Une groupie... Et une rencontre (pv Mikaru) [Terminé]

Une dure journée de plus venait de finir de s’écouler à Yagamato industries, et tandis que ceux qui allaient œuvrer dans l’ombre de la nuit se présentaient à leurs postes, les autres se dirigeaient vers le train pour profiter d’un repos bien mérité, rejoindre leur familles ou passer un peu de bon temps en discothèque.
Hiro se tenait au milieu de cette foule, et tandis qu’il prenait son wagon comme a l’accoutumée, il ne put s’empêcher de pousser un profond soupir. Ils étaient tous aussi identiques et insignifiants, lui compris, et malgré les derniers événements, la vie ne semblait pas devoir changer pour les japonais.
C’est peut-être pour cela que Hiro était encore en froid avec Ando, parce qu’il n’arrivait pas à se conformer à la vision du monde de celui-ci, à la vision du monde de tout le Japon.
Aujourd’hui, son ami l’avait tout simplement ignoré, et ils ne s’étaient pas salués depuis son retour des Etats-unis.
Et devant lui l’horloge numérique poursuivait son compte inexorable des secondes, et les gens semblaient tous identiques, et Ando ne lui adressait plus la parole.

Alors qu’ils arrivaient à une station, le japonais n’en pu plus, et descendit précipitamment de la rame.
Alors que celle-ci partait, il pris une profonde respiration et se sentit déjà plus apaisé, mais un regard a l’horaire des trains lui fit perdre une partie de son soulagement, le prochain train n’était pas avant plusieurs heures en raison de travaux sur la ligne. Un peu désappointé, Hiro resta une seconde immobile avant de pencher la tête sur le côté et d’hausser les épaules puis de réajuster ses lunettes sur son nez : Il n’était pas contraint par les tracas du commun des mortels pour ce qui était du transport.

Mais alors qu’il allait se téléporter, il nota sur l’autre quai que venait de quitter une rame allant dans l’autre sens un groupe de jeunes vêtu de façon plus que voyante qui se dirigeait vers l’extérieur. Surement des fans d’un de ces groupes de musique auxquels le jeune Nakamura ne connaissait rien, car son père aurait surement eut une attaque s’il avait cumulé la passion des comics et celle de la musique contemporaine. D’ailleurs pourquoi étaient-ils aussi nombreux ces fans? Sa curiosité piqué au vif, il changea la destination de son saut dans l’espace et se retrouva derrière eux, à les suivre à une dizaine de mètres de distance. Sa tenue d’employé de bureau était un peu trop banale pour qu’il puisse espérer se fondre dans la masse des fans, aussi s’efforça-t-il de saisir leurs propos sans trop s’approcher.

Il y avait un concert dans plusieurs heures… Un groupe de jeunes qui grimpait… Cinq avec tous le même look global que ce groupe (et dire il y en avait qui se moquaient de son look quand il se promenait en Kendo-gi)…
Il saisit enfin un nom au moment même ou le « troupeau » qu’il suivait passait devant une des affiches du groupe, barrée en rand par le nom de celui-ci: Les ViVids

Hiro posa son regard sur celle-ci, et vit qu’en effet, ils étaient tous aussi étrangement vêtus que le groupe qu’il suivait, mais étrangement il lui sembla que les artistes partageaient entre eux une grande ressemblance physique. Peut-être étaient-ils cousins.
Alors qu’il contemplait l’affiche, le « troupeau » poursuivit sa route, et tournant a un angle de rue, disparu de son champ de vision. Lorsqu’il s’en aperçu : Hiro hâta le pas, et finit par se perdre complètement en quelques minutes. Alors qu’il passait dans une ruelle vraiment peu éclairée, il remarqua une jeune fille vêtue comme les fans qu’il avait perdus un peu plus tôt. Ravis, il s’élança vers elle, bien déterminé à ne pas rester derrière cette fois, et a entamer la conversation directement.

Mais soudain, un autre groupe plus réduit tourna l’angle de la rue à sa gauche, et la jeune femme à sa droite avec un cri à glacer les sangs s’élança sur eux. Choqué par la situation Hiro du penser très vite et la première chose qui lui vint a l’esprit fut que cette furie allait réduire ces jeunes gens en miettes. Il saisit donc le couvercle d’une poubelle à côté de lui et le tendis droit devant lui face vers la fille qui passait juste a porté de bras à cet instant.

Une note claire retentit en vibrant tandis que la jeune fille tombait à la renverse dans un tas d’épluchures, la tête sur un sac poubelle éventré.

Le pauvre Hiro avait le bras qui vibrait encore de l’impact, mais il était plus choqué par ce qu’il venait de faire. Son corps avait réagit instinctivement, et la jeune fille gisait maintenant sans connaissance, mais respirait encore comme l’attestait les mouvements de sa poitrine que son décoleté ne couvrait que très imparfaitement. Notant de une ou se portait son regard pour faire un tel constat, et de deux que le groupe de jeunes gens pouvait bien être des amis qu’elle était ravie de revoir, l’employé se retourna vers ceux qui le regardaient à présent assez étrangement, autant qu’il put en juger dans la faible lumière de la ruelle. Il s’inclina alors vivement, confus et débita :

« Je suis désolé !... Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… Je pensais qu’elle allait vous attaquer… Un réflexe, un très mauvais réflexe…. Vraiment désolé… Je… Je peu l’emmener à l’hôpital si vous voulez, je paierais les frais… Vraiment désolé pour votre amie… »

Il parlait distinctement, mais il était clair qu’il ne savait pas ou se mettre, en plus il n’avait jamais vu batman s’excuser après avoir intercepté un criminel, ni aucun super-héros d’ailleurs… Et a la réflexion, il ne se souvenait pas qu’un super héros ait jamais commis une pareille méprise. Il se sentait vraiment très stupide.

*La voie du héros est rude, mais je n’avais jamais pensé que je pouvais confondre un méchant et ça…*

Il nota alors a ses pieds un stylo et un carnet qui avaient manifestement chût des mains de la jeune femme au moment de l’impact. Le carnet ouvert débordait de dédicaces diverses, mais sur plusieurs apparaissaient un nom : ViVid
Hiro chercha une seconde d’où il connaissait ce nom avant de se rappeler en voyant le coin d’une photo dépasser d’entre les pages que c’était celui d’un groupe de cinq jeune hommes. Il releva la tête et nota avec étonnement et incrédulité que c’était ces cinq jeunes gens qui se trouvaient devant lui.

« Hein ?! »

Style 1: "Dear"

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
Motivé et en hâte pour ce soir, notre groupe de jeunes asiatiques avaient prit le train pour se rendre à leurs prochain live qu'ils allaient donné non loin de là. Ils venaient de sortir de leurs moyens de transport et marchaient vers la sortie, déjà vêtu de leurs habits de scène, près à donner leurs concert.
Marchant tranquillement, le groupe discutaient tranquillement. Chaque clones avaient laissé leurs armes chez eux. -Vous me croyez pas, hein? Ben vous avez raison, car Iv portait un grand sac de sport avec à l'intérieur quelques affaires ainsi que leurs armes qui étaient caché au fond du sac-, ils étaient tous heureux d'être revenu au Japon, leurs pays natale auquel ils peuvent tel qu'ils le sont, il est vrai que certaines personnes les regarde comme les personnes qui les regardaient en Amérique, mais ceci dit, ces personnes étaient rare au Japon. Mais, malgré tout, Mikaru stressait à l'idée que quelqu'un fouille leurs sacs ou se rende compte que des armes étaient à l'intérieur, ayant remarqué le stress de son leader, Reno essaya de lui changer les idées en lui parlant:
-"Dit Mika', t'a déjà noté les chansons de ce soir?
-Ouais c'est fait, elles sont toutes ici."
Il sorti alors un papier plié en quatre de sa poche qu'il déplia pour ensuite la tendre à Reno, ce dernier la prit alors pour la lire, il l'a passa alors au reste du groupe. Iv prit alors la parole lorsqu'il fini de lire le papier et qu'il l'avait passé à Ryouga:
-"J'me demandais, vous croyez que y'a des autres personnes comme nous au Japon?
-J'imagine que oui, après j'dit ça mais j'dit rien."
Ils continuèrent de prendre ce sujet et Mikaru réussi enfin à se calmer, Iv portait le sac et y fessait attention tout en parlant, il pouvait alors lui faire confiance.
Une fois arrivé dehors, trois des membres du groupe sorti précipitamment une cigarette de leurs poches, ces derniers étant Ryouga, Reno et Ko-Ki. Après l'avoir allumé, Ryouga regarda Ko-Ki avec curiosité mais aussi avec un peu de rage, il lui dit alors:
-"T'était pas censé arrêté, toi?
-Si, mais avant les concert sa m'motive.
-Tes déjà assez speed comme ça, nan?
-Temps que s'est pas d'la RedBull qu'il boit c'est bon. Et puis j'te rappel qu'on est immortel, il risque pas d'mourir d'un cancer.
-Mais moi j'le suis pas, porte pas malheur, Reno.
-Gomenasai, Gomenasai." Dit il d'un ton gêné en se grattant le nuque.
-Oh! Unes de nos affiches!" Cria Iv, surpris et heureux en désignant l'affiche collé sur le mur annonçant leurs concert.
Le groupe d'arrêta alors un instant pour regarder leurs affiche et lire se qu'il était inscrit, lorsque chacun avait terminé de lire, il reprirent leurs chemin avec silence. Mais soudain, derrière eux, il entendirent un crie à vous glacer le sang, tellement aigu qu'Iv failli lâcher son sac. Ils se retournèrent alors et vit une jeune femme s'élancer vers eux, mais elle fut vite stoppé par un jeune garçon qui lui avait tendu le couvercle en fer d'une poubelle qu'elle s'était prise en pleine tête, le bruit du fer retentit alors, les vibrations étaient si forte que Ryouga avait sentit son piercing du nombril vibrer, il avait vite mit sa main dessus pour qu'il cesse de lui chatouiller le ventre. La fille tomba à la renverse, désormais inconsciente, et le jeune homme qui l'avait assommé se retourna alors, encore confus, et dit tout en s'inclinant:
« Je suis désolé !... Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… Je pensais qu’elle allait vous attaquer… Un réflexe, un très mauvais réflexe…. Vraiment désolé… Je… Je peu l’emmener à l’hôpital si vous voulez, je paierais les frais… Vraiment désolé pour votre amie… »
Peu après, il s'était rendu compte du carnet qu'elle avait tenu dans ses mains lorsqu'elle s'était précipité vers le groupe, et qu'elle avait laissé tomber lors de l'impacte, il poussa alors un cri. Ryouga dit alors, en agitant les mains pour le calmer, tout en fronçant les sourcils:
-"Aaah héé! C'est bon on s'calme, on va éviter d'se donner des mal de tête en criant dans tout les sens!"
Reno s'approcha alors du jeune homme et lui mit la main sur l'épaule:
-"C'est bon sa va aller, c'est sur que t'a réaction est quelques peu.... Brute, mais j'imagine que s'était le seul moyen de l'arrêter, merci.
Iv s'approcha alors de la fille aux côtés de Ko-Ki, il enleva le sachet de déchets de la tête de la jeune fille du bout de son pied, Ko-Ki s'accroupi alors pour la regarder de plus proche, il regarda alors Mikaru et lui dit:
-"C'est bien beau tout ça, mais on en fait quoi maintenant?
- Elle fait partie de nos fan, on peut pas la laisser comme ça, on l'a portera jusqu'au coulisses de la salle, on la laissera là-bas jusqu'à se qu'elle se réveille, j'imagine que cela lui plaira d'être dans les coulisses des ViViD et d'être aux petits soins."
Reno poursuivit alors:
-"En tout cas merci, monsieur...?"

Hiro ne savait plus du tout ou se mettre, et l’envie de se téléporter sous sa couette l’effleura un instant mais il se dit que ce n’était peut-être pas le plus sage à faire, et surtout qu’un héros digne de ce nom se devait d’assumer ses responsabilités.
Cependant l’attitude de ceux qu’il venait de secourir le mettant encore plus mal a l’aise même si il lui semblait que globalement ils essayaient d’être gentils avec lui.

« C'est bon sa va aller, c'est sur que t'a réaction est quelques peu.... Brute, mais j'imagine que s'était le seul moyen de l'arrêter, merci. »

« … »

* En fait, je viens de passer pas mal de temps dans le japon médiéval qui est un cadre plutôt dangereux, et là bas les réactions « brutes » sont le seul moyens de survivre mais vous ne me croiriez pas si je vous le disais.*

Déjà ils discutaient entre eux de ce qu’il convenait de faire du corps… Enfin, de la jeune femme qui était maintenant étendue inconsciente mais pas morte, bien que pour Hiro l’avoir tué n’aurait pas causé chez lui un émoi moins important, tandis qu’il se penchait pour ramasser le carnet.
Alors qu’il le glissait dans sa poche, dans le but de le remettre a la fille a son réveil avec ses plus sincères et plates excuses, il fut décidé qu’elle irait finir sa sieste forcée dans les coulisses du spectacle, et cela sembla satisfaire tous les membres du groupe que Hiro les voyant grandeur nature, ne put s’empécher de s’étonner, ils avaient vraiment quelquechose de similaire, malgré les tenues et les piercings variés. Mais avant qu’il ait pu mettre le doigt sur ce qui était à la source de cette impression celui des artistes qui lui avait déjà adressé la parole reprit :

"En tout cas merci, monsieur...?"

« Nakamura, Hiro Nakamura. »

Le brave employé s’inclina devant celui qui venait de lui demander son identité, puis se disant qu’il ne pouvait pas les laisser se charger de ce corps… provisoirement inerte, il ajouta :

« Je vous en prie, laissez moi vous aider, après tout c’est de ma faute si vous avez ce corps… Enfin, cette jeune personne sur les bras. »

Ce disant il entreprit d’aider ceux qui s’affairaient déjà à hisser la groupie en évitant de glisser dans et sur les immondices. Quand il l’eut enfin saisie par un bras, il sexcusa a nouveau :

« Je suis vraiment désolé, il ne faudrait pas que vous ayez du retard à cause de moi. »

Ils se mirent en route, et Hiro tenta donc d’amener la conversation sur un terrain qui lui rapella moins sa criminalité dans cette affaire.

« Excusez moi de vous demander mais vous êtes cousins? Je n’arrive pas a comprendre mais depuis que j’ai vu une affiche de votre groupe j’ai une impression bizzare… Et comme je ne connais rien de vous, je ne sais pas si c’est un air de famille ou autre chose. »

Ce n’était peut-être pas très délicat de signaler a un artiste qu’on n’avait jamais entendu parler de lui, mais Hiro n’y songea même pas : De l’une, il ne fréquentait pas d’artistes et de l’autre, il avait autre chose à penser avec les remords qui le rongeaient encore.
Hiro avançait comme il pouvait, mais il n’aurait jamais imaginé qu’une femme puisse peser aussi lourd (même si les nombreuses chaines et piercings qu’elle portait devaient y être pour beaucoup) et il n’était pas très doué pour les travaux physiques, mais son sens de l’honneur lui interdisait de laisser les autres se charger seul de sa pénitence.
Pourtant, il commençait a sérieusement suer, et son teint a l’origine jaune tendait vers le rouge tomate.
Vint un moment où, ayant refusé malgré l’insistance du groupe de céder sa place ou de simplement se reposer de peur de les retarder, le japonais aux réflexes déplacés crut qu’il allait s’effondrer.
Mais comme dans la nécessité l’esprit humain peu faire des merveilles, il songea soudain que s’il utilisait son pouvoir pour l’alléger, son devoir envers le groupe et la groupie n’en serait pas zélé.

Il figea donc le temps un instant, l’effort pour retenir le bras tout en se concentrant le faisant plisser démesurément les yeux.

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Sitôt dans l’interstice, Hiro lâcha le bras qu’il tenait qui resta suspendu dans sa position, et alla s’assoir sur un banc pour récupérer. Lorsqu’il se sentit mieux, il revint vers le groupe qu’il prit le temps d’examiner. Ils avaient vraiment quelque chose d’inhabituel, il n’y avait pas de doute la dessus.
C’est alors qu’il remarqua pour la première fois le sac porté par l’un des jeunes. Il s’interrogea alors candidement sur ce que pouvaient transporter des stars pour aller à un concert dans une agglomération de l’envergure de Tokyo.
Et sa curiosité étant plus grand que le peu de sagesse qu’il possédait, il ouvrit le sac.

Des vêtements essentiellement, quelques bouteilles et des partitions aux quelles Hiro ne comprenait rien. Rien de bien extraordinaire. Alors qu’il allait le refermer, le curieux vit alors un objet métallique dans le fond du sac. Surpris, il l’extrait et compris qu’il s’agissait… D’un shiruken.
Et en dessous, révélés par le T-Shirt qui s’était figé écarté, apparaissaient d’autres armes dont un sabre qu’il reconnut aussitôt en tant qu’escrimeur confirmé. Troublé, il remit rapidement le contenu du sac en place, le ferma, puis repris sa place et s’efforçant de paraitre calme et serein, libéra le flot du temps.

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C’est donc un Hiro presque souriant qui continua quelques instants a porter la jeune femme, mais dans son trouble il avait oublié un détail…
Comment expliquer que de quasi-mourant son aspect venait soudain de retrouver passer a un autre, frais comme une rose ?

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge 8D
« Nakamura, Hiro Nakamura. »

Il s'inclina alors et poursuivit:
« Je vous en prie, laissez moi vous aider, après tout c’est de ma faute si vous avez ce corps… Enfin, cette jeune personne sur les bras. »
Il voulu alors aider Ko-Ki et Iv à porter le jeune femme en la portant par le bras, Iv retira alors le sac de son épaule et le confia à Reno pour ensuite prendre le corps par les pieds sans aucune difficulté grâce à sa grosse musculature, le dénommé Hiro s'excusa alors à nouveau:
« Je suis vraiment désolé, il ne faudrait pas que vous ayez du retard à cause de moi. »
Ignorant ses paroles, du moins, ne sachant que dire, le groupe d'artiste se mirent en route. Le silence se fessait dans le groupe, Iv et Ko-Ki étaient concentré à ne pas lâcher la fille, Reno avait sorti son téléphone portable et regardait ses messages, quant à Mikaru et Ryouga, ils restaient calme et silencieux. Le jeune asiatique prit alors la parole:
« Excusez moi de vous demander mais vous êtes cousins? Je n’arrive pas à comprendre mais depuis que j’ai vu une affiche de votre groupe j’ai une impression bizarre… Et comme je ne connais rien de vous, je ne sais pas si c’est un air de famille ou autre chose. »
Surpris de cette question, Reno avait levé ses sourcils pendant un bref moment, ne sachant que dire, il éteint alors son portable pour ensuite le mettre dans sa poche, il prit alors une dernière bouffé de sa cigarette avant de la jeter dans la poubelle la plus proche après l'avoir écrasé, il dit alors, d'un ton calme mais hésitant:
-"Eeh... Ouais, on est tous cousin..."
Ko-Ki lâcha alors un rire discrètement ainsi que Ryouga qui cachait son sourire avec sa main. Il est vrai que Reno a pour habitude de toujours dire la vérité, il est donc un très mauvais menteur, il détourna alors le regard en fessant semblant de regarder le haut d'un immeuble, gêné. Mais Ko-Ki s'apperçu alors que le jeune homme était passé du rouge suant au jaune souriant en quelques secondes, il plissa alors les yeux, perplexe, mais ne dit rien, il continua alors de regarder devant lui. Mais autre chose le laissa sans voix, le sac que portait Reno avait soudainement bougé de quelques centimètres, sans que Reno ne réagisse, étant donné que Iv était juste derrière Ryouga, il était impossible que ce jeune bassiste n'avait pas remarqué, lui aussi, que le sac avait bougé, il lui dit alors, d'un ton froid:
-"Hé, Ivu.
-"Ouais... J'ai remarqué" Répondit il, froidement.
Ko-Ki s'adressa alors à Hiro, d'un ton sympathique, mais faux car on pouvait sentir de la méfiance dans son ton:
-"Dit, Hiro-kun, tes plus fort que t'en a l'air! Tu fait d'la muscu' ou quelques choses d'autre?"

"Eeh... Ouais, on est tous cousin..."

Cette déclaration peu crédible ajoutée à ce que Hiro venait de trouver dans le sac n’était pas pour le convaincre, ils avaient quelque chose à cacher. Peut-être… Et si c’étaient des tueurs ?
La question était comment aborder le sujet, mais quelque chose avait changé dans le ton de leur ovix ce qui tira aussitôt l’employé de ses pensées.

"Dit, Hiro-kun, tes plus fort que t'en a l'air! Tu fait d'la muscu' ou quelques choses d'autre?"

De surprise il lâcha la manche qu’il tenait, offrant une seconde chute à la jeune femme toujours inconsciente. Il se senti blêmir un instant tandis qu’il essayait de répondre :

« Ha... Heu… En fait… Comment dire… »

Se maudissant intérieurement pour sa stupidité, il parcourut le groupe des yeux et établit rapidement un bilan de sa situation : Au moins deux des artistes adoptaient une attitude qui trahissait qu’ils avaient remarqué son changement un peu trop soudain de température, et les autres avaient été mis sur le qui-vive par sa réaction.
Hiro ne se sentait pas l’âme d’un menteur et il était de toute façon trop tard pour les faux semblants, il prit donc une inspiration, et se redressa pour parler d’un ton calme et posé :

« Et bien même si je n’ai pas la stature de votre « cousin », je pratique un peu le kendo… Et je pense que vous êtes bien placés pour savoir que c’est un sport qui renforce le corps plus qu’il n’y parait. »

Ayant lâché sa pique, il remonta ses lunettes sur son nez avant de poursuivre :

« Et vous ? Qu’est-ce que vous avez à cacher pour vous promener avec un sac remplit d’armes ? »

Il toisait a présent ceux qui l’entouraient, certain qu’ils savaient tous qu’il savait grâce a cette dernière question, déployant tout son calme autour de lui, paré au combat. En quelques instants le phénomène, traduction de la tension intérieure qui précédait le combat, s’amplifia si bien qu’il parut devenir aussi inébranlable qu’une montagne. Hiro n’avait pas son sabre sur lui, mais les autres devraient aller piocher les leurs dans leur sac, et de toute façon il ne doutait pas de son ascendant sur eux en cas de conflit. Il attendit donc la réponse, prêt à lutter s’ils se révélaient bien être de dangereux meurtriers.

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
« Ha... Heu… En fait… Comment dire… »
Avait-il dit en laissant tomber la fille, Ko-Ki failli tomber ainsi qu'Iv qui fut prit en arrière à cause du poids de la jeune fille, Ko-Ki se mit à grommeler des grossièreté Japonaises entre ses dents tout en relevant le corps à l'aider d'Iv qui restait silencieux. Surpris du bruit de l'impacte, les trois plus grand du groupe s'était retourné pour voir se qu'il s'était passé. Le jeune asiatique dit alors:
« Et bien même si je n’ai pas la stature de votre « cousin », je pratique un peu le kendo… Et je pense que vous êtes bien placés pour savoir que c’est un sport qui renforce le corps plus qu’il n’y parait. »
Il poursuivit alors:
« Et vous ? Qu’est-ce que vous avez à cacher pour vous promener avec un sac remplit d’armes ? »
Sur ces mots, un long frisson parcouru chaque membre du groupe. Irrité et à la fois excité de savoir que le jeune homme savait faire du Kendo, Ryouga lui dit, d'un ton impatient et rageux:
-"Han? T'sait faire du Kendô, hein? Bah on va voir s'que tu sait faire!"
Il alla alors vers Reno qui portait le sac et voulu le prendre, mais Reno fit un pas en arrière pour l'empêcher de le prendre, le grand asiatique lui dit:
-"Quoi? Allez déconne pas Reno.
-Je ne déconne pas, c'est toi qui t'excite, Ryouga, je ne te laisserais pas prendre ton sabre.
-Il sait qu'on est armés, à quoi sa sert de les caché maintenant?"
Mikaru intervint alors:
-" Il n'y a pas que lui autour de nous Ryouga."
Le vampire se calma alors, mais il mourrait d'envie de se jeter sur le jeune homme pour voir ses capacité à manier le sabre. Iv dit alors d'un ton calme, tout en aidant Ko-Ki à relever la fille:
-" Tu devrais le savoir, non? Pour nous proteger en cas de besoin, que se soit contre un groupe de fangirl ou des mecs fou furieux jaloux de notre célébrité, nous avons toujours besoin de quelques choses pour nous défendre..."
Ko-Ki poursuivit alors:
-"Certains ont une bombe à poivre, d'autres caches une armes à feu. Et bien nous, notre truc, c'est les armes blanches."
Les deux jeunes clones réussit enfin à prendre chacun un bras.

Sitôt Hiro eut-il posé sa question que l’un des jeunes, celui qui portait un grand manteau et des piercings sur tout le visage, se dirigea vers le sac pour prendre une arme, mais avant que l’employé de bureau ait besoin d’intervenir, celui qui portait le sac et semblait le plus calme du tas recula pour l’empêcher d’y accéder. Le combat n’était pas pour tout de suite, au soulagement de Hiro qui préférait de loin discuter que ferrailler. Mais il doutait encore de la raison pour laquelle le groupe se promenait avec de telles armes dans un sac…
Et la réaction de celui autour de qui les autres tournaient au paravent n’atténua pas son doute :

« Il n’y a pas que lui autour de nous Ryoga ! »

Donc s’ils avaient été sur que personne ne les verrait ils auraient peut-être engagé le combat ? En tout cas l’attitude du dénommé Ryoga semblait l’attester, s’il avait laissé le sac tranquille, il dégageait une aura combative un peu trop intense pour que le japonais relâche sa vigilance. L’un des deux qui tentaient de relever la fille expliqua le fait a Hiro :

" Tu devrais le savoir, non? Pour nous protéger en cas de besoin, que se soit contre un groupe de fangirl ou des mecs fou furieux jaloux de notre célébrité, nous avons toujours besoin de quelques choses pour nous défendre..."

Ça se tenait… Mais le pirate de l’espace-temps avait du mal à se convaincre qu’ils disaient la vérité, ou toute la vérité. Il était peut-être en pleine crise de paranoïa, sa rencontre avec Monsieur Sylvain était assez stressante pour qu’il commence a son tour a déraisonner, mais quelque chose clochait.
Et en même temps, il n’avait pas l’impression que ce groupe était dangereux pour lui, du moins pour l’instant, enfin à part le gruyère en manteau noir et T-shirt court. Comment savoir ?

« Je ne sais pas… D’ordinaire les stars font appel à des gardes du corps, ou comme vous dites ils utilisent des bombes à poivre, mais je n’ai jamais entendu parler de vedettes qui se trimbalent avec tout un râtelier d’armes blanches dans leurs bagages. Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas un groupe d’assassins avec une très bonne couverture ? Ou des psychopathes en puissance (d’ailleurs il ne faut pas être sain d’esprit pour s’habiller comme ça songeât-il) qui risquent de tuer quelqu’un au coin de la rue ? »

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
« Je ne sais pas… D’ordinaire les stars font appel à des gardes du corps, ou comme vous dites ils utilisent des bombes à poivre, mais je n’ai jamais entendu parler de vedettes qui se trimbalent avec tout un râtelier d’armes blanches dans leurs bagages. Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas un groupe d’assassins avec une très bonne couverture ? Ou des psychopathes en puissance qui risquent de tuer quelqu’un au coin de la rue ? »
Étrangement, personne ne savait quoi répondre à cette question, car il pensaient que même s'ils disaient quelques chose, le dénommé Hiro ne les croiraient pas. Et si ils disaient tout simplement la vérité? Non, cela pourrait nuire à leurs images ou ils risqueraient d'être poursuivit si ce jeune homme le dirait à autrui... Reno regarda un instant Mikaru, ce dernier tourna la tête, signe d'en dire, mais pas trop, le grand guitariste prit alors la parole, d'un ton calme:
-"Qu'est-ce qui te prouve que nous ne somme pas des assassins ou autres? Et bien, regarde cette fille; si nous étions des "psychopathes", tu ne pense pas que nous l'aurions laisser par terre, dans la rue, seule?
-Inconsciente en plus!" Intervint Ko-Ki.
-"On est peut-être taré, mais pas à ce point, après le problème est sur notre dos." Marmonna Ryouga.
-"TU est taré, nous met pas dans ton sac, l'vampire!" Lui répondit Ko-Ki, amusé.
-"T'a connerie elle est dans l'sac aussi!" S'empressa de dire Ryouga.
-"On est dans l'même sac depuis le début" Echapa Reno.
Mikaru s'avança alors vers le jeune homme, il lui dit alors:
-"Ecoute, si tu croit qu'on est des assassins ou je ne sais quoi, tu n'a qu'à ton aller, nous pouvons nous débrouiller pour la fille. Mais je peut te dire que se que tu croit est faux, nous somme simplement pas en mesure de te dire la vérité, pas parce qu'elle est mauvaise, mais parce qu'elle pourrait nous mettre en danger, toi et mon groupe."
Ko-Ki et Iv se mirent alors à avancer tout en portant la fille, Reno et Ryouga tourna le dos au jeune homme, près à continuer le chemin, mais Mikaru restait devant Hiro, à attendre une réponse.

"Qu'est-ce qui te prouve que nous ne somme pas des assassins ou autres? Et bien, regarde cette fille; si nous étions des "psychopathes", tu ne pense pas que nous l'aurions laisser par terre, dans la rue, seule?

Le plus grand du groupe, celui qui portait le sac avait marqué un point, mais Hiro hésitait encore à leur faire totalement confiance après tout s’ils avaient réellement été des assassins qui ne voulaient pas se compromettre, ils avaient tout intérêt à séparer leur activité illicite de leur façade musicale populaire. Mais il lui semblait pourtant que s’ils cachaient bien quelque chose, ce n’étaient pas des meurtriers. Et Hiro se sentait de plus en plus confus de s’être laisser penser, ne serai-ce qu’une seconde, que ces jeunes pouvaient tuer froidement ou sans raison des innocents.
Mais le fait demeurait qu’ils cachaient quelque chose de louche, et que ces armes étaient trop bien entretenues (de ce qu’il en avait vu) pour ne pas être destinées à servir.

Tandis que presque tout le groupe appuyait l’homme patient qui tenait toujours le sac, le plus silencieux de tous vint se placer en face de lui, et le regarda droit dans les yeux pendant quelques instant avant de lui confier :

"Ecoute, si tu crois qu'on est des assassins ou je ne sais quoi, tu n'a qu'à t’en aller, nous pouvons nous débrouiller pour la fille. Mais je peux te dire que ce que tu crois est faux, nous somme simplement pas en mesure de te dire la vérité, pas parce qu'elle est mauvaise, mais parce qu'elle pourrait nous mettre en danger, toi et mon groupe."

Les choses devinrent plus claires pour Hiro, il aurait pu parier de se faire harakiri dans l’instant si cet homme ne disait pas la vérité. Il était sincère, mais en plus Hiro percevait chez lui une grandeur d’âme… Quelque chose qui ne ressortait pas, ou moins, chez les quatre autres.
Ils n’étaient pas des tueurs, c’était une chose acquise.
Ils n’avaient pas choisi de lui dissimuler la vérité sans raison, voila qui était clair.
Ils ne voulaient pas l’impliquer dans leur histoire parce qu’il pourrait être mis en danger c’était noble.

Hiro sentait chez l’homme en face de lui une résonance à sa propre personnalité, c’était peut-être parce qu’ils avaient apparemment le même âge, mais l’employé de Yamagato industries était convaincu qu’ils avaient aussi en commun un désir de protéger ce qui les entourait. Et ce désir, il le sentait aussi chez les quatre autres qui s’étaient arrêtés à une dizaine de mètres de là, attendant.
Le japonais parcouru une nouvelle fois ce groupe du regard, saisissant pour la première fois que cette ressemblance entre eux venait plus de leur expression que de leur apparence. C’était les reflets de cette détermination qu’il sentait en lui et chez cet homme qui lui faisait face qui se plaçait sur leurs deux visages. Hiro avait sans doute les mêmes yeux quand il se dressait sabre à la main pour une cause juste.

Il prit donc la parole simplement, avec l’impression que le temps s’était arrêté autour d’eux sans qu’il y soit pour rien, parcouru par le sens de ce qu’il disait:

« J’ai vécu tant de choses…

J’ai traversé des lieux que très peu peuvent se représenter. J’ai combattu avec acharnement contre l’impossible pour en faire reculer les limites. J’ai trouvé deux fois l’amour, et l’ai perdu les deux fois malgré tout mes efforts. J’ai rencontré des gens comme il n’en existe pas de semblables. De grands hommes, capables d’améliorer le monde, et des dangers pour la population. Des gens capables de changer l’orientation du monde…

Mais parce que j’ai vécu tout ça, je sais aussi qu’il vaudrait mieux ne pas affronter seul un grand danger.
Si quelqu’un se dresse à vos côtés et vous dit qu’il est prêt à vous écouter, il vaut mieux se confier parce qu’après on regrette de ne pas l’avoir fait quand on en avait l’occasion. Les gens sincère sont trop rares de nos jours, nous ne devrions pas rejeter ceux qui prennent la peine de le rester. »

Il avait gardé les yeux rivés dans ceux du chanteur, comme une main tendue.

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
« J’ai vécu tant de choses…

J’ai traversé des lieux que très peu peuvent se représenter. J’ai combattu avec acharnement contre l’impossible pour en faire reculer les limites. J’ai trouvé deux fois l’amour, et l’ai perdu les deux fois malgré tout mes efforts. J’ai rencontré des gens comme il n’en existe pas de semblables. De grands hommes, capables d’améliorer le monde, et des dangers pour la population. Des gens capables de changer l’orientation du monde…

Mais parce que j’ai vécu tout ça, je sais aussi qu’il vaudrait mieux ne pas affronter seul un grand danger.
Si quelqu’un se dresse à vos côtés et vous dit qu’il est prêt à vous écouter, il vaut mieux se confier parce qu’après on regrette de ne pas l’avoir fait quand on en avait l’occasion. Les gens sincère sont trop rares de nos jours, nous ne devrions pas rejeter ceux qui prennent la peine de le rester. »
Sur ces mots, Mikaru regarda ses clones, perplexe, il fit alors un sourire en coin: s'il se sentait aussi bien au sein de son groupe s'était non seulement grâce à leurs personnalité, mais aussi grâce à ce que vient de dire ce jeune homme, car, au sein de son groupe, Mikaru peut s'exprimer comme il le souhaite, et se confier car, tous, ils se comprenaient l'uns aux autres, et c'est grâce à ça que Mikaru pouvait vivre sans porter de lourds secrets sur ses épaules. Même si ces secrets ne devait pas quitter le groupe, au moins, Mikaru pouvait le partager avec d'autres personnes car, oui, ces clones ne sont pas que de simples doubles, mais ils sont bien des personnes, des personnes ayant chacune leurs propre personnalité unique en son genre, leurs propre physique mais aussi yeux, c'est-à-dire que chacun d'eux voit le monde à ça façon... Mais passons.
Iv regarda quelques instant le jeune homme, il appela alors de loin son leader:
-"Mikaru-saaaaaann! Faut qu'on s'grouille!
-O-Okay... J'arrive!" Dit-il en regardant son groupe pendant un instant, qui l'attendait plus loin, il dit alors au garçon qui se trouvait en face de lui:
-"J'ai déjà ces quatres personnes auquel je peux me confier et qui, en plus de ça, me comprend, cela me suffit amplement."
Il fit alors un pas en arrière et tourna les talons, il regarda de derrière Hiro et lui dit, d'un ton sympathique:
-"On te laisse ici? Ou tu préfère nous raccompagner?"

Après avoir entendu le message du mutant, le chanteur tourna la tête et en suivant son regard Hiro compris : Il regardait son groupe, et il était clair que ce jeune homme avait confiance en eux, et qu’il pensait, très probablement à raison, pouvoir compter sur eux.
La voix d’un d’entre eux s’éleva d’ailleurs a ce moment là :

"Mikaru-saaaaaann! Faut qu'on s'grouille!

Bientôt suivie d’une réponse, un peu hésitante, peut-être cause d’une émotion contenue?

« O-Okay... J'arrive!"

Puis se retournant vers l’employé avec toujours un sourire en coin :

"J'ai déjà ces quatre personnes auquel je peux me confier et qui, en plus de ça, me comprend, cela me suffit amplement."

Hiro ne put que hocher la tête, oui ils étaient soudés, cela ne faisait aucun doute, et ne serais-ce que comparativement, ils étaient plus sûrs de pouvoir se faire confiance entre eux qu’a un inconnu qui attaquait les honnêtes gens à coups de couvercles de poubelle. Il hocha silencieusement la tête, il comprenait ce que cette personne ressentait, il avait la même complicité avec Ando…
Enfin, il l’avait avant qu’ils ne se disputent sur les récents événements mondiaux. Depuis, ils se boudaient et même si cela lui faisait mal d’ignorer son ami, Hiro refusait de changer d’attitude et de position tant qu’il n’aurait pas admit la nécessité pour les humains et les spéciaux de s’entendre et de travailler ensemble pour améliorer le monde plutôt que de se déchirer les uns les autres au cours d’une guerre sans fin et dépourvue de sens.

Il sentait la mélancolie le gagner quand l’autre qui avait fait un pas lui demande d’un ton chaleureux :

"On te laisse ici? Ou tu préfère nous raccompagner?"

Hiro parcouru un instant la rue des yeux, puis déréta :

« Je viens avec vous, pour votre sécurité. On ne sait jamais quand un homme peut soudain décider de vous assommer à coup de couvercle de poubelle.»

Bien qu’il ait essayé d’en rire, Hiro se sentait encore confus d’avoir réagi ainsi à l’encontre de la pauvre jeune fille. Il rejoignit donc bien vite le groupe, qui cette fois refusa poliment de le laisser porter le corps. Ils craignaient sans doute qu’il la lâche à nouveau, à moins que ce soit simplement pour ne pas avoir à changer encore une fois de prise sur cette jeune personne.
Le fait est que Hiro marchait à la hauteur de Mikaru aux côté de qui il avait repris la progression et rejoint l’équipée qui s’était aussitôt lancée en avant.

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« Je viens avec vous, pour votre sécurité. On ne sait jamais quand un homme peut soudain décider de vous assommer à coup de couvercle de poubelle.»
Il se mit alors à suivre Mikaru. Voulant aider Ko-Ki et Iv à porter la jeune femme, les deux clones d'eux refuser pour éviter encore le moindre choc à la jeune fille. Ils prirent alors leurs chemins vers le bâtiments auquel notre groupe allait donner leurs concert.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, chaqu'un avait hâte de donner leurs concert. Au bout d'un moment, Ko-Ki commençait à fatiguer, Ryouga prit alors le relais pour porter la femme, Iv lui, ce portait bien et commençait à peine à transpirer. Reno commençait à avoir mal à l'épaule à cause du poid du cas, il changea alors d'épaule pour pouvoir mieux porter le sac, Mikaru lui proposa alors son aide:
-"Tu veux un coup d'main, Reno?
-Non ça ira, merci."
Ils continua alors leurs chemins, en silence....
Mais au bout d'un certains temps, Iv commençait à se poser de plus en plus de question à propos du jeune homme qui les accompagnait, puis, de surprise sur la question qu'il venait de se poser, il sentit son coeur raté un battement, il s'arrêta net pendant un instant, surpris à son tour par la réaction du bassiste, il lui demanda alors:
-"Hum?! Ivu? Sa va pas?
-"Nan..."
Iv s'adressa alors à Hiro:
-"C'est étrange quand on y réfléchi... Comment à tu su que nous avions des armes dans notre sac?"
Mikaru écarquilla les yeux pendant un bref moment, le groupe entier se stoppa alors, attendant une réponse du jeune homme.

Ils cheminaient en silence depuis un moment, Hiro n'osant pas trop insister pour porter la jeune fille, l'homme sage pris la place d'un des deux porteurs qui commençait à fatiguer, refusant de se départir du sac d'armes.
Tandis qu'ils poursuivaient leur route, Hiro se sentait plonger dans des réflexions assez maussades sur l'impasse dans laquelle semblait se trouver son amitié avec Ando, état qui s’aggravait en voyant à quel point ce groupe d'amis était lié.
Il n'était pas le seul absorbé par ses pensées, mais i fut plus lent a en ressortir que celui qui continuait a porter la fille: Ivu d’après les dires de l'homme sage.

"C'est étrange quand on y réfléchi... Comment as tu su que nous avions des armes dans notre sac?"

Le groupe entier s'arrêta, le fixant avec de grands yeux comme s'il s'agissait d'un phénomène inexplicable et étrange, ce que c'était à la réflexion, mais Hiro avait déjà accordé sa confiance au groupe depuis qu'il avait saisi cette lueur dans leurs yeux, et même dans leur aura. Il était juste surpris qu'ils n'aient pas posé la question plus tôt et pensait que la question leur était sortit de l'esprit.
Remontant ses lunettes sur son nez avec ce geste qui lui était accoutumé avant de parcourir rapidement les jeunes gens du regard, il dit:

"C'est simple, j'ai un secret. Remettons nous en route, je vais vous expliquer."

Puis il reprit sa marche, s'ils voulaient des réponses ils le suivraient c'était logique, mais il n'aimait pas rester immobile quand il parlait de son pouvoir. Quand on était un groupe de plus de trois cela attirait trop l'attention.
Ils marchèrent encore un moment sans qu'il ne s'explique, et puis arrivant prés du bâtiment ou les ViViD devaient se produire, la foule des fans fit son apparition au loin, tout excités à l'avance. Avant que les stars ne soient remarquées, Hiro s’immobilisa, puis se tourna vers eux et sans parler, leur fit signe d'approcher pour faire un cercle autour de lui.
Quand ce fut fait, il leur dit seulement:

"Touchez-moi."

Puis il attendit que ce soit effectivement le cas. Lorsque les cinq mains furent sur ses épaules et son torse, il ferma les Yeux et prit une inspiration tranquille.

---------------------------------

Il expira dans un silence qui était soudain devenu plus présent que ce qu'avait jamais expérimentés les membres du groupe. En dehors de leurs souffles et des sons qu'ils émettaient, rien.
Les voyant déconcertés, Hiro leur donna enfin l'explication promise:

"Je possède le don de courber l'espace temps à volonté. Cela signifie que je peu arrêter le temps comme maintenant, ou encore de voyager a travers celui-ci, mais aussi que je peu me téléporter ou je veux juste en y pensant."

Il leur laissa quelques instant pour digérer cette information, puis il se dirigea vers une femme qui passait a une trentaine de mètres de là sans prendre gare à eux, ouvrit son sac et en sortit une paire de gants une écharpe et un tube de rouge a lèvres.

"Quand personne ne peu vous voir, vous entendre ou vous sentir et qu'on en a la curiosité, il est très facile de se renseigner sur ce que les gens... Des vedettes par exemple, transportent avec eux pour se rendre à un concert."

Il remis les objets a leur place, referma le sac et revint au côté du groupe.

"Je voulais juste m'offrir une pause, mais j'ai été trop curieux, et je m'en excuse, après avoir vu le contenu de votre sac j'ai un peu paniqué. Je pense que ce que j'ai fait n'était pas très honorable, c'est pourquoi je partage mon secret avec vous sans mentir. J'espère que vous saurez être discrets."

Il ne remit pas le temps en marche, car il voulait pouvoir parler avec eux en toute liberté et être sûr que leur retour au temps présent n'attirerait pas trop l'attention, il était donc primordial que leurs émotions se soient stabilisées quand cela arriverait.

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"C'est simple, j'ai un secret. Remettons nous en route, je vais vous expliquer."
Voulant les ces explication, le groupe le suivit alors en silence.
Arrivé près du bâtiment où ils allaient donner leurs concert, ils voyèrent leurs fan attendre avec impatience l'ouverture des portes, heureusement pour eux, ils n'avaient pas à passer par le porte d'entrée principal pour pouvoir, sinon ils devraient s'attendre à des cris, des bousculades et tsétéra, leurs manager leurs avait conseillé de passer par la porte de derrière. Hiro s'arrêta alors se qui stoppa aussi le groupe, il leurs fit alors un signe de la main pour qu'ils se mettent autour de lui. Ils se mettent alors calmement autour de lui, en cercle, le jeune homme dit alors:
"Touchez-moi."
Nos jeune asiatique posa alors simplement une de leurs mains sur une de ses épaules, l'homme ferma alors les yeux et avait l'air de ce concentrer à quelques chose.
Soudain, ils se rendent compte de quelque chose: en quelques seconde, il n'y avait plus aucun bruit, plus aucune fan qui criait à l'envie de pouvoir voir nos artistes, plus aucune voiture circuler, plus rien... En fait, tout avait cessé de bouger à part Mikaru et ses clones ainsi que le jeune Hiro. Tous avait retiré leurs main de l'épaule du jeune asiatique, surpris se qu'il se passait autour d'eux, chacun regardait autour de lui, on pu entendre Ryouga s'exprimer:
-"C'est quoi c'délire?!"
Hiro prit alors la parole:
"Je possède le don de courber l'espace temps à volonté. Cela signifie que je peu arrêter le temps comme maintenant, ou encore de voyager a travers celui-ci, mais aussi que je peu me téléporter ou je veux juste en y pensant."
Il se dirigea alors vers une jeune fille complètement figé, il ouvrit son sac et sorti quelques affaires:
"Quand personne ne peu vous voir, vous entendre ou vous sentir et qu'on en a la curiosité, il est très facile de se renseigner sur ce que les gens... Des vedettes par exemple, transportent avec eux pour se rendre à un concert."
Après avoir remit les affaires de la jeune fille, il continua:
"Je voulais juste m'offrir une pause, mais j'ai été trop curieux, et je m'en excuse, après avoir vu le contenu de votre sac j'ai un peu paniqué. Je pense que ce que j'ai fait n'était pas très honorable, c'est pourquoi je partage mon secret avec vous sans mentir. J'espère que vous saurez être discrets."
Ko-Ki profita du silence pour s'aventurer un peu, Ryouga le suivit alors, ces deux clones s'était vers un garçon qui venait de sauté avec son skate, le jeune clone s'accroupit puis il toucha la planche à roulette qui était encore en l'air, il laissa alors échapper une preuve qu'il était impressionné par le don du jeune garçon:
-Oooh! Sugoï!
Ryouga en profita légèrement déplacer le skate en dessous des pieds de l'adolescent, il se mit alors à ricaner tout seul, sachant que le skatteur allait surement tombé en revenant sur le sol. Ayant compris se que voulait faire le guitariste, Ko-Ki rigola à son tour, Reno les rappela alors:
-"Hey, doucement vous deux.
-Okay, okay."
Le jeune batteur se releva alors puis se retourna, Ryoga se retourna à son tour.
Quant à Mikaru, lui regardait autour de lui, croyant qu'il hallucinait, Reno mit alors sa main sur l'épaule de son leader, voyant que celui-ci semblait confus. Le grand guitariste lui demanda alors:
-"Sa va?
-Je pensais être le seul du Japon à être... "Comme ça"
-Je te l'avais dit, vous êtes des milliers."
Profitant du répit que s'était fait Reno en surveillant nos deux voyous, Ko-Ki avait encore légèrement bougé la planche à l'aide de son pied, et fessait comme de rien était. Iv, lui, restait calme en regardant autour de lui, il fut surpris en voyant un chat qui était en plein saut pour passer d'une fenêtre à l'autre. Reno laissa alors son leader seul et s'approcha de du bassiste, une fois à ses côtés, il prit un ton calme en s'adressant au "courbeur de temps":
-"Alors... Tu fait aussi partie de ses personnes ayant des dons inimaginable, hum?
-J'en connais un qui doit se sentir moins seul..." Dit Iv en regardant Mikaru.
Tout les clones se met alors à regarder leurs leader, quant à Mikaru, lui, avait l'air dans un autre monde, plonger dans ses pensées à regarder autour de lui...

Comme Hiro s’y attendait, les jeunes gens étaient a la fois surpris et émerveillés par ce qu’ils voyaient, comme une photo sensitive en trois dimensions. Il les laissa donc déambuler dans cet instant, assouvissant leur curiosité à l’envie, certains se contentant de regarder, alors que d’autre (l’homme gruyère et le petit le plus habillé du groupe) se précipitaient d’un individu a l’autre comme des enfants dans une fête foraine. Il les laissa agir comme ils l’entendaient, et s’intéressa donc plutôt aux bâtiments qui les entouraient, attendant que le désir de lui parler leur vienne.

Il était en plein examen d’un mur quand la voix de l’homme sage s’éleva derrière lui :

« Alors... Tu fait aussi partie de ses personnes ayant des dons inimaginable, hum? »

Le japonais se retourna pour faire face a son interlocuteur avant de répondre :

« Je ne crois pas vraiment qu’ils soient inimaginables… C’est juste quelque chose qui fait partie de soi, comme certains sont doués pour le sport ou d’autres ont une belle voix. »

« J'en connais un qui doit se sentir moins seul..."

« Hein ? »

Suivant le regard de tous les membres du groupe, il posa son regard sur Mikaru qui semblait pris dans un songe. En fait il était tellement absorbé que Hiro se demanda un moment s’il ne l’avait pas laissé en dehors de l’interstice, mais non il respirait, signe qu’il était bien dans le même temps qu’eux. Il avait donc des pouvoirs aussi…
Hiro ne se sentit plus de joie, comme à chaque fois qu’il rencontrait l’un de ses semblables, (enfin, la plupart… Ceux qui ne découpaient pas le crane des gens, ne rêvaient pas d’extermination massive, d’épuration, de fin du monde…) et tout sourire il demanda au chanteur :

« Alors tu as un pouvoir toi aussi ? C’est génial ! J’ai rencontré beaucoup de héros en Amérique, mais ici, tu dois être le premier avec un don naturel. Je pense que ça viens du manque de brassage des gènes, mais je ne suis pas chercheur hein…
Et alors quel est ton don? J’ai peut-être déjà rencontré quelqu’un qui a le même !

Tu peu peindre des toiles prémonitoires?
Tu te dématérialise?
Tu agis sur l’informatique?
Tu peu lire dans les pensées?
Tu peu devenir invisible?
Tu vole ?
Tu fais de la télékinésie ?
Tu peu soigner les gens ?
Tu as une force surhumaine ?
Tu gèle les choses ?
Tu es radioactif ?
Tu as des dons spectraux ?
Des ailes qui se déploient ?
Ton corps ne vieilli pas ?
Tu te régénère ?...»

Il lui récita ainsi une liste assez longue des divers pouvoirs qu’il avait vu, soit chez leur propriétaires légitimes soit chez des usager de secondes mains comme Peter Petrelli ou Sylar. Mais il semblait que son compatriote possède un pouvoir qu’il n’avait jamais rencontré, ou qu’il avait oublié de nommer. Il attendit donc que son interlocuteur se remette de son assaut verbal et de l’information qu’il existait des personnes capable de faire toute ces choses et daigne lui expliquer la nature de son talent.

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« Je ne crois pas vraiment qu’ils soient inimaginables… C’est juste quelque chose qui fait partie de soi, comme certains sont doués pour le sport ou d’autres ont une belle voix. »
Avait-il répondu à Reno, mais lorsqu'il entendit les paroles de Iv, il laissa échapper une expression de surprise:
« Hein ? »
Le groupe avait ignoré ceci, mais le jeune asiatique était soudainement devenu heureux, il s'était approché de Mikaru, Reno l'avait suivit, de protection, et il lui dit, tout sourire:
« Alors tu as un pouvoir toi aussi ? C’est génial ! J’ai rencontré beaucoup de héros en Amérique, mais ici, tu dois être le premier avec un don naturel. Je pense que ça viens du manque de brassage des gènes, mais je ne suis pas chercheur hein…
Et alors quel est ton don? J’ai peut-être déjà rencontré quelqu’un qui a le même !

Tu peut peindre des toiles prémonitoires?
Tu te dématérialise?
Tu agit sur l’informatique?
Tu peut lire dans les pensées?
Tu peut devenir invisible?
Tu vole ?
Tu fait de la télékinésie ?
Tu peut soigner les gens ?
Tu as une force surhumaine ?
Tu gèle les choses ?
Tu es radioactif ?
Tu as des dons spectraux ?
Des ailes qui se déploient ?
Ton corps ne vieilli pas ?
Tu te régénère ?...»
Soudain Ryouga le coupa, frustré par toutes cette liste et agaçé par le caractère du jeune garçon qui était soudainement devenu fonceur:
-"Hoï! Stop."
Mikaru fut "réveillé" lorsque Ko-Ki s'était exprimé:
-Ouah! Y'en à tellement des personnes comme ça?
-Tu sait, y'a ce genre de pouvoir dans des films, j'ai du mal à croire qu'il est rencontré autant de personne comme Mika'." Répondit Iv, en posant la fille sur un banc près de lui.
Mikaru se retourna alors pour s'adresser à Hiro, il désigna alors de sa main ses clones:
-"Depuis le début, ce pouvoir, tu le voit, tu t'adresse à lui et visse versa..." Il regarda alors un instant Reno, ce dernier lui dit alors:
-"Va s'y, mais seulement pendant quelques instants."
Mikaru fit alors un pas en arrière, leva la tête vers le ciel et ferma les yeux pour mieux se concentrer. Soudain, Reno se mit à briller, il se dirigea alors vers son leader et, lorsqu'il posa sa main sur son épaule, Reno avait disparu. Ryouga prit alors la parole, pendant que Mikaru se concentrait a gardé le clone en lui:
-"Pour résumer, chacun de nous possédons la même âme partager en plusieurs partie.
-"Pour faire un résumé du résumé, on est les doubles de Mikaru.
-"Mais pas nous ne sommes pas de simples doubles, car chacun possède son propre physique et sa propre personnalité."
Lorsque Iv avait terminer de parler, Mikaru eu une grande expiration se qui fit réapparaître le grand guitariste, ce dernier s'arrangea les cheveux et son étrange pantalon laissant ses cuisses à nu. Ne contrôlant pas encore sa capacité de faire apparaître et réapparaître ses clones, on pouvait voir les mains de Mikaru tremblaient et sa respiration était devenu légèrement plus rapide, Reno s’inquiéta alors pour lui:
-"Sa va allez?
-Ouais, de toutes façon faut que je m'habitue."

Visiblement le « gruyère » n’était pas un exemple de patience, avant que Hiro ait fini sa liste des pouvoirs possibles à sa connaissance, il le coupa assez crument :

« Hoï! Stop. »

Et tandis que Mikaru semblait revenir parmis eux, l’autre malfaiteur du jeune à la planche a roulette d’ajouter, incrédule :

« Ouah! Y'en à tellement des personnes comme ça? »

Hiro lui aurait bien dit qu’ils étaient probablement encore plus nombreux mais il fut coupé une nouvelle fois par le scepticisme de celui qui,sans doute fatigué de la porter, déposait la jeune victime du « fou du couvercle de poubelle » sur un banc.

« Tu sait, y'a ce genre de pouvoir dans des films, j'ai du mal à croire qu'il est rencontré autant de personne comme Mika'. »

« Je n’aurais aucun intérêt à mentir à ce sujet. »

Il avait parlé d’un ton un peu boudeur, visiblement véxé de ne pas être pris au sérieux, tout comme l phénomène d’évolution de l’espèce dont Mikaru, lui, et de nombreux autres étaient les manifestations. Le monde abordait une phase de crise, l’ADN des humains réagissait donc en mode de crise et libérait tout son potentiel pour permettre à l’espèce de survivre. Sur plusieurs dizaines de milliards d’individus, ceux qui possédaient des aptitudes devaient au moins se chiffrer en milliers, sinon s’aurait été trop faible pour être remarqué et surtout rentable pour l’espèce. Mais ce groupe ne semblait pas saisir l’ampleur du phénomène, et le chanteur plus que tous était manifestement sonné par la découverte d’autres individualités semblables à la sienne.
D’ailleurs quel était-il son pouvoir ?

La réponse vint rapidement et sous les yeux de Hiro, qui pour l’occasion s’écarquillèrent encore plus qu’a l’accoutumée, l’« Homme sage » se fondit dans la chair du chanteur pour réapparaitre quelques instants après. C’était une première pour l’employé de Yamagato industries dont le cerveau se mit frénétiquement a cherche une explication.
Normalement seul le chanteur semblait avoir des pouvoirs, mais ce phénomène touchait trop intimement l’autre pour qu’il soit indépendant de lui… Il ne sagissait pas simplement d’absorber un individu pour une courte durée, Hiro pouvait sentir d’instinct que c’était quelque chose de plus profond que ça.

Les résumés arrivèrent à point nommé, c’était une seule âme fragmentée en cinq corps. Visiblement l’âme devait être liée dans une certaine mesure au patrimoine génétique des individus si une mutation de celui-ci permettait quelque chose d’aussi intense (et loufoque) que de répartir son essence spirituelle dans différents corps. Mais déjà le brave samouraï sentait des questions monter à sa bouche a travers le fouillis de son excitation et de son intérêt pour ce talent qu’il découvrait chez l’autre.

« Euh… Je ne sais pas si c’est très courtois de ma part de demander ça mais… S’ils sont une partie de toi… de ton âme… Ca veut dire que vous êtes liès non ? Si un se blesse, tous les autres le sentent ? Ou alors tu es le centre de ces liens ? Ou alors vous êtes complètements indépendants ? »

Il y avait milles autres questions de ce type qui tentaient de se frayer un chemin jusqu’aux oreilles du groupe… Des clones… De « celui-qui-est-cinq », mais le jeune homme réalisa qu’il se pouvait bien que Mikaru et ses « extensions » en soient rendus au même point que lui.
Il laissa donc passer un moment puis regardant alentour déclara :

« Il faudrait regagner le temps « normal » avant que cette jeune personne ne se réveille… J’aimerai vraiment discuter encore avec vous, mais je ne voudrais pas vous impliquer dans des ennuis plus grands que ceux que je vous ai déjà causés. Il se pourrait que cette jeune personne se réveille alors que nous discutons et je ne sais pas trop comment nous pourrions lui expliquer que le monde s’est arrêté autour d’elle sans nous compromettre. »

Et sur ces sages paroles, il se replaça à l’ endroit ou il se tenait au moment ou il avait figé le temps.
Il semblait que personne ne regardait dans leur direction, mais la cohérence était un des éléments clés pour assurer la pérennité du continuum-espace temps.
Quand tous les jeunes eurent repris leur places, Hiro ferma les yeux.

-------------------------------

Aussitôt sortis de l’interstice, le premier son que le japonais entendit au milieu de la rumeur de la ville fut un bruit de chute. Ouvrant les yeux il vit un jeune homme étalé par terre, sa planche gisant a coté de lui. Le premier sentiment de Hiro fut un léger pincement au cœur en songeant qu’il aurait pu lui épargner cette chute s’il avait remarqué qu’il allait se prendre les pieds dans son skate.
Mais il ne l’avait pas remarqué, il n’y avait pas de quoi se lamenter. Il se tourna donc vers celui qui l’entourait. (Cette pensé lui paru bizarre, mais elle était manifestement juste au vu de ce que lui avait confié Mikaru)

« Vous voulez que je vous accompagne jusqu’aux loges? »

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
« Euh… Je ne sais pas si c’est très courtois de ma part de demander ça mais… S’ils sont une partie de toi… de ton âme… Ca veut dire que vous êtes liés non ? Si un se blesse, tous les autres le sentent ? Ou alors tu es le centre de ces liens ? Ou alors vous êtes complètements indépendants ? »
Sur ces mots, Reno fit un léger rire ainsi que Ryouga, se fut Ko-Ki qui lui a répondu en riant:
-Haha! Tu croit quand même pas qu'on va te dire tout nos secrets! Encore moins notre point faible.
Le jeune Hiro dit alors, après avoir regardé autour de lui quelques instants:
« Il faudrait regagner le temps « normal » avant que cette jeune personne ne se réveille… J’aimerai vraiment discuter encore avec vous, mais je ne voudrais pas vous impliquer dans des ennuis plus grands que ceux que je vous ai déjà causés. Il se pourrait que cette jeune personne se réveille alors que nous discutons et je ne sais pas trop comment nous pourrions lui expliquer que le monde s’est arrêté autour d’elle sans nous compromettre. »
Chacun se prépara alors à reprendre sa place, Iv reprit la jeune femme et s'approcha de Hiro en dernier.
Lorsque le temps fut remit en place, la première chose que le groupe avait entendu était la chute de l'adolescent sur son skate, Ko-Ki se mit alors à rire aux éclats, ainsi que Ryôga qui lui, mettait sa main devant la bouche et riait discrètement, le reste du groupe resta indifférent à la chute du jeune homme, mis à part Iv qui n'avait qu'un sourire aux lèvres. Hiro leurs dit alors:
« Vous voulez que je vous accompagne jusqu’aux loges? »
Ryôga et Ko-Ki se calma alors, Reno réfléchi un instant jusqu'à se qu'il puisse trouver une réponse:
-"Le mieux serait que nous nous séparons à partir d'ici, de toutes façon cela m'étonnerais que l'équipe qui s'occupe de nous te laisserais entrer.
- Limite ils laisseraient entrer la fille." Intervint Iv.
Le reste du groupe resta silencieux; Ko-Ki se retenait de rire, Ryôga regardait l'adolescent se relever et Mikaru était plongé dans ses pensées.

(Désolé c'est court >_<)

Hiro se contenta d'hocher silencieusement la tête, bien sur il n'avait rien a faire dans les coulisses de ce concert, de plus il n'avait que trop trainé, et une rude journée l'attendait au bureau le lendemain.
Il salua donc poliment chaque membre du groupe en s'inclinant devant eux, puis lorsque vint enfin le tour de Mikaru, il hésita un instant avant de tirer une carte de visite de sa poche intérieure et de la tendre au jeune homme.
Devant son regard interrogateur l'employé éluda:

"Je ne sais pas ce que tu compte faire a l'avenir, ni si tu réussira facilement à accepter ton talent, alors je te donne ceci.
Si pour quelque raison que ce soit tu veux me voir, que ce soit pour parler tranquillement ou parce que tu as des problèmes, n'hésite pas, il y a toutes mes coordonnées dessus."

Puis il salut a une nouvelle fois l'ensemble du groupe avant de prendre la direction d'une ruelle proche d'ou il pourrait s'évaporer sans attirer l'attention.
Il avait déjà laissé cette carte à quelques personnes spéciales qui lui avaient parus dans l'incertitude, le doute ou même en danger à cause de leurs pouvoirs principalement, comme Monsieur Sylvain, celui-qui-est-fou-dans-sa-tête, qui du fait de son pouvoir et de sa personnalité complexe était une véritable bombe à minuterie aléatoire mais qui par chance faisait suffisamment confiance à Hiro pour que sa présence l'apaise.
Il tissait aussi cette toile de relations pour lui-même, pour le cas ou c'est lui qui aurait eut besoin d'aide ou d'informations.
Après tout être un héros n'était pas tous les jours faciles, et il avait le droit de vouloir souffler de temps en temps non?
Et dans certains domaines, comme il l'avait malheureusement constaté récemment, Ando manquait d'ouverture d'esprit.

Lorsqu'il eut atteint le seuil de la ruelle qu'il visait, il se retourna pour regarder encore une fois cet étrange individu répartit dans cinqs corps différents, il les contempla songeusement pendant une petite dizaines de secondes puis ils fit trois pas, deux dans la ruelle, le troisième dans son appartement.
Finalement cette journée n'avait pas été aussi ordinaire quel l'avait laissé présager.

Le premier qui m'pique c'te code j'l'égorge. 8D
"Je ne sais pas ce que tu compte faire a l'avenir, ni si tu réussira facilement à accepter ton talent, alors je te donne ceci.
Si pour quelque raison que ce soit tu veux me voir, que ce soit pour parler tranquillement ou parce que tu as des problèmes, n'hésite pas, il y a toutes mes coordonnées dessus."
Avait-il dit à Mikaru avant de lui donner une carte. Le jeune chanteur regarda un instant Reno; qu'arriverait il s'il parlait de son dur passé à quelqu'un d'autre que ses clones? Mikaru s'inclina alors à son tour avant de le remercier:
-"Hum. Merci. Peut-être qu'un jour nous nous reverrons."
Le grand guitariste lui fit alors un signe de la tête lui signalant qu'ils devaient y aller. Après que chaque membre est salué le jeune asiatique, le groupe se dirigea vers l'entrée de le bâtiment. Ko-Ki à l'arrière accompagné de Iv, toujours en portant la jeune fille, le batteur en avait profité pour faire une tape sur le dos du jeune garçon à lunettes avant de le saluer en lui faisant un signe de V de sa main:
-" Bye bye!"

Une fois entrée dans les coulisses, ils avaient déposé la jeune fille sur un banc et Reno avait appelé un médecin, celui-ci avait affirmer qu'elle n'était que tombé dans les pommes et qu'elle se réveillera peu avant le concert. Le groupe était alors entrer dans leurs loges sans aucunes crainte d'avoir de problèmes. Intrigué par le regard que s'était confié Mikaru et Reno lorsque Hiro avait donné la carte, il leurs demanda:
-" Dites, je vous est vu tout à l'heure vous regarder quand Hiro à donné sa carte, je peux savoir pourquoi?
- Je me demandais.... Se que sa ferait si je faisait par de mon passé à quelqu'un d'autre que vous, et je pense que ça, Reno l'avait comprit, mais je pense qu'il serait bon de garder ça pour nous, je n'aimerais pas subir d'avantage de honte..."
Sur ces mots, le groupe en resta silencieux puis, après un court moment de silence, il reprirent leurs activité d'artistes: chacun répétait avant le concert qu'ils allaient donner....

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