Il faut chasser pour survivre

Cette fois, ça y est !
Je suis prêt a quitter définitivement cette cabane atroce dans laquelle j'ai séjourné quelques jours. Je dois a présent risquer ma vie pour détruire ces créatures qui se prétendent humaines. Eux qui ont des pouvoirs inégaux leur faisant penser qu'ils sont plus fort que tout le monde.
Et bien aujourd'hui, je suis bien déterminé à leur prouvé le contraire. Je sais qu'au fond, je suis aussi fort que l'un d'entre eux. Je tuerais ceux qui sont à l'origine de ce désastre.
Je plisse les yeux en revoyant dans mon esprit, les photos parasytés présenté à la télé de Sylar et de certains membres identifiés des Bones of liberty.
Je maintiens avec contentement mon fusil à 6 coups. Je le fais tourner dans ma mai tout en prenant des grandes respiration, admirant la ville délabré qu'est Brooklyn.
Je suis à quelques mètres de se qui a été mon refuge. J'ai conscience que des rats m'observent. Par rat, je veux dire des mutants.
Bon, j'admet que si un mutant m'observerais vraiment, je lui aurait tiré dessus, mais je dis ça parce que ça fait stylé. Et puis j'ai dit "rat" pour faire une métaphore... enfin j'ai jamais été doué en figure de style.
Bref, je fit un premier pas hors de mon périmètre de sécurité. Je marmonne triomphalement:
-C'est un petit pas pour l'homme mais un grand... non c'est trop cliché.
Je recule d'un pas. Je prend une autre respiration héroïque et je recomence mon premier pas:
-Tout grand voyage commence par un petit pas.
Parfait.
Je continue ma marche, scrutant les maisons abandonné, aux aguets.
Un bruit. Je tourne la tête, dévisageant le territoire. Je me calme. J'ai les dents serrés, je brandit mon fusil vers une cible invisible.
Je vois un truc bougé. Je tire. Plus que 5 coups. Fausse alerte !?
Mince, faut que je me calmes un peu. J'ai peu de balle et le coup de feu à dû alerté les quelques habitants d'ici.
Je m'apprête à continuer d'avancer lorsque j'entend des bruits de pas. Des pas humains ?
Oui.
Quelqu'un arrive. Mais qui ?

Invité

Narga courait depuis plusieurs dizaines de minutes, sûrement même deux ou trois heures, errant sans but, ne s'arrêtant jamais de courir, sa respiration se calquant sur le rythme de la chanson qu'elle avait entonné quand elle avait commencer à sentir la fatigue emplir ses membres. Son Ipod collé dans ses oreilles, la catégorie "Moral" ouverte et les musiques aléatoires activés, elle errait, sans but. Elle s'était fait environ une centaine de dollars en fouillant les corps des humains. Elle avait ensuite détaler au pas d'une folle course effrénée quand elle s'était retrouvé dans ces ruines. Des ruines ?

Elle ne connaissait pas très bien la nouvelle New-York, celle d'après l'explosion. Enfin non, pour elle, c'est plutôt l'ancienne New York... Ou peut être l'Ancienne Nouvelle New York ? Oui, pourquoi pas... Cela n'avait que peu d'importance après tout. Les flots de paroles s'écoulaient de sa bouche, lui venant instinctivement, bien qu'elle ne connaissait pas toutes ses musiques. Mais malgré le volume poussé à fond, elle entendît les coups de feu. Trois. Quatre. Cinq. Puis le silence total.

Elle s'arrêta une minute, de courir mais son chant, lui, continuait. Elle regarda aux alentours. Pas âme qui vive. Les coups de feu venait peut être de cette ruelle sombre, ou bien de ce grand bâtiment en ruines... Elle n'en savait rien, mais par contre elle avait bien une idée de comment découvrir qui se cachait derrière tout ça. Mais d'abord, une scène... Des éclairages... Il fallait que ce soit du pur spectacle. Elle aimait tuer de simples humains. Elle aimait aussi se mettre en évidence. Pourquoi ne pas mettre en scène une boucherie humaine ? Un sourire carnassier fendît son visage, elle baissa la tête vers son Ipod et arrêta sa chanson. Immédiatement, alors qu'elle s'arrêtait de chanter, toute son adrénaline s'écoula, et elle sentit une profonde fatigue s'emparer d'elle. Elle dût s'asseoir quelques minutes pour reprendre son souffle tranquillement.

Alors, elle se leva. Un grand bâtiment, fait de ruines, était écroulé près d'elle. Il n'y avait pas un chat dans les rues. De ses mains, elle bâtit un autel de pierre. Non, pas un autel. Une scène. Tandis qu'un nouveau chant émanait d'elle, une force incroyable l'aidait à déplacer des roches pour en faire une montagne.

-Une montagne digne de l'artiste qui va y chanter !

Alors que son ouvrage s'achevait, et sans perdre de temps, elle l'escalada et, profitant du fait que le soleil filtrait à travers une vitre faisant un éclairage magnifique, elle entama son chant. Elle improvisa les paroles. Peu importe ce qu'elle disait, elle devait juste attirer du monde.

-Hear this story
Of a poor girl
Lost in the time
With an only quest.

This is my story
I'm this poor girl
Lost in the time
With my only quest.

Vengeance.
Find my father...
And find Sylar...

Tandis qu'elle continuait de chanter, peu à peu, quelques humains arrivaient d'ici et là. Ils n'étaient pas nombreux, mais Narga pourrait au moins s'amuser quelques minutes avec eux... Stoppant d'un coup la voix douce et mélodieuse qu'elle avait jusque là, elle adoptait une voix cassante, elle hurlait, elle exprimait tout son désir de vengeance dans un flot continuel de paroles qui, dès qu'elles atteignaient les oreilles des humains, les torturaient de l'intérieur, comme si elle avait forcer un hérisson à rentrer dans leur tête, et que ce hérisson cherchait absolument à s'enfuir de la tête de ces personnes.

Tandis que la plupart des humains commençaient à s'écrouler, mort ou dans les vapes, Narga dût se soutenir à un tas de pierres posé là : Depuis son voyage dans le temps, elle avait considérablement perdu en puissance et en endurance. Alors, tandis que chaque humain était à terre, elle pût apercevoir ce jeune homme encore debout, comme si aucune de ses paroles ne l'avaient affectés. Venait-il d'arriver ? Avait-il, comme par hasard, des bouchons d'oreille ? Peut être même avait-il un pouvoir qui l'immunisait contre le Chant de Narga ? Cela l'intriguait au plus haut point et, de loin, elle l'observait...

Une musique mélodieuse m'attire.
Un mutant sans aucun doute, use de son don à des fins néfastes. Cette voix féminine force quelques humains que je n'avais pas encore remarqué à sortir de leur cachette.
Intrigué, je les suit. Ils se réunissent tous autour d'une colline de roche où se tenait une jeune femme qui les ravissait comme si elle faisait un spectacle.
C'est bizarre. Moi même je me sens absorber, je n'ai pas envie de tuer l'être, j'ai envie de l'applaudir et de sourire.
Non je dois résister ! Bon sang, je ne vais pas me faire avoir comme ça. Elle me scrute un moment puis détourne le regard. Je dois vraiment avoir l'air d'un ahuri.
Je me concentre. Je poses mes mains sur mes tempes, et je fermes les yeux. Il faut que j'utilises mes pouvoirs... mais je ne suis pas un mutant... j'ai des pouvoirs... mais je ne suis pas un mutant !
Soudain, la voix de la femme s'adoucit et tombe dans un échos abominable.
Mon esprit semble brouiller la fréquence du chant. Il change cette mélodie irrésistible en cri de lamentation.
Comme si je me protégeait moi même, déformant sa belle voix. La traduisant comme celle d'un spectre.
Le son commence à disparait petit à petit. Je ne perçoit plus un bruit. J'ai comme un trou au delà de mes oreilles. J'ai l'impression que j'ai fait disparaitre mes tympans !
Comment c'est possible ça ? Peu importe ! Je ne suis pas un mutant ! Je dois profiter de mon avantage face au pouvoir de la "nymphe" pour l'éliminer.
J'ouvre les yeux. Je remarque que sa bouche se distord et forme des mots plus agressifs et fort. Elle hurle.
Les humains autour de moi paraissent souffrir atrocement !
J'ai l'impression que leurs têtes sont des cages en bois et que des termites leur grignotent cette cage par millions.
Ils gigotent en tout sens, a l'agonie.
Même si je ne ressens pas de réel compassion pour eux, je me rend compte que le chant de la femme lui suffit pour créer des homicides. Voilà une arme redoutable. Une arme qu'il faut éradiquer...
Je me tourne vers elle. Elle me dévisage interloqué, remarquant que je ne réagit pas à son pouvoir.
Je lui sourit, sarcastique. Rapide comme l'éclaire, je dégaine mon fusil et je vise la "nymphe".
Cette dernière pousse un petit cri de stupeur et s'enfuit disparaissant de mon champ de vision.
Par réflexe, je tire. Mince ! Je n'ai plus que 4 balles. Il faut vraiment que je fasses attention.
Je me rue sur la colline rocheuse et je pose ma main dessus, l'air euphorique. Je me concentre en marmonnant (même je ne m'entend pas):

-Disparait... disparait !

Je toise les roches qui deviennent légèrement translucide mais sans plus.
Je soupir, a bout de nerfs.
Je me résouds donc à escalader le tas de pierres stupide. Bientôt je pourrais le faire disparaitre. Bientôt je pourrais !
Je continue à grimper, exténué. Arrivé au pic, j'ai beau regarder partout, je ne remarque rien.
C'est pas vrai ! Bor...
Attend ! J'entend quelque chose. Tiens, mes tympans reviennent.
Le son se prononce de plus en plus. En même temps je sens la colline tremblé. Ca c'est mon jour, une "nymphe" qui bouge des montagnes.
Les rochers sur lesquels je suis s'écroule, et je tombe dans les éboulis, étourdis.
Je me cogne sur tout se qui est pointu bien étendu, sinon c'est pas drôle !
Je lance un gémissement de fureur. A moitié allongé, les vêtements salit, des égratinures partout, je suis en bien mauvaise posture. Je crois même que je me suis déboité une épaule. Ah non ! Ca va.
Je tente de me relever quand j'aperçois la femme. J'équarquille les yeux.
Mais je peux toujours... ah ! Mes tympans restent là ! Je n'arrive plus à rien !
Et c'est dans ce moment de panique certains que la "nymphe" commence à chanter.

Invité

Alors qu'elle continuait de regarder mystérieusement le jeune homme insensible au chant, les humains restant finissaient d'agoniser. Alors, Narga s'arrêta de chanter et la fatigue survint. Dans un dernier soubresaut, le seul normal restant mourût. Ce fût le signal pour le jeune homme qui se mit en action. Non content de savoir résister au chant, il devait en plus avoir une grosse envie d'éliminer la sirène, puisqu'il se ramena vers Narga avec son fusil. Au moment où il tire un coup de feu, Narga atterrissait derrière sa scène. Elle n'avait pas prévu de se retrouver traquée après son spectacle. Et en plus de la fatigue, la faim commençait à s'installer. Elle n'irait pas bien loin.

Elle courût plusieurs dizaines de mètres, prenant au hasard des restes de rues, tentant d'échapper au jeune homme. En réalité, en se retournant, elle a pût voir qu'elle l'avait sûrement semé depuis longtemps : Il n'était pas là, à la poursuivre. Elle s'apprêtait à continuer son chemin à la recherche d'un moyen de retourner au centre ville, quand elle s'arrêta net dans son élan.

-Nan mais oh là putain ! Le gars il pense pouvoir essayer de me tirer dessus sans rien en retour ? J'te m'en vais te l'retrouver et lui faire bouffer son fusil par le cul moi, il va voir ce qu'il en coûte de s'en prendre à Narga ! Ouais, il va voir !

Alors, elle reprit sa marche hasardeuse vers le lieu du crime. Par chance, étant à bout de souffle, elle n'était pas allée très loin, et bientôt elle se retrouva face aux ruines. L'homme était en train d'escalader sa scène... SA scène ! Elle s'approcha un peu plus près, s'éclaircit la gorge et entreprit de faire s'effondra la roche. Le sol commença à trembler autour d'elle. Elle aurait aimer se débarrasser du mutant avec la roche, mais déjà fatiguée, elle ne parvint qu'à faire tomber quelques roches, le mutant avec. Il avait encore l'air en vie. Elle arrêta de chanter, se sentant soudain plus exténuée encore qu'avant. Elle entama un chant à voix basse, si faible qu'il était à peine audible, si doux qu'on aurait pût penser que la femme qui était en train de le chanter venait de tuer plusieurs hommes. Tout en chantant, elle marcha -non, elle se traîna- jusqu'à l'homme qui, lui, était comme paralysé. Il pouvait à peine parler, et le moindre mouvement des yeux l'épuisait.

-Qui es-tu, et que me veux-tu.

Le temps d'un souffle, le mutant avait eût l'occasion de bouger, mais Narga reprît immédiatement son chant, sans plus se préoccuper du peu de mouvement qu'il avait pût faire. Bientôt, elle allait s'écrouler. Elle devait faire vite, aussi puisa-t-elle dans ses derniers recours pour prendre délicatement le fusil des mains de l'homme face à elle. Elle n'allait, bien entendu, pas mettre ses menaces proférées quelques dizaines de minutes avant en exécution (bien trop fatiguant) mais elle se cramponna au fusil, s'en servant comme d'une canne et vida le chargeur de ses munitions, qu'elle fourra dans sa poche, avant de jeter le fusil à terre. Le geste fût plus pitoyable hélas, qu'autre chose.

"Pourquoi ce voyage temporel a tellement usé mon pouvoir ? Je n'étais jamais épuisé en chantant avant de partir !!"

Paralysé, je ne perd pas mon sang froid. Cela dit, lorsqu'elle se met à me désarmer, je dois dire que ça me dérange vraiment.
Je me sens faible.
Peu importe, je dois pouvoir l'avoir, il suffit d'attendre que mes pouvoirs reviennent pour éliminer mes tympans et me ressaisir. Elle peut pas grand chose contre moi sans ses pouvoirs. Enfin je crois.
En attendant, je suis là, sans la possibilité de faire quelque chose a moins que je ne tiennes à mourir d'épuisement.
J'arrive juste à former un rictus de mépris.
Je remarques quand même que la nymphe se fatigue vite, elle va pas tenir longtemps. Comme si son chant était un un étau, elle relâche légèrement l'étreinte de ses notes me permettant de parler.
Elle répète:
-Qui es-tu, bordel ?!
Je crache:
-Ton bourreau !
-Ah ouais ok, tu le joue comme ça ?
Elle siffle une note plus aiguë que les autres. J'eu a peine le temps de faire un geste pendant sa parole que je suis à nouveau immobile, avec l'envie soudaine de dire la vérité, comme un envoûtement.
Les mots sortent tout seuls de ma bouche:
-Je suis Sylvin Lump. Un vagabond de Brooklyn.
Elle hausse les sourcils et cesse sa note suraiguë. Apparemment, cet note la fragilisé car elle boite d'une façon imperceptible.
Elle se caresse els cheveux puis me jette assez rapidement pour ne pas que je bouge à nouveau:
-Que me veux-tu clochard ?
Cette fois, je vais dire la vérité sna squ'elle m'y contraigne, histoire de m'affirmer:
-Te détruire ! Et je suis pas un clochard, mais un guerrier qui as tout perdu a cause de toi et tes copains mutants.
Je crache à nouveau. Elle s'apprête à répondre quand elle réalise que sa réplique serait trop longue, me permettant de l'attaquer.
Elle se ravisse sagement.
Son chant persévère, et à ma grande surprise, elle s'applique de plus en plus. Soudain, elle me force à m'allonger.
Elle semble faire les 100 pas. D'un coup, la nymphe se stoppe et ramasse quelque chose.
Elle l'enfile.
La nymphe avance de quelques pas puis s'arrête de chanter. C'est un piège ! Non. Si. Non ? Si ? Peut-être ?
Je me relève rapidement en lançant à l'être:
-Je me fout de qui tu es ! Je vais te déboiter petite chose arrogante ! Tu aurais mieux fait de rester chez les putes et de pas croiser mon chemin !
Je crache et je m'élance vers.
Elle se retourne alors, le regard empli de haine.
Je regarde son poing. Un coup de poing américain ! C'est ça qu'elle à ramassé !!!
Le coup part.
J'ai peur. J'ai honte. Qu'est-ce qui se passe ?
J'ouvre les yeux, exaspéré par mes bras en croix essayant de me protéger par réflexe.
WHOUA ! Je me sens plus ! Je suis translucide ! ARGH !
Le bras de la nymphe transperce ma tête spectrale.
Il faut que je me ressaisisses. Vite ! On réfléchira après.
Le bras qui me fait louché sort de ma tête. La nymphe parait stupéfaite ! Super !
Je bouge les bras comme un coq. J'ai l'impression de flotter dans les airs. Mais je flotte ! Incroyable !
Je suis un spectre ! Je suis mort ? Non. Je me suis dématérialisé.
Voilà qui m'aidera dans le futur. La nymphe articule avec une moue perplexe:
-Mais... qu'est-ce que tu es ?
Sans que mon pouvoir me prévienne, je réapparait, retombant lourdement sur mes jambes. Aïe.
Cette fois, je suis plus rapide que mon adversaire. Je retire le coup de poing américain de la nympe en lui atrappant le bras.
Elle siffle une note qui me fait reculé. Elle coure vers un point précis.
Et comme un idiot, je refais la même erreur. Je me rue sur elle et elle m'assène un coup avec mon fusil désarmé qu'elle vient de ramasser.
Cette fois elle m'a pas loupé.

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