Once Upon A Time. > Vitolio & Livie <

Réveil douloureux pour Léonard, couché sur un canapé peu confortable il ouvrit les yeux et sentit aussitôt une terrible migraine. Huit mois de sa vie venait de s'écouler et aucun souvenir ne lui revenait, complètement perdu et désespéré il resta figé. De nombreuses questions le torturaient, chez qui était-il ? Comment allait Jack ? Tout ces tourments étaient insupportable, il se concentra de toutes ses forces pour se rappeler. Seul une discussion sur une éclipse avec un homme inconnu lui revenait en mémoire, mais ce n'était pas très clair. Les images et les sons qu'il avait défilaient dans sa tête rapidement sous forme de flash incompréhensible, et soudain ... Une fille. Son cœur se pinça, il était tombé amoureux et avait été heureux. Sans le contrôler, un sourire se forma sur son visage, il avait envie de rire, de chanter ! Puis, la chute, son sourire se transforma en déprime, il avait été témoin d'un acte de violence qui l'avait troublé. Léo sentait son cœur se déchirer dans sa poitrine, à présent il pleurait, se sentait en colère sans savoir pourquoi.

Effrayé par tout ces sentiments qui venaient et s'en allaient, Léonard se recroquevilla sur lui même essayant en vain de se cacher et de se protéger de lui-même. Tout se stoppa soudainement, il ouvrit les yeux et fixa le poste de télévision allumé en face de lui. Il voyait des images et percevait des sons mais ne pouvaient les comprendre. Sa tête était vide, plus rien n'avait de sens, il subissait un dur retour à la réalité. Faiblement Léo se mit debout et commença à examiner l'appartement, pas grand chose n'était rangé, mais il comprenait la place des objets, il appelait ça << Un Bordel Organisé >>. Sur une table il trouva un pendentif en forme de croix, celui que ses parents lui avaient offert avant son départ à Londres. Et de fil en aiguille Léonard comprit que cette appartement était le sien et qu'il vivait seul.

Allumant une cigarette d'un paquet posé sur un meuble de chevet, Léo ouvrit la fenêtre qui donnait vue sur une partie des décombres de New-York. En bas dans la rue, il observa les passants et la soif d'utiliser son pouvoir le démangea. Cependant Léonard fut surpris de voir qu'il s'était amélioré, à chaque personne dehors qu'il pouvait voir il ressentait leur plus grand péché capitaux. Amusé par cette nouvelle facette de son don il décida de sortir malgré que la nuit commençait à tomber. Il lui fallait une cible, de quoi se défouler un peu, et très vite il trouva. De l'autre coté du trottoir, un homme faisait un footing, face à son énergie Léonard se demandait à quel point il pouvait résister à une soudaine fatigue morale. Il le suivit du regard et murmura tout bas.
L'homme ralentit son pas, il commença à trottiner, puis à marcher pour enfin s'arrêter et s'asseoir au bord du trottoir. Léo se rapprocha de lui, son cerveau bouillonnait de plaisir pendant que l'inconnu se vidait de toute énergie.

Léonard ne réagit pas, il continuait de lui pourrir considérablement l'esprit et testait ses limites. Son pouvoir n'était pas mortel et il le savait, plusieurs fois il avait tenté de le faire mais en vain. Cependant cette fois il ne sentit aucune barrière, il plongeait dans le mental de l'homme comme dans un puits sans fond. Léonard finit par réussir à le faire dormir, à le plonger dans le coma et peu à peu il feignait même de respirer. Léo sentit alors la barrière qu'il attendait, le fond du puits, jamais il n'était allé aussi loin auparavant, un véritable exploit. Il était temps maintenant de rendre son énergie à l'inconnu en inversant le péché, Léo dit doucement.

L'effet voulut ne vint pas, Léonard fronça les sourcils et recommença en se concentrant d'avantages. Toujours pas de changements. Il se baissa pour prendre le pouls et... Rien. C'était un corps sans vie, il venait de tuer un homme. Sur le coup Léo sentit son cœur battre de plus en plus vite, en quelques minutes il avait changé un humain plein de vie en cadavre. Ne sachant que faire, quoi penser, la nuit étant tombé il préféra s'enfuir. Sans aucune idée de l'endroit où il allait Léo accélérait toujours plus, c'était la première fois qu'il tuait quelqu'un et il ne s'attendait pas à ce que ça lui arrive involontairement. L'impression que son pouvoir avait prit le dessus lui fit froid dans le dos, était-il devenu un danger, une menace ?

Seulement le meurtre finit par le conduire à un nouveau flash, pas visuel ni audible mais sentimentale. Il avait déjà tué innocemment, avait vécu tout ces troubles qui suivaient pour enfin se résilier à ne plus recommencer. Cependant, il avait dut le refaire, tuer, pour protéger quelqu'un. Mais il y avait une dizaine de morts cette fois, Léo se rappela d'une image affreuse de la scène et le cris des morts raisonnaient encore dans ses oreilles. C'était quelque chose qu'il avait fait car il avait trouvé ça juste selon ses principes. Cependant Léonard ne savait pas quels raisonnements tordus il était passé les huit derniers mois, et le fait d'avoir tué aujourd'hui lui parut banal au final. Léo ne voulait pas ça, il voulait y réfléchir, y méditer mais son cœur refusait d'admettre un quelconque remords. Après son pouvoir c'était son corps qui prenait le dessus sur lui.

De loin, Léonard perçut un parc gigantesque, illuminé et merveilleux. Ses yeux pétillaient d'admiration, c'était donc ça, Central Park ?! Il longea la grande rue qui allait le mener à ce lieu magnifique quand un bruis le perturba. Léo se retourna en sursaut... Personne. Il commençait à se croire fou, mais en se retournant sur sa route vers Central Park se dressait bien une silhouette. Un homme de sa taille et de sa carrure avec comme différence des cheveux plus longs. Léonard eut de nouveau un sentiment de déjà vu, il connaissait cette adolescent mais il lui inspirait des choses opposé.

Tout ces sentiments venaient en lui dans un ordre compliqué, tantôt il savait qu'il pouvait lui faire confiance et aussitôt après il lui vouait une haine violente. Quelles relations entretenaient-ils maintenant il n'en avait aucune idées, et pour briser le silence Léonard prit la parole.

Léonard ouvrit de grands yeux étonnés, il parlait d'habitude l'anglais des british avec un léger accent Français, mais sa bouche avait voulut prendre celui des Américains. Du coup le vomi verbal qui venait de sortir de sa bouche était quasiment incompréhensible, Léo décida de retenter de s'exprimmer.


[HRP] Bon tu l'as compris j'ai improvisé une relation déjà toute faites dans le passé, ils peuvent s'être vue la veille comme trois mois avant. Ennemis comme Amis, je te laisse user de ton imagination pour éclaircir tout ça et mon prochain post sera plus basé sur des flash selon ce que tu décides. Si ça te plait pas t'as juste à répondre " nan on se connaît pas " x). [HRP]

Splash, splash, splash…Le bruit de l’eau qui coule. Secouant la tête vitolio mit ses index devant ses yeux et d’un geste il enleva l’eau qui troublait sa vision, ouvrant ses yeux bleus il regarda devant-lui, sa vision était encore un peu trouble mais cela allait en se précisant. Sentant couler l’eau chaude couler le long de son dos le jeune homme appuya sur le robinet et l’arrivée de l’onde aqueuse se stoppa aussi net. Se saisissant du produit il s’en enduit tout le corps avant d’appuyer de nouveau sur le robinet de sa douche. L’eau se remit à couler en emportant le produit vers le tuyau d’écoulement en bas. Il était rentré il y’a peu du bar où il avait dû envoyer cet homme à l’hôpital pour s’échapper, la bonne nouvelle dans l’affaire c’est que vitolio avait découvert qu’il n’était pas seul à posséder des pouvoirs et qu’il n’était pas le seul à ne rien contrôler du tout. Regardant le sol il vit l’eau s’accumuler jusqu’à ses chevilles. Le conduit d’écoulement était encore bouché…Foutu douche au rabais ! Laissant la les soucis technique il reprit le fil de ses pensées. Mais au fond qu’était-il réellement capable de faire ? Jusque la sa nature laxiste ne l’avait pas poussé à se concentrer plus que de coutume sur cette facette de lui-même, mais les récents événements du bar le forçaient à s’interroger sur sa nature. Il était capable de déplacer de petits objets par le pensée, il était capable de détruire une maison une fois en colère, il devait bien y avoir un stade intermédiaire où il pourrait contrôler son pouvoir ? Levant ses mains il les regarda un court instant avant de fixer l’eau qui s’accumulait à ses pieds. Il fallait absolument un test pour voir ses capacités. Tendant sa main bien à l’horizontale, les doigts distendus et légèrement écartés. Serait-il capable de soulever de l’eau ? Un objet solide c’était facile, mais de l’eau c’était instable.

Il fallait bien se contrôler, il voulait que l’eau lévite jusqu’à sa main et non qu’elle s’écrase avec force au plafond. Se concentrant sur l’eau vitolio commença par couper l’arrivée d’eau et atendit que l’onde soit parfaitement plane, ainsi il pourrait voir si sa tentative fonctionnait, même un tout petit peu. Il commença tout d’abord par envoyer une légère pulsion mentale, la surface du liquide ne bougea même pas. Se concentrant encore plus le jeune envoya une pulsion plus puissante, cette fois- la surface se mit à vibrer, maintenant la pression psychique vitolio envoya une décharge plus forte et le liquide forma une boule pour émerger, la boule était de taille moyenne et elle tremblait beaucoup, mais néanmoins elle était bien présente. Levant ce petit paquet vibrant et tremblant comme une feuille vitolio retourna sa main et il réussit à faire tenir la boule en équilibre au dessus de sa paume grande ouverte. Il avait réussi ! Il avait réussi à utiliser son pouvoir volontairement pour soulever de l’eau ! Quel miracle c’était pour lui ! Soudain 3 coup résonnèrent dans la pièce, surpris par le tambourinement vitolio relâcha sa concentration et la boule d’eau se déforma en un instant pour s’écraser mollement sur les doigts du jeune homme.

Vitolio ! Une douche ça ne dure pas 2 heures ! Tu vas sortir ?

Euh…Oui grand-mère…Désoler j’étais perdu dans mes pensées, je sors !

Ouvrant grand la porte le jeune Hampton s’essuya et s’habilla rapidement, il enfila ses basket et jeta un rapide coup d’œil dehors, le crépuscule pointait le bout de son nez…La journée était passée rapidement. Tournant le verrou de la salle de bain vitolio appuya sur la poignée et sortit de la pièce. Avançant dans le long couloir qui menait à sa chambre l’adolescent tourna à droite et entra dans sa chambre, il ferma la porte et s’étala sur son lit. Que faire maintenant ? Tournant la tête il aperçut la lumière de la chambre qui reflétait sur le noir ébène de son ordinateur, non pas envie maintenant. Mais que faire alors ? Regardant par sa fenêtre, laissée ouverte, il aperçut le ciel qui commençait à devenir noir. Il avait une folle envie de sortir. Se levant le jeune homme enfila un pull qui trainait et sortit, il descendit les escaliers pour arriver dans le salon. Parlant fort il appela ses grands-parents

Grand-mère, grand-père je sors. Je reviens vite à toute !

Ses grands-parents répondirent quelque chose, mais il ne l’entendit pas car il était déjà dehors. Franchissant le portillon il le referma doucement et respira le bon air pu du dehors, enfin de l’air pur…Disons plutôt de l’air pur New-Yorkais, disons que cela se mêlait à des pots d’échappement de voitures, des déchets d’usine et une légère odeur de poisson à la menthe et au citron. Enfonçant ses mains dans les poches de son jean le jeune homme ne savait pas où aller, pourquoi pas un petit tour à central park ? C’était le rendez-vous idéal des glandeurs set des promeneurs sans but précis. Prenant donc la route du parc il arriva assez rapidement devant l’entrée de l’espace vert. Levant les yeux au dessus de l’huis un arc en fer indiquait « Central Park » bel accueil. Pénétrant dans le petit coin de verdure vitolio aperçut un banc non loin de lui, il s’y avança et vérifia que personne n’était autour de lui, l’endroit était désert, les promeneurs et les glandeurs n’étaient pas dans le coin visiblement. La nuit commençait à tomber et les lampadaires s’allumèrent, vitolio aimait la nuit, elle enveloppait, elle cachait et elle conciliait tout le monde sous son grand manteau de noirceur étoilée, presque poétique. Posant ses mains sur le dosseret du banc vitolio s’appuya et se laissa à aller un se décontracter. Un bruit de crissement le fit détourner légèrement la tête, un homme se promenait dans le parc, son visage était caché, mais sa démarche était pour le moins étrange, on aurait presque dit…Qu’il se cherchait. Que cherchait-il ? Bonne question, sans doute un éternel paumé comme il y’en a des centaines qui arrivent chaque jour à Elli’s Island. L’homme passa près d’un lampadaire et son visage s’illumina un instant. Soudain ce fut comme une révélation. Un flash lumineux envahit l’inventif cerveau de vitolio pour le ramener quelques semaines en arrière.

Flash-Back

Fred tu me saoule ! Tu veux mon poing dans ta face ?!

Vas-y tape pour voir ! T’aurais même pas le temps de me toucher que je t’aurais déjà allonger mon poing !

Vitolio soupira, encore une dispute, décidément il devrait mieux choisir ses amis, ceux avec qui il trainait avaient toujours envie de se foutre dessus. Enfin bon il fallait laisser les choses se passer. Le calme redescendit quand fred se renfrogna dans un silence buté. Les discussions reprirent mais vitolio resta en retrait, il se contenta de regarder. Récemment il sentait des changements étranges dans son corps, il arrivait à déplacer des choses, cela était peut-être juste le fruit de son imagination, mais il lui semblait que les choses autour de lui bougeaient dès qu’il se concentrait trop, il se passait vraiment quelque chose d’étrange ici. Soudain Ricky tapota l’épaule de vitolio, il détourna légèrement la tête et le regarda lui parler

Ben vito t’attends quoi ? Viens sinon on te laisse tout seul ici

Absorber par ces anomalies le jeune n’avait même pas vu que ses amis s’étaient levé, il prit appui sur sa chaise et se leva. Il mit ses mains dans ses poches et les suivit nonchalamment. Ils allaient dans un petit restaurant que ricky connaissait bien, soudain Fred devant vitolio se retrouva bousculer, il faillit glisser et se rattrapa de justesse, l’homme qui l’avait percuté semblait faire comme si de rien n’était et avec son compagnon il continuait sa route. Enervé par la réaction inexistante Fred stoppa ricky, qui était en tête de file, il posa sa main sur l’épaule de vitolio et il gueula à l’adresse de celui qui l’avait percuté.

EYH ! Toi le connard la ! Tu vas t’excuser tout de suite pour ce que tu as fait ta compris ? Eyh je te parle enfoiré !

Les 2 personnes s’étaient arrêtés et c’est la que l’homme avait tourner son visage vers un fred très énervé, il avait regarder son compagnon puis avec une étrange insistance il avait fixer fred. Celui-ci c’était calmer aussitôt et il avait vacillé légèrement avant de complètement s’effondrer, si bien que si vitolio et ricky ne l’avait pas retenu il se serait étaler au sol. L’homme continuait de le fixer, vitolio ne savait pas ce qu’il se passait, on aurait presque dit que l’homme le tuait à distance, tentant de sauver son ami vitolio tourna la tête et se concentra du plus qu’il le pût sur cet étrange homme. Pour toute réponse le corps trembla et il bougea de quelques centimètres en arrière. Quelque chose sembla se briser et le regard de l’homme changea de cible. Regardant l’ami du Hampton au sol, toujours sans dire un mot, l’étranger tourna la tête et le corps pour recommencer à marcher comme si de rien n’était, mais qu’avait-il bien pu lui faire ?

Fin du flash-Back

Un autre flash lumineux, puis le jeune home revint à lui. Clignant des yeux comme pour remettre ses souvenirs et ses pensées dans le bon ordre l’adolescent regarda autour de lui. Tient il avait changé d’endroit ? Il y’a quelques secondes il était assis sur un banc et la il se retrouvait au milieu de l’allée qui serpentait à travers le parc, l’homme qu’il avait déja vu auparavant était juste devant-lui. Il se tourna soudain vers-lui, le regardant un petit moment avant d’ouvrir la bouche

Je te connais ?

On aurait presque dit que son propre corps par réflexe avait suivi cet homme qu’il connaissait. Oh il lui posait une question, accent légèrement français et dialecte anglo/américain médiocre, mais bon il se faisait tout de même comprendre.Il fallait trouver une réponse, mais quoi donc ? Il le connaissait de vue, mais cela pourrait passer pour un peu étrange voir même flippant s’il lui sortait avec un grand sourire « Euh oui vous avez bousculer un de mes amis et…Comment dire…On aurait dit que vous le tuiez à distance »il fallait trouver un truc un poil mieux à lui sortir, ouvrant la bouche pour répondre à cet homme qui lui faisait maintenant des yeux ronds comme des billes il ne fut pas assez rapide et l’autre enchaina avec une espèce de soupe de mot pas trop beau à entendre

Vouarezyu ?

Prenant un air très étonné vitolio ne reconnut que le ton de ce vomi de mot, cela ressemblait à une question, visiblement cette homme n’était pas américain ou anglais d’origine. Se corrigeant de lui-même l’étranger reformula sa phrase

Qui es tu ?

Ah il lui demandait qui il était, même si l’anglais restait très médiocre le sens restait encore compréhensible comparé au méli-mélo de sonorités qu’il avait précédemment sorti. Une réponse vite

Euh…Oui on se connait…Enfin de vue…Vous avez bousculer un de mes amis ya pas si longtemps et euh…

Et merde il fallait pas sortir qu’il avait cru qu’il allait le tuer vite trouver autre chose !

…Je vous ai reconnus parce que j’étais assis sur le banc…Alors un visage familier je me suis dit que je venais pour vous saluer

RAAA mais quel sens de la répartie de merde ! Il s’était vraiment planté en beauté, quel excuse bidon, s’il gobait ça ce serait vraiment le miracle du siècle.

[HRPG]:[Désoler si j'amène pas vraiment beaucoup d'arguments pour continuer mais j'ai vraiment aucune idée sur quoi enchainer ^^"]

Léonard réfléchis un instant, cette scène lui rappelait vaguement quelques choses qui s'était produit récemment, c'était encore tout frais. Dans une rue New-Yorkaise il se voyait marcher, son visage était impassible mais au fond de lui il sentait une énorme rancœur, il partait se venger. Bousculant les gens devant lui il s'en fichait royalement, jusqu'à ce que l'un réagisse. C'était exactement la réaction qu'il attendait. Après s'être fait insulter Léo avait fixé les trois adolescents en face de lui, et particulièrement celui chez qui il sentait la colère monter. Il avait péché, il devait être puni. Léonard se concentra sur lui et par un choix aléatoire avait monté la paresse, il voulait juste lui donner une leçon mais son pouvoir ne se stoppait pas, il voulait vider un peu plus l'adolescent de son énergie. Quelque chose le perturbait, il se sentait trembler, son corps reculait tout seul comme si une barrière mental voulait le repousser. Un bruis de casse se fit entendre ce qui perturba définitivement Léo qui lâcha prise, la protection qu'il avait ressentit ne venait pas de l'adolescent au sol, mais d'un des deux autres. Par manque de temps pour s'intéresser à cette affaire Léonard était repartit.

Encore une fois il subit un dur retour à la réalité, la silhouette du garçon était toujours là en face de lui. Si une simple rencontre de deux minutes qu'il avait eut refaisait monter autant de sentiments tordu à la fois, il se demandait ce qu'il allait se passer lorsqu'il verrait la boulangère chez qui il passait tout les jours.

Léonard ne réagit pas mais si il laissait un silence s'installer la situation allait vite devenir pesante. Et puis c'était un adolescent, vu l'heure à laquelle il était sortit ce n'était sûrement pas pour faire une simple balade, il devait sûrement avoir des problèmes de son âge et en le reconnaissant avait peut-être voulut lui parler. Tout ça était confus mais Léo n'allait pas le renvoyer balader, étant donné qu'il n'avait pas de repaires lui non plus, et en fixant le garçon il augmenta le péché de la gourmandise. Puis il se rapprocha pour lui serrer la main et ne lutta pas contre l'accent Américain qui devenait de plus en plus compréhensible.

Vitolio regarda l’inconnu, une expression étrange se peignait sur son visage. Cela ressemblait fort à une expression très intense de réflexion, il lui fallait donc tant de concentration pour pouvoir se rappeler d’une rencontre où il avait failli tuer quelqu’un ? Donc par logique on pourrait en déduire que s’il ne s’en souvenait pas c’était pour 2 solution. Soit l’une il avait une mémoire de poisson rouge , ou alors soit le genre de situation où il tuait des gens étaient si banale pour lui qu’il lui arrivait fréquemment de rencontrer des gens qu’il menaçait de mort. Le choix entre ces 2 solution n’était pas évident, l’air assez étrange et la façon dont il recherchait autour de lui en marchant indiquait clairement qu’il y’avait un trou quelque part dans sa mémoire, il essayait de se souvenir, mais de se souvenir de quoi ? Mais l’hypothèse numéro 2 restait aussi plausible, il y’avait quelque chose d’assez étrange dans l’aura qui émanait de cet homme, on aurait presque dit qu’elle voulait tuer tout ceux qui passent. On pouvait clairement sentir le fond de la pensée de cet étranger, il vivait sa vie normalement et quiconque se mettait sur sa route était éliminé ou tout du moins mis sur le banc de touche irrémédiablement. En somme sa façon de se comporter faisait penser à un de ces jeunes anarchiste qui veulent vivre normalement qui ne se laissent emmerder par personne. Donc si on résumait ce type n’était pas à prendre à la légère, mais vitolio discernait quelque chose. Quand il était venu le voir il y’a quelques secondes une légère expression d’ennui était passé sur son visage et cela ne lui ressemblait pas.

S’il était bien comme l’adolescent le pensait cet homme ne se serait jamais laissé ennuyer par un jeune présomptueux venu lui rappeler un de ses énièmes méfaits sur quelqu’un qui s’était mis en travers de sa route, aucun doute que si la présence de vitolio était indésirable il serait probablement déjà par terre à se demander ce qui lui arrivait. Donc étant donné qu’il était encore debout et bien portant on pouvait facilement deviner que sa présence était utile à cette personne, mais utile pourquoi ? La réponse se trouvait d’elle-même, au vu du problème qu’il avait pour se souvenir de l’ami de vitolio et de l’événement qui s’était produit il y’a tout au plus quelques semaines on pouvait facilement percevoir que sa mémoire était défaillante. Mais vu l’expression de réflexion qu’il arborait ce n’était pas habituelle, et ce n’était donc pas un défaut de la longévité de sa mémoire, mais bel et bien un défaut forcé, donc c’était inhabituelle. Vu qu’il cherchait à s’en rappeler c’était de l’amnésie ! Cet homme était amnésique ! Seul l’amnésie correspondait avec son intense réflexion et sa façon de marcher, de rechercher des réponses dans le décor et dans les gens habituelles. Donc il était amnésique et dangereux, et bien voila un fameux couple…Le tout était maintenant de savoir depuis quand était-il amnésique, sans doute était-ce ce qu’il cherchait lui-même à comprendre. Soudain l’étranger sembla revenir à lui-même, une émergence dans ses souvenirs ? Peut-être. Regardant vitolio dans les yeux il laissa ses mirettes jeta un rapide coup d’œil à l’état général du jeune garçon, sans doute le jugeait-il, mais il le pouvait de toute façon son secret avait été percé. Amnésique et spéciale ainsi que dangereux vraiment super de se retrouver avec quelqu’un qui vous expédierait en enfer dès qu’il n’aurait plus besoin de vous. Ses yeux brillèrent d’une lueur étrange un court instant avant de revenir sur ceux de vitolio. Le Hampton se demandait s’il l’avait aussi percé à jour, après tout on pouvait sentir une certaine intelligence et une vivacité d’esprit assez surprenante chez cet home, la preuve en est qu’il ne l’avait pas brusqué pour obtenir ses réponses.

Je me souviens vaguement, tu diras à ton ami que je suis désolé. C'est courageux de se promener dans les rues de New-York la nuit, encore plus de venir me parler, je m'appelle Léonard et excuse mon accent je suis pas du coin. Je crève la dalle donc si t'as faim je te paye un truc, tu peux me rejoindre là-bas.

Ouaou ! Soit il était d’une intelligence bien plus forte que celle que vitolio avait imaginé, soit cet homme avait réellement besoin de ses souvenirs. Si c’était le premier choix il fallait réellement se méfier de lui, car il était capable, tout comme lui, d’interpréter les situations et de définir les possibilités à entrevoir par la suite. Ne prenant aucun air vitolio le laissa parler, il fallait rester prudent. Tendant la main pour répondre à la paume que lui tendait l’inconnu il serra la main avec un léger sourire. Etrangement après cette poignée de main vitolio sentit une faim irrésistible monter en lui, il fallait qu’il mange un truc et tout de suite ! Regardant la direction qu’il pointait du doigt il suivit l’homme sans résister. Cela devenait de plus en plus étrange, lui qui mangeait raisonnablement et ne se laissait jamais autant emporter par sa faim il ressentait un besoin physique et mentale de manger ! Il aurait bouffé le bras d’une personne s’il était passer sous son nez. Mais le plus étrange c’est que quelques secondes avant cette poignée de main il n’avait pas faim le moins du monde. Arrivant dans le restaurant ils prirent rapidement une table et l’étranger s’alluma une cigarette avant de poser son paquet sur la table, le patron les regarda et lança d’un air joviale.

Hey Léo ! Ça faisait longtemps mec, comme d'habitude je suppose.

Euh...Ouais. Comme d'habitude

Pendant ou avant son amnésie celui qui se faisait appeler Léonard venait régulièrement manger ici apparemment. Regardant le patron vitolio ouvrit la bouche, il voulait commander

Une double cheese avec supplément olive chef !

Ok !

Revenant sur Léonard vitolio replongea dans ses pensées. S’il n’avait pas faim avant la poignée de main cela signifie donc que c’était du fait de cet étrange individu, il fallait combiner les données à son sujet pour tenter de deviner ce qui n’allait pas. De toute évidence il était lui aussi un « spécial », il y’en avait beaucoup qui se promenaient ces temps-ci c’était déjà le 3em qu’il rencontrait en 2 jours. Mais quel était donc son pouvoir ? Il pouvait provoquer la faim ? Non la première fois qu’il l’avait croisé fred ne s’était pas effondré parce qu’il mourrait de faim, qu’est-ce qui fait qu’un homme s’effondre ? La fatigue, la fainéantise, l’envie, l’humour, il y’avait trop de facteur inconnus pour pouvoir déterminer les aptitudes de Léonard, il lui fallait plus de données ! Le chef apporta les pizzas et avec un grand sourire il salua les jeunes avant de repartir en cuisine. Devant sa pizza vitolio sentit une légère pointe de déception, finalement il aurait préféré du sucré…Que venait-il de dire ? Il aurait préféré du sucré ? Donc il n’avait pas réellement faim , il avait juste envie de manger…Quelque chose de sucré ! Donc il ne provoquait pas la faim, mais l’envie de sucré, autrement dit la gourmandise ! Ok donc cela apportait une donnée supplémentaire, il pouvait provoquer la gourmandise. Mais on ne projette pas un homme au sol en le faisant avoir envie de sucre. Revenons au départ, fred était tombé soudainement, donc la raison le plus plausible se trouvait dans le fait que ses pieds se sont dérobés sous-lui, dans quelles circonstances cela arrive-t-il ? Lorsque l’on ressent une grande fatigue ou que nos jambes ne peuvent plus nous porter, vitolio avait déjà senti cette sensation lorsqu’il était en hypoglycémie, peut-être que cet homme pouvait contrôler le taux de sucre dans le sang ? Non sinon dans ce cas vitolio aurait aussi ressenti cette faim différemment, il aurait directement su qu’il fallait qu’il mange du sucre et il se serait senti fatigué.

Donc la 2em hypothèse était plus plausible, il pouvait provoquer la fatigue, non pas réellement la fatigue car lorsqu’il avait soutenu son ami au sol le jeune avait bien senti le relâchement de tout ses muscles, hors lors de la fatigue c’est seulement la partie de l’anatomie concernée qui est fatigué, la on aurait dit que tout ses muscles se détendaient à l’extrême, donc il pouvait provoquer le relâchement des muscles ? Non plus, le Hampton ne l’avait pas perçu comme ça, on aurait plus dit un relâchement global. Cela ne collait pas ! Il devait bien exister une quelconque corrélation entre un relâchement global et la gourmandise, visiblement c’était un tout il fallait juste trouver le bon mot et la bonne logique pour nommer ce qu’il faisait ! Reprenant ses données depuis le début vitolio reprit le cours de ses pensées, il bloquait sur ce terme : « Relâchement global » il fallait trouver autre chose, réfléchir, avant tout réfléchir ! Soudain une sorte de flash lumineux envahi son esprit, des mots résonnèrent dans sa tête, les mots de sa grand-mère. Le décor devint flou et il redevint précis pour former les murs de la chambre de l’adolescent, sa grand-mère était sur le pallier avec un panier de linge à la main.

Vitolio ! Quand vas-tu te décider à ranger ta chambre ? Mon dieu j’ai un petit-fils feignant. Pourquoi tes devoirs de vacances ne sont pas faits ? Ce n’est pas parce que tu es le plus doué que tu dois te relâcher ! Je te rappelle que tu dois aussi remonter tes notes

Un second flash se produisit et les murs de la chambre redevinrent flou jusqu’à ce que la pizzeria redevienne le lieu où il se trouvait. Clignant des yeux le jeune homme ne comprit pas tout de suite pourquoi son cerveau lui avait envoyer ce flash, il cherchait une autre définition pour relâchem…Mais il venait de la trouver ! En se concentrant sur ce terme son cerveau avait fait le rapprochement entre les 2 mots qu’il cherchait sans arriver à les trouver et il avait fait la correspondance avec une ancienne conversation pour le prévenir ! Fainéantise ! C’était le mot ! Un autre terme pour relâchement global Cet homme pouvait provoquer la gourmandise et la fainéantise. Donc la fénéantise et la gourmandise, cela lui rappelait vaguement quelque chosep, quelque chose que sa grand-mère avait tenter de lui inculquer alors qu’il habitait encore avec ses parents, comment cela s’appelait-il déjà ? Hum…Les 7…Les 7… Les 7 quelque chose…Les 7 péchés capitaux voila ! Si sa mémoire était bonne il y’avait l’envie, la paresse, l’orgueil, la colère, la gourmandise, la luxure et l’avarice. Cela serait tout de même énorme que par un incroyable hasard sa grand-mère l’ait aidée à ce point à découvrir le don de cet étrange homme. Relevant les yeux vitolio regarda l’autre, il tapotait doucement la table les yeux dans le vide, hum il fallait le tester sur un autre péché pour que la théorie se confirme mais lequel ? La colère serait sans doute le plus facile, mais il fallait faire extrêmement attention avec ça…S’il se mettait trop en colère il risquait de tuer pas mal d egens dans le restaurant…Il fallait faire très attention. Probablement que cet homme était capable de transmettre ces 7 péché, mais si cela fonctionnait comme ça alors il y’avait un double tranchant pour lui.

Si lui-même ressentait un de ces 7 sentiments celui en face de lui ressentirait probablement les mêmes sentiments. Donc il fallait le mettre en colère, mais d’une façon qui paraisse naturelle. Regardant sa pizza qui n’avait pas encore eu le temps de refroidir une idée brillante lui vint à l’esprit. S'il possédait réellement les pouvoirs que vitolio croyait qu’il possédait il faudrait alors se cacher rapidement pour éviter qu’il ne le tue après l’avoir énervé, c’était le seul moyen de vérifier sa théorie, il aurait apprécié qu’il y’en ait d’autre mais c’était la seule façon de vérifier. Inspirant profondément vitolio se saisit de sa pizza, très très chaude, elle venait juste de sortir du four, il regarda son vis-à-vis et lui expédia la pizza bouillante en plein visage, lui cognant au passage la tête contre le rideau de séparation derrière. Il devait maintenant se brûler avec une pizza ultra-chaude sur le crâne et en prime avec une douleur au crâne, s’il n’était pas énervé avec ça le jeune adolescent se demandait bien ce qui l’énerverait.

[HRPG] :[J’espère que tu aimes la pizza parce que j’attaque fort, essaie de jouer le jeu et de ne pas tuer tout le monde dans le restaurant ^^]

L'adolescent qui n'avait toujours pas prit la peine de se présenter à lui ne réagis pas, semblant complètement plongé dans ses pensées et réflexions. Léo préféra le laisser dans son monde et ne pas le déranger d'avantages, il ferma les yeux et savourait chaque paroles de la chanson qui passait. Il se rappelait de son adolescence, qui n'était pas il y à si longtemps que ça et dont il n'était jamais vraiment sortit entièrement. Chaque années il réussissait contrôles et examens les mains dans les poches, néanmoins il n'aimait pas ça, ce qui l'intéressait c'était la dérision et la déconne d'où son départ pour Londres. Aujourd'hui il se retrouvait assis dans une pizzeria qu'il fréquentait régulièrement et dont il n'avait pas le moindre souvenirs, la seule chose qui le rattachait à son passé était l'individu silencieux en face de lui, Léonard se trouvait vraiment pitoyable.

Le serveur nommé Alberto s'avança vers eux avec les pizzas, mais Léonard n'avait plus d'appétit et il fut vite préoccupé par une fille qui venait de rentrer dans le restaurant. Avec sa tenue de serveuse Léo devina qu'elle devait travailler ici, c'était une blonde assez mince avec des formes bien mises en valeurs, les cheveux attachés et les des yeux bleus fortement maquillés. En voyant Léonard elle se stoppa net, sourit puis s'approcha de lui et lui ébouriffa les cheveux, il faillit avoir un réflexe de recul mais le contrôla à temps pour afficher un sourire vide et faire semblant d'être proche.


La blonde recommença à ébouriffer les cheveux de Léonard ce qui commençait à l'agacer, il grimaça une fois qu'elle eut le dos tourné. Depuis toujours il n'était sortit qu'avec des brunes, bizarrement les blondes n'avaient été que des aventures et jamais des longues relations, il se méfiait trop d'elles sous leurs airs innocentes c'était des véritables tentatrices à la Luxure ! Léonard secoua la tête, c'était pas son genre de penser ce genre de truc, il ne respectait plus les péchés capitaux depuis belle lurette. Tentant de ne plus penser à tout ça il se saisit de sa bière et bu une gorgée, ennuyé que l'adolescent ne réagissait toujours pas il se décidait à le réveiller, déçu du manque de conversation de celui-ci. Et miracle, un mouvement, l'ado se saisit de sa pizza et... SPLAF .

Léonard n'eut rien le temps de comprendre, il sentit une douleur atroce qui lui arrachait le visage, il retira toute la nourriture rapidement avec ses mains. A genoux au sol il hurlait, sa colère s'accumulait en lui, il ne comprenait pas... Pourquoi avait-il fait ça ? Dans ce moment là il avait besoin d'un ami, de quelqu'un pour le calmer, il se sentait seul, perdu. Toute la pression qu'il avait retenu jusque là depuis son réveil explosait, alerté par ses cris, la blonde arriva en courant. Les yeux de Léonard d'habitude bleus clair était maintenant rouge sang, il fixa la serveuse qui adopta la même couleur aussitôt. C'était maintenant les hurlement de la blonde et Léo qu'on entendait, elle se saisit de tout ce qui lui passait sous la main, bouteilles, chaises, verres et les jetaient sur Vitolio.

Possédé par son pouvoir Léonard restait conscient et voulait que tout s'arrête, mais plus il luttait pour ne pas regarder l'adolescent et plus l'envie était grande. La tentation était insupportable, pénétrer l'esprit du garçon, le contrôler, se venger, le frapper, le tuer... Impossible de se retenir plus longtemps, Léo fixa Vitolio, une barrière mentale le protégeait, la même qui avait sauvé l'ami de celui-ci il y à quelques semaines. Mais les pouvoirs de Léo se déchainaient, la pupille de l'adolescent commençait à se tinter légèrement en rouge, dans un dernier espoir pour stopper son pouvoir Léonard commença à mordre son bras jusqu'au sang. Le couleur rouge de ses yeux coula sous formes liquides comme des larmes et il en fut de même pour la serveuse blonde et l'adolescent. EXTRÊMEMENT DÉGOUTÉ par ce qui venait de se passer, Léo eut du mal à parler encore sous le choc.


Léonard s'adossa à un mur derrière lui sur lequel il se laissa glisser et mit ses mains devant ses yeux d'un air désespéré, que se passait-il avec son pouvoir ? Il disjonctait complètement, et personne pour lui donner une quelconque explication sur son passé. Lentement il s'approcha du corps endormit de la blonde, les veines de celle-ci semblaient sur le point d'exploser, il ferma les yeux et la calma en quelques secondes. Elle n'oublierait pas la scène qui venait de se passer, pour Léo c'était un Adieu à << Rock & Pizza >>, et un Adieu à son ancienne vie tout court. Il se leva, fixa l'adolescent, bizarrement il ne ressentait déjà plus aucune colère envers lui, au contraire une sorte de reconnaissance.

[HRPG] :[Tu aurais pu faire bien pire rassure-toi c’est pas si mal que ça..Bon j’avoue qu’il y’avait de quoi péter une durite plus fort que ça, un inconnu te balance une pizza bouillante dans la tête sans raison ça fait bizarre xD. Mais tu t’en tires pas trop mal ^^]

Vitolio regardait la réaction de Léonard, comment allait-il réagir ? Une pizza bouillante dans la tête ça ne faisait jamais du bien. Mais il sembla plutôt bien réagir, selon les calculs de l’adolescent il lui aurait collé une droite directement, mais il n’en fit rien. L’homme se contenta de tomber à genoux en beuglant comme une vache. Son air las et lassé de tout habituelle peint sur son visage vitolio regardait la scène comme si cela avait été d’une banalité effarante, le caractère y jouait beaucoup. De ses mains tremblantes l’inconnu arracha la pizza de son visage, découvrant une peau marqué au rouge vif et des traces d’olives et de fromage autour des yeux ainsi qu’une bonne giclée de sauce tomate sur tout le reste du visage. Malgré l’air éteint qu’il arborait vitolio réprimait une irrépressible envie d’exploser de rire, il y’avait effectivement de quoi rire, quelqu’un qui hurlait par terre avec une pizza sur la tête recouvert de condiment divers. La suite par contre devint bien moins drôle. Empli d’une fureur sans nom, exactement comme l’avait calculé l’adolescent, il espérait qu’il allait diriger toute la puissance de son pouvoir et de sa rage contre-lui et ainsi prouver sa théorie. Mais ce qu’il n’avait pas calculer c’était l’arrivée inopinée de la bimbo blonde qui était venue dire un petit bonjour à « léo » quelques minutes auparavant. Jetant un regard noir à la blonde les yeux de l’homme au sol virèrent du bleu ciel au rouge sang.

Fronçant légèrement les yeux vitolio crut deviner la suite, la serveuse crispa les poings et avec une dextérité et une rapidité fulgurante elle attrapa une salière qui trainait sur la table et de toute ses forces elle la lança dans la direction de vitolio. Peine perdue, depuis la scène du bar vitolio avait progressé avec son don et il était maintenant capable d’arrêter des objets en pleine course, mais il ne fallait pas qu’ils soient trop gros, la salière entrant dans la norme il la stoppa dans les airs, sans bouger, à une dizaine de centimètre de son visage. L’inconvénient c’est que la serveuse était plus habile avec ses mains que lui avec son pouvoir, ne maitrisant encore rien vitolio aperçut le plateau qu’elle avait lancé dans sa direction, il ne maniait pas encore assez son don pour pouvoir se concentrer sur plusieurs objets. Relâchant son étreinte sur la salière il se pencha sur le côté et le plateau frappa avec un bruit mou dans la banquette. A peine se fut-il aplati contre la banquette qu’une dizaine de couteau fusèrent dans sa direction, roulant sous la table il les laissa se planter avec force dans la mousse légère. Comme une fury la femme hurla de rage, visiblement la théorie était juste, et le pouvoir était vraiment surprenant de force. Un grand fracas stoppa les pensées du jeune homme. Une chaise venait de se fracasser sur la table, explosant au passage tout un pan du support. Volant en éclat notre héros n’eût pas le temps de se reculer qu’un objet fusa et s’écrasa dans un bruit de plastique qu’on écrase, de l’eau vola dans les airs et arrosa vitolio au passage, de l’eau ? Elle en était rendu à jeter des bouteilles d’eau ? Se relevant le jeune homme aperçut le regard meurtrier de l’homme au sol, toujours à genoux et avec son peperonni en travers du front. Hum l’expérience avait fonctionné. Si un regard avait pu tuer vitolio serait mort sur place, fusillé par la force et l’intensité des yeux de léonard. Soudain une violente douleur lui fustigea le cerveau

Fermant les yeux et se tenant la tête à 2 mains vitolio ressentit une immense douleur dans le cerveau, léonard tentait de pénétrer dans son cerveau ! Il le voyait clairement, mais il s’y refusait ! Tentant de l’arrêter avec toute la force de son esprit il força son mental, il ne fallait pas qu’il soit sous son emprise. Mais ce ne fut pas lui qui remporta le combat, submergé par la puissance effarante de l’homme et par la puissance de sa colère vitolio sentit bientôt cette colère couler dans ses veines. Lâchant sa tête il serra les poings et ouvrit ses yeux qui avaient virés couleur rouge, une rage sans nom l’envahi, sans raison, il devait se venger, il devait frapper fort ! Très fort ! NON ! Il lui fallait sa calmer ! Une partie de lui désirait encore qu’il se calme, la dernière fois qu’il s’était emporté il avait détruit la maison de ses parents, il ne voulait impliquer personne, il fallait qu’il se calme, MAINTENANT ! Relevant ses yeux il aperçut léonard qui avait planter ses dents dans son avant-bras, avec une force titanesque il mordait, un miracle s’il n’atteignait pas l’os. Une giclée se sang coula quand la veine fut atteinte et une longe trainée rougeâtre coula le long de son avant-bras jusqu’à sa main. Vitolio sentit le calme revenir dans son cerveau peu à peu, il était resté debout et le calme était maintenant revenus dans le petit restaurant, tout les clients regardaient la scène effarée, un homme qui se mordait au sang avec un rage sans nom, une blonde inconscient par terre et un ado tout seul debout, et on ne comptait pas le bordel monstre qu’ils avaient mis. Aucun bruit soudain léonard réussit à articuler des mots, plus à les hurler qu’à les articuler d’ailleurs, car à travers le sang il fallait parler encore plus fort pour comprendre.

T'e...Je...C...Gh... CONNARD ! T'es fou ou quoi ? VAS TE FAIRE FOUTRE ENFOIRÉ.

Vitolio, avec un air de s’en foutre royalement, regarda ses habits, ouf rien de casser ou d’abîmer, ce n’est pas qu’il tenait spécialement à ses vêtements, mais sa grand-mère aurait gueuler s’il les avaient abimés. Reprenant son air las il enfila ses mains dans ses poches et regarda léonard au sol. Il s’était replié sur lui-même et avait les mains devant ses yeux, il était adossé à un mur maintenant. Baillant vitolio repensa à ce qu’il venait de dire. Il lui semblait bien que les paroles qu’il venait de prononcer était surtout adressé à lui-même, léonard semblait s’en vouloir, visiblement son pouvoir était totalement incontrôlable, quand il était en crise tout à l’heure on aurait presque pu dire qu’une sorte d’autre entité avait pris le contrôle de lui-même, il ne pouvait plus s’arrêter, ce qui expliquait la raison de la morsure qu’il s’était infligé, il s’était auto-stoppé. En tout cas maintenant son pouvoir était trouvé, il pouvait contrôler les 7 péchés capitaux chez chaque personne. Ce qui inquiétait vitolio c’était qu’il s’était trouver une autre facette de son pouvoir, lorsqu’il avait tenté d’arrêter l’homme pour qu’il n’entre pas dans son cerveau il avait clairement senti qu’il le pouvait, hors un humain ordinaire ne semble pas pouvoir résister a un pouvoir comme celui de léonard. Il fallait voir la serveuse, ce qui signifierait donc que son intelligence et son mental hors-norme n’était pas d’origine naturelle ? Peut-être était-il aussi capable de fait mental spécial ?Pour l’instant la seule manifestation de son don avait été de déplacer des choses par la pensée, mais peut-être était-il capable de lire dans les pensées, ou de bloquer les pouvoirs mental grâce à son énergie ou quelque chose comme ça ?

L’adolescent n’eût pas le loisir de pousser plus loin car l’inconnu se leva, la sécance de pleur était finie ? Regardant vitolio d’un air grave il ouvrit la bouche et parla doucement

Sans toi je serai sûrement revenu ici chaque soir pour chercher un sens à mon ancienne vie pourrit. Tu es étrange, inconscient... Et spécial. Nous sommes spéciaux, originaux et puissant. J'ai aucune envie de retourner à quelque chose de tranquille après ça, tu m'as ouvert les yeux, mes pouvoirs doivent servir, pour le bien ou pour le mal et toi c'est pareil. Dans cinq minutes la police débarque ici et on est tout les deux dans la merde... Et à part si tu tiens absolument à rentrer chez toi, tu peux me suivre.

De quoi parlait-il ? La police ? Mais elle pouvait venir il n’avait rien fait lui, c’était léonard. N’étant tout de même pas salaud au point de le laisser tout seul l’adolescent souffla et s’apprêta à le suivre. Ayant remarquer que le restaurant ne possédait qu’une seule caméra à l’entrée vitolio emboîta le pas à léonard et offrit un bon coup de pied à l’engin, vérifiant que léonard ne l’observait pas il se concentra et par sa force mentale il arracha le support de la caméra. IL le cala sous son épaule, toujours par pensée, et enta ma une course dans la suite de léonard. Au bout de quelques minutes de course ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle, c’est la que vitolio ouvrit la bouche pour parler .

Bon ben maintenant qu’on est assez loin …

écartant son aisselle il laissa l’engin s’effondrer au sol, il n’avait pas déposé ses empreintes dessus cela devrait aller. Il avait bien pris soin d’arracher la bande de la cassette et de la caler dans sa poche, il la balancerait dans une rivière dès que possible.


Donc…Plus la peine de te cacher je connais ton pouvoir…Monsieur 7 péchés capitaux. Je sais que tu peux contrôler ces 7 défauts majeures chez les gens, au fait excuse-moi pour la pizza…Désoler si j’ai bousillé ton ancienne vie, mais bon comme tu l’as dit toi-même ça te fait renaitre. Bon je pense que les flics vont nous chercher ce soir, mais comme ya pas eu d’accidents majeures et qu’on habite à New-York ils sont débordés et demain on sera tranquille. Le seul problème c’est toi, moi personne ne me connait là-bas, mais toi ils risquent d’aller chez toi, et peut-être même de t’y attendre.

Les paroles avaient été balançés sur un ton qui se voulait neutre, mais on pouvait toujours y déceler cette pointe de lassitude et d’ennui, même dans des situations critiques et dangerueses vitolio ne se refaisait pas…

Léonard prit soudain conscience de ce qu'il faisait, disait, et c'était assez... Pathétique. Mais ce qui l'énervait le plus c'était pour la première fois de s'être sentit humilié, ce sentiment nouveau ne l'avait jamais percuté auparavant pourtant des péripéties bien pire qu'une pizza dans la face lui étaient arrivés. Mais maintenant grâce à toute la pression qu'il avait pu évacuer en pétant un câble, Léonard se sentait beaucoup mieux car tout ses soucis semblaient s'être évaporés soudainement. Après cinq minutes à courir non-stop, il s'apprêtait à demander une pause à l'adolescent qui semblait tout autant fatigué que lui. Il eut le temps de repenser à ce qui s'était passé un peu plus tôt et ne pût s'empêcher de glousser discrètement de son propre ridicule. Ce qui lui rappelait ce que son père lui avait appris un jour :


Très obéissant à l'époque Léo avait accepté de se prendre au jeu, mais ce n'était pas si simple. Chaque jours il encaissait des critiques sur son physique, sur sa façon de penser et tout simplement sa façon d'être, jusqu'à ce qu'en écoutant les blagues des autres sur lui il se mit à faire semblant d'y rire. Puis au fil du temps Léonard les trouva vraiment drôle et ne jouait plus la comédie, ce qui offrait une protection invulnérable à toute remarques désobligeantes. En bonus il pouvait se moquer librement de qui il voulait, c'était un juste retour des choses et qui plus est s'avérait très ludique.

Énormément rancunier aussi, Léonard cogitait déjà dans sa tête un petit plan de vengeance contre l'adolescent qui se la jouait un peu. Il pensait un peu de mal de lui malgré que sur certains points ils soient identiques, pour commencer ils avaient la même taille et la même masse musculaire ce qui était flagrant. Puis apparemment le même goût pour la pizza & les farces, il manquait juste à Vitolio cet amour pour la destruction qu'il voulait lui insuffler. Mais Vito' était vraiment loin d'être bête ce qui s'annonçait particulièrement difficile. Néanmoins chaque penseur avait une faiblesse, la colère, plus elle montait et plus les idées devenaient confuses, se transformaient en pulsion irréfléchies. Cependant Léonard ne se voyait pas affronter une fois de plus les barrières mental du garçon, alors il lui fallait trouver une faille, et il connaissait celle de tout les adolescents.


Le poing de Vitolio se serra, ce qui signifiait pour Léo un passage libre à travers l'esprit de celui-ci qui ne contrôlait plus sa télékinésie. Léo se leva et partit à l'autre bout du trottoir en courant, à présent il pouvait influencer toute la colère de l'adolescent comme bon lui semblait. Il commença par saisir des galets de la taille d'une main dans un bloc en pierre très long. Il les jetais un part un au pieds de Vitolio en contrôlant sa colère à distance, il lui faisait un baratin qu'il percevait comme lavage de cerveau et validait toutes les idées.

<< ]...] Combien de fois il faut que je te le répète, dans cet immeuble ils ont arnaqués tes parents ! C'est de leur faute, tout est arrivé à cause d'eux, fais le, EXPLOSE LE !!! >>

Comment Léonard connaissait-il le pouvoir de Vitolio ? C'était simple, à Londres un homme malade se disant capable de télékinésie avait proposé un marché aux deux colocataires. Il acceptait de leur apprendre à reconnaître les télékinésistes et les " neutraliser ", en échange des services de Jack en soin. Ils avaient acceptés plus pour rendre un service qu'autre chose, et tout ça c'était révélé très intéressant pour Léo. Aujourd'hui il s'apprêtait à détruire un bâtiments très, très importants, mais pour ne pas y passer et surtout ne pas prendre de risque il augmenta la colère contre le bâtiments, et diminua de plus en plus la colère envers Léo, même si elle paraissait semblait inexistante. Ainsi il était en sécurité et accomplissait un vieux rêve enfouit et oublié d'adolescent, être anarchiste. Le deuxième but était, par les caméras présentent un peu partout dans le coin, le bâtiment devait sûrement même être surveillé par des satellites juste au dessus d'eux. Si Léo devait couler il entraînerait le coupable de son éviction avec lui, Ravi de son plan, il pensa tout bas :

Vitolio regardait maintenant l’autre qui était aussi essoufflé que lui. Il pouvait bien être fatigué il s’en foutait comme de sa première chemise, de toute façon il s’en foutait de tout, donc un de plus un de moins dans son cercle d’ignorance ça ne changeait strictement rien. Regardant le ciel étoilé le jeune homme se mit à penser qu’il aimerait être un nuage, un nuage c’est libre…Libre de faire ce qu’il veut, d’aller où il veut, et surtout libre de toute contrainte, personne sur le dos, personne à supporter, personne qui ne tente de te manipuler ou quoi que ce soi, une vie parfaite, sans souci, sans ennui et sans pensée surtout…Revenant à son comparse vitolio aperçut son regard, un regard à vous glacer le sang. Le regard noir de tout à l’heure dans la pizzéria n’était rien à côté, celui-ci était chargé d’amertume, de rancœur, de haine, de violence et de toute une foule de sentiment tous plus violents les uns que les autres, mais que lui avait-il donc fait ? A part lui balancer une pizza en plein visage, mais il s’était déjà excuser. Mais que voulait-il qu’il fasse de plus ? Il n’alalit pas se mettre à lui lécher les pieds…Bah au pire il s’en foutait, s’il n’était pas content c’était pareil.

T'en as dans le crâne p'tite tête, t'as pas à t'excuser ni pour mon ancienne vie parce que là c'est moi qui te remercie. Ni pour la pizza, ça c'est à charge de revanche. Et même si j'ai des risques je vais rentrer chez moi et assumer ce que j'y trouverai. Et toi,
tes parents sont là ?

Ses parents ? Vitolio garda son air neutre, mais il crispa légèrement la mâchoire, s’il pouvait savoir il ne le dirait pas de cette façon. Ses parents étaient morts par la faute de gens qui désiraient seulement leur arracher leurs secrets les plus enfouis. Léonard inspira profondément, puis vitolio eût une sensation étrange, comme si on tentait de lui arracher les tripes sans le toucher. Sensation désagréable, mais pas au point de le faire gurler de douleur. Puis soudain un léger mal de crâne apparut dans la tête du jeune, il ne laissa rien paraitre et ne bougea pas, pourquoi avait-il mal si soudainement ? Toute chose avait une explication logique et les raisons d’un mal être et d’un mal de crâne étaient souvent clair. Quand avait-il eu mal au crâne dernièrement ? Quand ce cher léonard avait tenter de pénétrer dans sa tête pour lui faire éprouver ce sentiment de colère, ce qui signifierait donc que c’était encore une fois sa faute ? Mais cependant la sensation était différente de la dernière fois, il ne cherchait pas vraiment à le faire obéir où à le contrôler, on aurait presque dit qu’il…Cherchait…que cherchait-il ? Surtout que manigançait-il ? La douleur disparut aussi vite qu’elle était apparu, et avec elle la sensation de mal-être, visiblement il avait trouver ce qu’il cherchait.

Si t'es Parents sont là, il ne faut pas les ignorer. Parles leurs de tes soucis, ils t'aideront, et tu peux même leur révéler... Ton pouvoir. Aucun des deux ne paniquera, parce qu'ils t'aiment

Vitolio crispa le poing, il en était sûr maintenant ses parents l’aimaient profondément. C’était la faute de cette stupide compagnie ! Baissant les yeux et adoptant un air sombre l’adolescent ressentit une profonde tristesse. Il ne le vit pas mais un sourire sadique se forma sur le visage de son compagnon. Soudain Une douleur lacérante déchira en deux le cerveau du Hampton. La même douleur que dans le bar, une douleur puissante, automatiquement il érigea une barrière mentale du mieu qu’il le pût, mais c’était peine perdue ses forces n’étaient pas de taille contre cette puissance phénoménale. Se laissant submerger par l’énergie et la puissance de cette colère vitolio serra la mâchoire. Il était maintenant en colère ! Très en colère ! Mais malgré cette colère ses idées et ses pensées restaient claires et net, comment cela se faisait-il ? Normalement quand il entrait dans une rage sans nom ses pensées ne devenaient que des pulsions. Mais la non, il pouvait continuer à réfléchir, sans doute que cela était lié à cette douleur lacérante dans son espri. Est-ce que cette douleur était naturelle pour tout le monde ? Sûrement que non, s’il y’avait douleur c’est que quelque part il y’avait friction, sans doute que cette friction représentait sa force mentale submergée, donc s’il y’avait friction il y’avait une chance de reprendre le dessus, la preuve en était qu’il pouvait continuer de penser. Inconsciemment son corps avait réagi et avait protéger son esprit avec une barrière mentale et bien que le physique soit sous contrôle de la fureur de léonard les facultés pensante du jeune était encore capable d’agir. L’esprit gagnait toujours sur la matière, il pouvait donc reprendre le contrôle de son corps ! Il le pouvait, et il le devait ! Crispant encore un peu plus les poings le héros se concentra du plus qu’il le pût et en un instant il réussi à retendre sa barrière psychique, bloquant ainsi toute attaque extérieur et tout flux de colère entrant. Le corps de l’adolescent cessa de trembler de rage

Mais que venait-il donc de faire ? Comme il l’avait précédemment pensé ses facultés ne se limitaient pas qu’à la psychokinésie, mais alors qu’était-il donc aussi capable de faire ? Il savait que pour le moment il pouvait bloquer les pouvoirs mentaux dirigé contre-lui des autres ,grâce à sa pensée, était-il capable de faire plus ? Il n’avait jamais ressenti une telle force couler dans ses veines, peut-être qu’en bloquant toutes les attaques psychique extérieur il avait débloqué quelque chose ? De toute façon il était encore bien incapable de dire comment il avait réussi à contrer le pouvoir de léonard, tout comme il ne pouvait expliquer le fait de pouvoir déplacer des objets par la pensée, cela faisait parti d’un tout qu’il devait stocker dans une petite boit marquer « Pouvoirs bizarres » dans un coin de sa tête. Soudain la voix de son acolyte résonna dans sa tête, mais ce n’était plus son pouvoir qui lui parlait, il parlait physiquement avec sa bouche.

Combien de fois il faut que je te le répète, dans cet immeuble ils ont arnaqués tes parents ! C'est de leur faute, tout est arrivé à cause d'eux, fais le, EXPLOSE LE !!!

Qu’est-ce qu’il racontait ? Visiblement la barrière mentale qu’il avait dressée lui donnait l’illusion qu’il était encore sous son pouvoir. Eh bien il fallait lui rendre la monnaie de sa pièce, il avait tenter de le manipuler, mais vitolio n’était pas né de la dernière pluie. Pourquoi le frocer à faire exploser un bâtiment visiblement sans intérêt ? C’était stupide et sans raison spéciale. Déplaçant légèrement ses yeux vitolio pût apercevoir que la lune éclairait quelque chose qui brillait, en y regardant de plus près cette chose avait un écran et était pointé dans leur direction. Une caméra ? Ils étaient sous les projecteurs ? Mais voila la raison de léonard ! Si vitolio faisait exploser l’immeuble les caméras l’enregistreraient et hop le tout est dans la boîte et vitolio se retrouvait piégé. Décidément il avait réellement garder une dent contre-lui, la pizza n’était pas assez chaud pour réchauffer le cœur sans pitié de cet homme. Pour le moment il fallait lui faire croire qu’il était toujours sous son emprise, sinon le moyen de se venger de sa petite manipulation qui visait à détruire sa vie échouerait. Relevant les yeux le jeune homme tendit une paume bien droite devant l’immeuble, les doigts légèrement recourbés et écartés. A ce moment précis Léonard ressemblait fort à ces petits diablotins de science-fiction, ceux qui, généralement, sont assis sur l’épaule du héros et lui susurrent à l’oreille les pires choix à faire, tandis que l’ange de l’autre côté lui intime l’ordre de se taire et donne au héros le bon choix à faire pour sauver tout le monde. Le problème c’est que le petit ange n’était pas là pour contrebalancer les actions du diablotin, il fallait donc que vitolio fasse ses choix par lui-même.

Apercevant au pied de ce même immeuble des poubelles entassés une idée apparut dans le cerveau du jeune garçon. Prenant toujours cet air las et ennuyé il se concentra et à distance il réussit à délier le nœud du sac poubelle noir qui était perché sur un couvercle gris métal. L’objet n’était pas trop lourd et pas trop gros pour la faible maitrise que le jeune exerçait sur son don, il le leva et avec une vitesse et une force prodigieuse il le balança sur léonard. L’effet escompté se produisit, frappant de plein fouet la poitrine de l’homme le sac s’ouvrit sous le choc et toutes les ordures à l’intérieur se déversèrent sur lui, sous la force du coup le sac et l’homme avaient glissés au sol. Etalés par terre et des ordures plein le corps et le visage vitolio sourit un moment avant de s’approcher de l’homme, il se plaça au dessus de lui et parka en le regardant dans les yeux, toujours avec ce même air las et ennuyé.

Oups…Je suis désoler…Mais le bâtiment était trop gros. alors je me suis dit que faire exploser des poubelles c’était plus fun, mais on dirait que j’ai encore quelques difficultés entre soulever et faire exploser. Malheureusement tu étais sur le chemin…

Offrant un sourire amical à son interlocuteur vitolio tendit une main pour le relever, il voulait se venger et il l’avait fait, maintenant aucune raison de ne pas l’aider à se relever.

(hrp: je vais me sentir toute petite à coter de vos rp ^^' )

Cette nuit fut une nuit tranquille pour Livie. Arrivée en ville la veille, la jeune femme a passer la nuit dans un petit hôtel en bordure de la ville. Elle n'est pas venue ici pour de simple vacance, mais pour trouver quelques réponses a des questions qui lui on surgit en regardant les évènement passer dans cette ville. Elle a eu du mal à convaincre son manager pour qu'il la laisse loin de combats pendant une durée indéterminé. Mais en même temps, le fait qu'elle ne combatte plus, fera peut-être venir du nouveaux sang. Bien que les gens soit toujours content de voir la seule femme qui fait des combats, a force les moins fort n'ose plus l'affronter et sa liste de concurrents diminue, ce qui devient lassant. Enfin bref...
Comme tout les matins, Livie fait surface juste avant que son portable sonne l'heure de se lever. Certain prendrais mal l'idée d'avoir une musique qui les réveils tout les matins. Mais pour elle rien de mieux que de se lever au son de Pantera, un groupe de métal qu'elle adore depuis des années. Une fois debout Livie se passe un peu d'eau sur le visage histoire d'être bien réveillée.
Depuis qu'elle a 18 ans, elle suit le même rituel tout les matins, avant de ce préparer pour sortir, elle s'entraine un peu tout les jours histoire de garder la forme et puis il faut un minimum d'entrainement pour entretenir sa musculature. Enfin, aprés quelques abdos, plusieurs séries de pompes et autres, Livie va prendre une douche. Ensuite la jeune femme s'habille avec un jean bleu foncé et un t-shirt noir sur lequel est dessiné une guitare électrique. Un peu de maquillage noir sur ses yeux, pour faire ressortir leurs bleu. Une paire de basket noir au pieds et la voila prête pour sortir.

Pour sa première journée, elle va surtout faire de la reconnaissance, il faut qu'elle connaisse un minimum le terrain dans lequel elle va évoluer pendant quelques temps.
Elle n'aura pas le temps d'aller bien loin avant que la faim la gagne. Livie fait donc escale dans un fast-food. Alors il parait que les sportifs de haut niveau doivent suivre un régime particulier, Livie n'a jamais étais le genre à faire se qu'on dit. C'est sur qu'elle évite de manger à mcdo tout les jours, mais même si sa carrure s'en rapproche un peu, elle évite les régimes de bodybuilders ou autre. Une fois son repas finit, la voila qui repars a la découverte de la ville.
Quand elle passe dans les rues fréquenter, Livie ne passe pas inaperçus, enfin depuis le temps elle ne fait même plus attention au gens qui change de trottoir car ils ne sont pas rassuré de passer à coter d'une "déménageuse" au regard de glace, ni aux pauvres types qui la regarde l'air dégouté car eux ils sont taillé comme des cotons-tiges anorexique. Enfin bref… Au bout d'une assez longue marche, Livie se retrouve dans un parc. Elle traverse le parc, avant d'entendre des voix dans une rue un peu plus loin. La jeune tente de se faire un peu discrète pour voir de quoi ont l'air les gens à qui appartiennent ces voix. C'est alors qu'elle voit deux hommes l'un des deux lui dit quelque chose…
C'était il y a un petit moment déjà. Son manager lu avait trouver un combat dans une ville où elle n'avait jamais combattue. Dans se combats personnes ou presque avais entendu parler de la miss indestructible et donc peu de gens on parier en sa faveur. En fin de compte beaucoup on perdu leurs argents, en même temps, sans son pouvoir Livie aurait surement perdu, son adversaire étais plus fort qu'elle et le seul coup qu'elle à reçu pleinement lui à fait mal pendant deux jours. Un des deux hommes là bas y étais et il a fait partie de ceux qui on parié pour sa victoire. Elle a parlé un peu avec lui aprés, d'où sont souvenir de l'avoir vu.
Pendant qu'elle est dans ses pensées Livie est témoin d'une chose presque étrange. L'autre homme semble avoir fait... de la télékinésie! Tout ca l'intéresse au plus au point. La jeune femme sort de sa pseudo cachette pour s'approcher des deux hommes style de rien. Le fait qu'un des deux soit au sol, ca lui donne une excuse pour leurs parler. Une fois non loin d'eux, elle remarque qu'ils sont un peu plus grand qu'elle, bien que ceci ne soit pas un souci.

Y aurait-il un problème par ici?

Sa question n'est pas vraiment poser dans le vide histoire de dire quelque chose. Le fait de voir qu'un homme faire en sort qu'un autre se retrouve par terre, sa réveil son coté "je règle tous les conflits qui se trouve sur ma route". A faire ça, elle pourrais tomber sur des gens dangereux surtout ici. Mais bon si c'est le cas, la blonde a de quoi se défendre contre presque tout. Et puis la peur fait partie des choses qu'elle ne ressent pas, donc elle pourrais tomber face a un gars qui a les pouvoir les plus puissants au monde, même pas peur qu'il se retourne contre elle. Enfin elle reste quand même toujours vigilante, pour utiliser son pouvoir au cas où ca tournerais mal pour elle.
En attendant une réaction de la part des deux hommes, Livie les regarde en croisant les bras. Avec son regard naturel, cette femme semble être légèrement glacial. Son regard ne l'aide pas pour que les gens se sente à l'aise quand elle arrive, mais bon elle n'y peut rien, elle fait encore plus peur quand elle à un air gentille donc elle évite...

Une fois de plus le jeune garçon surpassa Léonard qui avait beau crier des ordres et employer toutes les techniques de manipulation qu'on lui avait apprise se retrouva au final recouvert d'ordures. Ravi par l'imagination de Vitolio, Léo accepta de prendre la main de l'adolescent profitant pour essuyer un reste de sauce tomate sur lequel il avait mit la main. En baissant les yeux il constata que son t-shirt blanc était maintenant vert et jaune, mais le pire restait sûrement l'odeur qui envahissait l'atmosphère. Il retira une vache qui rit de ses cheveux ainsi que des noyaux d'Olives de ses poches.

Préparant à jeter un des gros galets qui traînaient au sol, Léo s'arrêta en voyant la silhouette baraqué qui devait sûrement être celle d'un camionneur, il fut choqué peu à peu de se rendre compte qu'il s'agissait d'une femme et qu'il la connaissait. Livie McCool ! Il y a pas mal de temps, il avait suivit son ami Jack dans un endroit miteux avec des combats de boxes clandestins mixtes. Pour ne pas être un mouton et comme il n'était pas très accroché à l'argent, Léonard avait parié un gros paquet sur Livie qui affrontait un homme et ne présentait pas de grandes chances de victoires. Après un combat acharné elle avait fini par gagner, ce qui avait surpris tout le monde et rendu Léo riche, pour une fois qu'il gagnait quelque chose sans user de son pouvoir. Pensant que l'argent ne lui appartenait pas vraiment il avait tout donné à Livie, ils avaient discutés quelques minutes et elle lui avait même fais un cour pour des techniques de défenses.

Voyant bien dans son regard qu'elle avait reconnu Léo, il lui fit un petit signe de la tête complice en signe de réponse.

Léonard partit en courant vers une grande fontaine public proche, il retira son t shirt puant et plongea avec un cri de joie créant un grand SPLASH dans le calme de la nuit. Se frottant les bras, les cheveux et le torse il fut interrompu par la voix du vieux concierge du centre commercial d'à côtés. Léonard repartit de plus belle en courant vers ses deux camarades, il chopa son t-shirt par terre au passage et commença à éclater de rire, il pointa Livie et Viotolio du doigt en criant à son poursuiveur.

Léo se saisit d'un des galets et brisa une des vitres de la compagnie d'assurance ce qui enclencha un alarme bruyante, le genre à appeler la police dans l'immédiat. Le vieux concierge choqué continua de le poursuivre avec sa batte de baseball, sans se retourner Léo virait à gauche, à droite, sans se demander qui était vraiment derrière lui. De toute façon il sentait en lui beaucoup trop d'énergie pour discuter calmement, le monde de la nuit lui appartenait et il comptait bien y mettre un peu de bordel.

Une expression de haine intense apparut sur le visage de léonard. Sans doute que la colère de s’être fait humilier une fois de plus par un adolescent avec un air ennuyeux le rendait fou de rage et de honte. Mais étrangement l’expression se stabilisa environ une seconde sur le visage de cet homme. Il ne fallait pas oublier que derrière son air manipulateur et ses airs de démon se cachait un cerveau qui turbinait au moins autant que celui de vitolio, la seule différence entre eux deux se résumait en 1 point d’après ses propres estimations. Léonard était une personne qui avait clairement choisi dans quel camp il se trouvait, il y’avait le bien, le mal et le camp léonard. Pour dire vrai d’après son comportement on pouvait en déduire que le côté léonard ressemblait au mal, mais d’après sa propre psychologie il ne se dessinait pas comme une personne profondément mauvaise, il était gentil dans le fond, mais le démon de son propre pouvoir le hantait et le rendait mauvais, donc on pouvait bel et bien dire que le côté « léonardesque » existait maintenant, hors vitolio, pour sa part, n’avait encore choisi aucun camp.

Même si selon ses calculs il se trouvait lui aussi dans un 4em camp, le sien, il penchait du bon côté. Léonard se penchait sur ses propres penchants, ses envies, ce qu’il voulait faire et rien ne l’empêcherait d’avancer et il n’hésitait pas à manipuler, supprimer ou faire taire les gens qui l’empêchaient d’accomplir ce qu’il voulait faire tandis que vitolio se fichait des gens dans le sens où il n’en avait rien à foutre et où tout intérêt quelconque pour les choses matérielles et immatérielles avaient déja disparu depuis très longtemps, mais pas au point de les tuer, si par exemple il devait aller au cinéma et que quelqu’un prenait la dernière place juste devant lui il hausserait les épaules et s’en foutrait royalement avant de repartir les mains dans les poches avec son air ennuyé habituelle. C’est en cela qu’ils différaient l’un de l’autre.

L’homme adressa une léger sourire teinté de sadisme et attrapa la main du jeune homme, une espèce de sensation poisseuse atterrit dans sa main au moment où sa peau entra en contact avec celle de cet homme au sol. Terminant de se lever l’homme retira sa main et une grosse trace rouge de sauce tomate ornait maintenant la paume du jeune homme qui grimaça légèrement avant de s’essuyer sur l’herbe. Salaud jusqu’au bout celui-là…Se relevant vitolio aperçut léonard qui observait son ex tee-shirt blanc. Une superbe tache, de ce qui avait été du bœuf bouilli à la mente, trônait magistralement sur son torse. Un joli arc-en ciel effectivement car du jaune dégoulinait aussi sur son côté, il valait mieux ne même pas songer à ce que c’était. Un espèce de bout d’emballage brillant dégoulina de ses cheveux, ainsi que son contenu. Passant la main sur son crâne il en retira un bout de vache qui rit, pourrie visiblement. Ah pour ça il en était sûr maintenant, le coup de l’humiliation était totale, dommage qu’il doive maintenant supporter l’odeur. Relevant la tête l’autre s’adressa à lui d’un ton calme

C'est malin je ne sais même pas faire une lessive. En tout cas tu m'as donné une bonne leçon, et ton pouvoir est tout simplement génial ! Avec ou sans toi je peux l'exploser cet immeuble de toute façon.

Vitolio soupira, mais comment faisait-il pour être aussi stupide ? Peut-être que son cerveau n’était pas aussi développé qu’il n’y paraissait après tout ? Dommage un duel cérébrale l’aurait peut-être intéressé une seconde, le temps qu’il gagne…Enfournant ses mains dans ses poche le regard las du jeune homme se posa sur un léonard qui se penchait pour ramasser un gros caillou. Mais que faisait-il encore ? Il comptait vraiment défoncer cet immeuble haut de plusieurs dizaine de mètre et lourd de plus d’une centaine de tonne avec un caillou à peine gros comma sa paume de main ? Soudain un bruit, tournant légèrement la tête vitolio aperçut une ombre qui se profilait dans la nuit, à la carrure on aurait plutôt dit que cela ressemblait à une vache qui aurait perdu son chemin. Mais l’ombre s’avança et à la lumière d’un lampadaire son visage se découvrit, une personne ?

Oh non la théorie du retour de godzilla s’effondrait complètement. Un homme ? Non bien que le visage soit dur il était fin d’une certaine manière, donc une femme. Une femme à qui il ne fallait probablement pas serrer la main sous risque de ne plus pouvoir écrire pendant des mois. Un bruit mou lui fit détourner les yeux, le caillou avait glissé des mains de léonard qui avait maintenant un air pensif. Connaitrait-il cette personne ? Il avait ce même air que lorsque vitolio lui avait annoncé qu’il avait failli tuer un de ses camarades, si cette personne lui rappelait des souvenirs c’est qu’il l’avait connu, ou tout du moins côtoyer. Il fallait donc être prudent car si une armoire à glace de cette taille se laissait manipuler par léonard cela allait causer beaucoup de problème.

Y aurait-il un problème par ici ?

Tient elle savait parler ? Qui aurait cru que dans cette montagne de muscle la nature avait laisser une place pour des cordes vocales et une bouche. Vitolio aurait voulu répondre mais il avait une certitude, il fallait que ce soit son compagnon qui réponde le premier, comme ça cela le renseignerait sur les relations qu’il entretenait avec cette personne et cela lui apprendrait comment il pourrait lui-même se comporter avec elle. La réponse ne fut pas longue et elle parut naturelle si on enlevait l’insulte fait à son attention

Aucun Livie, incroyable de te voir ici. Je te présente... Enfaite je connais toujours pas son nom mais tu peux l'appeler p'tite tête. Et je te présente Livie, la femme la plus forte et baraquée du monde. Attendez moi cinq minutes, discutez tranquillement je reviens

Il n’allait pas le laisser tout seul avec cette femme ? Probablement qu’elle ne savait pas écrire plus de lettre qu’elle n’avait de doigts ! Que c’était chiant…Expirant bruyamment vitolio regarda la femme, elle ne bougeait pas, sans doute que déplacer autant de muscle n’était pas aussi aisée qu’il y paraissait. Suivant du regard son partenaire qui s’était enfui à grandes enjambées vitolio le regarda d’un air vide, quelle nouvelle folie allait-il inventer ? Le perdant de vue dans la noirceur des ténèbres enveloppantes de la soirée vitolio n’entendit que le vide qui lui répondit quelques instants avant d’entendre des petits bruits d’eau suivit d’un grand « SPLASH ». Mais qu’avait-il encore fait ? Se tournant vers la femme il la regarda dans les yeux et ouvrit la bouche

Salut…Moi c’est vitolio. Evite de m’appeler p’tite tête, il est juste stupide faut pas chercher. Et alors qu’est-ce que tu fais dans le coi…

Mais il n’eût pas le temps de finir sa phrase qu’un bruit de fenêtre qui se brise retentit dans l’air. Même sans l’avoir vu vitolio souffla de lassitude car il savait que ce bruit signifiait 2 chose : Léonard avait encore fait une bêtise et léonard allait encore leur attirer des ennuis, ça faisait bien trop de léonard dans cette phrase. Retirant ses mains de ses poches il fallait s’apprêter à courir. Soudain la forme de l’homme au pouvoir si étrange se dessina dans la nuit et il apparut, sans tee-shirt. Cela expliquait sûrement le bruit d’eau de tout à l’heure, il devait sans doute se laver. Piquant un sprint dans sa direction un rire sadique et un sourire tout aussi sadique sur son visage l’homme regarda vitolio avant de courir et de le dépasser.

Le regardant un instant vitolio regarda devant-lui et il aperçut un vieux gardien dans un habit défraichi par le temps, une batte de base-ball à la main, il la levait en signe de colère et lançait des jurons dans une langue qui lui était inconnu, probablement de l’espagnole. Vite il fallait se cacher. Tournant la tête l’adolescent ne voyait plus léonard, il avait dû tourner à un croisement. Avec juste un pantalon et un caleçon sur lui, sans chaussette ni tee-shirt il n’irait pas bien loin de toute façon. Posant sa main sur l’épaule de la fille en face de lui il la poussa du plus qu’il pût vers l’immeuble. Ils piquèrent un sprint et derrière un poteau ils trouvèrent un refuge précaire. Le vieux garde devait sans doute avoir la vue qui baisse et dans la noirceur il n’avait pas dû voir qui était avec celui qui courait. Vitolio attendit que les bruits de course du vieux s’éloignent puis il jeta un coup d’œil…Personne.

Sortant de sa cachette lentement il regarda les alentours, personne. Soufflant il s’accouda à un poteau, quel enfoiré ce léonard ! S’il le choppait il lui expliquerait sa façon de penser ! Soudain vitolio entendit un bruit, un bruit d’alarme ! Il n’avait pas fait attention à cela lorsque léo s’était jeté dans sa direction pour esquiver le garde et quand il s’était caché le son avait été tenu éloigné de ses oreilles par son cerveau, mais maintenant il le percevait nettement. Un bruit de poubelle qui s’effondre résonna au loin suivit d’une flopée de mot à peine distinguable pardessus le bruit de l’alarme, sans doute le gardien qui poursuivait monsieur pizza-bouillante-dans-le-visage. Faisant signe à la damoiselle derrière le poteau il retira les mains de ses poches et commença à piquer un sprint pour rejoindre l’autre côté du parc, ah vraiment s’il choppait léonard il lui ferait payer !

[HRPG] :[Désoler encore pour l’attente ^^"]

Bon ben je crois que pour que léonard répondre c'est râpé =/

ça fait 12 jours maintenant et il ne répond pas aux mp et ne se co même plus dommage...

Donc ben le rp se termine ici je suppose ^^ Bonne continuation Livie =)