:::Heroes:::
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum optimisé pour Mozilla Firefox
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Display japonaise One Piece Card Game OP-09 The Four Emperors : où ...
Voir le deal

 

 Le retour

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sylvain Lump

Sylvain Lump


Nombre de messages : 115
Age : 28
Pouvoirs : Dons spectraux
Côté Coeur : La folie et l'espoir
Date d'inscription : 25/10/2010

:::Votre Perso:::
Age du perso: 20 ans
Relations avec d'autres personnes: Hiro Nakamura (++),Suzuna Hashirama (+), Zach Quins (0), Edward Price (---), Derek Miles (0)
Travail: aucun

Le retour Empty
MessageSujet: Le retour   Le retour I_icon_minitimeJeu 16 Fév - 1:28

Je me nomme Sylvain Grégory Lump. Certaines personnes me perçoivent comme un dangereux sociopathe, et d'autres comme quelqu'un qui aurait pu être un héros mais qui a été mal avisé.
Je suis actuellement plongé dans un rêve des plus profonds: dans les entrailles d'abîme incertain.
J'apprécie ces moments, car je prend conscience de toute ma situation, c'est un des rares instants de lucidité que j'arrive à trouver. D'ailleurs je me rend bien compte qu'à cause des confusions perpétuelles de mon esprit, je m'enfonce toujours dans des périls largement évitables. J'ai beau ne pas avoir peur de mourir, je n'ai finalement pas envie de tout terminer maintenant. C'est trop tôt.

Cet endroit est obscur, j'arrive à peine à distinguer les lieux. A mon avis, je suis encore à Brooklyn, cet endroit maudit. Je suis plongé dans la pénombre, dans un silence de mort.
Au loin, on pourrait presque reconnaitre qu'une seule maison; la mienne; celle où je suis né, où j'ai vécu et où j'ai vu mourir toute ma famille. Jamais je n'ai quitté Brooklyn, et si je devais faire correspondre ma folie à une image précise se serait cette maison sans aucun doute. Chaque objet dans mes souvenirs a eu une importance décisive dans mon élévation morale qui m'a mené là où j'en suis. Chaque tableaux, chaque plantes, chaque grincements de porte, chaque personnes...
Toute chose dans mon existence a façonné mon esprit jusqu'à se que je finisse chez le psy. Un brave type; peut-être le seul à avoir réussit à me cerner entièrement. Dommage qu'il est si mal terminé.
La maison de Brooklyn s'illumine de plus en plus au milieu des ténèbres, rendant la scène presque morbide. Soudain, retentit le son clair d'une cloche. Encore un satané son. Ma mère disait que c'était le seigneur qui nous avertissais que quelqu'un venait nous rendre visite. Pourquoi ? Aucune idée.
Je me rend compte que je suis assis en tailleur sur des débris sans bouger d'un millimètre.
Comme éveillé, je me redresse d'un seul coup. Tout à coup, des vertiges me prennent et l'impression que la maison au loin me raille me saisit. La petite cloche retentit encore une fois. Elle parait m'avertir.
Encore. Tout comme la fois où ILS sont arrivés pour faire leur carnage. Je serre les dents, et dévisage le bâtiment qui doit probablement ne plus exister aujourd'hui dans la réalité. Parce que je rêve bel et bien, même si tout cela me semble étrangement cohérent. Le tintement de la cloche ne s'arrête plus.
Le son se change rapidement en lourd mal de tête. L'obscurité s'imprègne de lumières orangés et de terrifiants éclaircissements violacés. Là bas. Des flammes surgissent des fenêtre de la maison. Elles sont spectaculairement agressives. A l'intérieur, on peut entendre des cris de panique. Ceux là ne m'atteignent pas, je reste inerte. Ma tête tourne, et je ne me sens plus le courage de bouger.
Je tombe presque à genoux. Je toise mon ancien habitat en pleine destruction, tandis que la porte est défoncé d'un seul coup. Une silhouette de femme d'âge mûr apparait. Elle n'essaie pas de s'enfuir: elle crie juste. En vain. Elle m'appelle à l'aide avec une conviction traumatisante.
Je ne fait que la regarder, et j'en sens comme une satisfaction. Eh oui madame, je suis une ordure, regardez moi bien. Je vous laisse mourir et j'en éprouve du contentement. Vous n'aurez qu'à vous en prendre à ces mutants...ces monstres...
Elle disparait dans les flammes en un seconde. Puis plus rien. La maison s'écroule et la pénombre s'installe à nouveau. Une sensation de vide apparait également, et du regret. Des émotions que je ressens seulement dans mes rêves. Ou cauchemars.
J'aurais dû l'aider ! Mais qu'aurais-je pu faire ? Elle était foutu. Mais se n'est pas juste...

-"Attendez ! Ne partez pas ! Je peux encore vous aider !"

Je m'élance d'un seul coup et part en trombe là où j'ai encore l'impression que se tiennent quatre murs. Mais je ne fais que courir dans un brouillard de terreur sans aucune destination. Mais désespéré, je lève la main, comme si je la tendais à quelqu'un. Je dois aider cette femme coûte que coûte. Me sais que c'est trop tard, mais je dois l'aider. Je crie, presque étouffé par une forme de tristesse:

-"S'il vous plait... attendez. Je peux agir. Il faut que je vous sauve."

Tout est perdu. A présent, je sais se qui va se produire. Je vais m'évaporer dans l'ombre, sur un sentiment de remords et de dégoût, puis je vais aller vers un douloureux réveil. Peut-être qu'un jour, je pourrais sauver cette femme. Ou une qui lui ressemble.
Mais quelque chose ne se passe comme prévu.
J'ai beau m'écrouler et attendre de me voir disparaitre, rien n'arrive. Et comme si je l'avais presque attendu, dans un écho, la cloche sonne encore. Elle m'avertit une nouvelle fois. Ca, ce n'était jamais arrivé au par avant. Ma lucidité de rêve sollicité soudainement ma curiosité. Je me relève.
Quelqu'un s'approche. Une silhouette encore plus noir que les ténèbres de mon cauchemar se détache et parvient en ma direction. Cela s'annonce très intéressant:

-"Heu... pardon mais je suis quasiment sûr et certain que je ne vous connais pas. Et je crois que se n'est pas moi qui vous ai créé."

Me rendant soudain compte que l'inconnu entravait mon intimité et ma précieuse folie, mon ton de voix devient plus sérieux et plus grave:

-"Qui êtes vous ?"
Revenir en haut Aller en bas
Alexis Kane
The Man That You Fear
Alexis Kane


Nombre de messages : 2526
Age : 36
Pouvoirs : Création/contrôle des rêves, Maitrise des ombres
Côté Coeur : Darkness
Date d'inscription : 23/10/2008

:::Votre Perso:::
Age du perso: 30
Relations avec d'autres personnes: Sylar (--), Kerry (--), Alex Dumont (--), Sky (+/-), Billy (----), Caïn (+), Asami (-), Rick (-), Galadriel (+), Edmond (---), Gregory (--), Jaden (-), Mickael (---), Alison (++), Peter (---)
Travail: Aucuns

Le retour Empty
MessageSujet: Re: Le retour   Le retour I_icon_minitimeMer 14 Mar - 0:41

(Vraiment désolé pour le temps d'attente.)

L'art est concret, l'art est abstrait mais surtout, peu importe sa consistence, peu importe sa matière, peu importe sa couleur, l'art est là, l'art est vie mais surtout, l'art existe. L'art rend hommage à la vie, à sa créativité, à toutes ses fictions, aux subtilités de sa propre imagination. Parfois incompréhensible aux allures parfaitement illogiques, propre à chacun, propre à une logique, à un sens moral la comprenant. Peindre la toile d'un paysage absent ou composer la musique d'un air vide est une nuance que l'on ne peut oublier. La magie du moment est la même, cette étincelle, celle qui nous fait croire que chaque représentation de l'art est unique, rien ne pouvant la gâcher, transcendant toutes barrières, toutes mémoires, tous souvenirs. Peu importe la couleur, peu importe la couleur, peu importe l'instrument, peu importe le moment, l'art diffère, l'art choque, l'art oublie, l'art pardonne, on s'y abandonne, effaçant tous les soucis. L'art n'est ni bonne, ni mauvaise, elle ne fait pas la différence entre la balance du bien et du mal, aucun jugement, aucune reproche, aucune interrogation. Tous peuvent la pratiquer, tous peuvent lui donner la vie, homme, femme, enfant, fort, faible, blanc, noir, l'art est universel, l'art est aveugle mais l'art est beau, vivant, démoralisant, effrayant. L'art est parfois sombre et pénombre, ses voiles noirs et écarlates sont à frisonner de dégoût. Cruel et sans pitié, l'art obscur dépeint les plus effroyables pêchés habitant chacun d'entre nous. Plus diffcile à vivre, plus difficile à rendre vie, cet art est si peu approché par le pinceau agile des plus grands peintres modernes. Certains savent y appliquer la plus grande des attentions, renforçant le sentiment de malaise alors qu'on observe cette étrange toile, incertain, appeuré mais pourtant curieux, intrigué.

La forêt lointaine était d'une immensité ridicule, voir absurde, tellement sa densité était épaisse et exagérée. Les arbres étaient écrasés les uns contres les autres, les branches se cassaient contre leurs voisines. Une beauté tout à fait naturelle, pourtant chaotique, pourtant incomprise, alors qu'un étrange toile de ténèbres semblait la recouvrir. Une peinture aux couleurs riches mais intenses, riches en mystère et fatalité. Une peinture oubliée, dans les archives, pourtant un jour, ayant déjà été un art adulé. Les feuilles semblaient affaiblies, tombantes, prêtes à plier bagage, se retraiter du champ de bataille, laissant toute la scène à la magnificience de la désolation d'un panorama sombrement en ruines. La nature était malade, elle pourissait, et plus rapidement qu'après le premier des douteux regards. Elle n'était plus la même, perdant de son lustre, sa propre gloire, défleurissant à vue d'oeil, appauvrie, affaiblie. Un regard lointain pour la remarquer, à ses yeux, la vérité n'était plus, gâcher, détruite elle était. Faisant la part des choses alors qu'il cherchait à faire différence sur le monde extérieur, de l'intérieur, plus rien ne semblait pareil. Jamais Alexis Kane aurait pu croire qu'une image mentale issu de sa propre mentalité pouvait à ce point changer une perspective de la vie pourtant inébranlable.

Plongeant les mains à l'intérieur de son manteau, il se questionnait, s'interrogeant sur une multitude de sujets, de concepts, de vérités, de mensonges. D'une façon répétitive, envoutante mais ennuyante, le rythme de ses pieds se trainaient avec élégance sur le sol le conduisait à l'intérieur de cette sombre et dense forêt noircie par la croissance abrupte, voir absurde, de la végétation. Une fois de plus, cette toile était son art, sa création, sa fierté, sa propre lignée. Sachant d'une pertinence tout à fait justifiée que son époque s'achevait, qu'il serait temps de regagner le rang des mortels et ainsi les faire trembler jusqu'au dernier dans la peur la plus glaciale et fascinante qui soit, ce n'était plus qu'une question d'habitude alors que les détails du rêve se dessinaient sous ses yeux. Le vent soufflait, cherchant à murmurrer la fureur de la tempête à l'horizon. Pauvre Sylvain Lump, si seulement cet être de faiblesse avant la moindre idée de ce qui l'attendait au bout de ce chemin, jamais il n'aurait fermé les yeux ce soir-là, jamais il n'aurait apperçu les bras de Morphée, cette traitresse, comme un berceau de chaleur et de réconfort. L'appercevant au loin, c'est d'une démarche solide, sérieuse, sans failles qu'il rejoint l'un des derniers meurtris par la cauchemardesque invasion des ténèbres.

L'homme apparaissait à la fois comme un homme confus et perspicace, sous-estimant sa capacité d'imagination, sur-estimant par ailleurs son sens de la logique et de l'évidence. Rapidement, il comprit que ce n'était plus un sommeil de sa portée. Posant alors l'ultime question, Sylvain venait de rendre sa soumission totale et sans retour. Regardant autour alors que la brise agitait de plus en plus la fragile constitution des arbres, c'est sa voix lourde et puissante qui rugissait dans tous les sens.


Votre perspicacité et votre perspective vis-à-vis l'évidence vous sont sans faille, monsieur Lump. Je m'incline devant la grandeur de votre esprit sachant faire la distinction nette et précise entre le reflet d'un mensonge grossier et la lumière éblouissante de la sombre vérité. Vous qui êtes si bien habité par cette étincelle d'intelligence dite surhumaine, vous comprendre avec aise que ces mots sont décorés du plus fort des sarcasmes. L'ironie à son comble, en soit, vous en aurez fait la remarque. Vous sous-estimez donc à ce point la puissance démesurée et inimaginable de l'imagination. Vous la croyez seulement incapable de faire preuve de créativité et de laisser au creux de vos songes des illusions qui ne s'approcheront jamais de ce que peut être la vie de tous les jours. Pourquoi cette mauvaise foi, monsieur Lump, pourquoi ne pas croire que ma présence lors de votre confort nocturne n'est qu'une heureuse coincidence voulue par les instincts de votre inconscient? Si vous en êtes autant affligé de cette certitude, alors pourquoi serais-je à vous faire regrette vos plus tristres rêves? Un des plus simples hasards de ce monde, vous croyez? Le choix y était depuis des lunes, monsieur Lump, ceci n'est pas un cauchemar qui vous arrive, ceci est le testament des temps anciens alors que la justice était juste. Aujourd'hui, plus rien ne compte et ce n'est pas vos supposées valeurs morales qui vous sauveront.

Ignorant toute réaction possible de la part de Sylvain, Alexis le laissa alors dans une réflexion abasourdie par la surprise de cette parole, marchant avec lenteur et assurance au travers des sentiens étroits de la forêt irréelle. À chacun de ses pas, les arbres fondaient sous une masse grouillante et envahissant de ténèbres, comme si la nuit chassait son dernier repas. Pour le ténébreux, c'était une sorte de rédemption, une façon pour lui de rendre hommage avant de quitter ce monde. Il le savait, il l'attendait, ce n'était plus un détour qu'il pouvait éviter à présent. Depuis combien de temps? Est-ce que l'attente était ainsi volontaire, faisant alors parti d'une machination des plus machiavéliques? De la part d'un être comme Alexis Kane, il était permis d'y croire. Arrivant à la fin d'un sentier semblant interminable, l'Incube dévisagea les alentours alors que les silhouettes, maintenant présentes par centaines, le suivait attentivement du regard. Les ombres ne tardèrent pas à changer d'attention alors qu'à présent, leurs regards étaient plongés sur la personne qu'était Sylvain Lump. Ce dernier ne pouvait voir la masse de silhouettes qui le dévisageaient mais cette très désagréable sensation d'être observé lui déchirait le corps jusqu'à l'âme. Se retournant vers sa dernière victime, les mains sagements croisés, c'est d'un ton hautain et songeur qu'il attirait l'écoute de son interlocuteur.

Savez-vous ce qu'est un spectre, monsieur Lump? Ce qui caractérise si bien vos capacités surnaturelles? Comprenez-vous seulement vos origines? Issus des pures ténèbres, le même univers, le même monde de liberté et sans limites, vous êtes une honte pour ce que vous deviez représenter. Qu'avez-vous fait pour votre cause, monsieur Lump? En êtes-vous seulement digne? Vos convictions sont aussi fragiles que les fondations humaines, pourquoi devrais-je alors persister en ce millieu hostile et sans intérêt? Peut-être suis-je dans la plus grande erreur, peut-être que je fais fausse route, alors si c'est le cas, faites en vos preuves, montrez-vous fier de ce que devez accomplir.

Claquant durement des mains, c'est d'une maitrise non plus étonnante que tout le décor entourant les deux hommes vinrent à changer définitivement. Ce n'était plus un infini assombri de regrets, laissant toute la place à cet étrange paysage qui avait de quoi surprendre. Un désert, à perte de vue. Du sable, jusqu'à en perdre le compte. Les dunes se faisaient nombreuses alors que les points de survie étaient une espèce rare. L'eau n'était plus, le soleil était la seule raison d'exister de cet univers brulant et aride à souhait. Pourquoi l'avoir transporter aussi, dans un tableau semblait des plus anodins? Se moquant de nouveau de la réaction du rêveur, c'est en écrasant une poignée de sable sous ses pieds que de nouveau, cette voix, cet art vocal se propageait au gré de ses intentions.

Toujours la même question, toujours cette interrogation, cette recherche absolue de l'identification. À quoi bon cela pourrait vous servir? Si vous me connaissiez, vous auriez ainsi déjà cette fameuse identité en connaissance. Et c'est votre principal souci alors que vous n'êtes pas en mesure d'expliquer ma présence dans les profondeurs de votre être. Le hasard n'existe pas, monsieur Lump. Nous conversons pour une raison spécifique et souhaitez en être rapidement illuminé, sans quoi jamais vous n'auriez autant apprécier l'insomnie.

Son faible sourire avait de quoi en glacer l'hiver.
Revenir en haut Aller en bas
 
Le retour
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le retour des boites à NYC [PV]
» Retour sur mes pas [ Kerry ]
» Retour aux basiques
» Retour à Vegas
» Les Mozarts, le retour?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
:::Heroes::: :: New York :: Les Ruines de Brooklyn-
Sauter vers: