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 Blood...Art... ( PV Raphael )

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Roy Larys

Roy Larys


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MessageSujet: Blood...Art... ( PV Raphael )   Blood...Art... ( PV Raphael ) I_icon_minitimeLun 3 Mai - 21:06

Une journée de plus dans sa triste existence. Il ne c'était pas lever avec l'envie de mettre le nez dehors, au contraire. Il aurait préféré rester chez lui, écouter de la musique à outrance et surtout ne pas se mêler à la foule. Ne pas devoir faire semblant. Tout le monde fait semblant dans la vie, on sourit quand ça ne va pas mais il y a toujours, quelque part, une trace de vérité dans vos gestes, quelque chose que vous ne pouvez pas forcément contrôler...Mais ça...J'ai appris à le contrôler...Avec difficulté.

Il avait enfiler une chemise blanche, un jeans normal, entourer sa taille d'une large ceinture de cuire avec une grosse boucle digne d'un western mais qui était assez moderne pour passer inaperçu malgré tout, n'attirer l'œil que par sa beauté. Il avait fini par avaler un bol de corn flake parce qu'il n'était pas juger bon de sortir le ventre vide. Il allume la télé, observe les dernières nouvelles rien de passionnant. A croire que les médias font tout pour ne plus cité de chose trop effrayante. Je me demande alors pourquoi...

La chaise recule dans un léger grincement contre le sol. Il quitte les lieux en ouvrant le clapet de son téléphone portable qui c'était mit à vibrer quelque seconde plus tôt. Il écoute en silence. Un nouveau cadavre dans la ville. Ce n'est pas son oeuvre à lui. Lui, il ne laisse pas de trace, seulement des veuves éplorées et leurs marmots. Ni plus, ni moins...Aucune trace. Il passe le seuil de la porte:


« J'arrive tout de suite »

Sa main plonge dans sa poche, il en ressort un jeu de clé. Une pression...Le son informatisé du piou piou caractéristique d'un oiseau se fait entendre. Il ouvre sa voiture, elle est vieille mais elle roule et c'est tout ce qu'il lui demande. Il n'est pas difficile. Un coup d'oeil sur le siège arrière...Tout est là...L'essentiel de son arsenal lors de ses enquêtes...Un appareil photo, ni plus ni moins. Il arrive sur les lieux, c'est comme on le lui avait décrit. Un véritable carnage. Quelque chose d'incompréhensible.

Appareil en main, au premier regard...Je comprend tout de suite.

Et ils font mine de ne pas savoir, ou plutôt de ne pas vouloir admettre la vérité. A croire que le jour où Sylar s'affirma au grand jour était bien loin derrière, que l'explosion de New York par ces...Choses...N'avait absolument pas eu lieu. L'humanité peut parfois m'écoeurer autant que le ferait ces monstres que je rencontre parfois. Quelque cliché, le corps est étrange...On dirait presque une oeuvre d'art. J'en suis bouche bé, des traces de sang que l'on peut voir il semblerait que celui-ci ai été bruler et pourtant...Aucune trace d'un quelconque foyer. Ces êtres sont intéressant, très intéressant, capable de bien des choses...Je les envierais presque parfois mais non, ce sont des monstres comme les déchets de l'humanité que je jette aux ordures depuis des années.

Retour au bureau, chambre noir...14h58

Les clichés apparaisse sous mes yeux...Oui, je préfère les vieilles techniques...Elles offres un certain charme que le numérique n'a pas. Un défaut que je conçois, il y a des détails que je ne remarque pas toujours de suite dans la simple photo et qui pourrait vous sauter aux yeux sur un cliché numérique. Il observe les feuilles, les images apparaitre petit à petit. Plusieurs heures de boulot se fera, l'étude du sang, la position du corps, le décor, la scène...C'est comme écrire le scénario d'un film dont on a n'a que la scène de fin.

00h35

Retour sur les lieux du crimes...Un détail m'a sauter aux yeux...Il faut que je vérifie...
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Raphael Larys

Raphael Larys


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MessageSujet: Re: Blood...Art... ( PV Raphael )   Blood...Art... ( PV Raphael ) I_icon_minitimeDim 9 Mai - 18:54

Elle ouvre les yeux comme réveillée par un choc électrique. Elle se sent compressée, privée de ses mouvements. Une voix qui fredonne.

- O holy night, the stars are brightly shiiining...

Tentant de bouger, elle se rend compte que même sa tête n'est plus libre de tourner. Autour de ses yeux exorbités, d'imposantes perles de sueur roulent sur sa jeune peau lisse et douce. Ses cheveux sont trempés, sous sa nuque. L'angoisse monte. Et cette voix qui continue.

- It is the night of the dear Savior's birth.

- Qu'est-ce que... Qui êtes vous ? Où suis-je ?

L'endroit est sombre, à l'exception d'une lampe qui déverse sur la jeune femme une lumière vive et agressive. Un bruit métallique... Un couteau que l'on aiguise.

- Long day the world in sin and error pining,
Till He appeared and the soul felt its worth.


Elle se tortille, tente d'arracher ses liens. En vain. Elle voudrait se relever, courir à en perdre haleine sans se retourner. Elle voudrait revoir la lumière du jour, revoir sa famille, son copain Patrick, son chien Sam. Des larmes s'échappent furtivement du coin de ses yeux alors que des tremblements commencent à parcourir son corps tout entier.

- Laissez-moi partir ! Je ne vous ai rien fait, je vous donnerai tout l'argent que vous désirez !

Nulle autre réponse que cette chansonnette.

- A thrill of hope, the weary soul rejoices,
For yonder breaks a new and glorious morn.
Fall on your knees, O hear the angel voices !


Cette fois-ci, elle crie, elle hurle à pleins poumons, crachant sa haine et son mépris envers ce ravisseur qui la terrorise et entre les mains duquel sa vie repose. Il n'a pas le droit, cette ordure ne peut pas tout arrêter maintenant ! Elle a encore tellement de choses à faire, à voir. Elle a presque décroché son diplôme de droit à l'université, elle s'apprête à emménager avec Patrick. L'idée d'avoir un enfant lui a même effleuré l'esprit. Pourquoi tout cela devrait-il s'arrêter maintenant ? Non, c'est impensable.
Il ne fredonne plus, il chante à plein coffre, comme un ténor à l'opéra, bien qu'elle n'y connait pas grand chose.


- O niiight diviiiiine, O niiight when Christ was born...

Il s'approche. Il tient un objet brillant et tranchant dans ses mains. Elle ne voit pas encore son visage mais elle sait qu'il la regarde. Il la fixe, il s'apprête à frapper.

- NE ME TOUCHEZ PAS, ESPECE D'ORDURE !!

- O niiight, O holy niiight, O niiight diviiine

- SALE ENFOIRÉ DE PSYCHOPATHE, JE VOUS TUERAI, JE VOUS TU...

Une main se pose sur sa jolie bouche en coeur recouverte d'une fine couche de gloss couleur groseille. Et parfumée en plus, un délice. Ses longs cheveux blonds ne ressemblent plus qu'à un paquet de fils humides. Ses yeux roulent dans tous les sens, emplis de terreur. Elle ne peut plus parler, juste pousser des râles étouffés par cette main chaude et moite. Le dégoût, la haine et la terreur la rongent.

- Chhuuut, ne dis pas de bêtises voyons. Le tueur ici, c'est moi. Et toi, tu vas sagement mourir, comme toutes les autres.

Dans un effort désespéré, elle dégage sa bouche et mord la main de l'homme. Il crie de douleur.

- Aïe, putain ça fait mal !

Puis soudain, il éclate de rire. Un rire guttural, malsain, à vous donner des frissons dans le dos.

- C'est que t'es une petite coriace toi. J'aime ça ! C'est quoi ton nom encore ? Dina, c'est ça ? Original pour une fille aussi banale que toi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu le plaisir de torturer à nouveau, je suis donc ravi d'être tombé sur une femme de caractère, qui sait se défendre.

Elle serre les dents pour ne pas perdre l'esprit, pour ne pas laisser inutilement éclater sa colère et ne plus être maîtresse de ses actes.

- Mon père bosse à la police criminelle, il vous retrouvera et vous fera la peau !

A nouveau ce rire, moqueur et terrorisant à la fois.

- Tu sais, je me suis échappé de prison tout récemment. La prison de San Quentin, tu connais ? La surveillance y est très stricte, la sécurité impeccable. Si une cellule ne peut pas m'arrêter, tu crois vraiment que ton père le pourra ? Allons, allons. De toute façon, j'ai d'autres chats à fouetter. Tu as déjà entendu parler de ce Sylar ? D'après lui, il y existerait d'autres personnes munies de capacités exceptionnelles. D'autres personnes comme moi.

- J'EN AI RIEN A BATTRE, PUTAIN DE BARJO ! ACHEVE-MOI, VAS-Y ! J'EN AI PLUS RIEN A CIRER ! Plus rien...

Elle crie et sanglotte à la fois. Ses nerfs lâchent, elle craque. Elle veut en finir, partir loin d'ici, peu importe le moyen. Elle ne supporte plus une telle tension, une situation aussi abominable. C'est au-delà de ses forces, insupportable. Vite, qu'il en finisse...

- Du calme, voyons ! Cela ne fait que commencer ! Donc je disais...

Elle pleure de plus belle, au bout de ses forces.

- ... Il existerait d'autres personnes comme moi. Peut-être pas aussi génialement dingues, je te l'accorde. Mais qui pourraient faire des choses incroyables. Tu veux voir ? Attends, je vais te montrer.

Il se dirige vers un vieux bureau délabré et s'empare d'un crayon et un bloc note qui y sont déposés. Il y dessine quelque chose et pose la feuille sur le ventre nu de la jeune femme. Le papier tremble à cause des soubresauts du corps de la proie. L'homme pose une main sur la feuille, seul objet séparant leurs deux corps. Il se concentre, et tout à coup la feuille change de forme. Un objet triangulaire en sort, comme un gros éclat de verre, mais blanc. Il retire la feuille, pose la pointe de l'objet sous le nombril de la fille. Tout à coup, il appuie brutalement et la chose traverse la peau de la victime pour s'enfoncer dans ses viscères. Elle hurle de douleur, tente de se libérer mais sans succès. Du sang pourpre et chaud s'écoule mollement sur chacune de ses hanches.

- Tu ne trouves pas ça... magique ? Je dirais même poétique. Tout un art ! Je ne me lasserai jamais de voir une si belle interaction entre mon don et un corps splendide, innocent.

Lentement, il s'approche de la plaie et passe sa langue le long de la hanche de la jeune femme, léchant un peu de sang au passage.

- Aucun doute, tu es délicieuse.

Il éclate de rire, fier de son jeu de mot. Ses dents sont encore teintées de rouges, le rendant encore plus effrayant. La folie se lit dans ses yeux, une étincelle que rien n'éteindra. Il reprend son premier outil, brillant et acéré. Un énorme couteau, qui fait au moins la taille de l'avant-bras de Dina.

- Allez, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Délicatement, il effleure la cuisse de la femme. Puis soudain, alors qu'elle crie à en mourir, il lève l'arme et l'abat violemment.



45 minutes plus tard...

C'était toujours aussi délectable, un vrai ravissement. Il n'y était pas allé de mains mortes et le sang avait un peu trop éclaboussé, mais au moins il avait apaisé cette soif insupportable. Il ne restait plus de Dina que des parties amorphes, semblables au pièces d'un puzzle que l'on vienait de mélanger. Il allait devoir se débarrasser de ce corps, mais pas question de faire deux fois la même erreur. Il lui fallait un endroit où personne ne pourrait la retrouver. Voyons... Il se trouvait dans un bâtiment abandonné, à moitié délabré, dans la cave. Pas de voisins, un petit coin paisible en dehors de l'agglomération. Soudain, une idée le traversa. Il prit sa fidèle craie et dessina un grand rond au sol. Avec un peu de chance, cela marcherait. Il posa la main sur le cercle et ferma les yeux. Il y parvint. Le cercle se transforma en trou, un trou d'un mètre de profondeur. Quel meilleur endroit existerait-il pour cacher un corps ? Personne ne penserait à chercher dans du béton armé, qui plus est dans une cave. Il y jeta les morceaux de corps et se concentra pour retransformer la tombe en simple cercle blanc dessiné au sol. Bingo ! Il passa l'heure qui suivit à nettoyer la pièce et ses accessoires, puis quitta le bâtiment avant même le lever du soleil. Son expérience lui avait appris à ne pas faire d'erreur et à ne pas laisser de traces derrière lui. Il opérait dans la discrétion... jusqu'à cette blondasse qui lui avait coûté vingt ans d'emprisonnement. Comment avait-il pu être aussi négligeant, lui qui avait tant l'habitude de jongler avec les paramètres et de faire preuve de la plus grande prudence ? Il s'en voulait encore, il s'était laissé aller à ses pulsions sans réfléchir. Mais il ne referait pas la même erreur. Être en cavale lui suffisait largement. Fort heureusement, les autorités étaient fort occupés par ces êtres exceptionnels ces temps-ci. Avec un peu de chance, il arriverait à s'échapper de leur mémoire. Tout ce qu'il avait à faire, c'était supprimer toute trace de son arrestation, de son procès et de son incarcération. Il était encore trop tôt pour retourner à l'établissement pénitenciaire, donc il allait commencer par son arrestation, et il se chargerait ensuite du dossier de son procès. Par chance, son frère Roy travaillait pour la police criminelle, ce qui signifiait un accès direct à toutes les données confidentielles. Il s'y rendrait le lendemain, restait à savoir quand.



* * *



Le lendemain, 00h35

Planqué au volant d'une voiture soigneusement volée dont il avait lui-même confectionné la clé à l'aide d'un bout de papier (entreprise fort laborieuse, mais avec l'expérience cela devint un vrai jeu d'enfant), Raphael attendait devant le domicile de son frère. Les flics avaient fini par abandonner leur garde nocturne, la voie était libre. Cela faisait plusieurs heures qu'il attendait là, attendant la sortie de Roy. Ce dernier avait en effet la vieille habitude de partir se promener en pleine nuit. S'ils avaient bien une chose en commun, c'était les insomnies. C'était la seule chose ceci dit. Ils étaient comme le jour et la nuit, si vous me permettez l'expression. Ils n'avaient absolument rien en commun, ce qui leur valait souvent des querelles interminables par le passé. C'était plutôt Raph qui s'énervait à vrai dire, car Roy était de nature calme, voire impassible. C'était comme s'il s'était forgé une armure infranchissable, un masque en-dessous duquel personne n'avait encore pénétré. C'était un gars clean, trop clean. C'en devenait bizarre, parfois. Il avait toujours l'air un peu dans la lune, ne comprenant pas certaines réactions parfois. Comme s'il venait d'une autre planète.
Tout à coup, la porte s'ouvrit enfin, et Roy en sortit. Il portait comme à son habitude une chemise à fleurs et un jean sobre. Il entra dans sa vieille caisse à roulettes et démarra, destination inconnue. Bonne promenade, Roy.
Raphael sortit de sa nouvelle voiture et se dirigea vers l'appartement de son frangin. Il n'eut aucun mal à trafiquer la serrure. L'apparement était sobre et propre, comme toujours. A l'image de son propriétaire, à vrai dire. Peut-être cachait-il cependant quelques secrets. Mais l'heure n'était pas à l'investigation intra-familiale, il devait trouver son casier et en effacer toute trace. Il alluma le PC de son frère. Un mot de passe, bien évidemment. Mais ce cher Roy était tellement prévisible, tellement bourré de clichés qu'il n'eut aucune peine à le trouver. La date de naissance de leur mère, bien entendu. Cette vieille bougresse dépourvue d'autorité, sans aucune personnalité. Une femme morte dès sa naissance. Après une bonne demi-heure de recherches, il finit enfin par mettre la main sur son dossier numérique. Ah, les merveilles de l'informatique... Il l'effaça sans aucune peine. Content de sa première victoire, il se rendit dans la cuisine de son frère et se servit un verre de jus d'orange. Qu'il était bon de boire enfin une vraie boisson, riche en vitamines et...
Un bruit. Une clé dans la serrure. Merde, le temps était passé plus vite qu'il ne l'aurait cru, et Roy était déjà de retour. Abandonnant son verre dans la cuisine, il fonça vers la penderie et s'y planqua en silence, espérant ne pas se faire pincer.
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Roy Larys

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MessageSujet: Re: Blood...Art... ( PV Raphael )   Blood...Art... ( PV Raphael ) I_icon_minitimeDim 9 Mai - 20:07

Les scènes de crimes, il s'étonne parfois à les aimer tout particulièrement. Il y voit de l'art, quelque chose de malin...Bien sur il y arrive aussi qu'il y voit de la stupidité et rien de plus. Raphaël...Son frère, il y avait tant de chose qui les séparait selon eux, tellement de chose et pourtant, Roy était déçu de n'avoir pu voir qu'une seule scène de crime de son frère, ce fut celle qui l'a condamna. Un vrai fiasco, tu travail bâclé comme il n'en avait jamais vu. Est-ce que ses deux personnes étaient-elles réellement différente ? Peut-être bien.

Je suis pas comme mon frère, c'est un rustre, il ne réfléchis pas et agis...Cela lui a perdu...

Et pourtant, il repense encore à la discussion qu'il a eu ce matin. Le sergent du district était venu le voir en personne, et pour cause...C'était un bon ami. Une mauvaise nouvelle avait-il commencer, il lui avait même demander de s'asseoir mais Roy était resté debout sans comprendre pourquoi il aurait besoin de s'asseoir. Il le regarde.

« J'ai eu un coup de fil ce matin... »

Oui...Et ? Moi aussi j'ai des coups de fil...

Pensa-t-il en fixant cet homme. Il n'aime pas trop qu'on tourne autour du pot, c'est quelque chose qui l'agace. Pourquoi prendre des gants ? Avec ou sans, ça fera toujours aussi mal non ? Bon d'accord, Roy n'était pas quelqu'un comme les autres, les choses ne le touchaient pas autant qu'on pourrait le croire même s'il arrivait à feindre tout cela. Mais là, le sergent commençait sérieusement à l'ennuyer et mon dieu...Une scène de crime l'attendait.

« Vous pouvez en venir au fait ? »
« hu ? Quoi ? Oui oui...J'en étais où...Oui le coup de fil...Ca va pas être facile à entendre mais...C'était un coup de fil de la prison de San Quentin »

Raphaël...

Son rythme cardiaque aurait pu augmenter mais là il devait agir, paraître surpris et normal. Acceptant en cet instant précis l'invitation à s'asseoir. Tout était toujours calculer, le corps parlait toujours plus que les mots.

« Raphaël Larrys est un fugitif... »

Au fond de moi...Je l'ai toujours su, ce n'était pas un homme qu'on laisse en cage. Raphaël, je te connais. A cet heure tu dois déjà être en train de chercher une proie. Ce n'est pas la prison qu'il te faut et tout le deux...Nous le savons pertinemment.
Il se leva, sans un mot et quitta la salle. Le sergent l'avait suivit, lui parlait à présent d'une garde rapprochée, ne serait-ce que par mesure de sécurité mais Roy s'y refuse. Si son frère devait venir à lui, il préférait le voir et le voir seul.

Revenant à sa scène de crime, il vérifie ce qu'il croyait avoir trouver, plongeant un coton tige dans un sachet en plastique. Direction le labo demain matin. Pour l'heure, il est temps de rentrer. Et c'est ce qu'il fait. La voiture file dans la nuit, un chant d'opéra en fond musical