En haut de la liste [ft Vitolio Hampton]

Vitolio Bailla a s’en décrocher la mâchoire, quel ennui que ce cours…Posant sa tête sur son bras il regarda son cahier où il avait vaguement tenter de dessiner la tête d’un professeur brûler par une flemme de bec bunsen, pas très ressemblant…Bah il n’avait jamais été bon pour dessiner quoi que ce soit, alors la ridicule idée qu’il puisse faire un chef d’œuvre en 5 minute était dérisoire et surtout sur un sujet aussi banale que l’ennui en cours.

Dans la nature, les électrons sont des porteurs de charges négatives et les protons des porteurs de charges positives. Les atomes qui composent la matière ordinaire comprennent des électrons qui se déplacent autour d'un noyau, ces derniers étant électriquement neutres. Le nombre d'électrons étant égal au nombre de protons, l'ensemble est électriquement neutre.

Les cours de physique étaient toujours d’un intérêt extrêmement modéré, voir quasiment inexistant. Ce n’était pas tant le fait d’écouter un vieil idiot soliloquer tout seul pendant 1H30 sur un sujet qui n’intéressait même pas un quart de la classe mais plutôt le fait que vitolio comprenait ce genre de chose, c’était d’une facilité déconcertante, même pas besoin de réfléchir sur un sujet aussi simple…Les cours que vitolio avait suivi depuis son entrée à l’école maternelle avait toujours été d’une simplicité plus qu’extrême, s’il le voulait il aurait pu devenir premier de la classe en ne levant même pas le petit doigt, mais c’était demander tant d’effort pour apporter encore plus d’ennui a un jeune homme déjà tant ennuyé par la vie.

Si ce que je dis ne vous intéresse pas monsieur Hampton vous pouvez toujours sortir et apprendre la physique dans la rue.

Levant les yeux de sa feuille le jeune adolescent vit le prof pencher sur sa table qui le regardait par-dessus ses lunettes

Non, non c’est bon, j’écoutais bien ce que vous disiez…

Bien, vous allez donc pouvoir expliquer à toute la classe comment on calcule la trajectoire d’un électron lorsqu’il gravite autour de l’atome ?

Jetant rapidement un coup d’œil circulaire dans la classe vitolio se dit que finalement même le quart de la classe n’entendrait pas sa réponse au vu du nombre de paire d’yeux fermés. Revenant au professeur vitolio le regarda droit dans les yeux et ouvrant la bouche il répondit d’un ton las et trainant

On ne peut pas calculer cette trajectoire…Car un électron n'est jamais localisé à un endroit précis d'une trajectoire définie autour de l'atome.

Le professeur fixa le jeune adolescent par-dessus ses lunettes, semblant ne pas entendre ce qu’il venait de dire, ou préférait-il ne pas le croire ? Un léger silence s’installa puis il reprit, toujours en fixant l’adolescent.

Cette trajectoire ne se calcule pas dites-vous ? Si l’électron libre autour de l’atome ne possède pas de trajectoire définissable ou de point précis calculable il devrait donc être en suspension, et par logique il devrait « tomber » sur l’atome, c’est bien ce que vous dites ?

De nouveau le silence, le duel entre professeur/élève reprenait, mais qui gagnerait ? Vitolio continua de fixer lassement le professeur, espérait-il mettre sa logique en doute ?Il n’y parviendrait pas, même un des plus grands tueur de la planète avait dû s’y cogner, et ce n’était pas un professeur d’université qui pourrait mettre le doute sur ses capacités cognitives.

un électron ne peut pas « tomber sur le noyau » comme un objet tombe par terre, car cela signifierait que l'extension spatiale de sa fonction d'onde serait réduite à un point, ce qui n'est le cas d'aucune fonction propre de l'équation de Schrödinger. On peut donc considérer qu'un électron dans un atome est déjà tombé sur le noyau, dans la mesure où il est confiné dans son voisinage par le puits de potentiel électrostatique. De surcroît, la fonction d'onde d'un électron n'est pas nulle à l'intérieur du noyau, bien que sa probabilité de s'y trouver soit faible (le noyau est de taille très réduite comparée à celle des orbitales atomiques). Les fonctions d'ondes possibles pour les électrons d'un atome étant centrées sur le noyau, on peut donc dire que l'électron est en fait tombé dans le noyau

Vitolio senti plusieurs regards se poser sur lui, les élèves semi endormis le regardaient maintenant d’un œil dubitatif, admiratif, presque comme s’il était un monstre…Ou une le selon le point de vue duquel on se plaçait. Le professeur continua de le fixer un moment, toujours penché sur sa table, les 2 mains en appui fermement sur le bureau. Levant la voix il capta l’attention des élèves réveillés par l’exploit orale de vitolio, puis s’adressant à ce-dernier il lui dit de suivre plus en cours. Mais il s’en fichait, il était déjà retourné dans son monde d’ennui que le fait de battre un professeur sur son propre terrain avait légèrement égayé. Le reste du cours se passa normalement, la sonnerie sonna et les élèves se jetèrent dehors, leur sac sur le dos, pressé de pouvoir s’enfiler des litres et des litres d’alcool pour oublier tout ce qu’ils avaient entendus pendant cette heure endormante , et oui c’était vendredi, jour de sortie.

Vitolio tenta de se mêler à la cohue et de sortir discrètement mais le professeur le héla avant qu’il ne franchisse le seuil de la porte. L’attirant d’une main ferme à l’intérieur il referma la porte sur lui et l’adolescent qui s’effondra en face de son bureau sur la chaise la plus proche. Le professeur en fit de même et croisa les mains avant de commencer à parler

[Vitolio…Depuis le début de l’année tu n’écoutes pas en cours, tu dors, tu ne fais pas tes devoirs, tu ne remplis même pas la moitié des contrôles que je donne, tu es bon dernier et tes appréciations de professeur ne remontent pas le niveau…Pourtant a chaque cours tu continues de surprendre tes enseignants par ta logique et ta perspicacité hors norme…Qu’attends-tu donc pour remonter ?

Vitolio ne répondit pas, se contentant de rester affalé dans sa chaise à fixer avec un regard chargé d’ennui son vis-à-vis

Avec de telles aptitudes tu pourrais passer premier de la classe, premier de l’école même, tu es très doué pour ce genre de chose, pourquoi ne te mets-tu pas au travail ?

Trop fatigant…J’y arrives sans lever le petit doigt, pourquoi me fatigue alors que c’est inutile ?

Le monde est fatiguant vitolio…Si tu ne réagis pas tu vas rapidement te trouver à faire un métier que tu détestes, si tu fais quelque chose maintenant pour améliorer tes résultats tu pourras devenir ce que tu veux plus tard, avec des aptitudes aussi exceptionnelle que les tiennes tu pourrais même devenir physicien, ou plus encore, il faut juste que tu y pense sérieusement…Je vais prendre rendez-vous avec tes grands-parents et nous en rediscuterons. Tu peux y aller…

Vitolio attrapa son sac lentement, souffla et sortit calmement, pourquoi travailler si tout était aussi facile…Attrapant de justesse le bus qui rentrait chez lui vitolio ouvrit son sac et en sortit 2 écouteurs qu’il relia a son MP4 avant de fourrager les 2 petits émetteur blanc dans ses oreilles, le seul truc qui le distrayait légèrement, la musique. Arrivant rapidement a son arrêt vitolio retira les écouteurs et les fourragea dans sa poche avant de descendre prestement. La première chose qu’il nota en descendant fut un homme qui se tenait légèrement en retrait, lunettes noires, cheveux en bataille et vêtements de ville. S’en suivit un foule de gens qui montèrent. Enfonçant ses mains dans ses poches le jeune homme prit la direction de chez lui.

Sur le chemin du retour vitolio sentit comme une présence qui le suivait, profitant d’une série de vitre et de vitrines vitolio observa derrière-lui sans se retourner, le même homme le suivait depuis l’arrêt de bus, que lui voulait-il donc ? On aurait dit un type du gouvernement, comme ceux qui avaient essayer de l’arrêter…Non les habits n’étaieitn pas assez luxueux pour ça, mais qui alors ? Au détour d’une ruelle l’homme se précipita, le tint fermement par le bras et l’emmena dans une ruelle cul-de-sac avant de se planter comme un pilier devant-lui.

Vitolio Hampton ?

Un silence s’interposa entre les 2 protagonistes. Vitolio enleva les lanières de son sac et le laissa chuter au sol, bien qu’il n’y ait que 2 cahiers dedans il était tout de même chiant à porter…Remettant ses mains dans ses poches et levant le regard vers son vis-à-vis il l’observa, débraillé, jeune, il ne semblait vraiment pas du gouvernement.

« Alors ? C'est toi Vitolio Hampton ou non ?»

Vitolio regarda l’autre dans les yeux, il n’avait vraiment pas envie d’une bagarre ou de quoi que ce soit ce soir, enfaite comme tous les soirs…Le seul moyen était de mentir, il aurait bien sûr pu écraser cet homme contre le mur et le bloquer, mais bon c’était toujours plus fatiguant que d’éssayer d’éviter le combat et l’affrontement.

Vitolio…Hampton…? Connais pas ce type…Avec un nom aussi ridicule moi aussi je me cacherais tiens.Nan moi c’est Tayler Mcgroweath. T’es qui toi pour me parler comme ça et m’acculer ici ?

Jouer la carte du type agressif qui a confiance en lui pouvait marcher ça effrayait toujours les plus faibles. Bien que généralement vitolio détestait le rôle de la grosse brute il fallait essayer, qui sait ça jamais ça fonctionnait il serait libre.

Maintenant tu dégages de la !et tu me laisses passer ou ça va mal se mettre gars !

L’homme éclata de rire à l’entente des paroles du jeune homme. Il fallait dire que malgré les inombrables talents de menteur ou d’intellect que possédait l’adolescent il ne pouvait décemment pas se faire passer pour quelqu’un qu’il détesterait être dans la véritable vie. Mince la ruse était éventée, de toute évidence l’homme en face de lui n’en était pas a son premier « spécial ». S’arrêtant de rire l’autre mit la main a sa poche arrière, l’ombre d’un instant le télékinésiste crut qu’il allait sortir une arme et la braquer sur lui, au lieu de cela il déplia une feuille de papier dans un froissement évident et la lui planta sous le nez. Observant la feuille vitolio se rendit compte qu’il s’agissait d’une fiche, sa fiche.


Très amusant ton petit numéro, Vitolio, vraiment... Mais pas très convaincant.


Hum, a première vue cette hommme savait exactement ce qu’il voulait, restait maintenant a savoir pourquoi ? L’autre replia la feuille et fixa intensément d’un regard des plus noir le télékinésiste qui ne broncha toujours pas. Gardant son air calme et ne stressant nullement de la situation vitolio continuait d’observer, le stress ne ferait qu’aggraver la situation et lui qui savait toujours garder son sang froid et la tête sur les épaules n’allait pas se laisser faire si facilement. Gardant toujours son air las continuelle de peint sur le visage il continua de fixer l’autre qui avançait toujours inexorablement vers lui avec sans doute de mauvaises intentions.

Hum cet homme ne s’était pas laisser impressionner par Vitolio, cela impliquait une certaine détermination, un certain entrainement, il n’y avait que 3 endroit où une telle détermination pouvait naitre, dans l’armée, en prison ou dans une compagnie ou organisation a fin militaires quelconque, gouvernementale ou non. L’aspect débraillé et la barbe de 3 jours rayait les marines d’office de la liste. Les agents de terrains des ONG étaient généralement les hommes habillés classes avec des belles voitures et des belles armes toute récentes, cet homme la n’avait rien de tout ça, c’était donc par logique un taulard, enfin un ex-taulard puisqu’il était devant-lui maintenant. Parmi les 3 options de la liste précédente le prisonnier était la pire, car ce genre d’homme n’est pas entrainé militairement, il est certes déterminé mais la peur le gagne facilement quand la situation se renverse, et quand la panique gagne un homme il peut se passer les pires choses du monde.

Ce genre d’homme avait toujours besoin d’un soutien physique, en la présence d’une personne…Ou d’une arme. Cet objet ou personne représentait son avantage dans sa tête, tant qu’il a son arme ou la personne à ses côtés le prisonnier est fort, il gagne, donc cet homme en avait forcément un sur lui. A peine vitolio eût-il fini ses quelques secondes de réflexions que l’autre porta discrètement sa main à sa ceinture et saisit les contours de ce qui ressemblait à une arme de poing, peut-être bien un 9mm ou autre…

Le papier que je t'ai montré, c'est ta fiche. Je l'ai... "empruntée" dans un bâtiment secret du gouvernement. Tu figures dans la liste des personnes qui possèdent une capacité extraordinaire, tout comme moi.

Ainsi donc le gouvernement était aussi dans le coup ? Il fallait bien se douter que vitolio allait apparaitre sur une liste gouvernementale avec le nombre d’agents qu’ils avaient déjà envoyés pour essayer de le récupérer. Mais jamais il n’aurait pensé qu’un homme seul puisse pénétrer dans un bureau secret du gouvernement…Cet homme était un ex-détenu, pas un commando des marines super entrainé, il n’aurait jamais dû pouvoir entrer seul dans un bâtiment secret du gouvernement sans doute garder par des agents fédéraux. Soit l’homme mentait, soit il avait été aidé par un ou des complices soit il avait quelque chose en plus…La première hypothèse était à exclure d’office, il lui avait pourtant bien collé la fiche sous le nez donc ce n’était pas un mensonge. Mais laquelle des 2 autre était à éliminer ? Le fait qu’il est un complice n’était pas à exclure, mais à bien y réfléchir cela ne collait pas, un prisonnier sortant de prison n’a plus beaucoup d’amis, voir quasiment aucun, et sa confiance en les autres est extrêmement ébranler, il préférera donc tout faire seul, par peur de se faire doubler et de retourner une seconde fois en prison. Mais alors cela signifierait que l’homme possédait un pouvoir lui aussi ?

Dans la véritable vie il ne s’était écouler pas plus d’une seconde entre la fin de la phrase de l’homme et la fin des pensées de l’adolescent, habitué à cette différence de temps entre ses pensées et le monde vitolio fixa l’homme toujours avec son air las. Mais un bruit lui fit détourner le regard, 2 silhouettes s’approchèrent dans la ruelle, 2 hautes silhouettes noires avec le soleil dans le dos. Elles avancèrent toutes 2 de quelques pas puis elles s’arrêtèrent à quelques mètres à peine du Vis-à-vis du jeune homme.


Donc, Vitolio, comme je te le disais, je sais que tu as un don exceptionnel, sans quoi tu ne figurerai pas dans les dossiers que je me suis procuré. Dis moi, Vitolio, quel est ton pouvoir ?


Le soleil se réverbéra dans la ruelle et éclaira la face des 2 intrus, et quel ne fut pas la surprise du jeune homme quand il s’aperçut que les 3 personnes dans la rue en face de lui étaient en faite…Le même…Revenant à celui en face de lui vitolio marqua un léger temps d’arrêt avant de répondre nonchalamment


Je vois…Tu peux créer des clones de toi…C’est pas mal comme pouvoir…Je me demandais aussi comment un ex-taulard a pu pénétrer les bureaux ultrasecret du gouvernement...seul…Maintenant j’ai ma réponse au moins.


Revenant aux 2 personnes derrière l’homme vitolio les observa, à première vue pas de différence notoire, cet homme pouvait juste crée des clones à copie conforme, tout du moins physiquement. Peut-être possédaient-ils d’autre capacité qu’il ne pouvait voir. Enfin pour le moment l’adolescent n’avait pas très envie de voir ces capacités si elles étaient la, ils n’avaient aucune envie de se battre, il avait trop la flemme…Reprenant sa discussion d’une voix posée et calme il souffla…Que la vie était chiante…


J’avoue que tout à l’heure j’étais mauvais dans le rôle de le grosse brute, j’ai jamais été bon pour jouer la comédie…Mais bon écoute, si on faisait comme si tu m’avais eu, comme si je t’avais dit mon pouvoir et tout et tout et chacun rentre chez soi bien tranquillement. J’ai vraiment aucune envie de me fatiguer aujourd’hui…

Tu m'as l'air très intelligent... Mais tu ne devrais pas trop te la raconter, petit branleur. Oui je suis un ex-taulard, j'avoue, tu m'impressionnes sur ce coup là. Alors écoute attentivement, je ne le répéterai pas. Je sais que tu as un don exceptionnel, et je connais des gens qui feraient de toi un homme très puissant.

Vitolio observa l’homme en face de lui un instant avant de réfléchir. Le début de sa phrase partait déjà très mal. Quand quelqu’un commençait à balancer un ou 2 compliments pour mieux vous attirer et vous inciter à écouter la suite de sa phrase ça l’affichait généralement assez mal, et ça voulait toujours dire qu’il avait une mauvaise idée derrière la tête.

Je te parle d'une révolution : nous autres, les mutants, nous vallons tellement mieux que les normaux, en nous rassemblant, nous pourrions constituer une armée invulnérable et prendre le pouvoir. Tu vois ce que je veux dire ? Je suis un traqueur recruteur. Mon travail est de retrouver les autres mutants et de les convaincre de rejoindre notre cause, mais je dois savoir quel est ton pouvoir.

L’adolescent ne broncha toujours pas, ces paroles, ces idées il lui avait déjà semblé les entendre quelque part, dans la bouche de quelqu’un de sûrement aussi fou que l’homme en face de lui. On ne parlait jamais de « domination humaine » qu’il fallait renverser par des « mutants », des « hors-normes » ou tout autre nom qu’on leur donnait sans avoir une envie folle de meurtre, de sang et de violence. Ces idées ainsi mise à plat et définies clairement les mots de l’homme ressemblaient fort au discours de Sylar...Les « mutants » représentent « l’évolution », ils doivent supprimer les gens « normaux » qui les empêchent d’ « évoluer » vers un nouvel âge, oui ces idées étaient bien celle de Sylar. C’était curieux comme les grands fou de ce monde avaient tous, ou quasiment tous, un discours quasiment similaire, un discours violent, avec des mots soigneusement choisi, incitant purement a la haine, si on remplaçait de-ci de-là quelques mots cela rappelait vaguement un homme avec une raie dans les cheveux et une petite moustache levant furieusement le bras en hurlant ses ordres dans une certaine langue nordique.

Dis moi Vitolio... Ne rêves tu pas, comme moi, d'un monde meilleur ? Tout serait à ta portée, pouvoir, femmes, argent, gloire... Absolument tout. Alors ?

Un monde meilleur ? De l’argent a ne plus savoir qu’en faire ? Du pouvoir ? Ce n’était pas vraiment le genre de rêve que pouvait avoir Vitolio. Les jeunes hommes de son âge rêvaient tous de gloire, de liberté, d’argent ou même plus simplement d’un millier de femme a leurs pieds, pas Vitolio. Le Hampton s’était toujours défini comme un être simple, avec une logique et une présence d’esprit aussi forte que la sienne il savait parfaitement que gloire, fortune et amour étaient éphémères, les « puissants » de ce monde ne sont pas forcément ceux de demain. Pour l’adolescent une vie sans ennui était déjà le plus gros défi qu’il avait jamais tenter de relever, alors que faire de tant de chose dont il ne saurait que faire ?

Ainsi donc vous espérez me convaincre avec des choses aussi futiles que ça ? De l’argent, des femmes, du pouvoir…Ca a déjà fonctionné ? Vous avez déjà réussi à piéger quelqu’un avec un truc aussi naze ? Qu’est-ce que vous voulez qu’1 million me fasse, sinon me donner l’irrépressible envie de le dépenser entièrement en espérant en gagner le double et pour au final me retrouver plus pauvre qu’avant

Marquant un temps d’arrêt tout en continuant de fixer son désormais adversaire dans les yeux vitolio enchaina sa phrase sur un ton tout aussi las et neutre que le premier

La situation semble bloquer, un pourrait tergiverser pendant des heures que cela ne débloquerait rien…Je déteste ma fatiguer pour rien…Mais comme visiblement vous m’y obligez, je vais apparemment être obliger de la jouer en force…

Gardant toujours son air placide et sa totale maitrise de soi vitolio bailla et attendit une, peut-être 2 seconde, que sa phrase finisse de bien se répercuter dans la tête de son ennemi. Décollant à peine sa paume de main de sa poche il la leva de quelques centimètres et pointa du doigt le premier homme à droite derrière le prisonnier et à partir de la tout s’enchaina à une vitesse extraordinaire. Usant de son pouvoir vitolio expédia une pulsion psychique qui parcourut sa main et projeta le clone sur son double pour finir par leur écraser violemment la tête à tous 2 contre le mur en brique de la ruelle, levant les yeux il pointa sa main sur son vis-à-vis et d’une pensée il le souleva de terre et l’expédia avec une force incroyable contre le mure derrière l’adolescent. La force du choc était tel qu’un bruit sourd se fit entendre, tournant les talons vitolio leva sa main a hauteur de son épaule et par une autre pulsion il plaqua avec une force incroyable l’autre contre le mur de brique, lui maintenant les bras écartés et la tête collé au mur.

Je voulais pas en arriver la, travailler me fatigue tellement…Au fait tu me connais peut-être, mais moi je ne te connais pas, qui es-tu ?

Maintenant la pression psychique vitolio continua de faire tourner son cerveau, le pouvoir de cet homme était le clonage, une véritable amibe apparemment, il fallait donc s’attendre a ce qu’il ait poster une sentinelle voir plusieurs pour guetter ce qu’il se passait. Ce n’était pas pour rien que vitolio avait projeter l’homme volontairement contre ce mur-ci, il avait déjà un plan et tout était déjà calculer et couru d’avance, l’autre n’avait quasiment aucune chance.