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 Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]

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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
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:::Votre Perso:::
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MessageSujet: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeMar 26 Avr - 6:23


Rick Baneson était un homme libre. Certes, les Sons of Liberty n’avait pas été une réussite, mais tant pis, que Kane et Van Buren se débrouillent avec leurs problèmes. Le Bostonnais avait eux la brillance d’esprit de quitter Miami avant que les choses ne deviennent trop dangereuses. Il avait évité de justesse une descente générale dans les rues de la ville. Apparemment, quelqu’un avait vendu la mèche, mais qui? Les seuls à savoir où il se trouvait étaient Pedro, le pilote d’avion, Alexis et Edmond. Or, le Mexicain n’aurait jamais pris le risque de le trahir, le Ténébreux était bien trop isolé du monde populaire pour trouver une raison de le donner aux autorités et le Magnétiste était plus loyal qu’un clébard. Il devait s’agir d’une autre source, probablement quelqu’un possédant un pouvoir de détection ou un truc semblable. Peu importe, Ricky avait été plus malin et avait pris la route. À bord d’une belle Pontiac Solstice coupe sport d’un blanc rutilant qu’il avait évidemment volé, Pestilence avait comme but de traverser le pays, direction : Las Vegas, la ville du vice et de la décadence, la capitale du jeu et des femmes faciles. Après tout, ce qui se passe à Vegas reste à Vegas, et avec raison. Rick préparait un séjour de pacha dans les plus grands hôtels de la légendaire métropole du Nevada, avec sexe et rock n’ roll au menu de ce rêve de toujours. Au Diable Kane. Au Diable Van Buren. Au Diable Sky, au Diable les Sons of Liberty. Il avait eu comme but de changer les choses, mais devant si peu de mouvement, autant retourner à son style de vie égoïste et totalement égocentriste. Comme s’il était du genre à ressentir des remords par la suite…

Jour 1, 23h14, Jacksonville, Floride

Rick avait quitté Miami en matinée, à l’aube. Son but premier était de faire le plus de route possible pour atteindre la mythique municipalité de Jacksonville. Non pas qu’il avait un attachement particulier pour cette ville Floridienne, mais lui qui avait tant écouté les chansons country qui vantaient l’effervescence qui frappait l’endroit, il ne pouvait qu’être heureux de constater que son itinéraire la croisait. De plus, les rumeurs sur l’exotisme et le manque de pudeur des habitantes de Jacksonville avaient très certainement influencé son choix…

Après avoir passé la journée sur la route, le Bostonnais ne fut soulagé de pénétrer au cœur de cette ville qui semblait s’illuminer maintenant que la nuit était tombée. L’ambiance était chaude et à la fête, et une fois à l’intérieur du centre-ville, Rick se dit qu’il aurait très bien pu choisir cet endroit comme demeure plutôt que Miami. Il y régnait la même chaleur, le même aspect sensuel et érotique que la capitale Floridienne, mais en bien plus Américain, sans la touche qu’apportait les immigrants Cubains. Le Maître des virus adorait. Il était dans son élément, mais beaucoup trop près de ceux qui le cherchaient pour vraiment se sentir à l’aise. Il décida tout de même d’y passer la nuit, question de découvrir si la faune féminine locale était aussi réputée qu’il en avait entendu parler.

Baneson se gara dans sur une rue assez achalandée du centre-ville, où des centaines de piétons débridés arpentaient les rues avec un seul but: faire la fête. On entendait la mélodie des jukebox dans les pubs franchement Américains inonder les rues de classique tous plus typique des États du Sud. Vêtu d’une pair de jeans usées et d’un t-shirt noir, Rick se pris une de ses délicieuses Marlboro et l’alluma nonchalamment avant de se joindre à cette festive foule. Même s’il venait à se faire voler son véhicule, il en trouverait bien un pour le remplacer. Même s’il se mettait la justice au cul, ce n’était rien qu’il ne pouvait régler avec une utilisation pragmatique de son pouvoir, sans modération.



Rick passa devant un pub nommé le Whisky Bar, un établissement typique de ce coin de pays, aux portes battantes comme dans les vieux films Western à la Sergio Leone. Selon la traditionnelle affiche indiquant « Vacancy », il y avait des chambres disponibles pour passer la nuit. Exactement ce que Rick voulait, au fond. Dans le bar, l’ambiance était plus qu’exalté. Une vingtaine de jeunes gens s’amusait, que ce soit en dansant à la chanson qui passait sur le jukebox, en jouant aux dards ou au billard, ou simplement discutant, assis autours d’une grande pinte de bière. Après une journée sur les chauds autoroutes, le Bostonnais se disait justement qu’un grand verre de Jack serait particulièrement désaltérant. Il se dirigea vers le comptoir, où un homme à la mine patibulaire fumait en essuyant une grande chope.

« Il t’reste des chambres de disponible? »

« Ouai bien sûr. C’est 25$ la nuit, mais faut pas être trop difficile pour le bruit, la place ferme pas avant 3h du matin. »

« Parfait, j’t’en prend une. Et un double Jack aussi, tant qu’à y être.»

Pestilence paya et le barman lui donna une clef, lui indiquant que sa chambre était à l’étage, dernière porte à gauche. En attendant son alcool, Rick détailla plus attentivement l’attroupement qui formait la clientèle de la place. Des gens plutôt jeune, environ début vingtaine, tout comme lui. Malheureusement, la plupart des femmes potables pour passer la nuit semblaient déjà accompagné, et de toute façon, il pourrait très clairement se reprendre à son prochain arrêt. Un bon coup de pied pour la réputation délurée de Jacksonville. Soupirant, Ricky pris son verre de whisky nonchalamment et en bu une grande gorgée. Il ne pensait pas s’éterniser avec la populace, tellement anodine et banale à ses yeux. Il avait connu de bonne soirée avec des gens extrêmement plus divertissant que cette bande de…mortels? Les heures s’écoulèrent lentement, et Rick enchaîna verres après verres, sans vraiment broncher. Son portefeuille pouvait clairement supporter le coup, et son métabolisme était déjà habitué aux effets d’une surconsommation d’alcool. Au alentour de 2h du matin, il gagna sa chambre, une petite pièce qui semblait tout droit sortie des 70’s, décorée dans des teintes de bruns. Ça ne dérangeait pas trop Rick. Il était nostalgique de cette époque sans même y avoir vécu. Il retira son t-shirt et son pantalon avant de se coucher sur les couvertures. Le lit était assez inconfortable, mais l’alcool aurait vite fait d’anesthésier ses sens. Il sombra lentement dans les bras de Morphée, rêvant déjà du panneau qui afficherait Welcome to Las Vegas.

Jour 2, 19h36, Pensacola, Floride


Rick avait quitté Jacksonville en début d’après-midi, sous le chaud soleil qui caractérisait l’état de la Floride. Le pied bien pesant sur la pédale, il s’était élancé dans une course folle contre le temps. Il voulait arriver à traverser la frontière et débarquer en Louisiane avant la tombée de la nuit, question de profiter de la folie extatique de la Nouvelle-Orléans. Malheureusement, dut s’arrêter à une station d’essence en bordure de Pensacola. Le moteur de la Solstice commençait à avoir chaud et il ne voulait pas risquer de se retrouver coincé en plein milieu d’une autoroute, à attendre pour le prochain passant qui aurait une voiture un minimum potable aux yeux du Maître des virus.

L’endroit était miteux, probablement bâtit au début de la décennie 70. Une grande affiche montrait les prix pour l’essence, ainsi que la compagnie qui fournissait le tout. En partant de la ville, il s’agissait du dernier bastion d’un minimum de civilisation avant de plonger dans les profonds bayous caractéristiques de la région. L’air était humide et lourd, à peine Rick avait il quitté le confort de l’habitacle bien climatisé de sa voiture qu’il sentait déjà la sueur perler sur son front. Rick s’alluma une énième cigarette. Il avait arrêté de les compter il y avait de cela des lustres. Il ne fumait que depuis quelques mois, et déjà, il devait en avoir enfilé plus que plusieurs personnes mûrement âgées. C’était son tic, son réflexe pour passer le temps, pour accompagner ses gestes d’un style qu’il aimait bien. Après tout, ce n’était pas comme s’il devait se méfier du cancer ou autres troubles pulmonaires…

D’une seule main, il actionna la pompe à essence. Après avoir bu quelques litres, le moteur avait soif pour du gaz fraichement sortie de la machine, et le portefeuille du Bostonnais pouvait très bien se le permettre. Il prit une grande bouffée de nicotine avant de jeté un coup d’œil vers le propriétaire de la place à travers la fenêtre poussiéreuse. Le type était un vieux Mexicain gras, usé par tant d’année dans un climat si rude et chaud. Il portait des lunettes trop petites qui glissait au bout de son nez tellement il suait, les remontant encore et toujours même s’il savait qu’elles s’y retrouveraient encore dans quelques secondes. Il était en train de servir une cliente… une cliente particulièrement jolie, même! Elle sortie de la vieille cabane qui servait de lieux de travail au Mexicain. Rick ne put s’empêcher de la suivre du regard. Sa peau basanée laissait deviner un héritage Sudiste, peut-être latino, peut-être Amérindien, ou simplement teinté par le soleil cuisant qui devait marquer tout les habitants de la région. Ses cheveux étaient d’un noir plus que profond et ses iris étaient très foncés eux aussi. Le Maitre des virus crut y percevoir une nuance de violet, quelque chose de surnaturel qui lui fit immédiatement croire qu’il devait rêver. Elle portait un léger t-shirt noir dont les manches avaient été découpés, transformant le vêtement en camisole, ainsi qu’un jeans bleuté usé par la route. Elle regarda Rick, puis sourit, mais pas avec le sourire que le jeune homme recevait lorsqu’il avait charmé du premier coup d’œil une gazelle parmi tant d’autres. Non, plutôt un sourire… amusé, enjôleur. Pour elle, la simple présence de cet homme à cet endroit précis donnait le coup d’envoie à un jeu, une course contre la montre où il n’y aurait aucun gagnant. Elle s’approcha d’une petite voiture rouge garée près d’une des pompes. Don Juan jusqu’au bout, Rick l’aborda, son sourire en coin épiçant ses traits faciaux.


« Chérie, voyons, je ne sais pas où tu t’en vas comme ça, mais chaque mètres qui te séparera de moi en sera un de trop! »

Elle leva le regard vers lui, le sourcil arqué, comme si la réplique mielleuse et pompeuse du prétendant lui semblait enfantine, mais qu’elle était tout de même amusée par la tournure des choses.

« Dans ce cas là, essaie de me rattraper, si tu t’en crois capable… »

Se faisant largement désirée, elle embarqua dans sa voiture et partie en trombe, sous le regard joueur du Bostonnais. Il jeta son mégot de cigarette au sol et l’écrasa de son soulier, tout en levant le regard vers le soleil qui descendait lentement vers l’horizon, faisant chatoyer ses reflets orangés sur le paysage. La nuit s’annonçait d’une chaleur extrême…

Jour 3, 00h05, Pensacola, Floride.


Ne faisant qu’un, le couple pénétra rapidement maladroitement dans la minuscule chambre qu’ils venaient de louer dans un hôtel de la ville. Enlacé, inséparable, ils cherchaient aveuglément le lit qu’il sans jamais laissé leur lèvres ses décollés. Rick sentit les mains de la créature divine qu’il avait croisée à la station d’essence se glisser sous son t-shirt puis le lui retirer avec presse et désinvolture. Dans leur moment de passion, Pestilence se heurta violemment contre une commode, faisant tomber de petits bibelots décoratifs qui trônaient au sommet, les entrainant dans une chute qui se termina dans un fracas de morceau de porcelaine. Mais Rick s’en foutait totalement, et l’inconnue qui lui tenait compagnie pour l’instant d’une nuit ne semblait pas s’y intéresser non plus.

Dans la passion du moment, le Bostonnais souleva sa compagne, puis la déposa sur le lit, sans jamais la quitter des lèvres. Les instants qui suivirent furent flous dans sa mémoire, d’une férocité qui ne lui était pas étrangère pour ce genre de moment. Ils firent l’amour jusqu’à ce qu’ils tombent d’épuisement, jusqu’à ce que leur corps ne puisse tenir le rythme, la cadence de leur passion.


Jour 3, 14h21, Pensacola, Floride.

Rick ouvrit brusquement les yeux, puis se redressa dans son lit. Il était toujours dans la petite salle qu’il avait loué la nuit dernière, avec des souvenirs incroyables de la soirée, mais complètement seul. Il se demanda pendant quelques secondes s’il avait rêvé, mais une douleur familière au dos lui témoigna que sa compagne lui avait griffé le dos dans leurs moments de passion. Il se leva lentement, déçu de ne pas s’être réveillé plus tôt. Rapidement, il fit l’inventaire de ses affaires, question de s’assurer qu’elle n’était pas partie avec son portefeuille et ses clefs de voiture, mais non, tout y était. Revigoré par cette nuit de plaisirs coupables, il était prêt à retourner sur la route, et à s’approcher un peu plus de la cité du vice.

Jour 3, 23h42, Sierra Blanca, Texas.


« Quoi? Vous avez peur de doubler les mises, bande de lopettes? Oh pitié, je suis saoul comme une botte, je tiens à peine debout et vous avez peur? »

Rick se laissa aller à un rire bien gras et moqueur, témoignant qu’il ne disait pas faux en parlant de son taux d’alcoolémie. Il avait trouvé refuge pour la nuit dans un petit pub de la ville de Sierra Blanca, où il s’était adonné toute la soirée à une débauche éthylique digne d’un être plus qu’inconscient. Face à lui, cinq grands gaillards tous plus barbus et costauds les uns que les autres le fixaient, l’orgueil piqué par la dernière remarque de Pestilence. Le plus bâti des cinq, un colosse au nez cassé et mal réparé fut le premier à prendre la parole.

« Tu t’prends pour qui, s’pèce de lutin? J’vais t’massacrer, tu vas brailler pour ta maman quand j’vais en avoir fini ‘vec toi. »

Sur ce, il lança un autre billet de cent dollars au sol, venant accompagner les cinq billets qui avaient déjà été misé. Les autres firent de même, leur courage rafraichit par les menaces proférées contre « le jeune inconscient » qui les défiait. Les règles étaient simples : Rick et le géant s’affrontait, si le premier gagnait, il remportait le magot, s’il perdait, il se ferait probablement tuer et son cadavre serait pillé par une bande de trolls puants. Le genre de deal qui semble parfaitement incohérent pour un observateur qui ne connaitrait pas pourquoi Rick se targue lui-même du titre de Maître des virus.

Avant même que Pestilence n’ai le temps de se moquer de son adversaire, ce dernier s’élança tel un train en sa direction. Rick n’eut le temps que d’éviter le puissant crochet de la droite qui était dirigé à son visage, le genre de coup qui ne pardonne pas. Sans équilibre aucun, Rick tituba un peu plus loin, alors que les gaillards eurent vite fait de le pousser brusquement vers son bourreau. Tout de même souriant, le Bostonnais dirigea une directe dans le ventre du colosse, le genre de coup qui aurait absolument rien changé dans un combat normal. Cependant, il ne s’agissait pas du tout d’un combat normal, il s’agissait d’un affrontement entre un mortel imbu de lui-même et un démon, une créature aux capacités surhumaines tout droit sortie des limbes. Sur le coup, le géant figea totalement, les yeux fixant le vide devant lui, comme s’il tentait de comprendre quelque chose de curieux. Il porta lentement ses mains à son ventre, au niveau où Rick l’avait atteint. Brusquement, il vomit une quantité impressionnante d’alcool, qui fut rapidement suivit d’une dose semblable d’hémoglobine. Devant les regards incompréhensifs de ses camarades, le perdant se mit à dégueuler du sang sans être capable d’arrêter. Puis s’affaissa, sur le seuil de la mort. Rick savait qu’il allait mourir, on ne survit pas à ce genre de traitement, à son arme de toujours. Il se saisit de l’argent qui trainait non loin, épargnée par la flaque toujours grandissante du fluide vital du mourant. Quelqu’un sembla vouloir l’arrêter, mais il n’eut qu’à accélérer l’inévitable; les volutes d’Ébola qui flottait dans leur avait déjà contaminé tout le monde, ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne décèdent. Sans la moindre once de remord, Rick se permit de réduire le temps d’incubation du virulent virus à quelques fractions de secondes, et l’effet fut quasi-immédiat. Ils tombèrent tous comme des mouches. Sans fierté ni peine, dans une totale indifférence, Pestilence quitta le lieu du crime, qui sentait le sang et le vomie à en lever le cœur. Il avait déjà vu ce spectacle auparavant, ce n’était pas comme s’il allait un jour s’en vouloir. À ses yeux, il venait simplement de se mettre en poche quelques jetons de plus pour mettre sur les tables du Bellagio le lendemain, lorsqu’il arriverait à Las Vegas.


Jour 4, 22h00, Las Vegas, Nevada.


Las Vegas. La ville de tout les vices, que ce soit l’alcool, le jeu ou le sexe. Heureusement pour tous les propriétaires véreux qui ne cherchaient qu’à s’enrichir, Rick Baneson était un grand consommateur de ces trois richesses, et s’attendait à commencer sa nouvelle vie à Vegas en grand, en se lançant dans de grandes parties de Craps dans un des casinos les plus populaires au monde : Le Montecito Casino.

Pour l’occasion, Pestilence portait un fabuleux complet parfaitement noir, avec une chemise d’un rouge sombre pour venir teinter le portrait. Ses cheveux soigneusement coiffé vers l’arrière lui donnaient de la classe et un style bien plus propret que ce à quoi il était habitué. Il avait toujours rêvé de fouler les premières marches de l’établissement, les poches bien remplie de cash et le cigare aux lèvres. C’était en train de se passer, et il avait la grande impression que la chance allait pencher en sa faveur.

D’un pas décidé, il se dirigea vers les roulettes, un classique dans ce genre d’établissement. Le Bostonnais remarqua une charmante jeune femme vêtue d’une robe rouge cramoisie très serrée, une allumeuse qui cherchait probablement une proie richissime pour passer la nuit, à moins qu’elle n’aille déjà mis la main sur un homme et qu’elle tentait de trouver un prétendant plus jeune, plus sexy et bien sûr, plus aisé monétairement. Étrangement, Rick se sentit attiré vers elle et s’approcha de la table, un vaste sourire aux lèvres, une liasse de billet à la main.


« 5000 dollars. »

Pas la peine d’être courtois, ce n’était pas son but présentement. Il voulait surtout flasher devant sa proie, attirer son attention pour valser toute la nuit entre les draps, et il allait probablement pouvoir y parvenir, a en voir le regard coquin de la dame en rouge. Cette dernière se rapprocha du Maître des Virus, collant son corps contre le sien. Elle était rapide en affaire, mais ce n’était certainement pas pour déplaire à Baneson, qui plongea son regard de jade dans le sien. Du bout des lèvres, elle lui murmura à l’oreille :

« Mises tout sur le 4. Fait cela, et tu choisiras la façon de me remercier qui te conviendra la mieux… »

Promesses et images défilèrent dans l’esprit de Rick. L’argent n’était certainement pas un problème pour lui et il pouvait se permettre se genre de cascade monétaire. Il regarda la croupier, une femme dans la fin de sa quarantaine qui semblait vouloir ressembler à Marylin Monroe, avec sa coupe de cheveux beaucoup trop laquée.

« Tout sur le 4 noir. »

La dealer sembla surprise, puis lentement, elle exécuta la commande que l’homme venait de lui donner. 5000$ dollars sur un seul numéro. Une chance sur 36 de l’avoir, pour un prix d’une valeur proportionnel, c'est-à-dire… presqu’un cinquième de million de dollars. La roulette fut tournée, puis la suite des choses fut vague dans l’esprit de Rick. Il vit la petite balle blanche tourner, imperturbable, puis finalement commencer à perdre de la vitesse. Son cigare entre ses doigts, il ne pouvait quitter la petite sphère des yeux surtout lorsqu’elle sembla osciller pendant une seconde avant de tomber. Il n’avait pas clairement vu le résultat, mais la vague de cris qui s’éleva d’autours de la table, et le langoureux baiser qu’il reçu de la part de la dame en rouge lui laissait clairement voir qu’il venait de remporter le gros lot. 175 000 dollars en moins que quelques secondes, c’était incroyable, le rêve Américain. Décidément, Pestilence allait se plaire dans les casinos de Las Vegas.


Dernière édition par Rick Baneson le Sam 9 Juil - 6:18, édité 1 fois
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeDim 1 Mai - 22:11


Part 1 of 2. Alexis's Dream.



La première aiguille venait de franchir le cap, nouvelle frontière, une nouvelle décade. Elle y rejoignait la prochaine s'éclipsant avec classe pour faire place à une de ses semblables. Une nouvelle marque, une nouvelle légende, une nouvelle histoire. Tour à tour, tout se répétait, de nouveaux mots pour remplacer les anciens identiques. L'erreur était impensable, la stabilité était imuable, la structure parfaite, plus belle des architectures des mieux construite. En chaque jour, c'était ainsi, depuis un jour où personne ne sait quand ce dit jour aurait commencé. Rien d'acquis, rien de naturel, c'était un concept d'évolution, de prise de conscience par le début de la mentalité de progression des humains. Le dernier passage de la dernière pointe n'était que la première des conclusions. Une série interminable qui s'étirait jusqu'aux fins de l'éternité. C'était triste mais bien réel. Sonorité de son chemin, elle devenait perturbante seulement quand sa présence se faisait remarquée. Pouvant tout aussi bien passer dans le creux de l'ombre qu'au dévoilement du rideau quotidien, tout était une question d'attention remarquée. C'était toujours la même qui faisait un retour. Toujours. Sans interruption. Mais cette fois-ci, elle était plus imposante et vaste que jamais auparavant. Jamais on ne l'avait imaginé ainsi. Élevée au rang de monument, sa signification au sein d'un univers réellement fictif était certes étrange, mais nécessaire, voir cruciale. Complète, véritable, l'horloge du rêve. Une merveille de cet univers parralèle. Chaque pas de Alexis Kane sur sa surface défiait le temps en lui-même mais pourtant, c'était figé, totalement. Le temps s'était-il perdu dans ses propres démesures?

Ignorant l'obscurité du ciel d'étoiles de pureté sombre autour de lui, Alexis déposa un genou sur le sol qu'était l'horloge, observant attentivement l'immense chiffre 1, composante solide de la représentation d'une fraction du temps. De marbre, de pierre, il occupait sa place sans opposition, farouche et courageux, il obéissait, aveuglement peut-être, sincèrement vraiment. Le premier de tout, le chef de file, la main de l'orchestre, l'instrument en maitre de la symphonie. Le laissant immobile de son socle horloger, le ténébreux déposa le bout de ses doigts contre la surface vitrée de l'horloge et ferma les yeux d'un calme plus qu'olympien. Une seconde, ironquement, suffit pour l'accomplissement de ses attentes. Un raisonnement sonore inévitable, la conséquence de cette action posée sur le rêve était sans équivoques. Une première fissure, crevasse matérielle, apparut sur la glace protégeant le coeur même de l'immense horloge. Une seconde dansant sous les airs du suspense entrainait aisément une série de craquements partout sur la surface, provoquant une qualité de fragilité à la structure représentant le mieux le temps. Faisant plier sa volonté pour une autre alternative de son propre rêve, le 1 en question se délogea de sa résidence et vint se déposer dans les mains gantées du rêveur. Alexis ouvrit de nouveau ses paupières alors que son corps de redressa en position verticale parfaite. D'un coup d'oeil, il observa derrière lui, constatant que tout les dégâts qu'il avait causé étaient disparus plus rapidement que son ombre. Marchant jusqu'aux frontières de l'horloge, c'est sans hésitation qu'il balança le 1 dans le vide, le laissant flotter vers l'inconnu, perdu et oublié dans le néant. Petite réflexion à voix haute qui signifiait bien des choses sur sa situation...


Savoir qu'il est maintenant à genoux, à ma merci, depuis le tout début, je ne crois plus au hasard mais à la plus pure des ironies. Toujours avoir été pressé pour répondre aux appels des ombres, le siège m'appartient maintenant. Le temps n'est plus, défait, vaincu, disparu, voir inexistant. Absence de temps, absence de défaite, plus aucune faiblesse, c'est le triomphe garanti. Soumis, comme tout les autres, comme tout le reste. Un courant d'air, une parcelle des cieux, un arbre sans feuilles, un faux espoir, issu pour les exigences de mon nouvel univers. La puissance à la saveur abouttie, raffinée et travaillée avec soin. Des jours, des mois, des années peut-être? Pourrais-je en faire autrement? Je suis maitre sur mon propre terrain, cela ne soulève aucuns doutes mais suis-je autant dans la capacité de transmettre ce pouvoir sur d'autres plans, prêt à soulever nombreux affronts? Revenir aux instincts, y croire, s'y fier, une nouvelle chasse se met en marche. Explorons, découvrons, délivrons ce message de savoir éternel aux démunis qui ne sauraient que faire d'un tel cadeau. Cette vérité vivra toujours, même dans la mortalité.

Oubliant la conception de l'horloge, Alexis croisa les mains et ferma paisiblement les yeux en adoptant un rythme de respiration précis mais surtout crucial pour sa propre concentration. Plus aisément que jamais, son esprit abandonna ses sens. Il ne voyait plus, il ne touchait plus, il ne goûtait plus, il ne sentait plus, il n'entendait plus. Il n'était plus. Séparé de ce qui lui servait de fausse identité corporelle, son esprit se dissout au sein du rêve même. Sa constitution était si complexe et si vaste, pourtant, tout restait obscur. Il ne rêvait guère plus depuis son arrivée. Dissipant ses propres doutes, il disparut dans un voile envolé vers l'oubli, devenant qu'un seul même cauchemar à la recherche de la hantise et de la terreur. Tout lui était si bien présenté lors de cette répétition de la nuit d'avant, et de l'autre, ainsi que de tous leur prédécesseurs. Les première fois de ces projections, c'était des cibles ciblées cherchant à s'évader mais leur liberté personelle affichait sans cesse cette petite ombre, cette tâche venant obscurcir tous leurs désirs. Cette fois-ci, il avait traqué le gibier par excellence. Un morceau de viande des plus appétissants, des plus relevés. La cuisson était déjà parfaite, il ne restait que la dégustation du ténébreux à apporter à la carte. Le menu était révélateur, il laissait croire à une vie parfaite de la rêvée en question. Ou n'était-ce que le mirroir opposé à une bien triste et déprimante réalité? Il serait tenté d'en faire l'approfondie découverte mais son champ d'expertise était à sa portée. Sans s'y introduire, cherchant avec plus d'attention l'esprit de la victime en question, Alexis finit par découvrir l'identité des prochaines terres envahies. Était-ce une surprise, bouleversante? Devrait-il lui tourner dos, faire face à son chemin du passé, revenir à ses départs pour laisser la nouveauté s'y prendre? C'est en sondant attentivement le rêve de la victime que Alexis comprit l'ampleur de l'opportunité qui lui était présentée. Impossible de justifier l'écoulement précis du temps alors que le ténébreux rouvrit ses yeux pour admirer ce dégoût ce décor d'espoir...

Tout juste derrière lui, c'était la porte d'entrée de ce qui ressemblait à une résidence personnelle. Une grande porte blanche et vitrée en disposition de carreaux dont on ne pouvait être témoin de leur transluicidité. La fuite était donc à portée à tous moments. Sous lui, il avait ce tapis rayé aux multiples couleurs de l'automne, des teintes plus obscures, plus denses, plus riches mais bien plus somptueuses, imposantes, voir déstabilisantes. Et on ne faisait qu'y apposer ses pieds pendant un bref moment de démarche. À sa droite, un grand placard aux portes de bois protégant l'enclos d'une féroce armée de manteaux et vestons de toute espèce, pour tous les goûts. À sa gauche, le salon se découvrant à son sens de la vision. Tout droit, il y avait ce petit couloir qui semblait mener à la cuisine. Pourquoi cette affirmation? L'odeur, les effluves enivrantes qui enveloppaient l'atmosphère à la recherche de leur dégustateurs. Difficile de faire l'identification de l'épice principale servant à rehausser l'inconnus repas. Ne se laissant sombrer dans l'ignorance, évitant aussi de tout brusquer, Alexis marcha calmement vers le lieu de la distraction. Plus il s'approchait, plus ce fredonnement de bonheur lui torturait les tympans à en saigner en abondance. Tout aurait pu être si facile d'une toute petite volonté de sa part. Mais c'était le piège, la facilité. Étudier le champ et bien s'y établir avant de passer à l'attaque, c'était sa tactique, c'était son plan. Arrivé sous le portail de la dite cuisine, ce n'était plus digne d'une maison mais d'un véritable palais royal.




Premier détail pourtant insignifiant mais démesuré qui secoua son esprit était la table. D'un longueur s'étirant aux confins de l'éternité, elle n'était faite ni de pierre ni de bois mais d'un crystal pur et plus transparent que l'eau en sa totalité. Sous les feux de la rampe, c'était une étoile jaillissant des ténèbres, brillant de toute sa constitution. Autour de lui, de l'entrée, c'était des armoires à perte de vue, pour tous les besoins culinaires possibles. Se moquant de l'architecture, Alexis pu enfin remarquer directement l'investigatrice de cette projection imagée cérébrale. Une femme d'un âge de plus en plus vénébrale, frôlant sans hésitation les frontières de la sixième décennie d'une vie. Le teint pâli, à peine ridé, traduisait agréablement la joie qu'elle avait d'être ici, seule, en compagnie de tout ses plus grands fantasmes. De grands yeux verts s'articulant entre les mèches de sa chevelure grisonnante. D'une silhouette maigre et fragile, elle incarnait une sensibilité unique en son genre. Simples lunettes décorant le bout de sa pointe nasale, elle était le portrait type d'une femme à la retraite qui redécouvrait les plaisirs annodins mais plaisants de l'existence. Elle venait de déposer une assiette débordant de légumes frais sur la table qu'elle fit finalement face à l'intrus ou comme elle le percevait, un invité dans son jardin de paix. Les courbes de son sourire étaient inévitables. Ne faisant guère problématique de l'impassible neutralité du visage du ténébreux, la femme s'approcha pour lui faire signe que le repas était prêt et que le jeune homme était libre de choisir la chaise qui lui convenait le mieux. Laissant pour simple remerciement un faible soupir, le ténébreux apparut dans la seconde suivante le derrière bien déposé sur une des majestueuses chaises de marbre qu'il avait lui-même prit le soin de rajouter à cette pièce manquant d'intensité. Retournant son regard vers les cieux, il remarqua une série de portraits accrochés au mur par d'immenses cadres aux bordures dorées. C'était inmanquable, la voix de la femme lui disait exactement qui elle était réellement. Tout devenait si intéressant...


Rien ne pourrait changer mon monde vous savez? Toute cette troupe de gens que vous voyez, c'est ma famille. Vous saviez qu'ils sont formidables? Mon mari, c'est un homme si bon, si généreux! Vous savez ce qu'il fait dans la vie? Il est médecin! Il aide les générations à mieux vivre pour le futur. C'est un homme exceptionnel, le saviez-vous? Oh et il y a notre petite fille, elle est si mignonne et fragile, c'est le portrait identique de sa mère! Vous savez ce qu'elle fait présentement? Elle joue la comédie dans les grands théâtres de la région! Je l'imagine si bien à Hollywood! Mais il y a nos deux garçons aussi! Deux jeunes hommes extraordinaires! Le premier, le plus âgé, je crois qu'il cherche à s'aventurer dans la politique, ou l'économie! Ce sont des sujets qui semble le passionner et je serais très fière de le voir devenir un homme des grandes occasions. Le second, cela fait... si longtemps que je ne l'ai pas vu, ni eu de ses nouvelles... Vous savez ce qu'il est devenu?

L'étincelle rythmant dans le creux de ses yeux s'effaçait peu à peu dans l'oubli pour faire place à sa jumelle de la tristesse, reluisante, faisant l'appel aux larmes. Ne se laissant pas emporter par un flot émotionnel grandissant, la femme pointa mollement de l'index un des portraits sur le mur ne contenant aucune représentation faciale. Cette réalité détruisait la femme petit à petit de l'intérieur. Ce doute, cette incertitude, cette poussée vers le bord du gouffre, c'était cruellement insupportable. Essuyant du revers de la main une larme tentant de s'échapper de son globe occulaire, la femme releva la tête pour observer un Alexis debout devant le cadre en question, la tête légèrement inclinée, comme s'il cherchait un défaut de fabrication. Si seulement elle savait...




Vos attentes quant aux circonstances de ces malheureuses retrouvailles vous sont d'une fatalité qui n'est guère connue de votre mentalité. Nous avons poussé le rêve jusqu'à ses propres limites avant que l'ordre de la réalité nous appelle à faire preuve de raisonnement logique et moral. Croyez-vous en les forces de la justice équilibrée pour posséder cette mince chance de retrouver cet être vous étant si cher pour une justification faussée par les sentiments? Ne croyez-vous donc pas que l'évolution se serait poursuivie suite à vos engagements de jugements aveugles envers les semblables de notre population? Le laissant prisonner d'une solitude irréprochable, vous lui avez délivré les plus grands enseignements de la liberté. Dire qu'aujourd'hui, il les applique à la lettre sans qu'on puisse lui faire mention de faiblesse diverse. À quoi vous attendez-vous en ce jour sombre pour vos souvenirs et mémoires? Faites y face sans broncher et peut-être serez vous en mesure de savoir à quoi la vérité vous en tient depuis le début de mon histoire.

Il n'en fallait pas plus de ses propos assassins pour tirer une flèche mortelle dans le coeur de la pauvre et faible femme. Beaucoup, voir la quasi-totalité, affirmerait que traiter sa parenté d'une telle façon est inconcevable. Mais pour le ténébreux, même sa propre mère n'était plus qu'un entâchement sur son parcous professionnel. De sang froid voir glacial, Alexis brusqua son volte-face pour propulser avec puissance le portrait sur la table, accrochant tous les couverts autour pour le laisser glisser jusque devant sa mère, dévastée par ce rêve se transformant de plus en plus en ce qu'elle redoutait depuis la mystérieuse perte de son jeune Alexis: le cauchemar du non-mensonge. Risquant un coup d'oeil sur le portrait, elle n'y voyait qu'une grande toile noire. Une nuit peinte sur un fond d'obscurité. Soulevant amèrement son regard vers le visage de celui qui était son fils, elle figeait, litéralement, à cette effroyable constatation qui lui donnait des frissons dans le don. Sa gorge se nouait sous l'impact de la difficile émotion à digérer. Elle ne respirait presque plus tant le stress lui écrasait brutalement les épaules. Coinçant sa langue entre ses deux mâchoires, elle cherchait dans toutes ses réserves pour se contenir, pour résister. Les torrents aquatiques ne tardèrent pas à envahir le blanc de ses yeux devenant de plus en plus humide, de plus en plus démoli par les simples paroles de Alexis. La femme avait rapidement comprit que cet homme, aussi noire et monstrueuse pouvait être l'impression qu'il dégageait, était réellement son fils. Instinct de mère oblige, elle l'aurait reconnut parmi tout ses semblables. Son petit garçon autrefois curieux et timide, si naif mais si adorable, le coeur plus grand que la lune, plus ouvert que les grandes pages de l'amour, n'était plus. Il était mort depuis le jour de sa fugue à la fin de son adolescence. Son âme corrompue était une épine de plus sur le coeur appauvri et meurtri de la mère qui finit par perdre contrôle et éclata d'une incroyable intensité en sanglots interminables. La tête écrasée contre les paumes de sa main, le corps tremblant, les larmes roulant le long de son visage pris de désespoir. C'était bien pire que la mort, ce n'était plus un deuil à faire mais un oubli d'envergure. Demandez à tout les parents combient il serait difficile pour eux de faire une croix sur leur progéniture, peu importe ce qu'elle est devenue...

Les pleurs se perduraient de plus en plus longtemps, pétrifiée, la mère de Alexis était immobile depuis de très longues minutes à perdre son énergie dans un chagrin qui n'était aucunement considéré dans l'esprit de son sombre fils. Retournant se déposer sur un des sièges non loin de sa mère, le ténébreux fit disparaitre d'un claquement de doigts la cuisine au grand complet ainsi que tout les objets l'occupant, laissant les deux membres de la même famille mijoter au sein d'un simple tableau blanc sans matérialisme superflu. Restant sur ses gardes à une distance malgré tout importante, le ténébreux patienta calmement que la femme finisse de joueur les pleureuses avant de la détruire une fois de plus de par son talent verbal infaillible.


Ma jeunesse s'est forgée autour d'un vide, d'un concept absent d'une ambition possible. Rien n'était beau, rien n'était vrai dans ce que vous et la figure humaine me servant de paternel géniteur m'avez appris. Vos désirs de leçons d'apprentissage pour me voir épanouir dans un monde laid de mensonges sont honnêtes et louables, mais sans fondements sur une base de vérité régulière nécessaire pour subsister à une étape supérieure de la compréhension. Mes propres accomplissements sont la raison de ma présence votre paisibile équilibre maintenant perturbé. Votre seule bonne action vis-à-vis mon existence serait de l'avoir fait débutée. Nous le vous dirons sans gêne, c'était un échec total au départ jusqu'à ce que mon âge atteigne un stade assez avancé au-delà de la puberté pour que les décisons sont miennes et non les vôtres. Un début, un commencement à toute épopée vers les dessins du Destin. Tranchante, il suffit d'une seule lame pour lancer le geste dans la gloire. Un meurtre qui déclenchait tout les mécanismes suivants. Ce point de départ fut réalisé sur le comfort de vos terres sacrées alors que je n'étais qu'un imbécile garçon à la recherche de palpitations. Plongez dans vos pensées. Le voleur. Cet incrédule. Cet escroc. J'en suis le coupable. J'en suis responsible de sa définitive visite chez la Faucheuse. Le travail n'est jamais accomplit seul, vous en êtes consciente. Vous le reconnaitrez.

Dans sa main droite, Alexis fit apparaitre le désormais célèbre couteau de cuisine de sa mère qui avait servi à tout ses meurtres, exclusivement, sans exception. N'ayant pas le courage pour dévisager cet objet, la mère de Alexis préféra plutôt se jeter à ses pieds en agrippant fermement de ses deux mains le grand manteau noir de son monstre de fils. La profonde détresse que captait le ténébreux dans les bas-fonds du regard de sa parenté féminine lui tira un léger sourire sur les lèvres, geste qui arrachait une émotion de peine, de misère et de colère à la femme...

Alexis... vous n'êtes pas Alexis... C'EST IMPOSSIBLE! Mais vous y ressemblez tellement, ce... ce visage... NON! Jamais mon petit garçon tout gentil, curieux et généreux serait devenu un tel... un....

Sa poigne qui s'était entourée autour du vestimentaire de son fils devenait de plus en plus lâche, faiblissant dans le désespoir alors que la domination de Alexis était des plus évidente. Laissant sa mère pourrir de sa propre tristesse, les genoux au sol, les mains pendant dans le vide, la tête inclinée vers l'avant, elle était le portrait de la plus grande déception. Ne lui adressant aucune émotion, aucun repproche, il tourna les talons de sa présence alors que le cadre illustrant la sombre nuit tombait juste devant la maternelle du ténébreux. Alors qu'il marchait lentement vers une porte noire encastrée dans la solidité du mur, il se permit d'en finir avec sa cruauté des plus mordante...

Votre phrase s'étirant inutilement tendant vers la qualification flatteuse de monstruosité à mon endroit. Vous n'étiez pas préparé à retrouver la vérité avec autant d'intensité. Je ne m'en trouve aucunement désolé de votre triste sort, mère. Pensez-y à votre réveil. Vous savez que c'est un rêve, une visualisation fictive de votre masse cérébrale mais la frontière est-elle mince à ce point que vous ne pourrez faire la différence?

Poussant la porte d'un léger mouvement de bras vers l'avant, Alexis la referma derrière lui du bout de son pied. Devant lui, se dressait un paysage de casinos et de pêchés nocturnes...

À votre tour à présent, monsieur Baneson.
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeDim 8 Mai - 4:50



La première invasion de lumière était la plus déstabilisante. C'était un orage visuel terriblement aveuglant. La source étant les enseignes lumineuses de chacun des établissements, c'en était à perte de vue alors que le Strip s'étendait de tout son long, se prostituant vulgairement pour le seul besoin de l'attention de Alexis. La trame sonore qui en criait hors de cette exagérée mise en scène était des plus assourdissante. L'imagination facile de prévoir que ce cirque du déser était amplifié par les fantasmes poussés de l'esprit de monsieur Baneson. Le souci du détail de son esprit était une force irréprochable. Même les effluves du pêché à l'état pur caressait presque amoureusement les plaines nasales du ténébreux qui chaissait cette dégoutante manifestation de la ville du jeu de la main. Les taxis, les voitures de luxe, les limousine, véhicules déroutant devant lui à une vitesse infernale, la population cherchait en constance, sans cesses, l'idéale solution pour voir leur précieuse monnaie s'évaporer en fumée. Des hommes richement vêtus des complets les plus somptueux, des femmes se décorant des plus audacieux décolletés, des jeunes étant prêts à tout pour sacrifier un passé déclassé leur promettant un avenir doré de bonheur, des vieux assurant la découverte de leur sage et planifiée retraite. Peuple de débauchés, peuple soumis à la décadance du matérialisme et du plaisir des sens, ils étaient libres d'être les esclaves de cette prison. En étant le gardien, il devait agir, pour le bien de Rick Baneson, pour le bien de son rêve, pour le bien de Las Vegas.

Pour l'occasion, pour cette rencontre que un lieu de destin unique en son genre, il avait pris temps de soigner sa tenue vestimenaire. Après tout, la mode en entier lui était accessible du bout des doigts. D'élégants souliers noirs berçant la pointe de ses pieds dans l'absolu du confort le plus rêvé, un magnifique pantalon moulant largement la longévité de ses jambes, une chemise d'un bleu très foncé s'étirant sur le mauve obscur, une cravate rayée de gris et de noir, épicée d'une coiffure terriblement bien soignée, il était fin prêt, de nouveau en puissance. Il était d'une beauté presque charmante alors que quelques femmes du rêve de monsieur Baneson n'hésitaient pas à dévier leur regard pour acceuillir chaleureusement ce nouveau venu. Du matérialisme superficiel, une fois de plus, Alexis les tenait bien en laisse de par sa compréhension de cette suprématie. Ignorant l'attention générée autour de sa propre personne, le ténébreux ajusta un pli de son veston et marcha en direction d'un immense bâtiment blanc scintillant de mille feux. Une étoile de plus dans le firmament, cherchant à s'éclipser de ses semblables, voulant s'approprier le devant de la scène pour un unique spectacle. Le dôme de tous les pêchés, faiblesses humaines, mentales et physiques, on y succombe, sans torts et sans remords, jusque dans les plus grandes profondeurs, pour ne jamais s'en sortir. C'était un gouffre interminable et pourtant, ils étaient nombreux à en atteindre le fond tapissé d'une envie irrésistible d'argent et de gloire. Le reflet idéal de ce rêve dont jamais Rick Baneson aurait pu envisager la tournure. Alexis imaginait sans mal la tournure des évènements alors qu'il poussa la porte d'entrée du Montecito.

Las Vegas dans toute sa splendeur. Des machines virtuellement dominatrices d'un coté, des tables de jeux hasardeux de l'autre, et une panoplie d'assoifés de sensation devant lui. La jungle urbaine, se prostituant pour attirer dans ses griffes la population de toute les générations, c'était un désespoir criant de vérité. Faisant la sourde oreille face à cette alarmante situation, le ténébreux déambula sur le majestueux tapis d'entrée, symbôle rouge et doré de la cité maudite. Alors que la tempête de son et lumière s'abattait de toute ses forces sur l'établissement, Alexis ne pouvait que mieux constater les irréparables dégâts de la vie en société au creux de cet esprit tourmenté. Esprit qui, toutefois, était d'une impressionnante créativité. Un soucis de la précision du détail que jamais on aurait pu deviner chez un être aussi insatisfaisant que cette maladie ambulante. Où diable pouvait-il se trouver dans cet Enfer? Voulant éviter de sombrer dans la facilité de cette exécution, le ténébreux préfèrait prendre le temps de causer le plus de dommage possible sur le terrain. Chaque acte posé de sa main aurait des conséquences, parfois sans paroles, parfois catastrophiques, voir apocalyptiques. Étudiant son environnement avec soin, il essuyait sans broncher les incessantes demandes des serveurs, les dégoutantes avances des demoiselles bien trop entreprenantes, sans oublier les requêtes d'argent des pauvres s'étant ruinés la vie pour un bien que jamais ils ne pourraient acquérir. Avoir tout sans rien, le paradoxe par excellence alors qu'en claquant des doigts, il disparut de la surface du casino pour apparaitre aléatoirement au coin d'une des nombreuses tablées de jeu. Autour de lui, hommes et femmes s'impatientaient de voir deux petits blocs rouges et blanc se présenter comme les deux plus grands acteurs de la décadence humaine. Des chaines de montagnes de jetons, représentant la monnaie d'échange pour la vente de son âme. Pour les ignorants, c'était le Craps, le jeu de dés le plus reconnu mondialement. Rien n'était de son intérêt, sauf cet homme au veston brun et aux cheveux noirs penché sur le dessus de la table, le nez bien câlé dans ses propres ressources...




Dans le début de la trentaine il était que très légèrement plus âgé que le ténébreux lui-même. D'une corpulence horriblement maigre et affaiblie, sa silhouette semblait des plus fragiles. Une épaisse chevelure noire dont les mèches masquaient ses traits faciaux. Une main tremblante alors que les dés résidaient dans le creux de sa paume. C'était inmanquable, c'était évident, il était affecté. D'un rapide coup d'oeil, Alexis remarqua le moindre recoin de son métabolisme et n'en était guère étonné. Ayant sombré dans les abysses de la drogue et de l'alcool, il n'hésitait pas à continuer de s'y enfoncer, espérant se rapprocher de la réalité qui s'éloignait de plus en plus de la surface de ses plus sincères espoirs. Dans sa main, entre le bout de ses doigts, un morceau blanc dégageant un fragment d'épaisse fumée blanche d'une consistence des plus nauséabonde. De la drogue, une fois de plus, quelle calamité, désastre, fin du monde. Était-il si peu garant de sa propre santé à ce point? Aucune reconaissance pour ce cadeau de la vie, ne méritait-il pas une leçon digne des plus durs apprentissages de l'époque? La courbe du poignet était bien prononcée, l'élancement de la main vers l'avant, liberté des dés rougis de honte prêts à s'effondrer pour son propre bien. Ils volaient, aisément, vers les cieux, souhaitant un triomphe digne de l'Histoire elle-même. La chance de s'illustrer, de voler la vedette avant de tomber de nouveau dans les oubliettes de la nuit éternelle. Chaque parcours de gloire victorieuse possède son lot d'obstacles et d'embûches. Pour cet homme drogué jusqu'à l'os, la main gantée de Alexis Kane qui se referma autour de l'envolée de dés était le tout premier problème...


Soumis à une substance l'éloignant de ses favorables probabilités, la peur de vaincre serait-elle votre salut? Vous êtes pris au piège contre le hasard de toute les chances et cherchez encore à vous convaincre que vous pouvez l'affronter la tête haute, sur vos pieds, redressé, la colonne vertébrale fièrement dressée? Vous êtes le prototype idéal du joueur faible qui abandonne au premier échec, cherchant à tout prix la première liberté de cette prison. Nous n'y pouvez rien une fois le chemin entrepris, c'est un détour qui ne revient pas sur ses propres pas. Votre avenir dépend d'un résultat chiffré sur deux insignifiants cubes que je pourrais briser sans mal, à l'instant. N'oubliez jamais qui vous êtes et où vous l'êtes. Dans le concret, présentement, qu'êtes-vous? Rien de moins qu'une carcasse vide et sans conscience. Dans les instants qui suivront mon départ, défaite votre corps deviendra. Jamais vous ne pourrez plus vous passer de ces plaisirs matériels et néfastes, pourtant, vous ne les supporterez pas sans peine et misère. À chaque envolée, ce sera une douleur supplémentaire, une de plus vous tirant vers les fins de la mortalité. Pourtant, jamais plus vous ne pourrez vous en séparer. Unis dans la vie jusqu'à la mort. Magnifiques noces funèbres, ne trouvez-vous pas?

Laissant les dés se dérouler sur la plance de jeu, résultant en une paire de 1, Alexis se retourna vulgairement de cette attraction de mauvaise fortune et s'en remit à sa démarche qui le conduisait sur d'autres lieux de l'environnement de Rick. Ce dernier devait déjà commencé à sentir les perturbations des actes du ténébreux, en particulier ce qui arrivait à ce drogué qui n'en finissait plus de se gaver de substances de toute sorte. Plus il en prenait, moins son corps en acceptait. Au début, ce n'était que de légers tremblements de ses mains et le rougissement de ses globes occulaires. Chaque respiration devenait de plus en plus difficile et une tentative de pas devenait une retombée vers le sol. Après de longues et éternelle secondes, sa vue était embrouillée, son sang bouillonant le long de ses veines, ses jambes vascillaient dans tous les sens et bientôt, c'est en s'effondrant les genoux sur le tapis qu'il constatait de plus en plus les dégats. Déposant ses mains contre ses tempes, c'est en hurlant au désespoir qu'il vomissait à l'instant une importante partie de ses propres déchets corporels. Le liquide qu'il rejetta était d'une couleur indescriptible. Sa constitution était en partie composée de quelques morceaux solidifiés presque pourris de moississure. Ce simple rejet de son métabolisme fut suffisant pour signer un pacte avec la Faucheuse, laissant la pauvre victime baigner dans ses propres fluides alors que son entité corporelle ne supportait plus autant d'étrangers en son intérieur. Son cerveau cessait de fonctionner, éteignait ainsi toutes ses propres fonctions, laissant le coeur à l'abandon, ne pompant plus le grand éclarlate mais plus qu'une simple crasse répugnante s'entassant dans tous les vaisseaux de l'homme. Jamais plus il ne pourrait s'envoyer en l'air, ou comme dirait les Américains, getting high...

Au loin, nouveau jeu, nouvelle partie, loisir renouvelé. Les tables de la roulette se déroulaient à l'horizon tel le plus joyeux des paysages à sa portée. Rapidement, du coin de l'oeil, Alexis remarqua sans problèmes sa cible qui devient bien se demander ce qui se passait dans son propre rêve pourtant sien, pourtant sous son contrôle, qui inconsciemment, lui échappait peu à peu. L'euphorie qui exultait de cette tablée signifiait donc que les méchanismes du rêve étant bien en marche et que cette maladie venait de gagner le coeur de Rick. Beaucoup d'argent il avait remporté, tout autant serait en perte de sa possession. Profitant de sa distraction alors que la dame en rouge lui envoyait le plus langoureux des baisers, Alexis laissait son ingéniosité gagner du terrain. Ayant sondé de nouveau les songes de monsieur Baneson à la vitesse de l'éclair, il laissa son apparence physique s'altérer pour s'adapter à une idée directement tirée de la mentalité de l'homme aux mille virus. Pourquoi ce changement opéré par un être aussi fier de sa personne comme Alexis Kane? Le rêve est un nouveau terrain de chasse, les règles ne sont plus les mêmes, l'enjeu est bien plus alléchant. Enfin, voyez le résultat par vous-même...





Spoiler:

De la poigne de sa main droite, on pouvait remarquer une grande valise de cuir noir. À l'intérieur, et bien difficile de savoir ce qu'il y avait si Alexis gardait aussi bien le secret. D'un pas décidé voir décisif, le ténébreux marcha en direction de la table où Rick était accosté et prit place sans hésitation. Déposant la valise à ses pieds, il applaudit à son tour le nouveau gagnant de la soirée qui était décidément le nouveau prophète du hasard. Conservant ses lunettes de soleil, Alexis dirigea sa main vers celle de Rick pour la serrer avec virulence, voir virilité. Ce n'était plus le ténébreux de tout les jours, des dernières nuits, c'était un acteur qui s'amusait dans son rôle. Alexis, une fois de plus, défiait les normes de la chasse à complètement un autre niveau. Jamais on ne pourrait faire mieux que lui. Jamais on ne pourrait rivaliser avec cette puissante voix qui s'échappait de ses cordes vocales. Bien sur, ce n'était pas la sienne, c'était une nouvelle création sonore pour déstabiliser les sens de Rick...

Une femme, de l'alcool, des milliers de dollars, vous vivez le rêve américain de tout votre vivant! Vous êtes un exemple pour notre société qui manque d'espoir. Moi en tout cas, si j'étais un enfant, définitivement, vous seriez mon nouvel idole! Je me présente, Bruce Willis, homme d'action de Hollywood. Et vous, je sais déjà qui vous êtes, vous êtes le nouvel homme à sensations de Las Vegas!

Une avalanche de cris à tout rompre se déchainant autour des deux personnages. L'euphorie déclenchée par la victoire de Rick sur le concept de la chance n'en était qu'encore plus intensive. Souriant à pleine dente alors que l'homme-virus devait être dépassé par les évènements, Alexis en profita pour récupérer la valise qui trainait à ses pieds. Devant tous, il l'ouvrit sans plus attendre, dévoilant avec grandeur et sans retenue son mystérieux contenu. Des liasses de dollars américains entassées les unes contre les autres, elle étaient nombreuses, elles étaient légion. Impossible de déterminer le montant exact qu'il y avait. Les yeux étaient grands ouverts, les mâchoires décrochées, c'était franchement impresionnant comme vision. Alexis me manqua pas cette occasion pour rajouter quelques occasions à la situation.

1 million de dollars américains, très exactement. En, et bien, beaucoup de coupures. C'est un montant d'argent exécrablement élevé, vous en conviendrez. Mais contre la chance, il ne faut pas hésiter à faire preuve d'audace face à ses meilleurs atouts pour la réduire en au silence. Soumettez y une brève réflexion. Si je remporte la mise en misant cette montagne de monnaie sur une seule case comme j'ai l'intention de faire, je serai plus puissant que la petite boule blanche qui décidera de mon destin. Je serai force et suprématie, je serai de nouveau maitre de ma destinée. Croupière, tout sur le 30 rouge.

D'un simple mouvement de main, la croupière fit tourner la roue à un rythme presque démoniaque. On aurait pu retenir son souffle mais un clignement des yeux suffisait pour terminer le suspense. Tout était déjà terminé alors que la petite boule blanche en question faisait son choix sur le 30 rouge, tel que prédis par Alexis Kane. Le ténébreux était plus riche de dizaines de millions de dollars et pourtant, il n'en faisait pas un plat, il restait parfaitement calme, alors que c'était la déconfiture émotionelle tout autour de lui. Les gens criaient et applaudissaient de nouveau comme si ce fut le meilleur spectale jamais présenté pour leur petits yeux de mortels. On donnait des accolades à Alexis, on lui serrait la main, on le félicitait, bref, on le félicitait comme jamais auparavant. Pourtant, ce dernier ne faisait que fixer Rick avec un élégant sourire défiant les normes du visage humain normal. Ce qui était encore plus étrange, c'était les paroles suivant qui sortait de la bouche du ténébreux. Seul monsieur Baneson semblait apte à les entendre...




Le matérialisme est une force d'une incroyable puissance, monsieur Baneson, vous le savez bien. Pour les faibles, c'est le sauvetage attendu depuis des siècles. Pour les forts, c'était l'ennemi du nouveau millénaire. Regardez ce que la société matérialiste a fait de notre humanité. Regardez autour de vous à quel point elle s'y est enfoncée, c'est tellement pathétique, c'est répugnant, c'est dégoutant, c'est d'un irréel pourtant si réel. D'ailleurs, monsieur Baneson, je crois que vous en êtes malade si je juge votre teint pâle et blême, ironique n'est-ce pas?

La surface de la table de jeu se transforma en un grand et élégant mirroir reluisant d'une parfaite étincelle, démontrant le visage de Rick qui était effectivement inhabituellement blanchi. Était-ce une maladie, une infection peut-être? Simplement un malaise dont il serait soulagé dès que possible. Le maitre des virus pouvait ressentir cette désagréable sensation de quelque chose qui montait le long de ton tube digestif. De plus en plus, cette substance inconnue à l'intérieur de lui gagnait du terrain et rejoint rapidement les terres de sa gorge, remontant de plus en plus à la surface. Même si Rick cherchait à boucher le chemin, ce serait futile et si inutile, le mal était déjà irréparable, voir irréprochablement bien exécuté. Suite à un second souffle, c'était le reflux gastrique, le rejet total. C'était d'une densité importante et la quantité expulsée emplissait en un instant la surface du mirroir rapidement redevenu son propre destin d'origine. Alors que le vomissement finit par cesse après de désagréables moments, Rick pouvait remarquer que ce qu'il avait vomit, c'était du liquide, mais jamais celui qu'il n'aurait pensé. Des billets de dollars américains décoraient la table en totalité, tous et chacuns exclusivement décorés du visage meurtri et affaible de l'homme à l'origine d'une révolution dans les courants de pensée de la masse populaire. Être réduit à ce stade de faiblesse, c'était humiliant. Retrouvant sa forme physique bien à lui, Alexis attrapa un des billets entre ses doigts et le fit tournoyer jusqu'à ce qu'il se dépose tout juste devant le regard perdu de Rick.

Le rêve ne s'achète plus de nos jours, Rick. Vous devriez le savoir à présent.
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeLun 9 Mai - 4:59



Telle une mélodie retentissante de la victoire sans exception, le tintement incessant des machines résonnait dans l’immense salle de jeu du Montecito Casino. Tout ses sens étaient en alerte et stimulé au maximum. Ses lèvres goûtaient le délicieux mélange entre la fumée de cigare et le miel du rouge à lèvre de sa chère muse porteuse de chance. Son nez se délectait de son euphorique parfum, celui-ci enchantant chaque recoin de son cerveau de mille promesses pour la nuit à venir. Les iris de ses yeux étaient contractés au possible, tentant de supporter les flashs de lumières éternels qui éblouissaient l’assemblée. La musique et les cris faisaient vibrer ses tympans de plus belle, tandis que son toucher était stimuler par le paradisiaque roulement de la langue de l’inconnue dans sa bouche. Rick était définitivement dans un état d’extase comme rarement il en avait vécu dans sa vie. L’émotion était à son comble, et le nouvel arrivant n’était pas pour faire changer les choses.

Monsieur Bruce Willis en personne s’approcha de la table, tout sourire, crane reluisant. Ses lunettes de soleil toujours bien en place malgré l’absence totale de l’étoile Terrienne, Bruce dégageait et transpirait la virilité par tous les pores de sa peau. Il pouvait probablement se vanter de faire compétition à Edmond Van Buren qui, à défaut d’autre talent, excellait dans ce domaine. Surpris d’avoir réussi à attirer l’attention de ce si célèbre acteur de renommé mondiale, le Bostonnais lui serra vigoureusement la main, un vif sourire aux lèvres, son regard de jade détaillant vindicativement Mister Die Hard.

Les paroles de Bruce aurait du stresser Rick, le mettre sur ses gardes. « Le nouvel homme à sensation de Las Vegas ». Un titre de rêve, seulement atteignable dans le plus audacieux de ses songes, mais ô combien porteur de conséquence. Pestilence sentait les regards pointés sur lui, les sourires malades de jalousie et d’envie. Il savait que s’il en faisait trop, il attirerait vers lui les regards insatiables de ceux qui devaient le rechercher à Miami. Il avait laissé des traces sur sa route, une piste bien claire qui passait de la Capital del Sol à la Métropole du vice, en ligne droite. Mais Rick était, entre autres choses un abruti, un insouciant gamin qui s’amusait avec ce que la vie pouvait bien lui lancer. Et là, ce qu’elle lui lançait, c’était des femmes sexy, de l’argent à en faire pleurer les magnats de l’économie et de la gloire. Tout ce dont il avait toujours rêvé. Le Maître des virus pris une grande bouffée de son cigare, l’air faussement modeste des menteurs éhontés de ce monde lui servant de masque.


« Eh bien M. Willis, vous savez ce que c’est. Certains on du talent, d’autre de la chance. Je crois que je suis dans les rares qui peuvent se vanter de bénéficier des deux, en quantité incroyable. »

La vantardise de Pestilence fut coupée sec lorsque Bruce ouvrit la mallette qu’il trimbalait. Devant les yeux du Porteur de virus, les billets verts semblaient infinis. Il y en avait assez pour se permettre mille et une folies, et pouvoir recommencer le lendemain. Soudainement, ses gains lui semblaient bien petits et ridiculement inutiles. L’homme d’action du grand écran tergiversa sur la chance, et Rick ne pu s’empêcher de ressentir une légère amertume lorsqu’il détecta une sombre humiliation qui le frappait soudainement. Willis allait tenter la même cascade que lui, un stunt bien plus énorme qui impliquait bien plus. La dame en rouge s’éloigna de Rick pour venir s’accoler au potentiel gagnant. Elle aussi tentait sa chance, prête à laisser passer le gros morceau qu’était le Bostonnais pour ce possible gros lot de virilité richissime. 30 rouge. Les jeux étaient faits, rien n’allait plus. Rick regarda la bille blanche tourner encore et encore, impuissant. À ses yeux, le monde sembla cesser sa rotation lorsqu’il vie la petite sphère livide tomber sur la case du sapristi d’acteur Américain. 1 million de dollars, à 35 chances contre 1. Pas difficile de calculer les gains de ce scélérat. Ce dernier semblait calme, penaud, habitué à tant de vociférations bruyantes autours de sa personne et indifférent à l’argent. Pestilence, quant à lui, bouillait intérieurement. On lui avait volé le spectacle, privé de son moment de gloire. Certes, il possédait toujours une somme impressionnante en main, mais il voulait plus, toujours plus. Rick était un homme d’excès, plus grande la décadence, mieux c’était. Alors maintenant qu’il n’avait accès qu’à une demie portion d’excès, il s’en retrouvait encore plus affamé. Comme pour le narguer, Bruce Willis le fixait au travers sa foule d’admirateurs, tout sourire. Son rictus lui donnait des airs démoniques, le tout accompagné d’un regard noir comme la nuit. Pendant une fraction de seconde, Rick cru reconnaitre ces yeux, mais c’était impossible… ou l’était-ce?



Les paroles que prononça Bruce lui semblèrent bien trop familières pour qu’il s’agisse d’une simple coïncidence. Un seul nom lui venait à l’esprit : Kane. Cette force de la nature avait changé de direction et s’était retourner contre le Maitre des virus. C’était inévitable et Rick n’en était pas surpris. Cependant, des pièces du puzzle semblaient encore manquer : Que faisait-il sous les traits d’un acteur populaire? Il n’avait aucunement la capacité de changer d’apparence, si on mettait de coté le fait qu’il pouvait s’affubler de masque d’ombre à volonté. De plus, il exerçait un certain contrôle sur son environnement, comme s’ils n’étaient pas sujets aux règles de la physique normale. Était-il dans un univers parallèle? Pensée absurde aux yeux de Pestilence, mais tout était possible dans ce monde où les êtres capables de choses incroyables d’un simple mot couraient les rues.

Surpris, Rick se retourna pour voir comment les autres réagissaient à un discours si lugubre et blasphématoire entre les murs d’un Casino. Personne ne semblait avoir remarqué que Bruce Willis ne semblait pas entièrement lui-même, encore moins ses sombres propos. Mais le Bostonnais n’était pas au bout de ses surprises. Devant lui, sans qu’il ne l’aille remarqué, la table de roulette avait pris l’apparence d’une surface où il pouvait voir son reflet. Pestilence semblait blême, malade, bref, comme il ne s’était jamais vu dans sa courte vie. Il fut subitement pris de haut le cœur, répugnants réflexes de nausée qui accompagnaient parfois ses réveils après de longues nuits bien arrosées. Il sentait l’inévitable qui approchait. Il ne tenta pas de fermer la bouche, ou d’empêcher le contenu de son estomac de s’échapper en portant ses mains à ses lèvres. C’était des gestes stupides lorsque de telles situations se déroulaient. Il cracha tout son fiel sur la table, ou plutôt, sur lui-même. Alors que ce qui venait de remonter le long de son œsophage lui avait semblé totalement liquide, il fut perplexe de voir de l’argent partout sur la roulette et le tableau de jeu. Les gens autours étaient incrédules, reculant lentement devant cette manifestation peu commune dans un temple du jeu. Plutôt que du visage de ce cher George Washington, on pouvait y apercevoir celui du Père des Sons en personne, meurtri et abattu, faible et détruit. Rick releva le regard vers Alexis Kane, qui avait repris son apparence originelle. Son visage était neutre, comme toujours, mais son regard laissait échapper tout l’enfer qui régnaient au cœur de cet homme extirpé des limbes elles-mêmes. Ses mains gantées se saisirent d’un billet, le faisant tournoyer alors que le Bostonnais cherchait à comprendre la situation. Puis, la réponse provint involontairement de la bouche du Ténébreux : le rêve. Ce n’était qu’un fâcheux rêve, ce qui expliquait l’impression d’univers parallèle. Il n’aurait jamais pu douter de cette possibilité avant l’intervention de Kane, mais apparemment, ce dernier avait perturbé le cours des choses.

Instinctivement, Rick leva la main vers Alexis avec la ferme intention de lui infliger un sort semblable à celui qu’il venait de subir en lui faisant vomir jusqu’au moindre centimètre de ses intestins, mais le tout sembla inefficace. Pestilence s’empli d’une colère, une rage qu’il n’avait pas l’habitude de ressentir : celle de l’impuissance. Face à cet adversaire qui possédait l’avantage du terrain, il vit sa dernière parcelle d’espoir comme un cadeau empoisonné vers lequel il s’était juré de ne jamais volontaire se tourner. Pendant un bref instant, l’air autours de Rick sembla onduler, comme si une vague de chaleur émanait de sa peau. Le Bostonnais ferma les yeux et abaissa légèrement la tête, sous la pression d’une forte concentration. Le monde semblait avoir cessé de tourner autours des deux opposants, les gens se tenaient là, immobiles et muets. Les ondulations immatérielles que dégageait Pestilence semblaient avoir un certain effet sur eux, et sur le Ténébreux en personne. Rick ouvrit les paupières, son regard de jade brillant d’une lueur surnaturelle.




« Kane, à ta place, je n’aurais pas choisi ma tête comme endroit où venir me narguer. Il s’agit d’une contrée où même moi je ne me sens pas à l’aise. »

Les ondulations cessèrent subitement, mais un son inquiétant avait pris la place, un crissement dégoutant qui laissant aurait mis mal à l’aise le premier venu. Rick fixait Alexis dans les yeux alors que de délicate racine noirâtre s’étendaient sur son visage, telle des racines grandissant à vue d’œil, ayant pour source première les yeux de du Maitre des virus. Un faible rictus apparut sur son visage alors que cette deuxième peau s’étendait sur sa face telle un masque effrayant, transformant ses traits, lui donnant un air bestial et monstrueux. De plus en plus rapidement, la couche noire s’étendit sur son corps en entier, puis enveloppa la pièce et ses occupants, sauf pour Alexis Kane. Le décor avait changé du tout au tout. Alors qu’on se trouvait dans le Montecito Casino quelques secondes plus tôt, on avait l’impression d’être dans une zone de guerre. Le tout était noir comme la suie, les tables étaient démolies, les machines n’était plus que vestiges. Les gens ressemblaient à des spectres, seuls leurs yeux de jade brillaient dans le noir. Quant à lui, Rick faisait peur à voir. Ses cheveux en pointe lui donnaient des airs reptiliens, son rictus s’était étiré en un large sourire démoniaque. Son habit chic avait laissé place à un manteau qui semblait être de cuir. Étonnement, on pouvait toujours voir qu’il avait gardé les traits de l’illusion de Candice Wilmer et non pas son apparence réelle. Une préférence peut-être? Probablement. Il s’adressa directement à Alexis, sa voix sonnant étrangement grinçante et inhumaine.

« Tu t’es invité dans mon rêve pour en faire un cauchemar, Kane. Alors laisse-moi t’inviter dans ma folie. »

Rick leva sèchement la main en direction du Prince des Ténèbres, puis une violente onde s’en échappa, propulsant le jeune homme au sol, quelques mètres plus loin. Le Bostonnais l’avait apparemment pris par surprise. Dans un univers immatériel et imaginaire, son contrôle sur les plus sombres pensées humaines lui donnait des capacités qu’il n’aurait pu imaginer. Il se servait de sa propre folie comme source de ses capacités, changeant ce rêve en un terrain de jeu pour lui et Alexis, un endroit où chacun avait un certain contrôle sur leur environnement. L’affrontement qui s’en suivrait allait être des plus intéressants. Avant que Kane n’ai eu le temps de se relever, les dizaines de personnes qui étaient présentes dans la Montecito se jetèrent sur lui, tentant de le saisir et de l’immobiliser de leur mains maintenant griffus et squelettiques. La partie n’était pas encore gagnée pour le Prince des Ténèbres.
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeMar 17 Mai - 4:51

Ruines de désolation, ramassis d'absence de passion et de vie commune, plus rien n'était, mais tout avait déjà été. Le matérialisme s'était fait détruire de sa propre nature, ne pouvant plus répoindre aux besoins, désirs et fantasmes de tous et chacuns. Les jeux étaient fait, les dés étaient lancés, la table était mise, rien mais rien ne pouvait aller dans le présent devenu triste et sombre passé de ses propres souvenirs. La toile était de plus en plus noire à mesure que la volonté de monsieur Baneson faisait son chemin vers la vérité des personnages de cette épique mise en scène servant le destin à toutes les sauces. Ce n'était plus l'invasion du rêve provoqué par la venue terrifiante du maitre des ténèbres, c'était le désespéré Rick qui tentait de sauver son âme de la plus grande des défaites. Être soumis à l'intérieur de ses plus intimes espaces, quelle humilation s'en retrouverait plus grande et plus insultante? Il était d'une combativité que Alexis ne lui conaissait pas, c'était des plus grandes intrigues, c'était incompréhensible mais le ténébreux ne s'en faisait jamais plus que nécessaire avec les détails dont l'origine semblait lui échapper. Un temps d'adaptation en des terres hostiles et sauvages ne serait pas de refus. Un défi supplémentaire, un obstacle à contourner grâce aux plus brillantes stratégies, aux plus grands stratagèmes, aux plus ingénieuses tactiques possibles. Voilà un détournement de situation que jamais le ténébreux aurait ôsé imaginé une fois les pieds pris dans les plats de ce rêve de plus en plus étrange. Le vent tournait-il en faveur du virus ambulant? Croyait-il vraiment à ses chances de vaincre Alexis Kane? Le ténébreux possédait un avantage immense que monsieur Baneson n'était probablement pas conscient, un élément de surprise qu'il pourrait tirer de son arsenal en toute facilité. Rick ne tomberait pas aussi aisément dans un piège tendu, il le savait. Mais pourtant, rien ne gâchait le calme de sa confiance, et cet énervant sourire en coin également...

Il se croyait si hautain et si redoutable de part sa réplique quant aux actions de Alexis. Ne disant rien pour rien, ni même en pensée, le ténébreux savoura ce silence en toute simplicité alors que la tension montait de plus en plus entre les anciens collègues de liberté. Toutefois, le ridicule était sur le point de l'assassiner tellement il ne pouvait croire ce qu'il voyait devant lui. Conservant un calme de pierre et de marbre, il détaillait du regard l'étrange transformation faciale qui s'opérait chez Rick. Ce noir grimpant à son visage à la recherche de la plus grande des évasions, qu'est-ce que ça pouvait bien être? Enfin Rick avait un as caché dans sa manche autre que la fuite en les sables chauds et brulants de l'odeur incessante de la Floride? Se débarrasser de son titre de froussard il voulait, voilà qui donnait un peu de piquant à cette rencontre. Alors que ses cheveux se dressaient sur sa tête, il dressait ce sourire si mignon (ironie) qui n'impressionnait aucunement le ténébreux, toujours aussi impassible devant toutes ces provocations. Mais alors que monsieur Baneson invitait Alexis dans sa démence, le ténébreux fut projetter au sol rapidements, son dos glissant dans la poussière et les ruines sur quelques mètres. Avant même d'avoir la chance de penser à l'opportunité de se redresser, une armée d'ombres aux mains griffues s'avançaient vers lui pour tenter de le garder prisonnier et retenu au sol, sans liberté. Il ne pouvait méditer sur la solution sans quoi son avancée dans le rêve aurait été futile voir inutile. Pour se sortir de cette impasse, il devait être original, ingénieux, imaginatif, rêveur...


Le premier réflexe aurait été de se servir de son pouvoir d'origine pour les contrer. Pourtant, le résultat en était tout autre. Altérant le fondement même du rêve, c'était une imprévisible alternative que jamais Rick Baneson aurait pu prévoir, malgré son génie, malgré son intelligence, malgré sa folie, malgré sa démence. Alors qu'il réussit à se relever, une première entaille vint se former au niveau de son bras. Non pas une illusion ni une composante fictive du rêve, c'était d'abord une goutte de sang cherchant l'évasion du nuage cutané pour devenir une longue et décente chute d'hémoglobine vers le sol crasseux, hideux, affreux. Cette remarque était des plus étranges alors que le ténébreux était le maitre absolu de cet univers. Devenir le rôle d'une victime en souffrance était ce qui était impensable du début jusqu'à la fin. Ne s'exprimant nullement face à cet effet sur son nouveau corps physique, Alexis dévisageait la plaie naissante d'un maigre sourire alors que les griffes des ombres tombèrent sur lui sans avertissements. La plaie avait maintenant ses soeurs jumelles partout sur le corps du ténébreux, autant sur les bras que les jambes, le cou que la tête, les mains que les pieds, le torce que le dos, le visage que l'âme. Une véritable mascarade écarlate sans limites alors que le corps du ténébreux en était couvert. Vêtements en lambeaux, beauté disparue, il acceptait son triste sort alors qu'il franchissait les dernières barrières acérées se dressant devant lui. Ne jetant qu'un léger coup d'oeil vers l'arrière, il leva la main du revers comme pour balayer le passé, ce qu'il fit exactement alors que l'armée d'ombres rampantes disparut en une sombre masse se fondant tout juste sous les pieds de Alexis. Laissant ses propres mots ravager l'environnement de ruines de Rick, c'était à mesure qu'il se défilait vocalement que peu à peu, les plaies s'effaçaient, le sang retournant de plus en plus à ses origines.


Jamais je ne sous-estimerai les ressources étant à la disposition de votre imagination, monsieur Baneson mais est-ce que tout ce que cette dite sensée folie peut vous faire accomplir en tant qu'acte de persévérance? Regardez donc autour de vous, regardez les restes, ce n'est plus qu'une vaste étendue perdue dans le temps. Comprenez, autant que moi, que je la vois malgré tout possible, tangible, non pas invincible, mais possible oui. Serais-je devenu la bête sacrifiée du destin, monsieur Baneson? Pourquoi se laisser subir les pires sévices pour un métabolisme alors que les improbables possibilités d'immortalité qui me sont offertes me sont infinies? Un bien pour un mal, un mal pour un bien, était-ce équilibré, équitable, véritable? Calculez, Rick, calculez les chances que le destin avait d'opéré en ma faveur. Aurais-je été fauché par la malédiction? Perte d'espoir et de sainteté d'esprit, comment se pourrait-il que ceci arrive alors que la balance était respectée? Le pouvoir de chaque coté, c'était évident. Nous sommes dans une impasse, aussi infâmes que nous sommes, le résultat ne sera pas sans dégâts. Croyez-vous que ma raison vous emportera dans la vérité illustrée dans ce rêve? Mais qui sait, tout est chamboulé, chaotiquement bouleversé, tout aussi bien vous pourriez vous enfuir avec le triomphe entre le bout des doigts. Envahissement de votre folie autour de ma mentalité, voyez-vous, ceci en est presque risible et pourtant, serait-ce entrain de marquer les pages de l'Histoire elle-même? Nous sommes à une époque de révolution, Rick, alors ne tentez pas l'impossible au risque de rejoindre les rangs du suicide. Serait-ce une menace, un incitatif à la peur? Seulement une mise en garde, un conseil d'une terre neutre qui ne vous veut absolument rien. Que fais-je donc en cette contrée sauvage et hostile, le savez-vous?

Plongeant ses mécanismes mentaux dans un travail des plus acharnés, le ténébreux laissa l'atmosphère autour d'eux s'accomplir d'elle-même. Le grisâtre attristant des plaines de ruines fondait de plus en plus vers l'oubli, laissant de plus en plus son unique place à de grands et imposants murs en bois. Leur composition semblait incroyablement solide, résistant à toutes tempêtes, face à toutes les catastrophes. Se dressant à une hauteur presque vertigineuse, c'est leur réveils qui s'assemblaient pour faire surgir d'outre-tombe un plafond se résumant à être une simple plaque de ténèbres solides. Sous leurs pieds, crasse poussiéreuse devenait l'élégance d'un tapis aussi rouge. Séparés maintenant, ils étaient. Éloignés par l'arrivée d'une somptueuse table de marbre de plusieurs mètres étalés sur la longueur, il n'y avait que deux grandes chaises du même matériau à chaque extrémité pour acceuillir les personnages principaux de cette théâtrale présentation. Un clignement occulaire et tous les détails étaient maintenant en place, prêt à surgir, à faire feu à chaque instant. Au premier coup d'oeil, il était de facile de juger cet endroit, cette fabuleuse démonstration architecturale comme la pièce d'un somptueux et riche manoir, propriété unique du monde imaginaire. Ce qui était un peu plus étrange voir inhabituel voir incompréhensible, c'était cette atmopshère, désagréable ambiance qui y règnait en maitre absolu. Impossible de déceler sa véritable nature mais l'impression de savoir que l'environnement était des plus instable donnait des frissons dans le dos. Le ténébreux en savourait toute cette beauté immobilière alors qu'une nouvelle gamme de chics vêtements s'appitoyèrent sur son métabolisme...
Spoiler:




D'une grâce et d'une élégance que jamais il ne perdrait même après la plus cuissante et sanglante des défaites, Alexis Kane prit place sur l'un des deux sièges de marbre alors qu'il invita Rick Baneson à l'autre extrémité à en faire de même. Devant Pestilence, on pouvait appercevoir une grande bouteille contenant un liquide précis. Pour les amateurs des spécialités, cette fine boisson très alcoolisée correspondait à la description parfaite d'un Whisky, un Johnny Walker Double Black pour être parfaitement bien représentatif de la qualité. Une grande coupe de crystal se tenait accompagnatrice tout juste à côté de la bouteille de Whisky. C'était une mise en scène très particulière surtout venant des intentions de Alexis, lui n'étant pas un fervant défendeur du matérialisme. Mais Rick le savait, derrière chacune de ses raisons, il y a avait une raison, une explication, un message, aussi sombre que possible. Croisant ses mains entre ses manches de chemise, son regard se perchait sur le visage incertain du virus ambulant.

Votre métabolisme vous permet-il encore de déguster les plaisirs coupable de la vie? Seriez-vous, dans le cas contraire, en voie de devenir une sainteté pure de l'âme? L'affirmer serait le renier toutefois, en prison vous êtes en ce moment, pour, quel crime au juste? Vous n'avez qu'été la bougie d'allumage d'un mouvement passablement important pour notre génération, vous n'avez servi qu'un discours servant à ralier les esprits des incertains et incompris à votre ancienne cause, ancienneté dis-je si jamais la motivation répondant de votre volonté s'est affaisée en chemin vers la cellulle de vos jours présents. Ne cherchant aucunement à vous réduire en poussière, je ne fais que ramener une perspective de la vie différente sous vos yeux alors que la croisée de nos chemin était bien trop éloignée pour le permettre. Nous n'avons jamais été de véritables collègues de cause, vous le savez autant que moi, je n'ai pas agis au sommet de la Statue de la Liberté pour défendre cet idéal de liberté que j'ai déjà en ma précieuse possession depuis des lunes. Mais nous ne sommes point en ce rêve pour faire le récit d'une histoire passé. Regardons vers le futur, vers l'avant, expliquez moi ce que vous envisagez pour votre être et vous seul. Oubliez le monde autour de vous, oubliez la société comme vous la conaissez et dites moi ce que vous êtes mais surtout, ce que vous serez. Dites moi si vous avez appris la leçon que l'on vous sert depuis le début des représailles. Faites moi part de vos propres révélations, monsieur Baneson, ne craignez pas la trahison, n'oubliez que ce n'est qu'un rêve après tout. Je vous invite à déguster un verre de ce nectar choisi pour cette occasion. Permettez que je m'abreuve à mon tour.

Tournant légèrement sa tête sur le coté droit de sa personne, le ténébreux se râcla la gorge avant de lancer ses directives à ce qui semblait être son serviteur.

Patrick. La spécialité de la maison je vous prie.

Quelques secondes à peine s'étaient écoulés alors que l'avènement se produit. Couvert de lambeaux de chair pendants et sanguinolants, laissant à découvert sa très prononcée ossature, le cadavre marcha habilement jusqu'aux cotés du ténébreux pour lui servir une coupe aux décorations royales. Laissant Alexis prendre le verre entre les phalanges de sa main gantée, Patrick se retira presque en silence alors que la désagréable sonorité de la friction entre la chair sanglante les ossements parvenait jusqu'aux oreilles de Pestilence. Regardant le liquide à l'intérieur, Rick pouvait savoir instantanément que ce n'est pas n'importe quel beuverage. C'était le sang du ténébreux lui-même.

Savourez le moment jusqu'à sa dernière goutte. Une philosophie de vie douteuse.

Approchant le verre de sang de ses lèvres, Alexis laissa une petite gorgée s'infiltrer à son niveau buccal avant de la laisser s'englouttir dans les profondeurs de son corps. Un délice tout à fait naturel...
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeDim 22 Mai - 5:48

He who makes a beast out of himself
Gets rid of the pain of being a Man.
-Samuel Johnson



Rick appréciait grandement la tournure des évènements. Lui qui avait toujours vu Alexis Kane comme un être à peine humain, presque non-contraint par les fondements mêmes de l’univers tel que les lois de la physique, par exemple, il se sentait confiant d’avoir ainsi aussi aisément pu le mettre au sol. Il savait bien que rien n’était aussi simple avec le Prince des Ténèbres lui-même, rien ne pouvait être aussi facile lorsque ça l’impliquait. D’une volonté aussi dure et froide que l’acier, il ne laissait rien le détourner de ses buts, aussi obscurs soient-ils, et ne s’arrêtait que lorsqu’il avait terminé, pas avant. D’une certaine façon, Rick enviait cette détermination à toute épreuve, chose qui défaillait grandement chez lui. À ses yeux, Alexis Kane était plus une bête qu’un homme. Chez quelqu’un d’autre, une telle phrase aurait pu être considérée comme une insulte, un dénigrement de l’individu, mais dans ce cas-ci, c’était tout le contraire. Deux contraires, deux entités aux antipodes, mais étrangement liées dans leur destin.

Le sourire bestiale de Pestilence s’agrandit encore plus lorsqu’il pu voir la peau du bras du Ténébreux se déchirer en une plaie bien nette alors qu’il venait de se réussir à se relever. Comme le Bostonnais s’y attendait, Alexis n’eu presqu’aucune réaction en regardant sa blessure, froid et distant. Blessure qui, rapidement, passa d’unique et seule perturbation de la santé physique du Prince des Ténèbres à lacération parmi tant d’autre. Ce que Kane vivait physiquement à ce moment, c’était ce que Rick vivant psychologiquement à tout les jours. Décidément, le jeune homme ne mentait pas quant à l’hostilité de son esprit…


Alexis réussi à sortir de l’emprise des créatures griffues qui le lacéraient de toute part, et la vision qui s’offrait au regard de Rick était traumatisante. Le jeune homme semblait recouvert de blessures. Sa peau était boursoufflée aux frontières de coupure, ses yeux pouvait à peine demeurer ouverts, ses vêtement n’étaient plus que lambeaux, mais un léger détail venait contraster avec le tout : Alexis Kane présentait un indétectable rictus, une simple contraction de la musculature au coin de ses lèvres. Si le Maitre des virus avait pu apprendre quelque chose en se tenant dans l’entourage du vil personnage pendant la formation des Sons of Liberty, c’est qu’une simple expression de satisfaction de la part de Kane ne pouvait signifier absolument rien de bon pour quiconque dans les parages. Encore moins pour la personne qui venait de lui infliger des dizaines, voir centaines de lacérations en moins de quelques secondes. D’un simple geste de la main, le Ténébreux altéra la trame de la réalité, réduisant ses assaillants à néant en l’espace d’un clin d’œil. Alexis se lança par la suite dans un énième de ses plus que caractéristiques discours, monologues complexes qui semblaient avoir été travaillés pendant des heures alors que leur orateur se lançant plutôt dans une totale improvisation, une gymnastique grammaticale des plus surprenantes et impressionnantes lorsque réussie.


Rick n’eut pas le temps de développer sa réponse à plus qu’un grognement guttural que le Ténébreux se lançait déjà dans une manifestation de sa nouvelle capacité. Pestilence ne savait pas en quoi consistait précisément ce pouvoir, ni comment il avait réussi à le maitriser aussi rapidement, mais cette puissance entre les mains de cet homme ne laissait rien prévoir de bon. À moins qu’au fond Kane ais toujours posséder ce pouvoir, sans jamais ne rien en révéler à personne. Ça aurait été son genre, après tout. Ça n’avait que très peu d’importance au moment présent, car en moins d’une seconde, le décor avait changé du tout au tout. De ruines dévastées du Montecito Casino, il se trouvait maintenant dans un lugubre manoir semblant tout droit sortir d’un film d’Hitchcock, une création qui transpirait de l’esprit tordu d’Alexis. Ils étaient tout deux assis aux extrémités d’une longue table faite de marbre. Le ton du Prince des Ténèbres avait changé, passant du passif-agressif à la simple curiosité. Bien évidemment, Rick n’était pas complètement dupe. Alexis était un être sournois et virulent, il l’attendait certainement au tournant. Il voulait le poignarder dans le dos, c’était évident, mais quand? Rick sembla figer pendant un instant, puis son apparence noirâtre fut absorbée lentement vers ses yeux, lui faisant reprendre ses traits habituels, mais ses vêtements avaient changés, ainsi que sa coiffure :

Spoiler:

Rick afficha un rictus amusé en entendant Kane lui demandé s’il n’était pas en voie de devenir une sainteté pure de l’âme. L’idée était tout simplement trop absurde pour lui. Même en étant sain d’esprit, il demeurait un homme bourru, friand des bonnes choses de la vie. Le concept de modération lui semblait totalement inconnu, surtout lorsque ça touchait l’alcool. Il fixa la bouteille de Johnnie Walker qui lui faisait face, parfaite, pleine, d’une classe étonnante pour une simple bouteille de verre. Il écouta Alexis sans vraiment le regarder, préférant se verser délicatement un trois-doigts de ce sublime scotch que de croiser le regard du Ténébreux. Dans le monde réel, Pestilence n’aurait probablement jamais bu de ce liquide, de peur de ses retrouver piégé d’une quelconque façon, mais dans le monde des rêves sous le contrôle d’Alexis, le fait qu’il ingurgite ou non cette boisson ambrée ne changeait aucunement ses chances de se retrouver dans un mauvais pas monumentale. Après avoir terminé son monologue, Kane jugea bon de s’humecter le gosier et d’accompagné Baneson dans sa consommation. Ce dernier fut surpris de voir un cadavre en état de décomposition avancé venir lui servir un liquide qui partageait la couleur d’un porto, dans une nuance qui rappelait légèrement trop l’hémoglobine selon Rick. Le Bostonnais regarda le macchabé quitter la pièce d’un pas lent et trainant. Il avait l’impression de l’avoir déjà vu auparavant, mais c’était vague, imprécis. Encore là, Rick n’était pas plus choqué qu’amusé par ce Patrick. La contré des songes avait cet effet sur ses visiteurs. Pestilence leva son verre et s’y mouilla délicatement les lèvres, goûtant les effluves de saveur de ce whisky écossais si populaire. Le tout était succulent! Il leva par la suite son regard de jade qui semblait toujours luire de façon surnaturelle. Lorsqu’il parla, l’air semblait vibrer autours de lui, comme s’il dégageait une chaleur intense. Son insanité psychologique transpirait encore dans ce monde créé de toutes pièces.

« Alexis Kane… Je me demande encore comment il a été possible que notre collaboration dure aussi longtemps sans que l’un d’entre nous ne se retrouve mort. Nous avons toujours été l’opposé l’un de l’autre, depuis notre rencontre dans les laboratoires de Primatech. Certes, nous avons travaillé dans la même direction générale, mais pas pour les mêmes raisons. Maintenant que le tout en vient à une fin, je ne sais quoi en penser. Une chose est certaine, nous sommes face à une impasse, celle du destin. »

Rick se désaltéra alors d’une plus grande rasade de Johnnie Walker, exposant une moue satisfaite de la richesse de ce goût exquis avant de continuer sa réponse au discours d’Alexis.

« Vois-tu, Kane, le simple fait que tu ailles jugé bon de venir dans mon rêve, que ce soit pour me donner une leçon ou s’enquérir de mes actions futures, prouve que malgré tout le dégout que mon rythme de vie et ma philosophie libertine peuvent t’inspirer, tu éprouves un intérêt à mon égard. Loin de moi l’idée de me poser sur un piédestal, je me doute que je ne suis pas le seul qui a du endurer une de tes visites nocturnes. Cependant, je peux dire avec assurance qu’il ne s’agit pas de la dernière fois que nous nous croisons. Ce sera en quel terme? Même ton esprit calibré comme une montre suisse ne pourrait le prédire, j’en ai bien peur. »

Pestilence glissa sa main dans sa poche et en retira un briquet de type zippo ainsi qu’un impressionnant cigare, qu’il se chargea d’allumer. Les volutes de fumée blanchâtre s’élevèrent dans la pièce, l’odeur enveloppante se répandit pour emplir les cerveaux des deux occupants du manoir, mis à part peut-être ce charmant Patrick. Rick pris quelques bouffées bien sentit de son cohiba avant de ranger son briquet et de sortir un énorme révolver plaqué chrome avec stylisé valet de pique de gravé dans la crosse. L’arme était impressionnante par sa taille et semblait dégager les mêmes vibrations que Baneson lorsque ce dernier parlait. Le Maitre des virus déposa le six coups sur la table, pointant en direction du Prince des Ténèbres.

« J’ai… tenté d’insuffler un brin de bon sens dans la société moderne. Certains ont été ouverts d’esprit, d’autres ont simplement été des laquais bas de gamme profitant du chaos pour donner un sens à leur vie. Ce n’est pas particulièrement un mal, mais ce n’est pas ce que je voulais instiguer. Les Nord-Américains ne sont pas prêts, et probablement qu’ils ne le seront jamais. À partir de cette conclusion, ce n’est plus mon problème, du moins, jusqu’à ce que je sorte de ma prison. Par la suite… qui sait? L’avenir est chaotique, indéchiffrable. Personnellement, je sais que je vais goûter à cette liberté que j’ai tenté d’instaurer. De toute façon, personne ne pourrait m’arrêter, non? Sauf peut-être quelques… indésirables, comme Petrelli par exemple. »

Rick commença à observer son arme de près, vérifiant que tout semblait fonctionnel, cigare aux lèvres. Il réussi tout de même a articuler avec peine.

« Et toi, Kane, par simple curiosité, qu’est-ce que quelqu’un comme toi aurait de prévu dans ses plans futurs. D’après ce que je peux voir, le monde entier est a porté de main pour toi. Quel sera le prochain mouvement du Prince des Ténèbres, ou devrais-je maintenant dire, l’Incube, démon des cauchemars? »
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeSam 28 Mai - 7:00

On se demande souvent ce qui s'avère des plus ardus entre l'ascension vers des ambitions jamais envisagées ou la défense au sommet d'une victoire personnelle plus valeureuse que toutes les morales de ce monde d'enfants. Affronter les plus grands dangers, et risque, d'une aveugle avancée vers ce qui est inconnu mais intuitif de notre mode de fonctionnement en tant que modèle reproduit des désirs de l'époque moderne. Cette initiative de tout affronter sans rien prendre pour acquis ne demande non pas seulement une conscience du déroulement des choses mais la volonté pratiquement indestructible. Dans aucuns livres, elle ne s'apprend. On ne la découvre pas suite à un heureux hasard, ne répondant pas à de heureuses circonstances pour combler un heureux vide dans une heureuse vie d'un heureux et pathétique tempérement. Elle se mérite, elle se développe suite à une constance, à une régularité, sans quoi les valeurs instables ne sont que de faibles fondations pour espérer le développement continu d'un futur concret. Respectés et admirés, ces concepts se concluent de la seule logique possible de vous retrouver au sommet de votre propre gloire. Le plus dur une fois en haut de l'escalier, c'est de ne pas perdre pied et de bousculer amèrement, voir ridiculement, vers l'oubli et plus loin ses profondeurs encore. Un équilibre stable et confiant confèrait un statut de puissance inégalée, une place de choix parmi les abominations d'un univers en déroute vers les plus grandes désolations. Les exceptions se retrouvent toujours. Des êtres vivants ont su déjouer tous les chemins pour prendre contrôle de leur seule et unique destinée hors du hasard et des coincidences. Ces êtres, aussi peu nombreux ils sont en ce monde, sont indestructibles dans le sens où leur idées survivront jusqu'à la fin des temps. Malheureusement pour l'humanité, Alexis Kane en est un privilégié de l'élite surnaturelle...

Cette créature de matérialisme et de mauvais goûts était des plus étranges. Il est dommage que Rick possède des intérêts aussi douteux, un potentiel gâché de façon si médiocre et pourtant, il semblait même en être conscient sans le vouloir, ou peut-être, qui sait. L'homme aux milles virus avait toutefois raison en décrivant l'étrange relation, lien, enfin, l'histoire qui reliait les deux entités. Comment la survie aurait pu être possible à longs termes? Le pauvre Rick croyait que Alexis avait opéré dans une même direction générale, si seulement il savait la vérité, méritait-il seulement de la savourer? Il n'y avait aucune impasse, le ténébreux savait parfaitement la réponse qui se trouvait de l'autre coté de l'interrogation. Savourant à son tour une délicieuse gorgée de son sanguinolant cocktail, il écoutait plus qu'attentivement chaque lettre s'échappant hors des lèvres de Rick. Effectivement, on pouvait se le demander, pourquoi Alexis s'était permis une visite chez un esprit spécifique alors que le monde entier était offert à sa vaste ingéniosité? Ne perdant pas une seule goutte de sa salive, le maitre des virus affirmait que ce serait impossible de préduire la suite. Si jamais la capacité de rire de façon totalement décousu et sarcastique habitait le métabolisme du ténébreux, il s'en serait laissé emporté. Laissant son sens olfactif détecter l'horrible odeur de cette fumée émanant de la présence de Rick, Alexis remarqua l'arme à feu que son adversaire fit surgir de Dieu seul pouvait savoir où. À quoi servirait-elle? Continuant de réfléchir à chacune des paroles de son opposant, il ne bougeait même pas, ni les yeux, ni la bouche, c'était à peine si il respirait. Soulevant légèrement son regard à l'entente de nouveaux qualificatifs, il hocha la tête en faible signe d'approbation, ou en total désaccord? Qu'est-ce qui pouvait bien se cacher une fois de plus derrière ce voile de ténèbres?


L'Incube se leva sans faire d'histoire et observa la décoration des murs du majestueux manoir s'étant dessiné autour de eux. Une solide création de son propre esprit, il pouvait en être fier mais il s'en moquait éperdument. Ce n'était qu'un rêve parmis tant d'autres bien que le sujet en question était un être des plus particuliers. Fixant son point de vision sur un endroit précis du mur à gauche de sa personne, de grands pans de murs se découpaient d'eux-même, tous de la même grandeur et épaisseur, à une distance précise de chacuns d'entre eux. De grandes plaques de bois s'évanouissant dans le cauchemar lui-même, révélant à leur ancien emplacement de grands mirroirs vitreux et cadrés d'or et d'argent. Marchant jusqu'au premier à sa portée, Alexis s'arrêta alors que le coin de son oeil observait le début de son sombre reflet. S'en détournant rapidement, il restait debout alors que la puissance dominatrice de son regard revient s'ancrer à l'âme de Rick pour lui servir sur un plateau d'argent une brique parfaitement bien construite de mots et d'expressions propres à cet être des rêves...


Monsieur Baneson, depuis des années, je transporte un lourd secret dont aucun autre être humain sur cette damnée planète ne semble savoir. Je ne considère plus la vie et la mort comme un concept devenu dualité pour répondre aux nombreuses inquiétudes quant à la suite de notre propre existence. La vérité se dévoile à ceux qui ont su conservés la voie de la raison le long de leur parcours. On me repproche d'être irrationnel, insensé, habité par un semblant de folie, de démence et de démesure alors que la simple vérité, c'est que tout m'as été compris et entendu? Personnages de différences et d'oppositions, le seul et unique point pouvant à jamais nous reliés aussi éloignés sont nos respectives mentalités résident en la puissance d'un message qui est véhiculé. Indestructible il est, indestructibles nous sommes devenus. Pour preuve, vous êtes encore, heureusement pour vous, que ce soit par chance ou par talent d'évasion que vous ne possédez aucunement dans votre arsenal, votre corps habite encore le monde des vivants pour une raison bien précise. Il est regrettable que vous ne puissez identifier exactement la cause de votre visite sur notre bien-détestée sphère terrestre. Vous entendez savourer à bon goût ce repas de liberté que vous vous êtes vous mêmes préparé en utilisant le prétexte des Sons pour l'apprêter. Soyez un homme de paroles et avouez que les Sons sont une immense blague depuis le début de leur création. J'ose imaginer que vous ne croyiez pas un seul instant que cette institution regroupant trois esprits cruellement distincts n'oeuvrant même pas pour un but commun pouvait subsister en ce monde. Vous êtes un homme recherchant la stabilité pour lui-même alors qu'il ignore dans quelle direction se diriger, expliquant ses quelques erreurs. Je suis une créature de jeux et de mystères qui ne dévoilent jamais même ses intentions, aussi primaires ou secondaires elles peuvent être. Nous éviterons le sujet de monsieur Van Buren. Savez-vous seulement ce qu'elle est, cette liberté que vous cherchez tant à déguster? Si l'incertitude vous guette, regardez dans la glace aux milles reflets, votre réponse s'y trouvera.

Balayant du regard le pan de mur lui étant opposé, Alexis se retourna très lentement en démarche vers son grand siège. Derrière lui, le monde n'était plus si persistant. Les mirroirs voyaient leur étendue glaciale fondre en miettes alors qu'un tout nouveau paysage se dessinait en eux. Des couleurs flamboyantes, une nature à l'état pur, un environnement propice à la joie et la détente. D'abord le soleil, cette laideur à rayons jaunie par le temps, le ciel, aussi bleu que pur, la mer, aussi belle que dévastatrice, le sable, aussi chaud que brûlant, la vie, aussi présente qu'incarnée en deux corps comfortablment installés sous la célèbres atmosphère de la palpitante Miami. Sans mal, Rick pouvait autant se reconnaitre lui que la représentante de la gente féminine qui l'accompagnait. Il savait que Symphony était à présent indissociable de ses souvenirs. L'Incube n'aimait guère utiliser cette méthode mais dans le monde du rêve, tout était nécessaire pour se rappeler que la vérité est aussi réelle que le fantasme du rêve lui-même. Jamais son esprit ne dérobait de son ultime quête. Soulevant son verre entre ses doigts, il fit tourner le sang à l'intérieur de la coupe avant de la vider d'une trait, laissant le verre se déposer par lui-même sur la majestueuse table. Laissant le soin à Rick d'admirer pendant quelques instants les souvenirs se traçant tout autour de lui, le ténébreux perdit son regard alors qu'il dévisageait de proche l'une des fenêtres donnant sur sur une étendue d'eau à perte de vue. Brusquement, il pivota sur lui-même en faisant apparaitre l'immense revolver de Rick au creux de sa main droite. Observant l'arme à feu de proche, il se permit un tout maigre sourire, tout juste visible.

Ais-je rejoint le repaire des pensées nocturnes par un agissement de pure volonté ou répondu à l'appel du hasard me servant comme gain de cause en respectant mes propres engagements? Ceci est une question restant éternellement sans réponses possibles. Le monde qui s'est offert à moi n'est qu'une vulgaire partie de chasse de plus, rien de mois. Est-ce nouveau d'être le prédateur alors que vous courriez déjà après le gibier depuis autant d'années? Prédateur est le mot juste, car je ne suis plus un meurtrier et vous le savez, après tout, la mort dans toute ses formes m'est directement innacessible depuis cette prison de liberté. Que suis-je donc devenu, monsieur Baneson mais avant tout début, que suis-je? Qui se cache sous ce masque discret mais concret? Et vous avez l'incroyable audace presque suicidaire de me demander le prochain acte de ma scène alors que vous ne savez même pas le comment du pourquoi de ce qui en est. Vous cherchez ce qui n'a pas lieu d'être au mauvais endroit. Les as d'une manche ne sont pas fait pour être dévoilés, vous devriez le savoir, Eirk.


Étirant une fois de plus un maigre sourire glacialement sarcastique sur le coin de ses lèvres, l'Incube laissa son index glisser sur la détente, laissant ainsi un projectile se décharger de l'arme à une vitesse ahurissante. En une fraction de seconde qu'un simple clignement des yeux n'aurait pu remarqué, la luxueuse coupe de Alexis était en morceaux tâchées de sang tombaient autant contre le mur que le pauvre plancher victime d'une injustice. Lançant l'arme au bout de son bras, le revolver glissa tout le long de l'immense table de marbre pour revenir entre les mains de son propriétaire d'origine. Appuyant très légèrement sa paume de main sur le dessus de son siège, Alexis n'eut besoin que d'une rapide réflexion pour soumettre le monde à son prochain bouleversement. Un à un, les mirroirs explosaient en une gerbe de glace les laissant vide de toutes images, de toutes représentations. Oubliant que Rick était toujours présent dans la pièce, le ténébreux dirigeait déjà ses intentions vers un autre coin de l'espace alors qu'au fond de la pièce surgit un immense escalier fait uniquement d'onyx menant vers, vers où exactement. Une à une, il les surmontait, sans parler, sans penser, sans réaliser l'exploit qu'il s'apprêtait à accomplir. L'escalier montait de plus en plus haut et traversait même le toit. Ce n'était plus le mobilier autour d'eux mais bien des nuages à perte de vue. Ironiquement, est-ce que Alexis Kane avait créé un escalier menant tout droit au Paradis, à cette fausse institution de l'homme cherchant à se rassurer pour un espoir perdu aux mains de la Faucheuse? Finissant son ascension, le ténbreux arrêtait sa marche devant deux immenses portes en or. D'un oeil rapide, il était facile de voir que leur construction était sans défauts. Étincellante, c'était même éblouissant. Regardant les deux poignées d'une presque expression d'ennui le plus total, il pencha légèrement sa tête vers l'arrière pous s'adresser à Rick qui n'avait eu d'autres choix que de le suivre dans son étrange planification.

Invention réelle de la fiction, nous ne sommes ni au Paradis, ni en Enfer, nous sommes partout et nulle part au sein de l'abstrait de votre masse cérébrale. Vous cherchez à identifier cet endroit comme une existance dans le monde matériel mais cessez de chercher en vain ce qui est défini et laissez vous la liberté d'y penser, d'y réfléchir, de l'imaginer. Toute porte renferme un inconnu, sauvage, indompté, on ne peut l'identifier, il nous attend, il nous guette du coin de l'ombre et pourtant, qui sait ce que ça peut être. Est-ce danger et risque? Est-ce comfort et sécurité? Est-ce le plaisir coupable de votre vie de pêchés? Est-ce le redoutable affront que vous avez fait paix du quotidien? Vous êtes condamnés à la liberté monsieur Baneson, que vous la cherchiez ou non. Sachez la développer avec plus de tenacité, et éviter le bruit chaotique des grands cours, vous n'êtes visiblement pas de taille pour gérer la situation. Les représailles en seront moindres et vous n'aurez plus l'obligation de fuir pour affronter ce que vous êtes depuis toujours. Est-ce un intérêt, une aide, une menace, un piège? Comme tout autre privilégié avant vous, vous avez la liberté ultime de faire le dernier choix avant la conclusion. Vous décidez de la fin de l'histoire sans que votre nom y soit grâvé. La liberté n'est pas précipitée, monsieur Baneson, sachez la faire surgir au moment opportun.

Dès le dernier mot prononcé, le grincement des portes était si sourd qu'on ne pouvait réaliser qu'une chose: elle s'ouvrait d'elles-mêmes, prêtes à dévoiler leur secret.
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeVen 3 Juin - 6:43


Le monde du rêve avait-il vraiment quelque chose à envier au monde réel? Alors que Rick se retrouvait assis, dans ce somptueux domaine tout droit sorti de la psyché d’Alexis Kane, à boire du scotch hors de prix et en fumant la crème des cigares, le tout sans baisse dans l’impression et dans la totale imperméabilité du compte bancaire, c’était la question qui traversait son esprit. Il regardait la salle et ses composantes, fortement étonné que le tout lui semble si réel alors qu’il se savait dans un univers totalement inexistant, entièrement et complètement créé de toute pièce. Mais lorsque l’environnement entier est aussi concret que la réalité elle-même, alors qu’est-ce qui définie le vrai monde? Quelle est la différence entre ces deux mondes? Dans l’immédiat, c’était surtout la présence de Kane qui changeait la donne.

Tout au long de son existence, Rick avait agit comme s’il était la star d’un mauvais film de série B qui traiterait des déboires d’une espèce de sociopathe atypique qui se balade dans les tréfonds des grandes villes de la cote Est américaine. Était-ce une comédie ou une tragédie, dur d’en juger. Il avait toujours cette impression que la mort n’était qu’une réalité lointaine et impossible pour lui, il était central, important, indispensable. Il aimait sentir la lumière des projecteurs sur lui malgré son antipathie générale envers… tout ce qui n’était pas jeune, séduisante et prête pour une soirée de folies. Pestilence faisait son cinéma, malgré lui. Le décor que lui imposait Kane était des plus hétéroclites, particulièrement lorsque de grands pans de murs se détachèrent l’uns après les autres pour être remplacé par de somptueux miroirs, plus grands que nature et bordés d’un cadre d’argent qui rehaussaient leur apparence. Rick ne pouvait vraiment se vanter de « connaitre » le Ténébreux, mais il savait que ses pièces de matériel ne serviraient pas simplement à refléter leurs images. L’esprit maléfique de l’Incube avait plus d’un tour dans son sac, et ça transparaitrait via cette nouvelle pièce du décor.

Une énième fois, Kane démontra ses talents d’orateur spontané en lançant à la tête de Rick un monologue qu’il devrait comprendre comme la réponse à ses questionnements, alors qu’en fait, les mots du Prince des Ténèbres ressemblaient bien plus à des énigmes qu’à un véritable discours. Encore là fallait-il passer entre les mots et y déchiffrer vérité et mensonge. Alexis était un être sournois et dangereux, qui n’hésiterait pas à semer des fausses pistes dans ses phrases si soigneusement élaborées dans son esprit diabolique. En quoi pouvait bien consister ce secret qu’il avait effleuré au début de son monologue? Ce n’était pas unique et directement relié au Bostonnais, étant donné que l’humanité entière était impliquée. Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier? Aux yeux de Rick, Alexis était loin d’être irrationnel et insensé, comme il l’avait mentionné. Il était calculateur, précis et minutieux, des signes typiques de l’obsession chronique, mais ce n’était pas le cas du Ténébreux. Il était tout simplement…robotique, froid et inexpressif, étranger aux sentiments humains, du moins, les positifs. Rick, quant à lui, bouillait d’émotions en tout genre : de l’amertume, du sarcasme et de la lassitude. Il n’avait aucune haine, ni de la déception. Il se savait intrus dans la société moderne, autant de par ses convictions que par son étrange pouvoir, mais si on met de coté la mort, quel serait la solution? Tant qu’à mourir, autant donner le plus grand spectacle possible, et en entrainer le plus possible dans le processus. Car ainsi va la vie…

Comme à son habitude, Kane répondait aux questions de Baneson par d’autres questions, un peu à la façon des philosophes de la Grèce antique, poussant l’interrogateur à trouver ses réponses en lui-même, le poussant vers une réflexion assidue et complète pour trouver une seule et concrète réalité : la vérité. Cependant, Rick était du genre prompt et chaotique, et ne voulait pas avoir à chercher en lui lorsqu’il était en quête de réponses. Il commençait à chauffer dans son siège, mais n’en laissait rien paraitre. Ce n’était pas le moment. Il devait se concentrer, écouter la suite des choses, rester aux aguets. Alexis ne tarda pas à laisser paraitre son prochain mouvement. Lentement, les miroirs laissèrent disparaitre les ennuyeux reflets de leurs propres personnes pour devenir des fenêtres sur un passé pas si éloigné. Le soleil brillait fortement dans la pièce de ce lugubre manoir, ce qui devait éperdument dégouter le Ténébreux. Le son des vagues et des cris enjoués des gens qui savouraient l’espace d’un après-midi un temps festif sur la plage de Miami résonnait autours d’eux en écho. Entre les badauds généraux, les êtres bas de gamme et banals, Rick se voyait, en compagnie de Symphony. Au moment présent, le Bostonnais aurait donné beaucoup pour pouvoir aller rejoindre son double sur la plage, profiter du sable chaud et de son Jack Daniel’s, plutôt que d’être coincé avec cet antipathique personnage qu’était Alexis Kane. Rick soupira et s’appuya la main contre sa joue, son cigare fermement ancré entre son index et son majeur.


« Les Sons of Liberty étaient définitivement un énorme jeu de hasard, une tentative de gambling semblable à celle que nous avons vécue un peu plus tôt dans le Montecito Casino. Miser tout sur une possibilité infinitésimale, sans vraiment y croire. Je n’y croyais tout simplement pas, mais si ça venait à fonctionner… alors pourquoi pas? La défaite a certainement un goût amer, mais ce n’est que temporaire. Tu le sais aussi bien que moi, ils ne me garderont pas ici bien longtemps. Je crois qu’ils le savent aussi, sans qu’ils n’osent se l’avouer. Comme tu l’as mentionné Kane, nous sommes devenus indestructibles, car nous sommes porteurs de concepts, de messages. Nous représentons quelque chose, contrairement à la masse. Nous avons sut nous démarquer du reste pour atteindre un certain statut sur lequel je ne cracherai pas. Ce qui est déroutant, c’est que ce que tu représentes me dégoûte, et vice-versa. Nous sommes des antipodes partageant des points communs, des négatifs l’un de l’autre, donc suivant une même ligne directrice : celle de représenter quelque chose en particulier. C’est peut-être justement ce qui nous unis… »

Alexis se servit de son pouvoir sur la réalité dans laquelle ils se trouvaient présentement pour subtiliser le révolver de Rick à distance, ce qui n’était pas particulièrement pour lui plaire. Il se leva, son cigare à la main, et but d’un trait ce qui lui restait de scotch dans son verre. La réponse du Ténébreux avait été froide et directe, sans vraiment répondre mais en ne cachant pas se mutisme d’information derrière une quelconque tentative de dissuasion. Ils savaient tout deux ce que signifiait ces mots, même si Kane pensait probablement que Rick était trop stupide pour y piger quelque chose. C’est une des choses qui était amusant du coté fêtard et autodestructeur de Pestilence, il passait souvent pour un imbécile, un être peu profond et abrutit par l’alcool et la drogue. La meilleure façon de le décrire serait qu’il est complexe dans sa simplicité. Trop étrange pour vivre, trop rare pour mourir.

Le Ténébreux tira un coup de feu avec l’arme du Maitre des Virus, faisant éclater en morceaux sa si délicate coupe d’hémoglobine. Neutre, comme à son habitude, il renvoya le six-coups à son propriétaire d’origine, et Rick se hâta de se saisir de son arme à feu. Soudainement, sous l’impulsion du mental de Kane, les miroirs éclatèrent en une brutale gerbe de verres qui, par une force qui ne devait probablement pas avoir un lien quelconque avec le hasard, ne déchiqueta pas les jeunes hommes en pièces. Alexis semblait ne plus porter aucune attention à celui dont il envahissait le subconscient, s’avançant lentement vers un escalier noirâtre qui venait de surgir de nulle part. Alexis s’engagea le premier, et Pestilence n’eut d’autre choix que de le suivre. Ses marches semblaient s’élever à l’infini vers le ciel, toujours plus haut. Rick escaladait le tout, sans éprouver la moindre fatigue. Ils montaient depuis combien de temps déjà? Quelques minutes? À moins que ça ne fasse quelques heures… Dans les rêves, les perceptions sont souvent faussées.

Le duo arrivait enfin au sommet de l’escalier d’onyx, qui aboutissait curieusement sur une impressionnante porte double dorée, d’une qualité architecturale très élevée. Rick écouta le discours de Kane, cherchant une quelconque indication sur ce qui se cachait derrière les battants d’or, mais évidemment, le tout était plus que vague et l’information fortement dilué. Il aurait préféré en savoir plus avant de s’y aventurer, mais les portes se mirent à grincer au moment où elles s’ouvraient d’elles mêmes. Pestilence soupira.


« C’est à ses moments là que je me réveille, généralement. »

Derrière les portes, c’était la pénombre totale. Aucun son n’émanait de local, aucun indicatif quant à son contenu. Rick s’avança dans la pièce, lentement, la main fermement agrippée sur la crosse de son révolver. Il entra dans le noir, dans les ténèbres, probablement au grand plaisir de l’Incube. Rapidement, il était entouré, pris au centre de l’immensité noirâtre. À peine à quelques centimètres devant lui, deux points bleus ciel apparurent. Il aurait pu reconnaitre les yeux de Sky entre milles. Puis ce fut le chaos.


Rick fut rapidement pris au centre d’une véritable tempête. Des cris résonnaient avec fort écho dans cette pièce infernale. Des assaillants invisibles et intangibles lui assénaient de violent coup, et il sentait parfois des griffes lui érafler la peau. Il était presque aveugle, ne voyant absolument rien dans les ténèbres. Il reconnaissait certaines voix qui lui hurlaient des insultes et des inepties; Symphony, Billy, Elizabeth, Suzuna, Rory, Edmond, ils étaient tous là pour lui rappeler quel lâche il avait été. Tous ses torts lui revenaient en pleine face, littéralement et douloureusement. Ce qui le frappait le plus était l’incroyable mal psychologique qu’il subissait face à un tel assaut. Il était confus, perdu et pris dans ce méandre chaotique d’insultes et reproches. Il s’agissait ici des remords du jeune homme, mis de coté pendant si longtemps. Il avait causé tant de mal et de douleur à son entourage, et même à des inconnus, et s’était donc isolé mentalement des remords que l’on ressentir après tant de faits négatifs. Voilà qu’il y était exposé, à nu, inoffensif… ou presque. Instinctivement, Pestilence leva son révolver et tira un coup de feu devant lui, ce qui se révéla totalement inutile. Dans une violente suite de déflagration, il appuya quatre autres fois sur la gâchette, libérant chaque projectile l’un après l’autre. Seul le dernier sembla toucher quelque chose.

Au dernier tir, le bruit cessa, et la lumière revint brusquement, aveuglant le Bostonnais. Il avait toujours l’impression qu’on le harcelait de coups en tout genre, mais c’était son cerveau qui lui jouait des tours suite à la violence de ce traitement. La salle était maintenant blanche, parfaite, l’entrée ayant disparu. Une vive lumière semblait émaner des murs. La pièce était vide, si ce n’était de lui, et d’Alexis Kane, se tenant là, à quelques mètres devant lui. Il était totalement neutre, ses mains gantées jointes devant lui. Cependant, quelque chose clochait. Rick put voir du sang commencer à humecter fortement le costume gris du Ténébreux. Apparemment, il l’avait atteint d’une balle, se qui pouvait se révéler efficace, étant donné que l’arme émanait de la folie tordue de Pestilence. Le Maitre des virus ne prononça aucunes paroles. Il eut la vague espoir que s’en était fini de ce rêve stupide. Très vague espoir…

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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeDim 12 Juin - 22:25




Nous avons envisagé le sommet d'une cause et son ascension, à comment on doit la rejoindre ou l'apprivoiser pour qu'elle réponde à nos propres besoins. Ce sentiment unique de puissance, de se voir triompher contre une adversité sous-estimée, c'était la victoire, le triomphal retour de soi-même vis-à-vis une myriade d'obstacles et de fautes les plus couteuses les unes que les autres. La consécration d'un exploit visant à accomplir l'impensable alors que tous croyaient à tort que l'échec et l'abandon étaient les seules possibilités dans un monde cruel où les fautes ne se faisaient plus pardonner. Réussir là où tous avaient échoué de façon lamentable, pathétique, sans saveur, pouvait-on voir cette situation comme un semblant de fierté? Est-elle nécessité à tout prix, le succès des efforts d'un être singulier, d'une communauté toute entière? Qu'en faire, une fois atteinte? La première étape accomplie, le reste s'en suit, est-ce la continuité ou le début d'une catastrophe d'envergure s'envisageant de plus en plus vers ce qui peut s'apparenter l'absolu de l'apocalypse? À petite échelle, sur soi-même ou un environnement nous étant proche et direct, les conséquences peuvent sembler moindres, insignifiantes, voir inexistantes. Pourtant, au niveau mondial, les répercussions ne peuvent s'ignorer et de plus en plus, la face cachée du monde se révèle. Tout bascule, tout se fait mirroiter pour se dévoiler à la lumière du jour devenant de plus en plus sombre de noirceu. La vérité est vraie, ténèbres denses et opaques, c'est de plus en plus inévitable, c'est ce qui est, c'est ce qui se doit d'être. C'est le début de la fin, le rêve s'efface peu à peu des mémoires, devenant bientôt un souvenir, et rien de plus qu'un oubli.

C'est ce que Alexis Kane comprit alors qu'il sentit l'impact du matérialisme de la part de Rick lui percuter au niveau de l'abdomen. L'acier ardent et foudroyant du projectile de l'arme à feu du virus ambulant avait déchiré la peau du ténébreux d'un seul coup, projettant dans tous les sens des dégats corporels relativement importants. Peu à peu, le sang faisait son propre chemin, entâchant ainsi le magnifique habit corporel sortit tout droit de sa propre imagination. Comment cet être rebelle pouvait-il avoir l'audace de gâcher cette beauté si abstraite? Ne s'inquiétant pas outre-mesure pour cette blessure, le ténébreux savait que dans quelques instantes, les séquelles du tir voilé de Rick se propageraient en son intérieur. Après tout, ce revolver ridiculement démesuré sortait tout droit de cette dite et si étrange folie, que pouvaient donc être les particularités de l'objet? Facilement, il aurait pu régler ce léger trouble. Si difficile c'était d'y succomber. L'Incube décida de faire l'expérience, d'une fois de plus, faire preuve d'ingéniosité et de créativité, surprenant pourtant les réflexes les plus alertes de l'esprit perturbé de monsieur Baneson. Alexis décida, tout simplement, de laisser l'imagination de son adversaire l'affecter jusqu'au plus profond de son âme. L'adaptation à l'environnement hostile, c'était la preuve de l'évolution vers une perfection accomplie, intégrale, voir parfaite. Sentant le contrecoup faire son chemin vers sa mentalité, le ténébreux profita de ce moment de répis pour confirmer une fois de plus sa suprématie vocale. Jamais un advesaire semblait aussi assuré de ses moyens alors que la supposée défaite l'attendait au prochain coin...


Miser sur ce qui est incertain, n'est-ce pas s'aveugler de l'assurance de la stabilité? Croire l'avenir de ce hasard se montrait être de la pure démence vis-à-vis ce que l'on voyait comme toujours réalité et vérité. Votre âme de joueur vous aura coûté un temps et un effort considérable, sans quoi le prix à payer ne se retrouve qu'être votre bref emprisonnement dans un établissement à faible sécurité gouvernementale. Ironique de l'ironie, vous êtes captif de ce que l'on croit à tort comme une démocratie juste et équitable. Vous n'aurez aucun procès, aucuns jugements, vous ne serez guère dévoiler à une tribune populaire. Dans combien de temps prévoyez-vous votre libération non pas conditionnelle mais définitive? Jamais vous n'auriez envisagé de faire votre temps jusqu'à la fin de cette ligne d'éternité. Solitaire ou compagnie de vos piètres semblables que je ne peux qualifier d'êtres de qualité et de confiance. Conaissance de cause, votre présence ne sera guère décorée de l'ombre des ténèbres alors que l'esprit seul de vos pensées vaguera vers cette liberté que vous aurez acquise, récupérée, retrouvée en toute puissance, en totalité, au sommet de son art et de son pouvoir. Unis dans l'adversité, dans les pôles, extrêmes et ultimement contraire l'un de l'autre, que serons nous pour le futur des hommes? Que deviendrons-nous une fois le jugement passé de la masse populaire? Saurons-nous résister au temps et ses futiles caprices d'imperturbable valeur du destin? Il est impossible de douter notre imperméabilité à toutes perturbations de ce monde chaotique et en déroute. La nature elle-même nous est favorable mais pour des raisons fondamentalement différentes, voir distinctes. Rien n'est terminé, monsieur Baneson, si vous croyez que j'ai laissé tous mes atouts filer lors de la partie en cours, vous serez au regret d'après que le rêve ne sera pas le bout de vos peines. Le cauchemard, monsieur Baneson, si doux qu'il en est terriblement... mordant.

Les jeux étaient faits, le mal s'était ancré directement dans les profondeurs de sa masse cérébrale. Était-ce cette dite douleur et souffrance si bien décrite dans les livres d'Histoire? C'était un supplice de plus en plus insupportable et pourtant, le ténébreux n'avait d'autres choix que de se moquer de cette initiative physique. Pourtant, ce ne pouvait être la risée d'une existence. Le mal et le sanguinaire ne devaient pas être le début vers les doux vents de la mortalité? Ce n'était plus l'heure des plaisanteries et de l'humour, aussi noir qu'il pouvait être. Pourtant, la sensation lui envahissait les sens. Cette idée naissait peu à peu en ses pensées immédiates le divertissant simplement à l'idée de savoir qu'elle pourrait être appliquée à la dramatique tournure des évènements. De plus en plus, l'ensemble de son facial semblait s'étirer pour laisser le champ de liberté à ses lèvres d'accomplir un fabuleux exploit, c'est à dire représenter une expression dans sa totalité. Incertitude devenant exactitude, c'était bel et bien un sourire qui faisait son chemin sur le visage cruellement sombre de l'Incube. Un sourire tout ce qu'il y avait de plus effroyable et menaçant, glacial et déstabilisant, monstrueux et terrifiant. Des pointes d'ironie et de sarcasme faisaient cherchaient un point de retrouvailles pour s'afficher à leur tour sur cette très rare manifestation facile de la part de Alexis. L'éclat de sa dentition se laissait aussi paraitre alors que jamais une simulation de joie avait eu autant de similitudes avec l'horreur. Et tout déboulait à cette seconde sprès. C'était devenu la folie et la démence pure et dure alors que le bout des lèvres souriantes du ténébreux se mirent à souffler un rire. D'abord une faible preuve vocale, le rire prenait de plus en plus d'ampleur et emplissait l'ensemble de l'univers absent de teintes et de couleurs regnant autour d'eux. Il était devenu une véritable cacophonie alors que c'était bien ce qui se passait, Alexis riait. Évidemment, ce n'était pas un rire d'humour ou de joie, c'était un rire à présent tout à fait critique, sinistre, voir inquiétant. Monstrueux et abominable, on ne pouvait être rassuré par cette indication.

À chaque écho de rire, à chaque retentissement, ce devenait plus lourd, plus conséquent, plus accablant, voir extrêmement pénible. Pour Rick Baneson, cette confrontation prenait des airs de mission impossible. Jamais il n'aurait pu imaginé le concept d'être pris au dépourvu de cette façon. Jamais dans ses rêves, ironie du sort, les plus innovateurs en terme de créativité, l'homme-virus n'aurait pu envisager ce genre d'impasse. Alexis Kane, soumit à la plus incompréhensible des hystéries, semblait avoir perdu tout contrôle sur ses mécanismes cérébraux. Effet du projectile du revolver ou une nouvelle manipulation des probabilités du destin jouant en sa faveur? À chaque résonance, une fissure se traçait dans les plans du sol pourtant blanc et impur de pureté, devenant rapidement noir de brèches et de crevasses en son sein. Devenant une terre fragile, il suffisait que d'un seul impact d'importance pour que tout cède sous les hommes de la situation. À la prochaine tournée du temps, tout s'arrêta, tout se figeait alors que Alexis ouvrit la paume de sa main en direction de la terre promise à la destruction de la nature. Et d'un seul coup, les fissures devinrent cratères et emportèrent autant le rêveur que l'Incube dans les profondeurs d'un univers où toutes les subtilités leur étaient inconnues. Qui sait ce qui peut se faire attendre l'autre coté d'un cauchemard...



De nouveau, tout était blanc, tout était d'une lumière à en donner des maux de tête aux plus combattifs d'entre nous. C'était pâle, sans goût, sans saveur, sans réel parfum de nouveauté. Du vieux, du déjà-vu depuis les antécédents du passé. Cette couleur, cette absence de tonalité, elle s'appliquait et s'étendait à chacun des ennuyants murs qui formaient la nouvelle pièce surgissant des ténèbreuses excavations logiques de son imagination. Une nouvelle prison, une grande cage dense et imperceptible de laquelle jamais on ne pourrait s'échapper. Que pouvait-il bien se passer, que pouvait-il bien arriver alors que tout espoir semblait perdu? Autour d'eux, l'on retrouvait quelques tables d'opération, des outils de chirurgie, tout ce qui semblait s'approprier à une salle de médecine moderne. Le grand ténébreux était tout seulement vêtu d'un grand sarrau digne des scientifiques les plus renommés. Quant à Rick, il était complètement nu, attaché par de grandes lianes d'acier autour d'une des nombreuses tables servant à opérer un des patients. Il était solidement retenu contre son gré et malgré tous ses efforts possibles, jamais il ne pourrait s'en échapper. Le contrôle du rêve lui avait totalement glissé entre les doigts, laissant le soin à Alexis de tout manipuler à sa guise. Allait-il servir d'expérimentation ou de gibier à la maniaque obsession du ténébreux? Rien ni personne n'aurait pu prédire ce qu'il ferait de la suite du rêve en question. Après avoir traversé une période de folie, y était-il toujours?

Se rapprochant de la table, l'Incube la fit rouler jusqu'à deux grandes portes battantes gardant en mystère leur propre secret. De son visage si neutre, si sévère mais si calme, il se pencha légèrement pour faire directement face à la victime de ses derniers instincts. L'acceuil était presque flatteur.


Bienvenu dans votre cauchemar, monsieur Baneson. Ce que vous pourrez voir durant cette balade sera gravé à jamais dans votre mémoire.

D'une formidable poussée, l'Incube fit rouler la table au travers des grandes portes battantes qui se retrouvaient dissoutes en fumée suite au retentissant impact. Le couloir était une de ces avenues s'épuisant jusqu'à l'éternité. L'écrit était imprévisible et c'est cette facette du cauchemar qui pourrait jouer contre les intentions de monsieur Baneson se retrouvant victime malgré lui. De chaque côté du grand passage, les murs se dégradaient du précédent blanc pour se colorer de cette nuance poupre, écarlate, voir sanguinolante. Les coulis du fluide corporel dansaient le long de la façade murale, traçant ce douloureux paysage criant de souffrance et de vérité. C'était un décor de désolation, difficile pour le moral, difficile pour la moralité. Quelques fenêtres ornaient le long du des grands coulisses de l'établissement alors que seconde en seconde, nombreuses prestations faciales en venaient à s'approcher pour témoigner de leur vision du grand passage de l'homme aux milles virus. Des visages de toute sorte, des hommes, des femmes, et même des enfants de tous âges, certains indemnes et intacts, d'autres meurtris et mutilé, voir délabré, voir moisi. Les morceaux de chair pendaient vers l'abandon de leur origines, s'accrochant à la structures osseusse du métabolisme règnant. Certains s'en voyaient avantagés d'une mordibe beauté inhabituelle, une nouvelle oeuvre d'art, un charme pestilentiel voir immoral. Dans l'esthétique de la laideur matérielle, facile il était de tirer l'épingle du jeu. Dévisagé et observé attentivement par chacune de ces créatures, jugé pour des actes d'illogiques moments passés, Rick était seul en spectacle, seul, de nouveau, sur la scène.

Leur trajectoire s'immobilisant après avoir fait le chemin de la croix de Pestilence, l'Incube dirigeait son patient vers un nouveau plateau, toujours aussi particulier, toujours aussi distinctif. La salle définitive était imposante, vaste, un champ de liberté d'imagination totale. Pourtant, un trait clochait, un détail ne convenait plus à l'assemblée. À l'épicentre de la chambre, une grandiose construction regroupant une poutre à l'horizontale et autant qu'à la verticale, synonyme du piège matériel qui avait dans le temps attiré le messie du faux créateur divin entre ses pattes. Concrètement, à l'image, c'était une grande croix faite de bois, pourri, délabré, pratiquement rouillé. Un détritus de la société qui convenait presque aimablement pour le personnage aucunement religieux qu'est monsieur Baneson. Arrêtant la table roulante à quelques pas à peine de l'architecture d'époque, le ténébreux s'avança avec classe vers ce centre d'attention, frappant d'un solide coup de poing l'une des extrémités de la croix, démontrant ainsi à Rick à quel point se fier aux apparences était le concept d'une idée erronée depuis le départ. Faisant face à la déchute des maladies, l'Incube claqua tout bonnement des doigts pour faire apparaitre une personne cruellement clouée en parfaite position sur la croix. Cette personne, ce personnage, cet individu, sans être inconnu, était une histoire malsaine depuis la première lettre appliquée. Identifier ce protagoniste occupant le rôle principale lors d'un théâtre de plaisir et de perversité était une tâche des plus banales. Sa vulgaire identité répondait au nom de Rick Baneson. Rick, celui du rêve, pouvait s'admirer dans toute sa difformité. Il n'était plus le même, il n'était plus le libertain fier qui profitait au maximum de ce que la vie lui offrait. Pour lui, c'était le cauchemar, être à ce point retenu, emprisonné, captif de ce qu'il avait toujours embrassé comme cause défendue. C'était une catastrophe, ce n'était plus un rêve et le réveil tardait à faire son arrivée.


Je ferme les livres, monsieur Baneson. La dernière page de votre rêve pimenté d'une ombre de doutes et de mystères s'efface de votre réflexion, elle ne vous appartient plus, ce n'est plus votre priorité, ce n'est plus ce qui peut se rapprocher de votre mentalité. Rien n'était plus ce qui était ancré, monsieur Baneson, dans les subtilités du rêve, tout vous a échappé, la liberté du contrôle s'abandonnait de votre suprématie. Jamais vous n'auriez pu avoir le dernier mot lors de cette confrontation. Heureux constat du dénouement? Voyez ainsi cette épopée comme un apprentissage vous servant pour le futur, vous apprenant commer gérer vos fabuleux écarts de conduite. Vous en conviendrez autant que moi que vous n'êtes pas un modèle de confiance pour la population. Vous avez poussé votre chance à bout, jusqu'à l'extrême limite en pensant qu'elle pourrait vous sourire une fois de plus. Monsieur Baneson, ici se marque la fin d'une époque, le commencement d'une ère nouvelle autant pour vous et moi que le monde en entier. Tenez en compte lors de votre prochaine sortie publique. Vous saluerez monsieur Van Buren et son impulsivité de ma part.

Habilement, l'Incube se retourna pour laisser Rick Baneson seul avec sa projection de son fort intérieur, ne devenait plus qu'une ombre dans l'imagination du maitre des virus. Avec grâce, avec prestige, il franchit les portes de la salle devenait de plus en plus obscure, signifiant que le rêve était sur son déclin, qu'il était bel et bien terminé. Pour lui, ce n'avait qu'été une expérience de plus, sans faire d'histoire, il avait réussi sur toute la ligne sauf à un moment où son adversaire avait réussi à reprendre le dessus. Ce serait la seule et unique fois que la faute serait commise...
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MessageSujet: Re: Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ]   Sweet Dreams are ALMOST made of these (Alexis)[TERMINÉ] I_icon_minitimeSam 9 Juil - 6:16


Un coup au but. Rick n’était pas particulièrement du genre à utiliser des armes à feu, son pouvoir lui servant plus que grandement lorsque venait le temps de mettre un terme à la vie de quelqu’un, mais il savait que lorsque le tir atteignait directement la cible, et que les lambeaux de peau et les éclaboussures de sang venait agrémenter le tout, c’est généralement signe de satisfaction et réjouissance. Cette fois-ci, il ne pouvait se permettre de penser ainsi, car Alexis Kane ne se rabaisserait jamais au point de devenir prévisible. Certes, il arrivait parfois au Ténébreux de se laisser emporter dans les méandres de son esprit mécanique et précis, tel une montre savamment réglée, mais paradoxalement, il redoutait que l’on puisse deviner son jeu à l’avance. Kane détestait devenir prévisible, ce qui le rendait parfois… chaotique, du moins, dans sa façon d’affronter un évènement qui échappait à son contrôle direct. Une balle de .44 directement dans l’abdomen, par exemple.

Le spectacle qui s’offrait avec décadence aux yeux du Maitre des Virus était aussi impressionnant que menaçant, tel le début d’une énorme tempête qui ne pouvait que laisser présager une seule chose : de la souffrance. En quantité plus qu’industrielle. Rick le savait avant même que les paroles du cher Alexis viennent confirmer le tout. Son lien indissociable avec la folie lui permettait une compréhension très intuitive du phénomène qui se déroulait devant lui : Le Prince des Ténèbres faisait sienne cette démence que Pestilence avait dirigée vers lui dans le but de le blesser, voir de l’annihiler. Évidemment, Kane ne voyait pas les choses de la sorte. Il ne tentait pas de résister, d’éviter de sombrer. Il voulait plonger, réduisant ainsi à néant la seule arme que Rick pouvait posséder contre l’Incube. Et puis vint le présage ultime des troubles à venir. Le visage éternellement sans émotion précise du Ténébreux s’étira, lentement, presque péniblement, en un sourire diaboliquement menaçant. Jamais dans son existence Rick n’avait vu Alexis sourire, si ce n’était parfois qu’une simple impulsion au coin de ses lèvres. Cette image en elle seule éveillait en Rick les pires tracas de son excentrique existence. Il n’était cependant pas au bout de ses peines, car le simple sourire, aussi menaçant pouvait-il être, se transforma rapidement en le rire le plus horrifique que le Bostonnais n’ai jamais entendu dans sa courte vie. Rien dans les secondes à venir ne pouvait être bénéfique pour lui…

La macabre hystérie de l’Incube semblait avoir un impact même sur la réalité qui était maintenant leurs. S’agissait-il d’une simple incarnation physique de la terreur qui gagnait lentement Rick, s’ingérant lentement dans son fief psychologique comme des sueurs froides pendant la panique la plus absolue, ou était-ce encore dut à la bonne volonté du Ténébreux lui-même? Impossible pour lui de le savoir. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était observer les grandes fissures noirâtres qui venait taillader les murs et le sol, impeccablement blancs quelques secondes auparavant. Ces fissures prenait de l’ampleur, encore et toujours, jusqu’à anéantir complètement toute trace de la pureté blanchâtre qui caractérisait la pièce où ils se trouvaient. La solide petite salle de l’esprit de Rick semblait soudainement fragile, désuète, sur le point de s’écrouler sous le moindre impacte physique, et Alexis n’était pas du genre à se faire prier. D’un simple mouvement des bras, le moment sembla se figer l’espace d’une seconde, une seule seconde où Pestilence planta son regard dans celui de son ancien acolyte. Ses prunelles ténébreuses de l’Incube dégageaient une démence que Rick ne leur connaissait pas. Pour une fois dans sa sombre vie, Alexis Kane avait choisi d’épouser la folie, de délaisser la voie de la minutie pour sombrer vers le chaos incertain de la lacune de stabilité psychologique. Un choix relativement important, et surtout, lourd de conséquence. Puis vint la chute. Les deux protagonistes sombrèrent, ensemble, alors que le sol cédait sous leurs pieds. Ils sombraient vers les abysses infernaux du cauchemar…



Rick n’avait aucune idée du temps exact où il avait cessé de chuter pour se retrouver solidement entravé à une table d’hôpital, en tenu d’Adam, dans l’incapacité de se libérer. La blancheur de la pièce lui donnait un mal de tête digne des pires gueules de bois qu’il avait pu connaitre dans sa vie, et Dieu sait que Rick était devenu un expert des gueules de bois. Le Ténébreux était toujours présent, vêtu d’un sarrau typique de médecin moderne. Justement, il semblait se trouver dans une salle d’opération, chaque instrument devenant soudainement dangereusement prometteur de souffrances inimaginables. Cependant, l’Incube avait d’autres plans pour sa nouvelle victime du monde des songes. Il murmura quelques mots, de nouveau aussi calme et lucide qu’à son habitude. Si Rick avait crut être au sein d’un cauchemar jusqu’à maintenant, il n’avait toujours rien vu. D’une puissante poussée, Alexis propulsa la table sur laquelle se tenait le Maître des virus au-delà les portes qui lui faisait face, ces dernières disparaissant dans un épais nuage de fumée opaque.

Le corridor qui s’étendait devant Rick était au premier regard d’un blanc tout aussi douloureusement pâle que la salle qu’il venait de quitter, mais ce fait n’était pas pour durer. Rapidement, de longues coulisses cramoisies vinrent recouvrir la structure architecturale, un liquide qui ne semblait vouloir quitter la vie du jeune Baneson : le sang. Toujours présent, coulant à flot des corps inertes qu’il jonchait au travers de son épopée funeste qu’il surnommait existence. Tel était le coût à payer pour se permettre les caprices de pacha de Pestilence. Étonnamment, il ne s’en voulait pas trop, malgré les milles souffrances auxquelles il pouvait se retrouver exposé au sein de ce monde irréel. D’une certaine façon, c’était le contre-parti pour le tout, la balance du karma. Le sang laissa place à de grandes baies vitrées où vinrent s’ameuter des foules de visages. Les premiers qui croisèrent le regard du Bostonnais semblaient normaux, simplement habités d’une violente colère à son égard, mais c’est avec horreur qu’il remarqua que certains semblaient tout bonnement décédés, décomposés. Des centaines d’hommes, femmes et enfants étaient amasser tout au long de ce chemin infernal pour l’invectiver, eux qui semblait victime de la peste que propageait le Pestilence biblique. Rick ne pouvait comprendre un traitre mot de ce qu’ils pouvaient bien lui dire, mais le vacarme qu’il en dégageait était insupportable, douloureux. Il ne pouvait rien faire pour s’épargner cette torture auditive, et après quelques minutes à subir sans pouvoir agir, il joint sa voix à la leur, comme s’il pouvait y exister une once d’espoir pour qu’ils cessent ainsi.

Le trajet sembla perdurer éternellement pour Rick, mais au sein des rêves, le jugement temporel est moribond. Au final de ce chemin subliminal se trouvait une immense salle dont les limites semblaient se perdre dans les tréfonds des ténèbres. Au centre de ce grand espace vide et calme se trouvait une croix de bois moisi, digne des plus réelles similitudes religieuses. Cependant, ce n’était pas le Christ qui se retrouvait attaché, les mains dardées de clous et la tête pavanée d’une couronne d’épine, mais bien Pestilence lui-même, ou du moins, une version amoindrie, défaillante de sa personne. Des gauges de sangs séchés recouvraient ses mains. Son souffle était pénible et irrégulier, comme après un brutal effort physique. Tout ce qui rendait Rick Baneson fier de sa personne avait complètement disparu. Alexis jugea bon d’intervenir oralement, déroulant devant un Rick hébété une ribambelle de paroles qui semblaient lourdes de sens aux oreilles du Bostonnais. Certains détails venaient toujours le chicoter, mais avant même qu’il n’aille eux le temps de porter un commentaire, le Ténébreux s’était déjà évaporé dans les dédales de son imaginaire, quittant ce rêve en particulier pour aller hanter quelqu’un d’autre. Le cauchemar était terminé. Rick pouvait se réveiller…


***


Le réveil fut brusque. Le Maitre des virus se redressa promptement dans la petite cellule qui lui servait de lieu de vie pour l’instant. Il n’avait pas l’impression de sortir du sommeil, ses sens étaient aux aguets et son esprit tournait à fond dans l’activité. Les questions demeuraient sans réponse. Pourquoi Rick en particulier? Pourquoi avait-il cherché à lui enseigner une leçon? À moins qu’il ne s’agisse en fait d’un simple délire sadique, savamment caché derrière des intentions obscures. Peu importe. La séparation de la collaboration hors nature Baneson-Kane venait de se déchirer, de façon plus que prévisible. Cependant, il ne fallait pas posséder des dons de prévoyance pour dire que leurs routes respectives allaient très certainement se recroiser.
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