Rencontre dans les gravats [Terminé]

Un lourd silence tombe suite à la réponse de l'habitant de Brooklyn. Dite d'une intonation presque monotone, elle n'en est que plus violente et surprenante par rapport à la nature plutôt naturelle et banale de la conversation du japonais. Ce dernier d'ailleurs très gêné de la réponse qu'il vient de demander à son interlocuteur bafouille une très courte réponse de reconnaissance en remettant ses lunettes en place.

Derrière le duo, la bouche semi-ouvert et les sourcils froncés, je fixe le morceau de nuque visible derrière l'appuie-tête de Sylvain en oubliant de respirer. Cet homme est définitivement dangereux.
Même si je n'ai pas eu l'opportunité de partager un quelconque lien de fraternité avec un être me ressemblant et alimenté par le même fluide vital, je sais que le fratricide n'est pas loin du pire crime pouvant être commit par un Homme, après l'anéantissement de l'humanité bien sûr. Retirer la vie à la seule personne vous ressemblant le plus sur cette Terre, étant le plus enclin à vous comprendre et dans l'obligation naturelle de vous aider dans votre existence, encore un acte que je placerais après le suicide.
Dit sur un ton de pur indifférence ne fait qu'ajouter à la peur et la répulsion que j'éprouve envers ce spécial si détestable.

Mais mon esprit ne semble pas prêt à réfléchir sur la légitimité de vie de l'habitant des ruines ni sur la raison pour laquelle l'asiatique semble l'avoir prit en affection malgré son horrible nature. Non, même si ça parait beaucoup plus secondaire et inintéressant, un problème me tenant bien plus à cœur tourne dans ma cervelle sans trouver de réponse.
Pourquoi cet être effrayant et répugnant se trouve-t-il dans ma voiture ?

Une fois de plus, les éclaireurs que j’envoie en mission dans le crâne pourtant étroit de Zach Quins ne reviennent qu'avec des certitudes sans pouvoir en apporter des preuves. Je sais que quelques minutes auparavant, au moment de monter dans le véhicule, l'action du jeune homme ne posait aucun problème. Je le sais et pourtant je n'arrive à comprendre le moi plus jeune de quelques instants duquel j'ai perdu toute trace mémoriel.
Tentant vainement de me rappeler de moi-même, j'entends à peine la réponse à mon propre questionnement, tout aussi flou dans ma mémoire qu'un souvenir vieux d'une semaine.

- Non, je suis pas capable de faire ce que fait monsieur Sylvain. Mon don à moi est différent, et si vous en avez aussi un comme je pense, cela expliquerait votre état précédemment.

- Mon état ?

Répondant sans vraiment trier les informations, je sens une légère crispation dans ma boite crânienne mener mes mains à masser mes tempes d'un geste mécanique. Poussant un long soupir, j'ai l'étrange impression que mon cerveau redémarre lentement et bruyamment, m'empêchant une fois de plus de mener à bien une réflexion des plus vitale en ce moment.

- J’ai le don pour courber temps et espace. Je sais pas pourquoi mais quand j’ai utilisé ça pour désarmer le fusil de monsieur Sylvain, (encore désolé, mais je n’avais pas vraiment le choix) vous avez paru avoir très mal. Je le regrette sincèrement, et depuis je n’ai plus utilisé mon pouvoir prés de vous pour éviter que ça recommence.

Un fusil oui, celui de Sylvain. Moi, avoir mal ? Mon incapacité cérébrale me frustre énormément et je ne peux réprimer un grognement alors que je peine à garder un minimum de concentration sur la conversation. Si je me souviens bien (ou plutôt assez mal) c'est loin d'être la réponse que j'attendais en posant ma question. Si le japonais s'était révélé être un tortionnaire d'esprits ou même un manipulateur spirituel, mon malaise aurait trouvé sa réponse et peut-être même sa guérison, mais le charabia exposé par le mangeur de riz et son accent à couper au couteau ne m'embrouille que plus le cerveau.

- Je… merci mais… J'ai un mal de crâne pas possible et… Est-ce qu'on pourrait juste aller à l'hôpital s'il-vous-plait ?

Respirant lentement, j'essaye de mettre de l'ordre dans ce que je comprend de la situation et ce que mon cerveau daigne me donner. Petit à petit, alors que je me concentre sur ma respiration aussi lente et posée que possible, je sens les briques s'emboiter dans un ordre de plus en plus cohérent. Les lumières du tableau de bord s'allume de plus en plus nombreuse et j'accueille avec un sentiment d'éclairement spirituelle le retour ne mes neurones adorés.
Toute fois, le bien-être est passage et peu après le bonheur de ne plus avoir la boite crânienne vide, vient la désagréable sensation qu'elle se remplit de plus en plus, jusqu'à exiger plus d'espace qu'il n'y en a.

L'Ibiza est en marche et je sens que le lieu de ma délivrance physique ne devrait plus être très loin. A l'extérieur de la coque métallique de l'engin, je sens des vibrations familières qui se ressentent dans mon corps comme les derniers kilomètres parcourus par ma compagne mécanique. Devant prennent place mes deux acolytes aussi entourés d'une douce aura invisible. Mon pouvoir est de retour.

Pourquoi l'incapacité avait duré si peu de temps par rapport à la dernière fois ? Je n'en ai aucune idée, mais à présent que mes capacités de réflexions sont de retour et presque trop fonctionnelles, j'analyse avec un eu de retard les ressentiment du bridé.
Ainsi pense-t-il aussi que son pouvoir a une certaine répercussion spéciale sur ma personne, sans non plus en connaitre la cause ou l'origine.
Prétend-t-il vraiment l'avoir fait involontairement ? L'oubli des événements me donne un arrière goût de coup monté et soigneusement préparé pour ne laisser aucune trace et mon regard assombri croise celui du samouraï dans le rétroviseur, tentant d'en savoir plus sur ses motivations.

- Vous… Courbez le temps et l'espace ? Vous ne torturiez pas les gens par la pensée aussi ? New York grouille de monstres comme vous, plus la peine de vous cachez… Pourquoi ne feriez-vous pas preuve d'un peu plus de sincérité comme votre cher ami Sylvain ?

Coupant le duel visuel après quelques secondes, j'aperçois avec un soupir de soulagement que des œuvres de la reconstructions post apocalypse nous entourent à présent et que la route sur laquelle nous roulons, maintenant lisse et rénovée, ne devrait pas tarder à nous mener à la fin de notre petite collaboration.

Une fois de plus je me trouve dans l'incapacité de libérer la Terre de la pollution de deux erreurs de la nature et doit même me sentir heureux et chanceux qu'elle n'ait pas été allégée de la mienne. Deux noms s'ajoutent à la liste de mes cibles venant après une certaine Bennet, mais pour l'instant, mieux vaut les congédier au plus vite. De toute manière, je sais que maintenant que j'ai regagné ma principale capacité, peu importe où et quand, qui croise ma route, je les retrouverais.

- "Vous… Courbez le temps et l'espace ? Vous ne torturiez pas les gens par la pensée aussi ? New York grouille de monstres comme vous, plus la peine de vous cachez… Pourquoi ne feriez-vous pas preuve d'un peu plus de sincérité comme votre cher ami Sylvain" ?

Depuis ma rencontre avec John, il est devenu de plus en plus agressif au fil que ses aptitudes reviennent et que sa jambe s'engourdit.
Est-ce là le vrai "John Smith" ?
Je ne le déteste pas, mais je n'aime pas son attitude. Si Hiro répond à sa remarque, je ne l'entend pas, je suis trop absorbé par le fil de mes pensées.
Je me retourne vers John soudainement:

-"Ferme là John, cherche pas la merde sinon on te conduit pas à l'hôpital, et je te jures que si l'humeur me prend je te casses l'autre jambe !"

Toutefois, son hypothèse sur les éventuels pouvoirs mentaux de Hiro m'interpèle, mais je devrais éviter d'y penser... sinon je risques de ne plus me contrôler.
Je me fixe sur la route, le voyage vers l'hôpital me parait long. Trop long.
Histoire de me détendre, je commences à chantonner bruyamment "Don't Go Breaking My Heart" de Elton John, l'homme au milles lunettes.
Tout à coup je repenses à tout se qui m'est arrivé depuis le phénomène...
John, Hiro, ma révélation sur la mort de mon frère. Et ce clodo aussi.

-"Tous en chœur: "Don't Go Breaking My Heart" !!!"

Au fil du temps, j'apaise mon esprit et je ne penses plus à rien.

Quelques instants plus tard, on arrive à l'hôpital. Enfin !
Immédiatement, je jettes à Hiro:

-"Amène John à l'intérieur, explique tout ! J'ai pas trop envie qu'on me reconnaisse. Et je vais faire un tour, si on doit se séparer, laisse tes coordonnées à John. "

Sans attendre sa réponse je sors de la voiture, m'allant vers des débris, cherchant une arme improvisé.
Entre temps, Hiro et John sont partis.
Je vais y aller, après je retrouverais Hiro. Elle est sympa la voiture de John.
J'attrape un pistolet à clou qui traine par terre et "PCHTIT" !!!
Quelques clous bien plantés dans le pare-brise. Une sorte de vengeance pour tout les ennuis que ce crétin m'a apporté.
Et puis merde, pourquoi pas se faire plaisir ? PCHTIT ! PCHTIT ! PCHTIT !
Tiens. Plus de clous...
Je relaisses tomber le pistolet.

-"J'espère bien qu'on se retrouvera john... à plus gars !"

Sur ce, je m'en vais.


[Suite de mon parcours dans le rp "My Lucky ace"]

Sa réponse sembla déconcerter celui qui la lui avait posée car il bafouillat :

« Je… merci mais… J'ai un mal de crâne pas possible et… Est-ce qu'on pourrait juste aller à l'hôpital s'il-vous-plait ? »

« Oui.»

Il semblait clair que monsieur Smith n’allait pas au mieux, et Hiro ne jugea pas utile de le troubler d’avantage. Ils roulèrent donc un moment en silence, autour d’eux les ruines défilaient, vides et déprimantes, comme une cicatrice faite par la lutte des espèces, humaines et surhumaines. Le monde aurait peut-être été différent si leur existence avait été révélée au monde d’une autre façon, plus discrète, plus banale, les mutants se seraient alors révélés petit à petit, de plus en plus nombreux, et peut-être que les humains auraient pu chercher à les comprendre plutôt qu’un moyen de les éradiquer. Mais Ando soutenait que même si une explosion de cette importance n’avait pas marqué les esprits a travers le monde en associant mutants et menace dans l’inconscient collectif les humains n’auraient pas accepté ça, que c’était dans leur nature de craindre ce qu’ils ne pouvaient comprendre et contrôler. C’était pour cela qu’il soutenait qu’il était impossible de faire s’entendre les deux branches de l’arbre de l’évolution, enfin il disait que Hiro ne pouvait pas seul faire s’entendre les deux branches mais Hiro avait l’impression qu’il pensait simplement que c’était impossible. Et de toute façon qui l’aurait aidé dans sa quête de paix ? Les Humains craignaient les mutants, et les mutants luttaient pour que leur espèce puisse émerger, beaucoup pensant qu’anéantir les humains serait la solution, certain pensant qu’il fallait tout effacer des deux côtés.
Mais Hiro était convaincu que le monde avait besoin des deux camps, les humains et les mutants possédaient tous des qualités propres, c’était des dons que tous devaient apprendre a utiliser avec sagesse. Pour lui c’était les deux faces du monde à venir, le Tao s’appliquait aussi dans ce cas, comme le prouvait l’épidémie dont lui avait parlé son ami a son retour du japon médiéval. Seuls les spéciaux s’étaient révélés sensibles a ce virus, les humain étant épargnés, le Yin résistait en douceur quand le Yang perdait sa force, et inversement. Ils avaient besoin les uns des autres pour affronter les difficultés à venir : La surpopulation, le réchauffement planétaire, le SIDA, ou encore les catastrophes naturelles. Les spéciaux pouvaient lutter avec la nature, mais les humains avaient pour eux le nombre et l’expérience.

La voix de monsieur Smith le ramena à l’instant présent (et à la route) :

« Vous… Courbez le temps et l'espace ? Vous ne torturiez pas les gens par la pensée aussi ? New York grouille de monstres comme vous, plus la peine de vous cachez… Pourquoi ne feriez-vous pas preuve d'un peu plus de sincérité comme votre cher ami Sylvain ? »

Il était sur les nerfs. Et peut-être ne pensait-il pas ce qu’il disait, mais ses paroles blessèrent néanmoins le japonais qui avait espéré qu’il ait compris qu’il ne lui voulait pas de mal. Plus, qu’il voulait l’aider, éviter que les gens souffrent… Guérir le monde ultimement.
Mais il détourna le regard avant que Hiro qui cherchait comment lui faire retrouver confiance en lui lui ait répondu, et c’est Sylvain qui devança son ami aux yeux bridés :

"Ferme là John, cherche pas la merde sinon on te conduit pas à l'hôpital, et je te jures que si l'humeur me prend je te casses l'autre jambe !"

« Non, monsieur Smith, et même si j’avais ce pouvoir, je ne suis pas quelqu’un comme eux… Je pense que le monde peut mieux marcher avec les deux familles qu’avec une seule. C’est le tout avec ses deux moitiés, le tao… Yin-Yang, vous voyez ? »

Il y eut un silence, puis soudain Sylvain assis à la place à droite du conducteur et plus tendu qu’auparavant, il devait lutter contre une crise, se mit à chanter très fort (et assez faux) une chanson américaine. Hiro sentit qu’il valait mieux attendre pour poursuivre cette conversation. Un moment passa puis soudain l’homme fou dans sa tête voulu les faire chanter. Comme il put et avec tout l’enthousiasme dont il était capable, Hiro massacra donc joyeusement avec lui la mélodie.
Lorsqu’enfin ils parvinrent à l’hôpital, le japonais aurait parié que le troisième voyageur les aurait étranglés si le voyage avait duré un refrain de plus.
Sortant de voiture, il ouvrit la porte arrière pour aider, maigre compensation pour ses tympans brisés, monsieur Smith à descendre.

"Amène John à l'intérieur, explique tout ! J'ai pas trop envie qu'on me reconnaisse. Et je vais faire un tour, si on doit se séparer, laisse tes coordonnées à John. "

Hochant la tête, Hiro aida l’autre à avancer en lui offrant l’appui de son épaule. Une fois qu’ils eurent passés la porte, au bord du rire, il fit remarqué à Zach :

« D’après moi, il doit avoir son portait épinglé dans le service psychatrique. »

Puis arrivé devant l’accueil :

« Bonjour mademoiselle. Mon ami a une balle dans le pied, vous pouvez l’aider ? »

Il n’avait pas encore appris à dire « s’est fait tirer une balle dans le pied » mais pour lui, ce n’était pas grave, les médecins feraient leur propre diagnostique et monsieur Smith rectifierai au pire.

La vue des bâtiments fraichement rénovés de la Grande Pomme m'arrache un cri de victoire masqué par les bêlements vocaux insupportables des deux individus prenant place sur les sièges avants de mon véhicule.

- Enfin !

La perspective de ne plus ressentir la douleur lancinante de ma blessure me parait pourtant moins réjouissante que celle de me séparer une fois pour toute du duo aussi improbable qu'invivable rassemblant l'asiatique et le fou furieux. La vue des passants insouciants de la ville qui d'habitude crispe mon visage en une mine renfrognée calme doucement l'inquiétude qui élevait mon rythme cardiaque dans les ruines poussiéreuses de New York.
Bientôt, la voiture ralentis et s'arrête à quelques mètres de l'entrée de l'hôpital dans une ruelle adjacente où Sylvain s'empresse de descendre.

- Amène John à l'intérieur, explique tout ! J'ai pas trop envie qu'on me reconnaisse. Et je vais faire un tour, si on doit se séparer, laisse tes coordonnées à John.

Sans faire attention à Hiro qui m'aide à descendre, j'observe la mine déconcertée mais le coeur plein de soulagement, le dos de l'homme menaçant s'éloigner de notre destination. La question me frappe comme si c'est l'illogique de la situation se révélait être la plus importante chose du moment. Où est-ce qu'un clochard de Brooklyn allait bien pouvoir aller en plein centre de Manhattan et pourquoi faire ? Après tout, après l'arrivée de Hiro Nakamura, il n'a plus eu l'obligation d'être mon chauffeur et il n'a apparemment pas l'intention de me donner une quelconque compensation pour ce qu'il m'a fait. L'impression d'avoir servi de Taxi me parait tellement absurde qu'elle m'occupe l'esprit pendant le long périple jusqu'à l'entrée de la porte de l'hôpital.

- D’après moi, il doit avoir son portait épinglé dans le service psychiatrique.

Remarquant enfin la présence du japonais me servant de béquille, j'aurais presque reculé brusquement pour m'éloigner de lui si seulement je ne tenais pas sur une seule jambe et ma tentative d'évasion n'aurait pas eu l'air complètement pathétique. Obligé de recevoir l'aide de mon camarade, je me contente alors de le regard d'un air mi-agacé, mi-embarrassé.
A-t-il l'intention de rester longtemps ? Ce n'est pas que je rejette toute forme de gentillesse venant d'un être humanoïde, mais les circonstances assez violentes dans lesquelles j'ai rencontré le jeune homme et la connaissance qu'il fait partit des gens pour lesquels je ressens une haine assez prononcée me refroidis assez efficacement pour toute tentative de remerciement.

- Bonjour mademoiselle. Mon ami a une balle dans le pied, vous pouvez l’aider ?

La joli demoiselle de l'accueil se retourna avec un magnifique sourire pour faire son travail mêlant à la fois gentillesse et professionnalisme, mais à la vue de mon expression presque antéchristienne, tout indice de convivialité dans son discours fut anéanti en un regard.

- BONJour… Que puis-je pou… Oh mon Dieu ! Oh mais… ! Euh… Infirmières ??

Appelant de vrai médecin à la rescousse en tentant de ne pas s'évanouir dans ses papier à la vue d'un peu de liquide rougeâtre, il y eu encore un peu de moment de flottement professionnel avant que le corps médical comprit que j'avais seulement confondu la porte principale avec celle des urgences.
Rapidement allongé sur une civière, je perds ma béquille humaine dans la bousculade alors que je commence à douter si ces soi-disant médecins sont plus au courant de la douleur d'une plaie que les deux abrutis que je viens de quitter.
Mais tout aussi rapidement que j'oublis mes derniers compagnons de route, je me retrouve traversé de tubes et entourés de machines aux mécaniques sonores plutôt agaçantes.

Peu à peu, les produits chimiques inconnus font leur effets et je me sens glisser vers une sombre douceur où mon esprit sournois pense bon de m'animer d'une dernière angoisse alors qu'un écho de conversation me revient à l'esprit.

"…si on doit se séparer, laisse tes coordonnées à John."

Attend… Ca veux dire qu'ils vont revenir ?!