Run {FREE *

Invité

D'accord. Aucune personne saine d'esprit ne fait son jogging à 5 heures et demies du matin, au beau milieu de ce qui était jadis central park.
Personne.
Personne à part moi...

Imaginez la scène. C'est très tôt dans la matinée... ou très tard dans la soirée. Moi, une petite blonde à l'apparence fragile, je mets mon petit survêtement. Il est gris, avec une bande rose sur le côté. Ne riez pas, c'est le seul qu'il me reste. Vive les déménagements à Chicago ! Bref. Vous imaginez bien la scène, une miss, apparence fragile, survêt et débardeur au beau milieu d'un paysage de film de catastrophe ?! Maintenant, tout autour, vous placez des sans-abris qui dorment, ou des dealers qui... dealent !! Alors voilà, je cours, tranquille, avec mes écouteurs qui me diffusent la bonne musique que j'ai enfin réussi à transférer sur mon lecteur mp3. Un rythme bien entrainant, et me voilà lancée. Je tente de suivre un ancien chemin, mais la piste s'arrête après quelques mètres. J'enjambe un tronc d'arbre et je continue dans l'obscurité de moins en moins oppressante à mesure que les premières lueurs du soleil pointent à l'horizon. Un arbre encore debout apparait dans mon champ de vision, et là, "c'est le drame". Un grand type débarque de derrière le tronc, je le vois à peine, surtout qu'il est habillé en noir. Mais au fur et à mesure que j'avance, je le vois.
L'air menaçant.
Il me fixe de ses grands yeux, et par réflexe, je change ma trajectoire. Seulement, il n'a pas l'air d'accord, et se met à bouger face à moi, me barrant le chemin. Il ne dit rien, et je m'arrête là, à quelques mètres de lui, le regardant avec autant d'intensité qu'il me regarde. Okay, j'ai un léger grain, c'est bien mon genre de faire ça !

- Tiens, tiens, tiens... Cendrillon rentre du bal après minuit ! Tu ne devrais pas passer par ici... c'est dangereux !
- Merci du renseignement, je m'en allais justement !

Seulement musclor n'est pas du même avis. Alors que j'allais faire un pas en avant, il me devance, réduisant les quelques mètres qui nous séparent. Mon coeur accélère quelques peu, mais hey, je suis Evey ! C'est pas un type comme lui qui va me faire peur ! Un gang de filles plus menaçantes que lui m'ont passée à tabac... et j'ai survécu.

- Maintenant que tu es là, tu ne vas pas me laisser seul...
- T'as qu'à aller te chercher une poupée gonflable, je suis sûre qu'elle fera l'affaire.
- T'aurais jamais dû dire ça.

À peine il a terminé sa phrase qu'il bondit et se rue sur moi. J'ai bien tenté de reculer, mais bon, physiquement, je ne fais pas le poids, il faut bien l'avouer. Bref, sans que je n'ai le temps de faire quoi que se soit, il me colle une baffe à m'en décoller la peau de la joue ! Je me retourne, lui faisant à nouveau face, alors qu'il agrippe mon bras. Doucement, je pose ma main sur son bras, le repoussant un peu.

- Je te suggère très fortement de me laisser tranquille...

Okay, ce n'est pas du jeu. Mais il est 5 heures et demies du matin, et je n'ai pas envie de mourire dans ce paysage-là, tuée par un type comme lui. Alors oui, j'utilise mon pouvoir. Il faut bien qu'il me serve à quelque chose non ? Au moins à des fins d'adaptation et de survie, comme l'aurait dit Darwin. Ce cher Charles. J'aime beaucoup sa théorie qui... bref. Je m'égare. Malabar me regarde et d'un coup, son expression change. Elle passe de la menace à... autre chose... de la résignation ? Oui. Il est résigné. Comme s'il n'avait pas le choix, ce qui est un tout petit peu le cas. C'est donc à contre coeur que Malabar me lâche le bras, et s'ôte de mon chemin.

- Merci !

Je fais un pas en avant.
Puis un autre.
Au troisième, je me retourne, et je le vois qui attend patiemment que je parte pour de bon, ce que je fais sans attendre mon reste. Le quatrième pas est une foulée, et j'enchaine avec une cinquième, et je me remets à courire, le coeur battant. Suis-je folle ? Ai-je eu raison d'utiliser mon pouvoir ? Je ne le sais pas... mais je suis encore en vie.

Invité

Dans l'obscurité de New-York, du sable sa déplacer au grès du vent. La ville de la grande pomme dormait telle une bête féroce qui dormait, le réveil du monstre était a venir ce n'était plus qu'une question de temps. La noirceur de la ville était omniprésent à chaque coin de rue laissant place à la pauvreté et la misère. Le monde n'était pas jolie, il était juste pathétique. L'humain en lui même ne méritait aucune compassion, l'histoire nous l'a montré a mainte reprise. Les guerres sont le produis de la folie humaine ainsi que de leur haine mutuel. Les hommes sont seulement guidé par leur cupidité et leur avarice.

Bane regardait le monde tournait et virer de part le sable omniprésent dans New-York. L'homme en lui même se trouvait assit sur un banc. Son air latino collait particulièrement à cette ambiance qu'il régnait dans la ville même si sa veste de soirée marron le distingué d'une quelconque manière. L'homme regardait a travers l'obscurité et savait en grande parti tous ce qui se passait dans cette ville mais bizarrement Bane posa son regard sur une scène banale de la société ou monstrueuse selon les personnes. Un homme venait d'agripper une femme qui faisait du jogging et d'après le regard que lui lançait ce dernier, c'était loin d'être amicale. On pouvait se demander qu'elle idée avait eu la jeune femme de courir très tôt le matin car il n'y avait aucun chevalier bien avec leur armure clinquante pour venir l'aider. Sa stupidité venait de causer sa perte mais quelque chose clochait et venait de tourner court. L'agresseur venait de relâcher sa victime et son attitude venait de changer. Le physique de cet homme avec son attitude changeait au dernier moment cela paressait comme plus que bizarre mais cette fille pouvait avoir des capacités mais ce n'était qu'une hypothèse mais comment? La était la question problématique.

Un sourire commençait à se dessiner sur le visage de Bane. La ville de New-York était décidément pleine de surprise et sa faune était vraiment unique. Le jeune homme sortit alors une cigarette de son manteau à l'aide de sa main droite et un briquet de l'autre main. Le regard perdu de il se perdait dans l'obscurité.

La silhouette de la jeune femme commençait petit à petit à ce rapprocher de Mr Alvès. Il entendait sa foulée s'approche mais quelque chose de clochait et en retournant la tête il vit un homme s'approchait de manière hésitante. Au premier abord on pouvait distinguer une sorte de mendiant. Ses cheveux étaient sales, sa dentition était plus aléatoire. Son visage ressemblait juste à un tas de microbe compacte. L'inconnu avança encore plus rapidement en direction de Bane tous en pointant un pistolet devant Bane.

Donne moi ton fric et dépêche toi j'ai pas toute la journée.

Un sourire se désigna sur le visage de Santiago. Un homme seul venait le braquer pour son argent. Il ne devait rien savoir qu'il était en face d'un mutant. Après tous Bane n'était qu'un monstre aux yeux des autres.

Et pourquoi je te donnerai mon argent? Juste à cause de ton flingue? Saloperie de junkie va emmerder quelqu'un d'autre...

L'homme commençait à sortir de son calme même si on ne pouvait pas vraiment dire qu'il était calme avant ça. L'arme tremblait comme une personne atteinte de parkinson. Il lui fallut quelque minute avant d'appuyer sur la détente tous en tirant une balle en pleine tête de la personne dont il voulait l'argent. La balle traversa de part en part la tête de Bane mais bizarrement aucune tache de sang juste de sable. Santiago commença à se relever pour faire face à son agresseur tous en rebouchant le trou qu'on venait de lui faire.

Je t'ai dis va emmerder quelqu'un d'autre.

Sur ces mots le junkie effrayait par ce qui venait de se passer laissa tomber son arme et reparti se cacher dans l'obscurité des ruelles sombrent qui étaient omniprésent dans cette chère ville de New-York

Invité

Soulagée que mon "don" ait fonctionné, je reprend ma course à petite foulée. À ce moment-là, je suis sûre que monsieur muscles ne reviendra pas, sinon, il aurait déjà rebondit pour achever son boulot. Je suis donc tranquille, libérée d'un malabar plutôt encombrant, et ce, sans blessures. Alors que je continue mon jogging sans autres, je vois un peu plus loin un homme assis sur un banc, une cigarette entre les doigts. Je la vois s'éclairer un peu plus lorsqu'il prend une bouffée. Après la scène que je viens de vivre, je ne suis pas très rassurée. Je ralentis doucement ma cadence, m'approchant plus lentement de sa direction lorsqu'un deuxième homme surgit et se dirige vers lui. Okay, rien que l'allure du deuxième homme me donne froid dans le dos. Je m'arrêtai net, observant la scène. Oui, je sais, je devrais peut être fuir, mais sur le moment, je suis incapable de bouger mes pieds.
Celui qui semble être un clochard pointe un pistolet vers l'homme à la cigarette. Mon coeur s'accéléra. Non, je ne veux pas assister à un meurtre aujourd'hui. Et puis... pourquoi a-t-il l'air aussi décontracté l'homme à la cigarette ?! Pourquoi ne tentait-il pas de s'enfuir ?! Bon d'accord, geste stupide, surtout face à quelqu'un qui a une arme pointée sur vous. Mais il y a un monde entre "faire quelque chose de stupide" et "avoir l'air limite content qu'un type nous agresse". Cet homme était-il fou ?! Immobile, j'assistais à la scène. Trop loin pour entendre leur échange, je ne l'étais pas assez pour ne pas entendre la détonation.
BOOM.

La balle se logea dans la tête de l'homme à la cigarette. J'étais partagée entre la fuite, ou aller aider ce pauvre homme, au risque de me faire tuer moi aussi. Mais j'avais un avantage, il me suffirait d'approcher doucement et de toucher le clochard pour le convaincre de ne pas me tuer. Risqué, mais possible. Alors que je me suis enfin décidée à agir, je fais même un pas en avant, le voir l'homme à la cigarette se relever.
QUOI ?!
Je crois que je n'ai pas tout compris là. Incapable de bouger à nouveau, je regardai le clochard détaler la queue entre les jambes. Et voilà. Il ne restait que l'homme à la cigarette et moi. J'entendais encore le bruit du coup de feu. Je revoyais encore la scène. Rien n'était possible dnas un monde normal, seulement je ne vivais pas dans un monde normal. Respirant un bon coup, je m'approchais à pas lents vers l'homme à la cigarette. Je m'arrêtais à une demi-douzaine de mètres de lui.

C'est quoi votre truc ?!

Entre bêtes de foire, on se comprend normalement.

Invité

Santiago venait de ce faire tirer dessus mais aujourd'hui Mr Alvès n'était plus le même homme qu'auparavant. Cet individu qui était toujours terrorisé par le moindre petit élément qui pourrait un tant soit peu effrayé le commun des mortels. Bane était devenu le symbole de sa renaissance. L'individu ne serait plus effrayé par la société en elle même mais au contraire en tirer partie. Il était encore perdu dans ses pensées quand une jeune femme qui devait à peine avoir la vingtaine s'approchait de lui. Elle avait visiblement assister à la scène. La demoiselle s'approchait de l'homme sable, elle n'était visiblement pas effrayé aux points de s'enfuir mais suffisamment pour ce questionner.

C'est quoi votre truc ?!

Un sourire se dessinait sur le visage de Bane. La fille devait être elle aussi spéciale car toute personne normal aurai été effrayé et aurait appeler la police, sinon cela voulait dire qu'elle était bonne pour rentré dans l'asile. Le jeune homme se retourna toujours avec ça cigarette dans la bouche et la retira tous en gardant sa mine réjouit.

Ne le répète à personne mais c'est de la magie.

Bane commença à lever sa main tous en séparant le sable en fin grain pour faire disparaître sa main. Après quelques secondes, il reforma sa main tous en se saisissant alors la cigarette et l'écrasait par terre tous en sortant une autre de son paquet et la tendant à son inconnue.

Et toi tu fais toi aussi de la magie non? Car vu comment tu as repousser Mr Muscle tous a l'heure ce n'était pas seulement avec des paroles...

Le regarde de Mr Alvès était dur, il n'y avait aucune forme de compassion ou alors d'empathie tous ce qu'il guidait l'individu. On pouvait devinait les cicatrices que Bane portait en son fort intérieur car on ne née pas méchant on le devient. Ses yeux était fixés sur cette arme qu'il saisit à pleine main tous en essayant de deviner la sensation de puissance que son agresseur avait accumulé pour pouvoir agresser quelqu'un et après quelque instant il commença à refermer l'étreinte sur l'arme pour au finale la réduire en un amas de bric et de broc.

Mais je manque à toute mes obligations mes amis m'appellent Bane et que fait Blanche neige si tôt le matin dans cette forêt lugubre? Vous n'avez pas peur de tomber contre le grand méchant loups ?

Bane sortit son briquet après avoir ranger son paquet dans la poche intérieur de son blouson. Il commença alors à allumer sa cigarette pour au finale dégageait un panache de fumé.

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