" Congratulations ! " [Kerry - (Alex ?)]

Invité

" RAAAAH !! "

La lampe de chevet décolle de la table de nuit et vient fendre sa porcelaine contre le mur du fond. La chambre perd toute luminosité au profit de la seule obscurité apportée à travers la fenêtre. Les étoiles sont nombreuses ce soir. Deux clones du tueur se tiennent de part et d'autre de la porte, ils regardent Sylar faire les cent pas dans sa chambre à coucher. Il s'adresse encore à eux:

" Deux semaines !! Ça fait deux semaines !! Et rien, même pas un indice, pas une seule trace de Kane, de Claire, ni de Rick Baneson. Je commence à perdre vraiment patience. Vous êtes une vingtaine à vous planquer dans cette ville et aucun n'est foutu de m'apporter le moindre simili de piste. "

- C'est pas faute de chercher

- On a fouillé les trois quarts de la ville, elle n'est pas ici c'est évident.

" Elle est ici. Je le sais qu'elle est à New York. Kane la garde prisonnière dans cette ville. "

- Penses aux possibilités de cachettes physiques possibles, rajoute à ça tous les pouvoirs qui existent, ça fait des millions d'endroits à chercher. Faut te rendre à l'évidence, on trouvera rien sans davantage d'informations.

" Je vous ai envoyé chercher des informations !! "

- Mais pas aux bons endroits.

" Je perds mon temps avec vous. A part vous battre vous ne savez rien faire "

Soudain, quelqu'un frappa à la porte d'entrée.

" Si c'est un des notre qui revient bredouille, tuez le. "

Un des clones sortit de la chambre à coucher. Il traversa l'ensemble de l'appartement loué par Sylar dans le Queens et ouvrit la porte. Le tueur sortit de la chambre à coucher, et fit disparaître tous ses doubles sauf celui qui venait d'arriver. Il le plaqua contre le mur avec sa télékinésie et le regarda d'un air meurtrier.

" Dans ton intérêt je te conseil vraiment de me donner une information qui éveillera au moins un dixième de mon intérêt. "

- Tu ne devineras jamais qui j'ai vu en fouillant dans l'hôpital du coin ...

Sylar le regarda, et étira un sourire sur son visage. Il le fit disparaître, et sortit de son appartement.

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Kerry ouvrit les yeux, tirée de son sommeil par quelqu'un qui tapait dans ses mains, comme pour applaudir de façon lente et espacée. Il était tout juste une heure du matin. Face à elle, le tueur dans son complet noir habituel, les cheveux tirés vers l'arrière par une couche de gel. Un sourire traversait son visage alors qu'il quittait les yeux de Kerry pour poser son regard sur la petite fille dans le berceau en plastique.

" Magnifique ... Tout comme sa mère "

Son sourire ne le quittait pas tandis qu'il s'éloigna du bébé pour s'approcher de Kerry.

" Oh non, je t'en prie, ne te lève pas pour moi. "

Même si Kerry avait voulu bondir hors de son lit dans un élan d'adrénaline elle n'aurait pas pu, Sylar prenait soin de la maintenir allongée, il n'était pas là pour se battre. Il alla s'asseoir dans le fauteuil qui était installé près du lit de la nouvelle maman, place habituellement réservée au père de l'enfant.

" Je suppose que des félicitations s'imposent, toutes mes félicitations pour la petite ... Lisa, si mes souvenirs sont exacts. "

Sylar ne connaissait déjà que trop bien la petite fille qui était endormie non loin de lui, pour lui avoir déjà parlé dans sa version future, et même lui avoir fait "grâce" d'un baiser. Elle était là, dehors quelque part, perdue dans une époque bien trop reculée pour être la sienne.

" Alex ne reste pas dormir près de sa dulcinée pour veiller à ce qu'il ne lui arrive rien ? Quel dommage ... "

Il effaça son sourire et s'installa confortablement en se blottissant dans son fauteuil.

" Rassures toi je ne suis pas là pour te faire de mal, enfin pas en premier lieu en tout cas. Je suis à la recherche de certaines informations. Es-tu au courant de ce qui est arrivé à Claire Bennet récemment ? Et inutile d'essayer de mentir ... "

Une belle journée commençait. Le ciel sans un nuage, la température dehors était assez douce en cette période de l’année. Kerry aurai pu même emmener Lisa faire un tour dans le jardin de l’hôpital mais elle avait préféré resté à l’intérieur. L’accouchement avait eu lieu la veille mais elle avait bien récupéré et était moins fatiguée. Elle avait habillé Lisa avec la grenouillère offerte par Peter. Kerry regardait sa fille qui était allongée dans son berceau et qui gesticulait. Elle la prit dans ses bras.

« Ehhh ma puce, tu viens faire un petit tour avec maman ? »

La petite Lisa gazouilla dans les bras de sa mère. Kerry sourit et l’embrassa sur l’une de ses petites joues toute rose.

Mère et fille se baladaient dans les couloirs de la maternité où d’autres femmes tenaient dans leur bras leur enfant. Certaines les avaient laissé dans leur landau qui était sur roulettes, pouvant ainsi les promener. Kerry s’arrête devant une grande baie vitrée avec vu sur Central Park.

« Ohhh regarde comme c’est beau. »

En cette période automnale, Les arbres et arbustes de Central Park avaient revêtu leur habits d’automne. Le vert habituel des feuilles avait fait place à des déclinés d’orange et de marrons, offrant un paysage particulièrement agréable à regarder. Au bout de couloir se trouvait une salle de jeu pour enfants de tout âge avec un parc à jouets pour les bébés, des peluches, une télévision et divers jeux de sociétés pour les plus grands. Kerry entra dans la salle et s’essaya un fauteuil. Elle attrapa un hochet qui était dans le par cet le donna à Lisa. Lisa le secoua bien volontiers, amusée par le bruit que faisait le jouet. Kerry ria en regardant faire sa fille.

Un couple entra dans la pièce, la femme un bébé dans les bras. Elle vint s’assoir à côté de Kerry tandis que le jeune homme qui l’accompagnait sortit d’une sacoche un biberon qu’il tendit à sa compagne. La jeune femme le prit et commença à nourrir son bébé. La jeune femme regarda Kerry et sourit.

« C’est un vrai morfal celui là. Heureusement que je n’allaite pas sinon je vous raconte pas la douleur. Vous lui donnez le biberon ?»

« Non, j’ai de la chance de pouvoir faire du lait et puis je trouve qu’avec le biberon il n’y a pas ce contact si particulier entre une mère et son enfant. »

« Oh je disais la même chose pour mon premier mais avec le deuxième j’ai vite changé d’avis. Amen au biberon ! »

« Eh bien ça se comprend…Si ça vous soulage. »

« Eh comment ! »

« Mary… »

La jeune femme regarda le père du bébé.

« Quoi qu’est-ce que j’ai dit ? De toutes façons vous les hommes vous pouvez pas comprendre. »

Il leva les yeux vers le plafond et soupira.

« Excusez-la, c’est une vraie pipelette. »

« Ce n’est pas grave. » dit-elle. Ce couple l’amusait à vrai dire.

« Pipelette, pff tu parles. Tu l’es autant que moi et ton fils va devenir comme toi. Tel père tel fils hein ? »

Le jeune homme haussa les épaules, tandis que le pouvoir de Kerry d’activa. Le bébé tandis les bras vers son père.

« Oh oui c’est papa cheri ! »

Là encore, son pouvoir s’enclencha. Kerry compris bien vite le problème. Le dernier né de la famille ne venait pas du père. Aie aie aie, ce genre de situation aura certainement le dernier mot sur le couple. Mal à l’aise, Kerry se leva et salua le couple. Le reste de la journée passa très vite, si bien qu’elle ne la vit pas passer. Après avoir nourrit Lisa, elle la coucha dans son berceau.

« Dors bien ma chérie. »

Elle l’embrassa sur le front et décida de s’allonger elle aussi avec un livre qu’elle avait trouvé dans la petite bibliothèque de l’hôpital. Après quelques chapitres, le sommeil la gagna.

Un bruit la sortit de son doux sommeil. Elle ouvrit les yeux difficilement et regarda en direction du bruit qui continuait. Son cerveau encore embrûmé mit quelques secondes pour analysé que le bruit répétitif était en réalité des applaudissements. Là, elle vit un homme devant son lit. C’était Sylar !!La rage monta instantanément en elle. Le tueur s’approcha du berceau, elle avait voulu sortir de son lit mais elle ne pouvait pas, elle était figée dans son lit.

" Oh non, je t'en prie, ne te lève pas pour moi. "

Sylar s’installa dans le fauteuil qui était à côté du lit.

" Je suppose que des félicitations s'imposent, toutes mes félicitations pour la petite ... Lisa, si mes souvenirs sont exacts. "

« Va au Diable !! Je te jure que je te ferai payer pour ce que tu lui as fait. »

Kerry avait encore en tête ce que son pouvoir lui avait révélé. Sylar avait osé déposer ses lèvres sur sa fille, même si il s’agissait de sa version provenant du future. Elle était quand même sa fille et cette action du tueur la rendait malade.

" Rassures toi je ne suis pas là pour te faire de mal, enfin pas en premier lieu en tout cas. Je suis à la recherche de certaines informations. Es-tu au courant de ce qui est arrivé à Claire Bennet récemment ? Et inutile d'essayer de mentir ... "

Tiens donc, le tueur n’arrivait pas à retrouver Claire et avait besoin d’aide pour cela. Ce n’était pas étonnant vu le ravisseur et de ce qu’il était capable. Mais si Sylar recherchait Claire, c’était seulement pour une chose qu’il n’avait visiblement pas récupéré.

« Tu crois que je vais te dire où se trouve Claire ?? Même si je pouvais le savoir, je ne te le dirai pas. Eh oui, mon pouvoir a des limites, Kane arrive très bien à y échapper. Dommage pour toi. Tu va devoir rester mortel pour un moment. »

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« Va au Diable !! Je te jure que je te ferai payer pour ce que tu lui as fait. »
Sylar ne réagit pas. On lui en avait déjà tellement balancé des menaces de cet acabit sans jamais les concrétiser qu'au final ça ne devenait même plus amusant de répondre. Et pourtant ...

" Ouais ouais ouais ouais. Je sais, je suis un monstre. De nos jours donner un baiser à une fille c'est si ... criminel ! "

Il pouffa de rire, avant d'enchaîner.

" Rassures toi je ne suis pas là pour te faire de mal, enfin pas en premier lieu en tout cas. Je suis à la recherche de certaines informations. Es-tu au courant de ce qui est arrivé à Claire Bennet récemment ? Et inutile d'essayer de mentir ... "

« Tu crois que je vais te dire où se trouve Claire ?? Même si je pouvais le savoir, je ne te le dirai pas. Eh oui, mon pouvoir a des limites, Kane arrive très bien à y échapper. Dommage pour toi. Tu va devoir rester mortel pour un moment. »

" Oh je te rassure je n'ai aucun mal à croire que tes pouvoirs a toi aient des limites. Mais les miens non, et pourtant Claire reste introuvable. Et devine qui est le GPS ambulant le plus performant que je connaisse ? "

Kerry comprit qu'il s'agissait là de son homme, le français Alex Dumont.

" Alala ces français. Quand il s'agit de chercher les ennuis ils sont toujours au rendez-vous ... Mais passons. Tu es la personne la plus proche de lui, donc tu sais ce qu'il sait, donc tu sais forcément où est Claire parce qu'une information de cette taille il n'aura pas manqué de la partager avec sa dulcinée. Je suis sur qu'au moment où nous parlons lui et Peter sont également à sa recherche. "

Le tueur se leva de son fauteuil, s'approcha à nouveau du berceau et caressa lentement la joue du bébé.

" Et évidemment si tu sais quelque chose qui pourrait me mener à Kane, ou à Claire, tu saisis que c'est dans ton intérêt de me dire la vérité. "

Il cessa son étreinte sur Kerry.

" Allons, on a eu pas mal de démêlés par le passé mais je suis sur et certain qu'un terrain d'entente est encore trouvable. Après tout tu es passé par la case psychopathe toi aussi, tu me comprends mieux que personne. Je te promets de prendre uniquement ce dont j'ai besoin et de disparaître aussitôt. Je laisserais Claire se régénérer, et je tuerais même Kane en prime. De ton point de vue, la cheerleader est vivante, avec ses proches, et ce monde est débarrassé d'un grand malade. C'est tout bénéf', non ? "

Sylar lisait dans les yeux de Kerry un message très clair: il avait intérêt à s'éloigner de ce berceau ou il allait vraiment passer un sale quart d'heure. Voulant jouer la carte de la diplomatie, une fois n'est pas coutume, il s'éloigna pour se rapprocher de la rouquine.

" Et si tu crois que je suis assez pourri pour m'attaquer à un bébé sans défense, tu me connais bien mal. Ce n'est pas lui que je vais blesser si je n'obtiens pas les réponses que je suis venu chercher ... "

Kerry s’était trompée, Sylar se doutait bien que son pouvoir avec ses limites et qu’elle n’avait pas pu localiser Claire mais il était persuadé qu’Alex lui pouvait le faire. Il se releva et retourna vers le berceau. Il caressa une joue de Lisa. Kerry le regarda faire avec un regard rempli de colère. Puis elle pu bouger à nouveau. Sylar avait du la libérer. Ni une ni deux, elle se leva et sortit Lisa du berceau. Elle serra le bébé contre elle, soulagée.

« Un terrain d’entente ? Tu crois vraiment que c’est encore possible, après tout ce tu as fait ? Tu es la dernière personne digne de confiance sur cette planète. A cause de toi j’ai passé de trop longues semaines, enfermée dans mon propre corps, à ne plus rien contrôler. Ca fini toujours mal avec toi. Même pour toi. »

Kerry vit le regard septique de Sylar.

« Eh oui, un jour ou l’autre, quelqu’un finira par te tuer, c’est une évidence. Et là, tu seras seul, personne ne pleura ta mort. Mais comme tu l’as dit, je te connais et je sais que tu en n’a rien à cirer, alors je vais te dire une chose : Claire est vraiment introuvable. Ni mon pouvoir, ni celui d’Alex ne peuvent la localiser. Si tu ne me crois pas, tu n’a qu’a lire mes pensées pour voir que je ne mens pas. »

Kerry alla s’assoir sur le bord du lit, toujours avec Lisa dans les bras. Kerry la berça

« Malgré tout ce qui c’est passé, je veux te dire quelque chose. Je suis désolée pour ta mère, elle est morte et c’est à cause de moi et c’est en partie à cause de sa mort que tu en es là. Je suis désolée. »

Pas une nuit ne passait sans qu’elle ne repense aux personnes qu’elle avait assassiné, notamment Mme Gray. Elle l’avait empoisonné par pure vengeance, après ce qu’avait fait Sylar à Christie. Cet acte avait fait disparaître pour de bon Gabriel. D’une certaine manière, elle avait achevé la création de Sylar.

Invité

« Eh oui, un jour oul’autre, quelqu’un finira par te tuer, c’est une évidence. Et là, tuseras seul, personne ne pleura ta mort. Mais comme tu l’as dit, je teconnais et je sais que tu en n’a rien à cirer, alors je vais te direune chose : Claire est vraiment introuvable. Ni mon pouvoir, ni celuid’Alex ne peuvent la localiser. Si tu ne me crois pas, tu n’a qu’a liremes pensées pour voir que je ne mens pas. Malgré tout cequi c’est passé, je veux te dire quelque chose. Je suis désolée pour tamère, elle est morte et c’est à cause de moi et c’est en partie à causede sa mort que tu en es là. Je suis désolée. »

Le regard de Sylar vacilla, pourquoi parlait-elle de Virginia ? Le tueur avait-il des faux airs de prêtre pour que la belle rousse décide de lui présenter sa confession ? Et pourtant, pendant quelques secondes, il se remémora son enfance. Élevé par une mère qui n'était biologiquement pas la sienne, mais avec tout l'amour qu'une maman pouvait donner à son fils. Il l'avait regardé mourir sans broncher. Piètre remerciement. Il s'éloigna de Kerry et s'assit à nouveau dans le fauteuil à côté du lit. Son regard ne quittait pas le sol.

" Tu as raison sur un point. Je t'ai regardé empoisonner ma mère et je n'ai rien fait pour essayer d'empêcher sa mort, je suis absolument la dernière personne en qui on peut avoir confiance: j'en ai rien à foutre qu'on pleure ma mort. J'ai essayé de changer, mais j'ai déjà franchi le point de non retour. Et en tuant ma mère tu n'as fait qu'accélérer ce processus. Je n'ai plus d'attache, je suis libre, donc intouchable. J'ai tué plein de gens, prendre une vie m'est aussi facile que de traverser une route. Le seul problème c'est que lorsque je regarde à droite à gauche tout ce que je vois c'est du sang. Partout, du sang. C'est ma signature, la preuve de mon passage. Il y en a partout. "

Sylar se leva à nouveau et alla planter son regard le plus sincère dans les yeux de Kerry

" Du moins c'est ce que je pensais. Mais il va te falloir reconnaître que depuis peu il y a plus dangereux que moi en ville. Les zones d'ombres forment une souillure bien plus dérangeante que les éclats de cervelle de nos jours. Les Sons of Liberty doivent être éliminés ... Alexis Kane doit être éliminé ... et tu sais que ça c'est dans mes cordes. Tu sais que pour avoir plus de pouvoirs je les tuerais tous sans hésiter. Alors si tu me dis que tu ne sais pas où est Claire, dis moi au moins ce que tu sais sur eux. La moindre trace, le moindre indice qui me permettrait de les trouver. "

Sa main se leva pour aller se poser sur l'épaule de la nouvelle maman

" J'ai fait beaucoup de mal, à toi, à Alex, à votre famille. Je ne compte pas arrêter mon chemin. Je vais encore tuer beaucoup de gens. Mais parfois des gens comme toi ont besoin de tueurs psychopathes dans mon genre pour faire le sale boulot. Et ça, tu le sais, parce que de tuer Kane ce n'est plus une option pour toi. Et tu n'aimerais pas non plus qu'Alex ou Peter aient à se salir les mains. Par contre, moi ... S'il te plaît, aides moi. "

" J'ai fait beaucoup de mal, à toi, à Alex, à votre famille. Je ne compte pas arrêter mon chemin. Je vais encore tuer beaucoup de gens. Mais parfois des gens comme toi ont besoin de tueurs psychopathes dans mon genre pour faire le sale boulot. Et ça, tu le sais, parce que de tuer Kane ce n'est plus une option pour toi. Et tu n'aimerais pas non plus qu'Alex ou Peter aient à se salir les mains. Par contre, moi ... S'il te plaît, aides moi. "

La jeune femme le regarda. Il est vrai qu’elle ne pouvait pas tuer Kane, plus maintenant et il était certain qu’elle ne voulait pas qu’Alex ni Peter le fasse. Elle ne les voyaient pas tuer qui que se soit. Mais devait-elle aider pour autant Sylar ? Elle serait responsable indirectement de la mort des membres des Sons of Liberty car elle pouvait aisément réunir des informations sur les autres membres du groupe de Kane.

« L’ennemi de mon ennemi est mon ami, c’est ça hein ? Désolée mais je ne suis pas tombée si bas que ça pour faire appel à toi. Je ne te donnerai pas des personnes en pâture même si celles-ci ont du sang sur les mains. Oser me demander une chose pareil montre à quel point tu me connais plus. Mais tu as raison sur une chose. Kane et son groupe doivent être arrêtés. Un jour ou l’autre je suis certaine que quelqu’un s’occupera d’eux et les arrêtera. Peut-être que cette personne sera toi mais ça sera sans mon aide, pas de cette manière. Si c’est Alex et Peter, je suis sûr que ça ne se terminera pas dans un bain de sang.»

Elle baissa la tête et regarda sa fille. Le petit ange regardait sa mère d’un œil attentif. Kerry lui sourit tendrement avant de porter son regard sur Sylar.

« Tu pourras me menacer autant que tu veux, je m’en fiche, je ne t’aiderai pas.

Elle ferma un instant les yeux et se concentra. Elle n’avait jamais testé son pouvoir sur autant de personnes et cette distance. Elle se releva ensuite et regarda Sylar

« J’ai convaincu une vingtaine d’agents du FBI que tu étais ici. Tu as cinq minutes avant qu’ils arrivent. »

Au même moment, plusieurs voitures d’agents fédéraux quittèrent le bureau du FBI en direction de l’hôpital.

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