resta comme figée attendant que Peter intervienne tandis que son chauffeur s'impatienté. Alors que Max Allait rentrer dans la voiture Peter vint enfin vers elle et la salua.

" Je suis aussi ravie de t'avoir rencontrée. A Demain Peter."

Elle regarda Peter rentrer dans la voiture de son frère et s'installa enfin à l'arrière du véhicule de son chauffeur. Elle avait trouvé en Peter le confident idéal, elle sentait qu'elle pouvait passer de grands moments avec lui.

*******

Le lendemain, les cours de la matinée avaient semblés durer une éternité car le seul que cour que Max avait eu en commun avec Peter était celui d'économie. Lorsque la pause de midi avait sonnée la jeune fille avait été heureuse de retrouver Peter près du grand érable. il l'emmena à une sandwicherie et à présent ils se promenaient dans le parc au tour du lycée tout en dévorant leurs sandwichs. La journée était magnifique, le parc respirait la vie avec ses cyclistes et les enfants qui jouaient sous l'oeil attentif de leurs mères.

Ce bonheur fut interrompue lorsqu'un petit homme grassouillet s'écroula au sol. Elle suivit Peter qui alla prodiguerles gestes de premiers secours. Les badeaux attirés parla curiosité s'amenuisés autour d'eux. La jeune femme répéra une cabine téléphonique où elle pourrait appeler les secours.

" Peter , je vais appeler les secours."

Elle alla à la cabine et contacta le 911, l'opératrice qu'elle eu au bout du fil lui assura qu'une ambulance allait arrivé rapidement. Max retourna au près de Peter. Elle était inquiète et le bref regard du jeune homme vers elle ne la rassura pas. L'homme tomba dans l'inconcience.

" j'ai appelée le 911 , l'ambulance ne devrait pas tarder."

Après trois longues minutes interminables l'ambulances arriva enfin suivit d'un véhicule de police. Les policiers firent écarter la foule afin que les secouristes puissent prodiguer des soins à l'homme grassouillet . ils firent également reculer Peter et Max. les ambulanciers s'évertuèrent alors à le réanimer en utilisant un défibrilateur, sans succès. c'était la première personne qu'elle voyait mourir , après la mort de sa mère. Les larmes lui monta aux yeux bien qu'elle ne connaissait pas cette homme et pourtant son décès la touchée. Les secouristes s'approchèrent d'eux et leur asurra qu 'ils avaient tout deux fait ce qu'il fallait et que rien ne pourvait le sauver. Les ambulanciers s'en allèrent, laissant le soins au deux officiers de polices d'appeler la morgue .

" Peter, c'est horrible ce qui vient de se passer."

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Bien qu'elle était on ne peut moins rassurée, Maxine avait réagi au quart de tour, ne perdant pas son sang froid, et avait appelé le 911 sans traîner.
Elle était restée auprès de Peter, à son grand soulagement, car il aurait besoin d'aide et la foule de peronnes autour d'eux se faisait de plus en plus oppressante.

Les minutes qui s'écoulèrent furent interminables.
Le petit grassouillet perdait lentement connaissance, peut-être son état était-il devenu critique. Peter avait tenté les interventions primaires qu'il avait apprises lors de son stage de secourisme pour débutants, mais il n'était pas assez expérimenté, et bien trop jeune pour gérer le malaise de l'homme. Et évidemment, il n'y avait aucun médecin dans la foule.
Un policier était arrivé et avait fait reculer les gens, mais l'ambulance ne pointait toujours pas le bout de son nez.
Peter se mit alors à faire quelque chose qui lui vint malgré lui : il murmura à l'oreille du gars, des mots d'encouragement pour le rassurer. Il devait être fort, ses proches comptaient sur lui. Il ne devait pas lâcher prise, il avait encore beaucoup de choses à voir de la vie.
Finalement, l'ambulance arriva, emportant l'homme dans une situation sans espoir. L'un des ambulanciers les félicita et tenta de les réconforter en leur disant qu'ils avaient fait ce qu'ils pouvaient pour le sauver.
C'est à ce moment-là que Peter sut ce qu'il allait faire de son avenir : un métier mélangeant le social et le médical, accompagner les personnes jusqu'à leur dernier souffle... Les soins palliatifs.

" Peter, c'est horrible ce qui vient de se passer."

Il se retourna vers Maxine, qui avait laissé s'échapper quelques larmes. Il la prit dans ses bras et lui carressa les cheveux en lui murmurant à l'oreille.

" Ce sont des choses qui arrivent, Max. On a fait tout ce qu'on a pu, et au moins il n'aura pas souffert longtemps. Viens, retournons nous promener, ça nous changera les idées. "

C'est dans un silence pesant que se termina cette balade.
Mais heureusement, les jours suivants, leur proximité du premier jour revint au galop, et ils partagèrent beaucoup de moments bien plus agréables.

Puis arriva ce jour qui changea tout...

Onze mois après cet incident du parc, Angela Petrelli avait appelé ses fils dans le salon afin d'avoir une "discussion" avec eux. En fait, les deux enfants savaient pertinemment qu'ils n'auraient rien à dire, mis à part approuver les instructions de leur mère.
Leur père venait de saisir une opportunité exceptionnelle pour un poste haut-placé, et ils devraient déménager au Texas pour quelques années. Evidemment, il était exclu que Peter et Nathan restent au lycée dans le Queens, le trajet étant bien trop important.
Si Nathan avait accepté la nouvelle sans trop broncher, son frère cadet avait pour la première fois de sa vie poussé une gueulante envers sa mère. Il ne voulait pas quitter cette école, son beau jardin, ses élèves sympathiqus, Maxine... Mme Petrelli s'était levée d'un bond, l'avait fusillé du regard avant de l'envoyer dans sa chambre. Ils partiraient le lendemain, qu'ils le veuillent ou non.

Depuis ce jour, Peter ne revit jamais Maxine Lebrun, avec qui il avait passé presque une année inoubliable, pleine de bons moments, de fous rires en cours, de promenades, de sorties, de discussions, de confidences...
Tout cela s'était envolé, soufflé par le blizzard glacial d'Angela Petrelli.

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