[Ep. 2] Le malheur des uns ... (PV Edward, Derek, Sylvain)

- Qu'est-ce que cela signifie ?? Price, j'attends des explications.

- Monsieur le Vice-président, c'est vous même qui m'avez demandé de préparer ce plan dans les moindres détails.

- Je n'ai jamais parlé de rendre la chose publique. La situation est déjà suffisamment chaotique comme ça, vous n'allez faire qu'empirer les choses.

- Ils doivent savoir, sinon le plan se retournera contre nous.

- C'est un projet classé secret défense, vous n'êtes pas autorisé à divulguer la moindre information. Et qu'est-ce que ça veut dire « le plan se retournera contre nous ? »

- Ça veut dire que si demain des gens commencent à disparaître il y aura un mouvement de panique générale. La majorité de ces personnes se cachent, ils ne révèlent pas leur vrai nature parfois même à leur conjoint ou leurs enfants, nous ne pouvons pas mettre notre plan à exécution sans prévenir la population. Nous devons d'abord mettre l'opinion publique de notre côté, sinon le peuple se soulèvera contre nous. Ils doivent d'abord les détester au plus au point et non les considérer comme des martyrs.

- Si vous révélez les intentions du gouvernement, vous allez amener les gens à nous haïr nous.

- Je ne suis pas d'accord. Tout est dans la façon de formuler la chose. Ne vous en faites pas, j'ai la situation en main.

- Price, vous êtes en train de faire un numéro de funambule au-dessus d'un bassin de piranhas. Si vous merdez, on saute tous, vous y compris. Le Wek est une alternative plausible, vous devez en parler, il faut amener les personnes spéciales à se faire soigner.

- Ces ... choses ne se considèrent pas comme malades, ils n'accepteront pas le Wek.

- Et quelle est votre solution ?

- Monsieur le Vice-président, ces monstres ne peuvent refuser le Wek que si on leur donne la possibilité de le refuser.

- Allez droit au but et arrêtez votre verbiage !

- Ne leur laissez pas le choix. Distribuez les armes qui ont été conçues à base de Wek, équipez notre unité spéciale.

- Price, nous ne sommes pas encore arrivés à un consensus au sujet de ces armes.

- Cela n'a plus d'importance maintenant. Il faut agir. Il faut frapper les premiers. Une seule cartouche de ces armes supprime les pouvoirs. C'est ce qu'il faut faire et maintenant. Nous avons assez discuté, il faut passer à l'acte. Prenez vos responsabilités monsieur le Vice-président, prenez les comme je m'apprête à prendre les miennes.

- Price !! Je vous interdis de faire ce discours !! Vous entendez ??? Je vous l'inter

Je presse le bouton. Je viens de raccrocher au nez du vice-président des États-Unis d’Amérique. Je dois me dépêcher maintenant, il ne me reste plus beaucoup de temps avant que le FBI ne reçoive l'ordre de m'interdire de monter sur l'estrade. Fort heureusement pour moi, je suis déjà sur place, j'ai anticipé le coup. Il était évident que le vice-président ne tolérerait pas ce discours, il est mort de trouille. Peut-être a-t-il raison, je n'ai pas la prétention de pouvoir lire l'avenir mais je sais qu'après ma diatribe les gens vont se soulever contre les mutants. Je prédis un chaos dans les rues et c'est moi qui suis chargé de mettre le feu aux poudres.

Je sors de la tente qui a été montée pour me servir de loge en attendant le début du discours. Des rangées d'homme du SWAT forment un couloir qui me protège de la foule et me mène à l'estrade. J'entends les cris de soutien à mesure que je m'approche du micro. Des dizaines de personnes sont venues me voir. Je me sens important et j'aime ça.
J'ai d'ailleurs profité de l'occasion pour porter mon tout nouveau costume de chez John Varvatos. Trois pièces d'une finesse extrême, d'un tissu d'une qualité irréprochable et d'une classe indiscutable pour seulement 449,90$. Une affaire que je ne pouvais pas rater. Je me sens un peu obligé de vous en faire profiter alors si vous souhaitez le commander, rendez vous ici : cliquez ici.

Je gravis les marches de l'estrade et m'avance vers le pupitre où m'attend mon discours et le micro qui me permettra de faire raisonner mes mots à travers les rues environnantes. J'ai passé toute la nuit à rédiger ce discours pour qu'il soit parfait. J'ai même fait l'effort de rester éloigné du whisky, mais je n'ai pas pu m'empêcher de m'envoyer trois ou quatre grammes de cocaïne. J'entends la foule qui scande mon nom, je jubile. Je ne peux plus me retenir, j'aime trop ça, je suis trop fier, je me laisse aller à quelques rires. Quand les badauds se décident à se taire enfin, j'éclaircis ma gorge et je commence :

« Bonjour, bonjour mes chers amis. »

J'aurais pu dire compatriote ou citoyen, mais cette touche d'hypocrisie me paraissait être la meilleure mise en bouche pour mettre ce tas de crétins consommateurs dans ma poche.

« Je me présente devant vous non pas en tant que sénateur, mais en tant que citoyen, membre de cette société, tout comme vous. Vous êtes les premiers à le dire : les politiciens sont des menteurs, ils vous mentent à longueur de temps. Aujourd'hui, moi, Edward Price, je vous apporte la vérité. Une vérité qui circule parmi vous depuis plusieurs jours, une vérité qui me peine autant que vous mais qui est hélas le triste reflet d'une réalité de plus en plus difficile à supporter. »

Je marque une pause. C'est maintenant que ça commence. J'ai leur attention, je le sais, je vois leurs yeux capturés par mon visage, leurs oreilles enchaînées à ma bouche.

« Notre société est malade, mes amis. Elle souffre d'un mal qui la ronge depuis des années maintenant. Une épidémie sans précédent qui a déjà causé des milliers de morts. Nos femmes, nos maris, nos frères, nos sœurs, nos enfants … tous sont morts, injustement enlevés à notre affection par ce cancer qui gangrène notre société. Cette maladie porte un nom : les mutants. »

Comment suis-je arrivé ici ? Enfin je veux dire, le costume chic que j'ai piqué m'a simplement suffit à arriver dans un meeting politique ? Personne n'a réeelement fait attention à moi ? Il faut dire que je connais pas très bien les coutumes qu'ont adoptent dans ce genre de circonstance.
Bref. J'espère que se n'est pas une mauvaise blague car elle serait de très mauvais goût. Enfin après avoir errer pendant tout ce temps, et avoir fait des pieds et des mains pour rejoindre manhattan, je me retrouve dans un évènement qui m'a l'air important. Merci seigneur. Enfin si tu existes: chose que je n'ai pas encore vraiment déterminé... enfin bon je suis là au milieu de centaines de centaines de New-yorkais agités et de journalistes en furie, s'impatientant pour voir leur héros arrivé, et retranscrire ses paroles hypocrites.
Encore un foutu sénateur, qui est probablement de mèche avec le reste du gouvernement pour expérimenter leurs armes sur des innocents. Enfin, quand je dis "innocent", je me comprend. Bien sûr les mutants méritent de mourirent, et dans de terribles conditions même ! Cela dit, des gens comme moi, élus du ciel, dont les dons spectaculaires servent à la bonne cause, ne doivent pas finir entre les griffes de l'armée des Etats-unis, ces fous ne savent pas faire la différence. C'est pour cela, que moi seul, parmi tout les autres moutons, je me battrais de toute mes forces contre l'op...

-"Monsieur, on ne s'est pas déjà croisé ?"

On dirait bien que quelqu'un à volontairement interrompu mon monologue intérieur. Quelle impolitesse !
Je me retourne vers lui. Un homme d'une trentaine d'année, rasé de prêt et les cheveux coupés courts, me fais face aroborant le sourire niais qui est propre à ce genre de personne. Il est brun, mate, assez grand et semble porter des habits plutôt ordinaire. A part cela il n'a pas de réel signe particulier.
Taux de danger ? Pour moi ça n'excède pas les 11%. Il a l'air amical mais terriblement agaçant.
Mais il faut bien que je lui réponde:

-"Je ne pense pas. Vous devez confondre.

-"Ah peut-être. "

Donc... où est-ce que j'en étais. Ah oui. Je me ferais seul guerrier pour la liberté et la vertu contre tout mes ennemis assoiffés par le pouvoir et la dépravation. Grâce à mes dons exceptionelles, je combattrais le mal par le mal, et je suis convaincu de triompher car...
Tiens, la foule s'agite. Le sénateur arrive ? J'aimerais tout de même bien savoir se qu'il va dire. Rien.
Je crois que...

-"C'est excitant non ? La rumeur dit que le sénateur Price va nous faire une déclaration qui changera tout. On dit qu'il va annoncé la solution du gouvernement à tout nos problèmes."

Mais quel boulet.

-"Monsieur. La gouvernement ne connait que deux solutions: la guerre et... la guerre secrète. Quoiqu'ils proposent se sera toujours la même chose mais déguisé autrement. Un plan de répression entrera en rigueur, moi je vous le dis. Et si se n'est pas aujourd'hui qu'il sera annoncé, se sera demain.
Et se sera la guerre entre ces abominables mutants et notre gouvernement corrompue."

Woah. C'est moi qui vient de parler ? Quelle classe. L'autre rétorque, admiratif:

-"C'est possible oui ! Vous m'avez l'air clairvoyant. Mais je suis un éternel optimiste et je crois qu'aujourd'hui sera plutôt le jour de notre salut. Enfin je l'espère. Tenez au fait, moi c'est Stan Méveoui."
Il me tend la main. Qu'est-ce que je fais ?
Heureusement il y a nouveau mouvement de foule. Plus grand. Les journalistes s'excitent soudainement pour atteindre le paroxysme du calme. Ils tendent l'oreille car le sénateur vient de faire son entrée tel un berger qui vient réconforter son troupeau. Quelle bande d'abrutit.

-"Bonjour, bonjour mes chers amis."

Je suis pas ton ami, fils de...

-"Je me présente devant vous non pas en tant que sénateur, mais en tant que citoyen, membre de cette société, tout comme vous. Vous êtes les premiers à le dire : les politiciens sont des menteurs, ils vous mentent à longueur de temps. Aujourd'hui, moi, Edward Price, je vous apporte la vérité. Une vérité qui circule parmi vous depuis plusieurs jours, une vérité qui me peine autant que vous mais qui est hélas le triste reflet d'une réalité de plus en plus difficile à supporter.

Où est-ce qu'il veut en venir ?
Cela dit, ce sénateur ne me repousse pas. Il y a un ton dans sa voix que j'apprécie et je me surprend à espérer soudainement qu'ils nous apportent des réponses satisfaisantes.
Je porte mon attention sur lui.

-"Notre société est malade, mes amis. Elle souffre d'un mal qui la ronge depuis des années maintenant. Une épidémie sans précédent qui a déjà causé des milliers de morts. Nos femmes, nos maris, nos frères, nos sœurs, nos enfants … tous sont morts, injustement enlevés à notre affection par ce cancer qui gangrène notre société. Cette maladie porte un nom : les mutants."

-"Oui ! Il a raison !"

Quelques regards se portent sur moi avec curiosité. C'est moi qui venait de lever le poing en criant ses mots ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
J'étais à, et il y a deux secondes je haïssait cet homme. Mais ses propos ne me dérangent pas. Je serais presque d'accord avec lui. Après tout les mutants sont une maladie. Il a raison, il faut y remédier.
Stan s'approche de moi et marmonne:

-"Je vous avez dit. Le sénateur Price est bien, et il va nous apporté la vérité, et le remède."

Si cet idiot de Stan adore Price et que moi aussi, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche.
Je vais continuer d'écouter le discours du sénateur mais si je continue de les aimer à ce point, c'est que ce type n'est pas net. Pas net du tout...

Quand je termine ma phrase, non sans une grande fierté, je m'attendais à diviser la foule et à devoir essuyer, parmi les encouragements, des huées ou même des insultes. Il n'en était rien, tout le monde semblait parfaitement d'accord avec moi, à l'image de cet homme qui scanda que j'avais raison. Tout m'apparut alors bien plus facile que je ne l'imaginais en montant sur cette estrade. Je m'attendais à devoir débattre avec des personnes dont le QI serait forcément bien inférieur au mien et tout compte fait je n'avais qu'à prêcher des convertis. Peut-être que ce que je disais, ce qui était pour moi une réalité très relative, était pour le peuple new-yorkais une vérité vraie. Ces gens là devaient vraiment être fatigués de vivre dans la peur.

" Mes amis … "

Et tiens que je t'en remets une couche.

" … Il est venu le temps de nous unir face à cette menace. Le gouvernement déploiera tous ce qui est en son pouvoir pour traquer ces individus et les forcer à se faire injecter le Wek. Mais vous, citoyens de New York, vous pouvez également jouer un grand rôle dans cette bataille contre la tyrannie et l'oppression. Aidez nous à les trouver, dénoncez chaque mutant que vous croiserez, tentez de leur faire comprendre qu'ils doivent renoncer à leurs pouvoirs, à cette anomalie. Ils doivent comprendre que nous ne voulons plus vivre dans la peur !"

Bien envoyé. Je suis particulièrement satisfait et je suis même très d'accord avec ce que je viens de dire. Ça suffira pour le discours unificateur, maintenant passons à quelque chose de plus sérieux. J'assombris mon regard ainsi que ma voix avant de poursuivre de plus belle :

" Si ces êtres néfastes pour l'harmonie de notre société devaient se montrer hostiles envers vous, je vous assure que personne ne vous en tiendra rigueur si vous deviez vous défendre, quitte à utiliser la force. Le principe de légitime défense sera plus que jamais de votre côté et je m'engage à venir moi même vous défendre dans un tribunal si l'on devait vous reprocher de vous être protégé d'un de ces monstres ... "

Je tourne la tête vers un banc de journalistes, puis je capte une des caméras placée devant moi et je la fixe droit dans l'objectif, car à ce moment précis je ne m'adresse plus à la foule amassée devant moi, mais à tous les êtres spéciaux qui verront ce discours :

" … Car oui, vous êtes des monstres, vous tuez sans vous soucier de ceux qui en souffriront, vous faites étalage de vos pouvoirs avec fierté alors qu'il ne font que terrifier ceux qui vous nourrissent et vous permettent d'évoluer dans une société solide. Vous n'êtes pas meilleurs que nous, vous êtes différents et votre différence est une anomalie que ne peut pas être tolérée. "

Je me concentre à nouveau vers la foule.

" Oui, mes amis. Les mutants vous veulent du mal, à toutes et à tous. Ils tueront, il terroriseront et causeront des dégâts inimaginables à monde … Sauf si nous intervenons et que nous frappons les premiers. Nous avons été suffisamment longtemps des opprimés, nous serons maintenant des révoltés ! "

Je sens la chaleur réconfortante et l'adrénaline monter dans mon corps, je suis au bord d'une jouissance qui n'a rien de sexuelle mais qui procure tout autant de plaisir.

A ce moment là, j'aperçois du coin de l’œil une magnifique femme en robe rouge se placer à côté de l'estrade, semblant attendre que je termine ma diatribe. Mon instinct de tueur se réveil tout comme mon appétit de chaire et d'érotisme. Je dois parler à cette femme, je dois la séduire, je veux lui procurer du plaisir, puis de la souffrance, je veux la torturer et la laisser pour morte … Avant de violer son cadavre.

Je décide donc qu'il est temps de couper court. Je hausse encore la voix, je crie presque :

" Nous ne nous laisserons pas faire. Nous vous traquerons. Nous vous trouverons. Et si Dieu le veut, nous ferons en sorte que vous deveniez des êtres humains normaux, afin que tous ensemble, mains dans la main, nous soyons à nouveau unis. Afin que nous soyons de nouveau … Une société … libre. Enfin libre. Vous êtes avec moi ?? "

Allez, criez maintenant, adorez moi bande d'idiots, adorez moi comme je vous déteste, adulez moi tel un Dieu car je viens de vous apporter la bonne parole. Je hausse encore la voix, ça y est je crie :

" VOUS ÊTES AVEC MOI !!!??? "

Je me délecte.

" Que la révolution commence. "

Je salue la foule de la main avant de descendre de l'estrade. Mon assistante m'attend avec une serviette et un verre d'eau. Elle m'éponge le front et à ce moment je sens son parfum bas de gamme m'intoxiquer les narines. Je fais une grimace tout en prenant le verre d'eau dont je bois quelques gorgées. Je rends le verre à mon assistante puis réajuste ma cravate ainsi que ma coupe de cheveux. Je suis extrêmement fier de ma prestation. Je recherche maintenant la femme en robe rouge …

" -Mes amis … "

Oui ?

"-… Il est venu le temps de nous unir face à cette menace. Le gouvernement déploiera tous ce qui est en son pouvoir pour traquer ces individus et les forcer à se faire injecter le Wek. Mais vous, citoyens de New York, vous pouvez également jouer un grand rôle dans cette bataille contre la tyrannie et l'oppression. Aidez nous à les trouver, dénoncez chaque mutant que vous croiserez, tentez de leur faire comprendre qu'ils doivent renoncer à leurs pouvoirs, à cette anomalie. Ils doivent comprendre que nous ne voulons plus vivre dans la peur !"

Attend... attend ! Le Wek ? Bien sûr je suis d'accord avec l'histoire de la bataille contre la tyrranie, l'oppression, etc... mais... le Wek ?
Forcer à injecter le Wek. Cela ressemble fortement à une arme gouvernementale mis au point point pour réprimer les capacités extraordinaires qui ont touché des gens comme moi et... et... hum...
Hiro ! Et... voilà.... bref ! Dans cet excellent discours d'une force revigorante, un détail me chiffone. Je me sens en accord avec ce type, mais cela reste le gouvernement. Et une arme ? C'est pas bon...
Mais bienveillant comme il est, il va sûrement me rassurer dans ses prochaines paroles.

-"Si ces êtres néfastes pour l'harmonie de notre société devaient se montrer hostiles envers vous, je vous assure que personne ne vous en tiendra rigueur si vous deviez vous défendre, quitte à utiliser la force. Le principe de légitime défense sera plus que jamais de votre côté et je m'engage à venir moi même vous défendre dans un tribunal si l'on devait vous reprocher de vous être protégé d'un de ces monstres ..."

Le message est clair. Ca va être la guerre civile. Le gouvernement encourage tout les citoyens à anéantir les mutants, et ils vont faire usage d'armes spéciales. La révolution arrive.
Ca devrait me réjouir... et d'ailleurs cela me réjouit ! Mais... une partie de moi essaye de me faire parvenir un message. J'ai toujours contre le gouvernement et ces pratiques douteuses pour arriver à ses fins. Et là ce gars... Price... il arrive à me changer, à me transformer en l'un de ses moutons prêt à "casser" des spéciaux sans aucune raison et selon les règles qu'on m'a donné. Je suis perplexe.
Price est très convaincant. Trop convaincant.

-"… Car oui, vous êtes des monstres, vous tuez sans vous soucier de ceux qui en souffriront, vous faites étalage de vos pouvoirs avec fierté alors qu'il ne font que terrifier ceux qui vous nourrissent et vous permettent d'évoluer dans une société solide. Vous n'êtes pas meilleurs que nous, vous êtes différents et votre différence est une anomalie que ne peut pas être tolérée. "

Il vient de dire cela face aux caméras sans bronchés. Il a un charisme, une fougue, et de l'audace !
Mais étrangement je me sens de plus en plus visé par son discours... peut-être que mes actes ne sont que criminelles et que je ne suis qu'un dangereux mutants... mais je déraille ! Je suis un porteur de la parole divine, bon sang ! Au minimum. J'ai pas encore décidé si j'étais un ange ou pas.
Mais je me sens laissé pervertir par les mots de Price. Il entre dans ma tête. Et sans doute dans la tête de tout ceux qui l'entendent ! Chacune de ses phrases est si bien tourné, qu'elles en deviennent des armes redoutables capable de persuader n'importe qui. Enfin je crois. Il a l'air si cool.

-"Oui, mes amis. Les mutants vous veulent du mal, à toutes et à tous. Ils tueront, il terroriseront et causeront des dégâts inimaginables à monde … Sauf si nous intervenons et que nous frappons les premiers. Nous avons été suffisamment longtemps des opprimés, nous serons maintenant des révoltés !"

Il a pas tort là. Je le sens que c'est un gars bien. Il ne peut pas être un corrupteur finalement.

-"Nous ne nous laisserons pas faire. Nous vous traquerons. Nous vous trouverons. Et si Dieu le veut, nous ferons en sorte que vous deveniez des êtres humains normaux, afin que tous ensemble, mains dans la main, nous soyons à nouveau unis. Afin que nous soyons de nouveau … Une société … libre. Enfin libre. Vous êtes avec moi ?? "

Mais bon sang ce mec est un dieu. Il a entièrement raison, je suis prêt à tenter toutes les croisades à ses côtés. C'est peut-être lui que je suis censé suivre pour vaincre la crasse de la société !
Mais oui ! C'est évident. Cela dit, je me sens toujours... sceptique. Mais se n'est rien.
Il parle avec une telle rage, et le voilà se relançant sur son ultime question, prête à déchainer les foules et les rassemblait pour détruire la menace mutant:

-"VOUS ÊTES AVEC MOI !!!???"

Il y eu un éclat sonore. Toute l'assemblée se mit à hurler de toute leur âme. Ils étaient tous d'accord avec lui et ils allaient tous faire un carnage... je me sent prêt à crier aussi.
Cependant, mon oeil est attiré par un petit détail qui change tout.
Stan, à côté de moi, s'écrie des mots enthousiastes et incompréhensibles comme un taré. Il a le regard obnubilé et son expression se rapporte clairement à la mienne... lui qui est tout se que je hais.
Il me saisit par les épaules soudain, le regard fixé sur ma personne. Il lance d'un ton modéré mais horriblement enjoué et motivé (tel un écolier rapportant les autocollants, que la maîtresse venait de lui donner, à ses parents):

-" Allez mon ami ! Criez ! Défoulez vous ! C'est un jour historique ! Nous allons éradiquez les..."

Je viens de lui décerner mon coup de poing le plus jovial dans son petit ventre gras, se qui explique qu'il se soit tout d'un coup interromput. Il est soudain penché en train de chercher son souffle, les mains sur les genoux, sans rien comprendre.
Je lui met la main sur l'épaule, et d'un air amical je jette:

-"Ca va ? Sûr ?"

Sur ce, je lui décoche un deuxième marron dans sa face de limace attardée. Il s'écroule sur le dos, ébahi. Le plus étonnant c'est que tout notre entourage ne prête même plus attention à se que je fais, malgré toute la violence gratuite dont je suis capable. C'est bien la preuve que Price est un capteur de foule hors norme. Il est bel et bien entrée dans mon esprit si étroit pourtant. Il est fort.
Mais son crime est impardonnable, il a voulu me changer en un "Stan"... quel monstre...
Je m'approche, la mine obscur du crétin à terre:

-"Premièrement, je ne suis pas ton ami. Deuxièment, tu es pathétique. Troisièmement, tu me dis encore un mot et je t'arrache tout les os de ton corps avec les dents, et enfin... si Price galvanise sa petite armée perso pour livrer les spéciaux à des expériences bizarroïdes, je vais rapidement choisir mon camp. Mais avant..."

Surexcité, je me créé un chemin parmi l'assemblée à coup de pied et avec tout les bouts contondants de mon anatomie. Personne ne m'entrave plus que ça, en revanche, la sécurité va représenter un tout autre genre d'obstacle.

-"Que la révolution commence."

Tu l'as dis, mon pote extraordinairement charismatique.
Comme prévu, je me retrouve face à trois gars en costard, barraqué et très peu conciliant. Je leur lance quelques mots et un sourire hypocrite, mais je n'obtiens pas la mondre réaction.
Inutile de me battre, je vais me faire massacrer. Hiro m'a bien appris un truc: il faut essayer de ne pas se battre avec n'importe qui... surtout si ce "n'importe qui" c'est trois gars qui sont anatomiquement plus proche du taureau que de l'homme.
Le plus raisonnable serait de battre en retraite et d'aller méditer dans mon coin. Je ne suis pas raisonnable. Plutôt impulsif.
Comme par réflexe, mes pouvoirs se manifestent et en un éclair je traverse les gorilles de Price pour rejoindre l'intéressé sans que personne ne puisse me toucher. Ils doivent être sur le cul.
Le sénateur est en train de régler des détails techniques avec son assistante on dirait. Il ne se demande pas pourquoi au lieu qu'une tonne de journalistes se précipitent sur lui, c'est un tas d'agent de sécurité.
Il est distrait et regarde autour de lui.
Je me matérialise à temps pour le retourner brutalement et le saisir à la gorge.

-"Ne joue pas avec mon esprit Price, ou je vais te détruire."

Je n'eu le temps que de dire cette unique phrase. Il faut dire que futé comme je suis, je me suis volontairement mis en position de vulnérabilité.

Pour le plan génial on repassera.

Your World

" Mes amis … "

Ce Price espère installer un sentiment de confiance avec l'auditoire, mais ça ne marche pas avec Derek. Son esprit est tenté de se laisser bafoué de la sorte, mais Derek combat cette intention malveillante.

" … Il est venu le temps de nous unir face à cette menace. Le gouvernement déploiera tous ce qui est en son pouvoir pour traquer ces individus et les forcer à se faire injecter le Wek. Mais vous, citoyens de New York, vous pouvez également jouer un grand rôle dans cette bataille contre la tyrannie et l'oppression. Aidez nous à les trouver, dénoncez chaque mutant que vous croiserez, tentez de leur faire comprendre qu'ils doivent renoncer à leurs pouvoirs, à cette anomalie. Ils doivent comprendre que nous ne voulons plus vivre dans la peur !"

Le WEK? Cela semblait être une arme gouvernementale pour contrôler le phénomène mutant. Derek n'était pas d'accord du tout avec cette alternative, son pouvoir même est son seul moyen de retourner dans son monde et s'il était découvert il serait forcer de rester dans ce monde qui n'est pas le sien.

" Si ces êtres néfastes pour l'harmonie de notre société devaient se montrer hostiles envers vous, je vous assure que personne ne vous en tiendra rigueur si vous deviez vous défendre, quitte à utiliser la force. Le principe de légitime défense sera plus que jamais de votre côté et je m'engage à venir moi même vous défendre dans un tribunal si l'on devait vous reprocher de vous être protégé d'un de ces monstres ... "

Mais il est malade, mais en même temps Derek sent la confusion de ces sentiments par rapport à la situation. Il commence à se demander s'il ne devrait pas ce dénoncer lui-même... C'est la chamaille dans sa tête, il doit résister. Une partit de lui veut partir dans son monde, mais cet Edward Price... C'est comme s'il exerçait un pouvoir de persuasion. Son discours est totalement convaincant sans l'être...

" … Car oui, vous êtes des monstres, vous tuez sans vous soucier de ceux qui en souffriront, vous faites étalage de vos pouvoirs avec fierté alors qu'il ne font que terrifier ceux qui vous nourrissent et vous permettent d'évoluer dans une société solide. Vous n'êtes pas meilleurs que nous, vous êtes différents et votre différence est une anomalie que ne peut pas être tolérée. "

Il s'adressait aux caméra maintenant, surement qu'il voulait mettre toute la population des États-Unis de son côté. Ce qui devrait être réalisable en voyant l’engouement de son discours sur le place publique. Les gens scandaient des: "OUAIS!!", IL A RAISON!!". Il avait l'opinion publique dans sa poche.

" Oui, mes amis. Les mutants vous veulent du mal, à toutes et à tous. Ils tueront, il terroriseront et causeront des dégâts inimaginables à monde … Sauf si nous intervenons et que nous frappons les premiers. Nous avons été suffisamment longtemps des opprimés, nous serons maintenant des révoltés ! "

La situation devenait de plus en plus clair pour Derek. Les "Spéciaux" n'étaient pas aimés du tout dans ce monde, ce qui était très différent de son monde où les "Spéciaux" régnait sur l'humanité et imposait leur dictature. Il avait décidé de s'avancer encore plus de la scène où Price se trouvait.

" Nous ne nous laisserons pas faire. Nous vous traquerons. Nous vous trouverons. Et si Dieu le veut, nous ferons en sorte que vous deveniez des êtres humains normaux, afin que tous ensemble, mains dans la main, nous soyons à nouveau unis. Afin que nous soyons de nouveau … Une société … libre. Enfin libre. Vous êtes avec moi ?? "

Il était en extase devant se publique qui l'acclamait. Je l'acclamais. Edward Price était en train de changer ma perspective de ce qui ce passait dans ce New-York numéro deux. Il avait raison, il faut éradiquer cette menace. Derek ce disait maintenant que le Sénateur Price pouvait être un allié de choix, mais Derek avait une meilleur idée. Éradiquer leur monde au complet s'avère être la meilleur option, mais il ne savait pas du tout comment le faire et peut-être qu'Edward pourrait... sans le savoir bien sûr, l'aider dans l’éradication de son monde. Deux semaine passé dans ce monde et voilà maintenant que Derek veut le détruire, Price avait fait germer cette idée dans son cerveau. L'idée que même Derek était une abomination et qu'il devait mettre ces pouvoir à profit, seul point faible, depuis les deux semaines passées il essayait de retourner chez lui en recréant un portail. Le seul résultat était de petits portail assez grand pour son bras et qui faisait apparaître plus loin. Très bien pour les combats éloigné puisqu'il contrôlait assez bien ces petits portails. Bon revenons à Price...

"OUI!!!"

Derek venait de crier sa réponse à haute voix, tous comme les gens aux alentours qui scandait les bras dans les airs en se regardant tous. Ils étaient tous avec lui sans exception.

" Que la révolution commence. "

Et je crois qu'il a raison. Il descendit de scène accompagné de gardes du corps. Un homme avait passé devant des gardes en se dématérialisant il y avait un "Spéciaux" parmi eux et probablement d'autre qui était envouté par le discours du Sénateur... Derek était intrigué et courra dans cette foule survolté pour voir ce que cette homme allait faire quand il apparût aux côtés de Price et l'empoigna par la gorge. il était assez proche pour entendre ce que l'homme lui disait.

"Ne joue pas avec mon esprit Price, ou je vais te détruire."

Derek devait faire quelques chose, mais ne voulait pas être découvert. Il ne voulait pas se faire injecter cette antidote, le WEK. Il s'éloigna derrière un tente qui avait été monté pour créé une allée de passage non loin d'où se passait l'action. Il créa un petit portail devant lui et l'autre apparût aux côté du visage de l'homme qui c'était dématérialiser il y a de ça quelques minutes. Il tenait toujours Price par la gorge et Derek décida de faire la même chose. Il entra sa main dans le portail et il était parcouru d'un frisson. Ces portails était d'un froid glaciale quand il y pénétrait ses bras. Après avoir passé son bras, qui était maintenant apparut aux côté de l'homme et d'Edward, il l'empoigna par la gorge lui aussi et dit.

"Lâche le immédiatement." Cette voix traversa elle aussi le portail. "Il me faut le Sénateur Price vivant!"

Il resserra son emprise sur la gorge de l'inconnu pour l'inciter à lâcher prise. Il était maintenant en attente d'un geste quelconque de la part de celui-ci...

My World

"Et puis Walter? Des nouvelles?" C'était la voix angélique de Olivia déformé par l'intercom du téléphone de Walter.

"Non... je ne trouve rien de concret." Walter avait répondu avec un ton de découragement et il enchainait aussitôt avec..." Olivia... il faut que je te parle de quelques chose à propos de Derek... Viens me rejoindre à la maison quand tu pourras."

"Walter... ça va?" Elle se demandait maintenant qu'est-ce que Walter avait à lui dire à propos de Derek qu'elle ne savait pas... "D'accord, je viens aussitôt que je le peux!"

"Merci Olivia..." Et il raccrocha le combiné sans attendre de réponse de la part d'Olivia...

Et là les choses ne se passèrent pas du tout comme prévu, mais pas du tout !
Tandis que je jouissait pleinement de mon emprise sur un sénateur de ces maudits Etats-Unis, un évènement très improbable se produisit. Un genre de vortex s'ouvrit à côté de moi et une main en sortit.
A présent, la main me tient à la gorge avec vigueur et j'avoue ne pas me sentir mieux que Price.
J'entends une voix quelque peu menaçante:

-"Lâche le immédiatement. Il me faut le Sénateur Price vivant!"

Quelle enflure ! Sûrement un mutant qui s'est laissé manipulé par les douces paroles de Price... comme j'ai faillit l'être. Non, ce n'est pas la même chose ! C'est la preuve que les mutants sont des bestiaux trop dangereux qu'on peut orienter vers la cible souhaité, et si moi j'ai résisté c'est que je suis plus fort qu'eux.
Je suis peut-être un prophète... un ange ! Ou névrosé. Va savoir.
Bref, je suis en mauvaise posture. Les agents de sécurité du sénateur n'ose trop s'avancer pour le moment, ce qui est bon, mais moi je me sens pas tenir longtemps: ce qui est mauvais.
Même si je préfèrerais mourir plutôt que de faire plaisir à "la voix venu du vortex", ma main cède et Price s'en défait avec énergie. Le bras flottant me tient toujours, et je soutien le regard de mon adversaire.
Il est appeuré, ça se voit. Mais aussi bien plus méprisant. Le temps qu'il se remette de ses émotions passent rapidement puis, avec dignité, il lance doucement:

-"Bougez vous le cul bande de larves, allez me chercher du Wek en vitesse."

A sa place j'aurais été autant en pétard. Sa sécurité n'est pas vraiment très... attend ! Le Wek ?
L'arme du gouvernement ? Il va s'en servir contre moi ?
J'ai déjà été victime d'arme gouvernement du gouvernement une fois, avec Suzuna... sauf que celle-là risque d'être nettement moins douloureuse, mais beaucoup plus conséquente.
Ca ne me dit rien qui aille. Le mutant qui me tient n'arrive pas à me lâcher, et parvient même à resserer ses doigts sur ma pauvre gorge. Il m'en veut à mort on dirait. Heureusement, avec une seule main, il ne réussira pas à me tuer. Cela j'ai très mal, mes pensées deviennent assez confuse, et si je n'avais pas été plus tenace, je serais déjà tombé dans les pommes. Il faut que je reste serein.
Les gardes du corps semblent partir chercher ce "Wek" et il faut à tout pris que j'y échappe.
Soudain, Price s'avance face à moi, l'air impertinent et faussement content de lui.
Il me défie:

-"Merci de me donner raison espèce d'idiot. Tu viens de prouver à cette foule l'étendu du danger que tu représentes. Avant que je ne fasse de toi un humain normal, tu me ferais un grand plaisir en m'expliquant ce que tu voulais me dire tout à l'heure."

J'avoue n'avoir pas penser au fait que j'appuierais ses propos en l'attaquant, que je me retrouvera à sa merci ainsi qu'à celle de son arme, et qu'en plus je lui doivent des explications.
Même si il a les pétoches, il ne laisse rien paraître. Et il se tient bien près de moi...

J'aimerais bien lui répondre, mais je n'en trouve pas la force. Je ne parvient qu'à lui exprimer une vague grimace qui est sans doute plutôt pathétique.
Un des ses gardes arrive à ma hauteur et donne un pistolet à injection au sénateur. Se qu'il s'apprête à faire, ça va pas me plaire. Il veut corrompre ma nature et m'empêcher d'accomplir ma mission divine.
Un démon. Un obscur démon de la société... et dire que je trouvait bien il y a peu.

-"Il est temps de rétablir l'équilibre de cette société."

Enfin, avec toute ma rage, j'arrive à prononcer des sons:

-"Grbble gurguitant blragh gra graindre..."

Il se stoppe, dubitatif. Je remarque tout à coup que les caméras sont toutes tourné vers nous, ainsi que le public, très silencieux et fasciné par la scène. Quite à m'être enfoncé dans la merde et à avoir donné raison à Price, autant faire les choses jusqu'au bout.
Avec plus de conviction je répète:

-"C'est pas... les mutants que tu dois craindre..."

Il recule comme par réflexe mais il est toujours très près de moi. Il a du pouvoir, j'ai de la rage. Il est puissant, je suis imprévisible. Voilà mon obstacle: mon adversaire. Celui que je cherchais totu ce temps.
Il est mon véritable ennemi, à ma hauteur. Il est celui qui va recevoir toute ma colère.

-"...c'est moi."

Avec un sursaut de fureur, je réactive mes pouvoirs. Je me dématérialise une seconde pour pouvoir traverser la main du mutant, et une fois cette seconde passé: je passe à l'action.
Avant que quiconque est pu réagir, tout le monde étant pris de stupeur, j'assène le plus coup de tête que j'ai assénné, depuis le collège, à Edward Price. Il tombe au sol, lâchant le pistolet remplit de Wek, je présume, puis je me fait rapidement entouré par la sécurité, qui compte bien m'arrêter cette fois.
Une de mes mains tient ma gorge horriblement endoloris, mais l'autre devrait suffir.
Utilisant le peu d'énergie qu'il me reste, je dématérialise ma main pour la plonger dans le ventre du sbire le plus proche (celui qui a apporté le pistolet à Price, je crois). Le taux de danger n'a jamais été aussi critique: 99 %. Mais je n'ai jamais autant si excité. Voilà le combat que je cherchais.
Moi en croisade contre le mal. Avec puissance je hurle:

-"Ca c'est pour Suzuna Hashirama !"

Je rematérialise ma main partiellement afin de tout détruire à l'endroit où elle est (j'avoue ne pas trop savoir se que je fais). Le garde cu corps tombe à genoux, du sang coulant de sa bouche. Je retire ma main, lui ouvrant le ventre d'un coup sec. Le type tombe raide mort.
Les autres gardes reculent, intimidés.
Je regarde autour de moi, les yeux sombres mais triomphants.
La main du vortex à disparut, mais toutes les caméras sont là. Il est temps que je déclare la guerre.

-"Je suis Sylvain Lump et aujourd'hui j'annonce, au nom de tout les justes, que les mutants mourront un par un, ainsi que tout les hommes corrompues. Se sera un carnage ! Et à la fin, le monde rayonnera de nouveau, et que je sois en vie ou non, je saurais que j'aurais gagné !"

Je sais pas où je vais chercher tout ça... bref, il est temps pour moi de me faire la malle.
Et à ce moment précis, je sais que les choses ne seront plus jamais pareilles. Je viens de devenir quelqu'un que beaucoup de gens vont détester et non plus un pauvre vagabonds. Mais ça va en valoir la peine... je suis prêt à recevoir les coups pour envoyer les miens.

Your World

J'avais cette homme, je le retenais dans ma main pour l'empêcher de tuer Price. Il lâcha le Sénateur, qui recula en se massant la gorge et il regarda ces gardes du corps.

"Bougez vous le cul bande de larves, allez me chercher du Wek en vitesse."

Un des deux gardes s'exécuta en allant chercher le WEK en question. Je ne voulait pas être affecter par se WEK, qui selon ce que j'avais compris anéantissait les "Dons". Je relâchai quelques peu mon emprise sur l’agresseur d'Edward Price.

"Merci de me donner raison espèce d'idiot. Tu viens de prouver à cette foule l'étendu du danger que tu représentes. Avant que je ne fasse de toi un humain normal, tu me ferais un grand plaisir en m'expliquant ce que tu voulais me dire tout à l'heure."

Je regardai la scène, d'où je pouvai voir ma propre main tenant la gorge d'un inconnu. Le garde était revenu avec un pistolet à injection, il devait contenir le WEK.

"Il est temps de rétablir l'équilibre de cette société."

Je pensai tout autrement, ce n'était pas seulement la société qui devait être rétablie... C'est à ce moment qu'il commençait à gigoter dans ma main, mais je serais sa gorge trop fort.

"Grbble gurguitant blragh gra graindre..."

J'entendis cette phrase... si on peut appeler ça une phrase. Je relâcha encore un peu plus mon emprise en espérant qu'il répète.

"C'est pas... les mutants que tu dois craindre..."

Price s'arrêta net le pistolet en l'air prêt à lui injecter cette substance, mais je pouvais sentir toute la rage dans la voix du mutant.

"...c'est moi."

Tous ce passa en un instant, il se dématérialisa de mes mains. Il aurait pu s'en défaire depuis très longtemps. Il voulait donner confiance à Price pour préparé son assaut suivant. J'enlevais ma main du portail et observais la scène non loin de là, où personne ne semblait me voir. Comment je pouvais aidé Price sans me faire voir? Price tomba à la renverse et se faisait marteler de coup par le mutant, qui était entré en rage. Il dématérialisa sa main et l'enfonça dans le ventre d'un des gardes du corps du Sénateur et l'enleva aussitôt en ouvrant le ventre de celui-ci qui tomba. Tous les autres reculèrent par peur de mourir de la même façon. Price était par terre et semblait paniquer. La situation lui avait échappé. Le mutant regarda partout en alternant sur la foule et Price et décida de parler en fixa la première caméra qui le regardait.

"Je suis Sylvain Lump et aujourd'hui j'annonce, au nom de tout les justes, que les mutants mourront un par un, ainsi que tout les hommes corrompues. Se sera un carnage ! Et à la fin, le monde rayonnera de nouveau, et que je sois en vie ou non, je saurais que j'aurais gagné !"

Ce Sylvain Lump est dangereux. Mes portail ne serve pas à grand chose s'il se dématérialise comme il le veut.

*Le pistolet!!!*

Il était là par terre, à quelques pas d'Edward qui était encore étendu par terre. Je crée un portail et m’emparai du pistolet, j'avais l'arme de prédilection de Price dans ces mains à présent et j'allais pouvoir l'étudier et même l'utiliser s'il le fallait. Étant donné que le pistolet n'était pas si gros je pouvais le ranger dans une poche de mon manteau. La foule était fixé sur l'action qui ce passait, quelques personnes quittait les lieux apeuré par ce Sylvain. j'avais maintenant le WEK en ma possession et il fallait maintenant passer à la prochaine étape. Je créa un portail, assez grand pour laisser passer une personne, entre Lump et Price et j'ouvris la parole, qui résonna dans le portail bleuté.

"Qui de vous deux à raison selon vous?"

Je ne leur laissa pas de temps pour répondre et continua.

"Le Sénateur Price, qui veut anéantir tous les "Spéciaux" que nous sommes... ou... bien ce Sylvain Lump, qui semble vouloir lui aussi détruire les mutants à sa manière... ou bien moi! Je suis un homme qui ne veux qu'une chose..."

Je m'arrêta quelques seconde mis mon capuchon et entrai dans le portail et en ressortit devant Price et Lump. Le portail se ferma derrière moi.

"... retournez dans mon monde! Pouvez-vous m'aidez Edward Price?"

Je sortit le pistolet de WEK et le pointa sur Sylvain Lump par mesure de précaution, ce qu'il ne savait pas c'est que j'avais enlevé la cartouche de WEK pour qu'il ne retourne pas l'arme contre moi en se dématérialisant.

"Monsieur le Sénateur! Je sais qui vous êtes, je sais ce que vous êtes. Dans mon monde, vous êtes le même et vous ne gagnez pas... Je peux vous aidez."

J'alternait son regard sur Price et Lump. Je ne voulais pas qu'il bouge, pas avant que j'aille déguerpit, mais j'attendais une réponse de Price.

My World

Olivia arriva à la maison de Walter Miles, il avait demander à la rencontrer. TOC TOC TOC! Walter ouvrit la porte.

"Entre Olivia, entre!"

Elle entra et se demandait ce que Walter voulait bien lui dire?

"Qu'est-ce qu'il y a Walter? Des nouvelles à propos de Derek?"

Il baissa son regard, il avait bien sûr des nouvelles... mais pas des bonnes nouvelles.

"Derek.... il est.... il est des leurs, les "Spéciaux"."

Le regard d'Olivia se figea, la nouvelle l'avait frapper comme la foudre...

Inutile de préciser que, comme à mon habitude, les choses ne se sont pas produites comme prévu.
Tout à commencé à m'échapper lorsqu'un nouveau vortex s'est ouvert et qu'un homme en est sortit.
Et j'ai commencé à paniqué quand il s'est mis à braquer le pistolet-seringue sur moi.
Bon avant tout ça, l'homme du portail avait dit quelques trucs mais je n'avais pas vraiment écouté, j'était plutôt obnubilé par ce pouvoir: ouvrir et fermer des portails spatio-temporels, enfin je crois.
C'était fascinant et terrifiant à la fois. Mais le pire c'est que le mutant semble du côté de Price. Etrange. Cependant après réflexion, je pense que ça ne confirme que beaucoup plus le don du sénateur pour manipuler les gens. Cette fois, se n'est pas un de mes délires paranoïaques mais bien la réalité. Quel hypocrite cet Edward Price, un mutant qui veux détruire tout les autres mutants sans se rendre compte qu'il est lui même un monstre: j'aurais tout vu. Quoique ça me rappelle quelqu'un... ah voilà. Zach Quins !
Bref j'ai été en meilleur posture, et mon calculateur de danger stagne à 99%. Je suis mal barré.
Le voyageur lança à l'adresse du sénateur avec la même voix que j'avais entendu au par avant depuis le premier portail:

-"Monsieur le Sénateur! Je sais qui vous êtes, je sais ce que vous êtes. Dans mon monde, vous êtes le même et vous ne gagnez pas... Je peux vous aidez.

Ah ah ! J'avais raison ! Cet infâme mutant à bel et bien reconnu Price comme l'un des siens. Je n'aurais donc aucun scrupule à l'écraser. Fort bien. Cependant n'oublions pas que je suis toujours tenu en joue et que mes adversaire attendait avec impatience de m'arracher mes dons célestes pour pouvoir répandre leur corruption dans le monde entier. Je vais donc rester un minimum tranquille, mais restons sur nos gardes... Price se décide à répondre au mutant du vortex avec un air hautain assez complexe:

-"C'est bien la preuve que ton soi-disant monde est caduc. Je ne vais pas perdre. Qui que tu sois, je vais te transformer aussi. Je vais tous vous avoir. "

Ah je vois. Donc finalement nous sommes tous adversaire. Je pense que nous sommes trois combattants, représentants de deux trois parties divisant la société d'aujourd'hui. Price représente les humains lâches et corrompues ainsi que les mutants ignorant leur nature, doté d'un dangereux instinct et de pouvoirs non-mérités; le mutant du vortex me parait quant à lui le digne ambassadeur des dégénérescences de l'évolution humaine qui lutte pour leur abominable survie; et moi je suis en quelque sorte le porte-parole d'une fière minorité, les élus du ciel prêt à tout pour exterminer la crasse du monde: humain et mutant.
N'en déplaise à Hiro.
Price reste mon ennemi prioritaire et il faut donc que je considère l'autre mutant comme un obstacle. Une fois que je l'aurais contourné, il faudra que je puisse fuir pour revenir plus fort, et vaincre le sénateur ainsi que son monde bientôt déchu.

Entre deux de mes réflexions, Price c'est approché du mutant du vortex (qui n'a pas l'air intimidé) avec assurance.

-"Je suis navré, mais je n'ai aucune intention de t'aider. Si tu es coincé ici, c'est tant pis pour toi ... et tant mieux pour moi. Tu seras juste une tête de cerf en plus à accrocher au-dessus de ma cheminée, un trophée supplémentaire à compter dans mon palmarès qui se veut grandissant."

C'est juste jouissif. C'est l'antihéro parfait. Ce Price est comme le cowboy noir que moi, grand et solitaire justicier de l'ouest sauvage, je m'apprête à affonter. Il est tellement tout se que je déteste. Comment ais-je pu ne pas le voir tout de suite ? Maintenant que j'ai les idées au clair, je me fait une joie d'envisager, dans un avenir plus ou moins proche, son anéantissement total.
Chacun des mots du sénateur est soigneusement choisis pour que tout le monde acclame ses discours, sauf qu'à présent, je suis non seulement immunisé... mais son pouvoir me ferait presque l'effet inversé.
Le sénateur se tourne vers moi.

-"Quant à toi, dès que je t'aurais débarrassé de tes pouvoirs, nous allons régler nos comptes d'homme à homme."

Quelle impudence ! Je ne réagirais même pas à cette futile provocation de mutant pervers.

-"Ouais vas-y je t'attend. Tu crois que tu m'impressionne avec ta carrure d'américain moyen !?"

Ok, bon j'ai répondu. Mais peu importe, il ne l'a sans doute même pas remarqué.
Mon adversaire se tourne vers ses gardes du corps:

-"Messieurs, saisissez les. "

Etonnant qu'il compte encore sur ces larves... à moins que...
C'est bien se que je pensait. Tandis que les gardes du corps approche, attirant l'attention du mutant du vortex, le sénateur lui arrache le pistolet à injection et, en un éclair, me pointe moi.
C'est trop rapide, et je n'ai plus la force de me dématérialiser. Je suis finit !
Mon taux de danger monte à 101 % ! Whoua, quelle fin déroutante... se que je peux en tirer c'est que...
Ah finalement, les choses semblent s'améliorer. Tout cela grâce à une stratégie mystérieuse de la part du mutant inconnu. L'appareil parait déchargé, puisqu'au moment où le cliquetis retentit: rien ne se produit.
Miracle ! Merci Râ, je savais que tu ne m'avais pas abandonné ! Je veux dire... Dieu. Ou Odin.
Pris de stupeur, Price crache pour l'homme spatial:

-"Espèce d'idiot !"

"Edward aux mains tremblantes" lance des ordres bruyants et presque inaudible à un autre garde un peu plus loin. Je suppose que c'est pour demander une autre arme. Il est paniqué. Et les gardes aussi, sinon ils me seraient déjà tombés dessus.
Ceux-là m'ont encerclés, ainsi que le mutant du vortex. Je reste inerte, les yeux baissés.
Il est temps d'utilisé mes actes passés à mon avantage ainsi que mon don pour la dissuasion:

-"Que ceux qui veulent mourir comme votre pote s'avancent d'un pas."

Et comme prévu, les sbires de Price recule tous d'un pas. J'adore.
Je jette un regard sombre sur ce dernier. On se toise mutuellement puis je jette:

-"Tu voulais pas qu'on règle nos comptes tout à l'heure ?"

Honnetement, Price est assez barraqué et j'ignore si je ferais le poids. Mais il est mon némésis après tout, et notre combat doit être équitable. Ma force contre la sienne, mes pouvoirs contre les siens.
C'est se que j'avais toujours attendus.
J'avais prévu de prendre la fuite mais c'est vraiment trop tentant. Soudain, un détail me titille.
Le mutant du vortex est toujours là, prêt de moi et il ne faut pas que je le sous-estime. Je l'ai déjà regretté une fois. Il est dangereux et a faillit causé ma perte. Tandis que le sénateur est désarmé, l'autre est capable de me poignarder dans le dos (façon de parler), il faut d'abord que je m'occupe de lui.
En une seconde, je me retourne face à lui (toujours à sa place... bizarre) et le plaque au sol. Je me redresse plus rapidement que lui, et d'un coup de pied, je lui empêche de se relever.
Du coin de l'oeil je surveille les sbires de Price ainsi que le sénateur lui-même. Il faut que je règle cela vite. J'écrase le visage du mutant sous mon genoux (oui je me suis accroupit). Je lance:

-"C'est pas très sympathique d'étrangler les gens tu sais ?! Peu importe qui t'es et d'où tu viens, t'as intérêt à dégager, à moins que de vives ambitions suicidaires t'ont prises de coure."

Tout à coup, un garde du corps avec du Wek s'approche courageusement et lance la cartouche à un de ses collèges plus proche, qui lui même lance la cartouche à Price. Celui-là s'empresse de charger le pistolet-seringue. Et merde !
Sans plus trop m'occuper du mutant inconnu, je me rue sur mon némésis. Malheureusement, un de ses sbires -qui vient de découvrir l'existence de sa bravoure- me fait barrage. Ayant perdu beaucoup de force dans toute cette aventure, je ne me sens pas de le combattre. J'esquive un coup qui me lance je m'écroule au sol. Je suis conscient mais faible. Les autres gardes reviennent à la charge.

-"KOF, KOF... Lump arrête. C'était mon plan...KOF je m'excuse de t'avoir étranglé tout à l'heure, mais tu n'étais pas au courant de mon plan... il fallait que ce soit réel aux yeux de Price..."

Le mutant spatio-temporel vient de me sauver la mise. Sans aucune raison !
Mon compteur de danger redescend à un modeste 48%. Je suis actuellement en position de force vis-à-vis de cet énergumène, cela dit je me méfie. Il est puissant. Peut-être plus que moi. Tandis que je manie les forces de dématérialisation autour et sur moi; lui utilise rien de moins que les portails dimensionels et spatials (si je ne m'abuse). Si l'envie lui prend, il peut très bien ouvrir un portail dans mon estomac et m'infliger le même sort que le garde du corps de tout à l'heure (sauf que celui là me devait plutôt à moi cette fin pitoyable). C'est donc pour différents éléments que je prend en compte la dernière phrase du mutant et que je l'analyse. Serait-ce possible ? Aurait-il vraiment fait tout ça pour tenter de gagner la confiance de Price, puis -au dernier moment- aurait retourner sa veste pour nous sauver tout les deux ?
Peut-être a-t'il tout simplement ouvert sa porte pour se donner une chance de survie face à un être aussi exceptionnel que moi. Et à présent il est sans doute en train de réfléchir au meilleur plan pour m'attaquer.
Mon taux de danger remonte légèrement à 53% à cette pensée. Je ne relâcherais mon étreinte avec dans avoir le coeur net. J'ai faillit y passer cette fois et c'est en partie à cause du mutant ici présent. Cependant il a permis de m'échapper après avoir publiquement déclarer la guerre a l'humanité. Ce qui est une bonne chose... enfin je suppose. Bref mon plan c'est pas si mal passé finalement et il ne me reste qu'à régler le détail de cet étrange homme aux pouvoirs déroutants. Pour Price, cela va suffir pour cette fois; je m'occuperais de lui le moment venu: l'important étant de le rendre démuni face aux caméras du monde entier, qui était aujourd'hui tourné vers lui pour se qui devait être son moment de gloire.
C'est là que le mutant reprend:

-"Je suis désolé Sylvain... Laisse moi me présenter... Derek Miles, tu peux m'appeler Miles si tu le souhaite...combattons Price ensemble..."

Derek Miles. Il a donc un nom ! Enfin bien sûr qu'il a un nom, mais maintenant que je le connait je me sens plus fort face à lui. Je sens mon calme revenir.
Peut-être qu'après Hiro, il est l'homme dont j'ai besoin. Ses pouvoirs sont presque aussi grand que ceux du japonais sauf que celui là n'a pas peur de se salir les mains. Et mieux encore ! Il a peur de moi...
Avec un tel allié, je sûr de doublé mes résultats dans ma quête contre les raclures de ce monde.
Mon taux de danger tombe à 19% tandis que je libère Miles sans un mot. Je me relève en songeant soudain que j'ai une nouvelle fois voyagé dans l'espace et le temps (enfin surtout dans l'espace), la dernière fois étant avec le jeune samouraï.
Nous sommes sur un toit non loin de l'assémblée de "moutons" ainsi que de Price.
Tournant dangereusement le dos au mutant, je lui lance:

-"On a foutu une sacré pagaille là bas. Price est un psychopathe et on l'a fait sortit de ses gonds, c'est excellent. Dire que j'ai faillit tomber dans son jeu... grâce au hasard (ou à dieu) j'ai enfin trouvé l'ennemi que je devais combattre. Laisse moi te donner un conseil Miles... ne soit jamais -ô grand jamais- dans le camp de ce sénateur de mes deux lorsque je lancerais l'offensive finale."

Mon dieu quelle classe ! Je m'admire.
Bref... au cas où les choses ne se passeraient pas aussi bien que prévu, il sort l'un de mes outils.
Enfin quand je dis "outil", je parle des bricoles que j'ai trouvé dans les ruines de Brooklyn.
Lors de la bataille, j'ai perdu des billets de lotterie usagé ainsi qu'un CD rayé (je croyais être tombé sur un fichier top secret du gouvernement... une drôle d'histoire) mais il me reste encore un clou rouillé, resté au fond de ma poche, un petit crayon à papier et... une petite paire de jumelles dans l'autre poche.
Je sort celle-ci, en espèrant qu'elle ne soit pas cassé. Je l'examine avec prudence puis regarde autour de moi pour vérifier que tout vas bien. Miles semble calme, voir innofensif. Très bien.
Mes jumelles sont abimés bien sûr, mais encore utilisable. Je m'en sert alors pour contempler depuis mon observatoire, les dégats que j'ai causé, ainsi que ses conséquences !
Bien des journalistes et des citoyens sont agités. C'est un bordel monstre. La police est arrivé bien sûr, mais tente surtout (avec les gardes du corps) de pister Derek et moi. Ils n'ont pas remarquer que le sénateur, à l'écart, a soudain tiré dans l'épaule d'une jeune femme. Même le bruit ne les a pas alerté !

-"Bon sang... jusqu'à quel point les habitants de manhattan sont manipulés par Edward Price ? Si les téléspectateurs sont sûrement scandalisés, derrière leur écran, tout le monde ici reste docile et n'imagine pas un instant que le sénateur est un homme un tant soit peu mauvais. Ils nous cherchent nous et ne s'intéresse plus aux agissements de l'autre timbré."

Tout à coup, je me fixe sur la jeune femme qu'il vient de prendre en otage pour je ne sais quelle raison.
Son visage... c'est... impossible ! C'est l'ange !
Enfin je veux dire la femme qui m'a aidé à Brooklyn il y a si longtemps. Elle a un jour disparut mais je ne l'ai jamais oublié. La seule mutante qui n'est pas une mutante pour moi. Le seul être humain sur cette foutu terre qui ne doit jamais mourir !
Je lâche mes jumelles sans hésité, puis je me rue sur Derek. Il écarquille les yeux lorsque je l'atrappe par le col et que je plonge mon regard ardent dans le sien:

-"Remmène moi là bas ! Vite ! Il faut la sauver."

"Relâche la Price !"

Je me retourne, serrant toujours mon otage fermement contre moi. Ils sont revenus, je les ai ramené jusqu'à moi. Je regarde mes gorilles.

" Vous attendez quoi pour les arrêter ? "

Un des gardes du corps se rue alors vers le voyageur, mais ce dernier n'a vraiment pas l'intention de se laisser faire. Usant de son pouvoir, il envoye mon sbire à travers un de ses portails. C'est là que je remarque comme un bruit sourd au-dessus de moi. Je lève la tête et je me sens littéralement assommé sous le poids d'un corps. Je suis écrasé au sol, mon arme m'a échappé des mains et se trouve hors de portée, à quelques centimètres seulement de mes doigts.

"N'avancez pas ou je vous expédie aussi loin que je le peux ! PRICE EST A NOUS !!!"

Je me débats comme je le peux, tentant vainement de poser ma main sur cette arme pour envoyer une balle dans la cervelle de cet enfoiré, mais rien à faire, le garde du corps est couché de tout son poids sur moi et il semble avoir perdu conscience. Finalement, je vois l'arme à feu tomber dans le sol, aspirée par un autre portail. Mes yeux se lèvent et je retrouve le pistolet pointé sur moi, tenu fermement par le voyageur.

"Et maintenant Sénateur !?"

La situation avait basculé, j'étais maintenant en très nette positon de faiblesse. Était-ce comme cela que ça finirait ? Allais-je mourir ici, maintenant, à l'aube d'une période de gloire pour moi ? Non, non, non ça n'allait pas arriver. Je ne vais pas me laisser faire. Mais qu'est-ce que je peux faire au juste ? Si j'essaye de le prendre par surprise, le temps que je me débarrasse du gros rhinocéros que j'ai sur le dos, le voyageur ouvrira le feu bien avant que j'ai posé pied à terre. La panique se lit sur mon visage, j'ai peur de mourir.

" Vous ne gagnerez jamais Edward ... "

Alors là il commence sérieusement à me les briser à me répéter que la défaite est tout ce qui m'attend. Il ne sait pas que je ne perds jamais. Il serait peut-être temps de le mettre au parfum.

"Prêt Lump ?"

Il n'a pas l'intention de me tuer. En est-il seulement capable ? De là où je suis, j'ai juste l'impression qu'il me tient en respect pour pouvoir fuir tranquillement. Mes yeux toisent la foule qui se tient immobile, je vois des citoyens qui ont envie de venir à mon secours mais qui sont paralysés par la peur. Cette démonstration de force de la part des mutants prouve mon discours en tout point. Le voyageur a tort.

" Hé, connard. "

Je regarde le voyageur plonger son regard dans le mien.

" Je suis venu faire un discours pour prouver aux gens à quel point vous êtes dangereux. Et toi et ton pote vous ne trouvez rien de mieux que de venir ici tuer des gens et m'agresser devant une centaine de témoins. Super le plan espèce de crétin. T'es foutu, vous êtes tous foutus. Ces gens n'ont pas besoin de moi, même si tu me tues ici et maintenant, vous êtes foutus. Ils vous traqueront et ils vous tueront. Parce que telle est ma volonté. "

C'est à ce moment qu'un sifflement aigu traverse toute la place. Tous se retournent vers l'origine de ce bruit, mais seul moi reconnaît la personne qui l'a émit. C'est elle, la femme en robe rouge. Elle presse la gâchette de ce qui s'apparente à un taser. Le voyageur tente de changer de cible, son bras pivote et il aimerait mettre la femme dans sa ligne de mire. Malheureusement pour lui, les électrodes sont déjà parties.

C'est là que je dois agir. Au moment où les pinces viennent se planter dans la chaire du voyageur, délivrant une charge électrique incapacitante, je dégage d'un coup de bras le corps du garde qui me maintient et je me rue sur l'arme à feu que le voyageur vient de laisser tomber. Je le regarde convulser au sol un bref instant, avant de pointer mon arme vers Lump et la fille.

"Si tu tentes quelque chose Lump, je tire ... sur elle."

Lump peut se dématérialiser, lui tirer dessus c'est donc prendre le risque que la balle passe à travers lui. C'est pour ça que je menace de tirer sur la fille qu'il protège, car elle n'a pas le même pouvoir et une autre balle lui serait fatale. Elle perd déjà beaucoup de sang à cause du premier impact.

Le voyageur continue de convulser, au sol. Cela ne durera plus très longtemps, je dois sérieusement songer à un plan. Je tiens toujours Lump et la fille dans ma ligne de mire, quand soudain j'entends des cris émaner de la foule qui est restée encore spectatrice.

- Tuez les !

- Ouais, faut les abattre !!

- Justice doit être rendue !!!

Et les cris se multiplient. La foule est hypnotisée, toute acquise à ma cause. Ça y est, j'ai un plan. Je regarde le voyageur reprendre peu à peu ses esprits, puis Lump, puis la fille.

" J'ai gagné."

Je lâche mon arme à feu et la laisse tomber au sol, entre le voyageur et moi. Je n'ai plus besoin de me salir les mains. Je retourne sur l'estrade, vers la foule qui est de plus en plus agitée, puis je cris à leur attention dans le micro :

" Citoyens de New York. Ces mutants ont tué des hommes devant vous aujourd'hui !! DES INNOCENTS !! Ils ont tenté de me tuer, moi aussi !! Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils s'en prennent à vous !! "

Les cris se multiplient encore, toute la foule parle en un seul homme et hurle sa haine, sa rage, son dégout.

" Mes amis, je n'ai qu'une seule question !! ALLEZ VOUS LES LAISSER FAIRE !!?? "

Ils n'ont jamais répondu en criant aussi fort qu'à ce moment là. Et comme je l'espérait depuis le début, la foule commence enfin à se déplacer en direction du groupe de mutants. Malheureusement pour ces trois là, les intentions des citoyens de New York ne sont plus pacifiques. Je viens de déclencher une émeute.

Je regarde s'éloigner les badauds avant de me tourner vers la femme en robe rouge. Maintenant que a situation est à nouveau en mon avantage, je suis tout sourire.

"Merci infiniment pour votre aide, mademoiselle ... ?"

-"Prêt Lump"

Miles avait assuré. C'est clair que ce gars n'est pas la moitié d'un trou de balle. Il a tout simplement sauvé la fille, mis à l'écart la sécurité et neutralisé Price. A présent il le tien en joue. Ca avait été rapide et efficace.
Je regrette un peu qu'on se soit précipité dans le piège de Price alors qu'on s'en était sortit indemne la première fois mais ça va peut-être valoir le coup. J'ai pris la fille par le bras. Pendant une seconde de faiblesse, je la regarde enfin... c'est bien elle. Elle a un visage si parfait. L'ange.
Essouflé, et la main sur sa blessure, elle parait fragile et tourmenté. Mais un jour elle avait bien été la femme qui avait su me comprendre et qui m'avait rendu un peu de foi en ce monde. Rien qu'un peu.
J'ai toujours su qu'elle était mutante, mais sans vraiment me l'avouer; je préfèrais (et je préfère) la voir comme je me vois moi: un être pur et ordinaire qui a reçu des pouvoirs extraordinaires.
Soudain elle se tourne vers moi timidement. Elle ne sait pas encore si je suis un ami ou un ennemi.
Mais son regard s'éclaire quand mon regard plonge dans le sien. Malgré un ton douloureux, elle s'exclame:

-"Sylvain... c'est vraiment toi ?"

Voilà qui confirme se que je pensait. J'en suis tellement ravi... même si je n'arrive pas vraiment à l'extérioriser. Surtout que pour la suite des évènements, il va falloir être concentré et vif.
Je rétorque juste:

-"Ouaip !"

Mais qu'est-ce que fout Miles. C'est pas le moment de papoter avec le sénateur !
Tandis qu'il profite de sa position de force, il écoute Price en train de maintenir son attention. Il ne faut pas oublier que celui-là est doué pour se qui est de parler. N'importe quel esprit et capté par ses mots rudement bien choisis. C'est d'ailleurs comme ça que ma rixe avec lui a commencé.
L'ange semble se tordre de douleur, mais je devrais pouvoir la transporter jusqu'à se qu'on soit en sécurité; de plus en doit largement pouvoir courrir. Mais qu'est-ce qui lui a prit de s'en prendre à Price ?
Et qu'est-ce qui m'a pris à moi de m'attaquer à Price !? Enfin bref...
Toujours sur le qui-vive, j'ose posé une question à la métisse:

-"Dis l'ange, tu va tenir le coup ? Il va falloir parce que ça va pas être simple."

-"Sylvain je te l'ai déjà dit... ah... arrête de m'appeler comme ça... je m'appelle Mélodie. Et oui je vais tenir le coup... t'en fais pas pour moi."

Je suis supris par le ton sec qu'elle prend. Mais elle est comme moi... méfiante et pas certaine de s'en sortir. Après tout se qu'elle a fait pour moi (de plus elle ne m'a pas oublié, et je suis très sensible à ça) il faut que je la protège. Mieux ! Que je la sauve. J'ai eu se que je voulais. J'ai provoqué Price, je l'ai dérouillé et j'ai également trouvé un allié mutant digne de Hiro. Si je sauve en prime l'ange, tomber entre les griffes du gouvernement sera un prix plus que modeste. Je partirais le sourire aux lèvres si il le faut.
Tout à coup, une femme en robe rouge sort de nul part, armé d'un taser. Miles tente d'agir mais c'est bien trop tard. Les électrodes l'atteignent. Il est hors-circuit. Je suis seul, comme au début.
Trop heureux, Price se dégage avec une vigueur qu'on attendrait pas chez un homme qui s'en autant pris plein la tronche en une journée. Il pointe alors le pistolet qu'il a ramassé sur moi. Puis sur l'ange.

-"Si tu tentes quelque chose Lump, je tire... sur elle."

Il croit me tenir. Le fou.
Il ignore donc qu'un adversaire de mon envergure, lorsqu'il est blessé, et bien plus redoutable. Surtout lorsqu'à menace une des seules choses qu'il ne laissera jamais mourir. Jamais.
La femme en rouge n'a agit que maintenant pourtant elle parait de mêche avec le sénateur. Finalement c'était elle le piège. Même si Price l'ignorait sans doute.
Inutile de préciser que mon taux de danger s'est élevé à 99%, et celui de l'ange (si elle en a un) à 100%.
Miles est encore "out", mais Price est tout de même pris au dépourvu. Si il tire sur la fille, il sait qu'il n'aura plus de moyen de pression sur moi et que je le tuerais (avec se que je pourrais), mais si il attend trop longtemps (étant donné que les policiers restent ahuris depuis le début (peut-être un effet secondaire du lavage de cerveau du sénateur)), Miles va finir par se réveiller. Et ça il ne veut pas.
Je serais lui, je tuerais Miles. Se qu'il va peut-être faire si...

-"Tuez les !"

Que...

-"Ouais, faut les abattre !!"

Okay...

-"Justice doit être rendue !!!"

D'accord. Le public abrutis de Price semble tout d'un coup de son côté. Se qui semble lui redonner des forces, il va encore se battre. Plus que jamais, il souhaite m'anéantir.

-"J'ai gagné"
Price lâche son arme et s'en va sur l'estrade, ne se méfiant plus. C'est là qu'il se saisit du micro, et comme si de rien était, il reprend son discours:

-"Citoyens de New York. Ces mutants ont tué des hommes devant vous aujourd'hui !! DES INNOCENTS !! Ils ont tenté de me tuer, moi aussi !! Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils s'en prennent à vous !!"

Evidemment c'est quelques mots suffisent à enflammé l'assemblée. Celle-ci est au bord de l'émeute.
Je suis très mal barré. Vraiment, vraiment ! Genre 200% de danger !
Il n'est plus question de m'emparer de l'arme et de retourner à l'assaut. Il faut fuir.
Mais enfin, la police nous encercle: moi et l'ange. Celle-ci souffle:

-"Je vois en eux qu'ils sont furieux. Les mots du sénateur les porte. Ils ne seront d'aucune pitié..."

Soite. Je n'ai plus assez d'énergie pour réutiliser mon pouvoir sur moi. Mais je peux encore accomplir la denrier objectif que je m'étais fixé: sauver l'ange.
Les agents de police pointent avec fermeté leurs armes sur nous. Je constate qu'à quelques mètres, Price sourit, auto-satisfait, accompagné de la femme en rouge. Comme je les hais.
Se que je vais faire ne vas pas me plaire, mais je n'ai pas le choix.
Je tombe à genoux, levant les mains:

-"Ok je me rend ! Tirez pas"

Les agents hésitent, le sadisme de Price leur a été transmis. Ils auraient bien aimé tiré sur nous, mais le fait que je me rende... ça il ne s'y attendait pas. Avec rapidite je saisis la jambe de l'ange.
Elle sursaute mais se laisse faire. Les policiers ne savent pas quoi faire, tandis que moi je me concentre.
Mon dernier brin de force est mis à la disposition de l'usage de mon pouvoir. J'ai décidé de transformer en spectre l'ange. Elle rentrera en état léthargique quelques heures et flottera ne risquant aucun danger.
Quand elle retouchera le sol, elle se rematérialisera et avec de la chance, elle se retrouvera en dehors de toute cette zizanie. En sécurité.
C'est vite fait, mais mon corps ressent également de manière virulente les effets secondaires.
Je m'écroule au sol, constatant que le visage de l'ange perd cet air douloureux, pour rentrer dans une béatitude temporaire et somnolente. La spectrification devrait également atténué l'hémorragie.
Son corps devient petit à petit translucide, puis ses pieds décollent du sol. C'est fait. On est quite.
A terre, j'entends des centaines de bruit de pas. Presque terrifiant tout ça.
Sentant que je m'évanouis, je me met à hurler une dernière fois:

-"Priiiiiice ! Lorsqu'on blesse un dieu... la plaie ne cicatrise jamais !"

Allez ! Encore quelques mots. Pour l'honneur personnel.

-"C'est moi qui ai gagné."

Puis c'est bel et bien avec le sourire aux lèvres, que je tombe dans les ténèbres.

Your World

Confusion totale... je suis au sol... je convulse... 2000 watts me passe au travers du corps et me garde immobile au sol. Lump est seul... je ne peux rien pour lui, il faut que je pense à moi maintenant. Il faut que je retourne d'où je viens. Olivia...

"Si tu tentes quelque chose Lump, je tire ... sur elle."

Qu'est-ce que Sylvain va bien pouvoir faire? Je ne peux pas l'aider. J'ai peut-être assez d'énergie pour Lump et moi... mais pas elle. Price est maintenant en position de force contre nous, il tient Lump en otage en visant sur la femme qu'il voulait tant protéger. La décharge avait arrêter de me transpercer, mais j'étais au sol et je rassemblais mes forces pour fuir. Une seul chose m'importait et c'était ma survie, mais... il faut que je sauve Lump si je le peux.

"Tuez les !"

La foule s’en mêlait maintenant...

"Ouais, faut les abattre !!"

Et c'est Price le méchant là dedans...

"Justice doit être rendue !!!"

Il a raison, justice doit être rendue. C'est à se moment que Price me regarda avec un air des plus satisfait...

" J'ai gagné."

...Et il lâcha son arme. Plus besoin de se salir les mains, il a tous ce qu'il veut: le public! Qui d’ailleurs et de plus en plus agités. Price se rapprocha du micro dans lequel il avait prononcé son discours plus tôt.

" Citoyens de New York. Ces mutants ont tué des hommes devant vous aujourd'hui !! DES INNOCENTS !! Ils ont tenté de me tuer, moi aussi !! Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils s'en prennent à vous !! "

Price tu vas mourir, ça je peux te l'assurer!

Il est en train de gonflé la foule à bloc, ils vont nous tuer si je nous sort pas de cette merde...

" Mes amis, je n'ai qu'une seule question !! ALLEZ VOUS LES LAISSER FAIRE !!?? "

Il aurait quasiment pu leur dire de nous tuer tout de suite...

"Lump... foutez le camp..."

Bien entendu il ne m'entend pas... Que faire...

"Ok je me rend ! Tirez pas"

QUOI!!! Moi qui est par terre à essayer de concocter un plan d'évasion et lui il se rend... Il est là par terre sur ces genoux. La femme à ces côtés. Il bougea pour la prendre par la jambe et la dématérialisa... Je ne savais pas qu'il pouvait faire ça aussi!? La femme s'évapora dans les airs et Lump s'écroula au sol et dans un dernier cri il lança.

"Priiiiiice ! Lorsqu'on blesse un dieu... la plaie ne cicatrise jamais !"

Il se prend vraiment pour un dieux celui-là. Bon maintenant qu'il est au sol, sauvons lui la peau. La question ne se pose plus à savoir qui je vais sauver entre Lump ou la fille, elle est partit en vapeur! L'attention n'étant plus sur mi je me releva avec beaucoup de misère. En fait, je ne sais même pas comment j'ai pu encaisser autant... J'étais sur un genoux par terre me relever complètement allait attiré Price sur moi et je ne voulais pas ça!

"HEY!!! LE VOYAGEUR ET DEBOUT!!!"

Merde, il n'aurait pas pu se la boucler celui-là!? Va falloir passer à l'action et vite. Lump était à côté de moi, il fallait que je sois avec lui sinon je ne pourrai pas créé deux portail à deux endroits différents. Price avait maintenant le regard rivé sur moi et criait après ces gardes pour qu'ils nous attrape. Dans un dernier effort je me levai sauta sur Lump, qui s'engouffrait déjà dans le portail que j'avais créé sous lui et j'allais le rejoindre dans se même portail qui se referma aussitôt que j'étais passé. De retour sur le toit de la première évacuation. Maintenant ça y était, plus d'énergie... j'étais vide. Lump était par terre devant moi coucher à la renverse et moi j'étais là accoté sur le bord d'une bouche de trappe d'aération... mes yeux se ferma tous seul... Lump devenait flou devant moi... j'espère juste qu'ici ils ne nous trouveront pas...

My World

Olivia était rentrée à la maison, bouleversé par toute la situation.

*Tu me manques Derek...*

Elle lança ces clés sur la table d'entré et se mis à pleurer...

Walter, lui, était dans son labo à regarder la machine à portail et il ne savait pas pourquoi elle ne marchait plus...

"Je vais te ramener Derek!!!"