My heart goes Boom ! [Sons of Liberty final, sujet #3]

Elle s’apprêtait réellement à tirer, du moins…C’était ce qu’elle croyait, c’était la conviction qu’elle avant quand, malgré sa remarque Liam avait continué sa route et elle continuait de le tenir en joue, son index tremblant légèrement sur détente de l’arme. Tirer, elle le devait mais quelque chose d’étrange se passait sous ses yeux sans que personne ne semble remarquer quoi que se soit. Le décor qui l’entourait changeait littéralement, sans qu’elle ne puisse comprendre quoi que se soit. Elle cherchait des yeux Lila, Mila ou encore Alex…Mais rien y faisait, il n’y avait plus qu’elle lui semble-t-il et son cœur battait la chamade à tout rompre. Elle eu l’impression de sentir sa respiration s’en aller, de se sentir étouffer tout simplement…Se souvenant avec douleur des premiers instants passer sans cette minuscule petite boite, où il y faisait si noir…Si…

NON ! Ce n’était pas le moment de perdre pied, elle inspira profondément, telle une demoiselle ressortant d’une longue apnée, pointant toujours l’arme toujours en face d’elle, elle cherchait à présent à comprendre ce qui se passait…Où elle pouvait bien être. Elle cherchait, sans comprendre, en face d’elle…Un parc, il n’y avait personne, le silence était complet et la panique qu’elle essayait de retenir en elle prenait de plus en plus d’ampleur. Elle devait garder son sang froid, elle se le répétait comme une longue litanie, un mantra qu’elle ne devait pas oublier…

« On est tranquille ici, non ? »

Un long frisson parcourut l’échine de la blondinette qui c’était retournée soudainement pour regarder l’un de ses pires cauchemars face à elle. Il n’y aurait donc aucun répit pour personne et encore moins pour elle. Elle pouvait encore sentir la douleur lancinante à son front, elle se souvenait du moindre détail, en ressentait encore tout ce qu’elle avait pu vivre lorsqu’il avait réussi…A prendre ce qui lui appartenait…Sa malédiction.

« Tu viens t'asseoir ? Promis, je ne te ferais aucun mal »

Pour une raison légitime, Claire était incapable de croire ce qu’il disait et elle s’apprêtait à s’en aller, partir à la recherche de Lila et des autres. Mais quelque chose l’en empêchait, elle restait littéralement vissée sur le sol sans pouvoir faire quoi que se soit. Elle restait muette alors que sans pouvoir contrôler ses mouvements, elle s’avançait vers ce banc qu’elle préférait fuir. Elle ne voulait pas s’asseoir, ne voulait pas revivre ce qu’elle avait déjà enduré une première fois. Elle était en colère, frustrée d’être aussi facilement attrapée.

A croire que son destin c’était ça…Etre la jouvencelle en détresse éternelle.

Elle fut bien trop vite installée sur le banc, un flute de champagne à la main et une gorgée avait déjà pénétré sa gorge.

« Alors, qu'est-ce que tu deviens toi depuis tout ce temps ? Moi je n’ai pas chômé. J'ai même trouvé du travail figures toi. Homme de main, le boulot n’est pas énorme et la paye est conséquente. T’aime mon nouveau style ? Je sais que ça fait un baille qu'on ne s'est plus vu mais tout de même tu dois te souvenir de mes complets noirs non ? Bref, tu vois la différence. »

Si cela avait été un ami quelconque, elle le lui aurait dit en toute franchise…Oui, elle le préférait dans cette tenue, mais là, l’unique chose qu’elle voulait faire, c’était lui cracher au visage, lui mettre une balle dans la tête…
Elle posa ses yeux claires sur l’arme qu’elle tenait dans l’autre main, se concentrant littéralement de toute ses forces pour avoir la volonté assez forte pour pouvoir soulever cette main, poser l’arme contre son "compagnon" de fortune…Mais c’était sans espoir, rien y faisait, elle n’arrivait pas à bouger le moindre doigt, elle était figé tel une statue et cette sensation était des plus horribles qui soit.

« Ils ne me laisseront pas tomber…Et quand ils seront là...Je te tuerai. »

La détermination était lisible dans ses yeux, son visage. Elle grimaçait légèrement en regardant Sylar. Elle l’aurait, elle se le promettait intérieurement et elle prendrait plaisir à le voir mourir sous ses doigts…Elle le savait, en était même persuadée, elle lui montrerait, comme elle le montrerait à tous qu’elle n’était pas seulement une petite blonde écervelé bonne à kidnappé à tout moment de la journée.

« Ils ne me laisseront pas tomber…Et quand ils seront là...Je te tuerai. »

Sylar n'était pas impressionné. Non pas que Claire n'ai pas la force ou la détermination nécessaire pour mettre fin à une vie aussi vicieuse que celle du tueur, ce dernier était simplement trop arrogant pour avoir peur.

" Non Claire tu ne me tueras pas parce que dans peu de temps je serais impossible à tuer, juste comme toi. "

Son sourire s'élargit. Il finit sa coupe de champagne et l'envoya s'éclater en morceaux sur le sol devant eux.

" Je sais que je ne t'accorde pas beaucoup de répit, Claire. Tu sors tout juste d'une captivité avec ce sociopathe qu'est Alexis Kane, et j'arrive juste derrière comme une fleur pour en remettre une couche. "

Il se leva, empêchant toujours Claire de se mouvoir, elle resta assise sur le banc.

" Aussi hypocrite que cela puisse te sembler, je suis désolé de te faire ça Claire. Mais tu dois pouvoir saisir une chose: des êtres comme Alexis Kane ou Rick Baneson ne peuvent pas être battus et tués par des gens comme toi ou Peter. Ce n'est pas le pouvoir qui fait la différence, c'est la ligne appelée Moralité qui est bien difficile à franchir. Une ligne que j'ai franchi il y a bien longtemps et dont je ne me soucis plus désormais. Je peux tuer Kane et Baneson tout en savourant une glace à la vanille dans la minute qui suit. Tu as envie de me tuer, je te comprends. Mais peux-tu accepter le fait de perdre cette pureté ? Peux tu te regarder tous les jours dans un miroir en te disant que tu es quelqu'un de bien, quand tu sais pertinemment que mon cadavre te regardera depuis la tombe à chaque fois que tes yeux se reflèteront ? "

Il abandonna son sourire et pencha légèrement la tête pour se donner un air malicieux avant de répondre lui même :

" Je pense que oui. "

Il prit le canon de l'arme à feu que tenait Claire, et le posa sur son front. Pour la jeune femme, si elle pouvait presser la détente maintenant, c'en était fini du tueur.

" Tu veux grandir, tu veux devenir une femme forte. Tu en as marre de cette vie où tu passes ton temps à être utilisée et considérée comme une victime. Je t'offre ta chance. Mais dis toi bien une chose, si tu veux être la personne puissante et gagnante à laquelle tu aspires, il va te falloir changer de camp. Il va falloir franchir la ligne. Et après ça plus jamais tu ne seras une gentille, tu seras juste comme moi ... Une tueuse. Dis comme ça, j'ai l'air de raconter des conneries, hein ? Tu te dis non, ce n'est pas possible, je vaux bien mieux que lui. Non Claire, tu es exactement comme moi. Tu as cette envie qui brûle dans ton estomac de devenir quelqu'un de bien plus important, de bien plus puissant. Alors dis toi que peut être je ne suis pas ton ennemi mais simplement ton égal. Je me sentais faible, futile, inutile, juste comme toi en ce moment. Puis j'ai découvert le pouvoir, et tout a changé. Il est temps que les choses changent pour toi aussi ... Tu peux bouger. "

Enlevant son étreinte télékinétique, Sylar autorisa Claire à se mouvoir et à presser la détente si elle le voulait. C'était l'opportunité dont elle rêvait. Elle tenait un de ses pires cauchemars au bout de son arme.

Une seconde, hésitation.
Deux secondes, remise en question.
Trois secondes, analyse de la situation.
Quatre secondes, perte de la raison.
Cinq secondes, considération de l'élimination.
Six secondes, accélération de la respiration
Septième seconde, annihilation.

Sylar tombe sur le dos, les bras en croix. Ses yeux se ferment, sa bouche reste bée. Ses lèvres finissent par se rejoindre. Sa respiration s'arrête. Le sang lui coule du front sur tout le visage. Une mare de sang se forme très vite. Claire est seule.

C'est fini ...





















... ou pas.

Les yeux du tueur se rouvrent. La peau sur son front se régénère. Peu à peu, il se relève. Le visage plein de sang, il plonge son regard dans celui de la cheerleader. Un petit sourire se dessine.

" Aïeuuuuh ! "

Il éclate de rire.

" Je vais être honnête, pendant un instant j'ai douté. Mais tu l'as fait, tu as tiré ! Tu m'as prouvé que tu en avais dans les tripes. Et par la même occasion tu t'es prouvée à toi même que tu n'es pas quelqu'un de faible. Tu vois, je ne suis pas si méchant que ça après tout ! "

Claire le dévisageait. Évidemment ! Comment était-ce possible que le tueur se soit régénéré alors qu'il ne l'avait pas encore touché ?

" Oui je sais, je suis supposé être mort. Tout comme tu es supposée tenir encore ton arme dans la main ... "

La jeune femme regarda sa main, l'arme avait disparu.

" ... ou tout comme il y a encore deux minutes à peine, nous étions assis sur un banc derrière toi. "

Sans surprise, une fois que Claire tourna la tête, le banc avait disparu. A partir de là, l'explication était logique. Elle se tourna à nouveau pour plonger ses yeux dans ceux de Sylar. Ce dernier leva alors le regard vers le ciel.

Le décor se métamorphosa une nouvelle fois pour laisser place au plafond fraîchement peint et illuminé d'un magasin de vêtements. Claire n'était plus debout sur ses deux jambes mais allongée sur un sol humide de sang, le tueur était penché au dessus d'elle. Elle pouvait sentir son front finir de se régénérer tandis que Sylar se releva. Il se dressa sur ses deux jambes et tourna le dos à la cheerleader, n'ayant désormais plus beaucoup de considération pour elle. Il avait obtenu ce qu'il était venu chercher.Il ferma les yeux, sentant à nouveau ce pouvoir tant convoité couler dans ses veines. Il l'avait tant voulu et enfin ce don était de nouveau sien.

Il rouvrit les yeux pour s'adresser à Claire.

" Preuve supplémentaire que je t'aime bien: je t'ai épargné la souffrance en te plongeant dans ce petit rêve. Pas mal pour un psychopathe sadique. Alors, qu'est-ce qu'on dit ? "

Sylar aurait voulu éclater de rire, mais il sentit quelque chose au même moment. Comme un courant d'air glacé qui venait lui frapper l'échine. Une sensation qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps ... Et si sa mémoire ne lui jouait aucun tour, la signification de cet évènement n'augurait rien de bon. Il regarda à travers la vitrine et vit Lila arriver en compagnie de la petite Dumont. Comment ces deux aventurières du dimanche avaient elle retrouvé la trace du tueur ?
Sylar regarda Claire.

" T'avais raison, elles ne t'ont pas laissé tombé. On va pas les décevoir, hein ? "

Il effaça son sourire, leva son bras pour guider sa télékinésie et envoya Claire à travers la devanture du magasin. La pauvre fille s'étala de tout son long dans les débris de verre sur le trottoir à quelques mètres de Lisa et Miss Cruz. Sylar sortit quant à lui par la porte. Il s'adressa directement aux deux arrivantes.

" Je vous préviens tout de suite les filles, si vous venez pour les soldes c'est trop tôt et si c'est pour me tuer c'est trop tard. Toi, t'auras plus besoin de ça. "

Il leva la main et les deux pistolets rangés dans les étuis de Lila Cruz s'envolèrent à quelques mètres de là.

" J'ai pas envie que tu me fasses des trous dans le costard ! Comprends moi, ça coute un bras ces trucs là. "

Sylar souriait de plus belle, il était même euphorique. Se sentir à nouveau invincible était un bonheur incommensurable pour lui. Mais il ne fallait plus perdre de temps.

" Bon je sais que ce que je viens de faire à Claire c'est vraiment pas jojo, mais j'ai senti qu'il y avait quelque chose de plus grave qui se trame dans les parages. Où sont les autres ? Alex ? Liam ? Le maître des vents ? "

Les pensées de la fille d'Alex furent à ce moment là claires comme de l'eau de roche. En manipulant légèrement l'esprit d'Alex, Sylar avait ébranlé une fois de trop la cage de l'autre qui sommeillait en lui. Il avait réussi à se libérer.

" Je crois qu'on a plus vraiment de temps à perdre, je propose une trêve en attendant que son altesse Mister Hyde soit de retour sous les verrous. On met de côté notre envie de nous taper dessus pour aller empêcher une catastrophe ou on se bat d'abord ? "

Certaines lois physiques prônent que le temps est une donnée relative. S’il est bien une personne qui serait d’accord avec ceci, c’est Lisa Dumont. Elle pourrait vous dire combien le cours du temps est altéré dans le plan de l’esprit. Eternellement fluctuant, il n’ait jamais possible de dire exactement combien de secondes ou d’heures se sont écoulées dans le monde réel lorsque l’on s’aventure dans les méandres de la psyché humaine. Certains rêves semblent retranscrire une journée de vie entière, alors qu’ils ne durent que quelques secondes, alors que certaines pensées que l’on pense n’avoir eu qu’une poignée de minutes, nous ont en fait occupés des heures.

L’esprit d’Alex, bien que familier pour Lisa, avait à ce moment précis quelque chose de malsain. La jeune rousse connaissait la raison de cette corruption. Libérée de ses entraves psychiques, l’entité était en train de fomenter son putsch mental. Si elle n’intervenait pas, Lisa savait que son père abdiquerait devant Lui. Malgré les risques, elle se devait donc d’agir.

Si dans un premier temps, la lutte semblait équilibrée entre les deux parties, la jeune fille dut rapidement se rendre à l’évidence : ceci n’était qu’une illusion maintenue par l’adversaire. Jaugeant la puissance de l’ennemi, lui donnant une confiance injustifiée, l’entité se jouait de Lisa. Lorsqu’Il en eut assez de s’amuser avec du menu fretin, l’Autre décida de passer à l’offensive. Frappant avec une vivacité digne de l’esprit, Il ne laissa pas le temps à Lisa de préparer sa défense.

Subitement, alors qu’elle se trouvait dans une espace sans limite perceptible, mais à priori calme, si l’on ne prenait pas en compte sa lutte avec l’entité, Lisa fut plongée au cœur d’une tempête. De toute part, elle fut comme assaillie par des vents cisaillants. La fouettant de manière anarchique, les souffles psychiques de cette tempête se virent rapidement accompagnés de toute forme de hurlements, tous plus emplis les uns que les autres de haine. Plongée au cœur de ce maelström de rage, Lisa ne tarda à pas à perdre toute forme de repaire : espace, temps, tout sembla se muer en un magma chaotique. L’entité était partout, l’enveloppant. Chaque fois que la jeune fille la repoussait à coup d’assaut télépathique, la chose regagnait du terrain sur un autre front. Encerclée, Lisa ne pourrait tenir éternellement à ce rythme.

Sentant l’étreinte se refermer sur elle, telle une mâchoire implacable, Lisa dut se rendre à l’évidence : elle perdrait du terrain à chaque seconde, les courants la frôlant devenant de plus en plus vifs et violents.

Puis, une première coupure, sur le bras marqua le début de la fin. Le souffle lui avait littéralement ouvert une plaie, un mince filé de sang commençant à s’écouler. Avec cette tempête toujours aussi vivace, l’écoulement ne tarda pas à prendre une direction allant à l’encontre de la gravité. Mais déjà, une seconde entaille venait d’apparaitre sur sa cuisse gauche, rapidement suivie d’une troisième au visage. Comment un courant d’air pouvait-il entailler la chair de cette manière ? C’était impossible.

Soudain, alors qu’elle prenait conscience de l’implacabilité de son échec, Lisa comprit. L’air n’y était pour rien. Ces blessures étaient tout simplement le fruit de coups de crocs. Le temps de comprendre, elle était déjà mutilée à plusieurs endroits. L’intensité de cette tempête de crocs n’allant qu’en croissant, d’ici peu, elle finirait déchiquetée.

Comprenant l’horreur de son sort, Lisa perdit son calme et céda à la panique la plus totale. Elle allait finir dévorée. Tentant futilement de chasser ces mâchoires de son corps, elle se débattit avec la force du désespoir.


Au milieu d’une rue de New York, Lisa regagna le monde réel après ce qui lui avait paru des heures de lutte. Encore emprise aux souvenirs de l’assaut mental qu’elle venait de subir, la jeune rousse était persuadée qu’elle pouvait encore sentir les attaques lacérantes de la bête immonde. Au bord de la folie, elle tentait encore machinalement de chasser l’agresseur à coups de revers de main sur ses bras et ses cheveux.

Ce ne fut que lorsque la poigne de fer de Cruz l’immobilisa que Lisa comprit que tout était terminé. Réalisant rapidement ce qu’il en était, la jeune rousse parvint à se ressaisir. Tout était terminé, la lutte avait atteint sa conclusion : Lisa avait échoué, elle ne portait aucune blessure, l’entité avait gagné, son père allait disparaitre et le pire restait à venir. Quelques minutes plus tard, Alex Dumont avait laissé place à cette chose. Impuissante, Lisa ne put qu’être spectatrice devant l’accomplissement d’une prophétie d’Angela. Famine, libérée par la présence d’Emeute, œuvrait dans ce qu’elle savait faire de mieux : répandre la destruction.

Etrangement, la première victime était Emeute en personne. Le sort était parfois cruel. Immobile devant ce spectacle, Cruz semblait tout aussi dépassée parce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Etre le témoin d’un tel tournant dans l’histoire n’était pas donné à tout le monde.

Le seul qui parvint à réagir fut le nordique. Avait-il réellement compris l’enjeu ? Venait-il de perdre la raison ? Ou bien, était-il d’une fidélité frôlant l’inconscience envers son boss ? Le fait est qu’il souleva l’entité d’un courant d’air puissant avant de la plaquer contre un mur, offrant ainsi à répit à Liam. Il hurla d’agir vite, incertain de pouvoir continuer cette diversion longtemps.

Lisa sentit alors la pression sur son poignet s’intensifier. Elle ne l’avait pas encore réalisé, mais Cruz ne l’avait jamais lâchée. Et à présent, elle tirait la jeune fille derrière elle, la forçant à la suivre. Enfourchant sa moto, Lisa ne demanda pas son reste et la suivit, consciente qu’ici, la Mort investirait bientôt les lieux et les revendiquerait comme son domaine. Montant juste derrière l’anglaise, elle lui serra la taille autant qu’elle le put lorsque l’engin démarra en trombe dans un crissement de gomme sur le bitume.

Traversant les rues de la ville avec une vitesse inconsidérée, Lila semblait savoir où elle se dirigeait. Silencieuse, Lisa se contenta de s’accrocher et d’être la moins dérangeante possible. Une seule fois, elle se permit de tourner la tête pour regarder derrière elle. Une larme roula alors sur sa joue, immédiatement chassée par la vitesse.

Lorsque la britannique s’immobilisa, elles étaient devant une ruelle. Les formes ondulantes du décor ne tardèrent pas à se dissiper, laissant place à un spectacle presque aussi redoutable que celui auquel les deux femmes venaient d’assister. Sylar se tenait au dessus de Claire, cette dernière ayant le front entaillé. Le tueur venait de récupérer le pouvoir de la Cheer Leader. Petit à petit, mais avec certitude, l’histoire de Lisa se répétait.

Alors que le tueur désarmait Lila, la fille de Kerry sentit son esprit être épié. Sylar venait de lire en elle. Lisa aurait pu être furieuse, mais il n’en était rien. A présent, le sociopathe savait ce qu’il en était réellement, il connaissait sa part de responsabilité dans le désastre qui se profilait à l’horizon. Il était la Pandore de cette apocalypse. Conscient du danger imminent, le serial killer proposa une trêve, afin d’unir les forces ici présentes pour s’opposer à l’entité. Pour toute réponse, Lila shoota dans une pierre qui décolla pour se diriger vers Sylar avant de voir sa taille être décuplée. Passant à un cheveu du tueur, Lisa se surprit à avoir retenu sa respiration. D’un geste de la tête, l’anglaise demanda à la jeune rousse de s’occuper de Claire.

Lisa, sans prêter attention au psychopathe, se dirigea vers Claire. La cheer leader, visiblement choquée, se remettait déjà de ses blessures. Pourtant, dans son regard, Lisa comprit. Elle aussi était passée par ce genre d’épreuve. Elle n’avait rien subit d’aussi grave, non. Mais la symbolique était là. Sylar, l’être qu’elle haïssait sans doute le plus, avait osé la toucher, lui déposer un baiser de défi sur la joue. Ce jour là, Lisa s’était sentie comme violée. Alors, elle n’osait imaginer ce qu’éprouvait actuellement Claire. Ne sachant quoi faire d’autre, Lisa se surprit à agir par pur instinct. Prenant Claire dans ses bras, elle la serra contre elle, tentant de lui manifester tout son soutien.

« On est là. Tout va aller. Oui, tout ira bien. Il ne nous fera plus jamais de mal. »

Serrant toujours Claire contre elle, la jeune rousse se permit de pleurer en silence, à l’abri du champ de vision de la cheer leader. Bien entendu, elle ne croyait pas ce qu’elle disait. Malmenée par une créature abjecte, elle avait assisté à la disparition de son père. Alors, comment pouvait-elle réellement penser que tout irait bien ?

Soudain, la luminosité baissa abruptement. Lisa relâcha son étreinte et s’essuya la joue d’un rapide revers de la main. Devant elle se dressait une Lila version King Kong. De la taille d’un immeuble, l’anglaise écrasa une voiture comme s’il s’agissait d’une canette vide, menaçant Sylar de toute sa hauteur.

Lila pouvait être la force. Mais les attaques mentales du tueur se jouaient bien de la taille. Ce domaine, c’était celui de Lisa. Cette fois, elle ne devait pas échouer.

Saisissant la main de Claire, la jeune fille tenta de se donner du courage et de l’aplomb. Sylar saurait ce qu’elle manigançait. Le retour de manivelle risquait d’être violent, mais ça ne pourrait jamais égaler l’horreur de ce qu’elle venait de subir.

Subtilement, Lisa s’insinua dans l’esprit du tueur. Elle ne devait faire qu’une seule chose : bloquer les facultés psychiques de l’adversaire.

« Ton esprit est faible et impuissant Sylar », chuchotta Lisa, certaine que l’ouïe du tueur lui permettrait de l’entendre.

Restait à savoir si la rouquine serait assez forte pour entraver les capacités du sociopathe. Lisa serra plus fort la main de la Cheer Leader alors qu'elle laissait libre cours à son pouvoir.



L’entité fut presque déçue. Elle s’attendait à quelque chose de plus imposant en puisant dans Liam. Mais il fallait croire que son pouvoir était différent de celui de Claire. Quelques secondes et Caldwell semblait déjà épuisé.

Soudain, propulsé dans les airs par une bourrasque, Il fut maintenu contre un mur par un puissant souffle. Le Maitre du Vent maintenait la puissance du courant pour permettre aux autres d’agir. Comment cet insecte pouvait-il oser ?!

Puis, l’entité fut redéposée au sol. Liam, de nouveau sur pieds, venait vraisemblablement de retenir Eirikur. Un sourire exquis se dessina de nouveau sur les lèvres de Famine. Caldwell était de nouveau debout, prêt à être dégusté. L’anglaise et la fille de l’hôte profitèrent de cette diversion pour filer, certainement dans le but de venir en aide à Claire.

… Claire … délicieuse Claire … Riche et vivifiante Claire … L’hydromel des saveurs en ce monde, à n’en pas douter. Mais l’heure n’était pas aux plaisirs, mais plutôt aux priorités.

Se relevant doucement, L’entité observa d’un air espiègle le boss du Montecito. Ce dernier jouait la carte de la provocation, brulant son énergie vitale afin d’irradier. Une moue satisfaite, L’entité se rapprocha nonchalamment du duo. L’instant présent était à savourer dans tous les sens du terme. La précipitation n’était pas de rigueur pour un tel évènement. Liam voulait une partie de chasse … soit. Il l’aurait. Les dés étaient pipés, mais après tout, le gibier semblait consentant. Consumant toujours plus de son énergie, Liam était tel un phare dans cette rue dévastée. Pourtant, le jeu avait commençait à n’en pas douter. Ce dernier semblait déjà fuir, se précipitant dans une ruelle voisine.

Rien ne servait de courir à ce petit jeu. La patience du prédateur était sa meilleure arme. Et puis, un jeu où l’on ne s’amusait pas n’était pas réellement un jeu. A présent à quelques mètres du nordique, l’entité s’immobilisa. Posant son regard miel sur l’hérétique, elle le dévisagea des pieds à la tête. Comparait à Claire ou Liam, il était si faible … si dérisoire … pourtant, il n’en restait pas moins vivant … qui plus est, grâce à l’hôte. L’arrogance devait être punie.

D’un mouvement sec du poignet, Il ouvrit sa paume en direction de l’homme de main du Montecito, commençant subtilement à drainer sa vie. Rapidement, la victime dut mettre genoux à terre. Satisfait, l’entité s’en rapprocha, un sourire réjoui sur les lèvres. Saisissant le menton d’Eirik du bout du pouce et de l’index, Il força l’insolent à le regarder droit dans ses yeux ambre.

« Ce que l’hôte t’a accordé, je peux te le reprendre tout aussi rapidement … A présent, surveille tes gestes et ta langue à l’avenir … tu n’as pas idée des forces que ce monde dissimule. Pour moi, tu es un insecte sans aucun intérêt si ce n’est celui d’étancher ma faim. A présent, pars … il me semble que ton patron t’a donné des directives … Considère-les comme … une dernière volonté de sa part. »

Relâchant le visage d’Eirik, l’entité reprit sa marche en direction de Liam. Fuir était inutile, se cacher encore plus. Le regard miel que posait la chose sur le monde était un outil de chasse sans commune mesure. Percevoir la vie, même à travers des murs ou autres obstacles, n’était pas un souci. Alors quand cette vie là brillait jusqu’à s’en détruire … la tâche devenait d’une simplicité presque navrante.

Effectivement, Liam l’attendait avec fatalisme, irradiant autant qu’il le pouvait. L’entité se stoppa à l’entrée de la ruelle. Quelques secondes, Il observa Liam, vif et déterminé. Puis, Il tourna son attention sur un autre point. Un point bien plus vif, un point sans aucun égal. Claire … subtile et délicate Claire … Mais Claire faiblissait. L’entité sourit. Un second point lumineux apparut. Moins vif que Claire, mais malgré tout, conséquent. Puis, quelques secondes plus tard, Claire brilla de nouveau, retournant à son éternel zénith. Du bout de l’index, l’entité se caressa la lèvre inférieur, puis, Il reporta son attention sur l’indien.

« Encore un échec … votre pathétisme est navrant … Mais bon, cela joue en ma faveur. Plus vous êtes nombreux et plus c’est jour de fête pour moi … Un seul détail me chagrine dans ce nouvel évènement. J’aurai souhaité que Sylar reste mortel … pour le punir de sa trahison. »

Devant l’air qu’affichait Liamarus, Il sourit.

« Oui … tu as bien deviné. Sylar possède de nouveau le pouvoir de Claire … Comme votre existence est compliquée. Pas d’inquiétude, je suis là pour simplifier le tableau. »

L’entité s’avança alors dans la ruelle, réduisant seconde après seconde la distance le séparant de Liam. Nulle précipitation dans ses déplacements. Au contraire, Il semblait serein et posé. Progressant d’un pas presque solennel, en ayant la grâce un serpent se rapprochant fatalement de sa proie.

Le moment était venu. A présent, Il était juste devant Liam, le regard miel brillant, aussi implacable que ce qu’Il incarnait. Il posa délicatement une main sur le torse de l’indien.

« Brille Liam, brille autant que tu le veux … mais aucune étoile n’est éternelle … et à la fin, l’obscurité l’emporte toujours … »

Puis, Liam brilla moins … beaucoup moins. L’entité puisait en lui cette délectable énergie dont Il raffolait tant. Ainsi, Il se renforçait, affirmant d’avantage son pouvoir et sa puissance. A présent, Liam brillait autant que n’importe quel humain lambda. Une faible chandelle dans les ténèbres de la vie.

L’entité ôta alors sa main, un sourire satisfait sur le visage.

« Merci Liam … Je n’en prendrai pas d’avantage. »

Visiblement, Liam s’attendait à mourir, et non pas à être épargné de la sorte. Un rire éclata alors, résonnant dans la ruelle. Puis, l’entité posa de nouveau son regard d’or sur le dirigeant du casino.

« Vous êtes si naïfs et prévisibles … tu pensais réellement que j’en avais après Claire ? Après toi ? Allons … Dois-je te rappeler que vous êtes d’une certaine manière … éternels ? Demain, vous serez encore là … inutile donc de se précipiter. »

Il se détourna alors, remontant lentement la ruelle. Arrivé, au bout, Il se retourna, regardant une nouvelle fois un Liam épuisé.

« Non … j’avais juste besoin d’un petit coup de pouce pour revenir dans la course … et cette aide si précieuse … c’est toi Liam qui vient de me l’accorder en brulant tel un astre. Tu m’as offert l’énergie nécessaire … nécessaire à ma vengeance ! »

Les derniers mots, prononcés avec force et haine, résonnèrent dans la ruelle, semblant faire trembler les murs. A présent, aucun sourire n’était visible sur le visage d’Alex. Seule une froide colère pouvait être lue.

« Tu souhaites encore m’arrêter Liam ? »

Les mêmes force et colère vrombirent dans la ruelle.

« Abandonne …

… tout espoir …

… toi qui pénètres ici … »

Se détournant, l’entité reprit son chemin, s’enfonçant dans les rues de New York avec un seul objectif en tête à présent : mettre la main sur la personne responsable de son emprisonnement et lui faire payer cet affront au centuple.

Fort de l’essence vitale jeune et vivace d’un Liam au sommet de sa forme, irradiant tel un soleil, l’entité était à présent prête à abattre son courroux destructeur sur Peter Petrelli.

Fou ? Inconscient ? Eirikur était ni l'un ni l'autre. Il pensait juste que malgré le pouvoir puissant de Alex, qui apparemment était renforcé par ce mister Hyde, son talon d'Achille se traduisait par la nécessité de se saisir de ces victimes. Cela faisait maintenant presque 20 ans qu'Eirik avait découvert ces pouvoirs et qu'il avait fuit en Amérique. 20 ans, et il en avait connu des spéciaux qui pensaient être les plus puissant. Comme un mec appelé Clyde, qui régénérait ces blessures. Un bain d'acide orra eu raison de lui et du dernier relent de dégout d'Eirik par le même occasion. Malgré tout Eirikur obéit quand son boss lui demanda d'arrêté pour retrouver Claire. Mine de rien l'action ''suicidaire'' du nordique avait ouvert une fenêtre d'action pour Cruz et la rouquine, qui partirent à la recherche de Claire.

Légèrement distrait par le départ de Gun-girl, Eirikur n'avait pas suivit la provocation de son boss et quand il se retourna l'entité était devant lui. Apparemment mécontente qu'un insecte comme lui l'ai provoqué en utilisant son pouvoir. On est en Amérique ma poule. L'Amérique et sa législation qui permet au plus couard des hommes de tuer le plus aguerrit des soldats. Enfin bref c'est sans réellement le remarquer que Eirikur se fit prendre par l'entité, le vidant de son énergie, lui prouvant ainsi la différence de niveau importante, lui montrant pourquoi tout le monde le craignait. Malgré tout cette chose lui laissa la vie, estimant certainement que cela ne changerait rien à ces plans. Il partit donc à la poursuite de Liam, laissant Eirik à genoux. Les cheveux devant le visage celui-ci avait les yeux écarquillé par ce qu'il venait de ressentir. Sa main tremblait, il avait peur.... mais pas n'importe qu'elle peur, celle-ci il ne l'avait ressentit qu'une seule fois, quand son père avait voulut tuer sa maitresse et le demi frère d'Eirik. Cette chose lui avait fait aussi peur que ce jour la, ce jour d'hiver ou seulement âgée de 17 ans, Eirik avait tuer son père. Cette chose lui avait prouver sa faiblesse, son inutilité, Eirik tremblait de son être cette chose... il n'avait jamais rien vu d'aussi terrifiant pour le moment. ''Plus personne ne m'arrêtera, plus rien de me fera tomber ou pleurer'' voilà ce qu'il c'était promis avant de quitter sa terre natal. Et pourtant, cette chose l'avait arrêté, l'avait fait tomber, et la larme coulant le long de la joue du nordique était la pour prouvé qu'il l'avait fait pleurer.

D'un geste vif Eirik bloqua sa main tremblante, il se releva doucement et regarda la ruelle par la quelle Alex bis et Liam c'étaient engouffrés. Ce n'était pas son combat, tout espoir et partit. Plus rien ne semblait pouvoir arrêté cette chose. Mais malgré tout il y avait encore de l'espoir. Et cet espoir se prénommait Sylar. Avec tout les pouvoirs qu'il avait il devait bien être télépathe si c'était le cas lui et la rouquine seraient bientôt les seuls à pouvoirs arrêté Alex et lui rendre la raison. Il respira un bon cou, sortit une flasque de sa poche et but deux gorgé de l'eau de vie de son pays, cela lui redonnait du cœur à l'ouvrage, il faut ce qu'il faut. Il fallait faire vite. Eirik se tourna vers la voiture, mais celle-ci avait été trop endommagé. Il fallait qu'il trouve un moyen de transport et rapidement. C'est à ce moment que le vent se leva, sans que Eiri ne le demande, sentant ce vent dans ces cheveux, il venait d'avoir une idée.

Il semblerait qu'ont soit d'accord.

Il lui arrivait de parler comme si le vent pouvait l'entendre et le comprendre, c'était plus pour se rassurer que pour autre chose. La sensation que malgré ces pouvoirs le vent restait libre lui procurait une semblant de confiance en ces pouvoirs. Les vents convergèrent vers Eirikur, tournoyant plus vite et plus fort. Les pieds d'Erik se soulevèrent du sol. Les yeux fermé Eirik grimpa en trajectoire droite vers le haut, une fois assez haut et dominant les petits immeubles, il remarqua une Lila Cruz qui semblait avoir mangé un poil trop de stéroïde. Difficile ne ne pas remarquer un géant au milieu d'une ruelle de New York. Il se dirigea donc vers Lila porter par les vents. Une fois assez prêt il remarqua un Sylar entourer de décombres, une rouquine s'occupant de la blondinette et une Lila gonfler à bloc dans tout les sens du terme.

Eriki se dirigea vers l'espèce de cuvette ou ce trouvait Sylar, une fois assez prêt pour ne pas se blesser il relâcha son contrôle du vent il attérit prêt de Gabriel. Il se releva doucement mis ces lunettes de soleil, il tournait le dos à Sylar et faisait face aux autres enfin.... Il utilisa ces pouvoirs pour envoyer les décombres les moins gros un peu partout dans la rue histoire d'ouvrir un chemin pour faire sortir Gray, même si il savait qu'il pourrait le faire lui même. Avant de faire quoi que ce soit il se tourna vers Sylar et dit :

J'ai un nouveau travail pour vous Gray. Vous toucherez un bonus assez conséquent. Il faut arrêté Alex Dumont par n'importe quel moyen.

Bien entendu Eirik n'obéissait pas à son boss mais la blondinette n'avait aucune importance au yeux du nordique (sa change hein ^^). Pour le moment Alex était l'objectif numéro un dans la caboche tordu de l'Islandais. Il ne savait pas trop si Liam était prêt à payer un bonus à Gray mais de toute façon pour le moment il n'avait pas vraiment le temps d'y penser. Eirik se retourna et marcha vers les trois autres personnes. Il espérait que Lila pourrait comprendre ce qu'il avait à dire.

Je ne sais pas ce qu'il c'est passé entre vous tous auparavant et pour tout dire je m'en fout. Tout le monde à une croix à porté des souvenirs des expériences horrible qui nous hantent. Et je vais demandez à tout le monde de devenir adulte, d'oublier vos problèmes et vos rancœur. Je suis certain que seulement deux personnes pour le moment peuvent arrêté Dumont. Toi la rouquine et Gabriel. Le choix vous appartient, mais si vous décidez de nous barrer la route... je vous balayerais.

Ces trois derniers mots avait été prononcés sèchement, le vent commençait à se lever comme pour argumenter les paroles du nordique. Bien que la rouquine et la blondinette ne semblaient pas faire peur au nordique, la Lila géante serait plus difficile à faire tomber surtout avec le peu de jus qu'il lui restait... satané Hyde. Eirik se retourna vers Gray une fois devant lui il dit :

Êtes vous prêt à devenir un héros ? Le sauveur de New York ? Si non sachez que ce que j'ai dit vaux aussi pour vous.

Une mauvaise réaction de la part de l'un des quatre protagoniste risquait d'emmener Eirik dans un combat à quatre contre un. Il avait provoqué et menacé maintenant voyons voir si leurs esprit étaient assez mûres pour oublier leurs gueguere hors sujet pour le moment.

C'est quand l'espoir est partit que les hommes doivent se dépassé.

Liam observa, sans rien pouvoir faire, l’Entité s’approcher d’un Eirikur semblant confiant et le maltraiter, se venger de cette attaque contre lui, de cet avorton qui avait osé se mesurer à lui.

« Putain de bordel de merde! »

L’Autre se dirigea alors vers Liamarius, relâchant Eirikur qui tomba lourdement au sol, à cours d’énergie. L’indien commença à reculer, se demandant combien de temps il allait bien pouvoir tenir face à cette chose si puissante. Liam se ré-engouffra dans la ruelle et, jetant un dernier coup d’œil en arrière, il vit derrière la sombre masse de psychopathe d’Alex Eirik se relever péniblement, et souffla, visiblement Alex n’était pas décidé à les tuer.

On dit qu’à l’approche de la morte, lorsqu’on en est aux portes, on voit toute sa vie défiler devant nos yeux. Mais pour les semi mortels comme Liam, Claire ou Caïn, que se passait il une fois la vieillesse arrivée? Ne voyaient ils que les passages marquant de leurs vies ou simplement ne voyait ils rien ? Liam ne revit rien, sans doute car la vie n’était pas encore finie pour lui. Le français s’arrêta à quelques mètres de lui, ils étaient dans la ruelle sombre, Liam vit sa tête se tourner subitement dans la direction du couple Claire/Sylar et comprit que Lila Lisa et Eirik étaient arrivés trop tard pour empêcher Sylar de prendre le pouvoir de Claire.

« J’ai bien merdé sur ce coup. » chuchota-t-il avant de se reprendre en écoutant Alex, il n’allait pas lui faire voir qu’il s’inquiétait, cela aurait été s’avouer vaincu d’avance alors que la guerre ne faisait que commencer.

Il recula d’un seul et unique pas, s’approchant d’une poubelle contre laquelle il s’appuya discrètement puis attendit le monstre et sa mortelle morsure qui lui volerait sa force. Il posa son regard dans celui du français plein de détermination, continuant à brûler son énergie pour accaparer son attention et sentit les mains brûlantes se poser sur son torse. L’énergie commença à repartir en un flux ininterrompu. Liam s’appuya plus lourdement sur la poubelle, son souffle se fit rauque et haletant. Il tenta de parler sans réussir, ses poumons le brûlaient et ses glandes ne produisaient plus de salive. De l’énergie il n’en avait plus beaucoup, ses jambes commencèrent à trembler sous l’effet de la fatigue.

Et soudain sans prévenir le flux d’énergie se stoppa. Le phare, l’étoile, était devenu une pauvre luciole, d’énergie il ne restait presque rien, tout avait finit dans les trou béant que représentait l’Autre. Les sens reprirent peu à peu le dessus, lui permettant de discerner les paroles d’Hyde.

« Merci Liam … Je n’en prendrai pas d’avantage. »

« Vous êtes si naïfs et prévisibles … tu pensais réellement que j’en avais après Claire ? Après toi ? Allons … Dois-je te rappeler que vous êtes d’une certaine manière … éternels ? Demain, vous serez encore là … inutile donc de se précipiter. »

« Non … j’avais juste besoin d’un petit coup de pouce pour revenir dans la course … et cette aide si précieuse … c’est toi Liam qui vient de me l’accorder en brulant tel un astre. Tu m’as offert l’énergie nécessaire … nécessaire à ma vengeance ! »

Ainsi son souhait premier était de se venger. Mais de qui ? Sans aucun doute de celui qui l’avait battu la première fois et l’avait ainsi condamné à une longue période de solitude au fond de l’esprit du français, achevant ainsi l’apogée de la folie. Peter était en danger, il devait être prévenu. Sylar lui devait se douter qu’il allait devoir bientôt se battre, mais sa fierté prendrait le dessus. Les plans de Liam venaient d’être contrecarrés dès leurs débuts, il allait devoir redoubler d’efforts pour réussir à les mettre en branle … et cela allait s’avérer très compliqué étant donné ce qu’il venait de se passer. Il avait participé à la libération malencontreuse d’un Hyde furieux et affamé, l’avait fournit en énergie pour alimenter sa vengeance et n’avait pas réussit à empêcher Sylar de reprendre le pouvoir de Claire.

Le monstre de puissance déversa une dernière tirade, Liam n’avait pas le temps de répondre

« Tu souhaites encore m’arrêter Liam ? »


« Abandonne …

… tout espoir …

… toi qui pénètres ici … »



Hyde passa devant lui et partit dans une toute autre direction, confirmant son intention de se venger et de s’occuper des immortels plus tard. Liam se tint en appui sur la poubelle et proféra quelques mots en direction de la silhouette qui s’éloignait vers l’autre extrémité de la ruelle.

« Bien sûr que je compte t’arrêter mon gros, ce n’est que partie remise. Même si je dois mettre mille ans je ferai en sorte de te renvoyer dans ta solitude mentale. Tu m’as peut être remit au niveau de force d’un humain mais ce n’est pas mon immortalité qui fait ma dangerosité, si Alex ne reprend pas le contrôle rapidement, alors tu mourras, une balle dans la tête t’arrêtera comme elle arrêterait n’importe qui sauf Claire et maintenant Sylar, je ne suis pas sûr que Caïn pourrait y survivre lui-même. Ne cherche pas à fuir c’est inutile, tu ne pourrais te cacher en nul endroit sur Terre où je ne puisse te trouver. Si tu as une vengeance à accomplir alors réalise la rapidement car tu ne connaitras plus le repos avant d’avoir disparu de la terre. L’espoir je l’ai depuis maintenant mille ans de faire changer l’humanité en bien et ce par tous les moyens, ce n’est pas une personne qui fera disparaitre cette flamme de l’espoir. »

Liam ne trouva pas la force de poursuivre son discours et glissa le long de la poubelle, s’évanouissant. Son esprit glissa lentement vers son passé. Il n’eut que le temps d’entendre au loin les cris effrayés de la foule et le hurlement du vent, il ne réussit à comprendre qu’une chose avant de perdre définitivement conscience.

« Un monstre, c’est une géante. »

Puis Morphé l’attira dans ses bras et son doux baiser calma les bruissements dans son cerveau, apaisa ses douleurs et doucement le guida dans le monde des ténèbres pour un long voyage.

*** Toute étoile finit par sombrer sur elle-même, par imploser et former un trou noir et dans sa chute infini entraine avec elle l’infini de l’univers ne laissant aucun répits aux mondes d‘à côté. ***




Il sombra dans les âbimes du néant, tandis que Morphé tissait avec les Parques les fils du destin, mêlés du passé et du présent. Et ces fils de soie entouraient le corps de l'immortel, carressant chaque parcelle de son corps, le couvrant à la manière d'une momie égyptienne. Et comme des serpents, ils glissèrent lentement sur le corps immobile aux yeux ouverts sur le monde des ténèbres, et lentement ils entrèrent en lui, infiltrant chaque parcelle de son corps, s'insinuant jusque dans sa tête. D'ici ils se transformèrent,dévoilant leur nature de souvenir, se transformèrent en vague qui se brisèrent, s'entremêlèrent dans l'esprit de Liam, tourbillonant, éclatant, se montrant au grand jour, s'affichant aussi clairement à l'esprit de l'indien qu'une photo sur un mur. Et les souvenirs reprirent formes, s'enchainèrent, frappant l'esprit de l'indien avec toujours plus de force, de puissance et d'impact sur lui. Les souvenirs se succédèrent.

Il avait frôlé la mort alors la mort allaient se jouer de lui et lui ramener sa vie à la surface.

Les images des morts qu'il avait connues et qui étaient autant de morts pour son esprit défilèrent sous ses yeux, le touchant jusqu'au plus profond de son âme.


Sa tribu détruite. Les cadavres partout couvraient le sol. Liam se voyait entrain d'admirer tous ces morts d'en tirer de la satisfaction et il se dégouta. A quoi cela avait il servit? Pourquoi tant de morts ? Il se revoyait tirer chaque flèche, lancer chaque hache sur chaque membres de sa famille. Sans remords. Sans se poser de question. As Natural. Et le Liam du présent sentit son coeur se serrer. Ça n'avait rien changé dans sa vie, juste forgé sa solitude. Cet instant de folie avait fait de lui quelqu'un de solitaire. Il se détestait et voulait changer le monde et se changer. C'était ce qui le motivait. Mais çaavait prit du temps à s'implanter en lui.

Qu'est ce qui l'avait poussé à ça ? La vague le submerga à nouveau. Encore plus dans le passé. Les visages se succédèrent.Et cela s'arrêta. Il la vit elle, son doux visage aux courbes parfaites. Il revit la folie qui l'avait prise de s'éprendre d'elle.Il ressentit ces sentiments qui le submergeaient chaque jours et chaque nuits à cette époque. Puis le visage de Jalousie apparu. C'était le sien. Il n'aurait jamais cru ça possible venant de lui. Il ne s'attendait pas à la trahison, il vivait dans l'innocence de l'enfance, du sauvage tel que le voient les romantiques. La trahison n'était pas une option. Seuls existaient la paix de la tribu et la guerre avec les autres. Mais pas la guerre dans la famille. C'était inenvisageable pour le jeune qu'il était. Le monde proche était aussi rose que les ténèbres sont noires et le soleil brillant.

Après la lumière vient l'obscurité, jusqu'à ce que l'Apocalypse dévoile la pure lumière de l'existence.

Et chaque visage de belle femme lui ramenait indéniablement à celui d'Elle et par conséquent à celui de Trahison. Il les revoyait ensanglantés, le priant d'arrêter ses gestes. Il s'entendait rire aux supplications, de ce rire de fou, en abattant sur eux ses coups meurtriers.Toute lumière avait disparu de son existence. Il offrait la mort aux pècheurs dans sa folie. A son réveil il était partit loin de tout ça, il n'était plus que folie et il s'était isolé du reste du monde pour une si longue période …

[///#1]

L'image disparue. Suivit celle d'armes qui se succèdent. Il voit la mort partout prendre ceux pour qui il a de l'estime. La Faucheuse se balladant sur les champs de bataille amenait à elle les âmes des combattants les plus courageux, des chevaliersà l'étendart de la justice. En son centre Liam voyaitles âmes disparaître, tourmentées, des plus grands combattant de l'égalité et de la pureté. Les représentants de dieu comme les pècheurs. La mort ne faisait aucune distinction dans son travail. Elle les emportait tous, tous sauf lui. Elle ne voulait pas de lui. Elle ne voyait pas de différence entre le bien et le mal. Elle était la neutralité de la Nature, la porte de l'au-delà. Il n'y avait pas de juges, tout le monde tombait sous la volonté implacable de la grande Faucheuse.Tout le monde sauf certains. Pourquoi? Liam ne l'avait jamais comprit. C'était comme ça, c'était la nature.L'évolution, comme le dira Darwin.

[///#2]

Il avait vécut sa vie pendant mille ans et il en avait connu des gens, des situations.Des souvenirs, il en avait des millions, autant de fils que les Parques avaient tressés avec le temps de leur grotte mythique, formant une tapisserie monumentale qui maintenant étouffait Liam dans son inconscience, l'entourait, le serrait, tournant sans s'arrêter, faisant défiler les images et les souvenirs devant les yeux ouverts de l'immortel.

Nouvelle vague. Nouvelle explosion.

[///#3]

Souvenir vaporeux qui passe en soufflant et disparaît alors qu'une voix fait son apparition.

« Qu'as tu fait? »

La voix résonna dans sa tête à l'infini. Liam se tourna et se retourna. Il vit apparaître l'image de son père devant lui.

« Tu nous as tué et tu as perdu ta voix.Tu cherches le pardon pour l'humanité, mais pas pour toi.  »

L'image disparut. Liam se retourna tandis que les paroles le frappaient en pleine face, résonnant dans l'infini des ténèbres. Il tourna à nouveau vers lui et vit l'océan s'étendre à ses pieds. Il vit devant lui les voiles espagnoles arriver. L'image changea brusquement, il vit les avions britanniques et leur flotille attaquer les côtes françaises.

[///#4]

Puis tout disparu.

Les ténèbres avaient reprit le dessus. Les souvenirs se succédaient sans logique apparente.

Il revoyait les quelques flirts qu'il avait eu rien de très intéressant, il n'avait pas goût à cela, ce n'était pas pour lui, lui le maudit qui avait connu la folie et tué celle qu'il aimait. L'amour irrationnel il l'avait jeté hors de sa vie. Et pourtant. Et pourtant cette irrationalité permettait de garder une lucidité sur la vie et le monde qui nous entoure. Liam était seul, personne ne pouvait réellement l'aider. Elle, elle aurait pu, si seulement elle n'était pas morte, si seulement elle n'avait pas fait cette erreur, si seulement … Les sentiments font l'humain etles sentiments, Liam avait passé des siècles à les supprimer, ne gardant qu'une affection pour certains, ce qui s'approche le plus de l'amitié.Il ne voulait pas prendre de risques de retomber dans la folie qui longtemps l'avait dominée.

L'amour l'aurait sauvé. As human being.L'amour l'avait détruit alors il l'avait détruit aussi.

Il revit alors son visage. Il volait vers lui, faisait le tour des ténèbres. La voix murmura.

« Tu m'aimais mais je n'étais pas la seule.Tu as décidé de renoncer à l'amour par haine envers moi, par peur de la trahison. Tu n'as plus aucun sentiments tu n'est plus humain »

« Non je ne suis plus humain, j'ai passé ce stade il y a bien longtemps. Les sentiments ne m'apporterait rien. »

« C'est ce que toi tu penses, mais tu veux sauver des gens que tu ne peux plus comprendre car tu es trop différent d'eux. »

L'apparition souffla sur son visage, déposant un baiser sur son front et disparu dans un panache de vapeur.

- Il est temps pour toi de un adversaire de taille, Gabriel. Tu n'en as pas marre de t'attaquer aux faibles et aux innocents ? Ta lâcheté n'a d'égal que ton égo, mais je vais te montrer à quel point tu es insignifiant. Tu vois grand, n'est-ce pas ? Tu as d'énormes projets en ce qui concerne ton avenir et tu te fiches du nombre de personnes qui doivent en faire les frais. Mais si l'obstacle qui se dresse devant toi est trop imposant, que fais-tu ?

Les reproches de la jeune femme se heurtèrent à un mur d'arrogance. Se remettre en question, Sylar n'en avait que faire. Et ce n'était pas une femme aussi impure que Lila Cruz qui pouvait se permettre de telles reproches. D'après les circonstances, elle était elle aussi corrompue et salie que le tueur. Bon, peut être pas autant, son cota de victime ne devait pas subir les mêmes inflations que celle du serial killer. Pour seule réponse à cette joute insolente, il répondit :

" Au fait, mon nom c'est S ... "

Elle ne le laissa pas finir de parler. L'appelant à nouveau par le prénom qu'il exécrait, elle lui annonça qu'il était venu le temps pour lui de se sentir tout petit.

" Je disais donc, mon nom c'est Sy ... "

Sylar se tut. Il regarda Lila se mettre à enfler, non, pas à enfler, à grandir. Un peu, puis un peu plus, puis beaucoup plus. Rapidement, elle s'éleva de dizaines de mètres en plus. Après quelques secondes à peine, c'était une Lila Cruz géante qui se tenait face à lui.

* Maman, j'ai agrandit la mégère *

Sans laisser le temps au tueur de réaliser ce qui se trouvait vraiment en face de lui, Lila, qui avait désormais atteint la taille d'un petit immeuble de 5 étages, s'empara d'une voiture qui avait le malheur d'être garée juste à côté pour frapper la façade du building. Les débris vinrent tomber autour du tueur qui ne manqua pas de se pousser pour en esquiver une grosse partie. Rapidement, il fut encerclé par les débris, ne voyant plus rien autour de lui. Tout ce qu'il pouvait faire c'était lever les yeux pour regarder Big-Mamma-Lila.

- Alors, tu te sens toujours de taille, GABRIEL GRAY ?

Force était de constater que les circonstances ne jouaient pas vraiment en la faveur du tueur. Encerclé par des débris qu'il mettrait des heures à déblayer par télékinésie, privé depuis longtemps de son pouvoir de vol, la fuite n'était pas une option aisée. Il pourrait essayer de léviter par télékinésie, mais cela serait trop lent, Lila l'attraperait comme un moucheron sur un Velux et aura vite fait de l'encastrer dans le premier building venu. Être immortel ne signifiait pas ignorer la douleur et comme tout être fondamentalement humain, Sylar n'était pas un grand fan de la souffrance. Il fallait gagner du temps, réfléchir.

" J'ai une difficulté à me faire comprendre, ça en devient orripilant. Mon nom c'est Syl ... "

« Ton esprit est faible et impuissant »

Personne n'avait parlé autour de lui, il était isolé dans une clôture de décombres, mais cette voix là venait de marteler l'esprit du tueur. C'était soudain comme un silence dans sa tête. Lui qui s'était habitué à entendre volontairement les pensées qui l'entouraient, voilà qu'elles semblaient toutes réduites au silence. Il mit quelques secondes à reconnaître l'assaillante. La fille Dumont, Lisa. Il tenta de riposter, à l'aveugle, mais rien à faire. Plongeant son regard dans les yeux géants de Lila Cruz, il imagina alors les pires tortures mentales pour la faire plier, mais rien ne se produisit. Sa télépathie était neutralisée. Pas difficile de deviner à qui il devait ce désagrément.

Sylar commençait vraiment à craindre pour son futur immédiat. L'idée de se faire réduire en bouillie par une géante hystérique de la taille de King Kong ne lui remontait pas vraiment le moral.

Soudain, il sentit une petite brise. Puis cette sensation s'accentua. Peu à peu, les débris autours de lui se mirent à trembloter. Une grosse bourrasque de vent s'abattit alors sur cette prison de décombres, envoyant les plus gros débris s'éparpiller, libérant le serial killer de sa captivité. Au milieu de ce désordre météorologique, un homme arriva par les airs et se posa devant le tueur. Sylar le reconnu, c'était le collègue de Liam qui était là tout à l'heure.

J'ai un nouveau travail pour vous Gray. Vous toucherez un bonus assez conséquent. Il faut arrêté Alex Dumont par n'importe quel moyen.

Là, c'en était une fois de trop. Il regarda successivement l'homme qui venait d'arriver et la géante Lila Cruz.

" MON NOM EST SYLAR !!! PIGÉ !!?? SYLAR !!! "

Il avait hurlé à plein poumon, la moutard lui était monté au nez instantanément. Se faire insulter par ses adversaires était déjà assez énervant, mais si en plus ses collègues s'y mettaient aussi. Sylar reprit son calme et poursuivit de parler à l'homme qui venait d'arriver.

" Désolé. Oui donc, arrêter Alex Dumont par n'importe quel moyen. Ça, c'est dans mes cordes. D'ailleurs c'est vrai pourquoi s'embêter et perdre son temps, j'ai qu'à partir tout de suite. Ah mais non, je peux pas, j'ai une fille de la taille d'un immeuble qui me barre la route ! La vie c'est vraiment de la daube parfois, hein ? "

L'homme ne réagit pas aux sarcasmes agaçants du tueur. Il ne prit pas la peine de lui répondre directement, préférant s'adresser à l'ensemble des personnes présentes.

Je ne sais pas ce qu'il c'est passé entre vous tous auparavant et pour tout dire je m'en fout. Tout le monde à une croix à porté des souvenirs des expériences horrible qui nous hantent. Et je vais demandez à tout le monde de devenir adulte, d'oublier vos problèmes et vos rancœur. Je suis certain que seulement deux personnes pour le moment peuvent arrêté Dumont. Toi la rouquine et Gabriel. Le choix vous appartient, mais si vous décidez de nous barrer la route... je vous balayerais.

A mesure que ces trois derniers mots étaient prononcés, le vent se leva progressivement, comme pour prouver que l'individu n'était pas du genre plaisantin. Sylar croisa le regard de la fille d'Alex, laquelle aidait Claire à tenir le coup. Impossible que ces deux là travaillent ensemble, le serial killer allait faire cavalier seul pour retrouver Alex et le tuer, enfin. Il attendait cet instant depuis longtemps, même s'il éprouvait un plaisir malin à torturer la famille Dumont.

Êtes vous prêt à devenir un héros ? Le sauveur de New York ? Si non sachez que ce que j'ai dit vaux aussi pour vous.

Sylar éclata de rire. Comme ça, comme un crachat au visage de l'homme.

" Désolé l'artiste, mais tu te trompes de crèmerie là. Ce que je fais, je le fais avant tout pour moi. Je vais le faire votre sale boulot, mais certainement pas pour vous ou pour eux. Alex Dumont est un homme que je traque régulièrement pour mon plaisir personnel. De savoir que la souillure qui était prisonnière des tréfonds de son esprit est de retour parmi nous ne m'enchante guère. Alors je vais faire d'une pierre deux coups et tuer les deux. "

Il planta son regard dans celui de la fille Dumont.

" Oui, tous les deux. "

Il se mit à marcher, passant devant Eirikur

" Et n'oubliez pas mon chèque une fois que ce sera chose faite. Je déteste les gens qui payent en retard. "

Il s'éloigna de plus en plus.

" Content de t'avoir revu, Claire. A la prochaine. Et Lila, un peu plus de sport, en gros plan ça s'est très bien vu que tu avais pris des fesses. "

Il ricana en disparaissant dans les rues.

Peut être que le sérial Killer était trop atteins, ou peut être son cerveau était trop petit pour reconnaître l'ironie. Eirik n'était pas dupe Sylar resterait Sylar. Mais bon, la question n'était plus d'actualité et le nordique n'eut même pas l'envie de répondre aux petites piques de mister Gray. Ni voyant aucun intérêt, sinon de le conforter dans son idée d'être quelqu'un de puissant. Il oubliait que tout le monde peut mourir et Eirik le lui rappellerais un jour ou l'autre.

Le tueur en série disparut en ricanant. Eirik ne pouvait décidément pas le sentir, mais c'était étrangement répandu entre hors la loi. C'est d'ailleurs leurs faiblesses. Ceux qui agissent pour la justice ont plus de facilité à travaillé ensemble. C'est l'inverse pour l'autre côté. Mais bon maintenant qu'il était partit Eirikur se disait qu'il serait bon de retrouver le corps de son Boss histoire de ne pas se retrouver sans patron comme ça. Mais avant il devait terminé quelque chose. Il s'alluma une dernière clope et regarda le trio féminin devant lui. Juste avant que Lila ne se dirige vers les jeunes filles Winsdur prit la parole, ces lunettes ôter, son regard était braqué sur Claire.

La force se gagne de différentes façons. Toutes les deux commencez à comprendre la meilleur façon de le faire, et vous entrainez avec vous une troisième. Vous apprendrez beaucoup ensemble. Il se tourna vers Lila. Les personnes comme moi ou Sylar peuvent changer. La solitude et les crimes commit nous rendant moins humain. Il remit finalement ces lunettes et se dirigea vers une petite ruelle. Je vous doit une valse avec la mort miss Cruz ne l'oubliez pas.

Il ne savait pas trop si Claire comprendrait ou non. Mais une petite indestructible avec les même compétence de combat que cette Lady Cruz cela pouvait faire très, très mal. Le nordique ne s'en était pas tout de suite aperçut mais les tumulte cessaient peu à peu. La fin de cette mode ? Les Sons ? Ils auront bien retourné le monde c'est certain mais au final que de l'esbroufe, une simple mode qui n'a pas duré longtemps. En même temps Eirik n'avait pas été présent lors de ces affrontements, le Montécito n'aura pas eu la raison d'entrer en guerre, donc les raisons et les combats qui auront illustrer cette fausse nouvelle ère sont inconnu de l'Islandais.

Celui-ci fit le chemin inverse, mais cette fois à pied, il n'avait pratiquement plus d'énergie, pas la peine d'en dépensé trop pour son pouvoir. Il arriva finalement à l'endroit ou il avait été battu par cette entité maudite, et il reconnu la rue par laquelle son patron avait fuit. Il chercha plusieurs minutes durant avant de le voir étendu au sol. Après une rapide vérification, son patron n'était pas mort. Au moins il ne finirait pas chômeur c'était déjà ça. Il appela rapidement une Ambulance et il porta son patron sur ces épaules pour le déplacer afin que l'ambulance le trouve plus rapidement. Il déposa son patron doucement sur le sol et dit :

Hé bin. Pas la peine de demander une augmentation je pense.

L'ambulance arrivait. Pas la peine que deux homme du Montecito ne soient mêlé à cela. Il s'en alla donc, son patron n'aurait aucun mal à expliqué ce qu'il c'est passé. (Enfin la version totalement censuré).