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 [West Point] Exfiltration (PV Suzu & Greg)

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AuteurMessage
Lila Cruz

Lila Cruz


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MessageSujet: [West Point] Exfiltration (PV Suzu & Greg)   [West Point] Exfiltration   (PV Suzu & Greg) I_icon_minitimeSam 10 Nov - 0:14

Quelques heures plus tôt...
Lieu : Abbingdon, Angleterre.




Rien de tel qu’une bonne séance de sport pour tout oublier. Se défouler, repousser les limites de son endurance et de sa force physique, est une formule efficace pour évacuer tout le stress qui noue notre estomac, crée une boule dans la gorge ou fait naître des pulsions que nous nous entêtons à refouler au plus profond de nous-mêmes, les laissant mijoter jusqu’à ce que la pression ne soit trop intense et ne fasse sauter le couvercle. En tout cas, le sport était le meilleur moyen que Lila avait trouvé pour se sentir mieux… du moins, pendant un moment. A défaut de monter sur le ring pour échanger quelques coups comme elle le faisait avec Tyler à New York, elle s’était rendue au stand de tir de York. Après avoir réduit quelques cibles à l’état de dentelle, elle avait enfilé sa tenue de jogging pour parcourir à longues foulées les rues grises ornées des petites maisonnettes aux porches surélevés, suivant un modèle architectural typiquement britannique. Le froid humide et mordant de l’Angleterre est ce qui lui avait le moins manqué, mais c’était le prix à payer pour profiter du charme de ce pays, et des souvenirs qu’il ravivait dans la mémoire de la jeune femme.

Après s’être bien dépensée, elle rentra au manoir afin de prendre une bonne douche et se préparer un repas. Winston était en congé pour quelques jours, le temps d’aller voir son frère et ses neveux du côté de Manchester. Cela ne posait aucun problème à Lila d’entretenir le domaine toute seule, parfaitement habituée à l’indépendance qu’elle avait acquise à New York, et même avant, au Japon. Dans ses vêtements d’intérieur –un pantalon ample et un débardeur tout ce qu’il y a de plus ordinaire- elle savourait ses Fish and Chips près d’un bon feu crépitant dans le foyer de la salle à manger. La demeure avait été conçue de manière à inspirer à la fois le respect d’une notoire famille d’aristocrates et le confort d’un bon petit nid douillet. Cependant, une seule pièce causait à Lila une certaine contrariété teintée d’angoisse. Il s’agissait de la bibliothèque, ce lieu où elle avait lu le dernier message de son père à son attention, et qu’elle avait craqué pour la première fois, fondant en larmes. De plus, le mystérieux expéditeur de messages ne s’était toujours pas manifesté, comme il l’avait promis. Elle faisait du sur-place, ne parvenant pas à s’extirper de ce brouillard d’ignorance, et elle détestait cela. Ces foutues émeutes à New York l’empêchant de retourner sur le continent américain n’arrangeaient strictement rien à sa frustration. Tous les jours, elle regardait les News, dans l’espoir de voir un peu de changement dans cette situation stagnante absolument pitoyable. Le manque de discernement et de tolérance des américains atteignaient des sommets. Beaucoup de pays avaient désapprouvé leur politique de guérilla ségrégative. Des politiciens des gouvernements japonais, français et indiens avaient partagé au média leur désarroi face à une telle situation, et le Dalaï Lama en personne s’efforçait de répandre un discours de paix et d’égalité qui n’avait que peu d’effet sur l’enfer américain. Les Etats de New York, de Virginie et la Floride étaient les plus touchés par les émeutes. L’ouest du pays s’en sortait sans trop de casse, malgré quelques protestations et réunions pacifistes. Quelques petits états comme le New Jersey et le Delaware s’en sortaient étonnamment bien, pour ne pas dire miraculeusement, étant donnée leur situation géographique proche d’états sensibles, tels que New York.

Tout à coup, alors que Lila avait les yeux rivés sur l’écran plat du téléviseur, son téléphone se mit à vibrer. Elle y jeta un coup d’œil, traversée par un éclair d’espoir quant à une éventuelle manifestation du mystérieux expéditeur, mais il n’en fut rien. L’un des dispositifs de sécurités du domaine avait détecté la présence anormale d’un intrus. Le système était directement relié à son portable, qui l’avertissait en cas de problème. L’intrusion venait du portail arrière, situé du côté des cuisines. Sans trainer et par des réflexes acquis au cours des années, elle tira un petit compartiment secret dessous le rebord de la cheminée et en extirpa un 9 millimètres, dont elle retira la sécurité et vérifia le chargeur en vitesse. Elle avait laissé le son de la télévision afin de bénéficier de l’effet de surprise au cas où quelqu’un arriverait à se frayer un chemin jusqu’à l’intérieur. Le couloir menant vers l’arrière du bâtiment semblait désert. Lila s’y aventura prudemment, marchant à pas de loup sur la moquette rouge pivoine.





Tout à coup, un bruit de verre tonitruant retentit dans la pièce. L’Anglaise baissa les yeux pour constater que des grenades fumigènes avaient été lancées à travers les fenêtres. A travers le brouillard, elle constata plusieurs formes humaines se mouvant rapidement et selon une formation précise. Cruz n’hésita pas à faire feu, touchant l’une des personnes qui émit un cri étouffé. Elle sentit une présence dans son dos, se retourna et abattit sa main sur le casque d’un autre des intrus, le réduisant incessamment à l’état microscopique. Un allié du type surgit alors de derrière le coin d’une des pièces adjacentes, mais Lila ne lui laissa pas le temps de tirer la moindre balle, plantant le couteau qu’elle utilisait pour couper son poisson dans la gorge de l’assaillant. Il émit un gargarisme étranglé alors que le sang s’écoulait entre les mains qu’il portait à son cou. L’aristocrate ramassa le pistolet mitrailleur qu’il avait lâché sur le coup. Pointant son arme et celle du mourant de part et d’autre du couloir, elle continua son évolution afin de voir s’il restait encore des cibles. Cependant, la fumée se faisait de plus en plus dense et elle n’y voyait rien. Ses yeux commençaient à piquer et sa gorge la menaçait d’une toux irritée. Deux autres hommes traversèrent son champ de vision réduit, elle fit feu en leur direction. L’un des types sembla être touché à la jambe alors que l’autre se mit à couvert. Elle en fit de même, et un échange de coups de feu fit rage, faisant voler des morceaux de mobiliers, des vases et des bibelots en morceaux. L’homme planqué profita qu’elle rechargeait son arme pour ruer vers elle. Heureusement, il lui restait le flingue subtilisé à gorge fendue. Elle appuya sur la gâchette, et constata avec surprise que ce ne fut pas une balle qui s’abattit sur le torse de l’intrus. Elle s’avança prudemment vers l’homme une fois qu’il avait cessé de bouger et retira le projectile pour l’examiner.

- Des fléchettes anesthésiantes ?

Un homme fit irruption derrière elle, mais elle eut le temps de faire un balayage afin de le faire tomber à terre. Il se releva à la hâte en titubant, mais n’eut pas le temps de reprendre ses esprits, car la jeune femme lui balançait un coup de pied dans l’abdomen, l’envoyant traverser une vitre pour terminer sa course dans la piscine. L’entrée d’air dissipa quelque peu la fumée. Mais le spectacle qui se dévoilait devant elle ne lui plut guère. Ils étaient de plus en plus nombreux et entraient de tous les côtés. Les premiers tentèrent d’abord de la maîtriser et de lui faire lâcher ses armes. Elle leur distribua des coups à la volée, se déchaînant comme une tigresse enragée. Cependant, l’indomptable ne le resta pas très longtemps. Les assaillants furent contraints d’utiliser les armes. Une première flèche s’abattit sur le mollet de l’Anglaise. Une seconde suivit, se plantant dans sa hanche droite. Poussant des cris de rage, Lila continua à frapper dans tous les sens, à tirer, jusqu’à ce que sa vue se brouillât. Ses forces l’abandonnèrent, et elle se sentit vaciller. Elle perdit toute sensation dans la partie inférieure de son corps, s’écroula au sol et finit par perdre conscience. Le vide total, un sommeil sans rêve.




* * *




Maintenant.
Lieu : ???




Une lumière aveuglante filtra à travers les paupières lourdes de Lila. Elle tenta d’ouvrir les yeux, le corps encore engourdi par les effets du sédatif. Sa tête semblait peser une tonne, elle dut faire preuve d’une volonté de fer pour arriver à la soulever. La lueur intense lui filait une migraine abominable. Elle voulut mettre une main en visière devant ses yeux, mais n’y arriva pas. Elle mit un certain temps avant de constater que c’était parce qu’elle était attachée. Elle trônait sur une chaise solidement fixée au sol, pieds et poings liés. A côté de la lampe orientée dans sa direction, deux hommes se tenaient debout, raides comme des piquets et immobiles comme des statues. Lorsqu’ils virent que Cruz se réveillaient. L’un d’eux s’avança vers elle. La jeune femme découvrit avec surprise qu’il portait un uniforme, une casquette et une insigne. Le militaire se pencha vers elle, lui soufflant son haleine de buffle au visage avec un sourire malsain.

- Alors, Lady Cruz, la sieste vous a plu ?
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