Tout vient à point ...[PV Nathan et Peter]

Alex était seul dans l’ascenseur qui le ramenait vers la surface. Il venait de quitter Kerry, Lila et madame Petrelli, ainsi que Sylar. Il avait encore à l’esprit les images de ce niveau 5, quartier de haute surveillance de la Compagnie, dans lequel étaient retenus les individus considérés comme dangereux et ingérables. C’était à ce même niveau que le français, accompagné de Kerry et de l’agent Cruz, avait conduit Sylar suite à sa capture. Même s’il était satisfait d’avoir ainsi mis fin au règne de terreur de tueur, il conservait tout de même un arrière gout amère de cette affaire. Etait-ce dû au fait qu’ils avaient tous été plus ou moins manipulés par Angela Petrelli, ou bien étaient-ce les conditions dans lesquelles il venait de laisser le criminel ? Sans doute un peu des deux. Si l’on ajoutait à cela les propos plutôt étranges et inquiétants de la directrice de la Compagnie quant à l’avenir de Sylar et de ce qu’elle comptait en faire, il y avait de quoi ressentir un certain malaise. Finalement, si le serial killer était amené à produire de nouvelles catastrophes entre les mains d’Angela, Alex aurait sa part de responsabilité.

Lorsque les portes s’ouvrirent en coulissant sur les côtés, le jeune homme sortit de la cabine pour se retrouver dans le vaste hall d’entrée de la Compagnie. La lumière du soleil, faible à cette heure avancée de la journée, passait à travers les hautes baies vitrées de la salle, se tamisant encore d’avantage. La luminosité intérieure était plus due à l’éclairage électrique prodiguée par les lustres que par l’éclairage diurne. Pourtant, cette semi pénombre était devenue courante dans tout New York, telle une forme de deuil dont s’était drapée la ville, ternissant d’avantage l’atmosphère déjà morose qui y régnait.

D’un pas décidé, Alex s’engagea vers les ascenseurs situés de l’autres côté de la salle. En effet, celui dont il sortait ne permettait que d’accéder aux sous-sols. S’il voulait atteindre les étages supérieurs sans emprunter les escaliers, il devait donc changer de cabine. Il avait pour objectif de rejoindre sa chambre, récupérer ses affaires et quitter ce lieu le plus rapidement possible. Pour aller où ? Il l’ignorait encore, du moment qu’il se retrouvait hors d’atteinte de cette Angela et de ses manigances. Il contacterait Kerry une fois qu’il serait où s’établir. Pour le moment, il devait filer.

Dans sa précipitation et son trouble, Alex ne vit pas l’homme juste en face de lui et le bouscula légèrement. Sans prêter d’avantage attention au malheureux, il formula quelques rapides excuses.

« Navré, vraiment. »

Alors qu’il reprenait sa route, il s’arrêta et se retourna pour observer d’avantage celui qu’il venait de heurter. Un homme assez grand, la trentaine bien dépassée, en costume de bonne qualité, les cheveux bruns et le regard plein d’assurance se dressait devant lui. Ce visage lui semblait familier, même s’il avait dû mal à savoir où il l’avait rencontré. Plus troublant encore, durant le bref contact qu'il avait eu avec cet homme, il avait pu sentir la saveur de sa vitalité, saveur qui ne lui semblait pas totalement inconnue. Le plus simple était encore de demander.

« Excusez-moi … votre visage me dit quelque chose … on se connait ? »

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Peter avait réussi à se téléporter pile dans le parking sous-terrain auquel il pensait, mais tout n'était pas gagné. Il fallait encore trouver ce bâtiment... Primatech Paper, et surtout y entrer. S'ils avaient une telle couverture, les gérants de cette Compagnie avaient sans aucun doute également établi un niveau de sécurité élevé. En toute hâte, il sortit de l'aire de stationnement et se retrouva à l'air libre. Si l'endoit où il s'était téléporté était totalement désert, la Troisième Avenue était quant à elle en effervescence, les pas de centaines de piétons foulant ses trottoirs grisonnants. Les voitures s'entassaient déjà sur la route et le bruit strident de différents klaxons résonnaient dans toute l'avenue.
Peter avait bien fait de ne pas s'être téléporté dans un endroit aussi peuplé.

Il commença à arpenter la Third de long en large, regardant attentivement chaque immeuble, chaque magasin en se remémorant les explications de son frère. Et il finit par le trouver. Primatech Paper, ayant de l'extérieur l'apparence de bureaux administratifs tout à fait ordinaires avec leurs employés souriants et leurs jolies secrétaires au sourire charmeur.

Peter y entra le plus naturellement du monde et chercha rapidement à qui il pourrait s'adresser. Dans le fond à gauche, un tourniquet métallique était gardé par un homme d'environ deux mètres portant des lunettes de soleil et un costume. Pete' s'avança vers lui.

" Bonjour, j'ai rendez-vous avec Nathan Petrelli. "

L'homme le dévisagea et le regarda sans bouger. Il s'était décidé à ne pas le laisser passer.

" Je suis Peter, son frère. Et le fils d'Angela Petrelli, votre big boss. Regardez. "

Il sortit son portefeuille et lui montra sa carte d'identité ainsi qu'une photo de famille. L'homme les lui arracha des mains et les observa attentivement. Après quelques secondes, il les lui rendit et appuya sur un interrupteur qui déverouilla le tourniquet. Le frère de Nathan passa en souriant à l'homme.

" Merci pour votre amabilité, passez une bonne journée vous aussi. "

Bon, restait à trouver le frangin dans toute cette masse d'hommes d'affaires agités. Peter se sentait un peu perdu dans cette foule qui n'avait pas le temps de lui demander ce qu'il cherchait ni même de lui adresser un regard. Personne n'était décidé à l'aider. Il faudrait donc utiliser un pouvoir. Celui d'Alex semblait être le plus approprié et Peter se concentra en fermant les yeux, cherchant la source vitale si familière que constituait Nathan.
Tout à coup, il entendit un bruit sec suivi d'un cri étouffé. Il rouvrit les yeux et aperçut une femme étalée de tout son long au sol. Elle semblait être tombée dans les pommes et un attroupement de personnes curieuses s'était réuni autour d'elle.

" Et m..., ça recommence. "

Peter savait que c'était lui. Voulant utiliser le don d'Alex, il avait involontairement drainé l'essence vitale de cette pauvre jeune femme. Il se retira discrètement et continua à chercher à travers les couloirs de la Compagnie. Cela l'agaçait qu'après tant d'entraînement, il en vienne encore à perdre le contrôle de manière aussi stupide. Il allait recommencer une fois qu'il trouverait un coin moins fréquenté. Et à ce moment-là il le trouverait, son frère.

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Chronologie : Après Conversation téléphonique

*C'est pas possible Peter, tu t'es entrainé pendant des mois à contrôler tes pouvoirs et pourtant tu n'arrive pas à me retrouver. Je me demande bien si il peut voler aussi rapidement que moi.*

Nathan avait terminé sa conversation téléphonique avec son frère, il se mit à faire les cent pas devant les portes d'entrées de l'OWI. Il marchait lentement, en regardant ces pieds puis de temps en temps, il regarda à travers la baie vitrée. Toujours en pensant à ce qu'il allait dire à son frère. Il n'avait pas encore rencontré Alex Dumont, et ne savait pas exactement où ce trouvait cette homme dans ce bâtiment. Il savait juste qu'il était sain et sauf après la mission qu'il avait accomplis. Il n'avait donc pas pu voir le jeune homme qui venait de le bousculer. Sur le moment, le politicien l'aurait bien réprimandé car il était clairement visible et il pouvait facilement l'éviter dans son chemin dû à sa lenteur de déplacement. Sauf que l'homme c'était rapidement excusé avant de repartir. Un léger instant après, il se retourna et lui posa une question qu'il avait souvent entendu récemment. C'était un homme politique, il avait du s'exposer aux divers médias pendant sa campagne pour le Congrès. Il avait du utiliser les tractes, les télévisions, les spots publicitaires, les sondages dans les journaux... C'est pourquoi son visage était sans doute familier, alors il lui répondit :

"Je ne sais pas si on se connais, mais si mon visage vous parait familier c'est parce que récemment j'ai été élu au Congrès. Vous avez sans doute voté Nathan Petrelli, n'est ce pas ?"

Dans sa question, le politicien voulait savoir si la population ne l'avait pas oublié. Il comptait un jour faire des démarches pour devenir Vice-Président ou alors Président des États-Unis d'Amérique. Mais pour cela, il fallait pas qu'il redevienne un inconnue aux yeux du peuple. Il avait plus que besoin d'eux si un jours il voudrait rejoindre le "nouveau" bureau ovale.

« Je ne sais pas si on se connait, mais si mon visage vous parait familier c'est parce que récemment j'ai été élu au Congrès. Vous avez sans doute voté Nathan Petrelli, n'est ce pas ? »

Le ton était comme le regard, plein d’assurance. La réponse claqua comme un coup de tonnerre dans la tête du français. Bien sûr que son visage lui semblait familier. Son portrait était placardé partout dans la ville lorsqu’Alex avait débarqué à New York. L’état était en pleine élection et la campagne battait son plein. Cette période semblait si loin à présent. Tant de chose s’était déroulée que l’esprit du jeune homme avait partiellement occulté ce détail, mais pas au point de rendre ce visage si charismatique totalement inconnu. Mais ce qui interpela le plus le français fut bien entendu l’identité de son interlocuteur : Nathan Petrelli. Comment avait-il pu ne pas faire le lien? Lorsqu’ils étaient au Japon, Peter lui avait souvent parlé de son grand frère, Nath’, qui faisait de la politique. Il avait beaucoup d’estime pour son cadet et en parlait avec énormément de fierté. Aucun doute n’était possible. Ce « Nath’ » n’était autre que l’homme qui lui faisait face. Qui plus est, son énergie vitale avait des similitudes avec celle de Peter. Les liens du sang influaient donc surement aussi sur cet aspect de la vie.

Alex tenta de dissimuler son étonnement. Avant qu’il ne perde de vue Peter, Angela avait dit à son plus jeune fils que son frère avait besoin de lui parler, ce dernier ayant été blessé suite à l’explosion de la ville. Visiblement, c’était un mensonge de plus à mettre sur le compte de Madame Petrelli. Nathan semblait en pleine forme. D’ailleurs, il y avait fort à parier pour que le membre du congrès sache ce qu’il était advenu de son jeune frère depuis.

« Désolé … je n’ai pas voté … je n’ai pas le droit, je suis de nationalité française. »

Alex s’arrêta. Devait-il continuer d’avantage dans ses révélations afin de retrouver Peter, ou bien ne devait-il plus se mêler d’avantage à cette curieuse famille, qui au final était entourée d’histoires bien obscures ? L’occasion était trop bonne pour la laisser filer. Alex avait besoin de revoir Peter pour lui parler des évènements récents et cet homme était à l’heure actuelle, le seul moyen d’y parvenir. Il espérait simplement que le politicien ne s’offusque pas que l’on s’intéresse d’avantage à son frère plutôt qu’à lui et sa carrière pour une fois.

« En effet, votre visage … je l’ai vu sur les affiches de campagne électorale. Félicitation pour votre … victoire. »

*Tu t’enfonces mon gars … une victoire … tu parles ! Son état est en ruine, il doit être plongé dans la merde jusqu’au cou tellement il doit avoir de trucs à gérer et toi, tu le félicites … à mon avis, il s’en serait bien passé de ce poste … un cadeau empoissonné ! Vas droit au but Alex !*

Se ressaisissant, Alex tendit une main en avant, en direction de son interlocuteur, tout en rajoutant avec le sourire et d’une voix la plus enjouée possible :

« Je suis un ami de Peter Petrelli … Il a un lien de parenté avec vous … ou le fait que vous ayez le même nom de famille est une simple coïncidence ? »

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A force d'errer dans les couloirs de l'OWI comme un touriste égaré, Peter allait finir par éveiller les soupçons. Il finit par utiliser le pouvoir d'Asami et continua ses recherches sans que personne ne pût le voir. Au fur et à mesure qu'il progressait dans le bâtiment, il se dit qu'il avait fait le bon choix. Il croisa plusieurs agents aux airs pas très sympathiques, dont un homme au regard fourbe et aux lunettes d'écailles.
Il fallait à présent qu'il trouve un endroit calme afin de localiser Alex par le propre pouvoir du Français sans risquer de pomper la vitalité d'une autre personne. Il avait déjà assez fait de ravages ces derniers mois, il était grand temps d'apprendre à se servir de ses dons de manière discrète et judicieuse. La prudence était donc de mise.

Non sans curiosité, il passa la tête à travers quelques portes pour espionner ce qui se tramait à l'intérieur de toutes ces pièces. Il découvrit des labos, des salles d'entraînement, d'énormes machines semblables à des IRM ou rayons X. A quoi donc tout cela pouvait-il bien servir ? Et puis surtout, pourquoi était-ce sa mère qui contrôlait tout cela ? Lui qui la croyait sans emploi, veillant à la sécurité de ses fils et pleurant en silence la mort de son défunt mari... Il se croyait dans un film de science-fiction où l'enfant découvre que ses parents sont des agents secrets qui combattent les aliens. Quel enfant n'a pas rêvé de quelque chose de semblable un jour ?
Et là, à vrai dire, c'était à peu près le cas.

Peter finit par tomber sur un placard où étaient entreposés divers ustensiles de ménage et y entra. Une fois à l'intérieur, il réapparut et se concentra au mieux qu'il put. Il détectait plusieurs sources vitales mouvantes, généralement à vitesse réduite. Il y en avait très peu qu'il connaissaient. Cependant, il en distingua quelques familières. Il ne parvenait pas à se rappeler de la première, mais savant qu'il l'avait ressentie récemment (Kerry ? Hayden ? Elleanore ?). Une seconde lui était extrêmement familière et il en conclut qu'il devait s'agir de sa mère. Et finalement, il en détecta deux qu'il connaissait et qui étaient très proches l'une de l'autre. Il semblait à peu près certain que l'une d'elles était Alex. Après avoir passé trois mois en sa compagnie, il avait fini par connaître son essence vitale par coeur. L'autre devait probablement être Nathan, qui l'attendait quelque part dans le bâtiment.

Alex avait-il donc déjà rencontré le député ? Cela intrigua fortement le cadet Petrelli. Il les localisa rapidement à l'étage du dessus et sortit de son placard, redevenant invisible.
D'un pas pressé, il traversa le couloir à la recherche d'un escalier. Son rythme cardiaque accélérait et il se rendit compte qu'il était vraiment nerveux de revoir son ami de France. Il finit par tomber sur une cage d'escalier et monta les marches quatre à quatre... voire moins ? Il était possible que l'espace d'un instant, il avait volé au-dessus des marches d'escalier. Une fois à l'étage supérieur, il traversa la porte et se retrouva dans un autre couloir. Décidément, cette Compagnie était un vrai labyrinthe... pire qu'un hôpital !
Se déplaçant avec vélocité mais sans bruit, il tomba en fin nez à nez avec les personnes qu'il cherchait : Alex et... effectivement, Nathan !
Les deux personnes parlaient posément à une distance trop éloignée que pour relever de la complicité. On aurait presque dit deux agents de l'OWI discutant posément entre collègues. Peter se rapprocha d'eux, le sourire (inconsciemment) aux lèvres. Il se rappela qu'il était toujours invisible et en profita pour écouter la conversation avec amusement.

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« Désolé … je n’ai pas voté … je n’ai pas le droit, je suis de nationalité française. »

« En effet, votre visage … je l’ai vu sur les affiches de campagne électorale. Félicitation pour votre … victoire. »

Ainsi le jeune homme était français. Tout comme Alex Dumont, même si il n'avait pas encore fait connaissance avec cette personne, il connaissait sa nationalité. Est ce que Alex Dumont était ce jeune homme ? Il savait qu'il était à l'OWI, et qu'il était français. Cela ne faisait aucun doute, il y a peu de français aux États Unis qui traine en plus dans l'OWI. Nathan voulu cependant rester calme, et ne pas se précipité pour lui demander si c'était bel et bien lui.
Puis il vint lui parler de sa victoire aux récentes élections. C'était flatteur pour lui en effet, mais les derniers évènements venaient lui compliquer sa dur tache. Il devait trouver des solutions pour reconstruire New York, il avait du réfléchir avec ses conseillés pour trouver un moyen d'arrêter Sylar... Il était accablé par le travail, mais d'après sa mère Sylar avait été capturé c'était une bonne chose de faite, et du temps de gagné.

« Je suis un ami de Peter Petrelli … Il a un lien de parenté avec vous … ou le fait que vous ayez le même nom de famille est une simple coïncidence ? »

"Ce n'est pas une coïncidence, je suis son frère. Je sais que l'on ne se connait pas mais j'ai entendu dire qu'il c'était fait un ami français. Il ma dit qu'il s'appelait Alex Dumont, je sais qu'il n'y a pas beaucoup de français en ce moment, mais êtes vous Alex Dumont ?"

Maintenant que Nathan avait donné son identité et son lien de parenté avec Peter, il espérait que le français allait lui aussi se présenter. Ainsi, ils pourraient attendre tout les deux l'arrivée de Peter qui devait arriver d'une minute à l'autre. Nathan ne le savait pas encore, mais son frère était bien plus proche de lui qu'il ne le pensait.

[Court mais avec l'arrivée de Peter dans la discussion, on pourra parler plus :p]

Ainsi donc, Alex se tenait bien devant Nathan Petrelli, le frère ainé de Peter. D’ailleurs, ce dernier lui avait visiblement déjà parlé du français car le sénateur parvint à deviner l’identité de son interlocuteur.

« Oui, je suis bien Alex. Vous avez de la chance d’avoir un frère comme Peter, c’est un chic type. »

Les présentations faites, un léger silence s’installa, comme si une gêne subite venait de s’imposer par le manque de conversation. Alex ne savait pas vraiment de quoi discuter avec le sénateur, ni ce qu’il pouvait se permettre avec un homme politique de son rang. Lui parler de Peter ? C’était son frère, il le connaissait donc sans doute mieux que quiconque. Lui parler des évènements récents ? Le pauvre n’avait certainement pas besoin qu’on lui rabâche les problèmes actuels. Lui parler de Sylar ? Mais au juste, que savait-il ? La mère des deux frères était une femme pleine de secrets, et il y avait fort à parier qu’elle maintenait ses deux enfants dans l’ignorance à certains sujets. Les deux hommes en étaient donc arrivés au point où l’on ne sait plus vraiment quoi dire pour relancer le dialogue.

Quelque chose titilla alors Alex, une sensation familière. Il n’aurait pu dire de quoi il s’agissait. Une impression de « déjà vu » ? Non. Une odeur ? Peut-être, pourtant, il n’y avait rien à sentir. Non, c’était plus profond et surtout plus intense. Commençant à avoir l’habitude de cette sensation, Alex ne mit pas longtemps à comprendre ce qu’il se passait. Ce qu’il sentait, c’était une essence vitale qui lui était connue, qui plus est, une source d’énergie d’une taille assez conséquente : Peter. Rapidement, Alex regarda autour de lui, à la recherche du jeune homme. Mais il ne le vit pas. Pourtant, ça ne pouvait pas être Nathan qui émettait cette saveur. Non, pas avec une telle intensité, et puis, la sienne était différente, Alex l’avait senti en lui serrant la main. Il n’y avait aucun doute possible, c’était bien celle de Peter. L’air interrogateur, il s’adressa à Nathan.

« Peter est-il dans le coin ? J’ai l’impression de le sent…ir … non, je dois me tromper de mot. J’ai parfois du mal avec votre langue. Je voulais dire, j’aimerai le revoir. Il y a un moment qu’on ne s’est pas vu, et j’ai des nouvelles à lui donner. »

C’était très maladroit, certes, mais Alex avait tenté de rattraper son erreur en se faisant passer pour un touriste un peu paumé. En effet, il ne savait pas s’il était judicieux de parler de sa capacité à Nathan. Après tout, il ne savait pas vraiment ce que Peter avait rajouté à son sujet. Et puis, dans la famille Petrelli, tout le monde n’était pas aussi sympathique que Peter. Le français pensait notamment à la mère de la famille, Angela.

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« Peter est-il dans le coin ? J’ai l’impression de le sent…ir … non, je dois me tromper de mot. J’ai parfois du mal avec votre langue. Je voulais dire, j’aimerai le revoir. Il y a un moment qu’on ne s’est pas vu, et j’ai des nouvelles à lui donner. »

L'hésitation s'était fait ressentir dans la voix du Français alors qu'il prononçait ces mots. Cela amusa énormément Peter qui assistait à une situation bien embarrassante pour son ami, mais il décida de ne plus attendre et le sortir de sa confusion.
Il réapparut et se jeta sur son frère et Alex, les enlaçant chacun d'un bras.

" Qu'est-ce que je suis content de vous revoir les gars, vous n'avez pas idée ! Le monde a bien changé en si peu de temps, et les proches sont devenus plus importants que jamais pour s'entraider. "

Il se tourna d'abord vers Alex, ne pouvant s'empêcher de sourire bêtement.

" Tu dois avoir pas mal de choses à me raconter, mon vieux ! Une fois sortis d'ici, on parlera de tout ça. "

Puis il fit face à son frère avec un peu plus de sérieux. Il n'avait pas oublié tout ce que celui-ci lui avait raconté au téléphone et cela l'intriguait toujours autant. Les questions n'avaient cessé de se bousculer depuis qu'il avait entendu les messages de Nathan sur son répondeur. Il y avait tellement de choses à tirer au clair...

"Nath, je dois t'avouer que je n'ai pas compris grand chose à tout ce que tu m'as dit au téléphone. Maman qui dirige cette Compagnie ? Elle qui volait des chaussettes à l'étalage il y a de cela quelques mois... C'est à peine croyable ! Et puis le président tué, Sylar capturé... Il va falloir que tu m'expliques tout ça plus en détails. Mais pourquoi voulais-tu que je vienne ? Tu attends quelque chose de moi ? "

Il se rappela avec regret la fin assez désastreuse de leur dernière rencontre en compagnie d'Angela dans les bureaux de Nathan. Tout avait mal tourné, et le cadet Petrelli ne s'entendait plus vraiment avec sa mère, leurs visions d'un monde meilleur divergeant radicalement.

" Je ne crois pas que Maman ait envie de me voir ici en ce moment. Cela la mettrait d'ailleurs hors d'elle. Mais si tu as besoin de moi frangin, n'hésite pas à me le dire. Tu m'as déjà beaucoup aidé, alors s'il le faut je te rendrai la pareille. "

Il se retourna brièvement pour voir s'il n'y avait personne d'autre dans le couloir. La méfiance pouvait se lire sur son visage.
Personne ne savait qu'il se trouvait là, du moins c'est ce qu'il pensait. Mais pour l'instant, l'endroit était désert. Les autres sources d'esssence vitales étaient assez éloignées.

" Alors, vous avez déjà fait connaissance, je vois ? C'est quoi, la suite des événements ? "

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Comme le sénateur l'avait deviné, cette personne était belle et bien Alex Dumont. Après l'avoir cherché par plusieurs moyens de le rencontrer, il était finalement devant lui. Peter lui avait parlé de ce français dans son cabinet avec sa mère. Il avait également apprit grâce à sa mère que son pouvoir était trop dangereux pour son frère et qu'il fallait pour son bien être qu'il soit le plus loin de cette personne. Nathan n'avait pas encore jugé le jeune homme, mais il était déjà au courant de plusieurs chose sur lui. Il préféra garder ces distances avec lui du moins pour la première rencontre. C'était dans la nature de l'homme politique, il se montrait redoutable contre n'importe qui mais il gardait une part mystérieuse pour cacher son jeu politique.
Le français l'avait complimenté sur le faite que son frère était une bonne personne. Il le savait, depuis son enfance, Peter était plus préoccupé par les autres que par sa propre personne. Cela l'avait amené à devenir infirmier, cela n'était pas rare d'entendre de la bouche d'un inconnu que son frère était quelqu'un de bien. Et c'est pour cette raison qu'il aimait passer tant de temps avec lui, il aimait être présent lorsqu'il avait besoin d'aide. Il avait donc apprit à répondre à de telle compliment, il répondit naturellement :

« Oui, je suis bien Alex. Vous avez de la chance d’avoir un frère comme Peter, c’est un chic type. »

"En effet, Peter à toujours été quelqu'un de bien. Il a sa dans le sang, c'est pour cette raison qu'il est devenu infirmier. Il aime aider les gens et cela lui à donné une personnalité très appréciable."

Après avoir répondu à son interlocuteur, Nathan n'avait plus grand chose à lui dire. Il attendait patiemment son frère, et il avait informé Alex Dumont. Les deux hommes ne se connaissaient pas, c'était assez normal que deux personnes n'ait aucun de sujet de conversation, mise à part Peter. Mais tout d'un coup, Nathan remarqua dans le regard du français que quelque chose n'allait pas. Il commença d'abord à remarquer que son regard divaguait, il ne regardait plus de la même façon le sénateur. Ne comprenant pas se qu'il se passait, Nathan resta silencieux, il ne voulait pas interrompre le jeune homme. Puis il commença à se retourner et à chercher quelque chose du regard. Lorsqu'il parla il ne comprit pas très bien ce qu'il voulait dire, "sentir". C'était donc sa son pouvoir ? Sentir quelqu'un de loin ? Non impossible, sa mère ne l'aurait pas interdit de le fréquenter pour un pouvoir pareil. C'était forcement autre chose.

« Peter est-il dans le coin ? J’ai l’impression de le sent…ir … non, je dois me tromper de mot. J’ai parfois du mal avec votre langue. Je voulais dire, j’aimerai le revoir. Il y a un moment qu’on ne s’est pas vu, et j’ai des nouvelles à lui donner. »

"Oui c'est ce qu'il m'a dit lui aussi. Vous étiez censé me rejoindre avec ma mère et Peter dans mon cabinet mais ma mère c'était occupé de vous. Je ne savais pas que c'était pour capturer Sylar, d'ailleurs je vous remercie de l'avoir attrapé sans vous et votre équipe je ne sais pas se que j'aurais fais..."

La seconde suivante, Peter était apparut et il serra dans ses bras le sénateur et son ami. Il était très content de retrouver son frère ainsi que son ami qui avait été enlevé par sa mère sans aucune explication. Il était tellement content qu'il monopolisa la discussion, il avait dit tout ce qu'il avait en tête. Une fois qu'il eut fini, le sénateur prit la parole il avait lui aussi pleins de chose à dire à son frère et il voulait également savoir où était détenu Sylar et si il allait bien rester là où il était.

"Venez on va sortir, il ne faudrait pas que quelqu'un nous entendent parler."

Le groupe d'homme sortirent du hall, et il s'arrêtèrent juste à côté du hall. Le sénateur reprit :

"Peter, je n'attends rien de toi, je voulais te mettre au courant des récents évènements et aussi pour te dire que j'ai retrouvé ton ami. Sinon, Peter, tout ce que je t'ai dit rapidement au téléphone c'est réellement passé. Sa semble fou mais c'est la vérité. Maman nous à caché à tout les deux la présence de se lieu et de son emploi. Elle dirige cette Compagnie et elle est prête à faire n'importe quoi pour arriver à ses fins."

Nathan regarda rapidement Alex Dumont, il allait dévoiler à Peter le plan de sa mère. Il savait que le français en savait plus que lui mais il continua et il regarda à nouveau son frère.

"Le jour où Alex ait été enlevé, maman avait pour but de l'utiliser comme une arme contre Sylar. Elle a donc montée une équipe et ils sont partis à la recherche de se démon. Ils ont réussit, mais cela à eu un prix... La mort du Président, j'en sais pas plus que toi maintenant. Mais le plus important c'est que Sylar est maintenant enfermé."

Le sénateur regardait maintenant Alex Dumont, il attendait lui aussi quelques informations de la part du français. Il avait été sur le terrain et il avait assisté à cette capture.

"Pouvez vous me dire qui à tué le Président ? Et où est enfermé Sylar ? Est ce un endroit sûr ?"

Maintenant que Nathan avait lui aussi finit de parler, il attendit à son tour la réponse du français.

Visiblement, Nathan était au courant de bien plus de choses qu’Alex ne le pensait. Le sénateur avait revu Peter depuis son retour du Japon et ce dernier lui avait raconté pas de mal de choses. L’ainé des Petrelli savait qu’Angela avait fait en sorte de séparer son fils du français, afin de pouvoir utiliser ce dernier dans la capture de Sylar. Soudain, Peter apparut, enlaçant son frère et son ami par les épaules. Alex eut un léger sursaut. Plongé dans les explications de Nathan, il n’avait pas vu son ami arriver … si toutefois, il était réellement arrivé de manière traditionnelle. Après quelques échanges amicaux, Peter préféra que le petit groupe s’éloigne du bâtiment. Visiblement en froid avec sa mère, il ne souhaitait pas s’attarder d’avantage ici. Nathan reprit alors la parole, et là, Alex réalisa qu’il savait quasiment tout sur l’arrestation de Sylar et le rôle qu’avait tenu sa mère dans ce projet. Seules deux éléments lui échappaient : qui avait tué le président et où se trouvait Sylar. Lorsque les regards se braquèrent vers lui, Alex comprit qu’on attendait de lui des réponses. Il aurait préféré rester aussi silencieux que depuis l’arrivée de Peter, respectant les retrouvailles des deux frères, mais apparemment, ce n’était plus ce qu’on lui demandait. Le jeune homme se racla la gorge afin de s’éclaircir la voix.

« Le président … oui … c’est une longue histoire, mais je vais faire court. Il a été tué par l’un des hommes de main de Sylar, un japonais avec le même pouvoir que Hiro. Mais je vous arrête tout de suite, ça n’était pas Hiro. »

Alex regarda Peter. Il imaginait largement la question que devait se poser son ami : pourquoi le français ne l’avait-il pas ramené ? Aussi, il préféra lui faire comprendre le pourquoi du comment, en tentant de ne pas éveiller les soupçons du sénateur.

« Visiblement, la décapitation est une mort … définitive. »

Alex reprit une profonde inspiration, tentant de dissiper le mal être naissant en lui. Il se sentait un peu responsable de cet échec. Ne pas avoir pu ramener cet homme à la vie l’avait visiblement affecté d’avantage qu’il ne voulait bien l’admettre. C’était sans doute ça que l’on ressentait lorsque l’on atteignait les limites de son pouvoir. Puis, redressant la tête, il se souvint du reste des questions posées par Nathan.

« Quant à Sylar … il est enfermé ici. L’endroit semble sûr … mais je ne dirai pas la même chose de son propriétaire … votre mère. Je crois qu’elle a l’intention d’utiliser Sylar pour … pour … en fait j’ignore pourquoi. Et, j’avoue que je ne lui ai pas demandé … Peter, je crois que ta mère ne m’aime pas vraiment … tu comprendras que je ne me sois pas attardé avec elle pour discuter de ses projets. Mais à mon avis, ça ne cache rien de bon. »

Invité

L'euphorie des retrouvailles s'était envolée aussi vite qu'elle n'était arrivée.
Nathan les invita à sortir avant de répondre aux nombreuses questions que son frère venait de lui poser. Il avait pris une grande inspiration avant de tout expliquer à propos de Sylar, de leur mère, de cette Compagnie aux buts douteux. Cela ne présageait absolument rien de bon.

En plus, d'après les dires de Nathan, sa mère aurait kidnappé Alex dans le seul but de l'utiliser pour la capture du serial killer. On aurait pu croire à une mission-suicide si le Français n'avait pas miraculeusement réussi. Sylar étant avec ses acolytes, Alex avait sûrement dû être envoyé avec une équipe d'agents de cette Compagnie Sans Nom. Pete' ne savait pas s'il arriverait un jour à le pardonner à sa mère. Elle n'avait pas le droit d'utiliser les gens à ses propres fins et de manipuler les autres, surtout s'il s'agissait d'être si chers aux yeux de son fils. Ce n'était pas dans l'optique des frères Petrelli, eux n'étaient pas comme ça. Ils utilisaient leur propres valeurs pour combattre au nom de leurs convictions et poursuivre leurs plus grands rêves.

Alex répondit aux questions de Nathan en expliquant que le Président avait été décapité par un jumper complice de Sylar. Une mort irrécupérable d'après le Français. Peter en eut des frissons dans le dos rien qu'à l'imaginer. Il se dit que son ami devait avoir vécu bien des atrocités en son absence. Il était content de l'avoir retrouvé, d'être avec lui et son frère, deux personnes en qui il avait une confiance absolue.
Alex semblait rongé par les remords. Le cadet Petrelli posa une main consolante sur l'épaule de son ami.

" Tu as fait tout ce que tu pouvais Alex. Rien de tout cela n'est de ta faute. Tu n'aurais même jamais dû te trouver là. Si seulement j'avais été moins naïf... "

Le Français expliqua que Sylar était détenu dans un endroit sûr mais qu'il fallait se méfier de sa mère. Elle ne semblait pas beaucoup aimer l'étranger, même si elle lui avait fait suffisamment confiance pour l'envoyer dans une mission aussi importante. Peter rigola nerveusement.

" Ca nous fait un point commun de plus. Elle nous a tous les deux dans le colimateur, je crois. "

Il se retourna vers son frère, encore chamboulé par tout ce qu'il venait d'entendre.

" Il n'y a plus qu'en toi qu'elle a confiance, Nath. Mais on doit se méfier d'elle... Cependant, je ne vois pas trop ce qu'on peut faire maintenant. Je serais même d'avis de partir. Le plus loin possible. Sylar étant captif, que risque le monde à présent ? "

Soudainement, Peter s'était pris à regretter la période où il était un simple aide-soignant. Le monde n'avait finalement pas tant besoin de lui. Ses petites ambitions modestes n'étaient-elles pas suffisantes en fin de compte ? Pourquoi vouloir plus ? Pourquoi toujours rêver d'un idéal que l'on atteindra jamais ?
La vie n'est jamais comme on voudrait qu'elle soit, et peut-être vaudrait-il mieux profiter de ce qu'elle nous offre de bon plutôt que de se préoccuper de choses qui nous causent plus de souffrances qu'autre chose. Il y avait déjà eu trop de douleur, trop de sang versé, trop de larmes ayant coulé. Peter ne voulait plus de tout cela.
Une sensation chaude et dérangeante lui chatouilla la joue. Il s'empressa de la frotter en réalisant qu'il avait laissé s'échapper une larme. Soulagement ? Désespoir ? Confusion ? Il ne le savait pas. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait envie de pleurer.

Peter tenta de rassurer Alex, selon lui, la mort du président n’était pas de sa faute. Le français sourit nerveusement. En y repensant, l’idée de plonger le président dans le coma pour détruire l’ultimatum de Sylar avait peut-être scellé le destin de l’homme politique. Peter fit aussi comprendre aux deux hommes qu’il était en froid avec sa mère. Persuadé lui aussi qu’elle préparait un coup en douce, il comptait sur son frère ainé pour tenter de la raisonner ou tout du moins de savoir de quoi il s’agissait. Son autre idée, à présent que Sylar était détenu par la Compagnie, partir loin. La nostalgie put alors se lire sur son visage un court moment. Quelque peu gêné, Alex détourna le regard de son ami. Il lui sembla apercevoir alors de la part de Peter, un mouvement, comme pour essuyer une larme.

Partir loin … pour Alex, c’était une solution sans en être une. En théorie, s’il devait partir, ce serait très loin, puisqu’en France, pour rejoindre ses proches. Mais en même temps, certains évènements le retenaient ici. Le monde en sécurité maintenant que Sylar était prisonnier ? Alex en doutant. D’ailleurs, quiconque aurait assisté à la rencontre entre Angela et le tueur quelques minutes auparavant, serait du même avis que le français.

« Partir pour aller où ? Pour faire quoi ? Et surtout … pourquoi ? Pour ne pas voir ce que va manigancer ta mère ? Je ne peux pas fuir mes responsabilités comme ça. Si elle le détient, c’est en partie à cause de moi. Après tout, j’ai bien participé à sa capture. Je suis certain que Kerry est du même avis que moi. »

Une légère grimace parcourut le visage du français juste après sa dernière phrase. Peter et Kerry ne s’étaient pas vraiment quittés en bon terme lors de leur dernière rencontre. Restait à espérer que le cadet des Petrelli n’en voudrait pas trop à son ami d’avoir travaillé avec la journaliste. C’était bien pour ça, qu’Alex se garderait d’en dire d’avantage sur cette collaboration pour le moment.

Invité

Alex n'avait pas l'air vraiment consolé par les mots de Peter. Ce dernier sentait que son ami Européen n'avait pas tout dit, mais il ne voulait pas le forcer pour le moment, surtout en présence de son frère. Ils venaient à peine de se rencontrer et auraient sans doute besoin de temps pour se faire confiance. Le seul lien qui les reliait était Pete...
Le jeune Petrelli avait réussi à se calmer et à ne pas laisser s'échapper davantage de larmes, mais il avait cessé de parler pour laisser le Français prendre les commandes de la discussion. Nathan les écoutait toujours très attentivement.

« Partir pour aller où ? Pour faire quoi ? Et surtout … pourquoi ? Pour ne pas voir ce que va manigancer ta mère ? Je ne peux pas fuir mes responsabilités comme ça. Si elle le détient, c’est en partie à cause de moi. Après tout, j’ai bien participé à sa capture. Je suis certain que Kerry est du même avis que moi. »

En prononçant le prénom de la rouquine, Alex avait failli se raviser et grimaça devant ce qui apparemment était une grosse boulette. Peter le regarda en fronçant les sourcils.

" Kerry ? "

Sans s'en rendre compte, il l'avait presque crié et quelques passants s'étaient retournés sur eux. Mais il n'y avait pas eu que le cri, il y avait eu quelque chose d'autre... Comme une chaleur intense au fond de ses yeux, et sa vue s'était éclaircie très brièvement. Un peu comme s'il avait eu... des flammes derrière les pupilles. Le seul fait d'entendre ou de dire le nom de cette traîtresse de journaliste le mettait en rogne. C'était la dernière personne à qui l'on pouvait se fier, comme le Peter du futur en avait fait l'expérience.

" Ma mère t'a forcé à faire équipe avec Kerry pour capturer Sylar ? "

Il n'arrivait pas à y croire, et un mauvais pressentiment l'envahissait. Comme s'il y avait autre chose encore. Il avait dû se passer beaucoup de choses en son absence. Si Alex en avait déjà dit beaucoup, il y restait un bon nombre d'éléments qui étaient rester sous silence. Peter n'aimait pas du tout cela. Il préférait la franchise, surtout entre personnes qui sont censées se faire confiance et s'entraider. Si le Français s'était allié à Tomas, cela risquait fort de compliquer les liens qui les unissaient jusqu'à présent.

" Raconte-moi ce qui s'est passé Alex. Et inutile de me mentir, je peux savoir à quoi tu penses. Mais je ne tiens pas du tout à en arriver là... "

Son regard n'avait rien de menaçant mais on pouvait y lire une certaine méfiance. Après avoir été trahi par sa propre mère, on ne sait pas trop à quoi s'attendre de la part des gens. Même si Alex était quelqu'un de bon dans le fond, Peter n'avait pas oublié dans quelles circonstances les deux jeunes hommes s'étaient rencontrés...

A la mention du prénom de la journaliste, Peter changea totalement d’attitude. Sans s’en rendre compte, il cria son prénom de surprise, alors que ses pupilles semblaient se teinter d’orange. Alex s’attendait à ce que sa réaction soit vive, mais pas à ce point. L'espace d'un instant, le français sembla revoir en Peter la même rage qui l'avait habité lorsque Kerry s'en était prise à Asami : une colère sombre et destructrice, à peine contenue. Rapidement, Peter comprit qu’il y avait certainement plus entre son ami et la jeune rousse qu’une simple relation de travail forcée par Madame Petrelli. Il demanda alors à Alex de lui raconter ce qu’il s’était passé, ne voulant pas avoir à utiliser son pouvoir de télépathie.

Furtivement, Alex lança un regard à Nathan, avant de regarder de nouveau Peter. Parler de sa vie ainsi que de ce qu’il s’était passé devant le frère de Peter était plutôt gênant. Pour ainsi dire, le sénateur restait pour Alex un inconnu. Pourtant, il sentait bien que pour apaiser Peter, il devrait fournir quelques explications.

« Inutile de se mettre … dans cet état. Peter, rien ne m’oblige à devoir tout te raconter. Pourtant, tu es quelqu’un de suffisamment important à mes yeux, pour que j’aie l’envie de me confier à toi. Inutile de faire … tu sais quoi. D’autant qu’on ne sait pas vraiment l’impact que ça peut avoir sur moi. »

Alex soupira, cherchant par où commencer, et comment s’y prendre pour ne pas voir Peter exploser littéralement sur place.

« J’aimerai juste que tu gardes ton sang froid … et que tu me laisses tout t’expliquer jusqu’au bout sans m’interrompre. Je connaissais Kerry avant qu’elle ne tourne mal. C’est une chic fille. L’une des premières personnes à m’avoir aidé quand je suis arrivé à New York … je lui dois même certainement la vie … quoi qu’en y réfléchissant, nous sommes quittes de ce côté-là. »

Alex réfléchit un instant, levant les yeux tout en repensant au moment où il avait rendu la vie à la jeune femme lors de l’attaque de la fête du lycée à Odessa. Mais rapidement, il se reconcentra sur ses explications.

« Bref … aujourd’hui, elle se rend compte qu’elle a fait une erreur en suivant Sylar, elle a conscience d’être responsable de la mort de plusieurs personnes … d’être à l’origine d’évènements horribles. Mais honnêtement, lequel d’entre nous peut prétendre le contraire ? Ok, pour elle, c’était volontaire … mais le fait est qu’elle a changé. Elle est redevenue la Kerry que j’ai connu. Je crois que l’on a tous le droit à une seconde chance. Et non, je n’ai pas oublié ce qu’elle a voulu faire à Asami … loin de là. »

Alex posa une main sur l’épaule de son ami, tentant de lui faire un sourire qui dit « excuse-moi » ou « désolée ».

« J’espère que tu ne m’en veux pas d’accepter qu’elle veuille se racheter … même si elle a conscience qu’elle ne pourra jamais totalement y arriver. Elle s’est rendue d’elle-même à la Compagnie, dans le seul but d’arrêter Sylar … une forme d’expiation. C’est pour ça que j’ai accepté de suivre les directives de ta mère … même si je doute que cette dernière m’aurait laissé le choix. »

De nouveau, Alex regarda Nathan. L’homme politique était resté silencieux, écoutant les deux jeunes hommes s’expliquer. Que pouvait bien penser un sénateur dont l’état a été meurtri par des gens comme Sylar ? Ce ne fut qu’en chuchotant que le français acheva sa confession, s’assurant que seul le cadet des frères ne puissent entendre ce qu’il disait, se fiant à l’ouïe de Peter.

« Et puisque tu veux vraiment tout savoir … oui, avec Kerry, nous avons dépassé le stade de l’amitié. »

Alex retira alors sa main de l’épaule de Peter et repris un ton normal et audible.

« J’espère que cette histoire ne remet rien en question entre nous. Ce n’est pas ce que je souhaite en tout cas. Depuis que tous ces évènements ont commencé, je n’ai eu qu’un seul point de repère, un seul et unique point d’ancrage en lequel j’ai pu avoir confiance lorsque je sentais que tout basculait … et ce point Peter, c’est toi. Je te sais être le seul capable de rivaliser avec cette partie de moi qu’on ne veut plus voir refaire surface. Voilà … je crois que j’ai tout dit. »

Sans s’en rendre vraiment compte, Alex venait de bloquer sa respiration, attendant avec anxiété la réaction de Peter.

Invité

Peter avait respecté la volonté d'Alex en se taisant jusqu'au bout de ses explications. Il avait tenté de ne pas s'emporter émotionnellement parlant avant qu'il eût fini, attendant probablement des justifications compréhensibles. Cependant, quelque chose le chiffonna. Pour ne pas décourager son ami, il commença par le rassurer en souriant.

" Ne t'en fais pas Alex, peu importe tes choix, je les respecterai car je te fais confiance. Si tu estimes que Kerry est quelqu'un de bien, alors je te crois. Mais il faut dire que je suis un peu surpris... "

Il continua sa phrase par télépathie, ne voulant pas mettre son ami dans l'embarras devant son frère. Il avait déjà eu assez de mal à tout raconter devant cet inconnu à ses yeux. Il avait fait preuve de beaucoup de courage en s'exprimant ainsi.

* ... pour votre relation. *

Pete' se doutait bien que par "dépassé le stade de l'amitié", Alex avait clairement sous-entendu qu'ils étaient ensemble. Voire... bref. Il ne voulait pas trop y penser pour le moment. L'autre question qui lui trottait dans la tête ne pouvait plus rester longtemps en suspend.

" Mais sois prudent tout de même. Tu as dit toi-même que Kerry avait rejoint la Compagnie pour se racheter, acte qui témoigne des remords qui la rongent. Mais n'oublie pas que c'est cette même Compagnie que dirige ma mère, qui m'a manipulé, menti, t'a kidnappé et t'a jeté dans les griffes de Sylar. J'espère que ta copine sait ce qu'elle fait... "

Kerry...
Comment cette femme qui avait l'air remplie de haine et de cruauté au moment où ils l'avaient croisée à Odessa, ou encore à Central Park, avait pu si rapidement s'en vouloir et tenter de réparer ses erreurs ? Elle passait du noir au blanc presque aussi radicalement que le Français ne l'avait fait après avoir réussi à contrôler l'Entité. Cela n'avait pas de quoi rassurer Peter. S'ils pouvaient passer du Mal au Bien si rapidement, le processus inverse ne pouvait-il pas se produire sans que personne ne s'y attende ? Mais après tout, si Kerry Tomas était l'une des premières personnes qu'Alex ait connues en débarquant dans la jungle New-Yorkaise, Pete' comprenait qu'elle devait être une personne assez importante à ses yeux. Il était difficile de se faire des amis dans cette ville, et ça l'était davantage depuis que la méfiance envahissait chaque habitant. Les mots de Sylar à propos du règne des terroristes résonnaient encore dans les oreilles de chacun, humains comme Heroes.
Asami...
Depuis qu'Alex en avait reparlé, le frère de Nathan se demandait ce que la jeune asiatique était devenue. Quelque chose -le pouvoir de Kerry- lui disait que oui, elle s'en sortait, malgré les 1001 dangers qui couraient les rues en ce moment. Il espérait la revoir très bientôt. Des personnes comme elle, Rory Daniels ou Leo Dumont étaient des personnes vraiment except... Leo !

" Alex... J'ai fait la connaissance d'un certain Leo Dumont, un Français... Ce nom te dit-il quelque chose ? "

Mais il n'eut pas le temps d'attendre la réponse. Quelque chose d'étrange mais de familier se produisit. Sa vue se brouilla, le paysages se mit à onduler. Le pouvoir du peintre.

" Vite, Nathan ! Tu as un bloc note et un crayon dans ta sacoche ? "

Le frère de Peter avait l'air déstabilisé face à son cadet. Il fixait ses yeux avec une inquiétude aux limites de la frayeur.

" Ne t'en fais pas Nath', ça va aller. "

Le politicien finit par trouver de quoi noter et Pete' le lui arracha presque des mains. Il se mit à dessiner frénétiquement, le plus fidèlement possible ce qu'il voyait. Il faisait son possible pour retranscrire ce qu'il voyait sur le petit cahier à la surface très limitée. Quand il eut fini, il ferma les yeux et la sensation étrange disparut. En rouvrant les yeux, il se retrouva face à un dessin bizarre.

Spoiler:

Il détacha la feuille du bloc-notes et la tourna dans tous les sens. Les trois hommes étaient penchés sur l'étrange illustration sans trop comprendre de quoi il s'agissait.

" Non Alex, ce ne sont pas des bouteilles vides. "

Peter ne savait pas trop si son ami l'avait pensé ou l'avait dit à haute voix, mais il le comprenait. S'il n'avait pas effectué lui-même ce dessin, il aurait pensé exactement la même chose.

" Ce sont des hommes. Vidés de... quelque chose. "

Et ce signe en-dessous. Toujours ce même et étrange signe, comme sur le dessin qui l'avait conduit à ce lycée d'Odessa. Que pouvait-il bien signifier ? Se rapportait-il à ces hommes grossièrement dessinés ?

Discrètement, Alex soupira de soulagement lorsqu’il vit que Peter ne lui en voulait pas. Au contraire, il continuait d’avoir confiance en lui et semblait accepter ses choix, même s’il admit être surpris par certains. Cependant, le jeune new yorkais ne manqua de le mettre en garde contre cette compagnie pour laquelle Kerry travaillait. Dirigée par Angela, on ne pouvait pas connaitre les véritables intensions de cette organisation obscure ni même ses biens fondés. Peter sembla se perdre quelques secondes dans ses pensées. Lorsqu’il en ressortit, il expliqua à Alex qu’il avait rencontré un français, lui aussi nommé Dumont. Le cadet des Petrelli demanda à son ami si ce dernier le connaissait ou non. Ce fut d’un air amusé que le jeune homme lui répondit.

« Si ça me dit quelque chose … Peter, Dumont est à la France ce que Smith est aux Etats Unis. Non, Léo Dumont, ça ne me dit vraiment rien. »

Alex voulut continuer à plaisanter sur le sujet, mais le regard de Peter l’en dissuada. Ce dernier semblait regarder dans le vide alors que ses yeux devinrent subitement laiteux, comme s’il venait de perdre la vue. Pourtant, l’américain ne paniqua pas la moindre seconde, visiblement habitué à ce phénomène. Au contraire, calme et sérieux, il demanda de quoi écrire à son frère. Nathan lui passa alors un calepin et stylo, tout de même déconcerté par le phénomène généré par son frère. Peter se mit alors à griffonner quelque chose à la va-vite. Une fois terminé, ses yeux reprirent leur couleur noisette normale. Tous trois observèrent alors le croquis. Dans un premier temps, Alex y vit trois bouteilles avec un fond de vin, mais Peter lui expliqua que ce n’était pas le cas. Il s’agissait selon lui de trois hommes, des hommes vidés. Vidés de quoi ? Vraisemblablement, l’auteur de ce chef d’œuvre n’en avait aucune idée. Au bas de la page figurait un genre de S stylisé. Ce nouveau revirement était quelque peu déstabilisant, voire inquiétant. Trois hommes allaient être vidés, or, en ce moment, ils étaient trois à être réunis.

« Euh … Peter, il va sérieusement falloir prendre des cours de dessins … ça devient urgent. Et en plus, ça nous permettrait sans doute d’y voir plus clair. Ils sont vidés de quoi ? De leur sang ? Ils vont être égorgés ? Ou alors c’est un genre de métaphore … ils vont être ruinés, dépouillés. Malheureusement, j’ai pas l’impression que ce soit cette seconde hypothèse que tu aies voulu dessiner. Et puis, on peut même pas les reconnaitre … qui ressemble à une bouteille ? »

Puis soudain, le symbole en bas de la page lui rappela quelque chose.

« Le symbole … là juste en bas, c’est le même que sur le manche du sabre de Hiro … je vois pas ce qu’il vient faire dans cette histoire … Et puis, je voudrai pas vous faire flipper, mais bon, il va bien falloir que quelqu’un le dise tout haut, même si on y a tous penser : trois types vidés … et nous, nous sommes trois. »

Invité

La porte de l'ascenseur s'ouvrit dans un petit bruit aigu et mélodieux. Nathan, Peter et Alex tournèrent la tête en direction des portes, qui venaient de laisser apparaître le visage de l'ennemi public numéro 1. Quand ce dernier se rendit compte de l'identité des trois personnes présentes, son sourire réapparu après cet entretien avec Angela. Sylar sortit de l'ascenseur et avança d'un pas lent et assuré. Si ils pensaient qu'à l'heure actuelle il gisait encore dans sa cellule, ils devaient être déçus.

" Voyez vous ça, Alex, Peter et ... Nathan, c'est ça ? On vient filer un coup de main à maman ? "

Son attention se porta vers un morceau de papier que tenait Peter. Un geste de la main et il happa la feuille vers lui par télékinésie. Il regarda le dessin ...

" Désolé de te décevoir Peter, mais tu es clairement moins doué que Kerry en matière de dessin. "

Il renvoya le dessin vers son auteur et ses deux compères.

" Désolé si je ne reste pas, ce n'est pas que je n'apprécie pas la compagnie d'un Français, d'un Politicien et d'un Peintre, mais j'ai quelqu'un à voir. "

Sylar s'étonnait, pas de combat, pas de pic lancer envers Peter concernant ses pouvoirs. Il marcha calmement vers un autre ascenseur qui donnait vers les niveaux inférieurs, notamment le Level 5.

[Libre à vous de me retenir ou pas ^^ ]

Invité

Nathan avait rencontré quelques mois auparavant un japonais, cette personne c'était démarqué des autres car il agissait pour les autres. Il utilisait son pouvoir pour sauver le monde ce qui était la raison de sa rencontre. C'était une personne que personne ne pouvait oublier à cause de son unique pouvoir ainsi que de sa personnalité. C'est pourquoi lorsque le français expliqua comment le président était mort par un autre japonais qui avait le même pouvoir que Hiro il avait du mal à réaliser les mots d'Alex Dumont. Pour le Sénateur, les pouvoirs étaient unique comme pour chaque individu vivant sur cette planète, il avait compris que certains pouvoir pouvait être copier grâce à son frère. Nathan commençait à comprendre que plusieurs personnes pourraient avoir le même pouvoir, sans même avoir un pouvoir de base qui pouvait les accumuler.

* Bon sang ! Un autre japonais qui peut lui aussi voyager dans l'espace temps, c'est insensé. *

Maintenant, le Sénateur savait comment était mort le Président ainsi que l'identité du tueur il ne lui restait plus qu'à faire une annonce à la presse. Il avait toute les cartes en mains pour pouvoir passer Vice-Président, il était présent dans la vie politique et il en savait beaucoup sur l'évolution de l'espèce humaine. Mais si il serait amené à avoir ce poste, il devrait cacher son pouvoir ce qui serait quelque chose de simple pour Nathan, il se servait de son pouvoir uniquement pour ce déplacer.
Puis le français continua de parler. Il affirma que Sylar était enfermé dans une cellule mais il n'était pas certain de sa captivité dedans. Angela semblait avoir une fois de plus des plans secrets qu'elle aurait caché à son fils ainé. Nathan connaissait désormais la fonction qu'entretenait sa mère et ses responsabilités mais si elle avait une idée derrière la tête pour utiliser Sylar c'était une terrible erreur. Comment allait-elle utiliser l'homme qui était certainement le plus dangereux sur la planète à sa guise ? C'était impossible aux yeux du Sénateur.

Nathan ne pouvait plus parler, il ne savait plus quoi dire après avoir entendu les paroles d'Alex Dumont. Il préféra alors laisser son frère parler, il croisa les bras tout en écoutant ce que son frère avait à dire. C'est alors que son frère et son ami commencèrent un long dialogue, il entendit pour la première fois le nom de Kerry, il ne la connaissait pas mais elle avait fait partit de l'équipe qui devait capturer Sylar. Il apprit rapidement qu'elle avait été autrefois une sbire de Sylar et qu'elle avait retournée sa veste pour rejoindre l'OWI.
Ensuite, son frère commençait à entrer en transe, il avait les yeux blancs et il demanda à Nathan des feuilles de son bloc note qu'il lui donna peu de temps après sa demande. C'est après que Peter commença à gribouiller quelques dessins sur une des pages de son bloc note. Une fois qu'il eut finit, il montra son dessein, c'était très mal dessiné mais cela semblait représenter le "futur". Alex Dumont essaya de comprendre ce que son frère avait tenté de dessiner mais c'était sans succès il avait uniquement réussit à déchiffrer que le symbole en bas de la page. Il affirma que c'était le même symbole que celui du manche du sabre de Hiro.

Le groupe ne c'était pas aperçut de la sortie de Sylar, il venait de sortir par les portes du hall. Comme si il était sortit normalement, c'était insensé, l'OWI avait composé un groupe pour le capturer puis il ressortit peu de temps après sa capture... Quelque chose c'était produit pour qu'il ressorte rapidement, c'était sans doute à cause d'Angela. Elle voulait l'utiliser pour un but précis, mais il ne savait rien d'autre.

" Voyez vous ça, Alex, Peter et ... Nathan, c'est ça ? On vient filer un coup de main à maman ? Désolé de te décevoir Peter, mais tu es clairement moins doué que Kerry en matière de dessin. Désolé si je ne reste pas, ce n'est pas que je n'apprécie pas la compagnie d'un Français, d'un Politicien et d'un Peintre, mais j'ai quelqu'un à voir. "

Sylar avait utilisé la télékinésie pour prendre le dessin de son frère, cette homme abusait de ses pouvoirs. Il critiqua également la capacité de son frère à dessiner tout en rajoutant le prénom de Kerry, cette fille avait certainement plusieurs capacités, car pour capturer Sylar être un precog n'est pas quelque chose de facile. Désormais que le Sénateur avait Sylar devant lui il voulait en profiter pour lui dire quelques mots.

" Alors comme ça ma mère à réussit à t'utiliser pour ses propres intérêt... Je te croyais plus fort mais de ce que je vois je me suis trompé... "

Nathan savait qu'il avait légèrement provoqué Sylar il lui avait mener une vie plutôt dur depuis l'explosion à New York et il souhaitait le connaitre un tout petit peu pour savoir à qui il avait à faire.

Invité

Décidément, toutes les pistes étaient floues. Non seulement Alex n'avait aucune idée de qui pouvait être Léo Dumont, mais en plus le dessin intriguait les trois hommes au plus haut point. Le Français n'hésita pas à lancer une raillerie à Peter à propos de ses capacités en dessin. Mais la vision était survenue tellement brusquement, le frère de Nathan avait dû s'empresser de terminer son dessin par peur que le don ne s'estompe aussi rapidement qu'il n'avait commencé à se manifester.
Le symbole dessiné en-dessous rappela à Alex un symbole incrusté dans le manche du sabre d'Hiro. Y avait-il un lien avec le Japonais ? Où était-ce sa signification qui était importante ? Il était impossible de retrouver Nakamura pour l'heure, il pouvait être absolument n'importe où sur la planète. Quelle misère...

Soudain, quelqu'un sortit d'un ascenseur derrière eux. En temps normal, Peter n'aurait pas réagi, mais il ressentit immédiatement une essence vitale connue qui lui donna des frissons dans le dos. Il se retourna en même temps qu'Alex. Apparemment, ce dernier avait eu la même impression que lui. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque les trois hommes découvrirent que le nouveau venu n'était autre que... Sylar !

* Non, non, non. Ce n'est pas possible ! Sylar, déjà libre ? Maman, qu'est-ce que tu as fait... *

Peter en resta bouche bée.
Il ne savait pas si c'était "grâce" à sa mère ou parce que le cadet Petrelli ne manifestait aucune attitude offensive, mais le serial killer ne les menaça pas. Par la télékinésie, il s'empara du dessin de Pete' et fit lui aussi son petit commentaire à propos de la qualité de l'oeuvre.

" Désolé si je ne reste pas, ce n'est pas que je n'apprécie pas la compagnie d'un Français, d'un Politicien et d'un Peintre, mais j'ai quelqu'un à voir. "

Que pouvait-il bien mijoter, ce monstre ? Quelqu'un à voir ? Il avait été capturé par Alex lui-même, en compagnie de son ex-copine qui l'avait trahi avec son pire ennemi, et il ne comptait même pas se venger ? Peter avait eu pour réflexe de se préparer à protéger le Français, qui était en mauvaise posture. Sa situation était tout sauf rassurante et l'aide-soignant s'était préparé à utiliser le pouvoir d'Hiro si nécessaire. Mais c'est finalement Nathan qui prit le plus gros risque en narguant le tueur.
Qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ? Etait-ce son poste de sénateur qui lui donnait une trop grande impression de puissance ? Son petit frère lui lança un message par la pensée.

* Nathan, ne le cherche pas. Cet homme est dangereux, et à l'heure qu'il est il doit déjà savoir que tu as toi aussi un pouvoir. *

Nath avait l'air de vouloir en savoir plus à propos de celui qui avait semé la terreur en Amérique, sinon dans le monde entier. Il ne savait pas à quels risques il s'exposait...
Peter rangea le dessin dans sa poche de jeans et jeta un bref regard vers Alex. Ce dernier n'avait pas l'air rassuré et était même devenu incroyablement pâle. C'était compréhensible, étant donné qu'il l'avait capturé. Mais il avait obéi aux ordres d'Angela, avec qui Sylar venait probablement de discuter.

" Tu ne t'en tireras pas si facilement, Sylar. "

Alors que les trois hommes tentaient de percer le mystère du dessin prémonitoire de Peter, Alex se raidit d’un coup, une sueur froide lui coulant dans le dos. Sans même chercher à percevoir quoique ce soit, il était parvenu à ressentir une force vitale qu’il ne connaissait que trop bien, un mélange de sadisme, d’arrogance et de pouvoir : Sylar. Le tueur venait de faire son apparition dans leur dos, sortant vraisemblablement d’un ascenseur. De son habituel ton sarcastique, il prit à parti les trois hommes, puis, s’empara du dessin de Peter par télékinésie, avant de critiquer les talents artistiques de ce dernier. Pour une fois, le français et le criminel semblait du même avis. Alors que Sylar allait s’apprêter à partir sans faire d’avantage de grabuge, Nathan se mit à le provoquer. Immédiatement, Alex fusilla le politicien du regard. Visiblement, le cadet des Petrelli n’avait pas vraiment compris à quel genre de personne il avait à faire. S’il voulait poursuivre une carrière longue et prospère, il fallait avant tout qu’il apprenne à survivre. Comme pour détourner l’attention du tueur de son frère, Peter menaça à son tour le serial killer.

*Nan mais à quoi vous jouez !!!! Vous voulez mourir ou quoi ?!*

Comment Sylar avait pu sortir de sa cellule ? Alex ne voyait qu’une seule explication ; On l’y avait aidé. Vu le système de sécurité, il n’y avait pas d’autre possibilité. Si l’on se fiait à l’ascenseur duquel il venait de sortir, c’était qu’il était dans les étages supérieurs quelques minutes auparavant, ceux-là même où se trouvait Angela. Curieuse coïncidence. Mais l’heure n’était plus vraiment à ce genre de questionnement. La situation était plutôt délicate et la désamorcer était certainement la meilleur chose à faire. Tant motivé par la peur de devoir affronter Sylar que par la colère que ses compères soient aussi peu raisonnables, Alex tenta de les dissuader de tenter quoi que ce soit.

« Mais fermez-la ! »

Sans vraiment s’en rendre compte, Alex avait haussé le ton en s’adressant à Peter et Nathan, les forçant à se retourner sur lui. Surpris par une telle réaction, ils restèrent tous les deux silencieux. Le tueur leur offrait la possibilité d'en rester là, de partir sans rien tenter contre eux, et pourtant, les deux Petrelli tentaient le diable en provoquant Sylar.

« Nathan, ici c’est comme en politique : on ne va pas affronter quelqu’un sans en savoir un maximum sur lui … visiblement, vous ne savez rien de cet homme, alors ne soyez pas stupide au point de vous lancer tête baissée dans un conflit dont vous seriez incapable de ressortir vivant. Député ou non, lui, il n’en a rien à foutre ! »

Son regard en disait long. Il désapprouvait totalement le manque de discernement du politicien, tout autant que sa témérité mal placée. Du même regard, il observa Peter, puis une pointe d’incompréhension apparut dans ses yeux. Lui, cet homme, connaissait Sylar. Que pouvait bien lui apporter ce comportement provocateur ?

« Peter … tu … quand est-ce que tu vas arrêter de ne penser qu’aux autres ? Tu n’es pas responsable de tout ça, cesse un peu de toujours vouloir protéger ceux qui t’entourent en te mettant toi-même en danger. Tu es sans doute le plus précieux d’entre nous. On ne peut pas te laisser t’exposer comme ça ! Tu veux quoi au juste ? Ta battre avec lui ? Encore ? A quoi bon ? »

Prenant son courage à deux mains, Alex acheva par le tour du tueur. S’il avait conservé le silence au niveau cinq, ici, il procéderait autrement. Son regard se durcit.

« Quant à toi, quelque soit ce que tu nous prépares, essaie de ne pas de nouveau tous nous foutre dans la merde ! Et si c’est elle, là haut, qui t’envoie, n’aies aucun doute : elle finira par te baiser. »

Sous l’effet de la pression, le français était devenu quelque peu grossier. Mais après tout, si ça pouvait d’avantage marquer les esprits et rendre la raison à certains, ça n’était peut-être pas si mal finalement. Relevant un sourcil, Alex lança un dernier regard au tueur.

« Qu’est-ce que tu fais encore ici ? J’croyais que t’avais quelqu’un à aller voir. »

Invité

Alors comme ça ma mère à réussit à t'utiliser pour ses propres intérêt... Je te croyais plus fort mais de ce que je vois je me suis trompé...

Sylar entendit ces paroles prononcées par Nathan, et alors que la porte de l'ascenseur s'ouvrit devant lui, il se retourna vers le politicien, un regard mauvais sur le visage. Les portes se refermèrent, et Sylar était toujours là, figé, hésitant entre réagir et ou laisser couler. Il parla de sa voix démoniaque, celle qui ne le prenait que très rarement.

" Quoi ? "

Sylar avait parfaitement entendu, et par cette question brève il entendait bien faire comprendre à Nathan que s'il ne baissait pas d'un ton dans ses prochaines paroles cela pourraient bien être ses dernières.

" Tu ne t'en tireras pas si facilement, Sylar. "

Lança alors Peter. Là Sylar était abasourdi, ils cherchaient réellement le conflit les frères Petrelli. Il n'eut même pas le temps de répondre, Alex lui coupa l'herbe sous les pieds en hurlant

« Mais fermez-la ! »

Peter et Nathan se retournèrent vers le français, lequel les prit tour à tour à part pour leur expliquer à quel point ils étaient inconscient de provoquer le serial killer de la sorte. Au moins un d'un peu censé dans ce groupe de bras cassé, pensa Sylar. Les deux frères avaient été remis à leur place par le français, tandis que le tueur contenait un rire nerveux face à ce spectacle vraiment amusant.

« Quant à toi, quelque soit ce que tu nous prépares, essaie de ne pas de nouveau tous nous foutre dans la merde ! Et si c’est elle, là haut, qui t’envoie, n’aies aucun doute : elle finira par te baiser. Qu’est-ce que tu fais encore ici ? J’croyais que t’avais quelqu’un à aller voir. »

Son sourire s'effaça ... les quelques instants de respect qu'avaient gagné Alex venait de s'effacer comme neige au soleil ... A nouveau Sylar se sentait crispé par l'hésitation qu'il avait entre utiliser ses pouvoirs pour corriger le français et tout simplement répondre diplomatiquement. Il soupira, prit une profonde inspiration, et parla:

" Pour vous répondre Nathan et Alex, non Angela n'a pas réussi à m'utiliser pour servir ses propres intérêts, et non je ne me ferais pas « baiser ». En revanche, si on reste dans cet état d'esprit on se fera tous avoir, et par surprise. Angela vient de m'informer d'une menace, et il en va de l'intérêt du monde entier que nous, êtres spéciaux, bons ou mauvais, mettions nos différents de côté. "

Comment être plus convaincant sans révéler l'identité de la personne ? Ses deux fils étaient présents, jamais ils ne croiraient une chose pareille. Autant ne rien dire.

" Croyez moi sur parole, il va falloir que nous faisions une trêve si nous voulons survivre. Allez parler à Angela, elle vous dira tout, et croyez moi les frères Petrelli vous aller être surpris. Et toi Alex je ne sais pas de qui tu parles quand tu dis que je devais aller voir quelqu'un, mais je peux te garantir que si tu t'adresses à moi encore une fois de cette façon désobligeante je vais avoir un peu de retard à ce rendez vous dont j'ignore tout. Je ne suis plus derrière une vite blindée, espèce de lâche. C'était facile hein, me débarrasser de mes pouvoirs et m'enfermer, mais se battre en homme là c'est autre chose. C'est sûrement ton côté français qui ... "

Sylar s'arrêta de parler. Son pouvoir originel venait de s'activer, il venait de comprendre quelque chose, quand il avait parler de pouvoirs. Il resta silencieux quelques instants, puis fixa Peter:

" C'est ça ... Ton dessin ... C'est nous, vidés de nos pouvoirs. Cela ne peut signifier qu'une chose, le futur doit être changé. L'homme dont Angela m'a parlé a le pouvoir de vider les gens de leur pouvoir sans possibilité de retour. Nous devons l'arrêter. "

Invité

Nathan savait qu'il allait s'attirer des ennuis en parlant de la sorte à Sylar. L'homme le plus incontrôlable de la planète. Il possédait tellement de pouvoir que cela le rendait presque invulnérable. Mais le Sénateur n'avait pas peur de se dresser contre lui, il voulait lui montrer qu'il n'effrayait que les personnes faibles. Lorsqu'il eut finit de parler il était content d'entendre son frère qui lui aussi n'avait pas peur. Il était conscient lui aussi des risques qu'il prenait car il venait d'utiliser un de ses pouvoir pour lui dire par la penser quelque chose :

* Nathan, ne le cherche pas. Cet homme est dangereux, et à l'heure qu'il est il doit déjà savoir que tu as toi aussi un pouvoir. *

Pour répondre à son frère, il pensa tout en regardant son frère pour s'assurer qu'il l'entende à son tour. Tout en ne sachant pas que Sylar était lui aussi un télépathe.

* Peter je sais tout autant que toi qu'il est dangereux mais il ne me fait pas peur j'ai confiance en toi. *

Le Sénateur n'avait pas l'habitude de parler de son pouvoir. Il n'était pas du style à en parler sur tout les toits vu son poste dans la politique, il avait même réussit à ce que personne ne le connaisse à part quelques personnes. Il écouta ensuite Alex Dumont qui était enrager contre les deux frères. Il avait déjà affronté Sylar et il semblait ne pas vouloir recommencer. Ce qu'il ne savait pas c'était qu'il bénéficiait des renseignements de sa mère à propos de Sylar lorsqu'il était encore libre il savait qu'est ce qu'il pouvait faire grâce à ces précieuse informations, il était bien sûr au courant qu'il ne connaissait pas toutes ses aptitudes.

Lorsque le français eut finit de parler, Nathan s'attendait à quelques démonstrations de pouvoir de la part de Sylar mais il ne fit rien, il cessa juste de rigoler. Il commença à parler et pour la première fois, Nathan voyait Sylar prendre un air sérieux et parler au nom du bien de la planète. Il n'était pas sûr mais le Sénateur cru un moment qu'il avait peur, peur contre qui ? Il ne le savait pas encore il allait bientôt le savoir.

" Pour vous répondre Nathan et Alex, non Angela n'a pas réussi à m'utiliser pour servir ses propres intérêts, et non je ne me ferais pas « baiser ». En revanche, si on reste dans cet état d'esprit on se fera tous avoir, et par surprise. Angela vient de m'informer d'une menace, et il en va de l'intérêt du monde entier que nous, êtres spéciaux, bons ou mauvais, mettions nos différents de côté. "

* Tiens il fait preuve de maturité pour une fois ! *

" Croyez moi sur parole, il va falloir que nous faisions une trêve si nous voulons survivre. Allez parler à Angela, elle vous dira tout, et croyez moi les frères Petrelli vous aller être surpris. Et toi Alex je ne sais pas de qui tu parles quand tu dis que je devais aller voir quelqu'un, mais je peux te garantir que si tu t'adresses à moi encore une fois de cette façon désobligeante je vais avoir un peu de retard à ce rendez vous dont j'ignore tout. Je ne suis plus derrière une vite blindée, espèce de lâche. C'était facile hein, me débarrasser de mes pouvoirs et m'enfermer, mais se battre en homme là c'est autre chose. C'est sûrement ton côté français qui ... "

* Mais de qui il parle ? Qui pourrait me surprendre ? *

" C'est ça ... Ton dessin ... C'est nous, vidés de nos pouvoirs. Cela ne peut signifier qu'une chose, le futur doit être changé. L'homme dont Angela m'a parlé a le pouvoir de vider les gens de leur pouvoir sans possibilité de retour. Nous devons l'arrêter. "

Nathan commença à parler dès que Sylar eut finit de parler. Il était curieux de savoir qui pouvait avoir un tel pouvoir, prendre le pouvoir d'autres personnes n'était pas un pouvoir commun. Il y avait déjà Sylar qui pouvait le faire en tuant mais cette personne d'après les dires d'Angela n'avait pas besoin de tuer... Cette personne pourrait être utile contre Sylar car en lui enlevant ses pouvoir pour toujours il ne deviendrait plus une menace pour tout le monde.

" De qui tu parle là ? Qui pourrait avoir un tel pouvoir ? Attends je viens de comprendre, tu a peur que cette personne te prive de tes pouvoirs et c'est pour cette raison que tu implore notre aide ! Si tu a peur pourquoi tu ne retournerais pas dans ta cellule ? "

Nathan venait à nouveau de provoquer Sylar, mais en lui parlant de la sorte il espérait avant tout qu'il allait cracher le morceau sur l'identité de cette curieuse personne qui pourrait effrayer Sylar.

Invité

[J'ai un peu de temps devant moi, donc voilà le post]

Peter ignorait quelle était cette fameuse menace dont Sylar venait de leur faire part, mais il semblait évident que le terroriste savait de quoi il parlait. Avec ou sans son pouvoir, on pouvait facilement deviner qu'il était sérieux et prenait cette histoire très à coeur. On pouvait presque déceler un semblant de peut dans son regard meurtrier. Mais le plus surprenant dans tout cela est qu'il leur conseilla de faire une trève afin de s'allier contre cette menace ! Incroyable, le terrible Sylar qui tend le calumet de la paix pour sauver le monde. Pas de doute, Maman Petrelli était vraiment fortiche.

Nathan avait l'air intrigué, sinon complètement séduit par cette nouvelle et mystérieuse aventure qui lui tendait les bras. Mais Peter n'était pas de cet avis. Il avait la certitude que Sylar ne leur ferait pas de coup bas, mais pourtant il le sentait très mal. Tout cela allait mal tourner. Soudain, Sylar s'arrêta de parler en pleine menace envers le pauvre Alex. Il resta silencieux quelques secondes avant de regarder Peter.

" C'est ça ... Ton dessin ... C'est nous, vidés de nos pouvoirs. Cela ne peut signifier qu'une chose, le futur doit être changé. L'homme dont Angela m'a parlé a le pouvoir de vider les gens de leur pouvoir sans possibilité de retour. Nous devons l'arrêter. "

Un homme qui nous vide de nos pouvoirs... Il ne manquait plus que cela. Voilà donc ce que Sylar craignait le plus : redevenir ordinaire. Tout ce temps passé à étudier le mécanisme des êtres exceptionnels afin de leur voler leur don le plus précieux, le petit Gabriel tremblait à cette idée. Peter en eut presque envie de rire. Ce dernier avait toujours voulu aider l'humanité, combattre pour une cause noble, grande, mais jamais il n'avait demandé à ce que tous ces pouvoirs s'imposent à lui. Surtout certains, qui étaient presque des malédictions. Il portait désormais le poids de la mort de milliers de personnes, tout ça à cause de ce grand gamin mégalomane qui se tenait devant lui, nerveux comme un cafard pris au piège.

" De qui tu parle là ? Qui pourrait avoir un tel pouvoir ? Attends je viens de comprendre, tu a peur que cette personne te prive de tes pouvoirs et c'est pour cette raison que tu implore notre aide ! Si tu a peur pourquoi tu ne retournerais pas dans ta cellule ? "

Nathan avait compris la même chose que son petit frère, mais il désirait en savoir plus. Peter, quant à lui, ne voulait pas en entendre davantage. Se mêler à une telle histoire relevait de la folie, et cette personne si dangereuse lui inspirait encore moins confiance que Sylar avant qu'il ne le connût.
S'adressant au serial killer, il interrompit le politicien avant que celui-ci ne s'emballe trop.

" Attends, attends. Si j'ai bien compris, ce dessin nous représente... vidés de nos pouvoirs ? Si c'est ça qui nous attend en te suivant, je ne vois pas du tout l'intérêt d'y aller et de laisser au destin le plaisir de faire de nous ce qu'il veut. Je ne vais pas laisser s'accomplir une chose pareille... "

Il regarda tout à tour Nathan et Alex.

" ... et je ne tiens pas non plus à ce que les personnes qui me sont chères y aillent. Alex, je sais que Kerry compte beaucoup pour toi, donc si tu veux y aller, je ne t'en empêcherai pas. Mais toi, Nath', tu n'as aucune raison d'y aller. Tu as un métier qui te permet d'aider le monde d'une autre manière, peut-être bien plus efficace. "

Il se doutait bien que Sylar n'apprécierait guère cette réaction. Il était déjà prêt à se téléporter si le besoin s'en faisait ressentir. Mais il ne pouvait pas courir le risque de laisser ce mystérieux dessin s'accomplir et cet inconnu prendre leurs pouvoirs. Sylar était puissant, et la Compagnie d'Angela avait l'air elle aussi très compétente vu qu'elle avait réussi à capturer et convaincre le tueur en série. Ensemble, ils s'en sortiraient. Ils n'avaient pas besoin de Peter. Après tout, sur le dessin, on ne voyait que trois hommes. Il ignorait si cela avait une signification ou si c'était symbolique, mais il ne voulait pas prendre le risque qu'ils se retrouvent tous les trois aux mains d'un homme peut-être dangereux.

Voler les pouvoirs n'était pas un crime en soi, mais cela devait procurer au voleur un sentiment de toute-puissance vraiment néfaste.
Peter avait la chance de ne pas se laisser ennivrer par sa capacité, et tant mieux. Le monde était déjà suffisamment en proie aux psychopathes ces derniers temps. Mais d'autres perdraient vite la tête en se croyant invulnérables. De plus, si Peter (ou Sylar, d'ailleurs) se faisait voler ses pouvoirs par cet inconnu, celui-ci deviendrait invulnérable. Sans parler de ce qui arriverait s'il avait le pouvoir d'Alex. C'était plus qu'un risque, c'était de la folie pure.

" Désolé, vraiment. Sylar, bonne chance pour ton combat. Je suppose que nous nous reverrons dans des circonstances moins posées. Alex, Nathan, quel que soit votre choix, vous êtes les deux personnes qui comptez le plus pour moi, donc faites attention à vous. "

Il tourna les talons et se dirigea vers la sortie de la Compagnie.

Sylar apprit aux trois hommes devant lui qu’Angela Petrelli venait de l’informer d’une menace qui les concernait tous. Pour y faire face, le tueur était prêt à faire une trêve, mettant son hostilité de côté le temps de résoudre le problème. Ainsi donc, c’était ça que mijotait Angela depuis le début : obtenir l’aide du tueur afin de lutter contre une menace que la Compagnie seule ne pouvait contrer. Alors que le criminel prenait à parti le français, il se stoppa net. Visiblement, une idée venait de germer dans son esprit. Le dessin de Peter était en rapport avec cette fameuse menace : un homme avait la capacité de dérober les pouvoirs aux autres extraordinaires … Finalement, le terme « des hommes vides » prenait tout à coup du sens. Il s’agissait de personnes ayant perdu leurs capacités. C’était cette menace que le tueur voulait à tout prix arrêter, quitte à devoir s’allier avec les personnes qu’il détestait le plus. Nathan voulait en savoir d’avantage à propos de l’identité de cette personne. Sur un ton sarcastique, il souleva le fait que le serial killer semblait avoir peur. Mais avant que Sylar le puisse répondre, le cadet des Petrelli prévint le tueur qu’il ne s’engagerait pas dans ce nouveau combat. Il déconseilla d’ailleurs son frère et son ami de suivre Sylar. C’était selon lui, le meilleur moyen que le dessin se réalise. Peter s’apprêta alors à partir, quittant les locaux de la Compagnie. Pourtant, quelque chose ne collait pas. Alex repensait à ce dessin, à ce qu’avait dit Sylar au sujet de cet homme voleur de pouvoirs, mais également à cette capacité prophétique que Peter et Kerry avait en commun. Ce pouvoir semblait implacable, tout ce qu’il révélait devenant indétournable : l’explosion de New York, l’arrestation de Sylar à Philadelphie, puis sa mise en cellule. Tout se produisait comme sur les œuvres. Il interpela alors Peter.

« Peter … ça ne changera rien. Je crois qu’il est déjà trop tard. »

Alex se tourna vers son ami qui s’était arrêté pour écouter ce que lui disait le français. Ce dernier poursuivit, ignorant soudainement la présence du tueur.

« Le dessin … il est comme ceux de Kerry. Quoi qu’on fasse, il se produira. Nous n’avons jamais réussi à modifier ces dessins. Ils sont … comme une fatalité. Ils semblent déjà prendre en compte nos choix d’actions, avant même qu’on ne les prenne ou qu’on y pense. Bref, ça ne signifie qu’une seule chose : nous allons perdre nos pouvoirs. Peu importe la manière, que ce soit ce type ou autre chose, et peu importe ce que nous ferons pour l’en empêcher … nous allons bientôt redevenir normaux. »

Alex se tourna alors vers Sylar et s’approcha de lui, réprimant ses craintes. L’affronter commençait à devenir une habitude, atténuant à chaque nouvelle rencontre, un peu plus la crainte que lui inspirait le tueur depuis ce soir là dans le restaurant. Ce fut avec un ton calme et aussi sérieux que celui de Sylar que le français s’adressa à lui. Rien à voir avec le ton caustique du politicien.

« Il semblerait que l’on ne nous laisse pas vraiment le choix … Je n’irai surement pas au front à tes côtés, faut quand même pas pousser … mais je tenterai d’assurer nos arrières, à tous. Une trêve … je l’accepte … le temps de résoudre ce problème. Mais lorsque l’on sera sur un pied d’égalité, sans pouvoir, alors là, je te montrerai que je n’ai rien d’un lâche. On pourra vraiment se battre à armes égales. »

Alex tendit alors une main vers le tueur pour conclure cet accord. Ce geste, le français avait l’impression de l’avoir déjà fait. La scène lui était extrêmement familière, comme un effet de « déjà vu ». Pourtant, il était persuadé de ne jamais avoir passé d’accord avec Sylar, et encore moins d’avoir rêvé d’une telle situation.

[HRP : 1 ou 2 références à de vieux sujets mon Canard … mais sauras-tu les trouver ? ^^]

Invité

[Trop facile Alex !
Première référence: topic du restaurant, soir où je t'ai pris ton pouvoir What a Face

Seconde référence: "Doplodocus", scène où je t'attrape la main Razz

]

" De qui tu parle là ? Qui pourrait avoir un tel pouvoir ? Attends je viens de comprendre, tu a peur que cette personne te prive de tes pouvoirs et c'est pour cette raison que tu implore notre aide ! Si tu a peur pourquoi tu ne retournerais pas dans ta cellule ? "

Sylar sentait la colère monter à nouveau en lui, mais il fallait qu'il se contienne, il fallait respecter la trêve et mettre tous différent de côté pour l'heure. Seul l'union des Heroes sera assez puissante pour venir à bout d'Arthur Petrelli.

" Écoutes moi petit politicard stupide, qu'est-ce qu'il se passera à ton avis si tous nos pouvoirs étaient remis dans la main d'un seul homme ? Tu vois ce que je suis devenus avec seulement une dizaine de pouvoirs, imagine un homme qui en concentre une trentaine ? Une cinquantaine ?? Il s'agit de la survie du monde, pas de mon plaisir personnel. Et je n'ai peur de rien ni de personne. "

Peter prit alors à son tour la parole, se montrant aussi pleutre qu'à l'habitude, préférant fuir son destin. Après des explications douteuses montrant sa lâcheté résultant d'une peur lui aussi de perdre ses pouvoirs, il préférait résoudre les conflits autrement qu'en combattant. Il parla notamment à Nathan, son frère, en lui expliquant que lui avait le pouvoir de changer les choses par une façon plus diplomatique.

" L'homme qui nous menace n'en a rien à secouer de la politique, il viendra nous prendre nos pouvoirs et des mots ne l'arrêteront pas. Surtout toi qui a avec lui le pouvoir le plus puissant qui puisse exister ! "

" Désolé, vraiment. Sylar, bonne chance pour ton combat. "

Il lança encore quelques mots envers son frère et le français avant de se diriger vers la sortie.

" Peter, attends. "

Mais il ne l'écouta pas, et à peine dans le sas de sortie il se téléporta, disparaissant de la vue des trois autres hommes. Sylar sentait la boule de l'échec descendre péniblement le long de sa gorge. Il fit volte face et se dirigea vers l'ascenseur qui descendait vers le level 5, en passant il s'arrêta devant Nathan et Alex.

" Arthur Petrelli, ton père Nathan, c'est lui la menace. Et si tu ne me crois pas tu n'as qu'à demander à maman. "

Il ouvrit l'ascenseur par télékinésie, entra dedans et descendit au Level 5 retrouver Lila.