My heart goes Boom ! [Sons of Liberty final, sujet #3]

[Nouvel ordre de tour : Lila, Alex/Lisa, Eirikur, Claire, Sylar, Liam. Pour rappel, chacun dispose d'un délai de 3 jours pour poster une fois son tour venu. S'il dépasse ce délai, le suivant est libre de poster à son tour. En espérant qu'on s'amuse comme des petits fous, et au plaisir de RP avec vous !]



Lila avait eu la permission de passer chez elle prendre de l'équipement pour ce qui s'annonçait être une mission de protection rapprochée. Elle détestait qu'on lui dise ce qu'elle devait faire, mais elle n'avait vraisemblablement pas eu le choix devant les arguments cinglants d'une Claire rancunière, d'un Peter trop déterminé et d'un Alex moqueur. Laissant de côté ses principes non sans dignité, elle avait donc fini par accepter de les aider, un peu à contre-coeur. Tout ce qu'elle espérait dorénavant, c'était qu'il y ait un peu d'action, afin qu'elle puisse jouir de l'une de ces montées d'adrénaline qui lui plaisaient tant. Après tout, la cheerleader était actuellement une personne fort convoitée par plusieurs parties, et elle était persuadée que l'un de ces joyeux lurons n'allait pas tarder à montrer le bout de son museau pour recapturer la princesse et l'enfermer dans la plus haute tour de son château. Fonçant à travers les rues de New-York à bord de sa Ducati, Lila ne mit pas plus de cinq minutes pour rejoindre son appartement, situé à quelques quartiers seulement de celui de Peter. Une fois arrivée à destination, elle prit soin de mettre tous les verrous de sa porte d'entrée et entra dans une petite remise située à côté du salon. Elle y tourna la tête d'un bibelot en forme de pingouin, un tour à gauche, trois tours à droite et deux tours à gauche. Après un petit déclic, le placard du fond s'ouvrit, donnant sur un escalier en colimaçon. Ce dernier la mena directement à une pièce située juste en dessous, baignée d'une lumière bleue tamisée. Cruz avait en effet acheté aussi l'appartement sous le sien, condamnant cette seule piece avec du papier peint et d'imposants meubles afin que personne ne la trouve. Le reste de cet appartement inoccupé paraissait tout à fait ordinaire pour n'importe quel être y pénétrant pour la première fois. Même celui doté de la plus grande curiosité aurait du mal à voir la supercherie. La concierge de l'immeuble n'y avait d'ailleurs vu que du feu, de même que la femme de ménage. Dans cette pièce condamnée à laquelle elle n'accédait qu'à partir de son propre loft, Lila avait entreposé moults armes, munitions et explosifs, soigneusement rangés dans des coffres en aluminium. Avec tout l'argent dont elle disposait, elle pouvait bien se faire plaisir de temps en temps. Hormis les voyages, l'artillerie était son péché mignon. Elle collectionnait à peu près tous les calibres, du Magnum au lance-roquettes en passant par l'élégante M16 ou encore les grenades à main. De terriblement beaux joujous, innocents lorsqu'ils étaient plongés dans la solitude de la pièce secrète, mais devenant très vite redoutables une fois entre des mains habiles.

D'un geste calme et minitieux, Lila sortit une petite trousse dépliable, comme celles où l'on range son matériel de toilette. Plusieurs élastiques étaient disposés côté à côté, probablements faits pour accueillir tubes de rouge à lèvres, pinces à épiler et autres ustensiles indispensable à toute femme soigneuse qui se respecte. Sauf que les objets qu'elle s'apprêtait à y ranger s'avéraient quelques peu inhabituels. Elle ouvrit un à un plusieurs coffres et y choisit rapidement quelques éléments d'artillerie : deux 9mm, un fusil à pompe Mossberg 500, une grenade fumigène et un bazooka avec deux roquettes. Elle disposa le tout sur une table de verre et toucha chacun d'entre eux, tour à tour, afin de les miniaturiser. Une fois les armes devenues ridiculement petites, elle les rangea soigneusement dans sa "trousse de toilette". Elle referma cette dernière, la rangea dans son sac à dos, remit tous les coffres à leur place initiale et quitta la pièce en vérifiant qu'elle avait bien tout refermé derrière elle. S'assurant qu'elle n'avait rien oublié, elle quitta l'appartement et retrouva sa Ducati au moteur rugissant et à l'allure féline. Les pneus de la moto crissèrent contre le sol et la bête disparut dans la jungle urbaine. Lila avait décidé de s'amuser, mais aussi de décharger toute la haine et la frustration qu'elle avait rencontrées durant ces derniers jours. Il était temps de passer à l'action.



Il ne lui fallut que cinq autres minutes pour retrouver le reste de la troupe, à savoir Claire, Alex et Mila. Inclinant la tête en guise de (re)salutation, elle leur lança un sourire espiègle.

- Bon, comme certains d'entre vous le savent, je suis pas du genre à tenir en place, alors je vous propose d'agir. L'ennemi sillonne actuellement les rues. Au lieu de rester planqués éternellement, je pencherais pour un plan du genre... on sort, Barbie bien en évidence, et on attend qu'ils mordent à l'hameçon pour leur tataner la bobine.

D'un geste désinvolte et hautain, elle haussa les épaules en regardant Claire. Même si peu de temps s'était écoulé depuis leur "affrontement" verbal, elle s'était rapidement refermée sur elle-même, allant presque jusqu'à nier en elle-même qu'elle éprouvait des sentiments pour la blonde.

- Certes, c'est un peu t'utiliser comme appât, je dois bien l'avouer, mais on ne se débarassera pas de nos ennemis en nous cachant. Si on veut en venir à bout une bonne fois pour toutes, il va falloir les attirer dans nos filets et leur faire regretter d'être venus au monde.

S'appuyant les deux mains à plat sur le bar, comme un colonel donnant les ordres que ses subordonnés allaient exécutés, elle continua d'une voix ferme, prenant le soin (contrairement à Alexis Kane) de ne pas gaspiller inutilement sa salive.

- Très bien, voilà notre formation de combat. Je serai la force, la rouquine l'esprit et le Frenchie notre botte secrète. Comme je l'ai déjà dit, Claire se contentera d'être l'appât. Avec Mila vous sillonnerez les rues comme deux demoiselles tout à fait ordinaires en route pour aller faire du shopping entre filles. Alex, tu les suivras quelques mètres derrière. Quant à moi, j'attendrai pas loin de vous, à moto. En cas d'attaque, c'est notre chère rouquine qui lance le premier assaut, en utilisant ton pouvoir. Que ce soit suffisant ou pas, Frenchie me préviendra ensuite grâce à ces minuscules micros et cette oreillette invisible à l'oeil nu que l'ennemi est tombé dans le piège.

Sur ces mots, elle sortit un minuscule micro qu'elle planqua sous le col de la chemise d'Alex, et lui laissa le soin de mettre lui-même son oreillette. Elle attacha son micro à la bretelle de son soutien-gorge et mit sa propre oreillette.

- J'enchainerai donc avec un assaut plus physique, avec feux d'artifice et compagnie. Au cas où ça tournerait mal, c'est Alex qui prendra les choses en main en pompant l'énergie de nos adversaires sans retenue. Fais-toi plaisir le Frenchie, je sais que t'adores ça, dans le fond !

Elle joignit à la boutade un bon coup de coude dans les côtes du pauvre Français, sans mesurer sa force.

- Maintenant, imaginons que notre bon ami pète un câble... sait-on jamais. Mila, tu t'occuperas de lui remettre les idées en place et d'arranger le je-ne-sais-quoi qui cloche dans son ciboulot. De cette manière, je pense qu'on est parés à toute éventualité. Je suis vraiment géniale ! Des questions, mes agneaux ?

Elle pensait rencontrer de cette manière quelques membres des Sons of Liberty semant la terreur à travers tout le pays. Mais ce qu'elle ignorait, c'est que leurs adversaires seraient tout autres, et que le petit groupe n'avaient aucune idée des personnes qu'ils allaient rencontrer dans peu de temps...

Lila avait finalement accepté de se joindre à Alex et Mila afin d’assurer la sécurité de la cheer leader. A présent, le français se demandait si la malheureusement Claire ne se retrouvait pas plus en danger que si elle était restée seule. Pourtant, il ne savait pas encore qui de la britannique et de son comportement téméraire ou de lui et de son pouvoir étaient les plus dangereux pour la malheureuse adolescente.

Peter était à présent parti rejoindre son frère afin de s’occuper de l’un des cerveaux des Sons of Liberty. Dans l’appartement, seuls restaient les deux jeunes filles et le français. Lila était retournée à son appartement afin d’aller y chercher du matériel. D’après ses dires, elle n’en aurait pas pour longtemps.

Le jeune homme observait la ville de New York au travers de la fenêtre du salon. En bas, dans les rues de cette ville, un nouveau conflit grondait. L’intervention télévisée de Kerry avait surpris le français, même s’il n’en attendait pas moins de sa moitié. A cette idée, il se surprit à sourire en voyant son reflet dans la vitre. En ce moment même, il aurait donné cher pour être avec elle et leur enfant, afin de s’assurer qu’elles étaient en sécurité. Mais d’autres plans avaient été prévus pour lui. D’une certaine manière, il pouvait tout de même garder un œil sur sa fille, même si cette dernière venait d’une autre époque.

« Ne t’inquiète pas. Elle sera prudente … j’en suis certaine. »

Lisa venait de se placer à côté de son père, imaginant parfaitement ce à quoi il était en train de penser. La regardant, Alex lui sourit pour toute réponse.

« Théoriquement, tant que je suis là, c’est qu’il ne leur est rien arrivé.

- Sans doute … tu dois avoir raison. Il y a longtemps que j’ai arrêté de tenter de comprendre toutes les répercutions et les réactions en chaine provoquées par le jeu auquel tu t’es adonnée.

- C’était une nécessité …

- En es-tu certaine ?

- … Lila ne devrait plus tarder. »

Quelques minutes plus tard, Lila était de retour. Le ton était donné : miss Cruz avait opté pour la casquette du chef de mission, un rôle qu’elle semblait remplir à merveille. Qui plus est, Alex n’avait aucun doute sur le fait que cela devait être jouissif pour elle d’avoir la possibilité de donner des ordres à tout ce petit monde.

Lila voulait utiliser Claire comme appât. Elle voulait attirer l’adversaire à découvert afin de lui tomber dessus par surprise. Mila s’occuperait de la protection rapprochée de la cheer leader en se tenant toujours à côté d’elle. Alex devrait servir de relais entre le groupe de jeunes filles et Lila qui, elle, se tiendrait plus loin, et apte à faire des dégâts plus conséquents.

Alors qu’Alex plaçait l’oreillette que lui avait donnée l’anglaise, cette dernière lui flanqua un coup dans les côtes au cours de l’une de ses explications. Se massant le point d’impact, Alex commenta le plan de bataille.

« C’est somme toute très cliché comme stratégie … mais pourquoi pas ?

- Attends, tu plaisantes là ? On est censé la protéger ! Pas l’exposer …

- Crois-moi, pour avoir vu Claire à l’œuvre, je doute que dans cette histoire, elle soit celle qui ait le plus besoin de protection », argumenta Alex avec le sourire.

Même si Mila n’était pas vraiment convaincue, elle préféra se taire à ce sujet. De plus, autre chose l’ennuyait dans ce plan.

« Bon … admettons. Mais, ce truc de maintenir l’entité en cas de pépin … je suis pas vraiment enchantée de devoir m’y coller.

- Tu t’en es très bien tirée l’autre jour à l’appartement.

- Oui … mais elle était affaiblie. Je te rappelle qu’elle n’avait pas été … nourrie depuis un bon moment. »

Devant l’utilisation du verbe nourrir, Alex déglutit difficilement. Mila avait raison. C’était exactement ce dont il s’agissait.

« Depuis, tu as retrouvé ton pouvoir, tu l’as utilisé … et à mon avis, si ça déraille sévère, je doute d’avoir la moindre chance face à ce truc.

- Le problème est réglé … j’ai restreint mon pouvoir de façon à ne pas sentir Claire. »

Une nouvelle fois, Alex déglutit difficilement. Un bref instant, il regarda Claire avant de rapidement se détourner vers Mila. Même s’il appréciait beaucoup la jeune Bennet, il était encore mal à l’aise en sa présence.

« De cette manière, je suis certain de ne pas tenter cette chose. Je l’ai rendue aveugle en quelque sorte.

- Mais tu risques d’avoir besoin d’utiliser ta capacité comme l’a dit Lila si jamais nous sommes attaqués.

- Je sais Mila. Je me concentre afin de bloquer ma faculté à sentir le vivant, cette espèce de double vue … rien de plus. Je devrais donc encore pouvoir utiliser le reste de ma capacité si le besoin s’en fait sentir. »

Les dés semblaient donc être jetés. Mila n’était des plus emballée, mais elle préféra faire confiance à son père, même si cela consistait à se mettre sous les ordres de l’autre pétasse. Une seule chose plaisait à la jeune rousse dans cette histoire.

« Très bien. Claire ? Du shopping, ça te tente ? »

Eirikur était dans la salle de détente du personnel du Montécito, il regardait la télévision, la chaine d'information. Cela chauffait drôlement à New York en ce moment, les Sons Of Liberty foutaient un sacré bordel dans la grosse pomme. Les nouvelles étaient donc sacrément mauvaise, heureusement Las Vegas n'était pas dans la même situation. Eiri ce demandait si son Boss allait profiter de la situation ou si il allait essayer d'arranger les choses, bien sur il pouvait tout aussi bien ne rien faire du tout cela semblait aussi logique. La réponse entra dans la pièce quelques minute plus tard, apparemment il était déjà au courant.

Eirikur ? J'ai besoin de ton aide. Tu m'a bien dit que tu avait des connaissance avec quelques mafia de New York ?
C'est exact boss.
J'ai besoin de localiser quelques personnes. Tient voilà les photos. Prépare toi ont prend le premier avion pour New York.

Eiri fit un simple oui de la tête et se leva pour aller ce préparer, cela n'allait pas être long de toute façon, il alla se changer, pas la peine de prendre son uniforme d'employé de la sécurité du casino. Il mis un simple t-shirt noir, une veste légère de même couleur, un long mentaux noir descendant à mi-cuisse. Un jean gris un peu délaver et des chaussures de cuirs noires. Il prit également son berretta 9mm, de toute façon le Montécito disposait d'un jet. Son arme n'était la que pour de la dissuasion. Une fois prêt il alla rejoindre son patron dans le hall d'entrée, aucun mots ne fut échangé, mais ils se comprirent. Ils partirent tout les deux pour rejoindre le jet. Eirikur profita du court voyage vers l'aéroport pour appeler ces contacts à New York, histoire de pouvoir repéré ces personne, deux photos, une jeune fille blonde et un homme brun, qui n'avait rien de particulier, Alex Dumont et Claire Bennet. Eiri ne chercha même pas à savoir comment son Boss avait eu ces photos et ces noms.

Le voyage fut rapide, en même temps un étrange courant d'air était apparut pour améliorer la vitesse de l'appareil, pratique l'aérokinésie. Le voyage dura un peu plus de 4 heures, heureusement qu'ils étaient partit assez tôt. A l'atterrissage de l'appareil une voiture noire les attendaient, c'est Eirikur qui prit le volant, il avait reçu les informations dont il avait besoin, une adresse, c'était de l'or, surtout que son contact lui avait confirmer que les personnes étaient bel est bien dans l'appartement, les deux. Si ça c'était pas de la chance. Eirikur profita de la folie en ville pour rouler plus vite, histoire de pouvoir prendre ces cibles de vitesse. Ils n'étaient plus très loin de l'appartement quand Eirikur arrêta la voiture il regarda son Boss et dit :

Si vous voulez faire une entrée théâtrale, je peut me garer en bas de leurs appartement et les attendre il ne me connaissent pas en plus.
C'est une bonne idée. On fait comme cela.

Liam descendit de la voiture et l'islandais repartit à tout blinde, une fois à quelques mètres il pila violemment, histoire de ne pas être très discret. Une fois la voiture arrêté, Eirikur se gara un peu n'importe comment, il sortit de la voiture et fixa les fenêtres de l'appartement qui l'intéressait. Pas la peine d'entrer pour le moment il attendrait qu'ils descendent, comme cela Liam pourrait faire son entrée dans la partie. Le fils du vent s'appuya sur le capot de la voiture. Liam lui avait bien dit de ne pas engager de combat tant qu'il ne l'aurait pas dit. Eirikur attendit donc que les cibles sortent.

[HJ : J'ai l'accord de Liam pour faire parler son personnage, à lui de voir si c'est correct. Ps : désoler mais je n'ai pas votre niveau de rp ^^]

[HRP : Ton niveau est très loin d'être mauvais, à quelques détails prêts ta réponse me convient parfaitement, je m'adapterai plutôt que de te faire modifier l'essence de ton post ] [Bien sûr Je prend le prochain tour, je poste aujourd'hui]

Liam observait le bordel, il n'y avait visiblement pas d'autres mots pour qualifier la tournure que prenaient les évènements, mais dans un sens ... cela servait ses intérêt. Dans son bureau du sous sol du Montecito, l'indien était en train de suivre les infos et notait scrupuleusement ce qui pouvait lui servir. Bennet avait été enlevée, Kane et Baneson était derrière tout ça et menait le monde des spéciaux au bord de l'anéantissement. Le monde entier allait finir par se liguer contre eux et on verrait le retour de la chasse aux sorcières. Puis l'Anarchie. Les meurtres gratuits et les pillages verraient le jour. Milices. Police. Tous chasseraient. Cela ouvrait une brèche dans laquelle Liam allait pouvoir s'engouffrer après la disparition soudaine de son associé, mettant fin à ses plans ... temporairement.
L'immortel prit contact avec le pilote du jet du Montecito, l'avertissant à se tenir prêt au départ. Puis il compléta ses informations. Bennet semblait avoir été reprise par Dumont et cie. Il ouvrit alors son fichier, à la recherche des informations sur les pouvoirs des trois personnes qu'il ne connaissait que peu.


"Cruz Lila : Altération des tailles, folle et dangereuse prête à tout. Constamment armée.

Dumont Alex : Français capable de capter la force vitale. Très dangereux en compagnie de Claire. A surveiller."

La troisième personne était inconnue que ce soit de Pinehearst ou de la Compagnie. Etrange. Liam ne s'attarda pas à spéculer sur les raisons de l'absence de fichier. Suresh avait développé une formule permettant de les repérer, mais comme tout elle était faillible. Il était probable que la jeune femme qui les accompagnait ait échappé aux mailles du filet des mathématiques biologiques. Ou sinon. Sinon elle n'était pas d'ici. Mais cette option, Liam ne l'envisagea pas. Il était trop risqué de remonter le temps pour cette période, trop de changements possibles pourraient faire basculer l'avenir d'un univers ô combien complexe et donc faire disparaître la demoiselle. Paradoxe. Back to the Futur.

Il imprima les photos des "cibles" et nota au dos les informations qu'il avait collecté puis il les glissa dans une enveloppe qu'il emporta en sortant de son bureau. Il alla alors chercher un des spéciaux qu'il restait dans le complexe, Eirikur. Il le trouva dans une salle de détente. Il avait envie de le faire travailler, que ce ne soit pas lui qui fasse toujours jouer ses relations, jusqu'à les énerver.

Eirikur ? J'ai besoin de ton aide. Tu m'a bien dit que tu avait des connaissance avec quelques mafia de New York ?, lui demanda -t- -il,

C'est exact boss.

J'ai besoin de localiser quelques personnes. Tient voilà les photos. Prépare toi ont prend le premier avion pour New York.

Il lui remit alors l'enveloppe et se retira pour préparer quelques affaires. Liam envoya un message à Angela, lui demandant de bien faire attention à elle en cette période troublée tandis qu'il faisait passer les informations à Ezechiel concernant ses appréhensions.

11H. Liamarius était à l'aéroport, attendant sur la piste dans la petite limousine l'arrivée du jeune homme qui ne tarda pas à montrer le bout de son nez. L'avion sortit alors du hangar et avança sur la piste jusqu'au niveau de la voiture. L'escalier escamotable s'ouvrit, la porte aussi. Après les diparitions de ses associés il se montrait prudent, nul n'est à l'abri d'une attaquem pas même lui. Plus court était le chemin pour l'avion, mieux cela était. Eirikur monta à bord pendant que Liam vérifiait l'équipage à l'aide des multiples caméras cachées dans l'appareil. RAS. Il sortit alors et rejoignit son sbire en quelques secondes. La porte se refermant sur son ombre.

Eirikur n'avait pas fait le guet très longtemps, car il avait repéré deux hommes qui marchaient déscendait la rue vers l'entrée de l'appartement. Il était peu probable qu'ils étaient la pour la même raison que lui. C'étaient certainement des Son of Liberty venu chercher quelques victimes dans le coin. Le problème c'est que leur présence pourrait compromettre la propre mission de l'islandais. Il traversa donc la rue et la remonta pour aller à la rencontre de ces deux personnes. L'un d'entre des deux ouvrit la bouche, mais Eirikur ne le laissa pas parler, ils étaient à hauteur d'une petite ruelle sombre et étroite et Eiri en profita. Il créa une forte bourrasque de vent sur le coté des deux hommes les projetant dans la ruelle. Après un bref coup d'œil pour s'assurer que la rue était déserte, aussi bien derrière que devant lui, il pressa le pas pour entrer à son tour dans la ruelle. Il avait eu de la chance, sans le vouloir Eiri les avaient envoyer contre une benne métallique, les assommants sur le coups, il se dépêcha de les cacher à l'intérieur de la dite benne et il sortit de la ruelle.

Il avait été assez vite, car la blondinette du nom de Claire et une autre ado sortaient dans la rue. Eirikur pensait qu'elles partiraient avec l'homme dont il avait la photo mais apparemment non. Il s'adossa au mur, et attendit que les deux ''amies'' passent devant lui. Le fils du vent ne savait pas ce que voulait faire Liam, d'ailleurs il lui avait dit de ne pas engager le combat c'est tout. Il laissa donc passer les jeunes filles, car sa seconde cible venait de sortir, à une dizaine de mètres de la première cible. Étrange pourquoi les suivait il de si loin, en faisant semblant de ne pas les connaître, sa sentait mauvais, c'est comme si il préparait quelques chose. Eirikur attendit que l'homme soit plus prêt pour se décoller du mur et se mettre face à l'homme, pour lui barrer le chemin. Si pour certaine personne Claire était un ''objet'' de convoitise Eiri lui préférait entamé la discutions avec l'adulte du trio. Il sortit la photo qu'il avait d'Alex pour être sur de ne pas s'être tromper, il dit alors à l'homme qui approchait toujours.

Alex Dumont ? Désoler mais je vais vous demandez de vous arrêtez.

Pourquoi donc l'islandais avait laissé continuer Claire ? Pour la simple et bonne raison qu'il faut diviser pour régner. Les trois personnes ne payait pas de mine, mais le facteur pouvoir était un facteur important dont il fallait tenir compte. Eirikur regarda l'homme avec un air nonchalant et un visage qui pouvait sembler fatigué. Il se demandait d'ailleurs comment Liam comptait entrer dans le jeu.

[AHAH J'vous ai eu ! En cours, arrive dans la nuit / matinée]

Liam observait la scène de loin, assit à l'arrière de la voiture. Il ne savait pas encore comment il procéderait, il n'avait qu'une vague idée. Il connaissait son objectif mais cela s'arrêtait là.
La porte s'ouvrit sur les jeunes femmes qui avancèrent tranquillement. Eirikur se tendit lorsqu'elles le dépassèrent, peut être avaient-elles comprit. Peut être étaient elles sur leurs gardes. Puis, une trentaine de secondes plus tard Dumont sortit, prenant le même chemin. Formation tactique habituelle pour protéger une personne importante ou un chargement. et quel chargement. Bennet, le médicament de l'humanité, sans doute le bien le plus précieux des spéciaux en cette heure sombre et sûrement pour longtemps. Le point le plus important pour les plans de Liam. Cette blonde, stéréotype de la cruche bien foutue, n'avait pas idée de ce qu'elle pouvait apporté à l'humanité, autant sur un plan moral que physique. L'avenir de l'humanité, la quasi immortalité de tout un chacun. L'avenir des spéciaux et des hommes "normaux" par la solidarité, la création d'un lien. Mais cela fait d'elle la cible principale de tous ceux qui connaissent son potentiel et veulent empêcher les heroes de coexister avec les humains ... car cela déjouerait leurs projets.

Eirikur avait des ordres : pas de violence, ils n'étaient pas là pour enlever tuer ou intimider. Liam le regarda aviser de la situation à laquelle il ne s'attendait sûrement pas. Un sourire se dessina sur le visage de l'indien tandis qu'il avisait lui même des options qui 'offraient à lui au vue de la situation qui se présentait. Les solutions n'étaient pas nombreuses, la tactique utilisée était parfaite d'un point de vu défensif et compliquait grandement la tâche. Soit il laissait Eirik s'occuper du français et partait suivre les filles, soit il faisait l'inverse, ce qui était plus logique étant donné l'absence de pouvoirs offensifs de Liam il n'aurait pas pu faire face à une LIla Cruz vindicative.

Il observa la réaction de son sbire, et fut content de voir qu'il interpelait Dumont. Maintenant il fallait que Liam se décide. La décision était toute vue, il sortit, remontant ses lunettes de soleil et interpelant à son tour Alex. S'approchant lentement, un sourire rassurant sur le visage.


Monsieur Dumont, j'aimerai m'entretenir avec vous. Je pense que ce que j'ai à vous dire devrait vous intéresser, surtout après tous les évènements qui viennent de se dérouler et l'avenir qui nous est à tous promit suite au pétrin dans lequel les spéciaux ont été mit par Baneson.


Il fit une pause pour enclencher chez Alex un processus d'assimilation des informations et en même temps faire signe à Eirik de s'occuper des demoiselles, sans rien faire de compromettant. UNe grosse partie se jouait à cet instant. ça passe, ou ça casse comme on dit.


J'ai promit à Peter mon aide il y a de ça quelques temps, il semblerait que le temps est venu d'entrer dans la danse pour sauver les meubles.

A travers cette phrase il laissait transparaitre deux informations importantes qu'il désirait faire comprendre directement afin de facilité son entreprise. D'un côté il laissait voir qu'il connaissait un allié et ami d'Alex en qui il devait avoir un minimum confiance, et de l'autre côté il lui faisait voir qu'il était lié à lui par un serment inviolable. D'une autre façon, il lui montrait les possibilités qu'il avait de les aider et la puissance qu'il représentait.
Il s'avança à nouveau vers lui, s'arrêtant à trois pas du français, la main tendue et un sourire amical sur le visage

« Et bien … je … Friperie. Ce serait sympa. Vraiment très sympa … Claire »

Elles étaient sur le trottoir, Claire était déjà plongé dans ses pensées encore bouleversée par tout ce qui c’était passé. Elle n’avait pas pour habitude de se laisser morfondre ainsi mais il fallait bien avoué qu’après tout ce qu’elle avait pu vivre, il arrivait un moment où…On avait juste besoin de calme et de tranquillité. Mais ce n’était pas le temps des soupires et des pleures, elle devait redescendre sur terre. On avait besoin d’elle, certes en tant qu’appât.

« Je suis désolée que ça se déroule ainsi Claire … Moi non plus je n’aime pas ce plan et la manière donc Cruz veut se servir de toi. Je crois savoir ce qu’on ressent quand on est manipulé …Moi-même, j’ai de plus en plus la certitude d’avoir été manipulée … à mes dépends. Cruz n’est pas la pote d’aventure idéale, mais je crois qu’elle sait ce qu’elle fait … enfin, je l’espère. Quant à Alex … Il ne faut pas lui en vouloir d’être si distant avec toi. Je crois qu’il a peur de te faire du mal … et vu ce qu’il s’est passé la dernière fois, c’est sans doute justifié. Mais il n’en reste pas moins qu’il t’apprécie énormément, et qu’il a beaucoup d’estime pour toi. Pfouuuuu !!! Mon Dieu !!! J’ai pas vingt ans, et j’ai l’impression de déjà parler comme Peter … Je me fais limite peur parfois. Tu crois que c’est grave ? »

Elle avait écouter les dires de Mila, cela la réconfortait de rencontrer quelqu’un comme elle, de son âge qui semblait vivre ce qu’elle vivait, qui avait la même envie imbécile de vouloir avoir la vie d’une adolescente comme les autres…Et a la fin de ce petit monologue, Claire n’avait pas su s’empêcher de rires aux éclats, franchement, sincèrement, les yeux brillants d’amusement.

« Faut pas rester plus d’une journée avec lui, ça te fait prendre dix ans ! »

Marquant une pause, Claire regardait Mila avant de lui sourire sincèrement.

« Merci… »

Dit-elle simplement avant de glisser son bras autour du bras de Mila, tels deux meilleures amies prête à faire une razzia dans la prochaine boutique de vêtement. Elles marchaient lentement, dans le but de ne pas perdre Alex qui était censé les suivre, mais alors qu’elle marchait, le bruit métallique provenant d’une ruelle quelconque mais proche ce fit entendre.

« Ne te retourne pas »

Murmura-t-elle directement. Continuant de marché…

« Il faut croire qu’ils nous ont repéré plus vite que prévu… »

S’attendant alors à faire face aux dangers, Claire gardait malgré tout l’image de l’adolescente insouciante, non loin l’apparition d’un homme confortait Claire dans ses propos…Ils étaient déjà là, ils ne c’était pas fait attendre. Ne pouvant s’empêcher de sourire face à l’ironie de la situation, elle resserra légèrement son étreinte sur le bras de Mila. Passant à côté de l’homme qui ne semblait pas intéressé par les demoiselles…Claire regarda Mila un instant…Continuant sa marche.

Elle attendait d’avoir fait plusieurs mètres pour enfin osé regarder derrière elle discrètement, donnant plus l’impression de discuter avec Mila qu’autre chose.

« On dirait que ce n’est pas mon superbe corps de Chearleader qui les intéresse »

La scène qui se déroulait face à elle l’amena à réagir en vitesse. Les deux hommes qui interpellaient Alex leur tournaient le dos, on ne pouvait guère avoir d’yeux partout et profitant alors de ce moment…La blonde poussa littéralement Mila dans la première boutique. Le geste avait été trop brut et avait bien faillit faire basculer les deux adolescentes sur le sol de la boutique. Les vendeurs et vendeuses observaient les deux demoiselles et Claire n’eut d’autre choix que de sortir le visage angélique et le sourire qui voulait dire « euh…Désolé… »

Souriant légèrement à Mila, elle lui attrapa la main et l’amena directement dans le fond de la boutique, une pile de vêtement, elle observa l’adolescente…

« Je ne pense pas qu’ils nous ont vu… »

A vrai dire, la blonde ne savait pas pourquoi elle avait réagis ainsi…Cela lui avait semblé être une bonne solution et maintenant qu’elles étaient caché, l’adolescente se demandait bien ce qu’elles allaient faire. Légèrement accroupie, Claire observait la vitrine de la boutique, surveillant l’éventuel passage d’un des deux hommes qu’elle avait pu voir.

Après quelques mètres parcourus dans la rue juste en bas de l’immeuble de Peter, un homme vint de placer devant Alex et lui demander de s’arrêter. Il l’avait appelé par son identité complète. L’inconnu semblait donc connaitre le français. Ce dernier n’eut d’autre choix que de cesser d’avancer. D’un coup d’œil rapide, il vit Claire et Lisa poursuivre leur chemin plus loin. Au moins, il semblait qu’elles n’avaient encore été abordées. Le jeune homme allait demander la raison d’une telle interpellation lorsque qu’un autre individu, de type natif américain, s’approcha à son tour, souriant. Alex ne peut voir les yeux de l’homme, ces derniers étant dissimulés derrière des lunettes de soleil.

Le nouveau venu semblait également connaitre Alex. Il lui expliqua que sa présence dans la ville de New York était due à l’intervention des Sons of Liberty. L’indien voulait visiblement arrondir les angles dans ce conflit. Puis, il annonça qu’il connaissait Peter et qu’il lui avait promis son soutien et son aide dans ce conflit. Toujours aussi sûr de lui et souriant, l’individu tendit une main à Alex.

Le jeune homme hésita alors à saisir cette main ouverte. Tout semblait trop … facile. Ces hommes le connaissaient, pourtant, ils ne s’étaient pas réellement donnés la peine de se présenter clairement. Il prétendait être des alliés de Peter, rien de plus, et sans preuve. Etrangement, Peter n’avait jamais parlé de cette association avec son ami. D’un rapide coup d’œil derrière les deux hommes, le français vit Claire et Lisa se précipiter dans une boutique. La manière dont elles y étaient entrées voulait tout dire. Elles n’y allaient pas pouvoir faire des achats, mais bien pour fuir. Le doute n’était donc plus possible.

« Euh … ce que je vais vous dire risque de vous paraitre étrange mais … vous allez regretter d’être venus au monde … ou un truc dans le genre. »


A la question de Lisa, Claire rit aux éclats, ce qui rassura la jeune rousse. La cheer leader rayonnait de nouveau. Le sourire retrouvait, elle était plus radieuse que quelques secondes auparavant. Pour Lisa, avoir donné du baume au cœur de la nièce de Peter était une victoire personnelle. Elle aurait au moins réussi ça aujourd’hui. Bennet glissa alors un bras sous celui de Lisa après l’avoir remercié. Pour la fille d’Alex, ce geste, aussi anodin fut-il, était sans doute l’un des moments que la jeune fille avait tout le temps attendu dans sa vie : avoir une amie avec qui bavarder de choses totalement futiles et stériles.

Mais soudain, Claire changea complètement d’attitude. Sur ses gardes, elle demanda à Lisa de ne pas se retourner. Obéissant, la jeune rousse compris que quelque chose clochait. Immédiatement, elle se prépara à frapper avec son pouvoir. Une fraction de seconde suffisait à Lisa pour s’emparer de la volonté de son adversaire … si toutefois, ce dernier lui accordait ce temps là. Tachant de préserver les apparences, la blondinette regagna un sourire artificiel. Pourtant, son étreinte se resserra sur le bras de Lisa. Cette dernière, afin de la rassurer, posa une main sur l’avant bras de Claire. Quoi qu’il arrive, elle serait là pour la protéger.

Effectivement, deux hommes venaient d’interpeler Alex. Soudainement, le cœur de Lisa s’accéléra, craignant qu’il arrive quelque chose à son père. Mais avant qu’elle n’aie le temps de réagir, Claire la força à entrer dans une boutique.

L’entrée en fanfare ne manquant pas d’attirer l’attention des commerçants sur les deux jeunes filles, ce fut une mine ingénue qu’elles leurs présentèrent afin de s’engouffrer dans le fond du magasin. Claire l’avait joué fine sur ce coup là. A présent, Lisa savait la jeune fille en sécurité. Pourtant, elle n’en cessait pas moins de s’angoisser pour Alex. Loin de la scène, elle était incapable de lui venir en aide.


Un bruit métallique venant de se faire entendre entre les trois hommes, Alex baissa les yeux, afin d’en identifier la source. C’était un genre de canette. Mais rapidement, il comprit que c’était tout autre, notamment lorsqu’un épais nuage de fumée s’en échappa, plongeant une section de la rue dans un brouillard opaque. Le hurlement d’une moto se rapprocha alors, Alex tentant de se couvrir la bouche à l’aide de son avant bras. Soudain, il entendit Lila lui intimant l’ordre de monter. Le français aurait bien aimé lui obéir, mais c’était sans compter sur cette fumée, incapable de la voir, il pesta contre lui-même de ne pas pouvoir utiliser son pouvoir. Avec son sixième sens, il n’aurait aucun mal à localiser l’anglaise. Semblant comprendre la situation, Lila attrapa fermement le jeune homme et l’attira vers elle. Confiant, Alex se laissa faire et enfourcha le bolide dés qu’il le sentit sous ses mains.

Une rugissante accélération plus tard, et ils étaient tous deux hors de ce nuage aveuglant. Dans un arrêt tout aussi brutal, Lila fit faire à sa moto un demi-tour. Puis, elle sortit d’un de ses sacs, un tube. Sous l’effet de son pouvoir, il se mit à grandir laissant place à un encombrant bazooka. Avant qu’Alex n’aie le temps d’intervenir l’arme était chargé et la britannique tira en plein centre du nuage. Le français eut tout juste le temps de se baisser et de se plaquer les mains sur les oreilles.

La détonation dans la rue libéra un puissant souffle et une volée de débris. Pourtant, d’après Lila, ils n’en avaient toujours pas terminé avec leurs adversaires, alors qu’elle saisissait à présent un fusil à pompe. Lorsqu’elle demanda si Alex pouvait voir les deux adolescentes, Alex secoua négativement la tête. Il y avait encore trop de fumée pour qu’il puisse voir quoi que ce soit. Avec son pouvoir, il aurait pu rapidement déterminer si elles étaient indemnes mais le risque restait trop grand avec Claire si proche.

« On fait quoi maintenant Terminator ? »



N’y tenant plus, Lisa se rapprocha de la vitrine afin de pouvoir voir ce qu’il se passait dehors. Elle vit alors un énorme nuage de fumée se former aux pieds des malfrats et d’Alex. Puis, un bruit de moto se faisant entendre, elle comprit que Lila venait d’entrer dans l’arène. D’un mouvement du poing comme si elle tirait brutalement une manette vers le bas, la jeune rousse exulta.

« Oui ! »

Mais cette satanée fumée empêchait encore de voir ce qu’il se passait. Alors que Lisa tendait le coup pour tenter de percevoir quoi que ce soit, elle fut projetée en arrière par une explosion. La vitrine de la boutique venait de voler en éclats.

Toussotant, Lisa se releva péniblement. D’une main, elle chassa la fumée environnante et d’une autre, elle ôta les morceaux de verre qu’elle avait dans les cheveux. Après un examen rapide, il semblait qu’elle n’avait rien, mis à part quelques coupures sur le visage et les bras. Puis soudain …

« Claire ! Claire !!! Réponds-moi ! Ça va ? »



A présent que la fumée commençais à se dissiper, si ennemi il y avait encore, alors il ne tarderait pas à riposter. Alex garda les bras légèrement en direction du sol mais écarta les doigts tout en lovant son pouvoir dans ses paumes, prêt à frapper au moindre mouvement hostile.

« Ok, à mon avis, maintenant, ils sont énervés. Mais j’avoue que l’arrivée était sympa. »

[hj : Je prévient de suite, j'ai fait ce que j'ai put pour rester un minimum réaliste, logiquement un tir de roquette même loupé c'est fatal. ^^]

Eirikur n'avait pas saisit. Il sort de la ruelle, les jeunes filles passent devant lui, il se dirige vers l'homme nommé Alex et lui dit de s'arrêté, puis son boss arrive tient un discourt qu'on ne pourrait qualifié de menaçant, bien au contraire et tend la main à l'homme. Résultat ? Quand Alex se retourne pour aller voir la blondinette elle à disparut, apparemment discuté avec quelqu'un dans la rue voulait dire danger en Amérique, ou alors Eiri avait oublier d'enlever l'étiquette ''Méchant'' sur son front. En même temps notre Islandais ne savait pas vraiment que le petit groupe marchait déjà vers la bataille donc une telle prudence était justifié. Puis un bombe fumigène atterrit à leurs pied, une moto approche embarque le français et pour finir Liam et Eiri se prennent une roquette...... une question : Pourquoi ?

Fallait avouer que Eiri ne c'était pas montrer très amical, mais il fallait faire quoi pour expliqué à des gens qu'on ne leur voulait pas de mal, un bouquet de fleur ? De plus la personne ayant tirer la roquette devait s'y connaître, et la base de tout bon, mercenaire, militaire tueur à gage ect... c'était de pouvoir identifier des cibles comme hostile. Donc la seule réponse logique était la suivante. C'était des amateurs tout simplement.

Inutile de tortillé du cul, Liam et Eirikur auraient du mourir. Heureusement pour eux, Eiri avait passé énormément de temps à étudier son pouvoir, les différents vents, les courants d'air parcourant le monde, leurs effet sur la nature, et l'effet du vent sur des situations ou des gens. Il connaissait donc très bien son pouvoir, ce qu'il pouvait faire ou pas. Il avait entendu le sifflement de la roquette qui part, et très vite il avait réagit, un coup de vent puissant pour envoyé un obstacle contre la roquette, pour qu'elle explose avant eux. Une explosion et composé d'un déplacement d'air important (l'onde de choc) et d'une puissante déflagration. Eiri se plaça devant son boss et utilisa son pouvoir pour que le déplacement d'air qui arrivait vers eux parte dans l'autre sens et en même temps qu'il stoppe une partit de la déflagration. Par contre Eiri n'est pas Dieu ou Superman, les débris c'est une autre histoire.

Grâce à l'écran de fumé les deux débiles qui ont la gachette un peu lourde, ne purent voir le pouvoir d'Eiri ce qui lui laissait encore la surprise. La fumé ce dissipa et les deux hommes du Montecito réapparurent. Seulement voilà, comme précisé au dessus Eiri n'est pas Dieu et c'est juste par chance que les deux hommes ne sont pas mort. Par contre un débris de métal, c'était planté dans le ventre de l'Islandais, l'hémorragie était en partit bloqué par ce bout de métal, ce qui voulait dire que Eiri allait souffrir à en crever, mais qu'il ne mourrait que dans quelques heures. Le visage blanc de l'Islandais semblait encore plus blanc qu'avant, il fit quelques pas vers l'avant, et un rire nerveux sortit de sa bouche, cela s'appelle être en état de choc.

N'engage pas de combat Eiri, on est la pour donner un coup de main. Dit celui-ci avec un ton emplit d'ironie et de sarcasme. Voilà ce que j'y gagne pu****, être transformé en viande froide pour les clébards.

Il continua de marcher, comme un cadavre ambulant il se dirigeait vers la folle de la gâchette qui tenait maintenant un fusil à pompe. Dans l'esprit d'Eirikur, c'était déjà fini, il allait crever ici, alors autant en profité. Le fils du vent continuait de rigoler, quitte à crever comme un chien autant crever comme un chien content. Il arriva à mi chemin entre le deux personnes et Liam, il sortit son 9mm, mais le garda le long de son corps, de toute façon il n'avait pas la force de lever son flingue. Il tomba à genoux au millieux de la route.

Vous valez pas mieux que ces ordures de Sons of Liberty, et pourtant je suit encore les ordres : pas de combat. Un nouveau petit rire très vite calmé. Tu parle d'une idée à la con.

Eirikur avait maintenant le visage emplit de colère cela allait ce traduire, et pas de la meilleure des façon. Le vent commença à se levé, très vite il soufflait fort, très fort assez pour que la jeune femme terminator ai du mal à viser, très vite, les personnes ayant un minimum de sens de l'observation, pourrait voir que les débris légers volaient en cercle, un cercle inquiétant, et le vent continuait de souffler de plus en plus fort. Un conseil, calmez Eirikur car sinon....

Le français ne réagit pas à la main tendue, peut être parce qu’il n’eu pas vraiment le temps. Un fumigène lancée par la folle de Cruz arriva et rapidement la vue ne dépassa pas quelques centimètres, dix tout au plus. Les réflexes de Liam se mirent automatiquement en branle, un millénaire de guerres avait renforcé son instinct. Il fit un bon en arrière et se retourna pour situer la menace, ce qui bien sûr était impossible à cause de la fumée, mais le bruit du moteur lui indiqua bien rapidement d’où était venue l’attaque et il se déplaça en conséquence. La moto arriva en trombe à quelques mètres de lui et enleva Alex de sa place, a voix qui s’éleva était bien celle de la folle, ils n’étaient pas tirés d’affaire s’il fallait parlementer avec elle. Le vrombissement cessa soudainement, laissant place au doux ronronnement du moteur au repos. Mauvais signe ça. Ils n’avaient pas fuit. Liam se décala à nouveau sur le côté entrainant légèrement son acolyte avec lui. Le sifflement de la rocket partant dans leur direction se fit entendre, le vent se leva soudainement et l’explosion eu lieu quelque part entre les deux groupes.

*Putain, on l’a échappé belle cette fois. Joli réflexe, j’ai bien fait de l’emmener. *

Pour la première fois depuis bien longtemps, l’indien avait vu la mort de près, de très, très, très près. L’explosion avait eu le mérite de souffler le nuage de fumée, même si cela n’était clairement pas une chance pour les deux hommes qui étaient maintenant à découvert, et la pluie de métal et plastique brûlant devint visible. Un bout de métal entailla légèrement le bras de Liamarius mais c’est le nordique qui fut réellement touché. Ayant fait rempart de son corps, tout à son devoir, il avait reçu un morceau de métal dans le ventre. Il entrait profondément dans le corps de l’homme mais la blessure ne saignait pas, ce n’était qu’un léger suintement. Cela dit, il ne faisait aucun doute que la blessure était grave, et qu’elle finirait sûrement par entrainer la mort si elle n’était pas soignée dans l’heure qui suivait.
À la vue de cette blessure, nombres de souvenirs remontèrent à la surface. Les premières guerres où les explosifs types grenades avaient été employées; il voyait autour de lui ses camarades se battant pour la liberté les tripes à l’air, du métal plein la peau, agonisant dans la boue des tranchées. Il revoyait les mines exploser au passage d’un char allemand blesser un soldat proche qui n’avait rien demander, lui arrachant l’œil. Les survivants, pour peu qu’ils soient chanceux, même si cela restait un mot bien fort pour qualifier la souffrance endurée, trouvaient généralement une nouvelle amie, la gangrène. Un pied sectionné, une plaie infectée. Peu amenait beaucoup. Liam se secoua la tête pour revenir à la réalité présente et vit son acolyte s’avancer, son arme à la main, insultant les deux autres, tombant à terre.
Le vent se leva à nouveau tandis que montait la puissante colère d’Eirikur, et ça ce n’était bon pour personne. Liam savait ce qu’il avait à faire, il fallait qu’il fasse vite avant que Lila n’intervienne encore. Il s’avança rapidement, le visage encore serein (pourquoi agir autrement ? Il savait qu’il finirait par mourir un jour, et il n’attendait ce jour qu’avec la plus grande impatience; son seul souhait, c’était de réussir ses plans avant, sinon, pas grave). Il se pencha vers son acolyte et s’adressa à lui calmement mais fermement.

Eirik, je comprend ta colère mais ça n’arrangera pas les choses, ton heure n’est pas encore arrivée, il ne sert à rien de déchainer les éléments au risque de tuer des milliers d’innocents qui n’auront pas le temps de fuir la tornade et la tempête qui se lèvent. Ça ne servira en aucun cas les plans si tu nous tuent tous, ça ne fera que mettre les autres spéciaux dans de plus sales draps, augmentant la haine à leur encontre. Entends-tu bien cela ? Reprend toi, tu sera soigné.


[i] Il se releva, notant un léger affaiblissement du vent, mais pas total loin de là, la tornade au moins ne se formerait pas, c’était déjà ça de gagner. Il avança à nouveau vers Alex, tout en s’adressant à eux, imperturbable.


Bien essayé Lila, mais tu n’es pas encore au point niveau visée. D’après mes informations tu as toujours été ainsi, tu frappes avant de poser les questions, je vois que ça ne change pas malgré ta quête de rédemption. En tout cas, je suppose que c’Est-ce que tu cherches en te joignant à l’équipe d’Angela. Que crois tu ? Que je suis un ennemi voulant votre perte ? Si c’était le cas, vous seriez déjà mort, vous n’auriez pas pu échapper à tous les hommes que je peux envoyer et à tous les moyens que je peux mobiliser. Je ne suis pas là pour vous nuire bien au contraire, c‘Est-ce que j‘expliquais à ton jeune ami avant que tu ne mettes ton grain de sel.

Il s’adressait à Lila car cela était stratégique, elle était l’élément instable du groupe, si l’on excepte la face cachée d’Alex, c’était elle avant tout qu’il fallait calmer pour pouvoir avoir l’attention de tout le monde, et surtout remettre la main sur Claire et l’inconnue qui avaient disparues. Liam ne se faisait pas trop de soucis, il saurait de toute manière les retrouver plus tard. Ce qui importait pour le moment c’était de pouvoir parler tranquillement avec la folle et le monstre sans que cela ne dégénère.

Si on calmait les esprits maintenant, vous ne voudriez pas que votre quête de rédemption soit entaché du sang de parfaits innocents, même si une grande partie d’entre eux ont déjà fuit les rues après ton splendide tir de rocket qui, heureusement, n’a tué personne.

Les choses prenaient une tournure presque incontrôlable alors que Claire c’était précipité dans le premier magasin venu dans l’espoir de se cacher avec sa nouvelle amie, il n’avait pas fallu longtemps pour voir apparaitre de la fumée. C’était ce qui avait éveillé la curiosité de la rouquine mais aussi de la chearleader qui suivit la demoiselle jusqu’à la fenêtre pour pouvoir observer ce qui pouvait bien se passer. Et parmi les spectateurs, il y avait aussi un ou deux employés déjà près à appeler la police. Claire avait sursauté en entendant le son de la moto, éveillant en elle d’innombrable souvenir qu’elle préférait oublier aujourd’hui. Si Lisa exultait, la blonde restait encore très concentrée sur ce qu’elle pouvait essayer de voir quoi que se soit au travers de l’épaisse fumée qui mangeait de plus en plus de terrain.

Il n’avait fallu qu’une seconde de plus…Une seconde de plus pour que tout cela dégénère. Un sifflement, bien trop rapide pour qu’elle puisse comprendre a temps que l’arme que Lila avait décidé d’utiliser n’était rien d’autre qu’un bazooka. Pourquoi sortir directement la grosse artillerie ? C’était très certainement ce qu’aurais pensé Claire si elle en avait eu le temps, mais avant de pouvoir prévenir qui que se soit ou même de pouvoir protéger Lisa, elle se retrouva littéralement projetée en arrière, la vitrine du magasin explosant en millier d’éclat. Certain plus petit que d’autre. Le corps de la demoiselle frappa de plein fouet l’étalage derrière elle, se retrouvant au son, sur un tapis de vêtement éparpillée, de poussière et de verre.

« Claire ! Claire !!! Réponds-moi ! Ça va ? »

Les yeux clos, la demoiselle prit un temps avant toussée la poussière inspirée et d’ouvrir les yeux sur Lisa. Elle la regardait un moment, lui souriant et cherchant surtout à comprendre pourquoi cette panique aussi soudaine. La rouquine ne semblait pas blessée, ce qui était le plus important pour la blonde.

« Je crois oui… »

Elle essaya de se relever, se rendant alors compte de l’éclat de verre planter au niveau de sa cuisse. C’est avec un naturelle presque effrayant que Claire posa ses mains sur le verre, serrant celui-ci et se coupant au passage pour pouvoir tirer le verre en dehors de sa cuisse. Elle ne grimaçait plus, regardant la pièce étrangère s’extraire de son corps. Le sang s’écoulait le long de la cuisse de la jeune fille et le long de ses mains. Lorsqu’elle retira enfin le morceau au complet, elle le jeta un peu plus loin…Laissant alors ses pouvoirs faires effet, elle se leva.

« Et toi ça va ? »

Inspectant une nouvelle fois sa nouvelle amie, tout semblait très bien aller…Elle regarda derrière, les membres du personnel n’était pas dans leur meilleur état mais il semblait ne pas y avoir de mort. Faisant le tour de la caisse, elle attrapa le téléphone pour appeler les secours. S’il n’y avait pas de mort, Claire redoutait malgré tout que parmi les blessés il y en ai un assez grave pour qu’il finisse à la morgue si on le laissait dans cette état.

Mais alors qu’une femme répondait à l’autre bout du fil, les yeux de la chearleader se posait sur ce qui se déroulait à l’extérieur. Cela ne présageait rien de bon, vraiment rien. Un regard sur Lisa, un autre sur le comptoir…Que faire ? La blonde se sentait littéralement désarmée face à cela jusqu’à ce que ces jolis yeux se posent sur une arme présente.

Le plaisir de vivre à New York et donc dans la peur ?

Elle devait appartenir au gérant et celui-ci avait très certainement dur la sortir en voyant ce qui se déroulait à l’extérieur, c’était une aubaine pour la blonde qui s’en empara directement avant de s’approcher de Lisa.

« Ne bouge pas…Je vais essayer de les neutralisé… »

Elle ressentait une certaine excitation en disant ses mots…L’adrénaline certainement. Ne laissant guère le temps à Lisa pour dire quoi que se soit, elle passa à l’arrière de la boutique, une porte la menant à l’extérieur. C’était une chose aisé que de se retrouver sur la même rue que leur "agresseur", à la différence près, c’est qu’elle était derrière eux…Il était impossible pour Claire de rester sans rien faire. Se mettant très certainement en danger pour rien, elle préférait agir à l’idée même de ne faire que jouer l’appas.

Le vent était levé et les cheveux de la jeune fille volait en tout sens alors qu’elle observait la scène de loin. Elle remarqua la présence du premier homme qu’elle avait croisé, a genou sur le sol. Ils étaient chanceux de ne pas être mort…Même si, d’ici, Claire pouvait deviner qu’il ne restait pas grand-chose à vivre à cet homme. Le second était là, non loin…
L’arme levée, elle le tenait en joue sans même qu’il ne l’ai encore remarqué.

Bien essayé Lila, mais tu n’es pas encore au point niveau visée. D’après mes informations tu as toujours été ainsi, tu frappes avant de poser les questions, je vois que ça ne change pas malgré ta quête de rédemption. En tout cas, je suppose que c’Est-ce que tu cherches en te joignant à l’équipe d’Angela. Que crois tu ? Que je suis un ennemi voulant votre perte ? Si c’était le cas, vous seriez déjà mort, vous n’auriez pas pu échapper à tous les hommes que je peux envoyer et à tous les moyens que je peux mobiliser. Je ne suis pas là pour vous nuire bien au contraire, c‘Est-ce que j‘expliquais à ton jeune ami avant que tu ne mettes ton grain de sel.
Si on calmait les esprits maintenant, vous ne voudriez pas que votre quête de rédemption soit entaché du sang de parfaits innocents, même si une grande partie d’entre eux ont déjà fuit les rues après ton splendide tir de rocket qui, heureusement, n’a tué personne.

S’approchant encore un peu, elle voulait être certaine que si elle devait utiliser son arme, elle ferait mouche…
Ce qu’elle faisait était très certainement irréfléchis à vrai dire, mais une part d’elle espérait que cela pourrait permettre quelque chose…N’importe quoi…Qu’elle aurait servit…Et pas seulement comme carotte à l’âne.

« Ca va les chevilles ? »

L’armes directement pointée vers l’homme, elle visait la tête…

« Ne bouge pas d’un poil, aussi bien toi que ton ami… »

La voix de la blonde était légèrement nerveuse, l’excitation de l’instant se ressentait dans le son de sa voix. Elle n’était pas non plus très à l’aise mais si elle pouvait ne serait-ce que faire une simple diversion, quoi que se soit…Visiblement, ce n’était pas elle qu’il voulait mais Alex. Pourquoi jouerait-elle encore le morceau de fromage ?

« Balancez vos armes… »

Pas entrainée ni même habituée à de telle situation, elle sortait ce qui lui semblait logique…Voir la première chose qui lui passait par la tête. Claire ne put s’empêcher de vérifier que Lila était intact, le visage impassible et sérieux, elle s’efforçait de ne pas regarder dans la direction du magasin où Lisa devait encore se trouver.

« J’ai passé je ne sais pas combien de temps dans une cage qui tient dans la paume d’une main, sans manger, sans boire…Alors vous pardonnerez ma méfiance. Vous sortez de l’ombre, tout beau, tout sourire, pile le jour où je retrouve enfin la lumière du jour. Comme un cheveux dans la soupe et on devrait boire cette soupe sans rien dire, le sourire aux lèvres et même donner un pourboire au serveur au passage peut-être ? Balancez vos armes, TOUTE vos armes, tout les deux et peut-être qu’on acceptera d’écouter ce que vous avez à dire. »

Bon d’accord, côté métaphore, Claire avait encore beaucoup de chose à apprendre à côté de Lila. Mais fallait avouer qu’une part de la blonde prenait exemple sur cette femme qui l’avait trahit. Trace d’un respect indélébile dont elle préférait ne pas avoir conscience.

Eirikur sentit la main de son patron et sa voix ferme. Cela eu l'effet escompté et l'islandais se calma, calmant le vent par la même occasion. LA puissance de celui avait suffit à bouger quelques éléments du décors mais il se calma vite pour ne devenir qu'une petite brise. Mais c'était le vent naturel, non contrôlé par Eirik qui préférais préserver les dernières forces qui lui restait. Il savait que Liam était réglo, il avait donc confiance en lui, il serait soigné. Il fallait juste tenir bon, le plus longtemps possible.

C'est à ce moment que la blondinette revins, suivit par ce qui semblait être son amie. Apparemment la blonde était plus qu'un simple appât c'était une véritable bombe à retardement. Erik tourna la tête, en voyant la jeune fille, il remarqua quelques petites choses. Elle était nerveuse, mais également très remonter, et assez courageuse dans un sens. Enfin bref elle donna l'ordre à l'Idien et à l'Islandais de ne pas bouger. La seul réaction de Eirikur fut un petit soupire et une phrase :

Ha bah mer** heureusement que tu me le dit, j'allais justement me chercher une pizza.

Il faut l'excusé, il est un peu soupe au lait quand il est blessé. Il faut traduire cela par ''De toute façon dans mon états je n'irais pas bien loin''. Apparemment la jeune fille avait eu une journée pas super n'ont plus, enfin apparemment elle avait passé trois jours pas super. Bon apparemment tout le monde était déjà bien tendu, ce n'était pas la peine d'en rajouter. D'ailleurs la jeune fille demanda ensuite leurs armes. Eirik ne savait pas si le Boss en avait une, et la sienne c'était fait emporté par le début de tornade de tout à l'heure. Il préféra ne rien dire, parce que s'il disait que son arme a été emporter par le vent sa va pas le faire.

Puis se fut au tour de terminator-girl, de nous lancer un discourt sur la rédemption. Il fallait avouer que Eirik pensait comme elle sur certains points. Pour lui tous les actes, les choix que l'ont à fait son inscrit et ne pourrons jamais s'effacer, mais la rédemption il voit plutôt cela comme un moyen d'équilibrer la balance, augmenter son karma enfin un truc dans le genre. Enfin bref, il n'était pas en état de polémiquer et de toute façon ce n'était pas la peine de s'en préoccupé pour le moment, la rédemption c'est pas pour lui, il n'a pas fait de bonnes choses et il continue à en faire de mauvaises. Pas besoin de rédemption.

C'est à ce moment que le ''Frenchie'' entra en scène. La suite fut assez salissante, éprouvante et douloureuse, pour les deux hommes. Sauf que maintenant Eirikur était guérit il ne restait de la blessure qu'une petite plaie encore un peu sanglante mais absolument pas profonde ni dangereuse. C'était incroyable et maintenant il devait la vie à cet homme. On peut penser ce que l'on veut du nordique, mais il à un sens de l'honneur assez développé. Il se releva à son tour, il récupérait peu à peu ces forces. Il s'approcha d'Alex et dit en Français (Avec un accent quand même) :

Merci. A toi de voir si cela vaut quelques choses mais... .Il sortit une petite carte Dessus il y avait son nom : Eirikur Ragnarson, ainsi que le petit logo ''Montécito'' et le numéro d'Erik. J'ai une dette que tu le veuille ou non. Je ne suis jamais loin.

Eirik avait parlé doucement, presque en chuchotant pour personne ne comprenne, hormis Alex, lui et la rouquine bien entendu. Il avait donné sa carte pour une autre raison, c'était la seule manière pour lui de donner des indices sans l'accord du Boss. Ce n'était pas à Eirik de dévoilé quoi que se soit. Notre Islandais se tourna alors vers Lila pour s'exprimer en Anglais cette fois.

Tu parle de franchise ? En tout franchise, je sais qu'il s'appelle Alex Dumont et elle c'est Claire Bennet. Voilà, je ne connais pas ton nom, ni celui de la rouquine, je ne sais pas si vous avez des pouvoirs ou pas. La mission elle était simple avant que tu vienne tout faire péter. On sait pas qui vous êtes, vous savez pas qui on est. Le reste est simple : L'ennemi de mon ennemi est mon ami. Alors à vous de voir. Soit on va poutrer les gueules des Sons, soit on reste dans cette impasse.

Certes l'expression ''poutrer'' n'existe pas, mais tout le monde m'aurait comprit enfin j'espère. L'islandais était maintenant complétement calme, il avait retrouvé de la lucidité et des forces. Malgré certaines douleurs à l'endroit de son ancienne blessure.

Soudain, des bruits de pas vinrent ébranler la tranquillité du petit comité restreint qui s'était installé dans les rues new-yorkaises. Une voix s'éleva à mesure que les regards se tournèrent vers la personne qui approchait lentement.

« Mhmm … Sanctus Sanctus Sanctus. Dominus Deus Sabaoth pleni sunt coeli et terra Gloria tua Hosanna in excelsis »

Un homme assez âgé s'était approché en prononçant ces vêpres latines. Il regarda tout d'abord Alex, qui fut le seul à le reconnaître. Il jeta ensuite des regards successifs à chacune des autres personnes présentes. Il les reconnaissait tous. Enfin, quasiment tous.
Et c'est finalement au jeune français uniquement qu'il adressa la parole, devant tout le monde :

« Alalalala Alex, Alex, Alex … Je vous avais pourtant mis en garde, je vous avais dis d'abandonner, de rester à l'écart. La mort est une chose que vous craignez pourtant. Toutefois, vous êtes ici, vous êtes aller affronter le danger. Cela aurait été tellement plus simple de rester à l'écart, de fuir en France, là d'où vous venez ! Mais non, il fallait que tu insistes, c'était plus fort que toi »

Il savoura le regard que lui adressait le jeune homme à ce moment là. Pourquoi donc Gary se permettait-il de le tutoyer ? Ils se connaissaient à peine !

« Je te l'avais dit que tu courais un grave danger, mais tu y es aller sans te méfier davantage … Je savais que je pouvais compter sur toi. Sur toi et ton sens de la bravoure. Tu ne comprends pas ce qui est en train de se passer, n'est-ce pas ? C'est amusant comme situation. L'autre jour pourtant j'avais peur de t'avoir mis la puce à l'oreille, mais non, tu t'es laissé berné. Ensuite je n'avais plus qu'à te suivre pour être sur que tu m'amènes exactement vers la personne que je cherchais réellement à aborder. »

La même voix se fit entendre juste à côté du groupe. A nouveau, les regards se détournèrent pour constater l'arriver d'un deuxième homme, exactement semblable au premier, en tous points.

« La mort n'est qu'une étape de la vie mes amis, mais ce n'est pas la plus plaisante ! »

Ce n'était pas fini …

« La mort est inéluctable pour les humains, ironie du sort, aucun d'entre nous n'est humain ! » lança une troisième réplique du vieillard qui arriva de l'autre côté du groupe.

Au total, se furent une dizaines de clones qui vinrent encercler le petit groupe de personnes, lançant chacun leur tout une autre phrase en arrivant. Le premier, celui qui se tenait face à Alex, continua:

« Mais malheureusement tu es toujours aussi naïf et prévisible »

Alex le dévisagea, se connaissaient-ils ? C'était pourtant évident …

« Allez Alex, je vais t'aider. Je vais lever le petit blocage mental que j'utilise pour t'empêcher de percevoir mon énergie vitale … Voilà, vois maintenant, vois par-delà la chaire et les versés de la bible, vois qui je suis réellement, plonges ton regard dans mon âme … et reconnais ton ennemi. »

Le vieillard étira un large sourire avant que ne se baisse enfin le rideau. Chacun des clones changea alors d'apparence :


[A lire ensuite]

Spoiler:

Finalement Claire n’avait pas disparu, elle était même très près, trop même, dérangée comme elle était par tout ce qu’elle avait vécut récemment, elle était capable de faire une bêtise. Liam pesa rapidement le pour et le contre de la situation. D’un côté il avait ce petit pouvoir supplémentaire qui lui permettait de refermer les plaies, et donc de soigner Eirik. De l’autre, il était entouré de fous, ou plutôt folles, furieux(ses) qui braquaient leurs armes vers lui et son associé alors qu’ils n’étaient soit pas armé soit pas en état de livrer un combat qui, de toute façon, aurait été perdu d’avance sans aucun doute, rien que par la présence d’Alex. IL n’y avait pas beaucoup d’échappatoire possible sauf la discussion, légère fenêtre laissée entrouverte par le trio. La discussion s’annonçait plutôt tendue avec autant d’armes braquées sur les deux hommes, le moindre faux pas risquait de mener à leur perte les plans du Montecito Casino, enfin … ceux de Liamarius, pour les spéciaux. C’était surtout les deux hommes qui risquaient d’y passer s’ils faisaient la moindre boulette, un mot de travers, un battement de cil de trop, un geste trop brusque (car parler avec les mains, ce n’est pas que français ! ) et leurs jolies boîtes crâniennes typées sauteraient. Surtout celle de Liam en fait, puisque c’était Bennet qui le tenait en joue et qu’elle était la plus instable des deux, de par son vécu récent surtout, tandis que Cruz avait l’expérience et savait maîtriser ses émotions. Quoi qu’il en soit, Liam avait l’impression de commencer une partie d’échec avec très peu de pièces sur l’échiquier et des pièces qui plus est très mal positionnées. Claire avait encore une certaine emprise sur elle-même puisqu’elle intima aux deux hommes de jeter leurs armes, ce qu’Eirik fit sans rechigner, sa mauvaise humeur, sans aucun doute justifiée par ce qui lui arrivait, le fait qu’il était en train de crever comme un chien se manifesta dans sa petite remarque sarcastique qui fit sourire Liam. Ah l‘insouciance de la jeunesse ! Lila ne semblait pas très emballée par le petit discours du vieillard visiblement puisqu’elle soutint ne pas chercher la rédemption que ce n’était qu’un concept inutile, et elle n'avait pas tort sur ce point, Liam n'avait fait qu'avancer une hypothèse sur ce qu'il pensait être une tentative de rédemption vu son changement inattendu de camp.

Il préféra ne pas interrompre son laïus et la laissa finir, elle savait sans doute mieux ce qu’elle cherchait et ce qu’elle pensait, mais elle utilisait beaucoup de grands mots, il y avait dans ce discours des pensées que Lila n’exprimaient pas et cela se ressentait légèrement. Peut être Liam pourrait il jouer là-dessus. Il savait aussi qu’elle n’était pas qu’un amas de silicone rempli de cruauté, elle avait au fond encore un peu de compassion pour l’être humain, ou au moins pour les proies pouvant lui apporter un minimum d’informations utiles à l’avenir. Liam écouta attentivement l’invective de son acolyte, légèrement amusé par son emportement mais ne se doutait pas de ce que l’anglaise allait faire, en demandant à son coéquipier du moment, visiblement coéquipier forcé, de soigner Eirikur. Un otage vivant devait sûrement toujours être plus à même d’apporter des informations sans doute.

C’est avec une certaine appréhension qu’il regarda le fruit des idées démoniaques de Cruz se réaliser, Alex s’approcha prudemment et se pencha sur le corps très affaiblit du nordique. Connaissant la nature du pouvoir du français, Liam s’écarta imperceptiblement des deux hommes, ne souhaitant pas réveiller la chose immonde et si puissante qui dormait. Sa jeunesse éternelle était, au même titre que l’immortalité de Claire, une nourriture tout ce qu’il y avait de plus … délectable pour lui.

Liam regarda ce qu’il n’avait jusqu’alors qu’ouïe dire, la pouvoir si puissant du frenchie rendant des forces à un mourant, sacrifiant ainsi l’énergie vitale. Son pouvoir avait beaucoup de limites mais il était capable d’énormément de choses. Seulement il avait fait beaucoup trop pour remettre d’aplomb Eirikur, il était maintenant, lui le sauveur, dans un piteux état. Cela apporta tout de même une bonne note au tableau pas très fameux de la scène qui se déroulait depuis une dizaine de minutes maintenant : Eirik était maintenant calmé. Il était reconnaissant envers Alex de ce qu’il venait de faire pour lui : l’empêcher de mourir en se mettant aux portes de l’au-delà lui-même. Il en avait sans aucun doute conscience puisqu’il le remercia et lui donna, chose rare de ce que Liam avait pu juger, sa carte de visite, estimant sans aucun doute qu’il lui était redevable. Le contraire aurait été plus qu’étonnant, la vie a une certaine valeur, sauf pour certains qui incarnent bien le mal sur cette terre.

Dumont avait l’air très fatigué par ce qu’il venait d’accomplir, blême, il était au bord de l’évanouissement. Son pouvoir était réellement terrifiant de par l’ampleur qu’il avait. IL pouvait rendre la vie, la sauver, la retire et ceci à quiconque, il dépassait tous les autres, même celui de Claire qui était limité à sa seule personne et ceux d’anciens amis comme Linderman qui ne pouvaient ramener personne à la vie. Liam en connaissait un qui devait être attiré par un tel pouvoir autant que par celui de la petite Bennet. Sylar. L’indien en mettrait sa main au feu, c’était le pouvoir ultime de coupler l’aptitude de Claire que convoitait tant le serial-killer et le pouvoir du jeune français. Quelqu’un en leurs possession dominerait sans aucun doute son prochain et pouvait se hisser au rang d’un dieu vivant et éternel. Peut être que celui que tout le monde Dieu s’était imposé de cette manière, en ayant ce genre de Don. Après tout, il n’y avait aucune preuve que personne avant Liam et Caïn aient été les premiers à développer des dons aussi puissants. Peut être que d’autres avant eux avaient connu la puissance de la vie éternelle mais avaient finit par y perdre goût en voyant l’humanité se perdre et avaient renoncé à ce qui semble s’apparenter à une malédiction finalement. Liam nota dans un coin de contacter son vieux camarade pour en discuter et savoir ce qu’il pensait de ça, peut être qu’un éternel avait vécu il y a 2000 ans ou même juste avant l’indien, dans la péninsule arabique.

L’homme sans âge regarda Alex se reculer et se repencha vers Eirikur, observant la blessure qui ne saignait plus mais était encore ouverte. Il ne répondit que vaguement à Claire qui lui intimait une nouvelle fois de ne pas bouger.

Ne t’inquiète pas Claire, je vérifie juste que le si beau parti ici présent ne va pas clamser malgré l’intervention d’Alex. Tu ne voudrais quand même pas qu’il attrape une gangrène ou une autre saloperie qui le conduirait à la mort ou à l’infirmité quand même ? Non, bon on se comprend dans ce cas . Il s’adressa à son partenaire sur un ton médical et tout à fait sérieux.

Il y a un risque d’infection avec une plaie ouverte comme ça, ça serait dommage que tu n’ais échappé à l’étreinte glacée de la mort pour succomber à une pauvre gangrène. Ne bouge pas.

Liam posa ses mains de chaque côté de la blessure et se concentra. Les tissus externes commencèrent à bouger lentement pour se rapprocher les uns des autres puis se mirent à danser sous le regard de Liamarius, tressant de nouvelles fibres qui fermèrent peu à peu la plaie jusqu’à ne laisser qu’une maigre cicatrise à la couleur rosée.


Voilà qui est mieux. J‘aurai bien aimé avoir ce don 80 ans plus tôt, il m‘aurait permit de sauver tellement de gens … , dit-il en se relevant d’un bond, une main sur l’épaule du jeune homme.


Maintenant que la situation était plus équilibrée, même si Claire était toujours aussi nerveuse avec son arme pointée sur la tête de Liam - mais savait-elle tirée en fait ? Ou tout du moins viser, il manquait cette information à l’indien et , dans le doute, il préférait considéré le fait qu’elle soit passé par toutes ces épreuves l’avait formée dans beaucoup de domaines, notamment celui des armes. Liam se recula de de façon à avoir tout le monde dans son champ de vision, on ne savait jamais, au cas où quelque chose n’arrive ça valait mieux de savoir ce que chaque potentiel adversaire allait faire. Mais au moment même où il allait commencer à s’expliquer, un imprévu s’immisça. Un vieil homme arriva dans la rue, le bruit de ses pas résonna dans la rue déserte. Sa voix s’éleva puissamment dans le silence général, lançant une sentence latine tirée des écritures saintes.

Sanctus Sanctus Sanctus. Dominus Deus Sabaoth pleni sunt coeli et terra Gloria tua Hosanna in excelsis
Liam complèta dans un murmure la suite du verset

Benedictus. Benedictus qui venit in nomine Domini ! Hosana in excelsis !

Pourquoi ce vieil homme arrivait-il en récitant une partie du Requiem ? Était-il un fou évangéliste ? Si c’était le cas, il était bien mal tombé vu la réaction de Lila et son discours sur le fait que la rédemption n’existe pas. Cette arrivée amusa Liam dans un premier temps, mais seulement dans un premier temps car après vint ce qui déplut fortement à l’immortel, quelque chose qu’il n’avait pas du tout prévu. Claire avait disparu de son champ de vision, il n’avait pourtant pas perçu le moindre mouvement. C’était comme si elle avait disparu d’un seul coup, téléportée ailleurs ou … illusion. C’était comme un mirage s’évanouissant d’un seul coup, il ne restait plus que la ruelle, vide puisque l’inconnue s’était approchée d’Alex pour lui permettre de reprendre des forces.
Le vieillard s’arrêta et s’adressa à Alex, seul personne qui semblait le reconnaitre. Son discours commença à inquiéter l’immortel, surtout avec la disparition de Claire. Puis les clones apparurent, ce n’était pas non plus une bonne nouvelle, cet homme avait trop de pouvoirs, ce n’était pas n’importe qui. Son appréhension fut rapidement confirmée. C’était un piège. Sylar était parmi eux et il avait manipulé Alex pour récupérer Claire. Jamais Liam n’aurait dû l’envoyer en mission à New-York. Mais où dans ce cas ? Un éclair de génie le frappa alors à ce moment, mai sil était trop tard … Il nota quand même dans son esprit de l’aborder plus tard avec le serial killer. Son plan de base allait peut être pouvoir reprendre finalement. Mais ce qui contraria le plus Liam était la révélation qu’il venait de faire : qu’il travaillait pour lui. Les clones se ruèrent alors sur Lila Alex et l’inconnue, les immobilisant. Liam cogita rapidement, mettant en relation toutes les informations qu’il venait de recevoir.
Claire : disparue.
Dix contre 3, aucun clone sur eux.
Il était relativement évident rien que par le premier point que le vrai Sylar ne s’était pas montrer et qu’il était quelque part avec Claire, et Liam doutait que ce soit pour prendre le thé ou discuter du beau temps.

Aucun d’eux n’est le vrai, il est partit avec Claire. dit-il aux trois personnes face à lui.
[i]
IL n’avait plus qu’une chose à faire : sauver Claire, elle était l’un des points clé de son plan et si elle mettait deux semaines à se remettre de l’attaque de Sylar ses plans prendraient trop de retard pour pouvoir être exécutés. Les anti spéciaux seraient devenus trop puissants et trop influents. Il était venu là pour parler pas pour se battre mais il ne voyait pas d’autres solutions. Il ramassa une barre de fer encore brûlante et la lança comme un javelot sur l’un des clones, le frappant derrière la nuque. Il ramassa ensuite l’arme d’Eirik et tira sur deux autres clones avant qu’un troisième ne vienne sur lui en essayant de l’empêcher de continuer.

Tu n’es peut être pas humain, mais tu en as les points faibles, ta force surhumaine ne te sera pas utile dit-il alors que le clone le soulevait d’une main par la gorge. Il prit appui d’un pied sur son torse et prit ainsi son élan, augmentant la douleur au niveau de sa gorge tandis que son autre jambe s’écartait subitement pour revenir porter un coup brutal dans les parties génitales du clone qui le lâcha sous l’effet de surprise et de la douleur réunis.

Douloureux n’est il pas ? ironisa-t-il en tombant à terre puis en se relevant. Il s’adressa alors à Alex, qui semblait relativement bien se débrouiller dans son coin, tout comme ses deux acolytes visiblement.

Dumont, utilisez votre pouvoir pour repérer Claire avant que Sylar ne lui vole son pouvoir, c’est vous qu’il a manipulé, montrez lui que vous êtes bien plus fort que lui.

Liam se débarrassa d’un dernier clone et réalisa que la confiance avait sûrement été rompue par la révélation du serial killer, il décida de lancer une rapide explication.

Ce qui vient de se passer n’était pas prévu au programme, Sylar avait une autre mission mais il en a profité pour vous rouler Dumont et récupérer ce qui lui tient le plus à cœur, le pouvoir de Claire. Mon but est de faire du monde un lieu où tous, spéciaux comme humains normaux, puissent vivre en paix. Les Sons et Sylar bien avant ont fait naitre et croitre la haine à notre égard, et je veux réparer ça. Sylar n’avait rien à faire ici, libre à vous de me croire ou non. Ce qui m’intéresse c’est de pouvoir travailler avec tous les spéciaux qui peuvent m’aider dans mon entreprise, mais ça, il n’est pas, ou plutôt plus, le temps d’en parler, le temps presse.

Liam laissa ses pensées filtrer pour que Sylar puisse les entendre, où qu’il soit, il avait beaucoup de choses à voir avec lui, son intervention impromptue n’était réellement pas du goût de son employeur.

*Gray, ne me refaite jamais un coup pareil, ou vous pourrez dire adieu à tout l’argent que vous devez toucher ainsi qu‘à tout nouvel emploi. J‘espère au moins que vous avez commencez à réaliser la mission pour laquelle vous êtes ici. Tu cites, alors laisse moi le faire aussi :

Tous les peuples de la terre se souviendront de l‘Eternel et se tourneront vers lui toutes les familles des nations se prosterneront devant toi. Ceci ne t‘arrivera jamais Gray.*





The Old Man Drag - The Pogues
Song from Star Wars Ep 1 - Duel of the Fates.
Alabama Song - The Doors
Intégrale de Queen

Dumont refusa d'utiliser son pouvoir pour transférer de l'énergie vitale de Claire au nordique. Rien d'étonnant, ce petit malin avait toujours aussi peur de son pouvoir. Certes, beaucoup d'individus avaient, contrairement à Lila, encore du mal à vivre en harmonie avec leur pouvoir. L'Anglaise faisait partie des rares personnes à avoir un contrôle assez conséquent sur cette partie d'elle-même qui la différenciait des humains non-évolués. Alex, lui, ne semblait pas vouloir progresser, et se prostrait dans une attitude défensive, préférant ne pas titiller le démon qui sommeillait en lui. Mais dans ce cas, pourquoi avançait-il tout de même vers le blessé au bord de la mort ? Oh non...
Elle refusa d'y croire jusqu'au dernier moment, mais cet imbécile choisit d'utiliser sa propre essence vitale pour soigner le maître du vent. Voilà qui réduirait fortement leur effectif, malgré l'apparition-surprise de Claire. Le Français était un élement indispensable à leur équipe. Lila était les muscles, la rouquine l'esprit, Claire l'appât et Alex l'essence. Posant une main dans la nuque de l'agonisant, celui-ci l'aida à s'allonger en lui parlant doucement. D'une manière presque professionnelle, il retira le bout de métal fiché dans son flanc, laissant surgir des flots de sang auxquels Cruz n'était que trop habituée. Serrant la plaie à l'aide de ses deux mains, Dumont finit par faire stopper l'écoulement de sang, et ce qu'il resta de la blessure ne ressemblait plus qu'à une plaie superficielle. Mais chaque don d'essence vitale impliquait une perte de l'autre côté. Adpotant un teint de plus en plus pâle, le front perlé de gouttes de sueurs, le Français finit par s'écrouler d'épuisement. Génial, il ne manquait plus que l'emballage cadeau, le gros noeud et l'étiquette "profitez-en, chers ennemis" pour compléter le tableau. Heureusement pour lui, Mila vint à son secours et vint le saisir par dessous les épaules. L'aidant à se relever, elle s'apprêtait à l'éloigner des deux inconnus lorsque celui qui venait d'être régénéré l'interpella. De l'endroit où elle se trouvait, Cruz n'entendit rien à l'échange entre les deux hommes, mais il semblait que le nordique lui présenta sa carte de visite. Au moins, c'était déjà ça de gagné, et une sorte de relation de confiance s'était instaurée entre le Frenchie et l'acolyte.
Ce dernier, une fois relevé, s'adressa alors enfin à la tueuse à gage. Coup de chance, il répondit à la provocation par la franchise. Il était difficile de savoir si c'était en réaction aux paroles de Cruz ou en gage de reconnaissance envers Alex. Quoiqu'il en soit, son discours semblait honnête. Ils connaissaient Alex et Claire, mais n'avait pas tout à fait envisagé les variables Mila et Lila dans leur petite équation. Mais pourquoi avoir besoin de deux êtres instables et torturés pour en venir à bout des Sons ? Ils avaient des mercenaires, ils semblaient s'être créé une petite alliance d'être spéciaux, alors pourquoi avoir besoin d'une lycéenne et d'un mec voguant entre schizophrénie et paranoia ? Ca puait l'exploitation de pouvoir, de la même manière avec laquelle les Sons eux-même avaient procédé. Toujours aussi dédaigneuse dans son attitude, Lila lui répondit brièvement.

- Nous ne sommes pas là pour "poutrer la gueule" des fils de la liberté, comme vous dites. Il y a suffisamment d'être comme vous et moi dans cette ville qui sont las de l'image véhiculée par de tels terroristes, alimentant les stéréotypes du genre "nous sommes des monstres". Tout ce que demande l'adolescente derrière vous, c'est de vivre une vie normale, comme toutes les miss de son âge. Vous et moi, nous nous chargeons du reste. Mais elle... Claire... doit rester en dehors de tout ça.

L'Indien, profitant du fait que la situation s'était quelque peu apaisée, s'avança vers son collègue. Malgré les menaces de la cheerleader, il ne s'arrêta pas. Il toucha l'endroit où le nordique avait été précédemment blessé afin d'achever la cicatrisation et éviter tout type d'infection. Voilà donc son pouvoir, ou l'un de ses pouvoirs.
Tout à coup, Cruz ressentit une présence derrière elle. Se retournant pour voir d'où provenaient les bruits de pas, elle tomba face à un individu chauve et d'un certain âge, qui commença à réciter les paroles latines d'un hymne d'adoration religieux. Un illuminé de plus à rajouter au joyeux tableau. Après les avoir considérés un à un avec attention, il s'adressa à Alex, qu'il connaissait de toute évidence. Le ton qu'il adoptait sonna très familièrement aux oreilles de l'Anglaise, et l'étrange impression se confirma lorsque le vieillard commença à tutoyer son interlocuteur. Peu à peu, au fur et à mesure que les mots s'écoulaient de la bouche usée du religieux, la sensation d'avoir déjà croisé cet individu s'imposa à Lila. Et ce qu'il disait à propos d'une personne à qui le Frenchie l'avait conduit, ne présageait absolument rien de bon.
L'aristocrate fit volte-face lorsqu'une autre voix, semblable à la première, se fit entendre dans son dos. Un autre homme, identique au premier, enchaina le discours d'une manière on ne peut plus naturelle. Puis en vint un troisième, tous débitant des propos pas vraiment enthousiasmants. Rapidement, le groupe fut entouré d'une dizaine de répliques de l'homme toutes identiques, et mûe par une seule et même volonté. Des clones... Blocage mental, ennemi d'Alex. Les indices devenaient trop nombreux et ne laissaient plus de place au doute.

Soupçons plus que fondés. Chaque clone se mua en une forme dont le faciès était connu et redouté par la plupart des habitants de l'Amérique : Sylar. Sa présence allait grandement compliquer la situation. Très vite, il leur fit part de ses intentions, alors que les clones se rapprochaient peu à peu du groupe. Pourquoi l'Anglaise n'avait-elle pas tiré ? Peut-être parce que son ancien partenariat avec le serial killer avait instauré entre eux une relation de respect mutuel. Mais il ne fallait pas se leurrer. C'était une grosse erreur que de croire que Sylar avait une quelconque forme de respect pour qui que ce soit. Lorsqu'il évoqua le pouvoir de Claire, autrement dit la raison de sa présence, Cruz n'hésita plus et voulut braquer le canon de son arme sur le Gray qui parlait. Mais d'autrs clones étaient apparus dans son dos et l'immobilisèrent. D'autres saisirent Mila, alors que le psychopathe s'amusait à malmener Alex. Ce dernier était encore bien trop faible pour réagir, et Lila le maudit d'avoir gaspillé ses forces pour soigner un illustre inconnu. Elle remua sous l'étreinte des clones, mais c'était plus pour évaluer leur force que pour réellement se dégager. Ils étaient d'une puissance hors du commun. Mais le plus alarmant était le fait que Claire venait de complètement disparaître de la scène. Une évidence s'imposa immédiatemetn à l'esprit de la jeune femme : le vrai Sylar n'était pas là, et les clones n'avaient été qu'une vulgaire tentative de diversion. Pire encore, le serial killer prétendait travailler pour l'Indien. Si c'était le cas, ils avaient été bien stupides de ne pas les avoir anéantis plus tôt. Lila lui lança un regard noir, résignée à ne plus bouger.

Aucun d’eux n’est le vrai, il est partit avec Claire, dit le soigneur à la chevelure longue.

- Merci, on l'avait remarqué... marmonna la britanique, une moue de déception sur le visage.

Mais pourquoi disait-il cela ? Ne faisait-il donc pas partie du plan, malgré ce que l'un des pseudo-Sylar venait de prétendre ? Sans crier gare, Liam s'empara d'une barre de fer et la lança comme un javelot qui vint se ficher dans la tête d'un des clones. Point de gerbes de sang éclaboussant les alentours, celui-ci ne fit que se transformer en poussière, se désintégrant sans laisser aucune trace derrière lui. Apparemment, le tueur en série n'avait pas dit toute la vérité, et n'avait pas les deux acolytes dans son camp. Grâce à l'arme du nordique, il élimina deux autres Sylars, avant d'en achever un quatrième au corps à corps. Sa puissance devait être énorme, bien supérieur à celle de ces répliques ambulantes. Lila profita du désordre pour agir de son côté. Elle allait avoir besoin de son pouvoir pour en venir à bout de ses adversaires. Avec une rapidité à faire peur, elle décupla ses bras jusqu'à ce que ceux-ci soient libérés de l'emprise de ses adversaires. Retrouvant des proportions normales, elle flanqua un coup de botte dans l'abdomen d'un Sylar, qui ne bougea presque pas et sembla bien amusé par la situation. La lady se jeta alors sur son fusil à pompe reposant au sol et explosa la tête du clone moqueur, qui disparut aussitôt. Deux autres détonnations, deux clones supplémentaires de moins. Dégainant son pistolet, elle visa la tête de l'un d'entre eux qui tenait toujours Mila. Les pouvoirs mentaux de la rouquine ne devaient pas avoir d'emprise sur des individus sans volonté propre. Lila tira et la balle frôla de très près l'oreille de la rousse avant de finir sa course entre les deux yeux d'un autre clone. Malheureusement, l'Anglaise n'avait pas vu arriver un petit Gray fourbe dans son dos. Ce dernier se jeta sur elle et la projeta au sol, avec une force telle qu'elle en lâcha ses armes. Le clone entoura son cou avec ses grosses paluches et commença à l'étrangler. La demoiselle fut vite à court d'oxygène, incapable de bouger à cause de la puissance de son agresseur. Déjà, sa vision se troublait alors qu'elle suffoquait, l'air n'entrant plus dans ses poumons. Dans un ultime geste de survie, elle posa une main sur le front du Sylar et une seconde plus tard, celui-ci se retrouva avec la taille d'un hamster nain. Inspirant une immense bouffée d'air douloureuse, Lila toussa à s'en déchirer la gorge, les joues encore empourprées. Une fois qu'elle eut rétrouvé une respiration plus ou moins normal. Elle s'approcha du Sylar miniaturisé et l'écrasa vulgairement sous la semelle de sa botte.

- Microbe...

Regardant autour d'elle, la duchesse réalisa que les autres ne s'en étaient pas trop mal tirés de leur côté. Ils étaient hors de danger, et déjà l'Indien planifiait la suite des opérations. Il voulait qu'Alex repère Claire grâce à son pouvoir. Lila voulut crier "NON", mais un faible son émergea de sa gorge encore endolorie. D'abord, c'était elle qui aboyait les ordres, c'était son rôle dans cette mission. Ensuite, il était bien trop dangereux d'exposer un Alex Dumont affaibli à une source intarissable de puissance telle que la cheerleader. En temps normal, elle aurait bien pris le risque, mais là il se trouvait bien trop faible pour entreprendre une telle tentative. Rejoignant le groupe, elle fixa le Français en hochant négativement la tête, montrant son désaccord. Elle se doutait bien qu'il ne voulait pas non plus commettre un tel acte de folie.

D'après ce qu'en dit l'Indien, Sylar les avait utilisés pour retrouver la cheerleader, la mission qu'ils lui avaient assigné n'ayant rien à voir avec sa présence en ces lieux, à cet instant. Les ambitions de l'homme ne semblaient pas mauvaises, mais quelque peu utopique et, pour l'heure, obsolètes. Leur objectif était de retrouver Claire. Claire... Encore et toujours elle. Cette pauvre fille n'aurait-elle donc jamais la paix ? Le comble, et ce que Lila ignorait, c'est que la blonde n'en était pas à sa première rencontre avec le tueur en série. Ce dernier aurait déjà subtilisé le pouvoir d'immortalité, et l'Anglaise n'osait imaginé de quelle manière. Cette jeune femme avait dû endurer les pires atrocités possibles. Il n'était pas question que cela se reproduise une fois de plus.
Déterminée, Lila s'éloigna pour aller récupérer ses deux armes perdues. Portant son fusil à pompe des deux mains, elle se racla la gorge avant de prendre la parole.

- Bon, localisons Claire. Elle ne doit pas être très loin, surtout si décapsulator est venu pour reprendre le pouvoir d'invulnérabilité. Alex, je vais te demander de faire comme le monsieur t'a dit et de la chercher grâce à ton pouvoir. MAIS... pas de panique, j'aimerais que notre amie la rouquine garde un contrôle mental rigoureux et constant sur le... truc qui sommeille en toi, afin qu'il ne fasse pas des siennes. Si tu sens que tu dérapes, tu t'arrêtes tout de suite. Ce n'est pas le moment d'avoir affaire à une autre catastrophe.

La jeune femme rechargea son arme, laissant chuter les douilles vides avec un bruit métallique puissant, et balaya le groupe du regard.

- Il est temps de faire regretter à Sylar d'être venu au monde.

Alors que Lisa continuait de soutenir son père, Liam, malgré l’injonction de la cheer leader se rapprocha de son acolyte. A l’aide de l’un de ses pouvoirs, l’indien acheva le processus de guérison, refermant définitivement la plaie. De nouveau en pleine forme, le nordique s’approcha alors d’Alex et de sa fille. Dans un français approximatif, il le remercia pour ce qu’il venait de faire, réalisant ce qu’un tel geste avait couté. Dans ses yeux, on pouvait y lire de la sincérité. Eirikur, c’était le prénom qui apparaissait sur la carte de visite qu’il venait de tendre au jeune homme. Ce dernier s’en saisit et adressa un léger sourire. A en croire Eirik, ce dernier estimait avoir une dette envers son sauveur du jour.

De son côté, un détail sauta au visage de Lisa. Le logo du Montecito Casino imprimé sur la carte que venait de tendre l’homme à son père. Ces types étaient donc des agents du casino. Le doute n’était pas possible : pour avoir agit ainsi, Eirik voulait clairement, mais aussi discrètement informer Alex de qui lui et son boss dépendaient.

S’éloignant du duo, Eirik alla échanger quelques paroles avec Lila, Mais la jeune rousse n’y prêtait plus attention, tout comme elle ne s’inquiétait pas du sort de Claire, ni même des agissements de l’indien. Non, une seule chose comptait : informer son père de qui étaient ces individus. Pourtant, elle devait être discrète afin de ne pas éveiller les soupçons. Le nordique avait été prudent, ce n’était donc pas le moment de commettre une bavure. Elle voulut alors chuchoter un avertissement à l’oreille paternelle, mais des paroles d’église prononcées par une voix qu’elle ne connaissait pas jusqu’alors lui en ôtèrent la possibilité.

Dans la rue, un homme d’un certain âge approchait. Les langues étrangères étaient un mystère pour Lisa, mis à part le français que son père lui avait transmis dés son enfance, alors une langue morte … pour la jeune rousse, si ça portait un tel nom, ce n’était pas sans raison. Les propos du nouveau, bien qu’énigmatiques, permettaient de s’accorder sur un point : Alex et lui se connaissaient. Etrangement, le français ne fut pas surpris de voir un tel individu apparaitre dans le décor. Visiblement, ce dernier avait mis en garde Alex qu’il courrait un danger, mais malgré ça, le jeune homme avait foncé tête baissé dans la bataille. Lisa tenta d’interroger son père du regard, mais ce dernier ne daigna pas la regarder.

Au contraire, Dumont était captivé par la venue de Gary. Comme prévu par ce dernier quelques jours plus tôt, le jeune homme frôlerait la mort. A présent, il était possible que cet individu aidant les personnes sur le point de mourir, venait pour lui fournir de l’aide. Pourtant, ses propos étaient différents de la dernière fois, plein d’ambigüité. A l’en croire, Alex avait mené Gary auprès des personnes qu’ils recherchaient. Effectivement, ils avaient parlé ensemble d’individus capables de surmonter la mort. Le français pensa tout de suite à Claire. D’ailleurs, où se trouvait-elle ?

Mais avant que le jeune homme ne puisse se soucier de ce détail, un nouvel évènement le détourna de cette interrogation. Un autre Gary venait d’apparaitre plus loin dans la rue, puis encore un autre. Chacun semblait poursuivre la phrase du précédent, comme s’ils étaient animés par un seul et même esprit. Rapidement, ce ne fut pas moins de onze individus chauves aux traits parfaitement similaires qui encerclèrent Alex et les spéciaux présents.

Un sourire familier sur les lèvres, Gary ironisa sur la naïveté du français et sur la facilité avec laquelle il avait été abusé. L’homme âgé allait aider le français à comprendre en levant une sorte de barrage psychique qu’il avait imposé au jeune homme. A présent, Alex pouvait être en mesure de sentir qui Gary était réellement. Mais sans son sixième sens activé, c’était peine perdu. Pourtant, l’action qui suivit leva complètement le doute. Subtilement, les traits de Gary se déformèrent.

A ce même moment, alors que Lisa se mit à serrer par peur le bras de son père avec force, ce dernier, bogglisa l’identité de l’homme aux traits mouvants.

* Gary Raibelg … GABRIEL GRAY !*

A présent, ce n’était plus un homme pieux qui se tenait devant lui, mais Sylar … qui plus est, en onze exemplaires. S’esclaffant à plein poumon, il était ici une nouvelle fois pour Claire. Encore et toujours le même problème. Sylar voulait le pouvoir de la cheer leader, et cette fois, c’était Alex qui l’avait conduit jusqu’à la malheureuse.

Avant que quiconque n’aie le temps d’agir, les clones bondirent tel un seul homme, immobilisant Lila et arrachant Lisa des côtés de son père pour lui faire subir le même sort qu’à l’anglaise. D’autres se ruèrent sur Alex, le rouant de coups. Epuisé, le français s’effondra et se roula en boule pour tenter de se protéger le visage à l’aide de ses bras. Chaque coup était d’une violence comme le jeune homme en avait rarement vu. Plus puissants que des coups portés par un homme normal, à n’en pas douter, ces clones devaient avoir une force hors du commun. A bout de force, Alex ne pouvait que subir, en espérant que la fin viendrait rapidement pour abréger ce calvaire.

Lisa, impuissante face à la poigne d’acier des clones, ne pouvait qu’assister avec terreur au passage à tabac de son père. Elle tenta bien de s’emparer de la volonté de l’un de ses agresseurs, mais dans l’esprit de ce dernier, elle ne croisa que le vide. Aucune emprise n’était possible. Son pouvoir se révélait aussi impuissant qu’elle face à ce genre d’adversaire.

Un sifflement se fit entendre à l’une de ses oreilles, alors qu’une de ses mèches rousses se souleva sur sa tempe. Au même moment, l’un des clones lâchant sa prise sur le bras endolori de la jeune fille. Cruz venait de lui coller une balle entre les deux yeux. D’un revers de main, le survivant frappa Lisa au visage, l’envoyant valdinguer sur le bitume, avant de reporter son attention sur Lila.

Libre de ses mouvements, Lisa se massa la joue et se releva avec la force du désespoir. Se précipitant vers son père, elle bondit sur le dos de l’un de ses assaillants, tout en tentant de lui lacérer le visage à coup d’ongles.

La ruée de coups devint moins abondante, ce qui soulagea Alex, même si à présent, il n’était que douleur. Cependant, ce modeste répit suffit au jeune homme pour qu’il attrape la cheville d’un des clones. Sans aucun complexe, il activa son pouvoir. Avec l’énergie de son agresseur, il soulagerait ses blessures. Pourtant, à peine avait-il refermé son étreinte qu’il se retrouva avec un tas de poussière au creux de la main. Ces types n’étaient constitués de rien. Dotés d’une force surhumaine, ils n’en restaient pas moins que du vent. Il suffisait d’un seul contact avec le pouvoir d’Alex pour qu’ils tombent en poussière.

D’une main, Alex continuait de se protéger le visage, tendit que de l’autre, il balayait l’air autour de lui afin de se saisir de ses adversaires. Un premier se fit prendre par surprise, disparaissant dans la seconde. A présent, un seul clone restait encore à éliminer parmi ceux qui s’en prenaient au français.

De son côté, Lisa se retrouva rapidement dos à terre lorsque le clone qu’elle agrippait parvint finalement à lui mettre la main dessus. Agacé par ce contretemps, le Sylar voulait en finir une bonne fois pour toute avec la jeune fille, lui serrant le coup à deux mains. Fouillant d’une main paniquée autour d’elle, Lisa parvint à saisir quelque chose qui au premier contact semblait pointu. D’un geste vif, elle vint le ficher dans la gorge du clone. Immédiatement après, Lisa se retrouva couverte de poussière, tenant brandi dans le vide l’éclat que son père avait retiré quelques minutes plus tôt de l’abdomen d’Eirik.

Lorsque Lisa se releva, elle put voir son père en finir avec son ultime adversaire. Lâchant l’éclat de métal, elle se précipita vers lui afin de l’aider à se relever.

L’indien s’approcha ensuite du duo, une fois son adversaire mis hors d’état de nuire. Il voulait qu’Alex use de son pouvoir pour localiser Claire et arrêter Sylar. D’un signe de tête, Lila fit comprendre au jeune homme qu’elle n’approuvait pas du tout cette idée. Puis, il sembla qu’elle réalisa qu’ils n’avaient pas d’autre alternative. Finalement, elle demanda au français de s’exécuter. Si les choses venaient à dérailler, Lisa serait là pour tout remettre en ordre.

Encore sous le coup de son épuisement, Alex s’appuya sur sa fille afin de ne pas s’effondrer. L’espace d’un instant, il crut comprendre qu’on lui demandait de trouver Claire à l’aide de son pouvoir. Mais avant qu’il ne puisse faire répéter ses interlocuteurs, Lisa intervint.

« C’est de la folie ! Faites ça, et nous sommes tous morts ! »

Même si les choses s’étaient rapidement enchainées, Lisa n’avait perdu aucun détail. Son père était certainement trop faible pour pouvoir y avoir prêté attention, mais elle, elle n’en avait pas perdu une seule miette. Observant l’indien droit dans les yeux, elle poursuivit.

« Je sais qui vous êtes. Vous avez pris soin de ne pas vous présenter, et je pense que vous avez eu raison. Mais j’ai percé à jour votre identité. Tous les deux, vous venez du Montecito. Et si j’en crois ce que vient de nous dire l’un des Sylar, et je le crois, il travaille pour vous. »

Lisa marqua une courte pause afin de laisser à Lila et Alex le temps de bien comprendre à qui ils avaient à faire.

« Une seule personne est à la tête du Montecito … est-ce que je me trompe Liamarus Caldwell ? Autrement dit : Emeute, le cavalier de la Discorde ! »

Soudain, le discours d’Angela dans l’appartement de Peter revint à la mémoire d’Alex. C’était le lendemain de sa rencontre avec Lisa. Elle avait demandé de l’aide à ses parents afin qu’ils retrouvent Peter. Ce jour là, Angela avait affublé Alex du nom de Famine, précisant que trois autres individus avec lui posaient problème dans l’avenir.

« Alex, Lila, nous ne pouvons pas rester là ! Il faut les éloigner l’un de l’autre !

- Et Claire ?

- Je ne sais pas ! Mais si on suit la mise en garde d’Angela, tu ne dois pas être au même endroit que Liamarus !

- Peut-être qu’Angela se trompe …

- Ou peut-être que non ! Nous n’avons plus une minute à perdre. Vous êtes restés l’un à côté de l’autre trop longtemps déjà !

- Et il ne s’est rien passé. »

Devant un tel argument, Lisa se trouva à cours d’idée. Finalement, son père avait peut-être raison. Depuis le début, la jeune fille n’avait cessé de suivre les directives d’Angela, sans jamais les remettre en question ouvertement. D’ailleurs, elle avait réalisé depuis peu combien elle avait été manipulée, pour finalement être sacrifiée par la mère de Peter. Cette dernière savait pertinemment ce qu’elle faisait courir comme danger à Lisa, pourtant, elle n’avait jamais hésité à l’utiliser pour arriver à ses fins.

Lisa pouvait-elle réellement lui en vouloir ? Après tout, n’était-elle pas elle-même prête à tout pour parvenir à ses fins ? La réponse était clairement si.

A bout de force, Alex n’en perdait pas moins de vu l’objectif de leur mission : veiller sur Claire. Laisser la jeune fille entre les mains de Sylar, ça, c’était une menace réelle, et non une pseudo crainte onirique de Madame Petrelli.

« Très bien … on va faire comme ça alors. Lisa, tiens-toi prête en cas de pépin. »

L’angoisse au ventre, Lisa se prépara à faire face à ce qu’elle avait surement vu de plus redoutable dans un esprit humain.

« J’ai une mauvaise intuition …

- Tout ira bien » , répondit son père en souriant.

Bien qu’épuisé, Alex se concentra afin de cesser d’inhiber son pouvoir. La présence de Claire était tellement imposante qu’il suffirait d’une fraction de seconde pour la localiser. Après ça, il suffirait au jeune homme de bloquer une nouvelle fois sa faculté. C’était aussi simple que ça.

Fermant les yeux, Alex plongea au plus profond de lui. Il devait ouvrir son œil intérieur afin de voir par delà ce que les humains perçoivent du monde. Touchant l’essence de son pouvoir, à présent, c’était un monde de saveurs et de parfums qui s’ouvraient une nouvelle fois devant lui. Claire ne serait bientôt plus difficile à trouver. Il suffisait d’un coup d’œil, et Alex saurait vers où mener les autres.

* … il est pourtant si facile de s’épargner la faiblesse de la chair … une nouvelle fois, tu as besoin de moi … une nouvelle fois, tu te tournes vers moi … mais cette fois, je réclame mon DÛ ! *

Rouvrant les yeux, le front en sueur et le cœur battant la chamade, Alex s’écarta de sa fille qui avait jusque là continué de le soutenir.

« Quelque chose ne va pas ! Lisa ! Vite ! »

Immédiatement, et ce, malgré la panique qui venait de l’assaillir, Lisa força l’esprit de son père afin de localiser le problème. A peine fut-elle à l’intérieur qu’elle le vit. Totalement libre, Il l’attendait. En effet, quelque chose n’allait pas.


Capable de percevoir les essences vitales qui l’entouraient, Alex se rendit compte de ce qu’était réellement Liam. Aussi intense que la cheer leader, il devait très certainement être lui aussi une sorte d’immortel. Alex n’était pas préparé à cette éventualité.

« Pourquoi vous ne l’avez pas dit ! Pourquoi vous n’avez pas dit que vous étiez comme elle ?! »

Tiraillé entre la fureur contre Liam et la peur de perdre le contrôle, Alex hurlait à plein poumon sur l’indien.


« Comment es-tu sorti ?! »

Face à la question vindicative, Il commença par lui répondre avec un sourire sarcastique. Puis, Il parla.

« … Sylar semble avoir levé plus qu’un simple blocage tout à l’heure … tu sais comme moi combien ton père est … sensible aux manipulations psychiques …

- Sylar est dingue ! Mais jamais il ne t’aurait libéré !

- … pas volontairement …

- Ça n’est pas un problème. Je vais te remettre dans cette cage comme la première fois. »

S’esclaffant d’un rire sadique qui résonna dans le néant de l’esprit, Il reporta alors son attention sur la jeune innocente debout devant lui.

« … et comment vas-tu faire sans maman pour t’aider ? … tu … as … déjà … perdu ! »

La manière dont Il avait articulé chacun des mots fit trembler l’échine de Lisa. Le combat n’avait pas commencé, pourtant, elle en connaissait déjà l’issu.


Surmotivé par cette soudaine montée d’adrénaline, Alex semblait de plus sentir la douleur et la fatigue. Seul lui importait de pouvoir régler cette histoire avec le minimum de dommages. L’air inquiet, il regardait Lisa, totalement immobile, espérant qu’elle parviendrait à régler le problème de l’intérieur.

Il tenta bien de stopper son pouvoir, d’inhiber comme il l’avait fait plus tôt cette seconde vue. Mais le résultat avait été un échec. Quelque chose le bloquait.

Et Lisa restait toujours immobile, comme maintenue dans un champ de stase.

« Liam, vous devriez vous éloigner. On ne sait jamais. »


Mobilisant toute sa volonté, Lisa entama la lutte contre l’entité. Frappant avec une précision chirurgicale, chacune de ses rafales psychiques touchait l’Autre de plein fouet. Pourtant, ce dernier ne cessait de ricaner comme un dément.

« Pourquoi lutter Lisa ? Fuis si tu as encore un minimum de jugeote !

- La ferme !

- Tu viens ici, dans mon repaire et tu oses avoir la prétention de me battre !

- Oh que oui ! »

Soudain, le sourire satyrique et l’air de folie de l’entité se muèrent en une expression de lassitude et d’agacement. Ce petit jeu ne l’amusait plus.

« Fini de jouer ! Il est temps de me rendre ce qui m’appartient … »

En une fraction de seconde, la lutte sembla basculer, ne laissant pas l’opportunité à Lisa de se retirer en sentant le vent tourner. Si jusqu’à maintenant elle faisait face à un esprit d’acier, à présent, son contact semblait différent. Il restait toujours aussi impénétrable. Mais au lieu d’être une surface lisse, il s’apparentait à présent à une gueule garnie d’une infinité de crocs acérés.


Lisa se recroquevilla sur elle-même, tout en reculant et en hurlant. De ses deux mains, elle semblait tenter de chasser quelque chose de ses cheveux et de son visage. Dans sa voix et sur son visage, on pouvait percevoir une terreur sans commune mesure.

Ce fut à ce moment là qu’Alex réalisa que sa fille avait échoué. Il venait une demi-seconde plus tôt de conseiller à Liam de s’éloigner … une demi-seconde qui ne serait surement pas suffisante.

Lorsque le français tourna son regard pour de nouveau regarder l’indien, il constata avec effroi qu’il avait déjà la main tendue en direction de cette source d’énergie quasi intarissable. Doigts écartés et paume ouverte, Alex n’avait plus aucun contrôle sur ses mouvements.

« Oh non … »

Avec une violence et une rapidité comme il n’en avait jamais été capable, Alex draina l’essence de jouvence de Liam. En une poignée de secondes, toutes ses blessures s’étaient refermées, ses hématomes avaient disparu et sa fatigue s’était évanouie. Avec sa main libre, le jeune homme tenta de baisser son bras assassin.

« Non ! Non ! Non !!! »

En vain.

A présent, le temps était compté. Il s’agissait donc de correctement l’utiliser. Sondant les environs, le jeune homme localisa Claire. Il jeta un dernier regard anxieux à Lisa qui commençait tout juste à se calmer. Puis, l’air désolé, il regarda de ses yeux cristallins Lila.

« Elle est deux rues plus loin, vers le nord. Il est avec elle. »

Un rapide coup d’œil suffit à Alex pour voir que Liam, tout comme Claire ou Peter, n’était pas insensible à ce siphonage vitale. Déjà l’indien semblait avoir beaucoup moins d’aplomb. Une dernière fois, il regarda Lila.

« Je suis-

- enfin de retour. »

Alors que Liam tombait à genoux, Il porta son regard miel sur le leader du Montecito, tout en se massant le poignet.

« Merci bien … Emeute … il semblerait que tu es fait un merveilleux travail … tu as semé … la discorde dans notre petit groupe. »

S’approchant de Liam, Il lui tapota la joue comme pour le féliciter, chacun de ses contacts arrachant une nouvelle part de force à l’indien.

Il ne répondit à Lila que par un simple geste de la tête, il était d'accord pour laisser cette Claire tranquille mais pourquoi l'utiliser comme âppat alors ? Notre Islandais grimaça un peu, il avait encore une certaines gêne à cause de plaie encore légèrement ouverte. Mais son patron se chargea d'arranger cela, pratique d'avoir autant de personnes qui ont se genre de pouvoir. Enfin bref Eirik hocha de la tête en signe de remerciement. L'islandais ne parlait pas pour rien dire, quand il n'avait rien à dire il ne dit rien.

Le nordique, fut surprit de voir une personne apparaître, un vieillard qui parlait latin. Il était étonné car avec l'explosion de la roquette un peu pus tôt il ne pensait pas que quelqu'un s'aventurait ici donc.... ce n'était certainement pas un simple civil. D'ailleurs la multitude de clones arrivant par la suite montrait qu'il n'avait pas tord sur ce coup. Étrangement les clones ne vinrent pas contre Eirikur et Liam, préférant le Français, la taré et la rouquine. Une situation étrange, le vieux ne parla qu'au français et Eirik commençait à sentir la tension monter. Il ne savait pas trop pourquoi pour lui c'était juste un vieux. Mais la suite fut clair comme de l'eau de roche. Sylar ? Bien entendu Eirikur le connaissait de réputation, mais il ne l'avait jamais rencontrer. Apparemment tout le monde le connaissait sauf lui, il se sentait un poil écarté en fait. Mais bon il pourrait en profiter plus tard. Eirik profita de l'entrée en scène du serial killer pour reculer doucement, personne ne le vit s'éloigner de quelques mètres. Il remarqua également l'absence de la blondinette.

Très vite Liam engagea l'ennemi bientôt suivie par tout les autres. Eirik lui resta immobile il s'alluma même une cigarette et il regarda tout ce beau monde se battre. 4 pour Liam, 4 pour Cruz et trois pour Alex et la rouquine. Et bien, ils c'était pas mal amusé en tout cas. Le reste fut tout aussi étrange. Eirik ne comprit pas tout, grosse merdo Alex voulait utiliser un de ces pouvoirs pour localiser Claire, mais il risquait de faire sortir un machin pas jouasse..... Bon en tout cas sa plombait l'ambiance. Eirikur n'écouta que à moitié la suite des discours cela parlait du futur de discorde ect.... L'Islandais se croyait presque dans un mauvais film d'exorcisme, mais rien de tout cela n'était amusant. Apparemment tout alla de travers, Alex perdit le contrôle, Lisa ne semblait pas en réussite non plus, très vite et avec une rapidité impressionnante Dumont saisit son patron pour drainer son énergie vitale.

Eirik mesura le pour et le contre, il ne pouvait pas utiliser son pouvoir car sinon, il emporterait Liam avec. Il resta de son côté, et observa la suite des évènements, Alex avait réussi à trouvé Claire, mais le machin reprit le dessus. Apparemment il était le maître à bord maintenant. Il profita que le truc parle avec Liam pour s'approcher de Lila, discrètement il arriva derrière elle.

Sa m'étonne que tu n'ai pas tirer. N'est tu pas le messager de la mort ? Si tu n'est pas prête à l'arrêté, part chercher Claire avec mon boss et la rouquine. Il était maintenant à hauteur de la jeune femme tourné dans le même sens qu'elle, il se dirigea lentement vers le pseudo Alex en faisant craqué ces doigts. Je peut le retenir. Ou le tuer.

Il avança vers la chose, très rapidement, une bourrasque très violente ciblé sur Alex, puis une fois se derniers éloigné des autres, puis un courant d'air d'une puissance suffisante pour porter et plaquer le corps du possédé contre un mur, le courant était continu afin d'empêcher ce machin de trop bouger.

Maintenant si quelqu'un à une idée de génie, qu'il la dise, ou alors on fait je t'ai dit Lila.

Le temps était compté, il ne pourrait pas tenir un courant d'air aussi violent très longtemps. Il fallait faire vite.

Un seul mot pouvait écrire la situation dans laquelle se trouvaient Liam Eirik Lila et lisa, puisque tel était son nom - mettons à part Sylar et Claire qui n’étaient pas concernés pour le moment- : MERDE. Une bonne grosse merde, sans aucun doute l’une des plus pathétiques situations dans laquelle Liamarius avait réussit à se fourrer en 1300 ans d’existence - et pourtant, il en avait vu bon nombre.

L’autre s’était éveillé de son hibernation forcée et visiblement Alex n’avait pas été assez fort pour le remettre à sa place, maintenant il devait être quelque part dans son esprit, errant, assommé par le combat bref et l’utilisation de son pouvoir. C’était le français qui était maintenant prisonnier de son propre corps, ne pouvant sans doute que voir ce que l’Autre en faisait, sans pouvoir réagir et le remettre en cage. Liam n’eut pas le temps de réfléchir très longtemps lorsqu’il comprit qu’Alex avait disparu pour laisser sa place à son Hyde. À peine avait il vu le gouffre sans fin prendre possession du corps qu’il était déjà en train de faiblir, son teint devenant peu à peu blême. Il faiblissait et ne pouvait plus rassembler ses forces, elles s’échappaient trop rapidement, alors il se laissa tomber au sol, lourdement, tentant d’amortir le choc avec ses mains, sans trop de succès. Il cherchait à économiser ses forces, allongé au sol il limitait sa propre consommation d’énergie, c’était offrir de l’énergie supplémentaire à l’Autre, mais c’était aussi l’occuper plus longtemps avant de rendre l’âme. Toute l’énergie qu’il avait accumulée au cours du millénaire passé pouvait lui permettre de tenir un moment face à cet aspirateur magique. Ses cellules n’utilisaient pas d’énergie pour évoluer -puisqu’elle n’évoluaient pas, là était son aptitude- depuis tellement longtemps alors qu’elles en produisaient, c’était un cercle vicieux auquel Liam n’avait que très rarement pensé et qu’il aurait sûrement dus y penser plus tôt; avant de demander à Alex d’utiliser son pouvoir par exemple; maintenant, il était bien trop tard pour rattraper le coup, mille ans de souffrances et d’énergie accumulée filaient maintenant vers le trou noir de l’Autre, nourrissant sa faim, l’augmentant exponentiellement. Ironiquement, Liam ne réussit à penser qu’une chose, futile et totalement hors de contexte :


*Est-ce que Peter pourrait me retransférer l’énergie que je perd en ce moment ?*


Techniquement, cela devait être possible avec un pouvoir comme celui de Caïn, peut être que Peter pourrait, la question aurait plutôt été : voudrait il ? , étant donné que sa négligence avait amené le retour d’Hyde et qu’il n’avait pas pensé à écarter Sylar de Claire lorsqu’il l’avait envoyé en mission. Alors qu’il pensait à cet insignifiant détail, un violent coup de vent le fit revenir à la réalité, si désagréable soit-elle, une bourrasque beaucoup plus puissante suivit et Liam sentit que le flux d’énergie était interrompu, relevant la tête, il remarqua que le français n’était plus au même endroit. Il profita de ce léger répit pour se relever et se retourner. IL vit alors Eirik, concentré comme jamais, tourné vers l’Autre, le visage empreint d’une profonde détermination. C’était fou. Il venait de sauver son patron et était décidé à continuer à assurer son travail, mais il ignorait à qui il avait à faire. Liam n’avait fait que lui donner des photos avec quelques informations comme le pouvoir, m’âge ou ce genre de choses, jamais il n’avait parlé de la psychologie des cibles et sûrement pas de la menace réelle que représentait Hyde car il ne pensait assurément pas le revoir. Liam était en première ligne de part son pouvoir, il représentait un met de choix sans aucun doute, il ne fallait pas que ça change pour le moment, si jamais Hyde changeait de cible principale, il y aurait des morts inutiles, il ne devait pas passer à Lisa Lila Eirik, ni à Sylar et encore moins à Claire. À cette pensée, Liam eu un flash. Sylar voulait prendre le pouvoir de Claire, il allait devenir immortel à son tour. Il allait devenir une source d’alimentation de choix pour Hyde. S’il les trouvait tous les deux après qu’il ait prit son pouvoir, la situation ne serait plus critique, elle serait chaotique, il n’y aurait plus une seule porte de sortie, il aurait devant lui deux immortels et un semi mortel pour s’alimenter et augmenter son appétit. Après ça, il ne s’arrêterait sûrement plus et emporterait sans aucun doute des milliers de vies supplémentaires avant que quelqu’un ne l’arrête, sûrement d’une balle dans la tête, si cela suffit encore à le tuer avec deux sources d’énergie à portée. C’était vraiment une grosse merde qui ne sentait, mais alors, pas bon du tout ! Aucun des cinq potentiels adversaire n’était en mesure de le battre. Il n’y avait qu’Alex qui pouvait l’enfermer de nouveau et il était hors combat pour le moment. Oui c’était ça. En fait la situation pouvait difficilement être pire si Alex ne reprenait pas le dessus rapidement car il ne fallait pas se leurrer, personne ici n’avait le courage de l’abattre d’une balle dans la tête; il était un ami, un père, un pion que personne n’osait sacrifier, même devant l’horreur de la situation. Liam s'adressa alors à Eirik, d'un ton relativement pressant vu l'urgence de la situation.

« Eirik, inutile de te battre contre lui, il est bien trop puissant pour toi, Alex est limité dans son pouvoir, pas lui. Tu risques ta vie là, va plutôt chercher Sylar et Claire. Dit leur ce qu’il vient de se passer et empêche le de lui prendre son pouvoir maintenant, ça serait une catastrophe pour nous tous, lui comprit. Il sait de quoi est capable cette chose, il comprendra, je pense, qu’il va devoir remettre ça à plus tard. »



Déjà la chose se relevait et regardait en direction d’Eirik, visiblement énervée par ce qu’il venait de se passer. Liam l’interpela, pour reprendre son attention.


« Hey le moche ! Vient voir la bonne énergie qui se dégage de moi, toute cette chaleur humaine, tu voudrait la gouter encore n’est-ce pas ? Alors vient ! Je t’attends! »


Liam tenta alors quelque chose, tandis que l’énergie lui filait à nouveau à travers les doigts, il tenta d’utiliser cette énergie latente pour s’auto alimenter, chose qu’il n’avait jusque là pas cherché à faire. C’était dangereux, il brûlait encore plus vite l’énergie qu’il avait en lui, mais c’était nécessaire s’il voulait permettre aux autres de se préparer. Il voulait irradier et attirer l'autre comme la lumière attire un moustique; et là c'était un très gros moustique capable d'absorber toute ses forces.

Il resta debout, reculant vers une ruelle, loin de celle où se trouvaient le serial-killer et sa proie.



« Tu as faim hein ? IL va falloir entrer en chasse alors ! »


Il y avait d’autres solutions que la résignation, et c’était un choix que faisait Liam. Il ne se résignait pas à accueillir la Mort et à rejoindre tous ceux qu’il avait vu mourir, il partait pour permettre à d’autres de vivre et de lui rendre le coup de main qu’il leur donnait. IL avait confiance en ces héros qui étaient présents, ils trouveraient un moyen de le sauver.


En dernier recours, il avait une solution lui-même, même si elle ne l’enchantait pas des masses, il pensait pouvoir échapper à l’Autre, pensait, il n’était pas du tout sûr que ça fonctionne. Maintenant, plus rien n’était sûr, c’était le début d’une Apocalypse. Le troisième cavalier avait été libéré par l’agneau, il allait sans doute semer la mort.

« Une mesure de blé pour une pièce d’argent et trois mesures d’orge pour une pièce d’argent ». Liam se demandait pour combien de mesures il comptait dans la balance de la Famine éternelle à laquelle était en proie Hyde. Il se fit intérieurement la réflexion qu’il avait à la fois affaire au troisième et au quatrième cavalier de l’Apocalypse : « Celui qui le montait avait pour nom « la Mort », et le séjour des morts l’accompagnait. » Hyde avait l’ambition et le pouvoir de laisser dans son sillage les morts qui rejoignaient le séjour infiniment profond de son appétit.




Hyde le suivrait, il en était sûr. Eirik l’avait sans doute blessé et il allait devoir aspirer encore plus d’énergie pour se soigner. C’était une des raisons pour laquelle Liam cherchait à utiliser lui-même le maximum d’énergie : il voulait briller encore plus de toute cette énergie vitale, se représenter comme la lumière qui attire tous ces insectes nocturnes. Il se posait en proie incontournable ou tout du moins il l’espérait…

L’indien observa une dernière fois le trio, Lisa semblait plus ou moins hors combat, ses pouvoirs mentaux s’étant sans doute retournés contre elle face à la puissance de l’Autre; Eirik surveillait, tout comme Lila le nouvel ennemi qui se dressait face à eux. Le nordique semblait toujours aussi déterminé, il avait bien comprit qu’il n’avait plus affaire à son sauveur mais à autre chose.


Puis il commença à partir.