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 L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)

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Sir John (Xavier Bellamy)

Sir John (Xavier Bellamy)


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MessageSujet: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeMar 13 Avr - 22:05

Xavier revenait encore d’un de ses séjours à l’hôpital. Une fois de plus, son corps s’était affaibli. Malheureusement, les médecins n’avaient toujours pas trouvé le nom propre de la maladie qui l’affaiblissait ainsi d’année en année. Pour le moment, on traitait ce jeune homme comme s’il était atteint d’anémie sévère, car ce qui était sûr, c’est que le sang de monsieur Bellamy était plutôt particulier. En soi, Xavier savait qu’il était différent des autres, mais n’osait quand même pas avouer aux services de la santé qu’il y avait un monstre en lui qui faisait en sorte que ses veines, lorsqu’elles bouillonnaient de rage ou d’angoisse, amenaient le mal et la mort. Des histoires pour qu’il soit interné! Xavier ne voulait pas d’un tel destin même s’il savait qu’être enfermé serait une façon de protéger les autres de lui-même. Il était beaucoup trop convaincu que sa contribution dans le monde était essentielle pour "priver" les gens de sa présence et cela même si, par accident, il faisait des erreurs par son pouvoir incontrôlé.

Évidement, le rayonnement de son Ego et de ses désirs se faisaient sentir à ces instants où il bénéficiait de ses excessives montées de son moral dû à ses phases intenses de bipolairité.

Assis ainsi sur un banc, le regard rêveur, personne ne pouvait se douter à quel point ce frêle corps cachait un être contradictoire plein de prétentions. Par cette prétention, il pensait pouvoir sauver le monde. Comment? Même lui avait de la difficulté à le savoir. Tout ce qu’il pouvait dire, c’est que, de nouveau sorti de l’hôpital, il était évident qu’il ne ferait pas que redevenir l’acteur d’une morne routine : il allait agir! Pour ce faire, il observait, attendant avec jubilation de voir quelque chose de louche dans cette gare de métro où tous les gens couraient et s’écrasaient les pieds en entrant et en sortant des métros. Malgré la cacophonie abasourdissante de la gare, Xavier avait plaisir à espérer être témoin d’une situation à laquelle il pourrait changer le cours. Pour le moment, rien de très inquiétant ne se produisait. Les gens se déplaçaient dans une assez belle harmonie. Vraiment surprenant…


* Rien à faire. murmura-il dans un soupir en levant les yeux vers un métro qui venait de laisser descendre une bande de passagers à l'air plutôt normal. Quoique… *

C’est alors que son regard s’arrêta sur un individu qui l’intriguait. Un individu, qui, quand il croisa son regard, amena un frisson à descendre le long de son l'échine. Mauvais signe, cet homme en imperméable noir n'augurait rien de bon: intuition de Sir John! Pourtant, cet inconnu ne faisait rien de particulier, comment Xavier pouvait-il avoir de tels préjugés? Toutefois, il était avide de tester quelqu'un: un homme de cette allure serait sûrement très amusant à provoquer. Alors, lentement, il se leva et s'avança vers ce type, la tête haute. S'il s'avérait être le malfrat qu'il émanait, monsieur Bellamy allait tenter de l'arrêter avant même qu'il n'approche une femme ou un enfant. Bref, ce ''super-héros'' avait encore une foi aveugle dans les stéréotypes de la société. Il allait à la rescousse des faibles (autrement dit, dans sa philosophie sexiste: des femmes et des enfants) combattant les hommes à l'air louche. Ce qu'il n'avait pas saisi, c'est que ses approches étaient détestables et que ses stéréotypes allaient l'amener à bien des surprises comme celle de s'apercevoir qu'il existait des vilains féminins et des hommes au coeur d'or.

-Vous, j'ai déjà vu votre gueule quelque part, mais je ne sais pas où. T'es qui? Où on s'est déjà vu?

Sir John avait approché cet homme d'une façon si directe qu'elle pouvait paraître grossière. Pour qui se prenait-il? Évidemment, il n'avait jamais vu ce type au paravent: il jouait la comédie!

Il s'arrêta alors face à l'homme. En fait, il s'arrêta à un mètre de lui. Tout de même un peu nerveux face à son impulsion, il se mit à tordre ses mains puis à les passer dans ses cheveux. Franchement, cette personne imposait même sans avoir dit un mot.

Sans reparler, sans même préciser son nom, Xavier se motivait à garder son esprit de défi et tentait de cacher ses affreux tics à l'homme. Il fallait qu'il soit plus crédible que ça pour amener son interlocuteur à révéler sa vraie nature.


* Je détecterai qui tu es et ensuite... je verrai si tu es une menace ou non. S'il s'avère que oui, je t'arrêterai!*
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Raphael Larys

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeLun 19 Avr - 17:01

Quelques heures plus tôt...


Un homme courait dans les bois, slalomant entre les troncs d'arbre balayés par de longues trainées de lumière. Au loin, des chiens aboyaient et des policiers ratissaient le périmètre à la recherche du fugitif. Ce dernier tenait serrée au creux de sa main droite une craie, seul instrument lui ayant permis de s'évader, hormis son imagination débordante et son ingéniosité. Il allait bientôt déboucher sur les premiers quartiers résidentiels de San Quentin, non loin de l'établissement pénitenciaire. Il serait alors à découvert et bien plus facile à repérer par les forces de l'ordre. Il devait trouver une planque, et rapidement. Il voyait déjà se profiler quelques maisons entre les arbres, au loin. La lumière de la ville rendait l'atmosphère forestière de moins en moins intimiste. Il devait leur échapper, il ne supportait plus l'emprisonnement, la privation de liberté. Ses pulsions meurtrières étaient de plus en plus insistantes, il commençait à avoir du mal à leur résister, prêt à plier sous leur poids titanesque et à céder à la tentation. Mais il avait dû être discret, paraître "normal" afin de n'éveiller aucun soupçon avant son évasion. Cet effort fut une véritable torture pour Raphael. Toute cette souffrance, toute cette privation à cause d'une foutue blonde qui s'était trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. Si seulement il avait toujours sa planque, si seulement l'explosion provoquée par ce Sylar n'avait pas tout rasé... Il fallait toujours que les choses soient compliquées, alors qu'au fond, tout ce qui importait à Raphael était de tuer. Il aimait entendre ses victimes crier, les supplier. Il leur parlait de tout et de rien, pouvant se confier sans retenue, n'ayant pas peur de leur regard. Elles allaient de toute façon passer l'arme à gauche quelques instants plus tard, noyées dans un océan de douleur. Il ôtait la vie, décidait du destin de ses proies. Elles étaient à sa merci. Cette sensation jouissive lui manquait. Mais pour l'heure, c'était sa propre peau qu'il tentait de sauver, courant au beau milieu de ce bosquet en périphérie de New-York.
Quelques minutes plus tard, il arriva auprès des premières habitations, modestes petites demeures sans prétention devant abriter des familles au revenu moyen. Si tôt dans la matinée, le quartier dormait encore à poings fermés, les rues étaient désertes. Tant mieux, car Raph n'aurait pas pu se fondre dans la masse à cause de son accoutrement bleu ciel qui ne serait pas passé inaperçu. Il lui fallait cependant trouver de nouveaux habits, et vite. Ses poursuivants ne lachaient pas prise, il n'avait pas le droit à l'erreur. Il se dirigea en courant vers la plus grande demeure de la rue et se posta devant la façade qui contenait le moins de fenêtres. Sans attendre, il y dessina à la craie une porte on ne peut plus bancale, posa la paume de sa main sur le dessin et rendit la porte réelle. Il l'ouvrit et tomba dans une salle de bains.


*Parfait* se dit-il.

Après avoir dématérlaisé la porte temporaire, il se dirigea vers le couloir en silence, prenant soin de ne réveiller personne dans la maison inconnue. Il trouva des vêtements sombres soigneusement pliés sur une chaise et les enfila en vitesse. Juste avant de ressortir, son regard tomba sur un superbe imperméable noir. Juste ce qu'il lui fallait ! Il s'en empara, sortit et jeta sa tenue de prisonnier dans une benne à ordures, en espérant que ces foutus chiens ne s'en servent pas pour le pister. Il aurait bien voulu prendre un peu plus de temps afin de se débarbouiller et se coiffer, mais du temps, il n'en avait pas. Il entendait toujours ses poursuivants, hurlant des ordres à leurs collègues et faisant aboyer leurs chiens. Bientôt, c'était tout le quartier qui allait être réveillé par ce boucan. Au loin, le coeur de New-York grouillait déjà d'agitation. Il décida de prendre le premier métro en direction du centre-ville.



* * *



Environ quarante minutes plus tard, Raphael descendit du métro, l'air on ne peut plus normal. Il avait semé ses poursuivants, mais pour combien de temps ? La police allait surveiller son ancien domicile, sa famille, ses connaissances. Il ne pouvait pas retourner auprès de ceux qu'il connaissait, mais pourtant il savait que son frère ne tarderait pas à retrouver sa trace bien avant les autorités. En attendant, il faudrait vivre du strict minimum. Il avait juste besoin de craies, de crayons et de papier. Le reste s'obtenait alors plus facilement. Pourquoi les gens refusaient-ils d'accepter sa différence ? Il était né pour tuer, il n'y pouvait rien, c'était dans sa nature. L'être humain est-il à ce point borné, fermé d'esprit pour ne pas chercher à comprendre que la différence était un atout plutôt qu'un fardeau ? Si seulement il pouvait trouver quelqu'un qui l'écoutait vraiment... Incognito, il se dirigea vers la sortie du métro, quand soudain un étrange énergumène se posta devant lui et se mit à le provoquer. C'était le genre de situations qui se produisaient souvent à New-York, tant et si bien que les passants n'y prêtaient même plus attention. Des événements surnaturels étaient devenus bien plus intéressants ces derniers temps. Période idéale pour les petit tueurs en série sans prétention !
Raphael se retourna, mais par pur réflexe. Il savait bien que l'inconnu s'adressait à lui, seulement il ne comprenait pas pourquoi lui, et pas quelqu'un d'autre. Il avait appris à rester calme, à ne pas révéler sa vraie nature et même à simuler ses sentiments. Lorsqu'il n'était pas en présence de ses victimes, à qui il pouvait se confier avant de les tailler en pièces, il n'était pas lui-même. Il jouait un rôle, il mimait la normalité. Cela lui avait plutôt bien réussi jusqu'à son arrestation. Il était un architecte tout ce qu'il y avait de plus ordinaire, avait suivi des études sans accroc, n'avait causé comme tort que des crises de nerfs auprès de ses parents et des bagarres avec son frère, étant plus jeune. Qui pouvait le soupçonner d'être un monstre de sadisme, un tueur assoiffé de violence et jubilant à la vue de jeunes femmes nues se débattant dans un bain de sang ? Il faudrait déjà une sacrée imagination, non ?
Il fixa le petit malin qui lui faisait face dans le blanc des yeux et répondit calmement.


- Non, je ne crois pas qu'on se connaisse, désolé. Auriez-vous la gentillesse de me laisser passer, s'il vous plait ?

Il ne craignait pas ce genre de petites frappes, il pourrait en faire une bouchée. Mais tant que ce n'était pas indispensable, il préférait jouer la carte du citoyen moyen, négociant poliment face à l'agresseur. Montrer au prédateur qu'il s'attaquait à plus fort que lui était son joker, son moyen de retourner la situation à son avantage dans les cas les plus extrêmes. Il n'en était jamais arrivé jusque là, cependant. Il voulut contourner l'inconnu, mais ce dernier ne le laissa pas faire.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? J'ai le regret de vous informer que j'ai oublié mon portefeuille chez moi, alors vous perdez votre temps.

Que lui voulait ce sombre crétin ? Raphael n'avait-il pas déjà assez de problèmes ?
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeMar 20 Avr - 10:28

Le ciel était sombre, encore plus sombre que la nuit elle-même, sur la place, plusieurs personnes se fixaient tout en parlant, là au milieu quelque chose brillait. Son cœur battait de plus en plus vite, des gouttes de sueur coulaient sur son front. Son regard se fixa sur la chose, il s'aperçut finalement que cette chose n'était autre qu'un homme, un homme causant le mal autour de lui. Il semblait qu'il brûlait, mais la chaleur émanait directement de son corps, comme si il en était la source. Il eut vite comprit, quelque chose d'effroyable allait se produire, l'homme était entourait dans halo radioactif qui ne cessait de grandir, il s'approcha vers lui; sa peau piquée, sa peau saignée, sa peau brûlée. Il avait envie d'arracher ses vêtements, il étouffait, il avait du mal à respirer normalement, l'homme ne cessait de briller. Soudain l'homme explosa, provoquant une destruction globale de ce qui entourait la place, le visage d'un autre homme souriant apparut. Il se réveilla.

Xender se leva de son lit, il avait très chaud, il transpirait autant que dans son imagination. Encore, oui encore un de ces mauvais cauchemars, où il voyait la destruction de New York, puis le visage de Sylar, ce monstre dépourvu de pitié et de jugement, cette homme l'obsédait, il devait disparaître. Xender scruta sa chambre, plongée dans le noir, son regard se tourna ensuite sur son réveil, cinq heures du matin. Il s'allongea une nouvelle fois dans son lit et se mit à réfléchir. Depuis le discours de Sylar, tout avait changé, il fallait paraître encore plus banale et discret qu'autre fois, on ne pouvait plus jouer les héros en public, de peur de la réaction des autres. Il y eut un temps où tout devint plus facile, les spéciaux ou mutants, appelés par différents noms, avaient perdu leurs pouvoirs. Ils pouvaient vivre comme tous les normaux, hélas certains s'étant trop habitué à leur pouvoirs, ils ont découvert la dur réalité et ont perdu leur repères, ces pouvoirs leur manqués. L'éclipse arriva, certains retrouvèrent ce qui leur était cher, d'autres furent déçu de retrouver des plaies et des misères.

Xender se releva -il devait être six heures et demi-, il se dirigea vers la salle de bain de son appartement. Il prit une douche, se rafraîchissant par la même occasion, après s'être sécher, il sortit sa trousse de toilette et se regarda ensuite dans son grand miroir, il faillit sursauter. En face de lui une vision d'horreur, il se reconnaissait mais son corps était recouvert de métal, qui virait au rouge flamboyant, dû à une intense chaleur, de la fumée d'échappée de sa peau d'acier, cette même peau qui fondait. Il ferma les yeux, mais dès qu'il les ouvrit, cette illusion avait disparu. Il s'habilla -il revêtit un pantalon noir, une chemise et enfila sa veste de cuir, puis enfin sa veste de livreur- et descendit prendre son petit déjeuner dans la pizzéria au rez-de chaussée en compagnie d'Anthonio. Il se demandait encore comment des gens pouvaient commander de la pizza de bon matin, c'est en ronchonnant qu'il prit une dizaine de boîtes de pizzas, enfourcha son scooter et s'éloigna dans les gigantesques rues de NY.

Sa destination se situait dans les bureaux d'un de ces gigantesques buildings de la ville, un gratte-ciel parmi tant d'autres. Le seul problème c'était un manque de place pour se garer, impossible d'accéder au parking sous-terrain de l'immeuble sans un passe spécial. Xender dût arrêter son scooter dans une ruelle éloigné, empestant les ordures de plus d'une centaines d'habitants. Il marcha à pied jusqu'aux bureaux et déposa ses pizzas en empochant la recette. Il fit le chemin inverse mais cria lorsqu'il s'aperçut que son scooter avait disparu, il ne pouvait pas s'imaginait la réaction de son patron lorsqu'il apprendrait la nouvelle, un de ces nouveau engins à cinq mille dollars. Mais la n'était pas toute la complexité de son problème, comment allait-il faire pour retourner à la pizzéria, à pied, sans argent -il ne voulait pas utiliser l'argent que les clients avaient dépensé pour les pizzas- sachant que l'endroit se trouvait de l'autre côté de la ville. La seule solutions se trouver en dessous de ses pieds, le métro New-yorkais...

***

Toujours bondé, impossible de trouver une place où s'asseoir, c'était un endroit où on ne pouvait pas rester très longtemps, l'ambiance silencieuse dominait le lieu. Des gens défilaient à chaque arrêt, tous différents les uns que les autres, faisant l'originalité du métro de New York. Xender regarda de près sa montre, l'odeur était étouffante, mais il voyait déjà son arrêt. Il se fraya un chemin dans le tas de passagers et descendit. Le métro repartit, Xender put respirer à nouveau un grand bol d'air. Il regarda autour, son regard se posa sur deux hommes qui semblait se disputer, il s'avança sans trop s'approcher d'eux, il allait enfin reprendre du service...
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Sir John (Xavier Bellamy)

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeVen 7 Mai - 1:49

HJ: J'espère que j'aurai plus d'inspiration la prochaine fois! En tout cas... c'est pas si mal.

Sir John se tenait froidement face à cette personne qu’il avait délibérément provoqué. Avec agilité, celui-ci avait esquivé la provocation en se cachant derrière un mur anormal de diplomatie. Était-ce la nature même de cet homme d’être aussi poli? Ces phrases étaient si délicatement construites qu’elles en devenaient douteuses. Cette personne avait à cacher quelque chose, c’était évident. Un meurtre, peut-être? Plusieurs? QUi sait. Sir John n'était jamais trop méfiant! Surtout qu'en ces temps, tout le monde devenait un peu louche.

Lentement, il analysa les phrases qui avaient été dites par l’intrigant personnage. Si cet étranger voulait jouer à ce jeu hypocrite, il allait entrer, avec plaisir, dans cette danse!


*On va voir qui avait le plus de nerf avant de montrer son vrai visage.. Sûrement pas toi. Tais-toi...*

Venait-il de monologuer avec lui-même? Le héros n'était pas aussi lucide qu'il voulait le laisser entendre. En fait, il était plutôt contradictoire comme mec.

Au moins tout ça se passait dans sa tête. Raphaël n'en saurait rien.

Puis, malgré qu'il était un peu troublé, il répliqua, du haut de son arrogance:


- Hum, j’ai vraiment une mémoire des visages, j’ai sûrement dû faire affaire avec vous un jour ou peut-être un de mes employés… En tout cas, désolé pour cette impolitesse, je suis un impulsif, moi, un requin! Quand je vois quelqu’un avec qui socialiser, j’ai le défaut de lui sauter dessus, (rire nerveux) façon de parler. Je suis, en fait, quelqu'un qui aime profondément les gens et qui veut absolument cibler les ennemis du peuple et les amener à se dévoiler pour aider le monde à épurer la planète. Bref, bref, je ne veux pas de votre argent et je ne veux pas non plus vous barrer la route. Vous semblez un chic type. "

Il fit une pause dans sa voix afin de respirer un bon coup. Il avait la fâcheuse habitude, quand il déblatérait un de ses monologues interminables, à oublier d'inspirer et d'expirer tellement il était hâtif de faire passer son message salvateur. Il ajouta d'une voix qui se voulait plus câline:

-Toutefois, pour me faire pardonner , je tiens absolument à vous payer une consommation, ce que vous voudrez et où vous le voudrez!

Xavier parlait d’un ton beaucoup moins agressif, un ton qui amenait beaucoup plus à la confiance. Toutefois, il parlait si vite, qu’on s'y perdait si on n’était pas attentif. C’est lui qui parlait de nerf? Il n’en avait pas. Au moindre problème, il allait craquer, c’était certain! Il le savait que les plans et la ruse ce n’était pas son fort, et il s’entêtait à continuer à jouer les héros. Ah la la…

Pour le moment, le seul signe de nervosité qu’il avait était son débit de voix et sa manie de se tordre et détordre les mains. Par contre, ce Raphaël n’avait encore rien vu et senti.

Présentant une main quelque peu tremblante à l’homme, il se désenroua et affirma :


-Hum, en tout cas, quel impoli je fais!!! Peut-être mon nom vous sera plus familier. Je m’appelle Sir John et je suis entrepreneur. Et toi, t’es qui?

Quiconque observait Xavier, en ce moment, pouvait trouver son caractère très paradoxale. Une minute il attaquait, l’autre il devenait anormalement arrogant, l'autre anormalement poli, l’autre il angoissait, l'autre il était rustre et puis...

*Il ne faut pas se presser, cher Xavier, soit patient, tu vas l'avoir ce malfrat! Mais là, tu en dis trop... Si tu crois que tu vas l'avoir comme ça...*

-Tais-toi!, murmura Xavier d'une voix agressive en réponse à une petite voix qui lui parlait dans sa tête.

Ah oui, j'avais oublié de mentionner, qu'avec les nombreux traumatismes qu'il avait subits dans son corps, Xavier commençait à avoir des dérèglements neurologiques assez sérieux. Dans ces moments, son regard devenait vague et, pour se rappeler à l'ordre, il devait se gifler. Ce qu'il fit.

- Désolé, monsieur, je croyais avoir entendu quelqu'un d'autre... Ce n'était que mes oreilles qui cillaient. Une mouche probablement. J'ai réussi à l'écraser, alors, maintenant, continuons notre sympathique discussion!

De la sueur perlait de son front et d'une main toujours tremblante, il attendait la poigne de l'inconnu. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'un certain Xender les observait. De quoi avait-il l'air face à ces inconnus? D'un fou, évidemment... Mais quand Xender saurait à qui ils avaient à faire, Sir John passera pour un sein d'esprit.

Xavier était étrange. C'était un homme qui avait beaucoup d'assurance en ses capacités, mais qui était, paradoxalement, hypernerveux. Ceci, malheureusement, amenait de graves conséquences pour tous.


Dernière édition par Sir John (Xavier Bellamy) le Lun 10 Mai - 2:18, édité 1 fois
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Raphael Larys

Raphael Larys


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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeLun 10 Mai - 1:09

[Pas de prob ^^]


Cet homme semblait délibéré à ne pas vouloir lacher prise. Il était d'apparence tout à fait ordinaire, mais quelque chose dans son attitude, son comportement, était anormal. L'espace de quelques secondes, son regard se perdit dans le vague, comme s'il était plongé dans ses pensées. Puis, passant d'une expression à l'autre avec l'agilité d'un jongleur, il se mit à débiter un flot de paroles impressionnant, lui avouant qu'il avait une bonne mémoire des visages et qu'il était persuadé de l'avoir déjà rencontré. Mais cela, Raphael en doutait fort.Un entrepreneur en plus... il s'en souviendrait. Mais non, il n'avait définitivement jamais croisé cet homme jusqu'à aujourd'hui. Alors que cherchait-il ? Avait-il un problème mental ? Raph venait de s'échapper de prison, alors cet énergumène pouvait tout aussi bien s'être évadé d'un asile psychiatrique. Tout était devenu possible dans ce monde de fou.
Quoiqu'il en soit, cet homme invita Larys à prendre un verre. Le serial killer secoua négativement la tête, mais il n'eut pas le temps de décliner l'invitation. Voilà que le personnage haut en couleurs se présenta, ayant encore gagné en assurance et se permettant même de le tutoyer. Il lui demanda qui il était.


- Je suis personne, et je n'ai pas besoin d'aller boire un verre avec vous.

Comme s'il n'avait pas déjà assez de problèmes. De plus, il ne voulait pas attirer l'attention sur lui, cela risquerait de lui causer davantage de troubles. Si la sécurité remarquait une quelconque altercation entre lui et une autre personne, les autorités seraient aussitôt averties et ce serait reparti pour un tour de cavale, de course et de jeu de cache-cache. Il devait remettre de l'ordre dans sa vie, effacer les traces de son existence pénale, et il n'avait pas le temps de jouer au chat et à la souris avec cet hurluberlu.

- Écoutez, je suis pressé et je n'ai vraiment pas de temps à vous accorder, je...

Il réalisa soudain que l'homme ne l'écoutait plus. A nouveau absent, le regard égaré dans le lointain, il se mit à murmurer tout seul et se gifla même. Ce type, ce "Sir John" avait décidément tout d'inquiétant. Rien que son nom sonnait de manière très peu commune.

- Désolé, monsieur, je croyais avoir entendu quelqu'un d'autre... Ce n'était que mes oreilles qui cillait. Une mouche probablement. J'ai réussi à l'écraser, alors, maintenant, continuons notre sympathique discussion!

Bien sûr, oui. *Et moi je vois des papillons roses*
Raphael était tout à fait capable de venir à bout de ce guignol, mais il n'aimait pas s'en prendre à des hommes. Il préférait avoir une emprise sur les femmes. Les séduire, les emmener dans un coin isoler, et les torturer. Les entendre crier jusqu'à leur dernier souffle, lire la souffrance dans leurs yeux. Il se sentait revivre à chaque fois. Il aurait d'ailleurs bien besoin d'une victime à découper, pour se passer les nerfs. Mais il fallait rester calme. Enfiler le masque du citoyen ordinaire. Que feraient les autres personnes dans un cas pareil ? Ces gens qu'on dit "normaux", comment réagiraient-ils ? L'inconnu tendait toujours sa main, qui s'était mise à trembler. Des gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front. Cela aurait bien arrangé Raphael qu'il fasse un malaise. Il pourrait filer en douce, pendant que des passants s'occuperaient de lui. Mais il n'en fut rien. Le tueur en série remarqua tout à coup qu'un autre homme les observait en silence, un peu plus loin. L'occasion rêvée.

- Monsieur ! appela-t-il à travers la foule, toujours aussi dense. Je crois que notre ami ne se sent pas très bien, pourriez-vous m'aider à lui trouver une place pour qu'il puisse s'asseoir et reprendre ses esprits ? Ca ressemble à un malaise.

Le jeune homme portait une veste rouge avec une grosse rayure verte au niveau des omoplates, Raph aurait mis sa main à couper qu'il s'agissait d'un livreur de pizza. Peu de chance que "Chez Tony" soit le nom d'un toiletteur pour chiens. Une âme innocente à manipuler pour s'éclipser en toute discrétion. Il ne savait pas ce que cet homme lui voulait, mais il ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Voyant le garçon s'approcher, il lui sourit. Un sourire faux, artificiel, comme tout le reste. Mais qui pouvait deviner qu'il était au fond de lui un tueur psychopathe ? Personne. Il n'y avait aucune preuve, sinon peut-être son portrait dans les journaux... Mais oui, bien sûr ! C'était donc là que l'étrange inconnu l'avait vu. La situation devenait très délicate. Si la mémoire revenait à ce Sir John, il serait mal, vraiment mal. Vite, un mensonge.

- Vous savez, il est possible que l'on se soit déjà vus, en fait (il se racla la gorge). Je suis architecte, et il m'arrive très souvent de contrôler l'état d'avancement des chantiers pour lesquels j'ai dessiné les plans. Peut-être nous sommes-nous croisés sur l'un de ces chantiers. Il m'arrive souvent d'y rencontrer du personnel de l'entreprise en question. Puis je voyage beaucoup, j'ai un éventail social assez élevé.

Ca, c'était la part inventée de toute pièce. Il lui arrivait certes de se déplacer, mais la plupart du temps il travaillait depuis chez lui. Il possédait un bureau dans sa maison... enfin avant l'explosion du moins. Il envoyait ses plans par courrier ou par internet, après les avoir scannés. Parfois, il avait recours à un livreur privé. Bref, sa vie sociale n'était à vrai dire que très maigre. En fait, elle se réduisait souvent à ses sorties du soir pour dégoter une nouvelle victime toute fraiche. Mais peu importe, le mensonge passerait. Du moins, il l'espérait.

- Je vous remercie, dit-il poliment au jeune livreur qui était venu l'aider. Je suis désolé, mais je suis vraiment pressé... Il faut que j'y aille ! Merci encore.

Enfin libre ?
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeJeu 13 Mai - 17:13

Hrp : [Désolé d'avoir mit autant de temps, et d'avoir fait un post très court, étant donné que je ne fais pas partie activement de la conversation j'ai pratiquement rien à dire ^^ ]

Xender observait les deux hommes cachaient dans la pénombre, il essayait d'entendre leur conversation malgré le brouhaha du métro. Il ne voyait pas toute la scène car des passants venaient et partaient dans tous les sens, toujours pressé, "le temps c'est de l'argent" dit-on. Il ne comprenait que la moitié de ce dialogue où c'était l'homme qui avait abordé le second qui semble-il menait, heureusement qu'il était capable de lire sur les lèvres, très utile d'avoir un coussin sourd dans la famille. Cette discussion semblait avoir ni queue ni tête, ce qui intriguait le plus Xen, c'était que le premier homme s'était confronté à l'autre agressivement puis avait vite changé d'attitude envers celui-ci. Son téléphone portable vibra dans sa poche, il le prit et regarda le numéro qui s'affichait, c'était Anthonio, il prit l'appel. Il s'attendait au pire, il ne voulait éveiller aucun mot à propos du scooter et de sa mésaventure, il risquait son boulot, son domicile, son salaire ce qui mettait en échec ses études.

- Allô ?

- Qu'est-ce' tu fous Xender ?! Y a d'autres clients tu sais !

- Hum, j’ai vraiment une mémoire des visages, j’ai sûrement dû faire affaire avec vous un jour ou peut-être un de mes employés… En tout cas, désolé pour cette impolitesse, je suis un impulsif, moi, un requin! Quand je vois quelqu’un avec qui socialiser, j’ai le défaut de lui sauter dessus, (rire nerveux) façon de parler. Je suis, en fait, quelqu'un qui aime profondément les gens et qui veut absolument cibler les ennemis du peuple et les amener à se dévoiler pour aider le monde à épurer la planète. Bref, bref, je ne veux pas de votre argent et je ne veux pas non plus vous barrer la route. Vous semblez un chic type. "

Xender voulait passer inaperçu aux yeux des deux hommes. Il recula de quelques pas, près de lui se trouvait un banc avec un sans-abri, bouteille à la main, il ne voulut pas le déranger, c'était déjà dur la vie pour lui. Il devait crier pour répondre à Tony, mais il fit en sorte de baisser le volume de sa voix pour pouvoir entendre les deux autres hommes. En tout cas il connaissait déjà le profil du premier homme, il n'avait pas l'air d'être bien méchant, un peu agressif et impulsif comme il l'avait dit mais pas mauvais. Cependant le second fit ressentir à Xender un désir de curiosité, de confrontation. En étant éloigné, il était comme omniscient, il savait tout, à peu près, il ne voulait pas en perdre une miette. Il remit son téléphone à l'oreille et répondit à son patron qui devait ce demandait que faisait son employé à ce moment.

- Je sais...Je sais Tony !

- Bouge-toi Mon dieu ! T'as pas répondu à ma question ! T'es où ?

-Toutefois, pour me faire pardonner , je tiens absolument à vous payer une consommation, ce que vous voudrez et où vous le voudrez!

- Je suis dans le métro !

-Hum, en tout cas, quel impoli je fais!!! Peut-être mon nom vous sera plus familier. Je m’appelle Sir John et je suis entrepreneur. Et toi, t’es qui?

- Je suis personne, et je n'ai pas besoin d'aller boire un verre avec vous.

Sir John ? Mais quelle était ce pseudonyme, de cette homme qui se disait héros du peuple "cibler les ennemis du peuple et les amener à se dévoiler pour aider le monde à épurer la planète", il voulait en savoir plus sur le deuxième, un personnage à la fois terrifiant et mystérieux sous ses airs d'aristocrate poli. Que cachait-il ? Il semblait encore plus agressif que Xender le pensait, le ton de sa réaction ne lui avait pas plus, il ne devait pas être aussi bon qu'il ne le faisait penser, peut-être qu'il se dissimulait derrière une couverture, il aurait fait bon comédien.

- Mais qu'est-ce que tu fais dans le métro ?! Le temps c'est de l'argent ! Revient imm...

Xender raccrocha, il n'avait plus le temps pour discuter avec son vieil ami. Il rangea son cellulaire, jeta quelques billets dans le chapeau du SDF et s'avança calmement comme si il allait prendre le métro, il se mêla aux passants. Il fut même percuté par un homme on ne peu plus pressé, il s'excusa comme si de rien n'était et continua à se faufilait parmi la foule

- Écoutez, je suis pressé et je n'ai vraiment pas de temps à vous accorder, je...


- Désolé, monsieur, je croyais avoir entendu quelqu'un d'autre... Ce n'était que mes oreilles qui cillait. Une mouche probablement. J'ai réussi à l'écraser, alors, maintenant, continuons notre sympathique discussion!

- Monsieur ! Je crois que notre ami ne se sent pas très bien, pourriez-vous m'aider à lui trouver une place pour qu'il puisse s'asseoir et reprendre ses esprits ? Ca ressemble à un malaise.

Il venait de se faire repérer, il n'avait plus d'autres choix que de rejoindre les deux hommes. Il s'approcha d'eux, et les regarda longuement tous les deux. Le second lui sourit, un sourire que Xender trouva faux, mais il n'avait rien contre cette homme, il ne pouvait pas le retenir pour en savoir plus sur lui. Il salua les deux hommes et demanda ce que "Sir John" avait, bien entendu sans divulguer ce nom, car il était censé ne rien savoir de leur conversation précédente. Il remarqua que Sir John transpirait à grosse gouttes, signe d'une angoisse, signe de stress, son cœur devait battre à une vitesse folle mais pourquoi ? Avait-il eu le même pressentiment que Xen envers ce curieux personnage qui se trouvait devant eux.

- Je vous remercie. Je suis désolé, mais je suis vraiment pressé... Il faut que j'y aille ! Merci encore.

Il ne pouvait plus le retenir, c'était fini, ou presque ? Qu'elle aura été la réaction de Sir John. Mais dans un élan, Xender demanda à l'homme si il ne s'était pas déjà vu, lui savait que c'était un mensonge car il n'avait aucun souvenir de lui, peut-être le premier mensonge de sa vie, ou presque, il n'était pas habituer à ne pas dire la vérité.


Dernière édition par Xender Johnson le Dim 23 Mai - 8:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeVen 14 Mai - 21:53

HJ : Changement de narrateur, je me sens plus à l’aise au « je ».

Et voilà, la victime de mes soupçons s’enfuyaient en faisant croire à qui bon voulait que j’étais un faiblard qui faisait une faiblesse! Cela m’enrageait autant que m’enchantait. Ce mec n’était pas très intelligent, il venait de me donner la certitude de mes inquiétudes : c’était un méchant fuyard qui croyait ne pas se faire attraper par Sir John. Il se mettait le doigt dans l’œil.

-Ne partez pas! Je n’ai pas fini avec vous!!

Je m’élançai à la poursuite de l’homme, perdant, soudainement toute conscience de tactique. Le sang battait fort mes tempes. Le stresse m’envahissait de la tête au pied. Qui était cet inconnu? Pourquoi avais-je l’intrigant besoin de le connaître? Puis, la colère de le voir s’enfuir imprégna mon esprit… Mon corps devint alors brûlant et, d’un coup, je tombai au sol sous l'atroce douleur de mon incontrôlable don. On aurait pu croire que j’étais effectivement en train d’avoir un malaise ou que je faisais une crise d'épilepsie puisque je me tortillais au sol comme un poisson sortit de l'eau toutefois, je réussis à crier:

- Non… pas encore, je n’ai jamais la paix, putain de malédiction!!

Je vociférais, ainsi, seul. L’homme, non loin de moi, qui venait d’être, sans le vouloir, impliqué dans cette galère que j’avais une fois encore enclenchée, serait amené à sentir le dérèglement de mon organisme. Je devais le prévenir de partir, mais… ma colère était si vive envers cette situation plus que gênante que j’entrepris la difficile tâche de me relever. Le sang dans mes veines courrait toujours extrêmement rapidement et, d’une voix véhémente, je hurlai :

-J’ai un sixième sens pour ça, je sais que vous n’êtes pas quelqu’un de bien!!! Je ne vous ai jamais vu de ma vie, j’ai menti. Je ne voulais que vous attirer pour… pour vous analyser! Ne partez pas, vous êtes démasqués! Vous direz que j’ai des préjugés, mais… votre gueule est celle d’un bandit!

Pendant que je criais à me rompre les poumons, je dus prendre ma tête entre mes mains puisque le sang montait à une vitesse fulgurante jusque dans les parcelles de mon cerveau. Perdant tout contrôle sur moi-même, les gens dans un périmètre de trois mètres verraient leur sang bouillonner dans leurs veines. Pauvre Xender : il avait rencontré deux malades!

Avec des yeux brillants d’une flamme de folie, je regardai Xender et murmurai, dans un regain de lucidité :


- Éloignez-vous… vous n’avez rien à voir avec ma colère et mon angoisse! J’ai trop perdu mon calme… Je suis une nullité… Ah! Ça fait mal…

Je n’en pouvais plus de ce pouvoir qui me hantait de plus en plus ces derniers temps depuis… depuis que Sylar et une marée de vilains avaient fait surface!


Dernière édition par Sir John (Xavier Bellamy) le Mar 18 Mai - 15:34, édité 2 fois
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Raphael Larys

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeMar 18 Mai - 14:31

Raphael sortit un couteau de sa veste et poignarda les deux hommes.

- CREVEZ BANDE D'ORDUUURES !!!

Une joie indescriptible le parcourut lorsqu'il les vit allongés au sol, inertes, leur sang se répendant entre les dalles du sol de la station de métro, comme un jeu d'échecs orné de pourpre.



* * *



Telle était la scène comme il aurait rêvé qu'elle se produise. Mais il en fut tout autrement. Le nouveau venu commençait lui aussi à se mêler de ce qui ne le regardait pas. Bon sang, tout ce que Raphael voulait c'était remettre cet homme en état puis partir ! Ce foutu Sir John rassemblait ses dernières forces pour le retenir. Il s'écroula ensuite littéralement au sol en se tortillant comme un asticot, se plaignant d'une certaine malédiction ou autre. Un don ? Il évoqua aussi un sixième sens. Visiblement, tout cela n'était pas très clair dans son esprit. Le jeune homme se mit à lui crier qu'il savait que Raph n'était pas quelqu'un de bien, qu'il avait la gueule d'un bandit. Il ne manquait plus que ça... vive la discrétion.

- Bon OK, on m'a souvent dit que je ressemblais à Sylar, et croyez-moi ce n'est pas agréable à entendre. Nos physiques sont peut-être semblables, mais je ne suis pas comme lui.

* Je suis pire * pensa-t-il pour lui-même.

Une jeune femme blonde passa près d'eux, parlant à sa copine au téléphone. Raph le lui arracha des mains.

- Hé ! Qu'est-ce que tu fous, pauvre taré ?

- Désolé mademoiselle, c'est pour une urgence. Cet homme a besoin d'une ambulance au plus vite.

Il composa le numéro du service d'urgences de l'hôpital de New-York et demanda à ce que l'un de leurs véhicules se rende immédiatement à la sortie de métro où ils se trouvaient. Il raccrocha et rendit son portable à la blonde qui s'en alla en soupirant. Il retourna auprès de cet étrange Sir John et une drôle de sensation l'envahit : il commençait à avoir chaud, comme s'il avait de la fièvre. Il fallait remonter à la surface, respirer l'air frais.

- Venez, aidez-moi à le ramener dans la rue.

L'inconnu trop curieux hésita, mais Raphael n'attendit pas sa réponse pour passer le bras de John autour de son épaule et l'aider à marcher. L'homme était devenu trop faible pour s'opposer, même si l'on voyait bien qu'il ne voulait pas le suivre. Il s'était opposé dès que Raph avait parlé d'ambulance. Mais il avait besoin de soins, tout cela ne présageait rien de bon.

Une fois à la surface, Raphael emmena le grand malade dans une petite impasse située entre deux bâtiments. Au moins ici, ils étaient à l'abri des regards et des caméras de sécurité. Il saisit une planche en bois trainant par terre et s'accroupit face à John.


- Bon, maintenant écoutez-moi bien. Vous allez vous calmer immédiatement, sinon je serai obligé de vous assommer, c'est compris ? Je dirai aux ambulanciers que vous êtes tombé dans les pommes. Mais je n'ai vraiment pas envie d'en arriver là. Vous ne devriez pas vous mêler des affaires des autres comme ça, cela ne vous attirera que des ennuis. Prenez ceci comme un conseil d'ami, j'espère qu'il vous servira.

Il se releva et jeta un oeil en direction de la rue. Au loin, la sirène d'une ambulance retentissait déjà.
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeSam 22 Mai - 5:31

L'homme s'éloignait rapidement sous les yeux de Sir John et de Xender, il avait trouvé un bon moyen de partir sans se faire trop remarquer, une sortie banal, échappant au regard méfiant d'Oeil-bleu. Celui-ci était déçu, c'était presque comme un jeu pour lui; il trouvait un méchant, il jouait avec en lui tapant dessus et il remettez à la police un paquet cadeau contenant l'individu couleur myrtille. C'était presque une obsession de vouloir éradiquer le mal de la surface du globe, ou même sous terre et dans les airs, -qui nous dit qu'il y en a pas d'autres, mutants, qui vivent dans d'autres milieux ?- voir ainsi partir une personne aussi curieuse et mystérieux faisait mal au cœur, comment faire pour le revoir un jour, pour percer ce qu'il cache, pour en savoir plus sur lui. Sir John cria soudainement :

- Ne partez pas! Je n’ai pas fini avec vous!!

Puis Sir John s'effondra au sol, se tortillant de douleur sur les dalles de la station, tout en gémissant. Xender, étudiant en fac de médecine, supposa qu'il avait une crise d'épilepsie puisque celui-ci se tortillait dans tous les sens or ça avait l'air plus complexe. Xender s'approcha et s'agenouilla près de Sir John pour l'examiner de plus près puis il lui dit :

- Est-ce que ça va ? Vous m'entendez ?

En guise de réponse Sir John cria, toujours sous la douleur :

- Non… pas encore, je n’ai jamais la paix, putain de malédiction!!

Malédiction, mais de quoi parlait-il ? Il semblait que Sir John avait l'esprit assez confus, pourquoi avait il ajouté "malédiction" ? Puis Xender fit vite le rapprochement, ce Sir John était un peu comme lui; il recherchait -comment dire- "les bandits", dans le but de s'en débarrasser, il possédait sûrement un don, il devait être un mutant. Mais quel était son pouvoir ? Sir John hurla encore quelque chose à l'individu qui se retourna pour mieux voir les deux hommes :

- J’ai un sixième sens pour ça, je sais que vous n’êtes pas quelqu’un de bien!!! Je ne vous ai jamais vu de ma vie, j’ai menti. Je ne voulais que vous attirer pour… pour vous analyser! Ne partez pas, vous êtes démasqués! Vous direz que j’ai des préjugés, mais… votre gueule est celle d’un bandit!

Sir John allait peut-être vers des conclusions très attives, juger une personne par son apparence...mais il faut avouer que c'était aussi ce que pensait Xender même si il ne s'exprimer pas. Il savait qu'il ne devait pas s'impliquer dans cette histoire mais c'est la curiosité qui l'avait entraîné dans cette scène dénudée de sens. Cependant Sir John parlait d'un sixième sens, ce qui étonnait davantage Xender. Sir John entreprit de se relever malgré la douleur qu'il endurait, il ne réussit pas. Il prit alors sa tête entre ses mains, puis regardant Xender dans les yeux, il murmura :

- Éloignez-vous… vous n’avez rien à voir avec ma colère et mon angoisse! J’ai trop perdu mon calme… Je suis une nullité… Ah! Ça fait mal…

Pourquoi s'éloigner ? Mais quelle était donc le mal qui infligeait à John autant de douleur. Xender regarda le second homme qui revint sur ses pas pour parler avec les deux hommes.

- Bon OK, on m'a souvent dit que je ressemblais à Sylar, et croyez-moi ce n'est pas agréable à entendre. Nos physiques sont peut-être semblables, mais je ne suis pas comme lui.

Une jeune femme aux cheveux blonds passa près des trois hommes, son portable à la main, l'homme à l'imperméable noir lui arracha des mains, Xender serra le poing. La jeune femme se retourna vers l'homme qui lui avait prit son portable et cria :

- Hé ! Qu'est-ce que tu fous, pauvre taré ?

- Désolé mademoiselle, c'est pour une urgence. Cet homme a besoin d'une ambulance au plus vite. Rétorqua l'homme poliment.

Il composa le numéro du service d'urgence, demanda qu'une ambulance vienne devant la sortie du métro, raccrocha et rendit le téléphone à la jeune femme, qui soupira en s'éloignant. L'atmosphère commençait à chauffer, Xender fut envahi par une étrange sensation, une sorte de malaise dû à une chaleur inexpliquée, une chaleur venant de lui-même, venant de l'intérieur. Il sentait son coueur battre de plus en plus; à l'expression de son visage, le second homme devait ressentir la même chose. Il fallait sortir d'ici au plus vite, prendre un grand bol d'air frais.

- Venez, aidez-moi à le ramener dans la rue.

Il n'avait pas eu le temps de répondre à l'individu que celui-ci avait déjà soulevé John pour le faire sortir du métro New-yorkais. Xender voyait les deux hommes partir vers la sortie, il se dit que cette homme ne devait pas être si mauvais que ça, ils les laissa s'en aller, de toutes façons une ambulance devait les rejoindre. De plus John ne semblait pas résister, sûrement dû à sa faiblesse acquise lors de "son malaise". Xender se retourna, et se mit à réfléchir, la curiosité l'emporta.

- Eh merde à la fin, faut que j'en sache plus...

Il se mit à courir entre les passant, les deux hommes étaient déjà sortit mais pas moyen de les retrouver. Il entendait les sirènes d'une ambulance qui se dirigeait vers la sortie du métro, elle était encore loin. Xender cherchait toujours les hommes, il remarqua alors près de la sortie une petite impasse, une ruelle sombre. Il se dirigea vers elle et avança discrètement. Il entendit alors l'homme à l'imperméable parler à John qui était assis contre un mur à côté de cartons, Xender remarqua que l'homme en imperméable noir avait une planche de bois dans les mains, Xen se rapprocha donc des deux hommes le plus discrètement possible, sans faire de bruit.

- Bon, maintenant écoutez-moi bien. Vous allez vous calmer immédiatement, sinon je serai obligé de vous assommer, c'est compris ? Je dirai aux ambulanciers que vous êtes tombé dans les pommes. Mais je n'ai vraiment pas envie d'en arriver là. Vous ne devriez pas vous mêler des affaires des autres comme ça, cela ne vous attirera que des ennuis. Prenez ceci comme un conseil d'ami, j'espère qu'il vous servira.

Xender s'avança vers l'homme en imperméable qui regardait alors dans sa direction.

- Qu'est-ce que vous faites ?

Il prit un ton menaçant. Il s'élança ensuite sur ce même homme, changea discrètement ses mains en métal, et le projeta avec force sur une benne à ordures. Il s'accroupit ensuite en face de John -qui était groggy- et lui prit la tête.

- Ca va mon vieux ?
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Sir John (Xavier Bellamy)

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeDim 13 Juin - 23:49

(Après une longue attente à cause d'un nouvel engouement que j'ai pour mon autre personnage (Galadriel) ME REVOILÀ!! Avec des idées =D)

Il est toujours surprenant de voir à quel point la voie du destin peut être imprévue. Même s'il avait la faculté de voir dans le futur, jamais Xavier n'aurait prévu passer sa fin d'après-midi acculé à un mur, haletant après une crise d'angoisse qui l'avait amené à un dérapage de ses pouvoirs, face à un homme tenant une planche, prêt à le frapper. En fait, il trouvait cette situation plus habituelle qu'il ne voulait le laisser entendre.

Citation :
- Bon, maintenant écoutez-moi bien. Vous allez vous calmer immédiatement, sinon je serai obligé de vous assommer, c'est compris ? Je dirai aux ambulanciers que vous êtes tombé dans les pommes. Mais je n'ai vraiment pas envie d'en arriver là. Vous ne devriez pas vous mêler des affaires des autres comme ça, cela ne vous attirera que des ennuis. Prenez ceci comme un conseil d'ami, j'espère qu'il vous servira.

Sa petite manie de se mêler de tout sauf de sa vie le menait toujours à ce genre d'évènements cocasses. À ce genre de truc fort humiliant. Sir John faisait la moue pendant que le truand le sermonnait. Il avait toujours détesté se faire menacer de la sorte.

*Bla.... BLA BLA BLA!!* pensait-il sans écouter un seul mot. Au comble de l'insulte, il se boucha même les oreilles et tira la langue, comme un enfant, à Raphaël.

Ah! Mais cela voulait dire que cet homme cachait vraiment quelque chose! Il le savait! Intérieurement, il était aussi fier de lui qu'il en avait honte. Il arrêta ses grimaces, ne répliqua rien et tenta de se relever afin de... de se battre contre ce type probablement 10 fois plus fort que lui. En fait... il ne savait trop quoi faire, il n'avait jamais su comment arrêter les vilains! Il n'attirait que le trouble... Il ne faisait que confronter et manger des claques! Il s'attendait à tout, même à se faire frapper par la planchette du brutal qu'il avait provoqué plus tôt. Après tout, il ne s'était pas mêlé de ses affaires, il le méritait? Non. Il voulait faire régner la justice!!

Les sirènes sonnaient de plus en plus forts pendant ce temps où personne ne parlait. Celles-ci vibraient le crâne du pauvre Sir John qui avait très mal à l'avance. Son pouvoir l'exaspérait et le minait de jour en jour. Les traits tirés et le visage brûlant, il avait l'air malade, mais il ne l'était pas! Il ne contrôlait pas son pouvoir. Il n'allait certainement pas embarquer de nouveau dans ce véhicule. Il allait tout faire pour se débattre afin de ne pas retourner entre les 4 murs humides de ce lieu infect qui n'était pas fait pour lui. Personne ne pouvait l'aider, seul lui devait apprendre à maîtriser sa force et ses émotions.

Il était sur le bord de se lever pour partir en course contre le voyou toutefois, un bruit de fracas attira son attention. Que se passait-il? Tout alla trop vite. Une minute, il avait vu l'autre inconnu sortir de l'ombre et l'instant d'après, il avait jeté le fuyard contre une poubelle. Il n'y comprenait plus rien. Mais bon, c'était bien fait pour ce crétin! En plus, il n'aurait pas eu la force et la vitesse de lui-même faire ce geste qu'il rêvait tant d'accomplir. Un peu secoué et dans la surprise du moment, il ne fit aucune réflexion sur cette puissance démesurée. D'ailleurs, l'autre inconnu était déjà venu près de lui et, en prenant sa tête dans ses mains, il lui avait demandé comment il allait. Quoi répondre à cette question? Il devait se presser, les sirènes approchaient, signe que les ambulances le retrouveraient bientôt. D'un regard de supplication, il croisa celui du type qui voulait lui apporter de l'aide. Il répliqua:


-Mec, si tu veux vraiment m'aider... faut pas que tu laisses ces ambulanciers m'apporter et, il faut s'occuper de ce gars! Il a beau dire qu'il n'est pas ce qu'on croit mais... il cache quelque chose de croche!!

Le pauvre était encore un peu angoissé. Il ne structurait toujours pas très convenablement ses phrases. Il perdait son temps. Tout ce qu'il devait faire, c'est trouver un plan pendant que le méchant était étourdi. Ahah! Une idée!!

Il fit une tentative de se relever, mais la pression sanguine qui avait battue ses veines antérieurement lui imploraient de se rasseoir. Ça le frustrait, il devait forcer son organisme pour mettre son plan à exécution!


-J'ai un plan... mais une fois que j'aurai épuisé toutes mes forces... jte fais confiance, je sens que t'es un bon gars. Faudra que tu m'amènes dans un lieu où je reprendrai mes esprits. j'ai juste besoin de repos! Mais là jpeux pas dormir si je sais qu'un malade court... Alors, laisse-moi faire et attend, j'texpliquerai plus tard!

Et voilà, les ambulances étaient arrivés. Ils n'étaient pas dans la ruelle dans laquelle il se trouvait, puisqu'ils avaient déménagés de lieu depuis l'appel d'urgence. Toutefois... Sir John devait accomplir sa subite idée de ''génie''!

Il réessaya de se lever. Cette fois, il réussit à se tenir un peu et, avec un petit effort, il s'élança vers les ambulanciers en clamant:



-Au Secours, le malade est tombé dans les poubelles!! Viteee!!! N'écoutez pas ce qu'il vous dira, il délire! J'espère que vous pourrez le soigner. Tenez, j'ai l'argent pour vous payer les frais.

Il sortit une liasse d'argent et la donna au chef ambulancier. Puis, en ramenant les secours vers Raphael, il eut un petit sourire coquin pour Xender puis, de nouveau étourdi, il se soutint après le mur et vomit du... du sang dans ses mains. L'aventure avait été trop dur pour lui, mais il devait avoir l'air fort afin que les ambulanciers n'amènent que le criminel... En relevant la tête, en feignant qu'il n'avait pas mal au coeur, il lança une oeillade mauvaise pour Raphael. Puis en se retournant encore vers Xender, il dit:

-Merci de t'inquiéter pour moi... mais toi... ça va? J'tai pas trop fait mal tantôt... tu sais, avec mon truc... hum-hum??

Il fallait qu'il parle, pour tenir le coup, mais il ne voyait presque plus rien. C'est à peine s'il entendait, en écho, l'arrivée des ambulanciers qui s'accroupissaient autour de Raphaël. Il devait tenir le coup, il devait s'évanouir quand ils auraient emportés le vilain. Mais... mais... il avait des bouffés de chaleur, il était si fatigué. Il tenait le coup et soutenait le regard de Xender malgré tout. Qu'allait-il se passer? Il espérait de tout coeur qu'il l'amène!! Il aurait la monnaie de sa pièce, ce vaurien. Il irait dans cet endroit infect à sa place. Ensuite, il lui suffirait d'appeler la police. Il était certain qu'un tel con devait être connu des stations de police.

Ah! Comme les jeux du destin pouvait être imprévisibles et... étranges.
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Raphael Larys

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeLun 14 Juin - 0:33

Pour la première fois de sa vie, Raphael avait tenté d'aider quelqu'un. Certes, il y trouvait un certain intérêt, une occasion de fuir une fois l'ambulance arrivée, mais il voulait éviter un accident, que cet homme déploie cette chose qui les avait tous affaiblis dans le métro. Il sentait que c'était nocif, il ne voulait pas que cela s'aggrave. Et c'était pour cette raison précisément qu'il était prêt à risquer d'assommer cet homme. Visiblement, ni lui ni l'autre inconnu qui les avait suivis de loin ne le virent de cet oeil-là. Sir John tenta de se relever, l'air menaçant, mais il n'aurait pas même réussi à effrayer une fillette. Il tentait de préserver son honneur, et Raphael le laissa faire. Son but n'était pas d'humilier cet homme, il voulait simplement avoir la paix et éviter le danger. Il n'y avait plus moyen de discuter avec ce drôle d'énergumène, le voyou avait décidé de n'en faire qu'à sa tête. Lorsque l'autre homme arriva, il se mit sur ses gardes. Décidément, cette méfiance semblait contagieuse et frôlait la paranoïa.

- Qu'est-ce que vous faites ? demanda-t-il d'un ton menaçant, aux limites de l'accusation.

Sans même attendre la réponse, il se jeta sur Raphael qui se sentit soudainement décoller du sol avant d'atterrir quelques mètres plus loin, sur une benne à ordure. Le choc du métal résonna dans son crâne tout entier. Il était complètement sonné et de petites étoiles dansaient devant ses yeux. La douleur était tellement vive qu'il dut se prendre la tête entre les deux mains. Quel était cette... chose ? Pouvait-on encore parler d'un homme ? Et pourquoi tant de brutalité alors que, pour une fois dans sa vie, il avait tenté de rendre service ? Encore une preuve que ces moins que rien d'être humains ne méritaient pas qu'on s'y attache, tous aussi pourris les uns que les autres. On ne pouvait décidément faire confiance à personne. Raphael n'avait même pas envie de s'abaisser à le leur faire payer. Tout ce qu'il récolterait, ce serait de l'hostilité et la confirmation auprès de ces deux illustres inconnus que l'homme qu'ils provoquaient était bien un méchant. Qu'ils aillent au diable ! Une fois qu'il aurait consitué sa petite équipe, il anéantirait ce genre d'individus stupides, ces vulgaires cafards qui courent sans réfléchir.

Raph tenta vainement de se relever, mais son corps répondait à peine aux ordres donné par son cerveau. Ce dernier était encore sous le choc, sa vue et son ouïe s'en trouvaient fortement altérés. Il ne voyait que des images floues et les sons n'étaient que de vagues hululements fantômatiques. Il devait reprendre ses esprits. Les sirènes d'ambulances se rapprochaient de plus en plus, stridentes lames sonores lacérant son cortex auditif sans aucune pitié. Pourquoi ces véhicules censés sauver des vies faisait autant de mal à son crâne ? En tout cas, si l'un des ambulanciers le reconnaissaient, il serait foutu. Fort heureusement, un filet de sang s'écoulait depuis quelques instants le long de son visage, rendant celui-ci méconnaissable. Il sentait le liquide chaud serpenter sur sa peau pour venir tacher ses vêtements fraîchement volés. Cette sensation de chaleur était presque agréable. En se concentrant, il réussit à reconnaître la voix de Sir John, mais n'arriva pas à distinguer les mots. Il arriva tout au plus à bouger son petit doigt. John discutait avec l'autre homme, celui qui l'avait projeté contre la benne à ordures. Que mijotaient-ils ? Il n'aimait pas le fait d'être à la merci de ces deux cinglés. A la limite, il préférait encore avoir affaire aux ambulanciers. Tout à coup, les sirènes s'arrêtèrent et des claquements de portes résonnèrent à l'entrée de la ruelle. Ils arrivaient. Raphael entendit alors clairement John crier :


-Au Secours, le malade est tombé dans les poubelles!! Vite!!! N'écoutez pas ce qu'il vous dira, il délire! J'espère que vous pourrez le soigner. Tenez, j'ai l'argent pour vous payer les frais.

Alors c'était donc ça, c'était ça qu'ils manigançaient dans leur coin. Ils ont retourné la situation à leur avantage, plongeant Raphael dans une situation des plus délicates. Il devait agir, réfléchir de manière structurée, comme lorsqu'il essayait d'imaginer la structure d'un bâtiment de la manière la plus ingénieuse possible. D'abord, les fondations. Ensuite, une gestion de la surface la plus intelligente possible, puis de la lumière, de l'orientation des pièces, et ainsi de suite.

* Ne t'égare pas, Raph. Réfléchis. *

Mais penser lui faisait mal, son cerveau cognait contre son crâne. Déjà, les ambulanciers attrappaient Raphael par les bras pour le soulever et le déposer sur le brancard.

- Tout va bien monsieur ? Combien j'ai de doigts là ?

Que des voix qui flottaient dans l'atmosphère. Il était ailleurs, il les entendait mais ne pouvait pas leur communiquer ce qu'il désirait. L'espace d'un très bref instant, il entraperçut entre les visages des secouristes le visage de John. Il était encore blême, mais il souriait. Un hideux sourire victorieux, de gamin gâté pourri qui avait obtenu ce qu'il voulait. Ou... qui le croyait. Ca y était, Raph avait enfin trouvé une idée !

* Tel est pris qui croyait prendre *

Ces deux petits malins venaient à l'instant de lui offrir sa porte de sortie ! Il s'en sera enfin débarrassé. Une fois à l'hôpital, il lui suffirait de dire que ces individus ont simulé un accident, alors qu'en réalité il s'agissait d'une agression. Sir John et son complice étaient les agresseurs, les véritables méchants de l'histoire. Voilà qui convenait à merveille. D'autant plus que Raph venait certainement de se taper un traumatisme crânien, quelque chose qui prouverait qu'il avait été attaqué. Une fois d'attaque, il s'enfuirait de l'hôpital, donnant une fausse identité. Il était évident que les deux malfaiteurs lui avaient pris son porte-monnaie, ainsi que son portable. De plus, ces deux hommes seraient désormais recherchés par la police. Voilà qui leur servira de leçon, peut-être comprendront-ils le cauchemar que Raph vivait et qu'ils n'avaient fait qu'empirer. Ceci dit, il devait faire vite. Même une nuit de sommeil était de trop, il risquerait de se faire démasquer une fois à l'hôpital. Au moins, pour le moment, les secours l'éloignaient de ses harceleurs. Ils soulevèrent le brancard avant de le glisser dans le véhicule. Ils remercièrent John et son complice pour leur appel et s'en allèrent sans attendre de réponse, avec précipitation. Juste aux moment où les portières arrières de l'ambulance se refermèrent, Raphael leva péniblement la tête et rendit lança à son tour un sourire narquois à Sir John. Un dernier sourire qui disait : j'ai gagné.
Quel soulagement de se retrouver dans cet endroit chaud et rassurant, malgré le bruit et les balancements du véhicule qui sillonnait les rues de New-York à un rythme effréné. Les ambulanciers posèrent un masque à oxygène sur le visage ensanglanté de Raphael, le rendant encore plus méconnaissable, plus anonyme. Quel réconfort ! Ils l'auscultèrent rapidement, et le serial killer eut un rictus victorieux sous son masque lorsque l'un des urgentistes lança à l'un de ses collègues :


- Je pense qu'il souffre d'un traumatisme crânien, Fred, on doit se grouiller. Courage monsieur, on y est presque. Tenez bon !

Oh que oui, il allait tenir bon. Il ne s'était jamais senti aussi bien.
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeLun 14 Juin - 18:45

[HRP : DSL Post à Chier ! ]

L'ambulance était toute proche, l'homme à l'imperméable un peu plus loin près de la benne à ordure, Sir John en face de lui tout tremblant. Celui-ci avait l'air d'être sortit d'un grand huit après avoir ingéré plusieurs hot dogs; ça Xender connaissait, ça avait été souvent le cas dans sa petite ville natale. Il riait presque de la situation, il avait peut-être frappait un peu trop fort l'homme à l'imperméable, ce qui était sûr c'était qu'il se relèverait, comment dire, difficilement. Xender regarda autour de llui, les sirènes, oh foutus sirènes qui ne s'arrêtaient pas, et comment faire avec ces deux hommes groggy. Puis John dit en regardant Xen droit dans les yeux :

-Mec, si tu veux vraiment m'aider... faut pas que tu laisses ces ambulanciers m'apporter et, il faut s'occuper de ce gars! Il a beau dire qu'il n'est pas ce qu'on croit mais... il cache quelque chose de croche!!

Qu'est-ce qu'il voulait dire, Est-ce à cause de mystérieux don dont
John se plaignait dans le métro ? Xender ne savait que dire, mais l'homme qui se trouvait en face de lui, assis contre le mur, avait quelque chose de bon en lui, il était peut-être un peu maladroit avec ce genre de chose mais Xender avait comme une confiance envers lui. Mais comment éloigner ces ambulanciers ? Il n'allaient pas encore se servir de la force, oh non, il se mit à réfléchir. Il fallait trouver une solution et vite. John essaya soudainement de se relever, mais en vain, il était trop faible.

-J'ai un plan... mais une fois que j'aurai épuisé toutes mes forces... jte fais confiance, je sens que t'es un bon gars. Faudra que tu m'amènes dans un lieu où je reprendrai mes esprits. j'ai juste besoin de repos! Mais là jpeux pas dormir si je sais qu'un malade court... Alors, laisse-moi faire et attend, j'texpliquerai plus tard!

Cette confiance était semble-t-il mutuelle, et John comprit que Xender n'était pas quelqu'un de mauvais. Les deux hommes furent interrompu par les ambulanciers qui arrivaient dans la ruelle, ils avaient sans doutes cherché longtemps avant de les trouver, dans la ruelle très sombre et très peu fréquenté. Xender ne remarqua même pas que John avait tenté une nouvelle de se relever, il le vit juste courir en direction des ambulanciers en criant. Ça devait sans doute faire partie de son plan. Il avait l'air d'être sur de lui.

-Au Secours, le malade est tombé dans les poubelles!! Viteee!!! N'écoutez pas ce qu'il vous dira, il délire! J'espère que vous pourrez le soigner. Tenez, j'ai l'argent pour vous payer les frais.

John sortit une liasse de billets et la jeta dans les mains de l'un des ambulanciers, avant de montrer l'homme à l'imperméable qui était allongé contre la benne. Xender vit que Sir John n'en pouvait plus, d'ailleurs celui-ci s'appuya sur un mur et vomit du sang, Xender pensa qu'il devait lui aussi rejoindre les ambulanciers mais il savait qu'il avait confiance en lui, et il ne voulait pas le trahir. Xender alla soutenir John en passant son bras autour de ses épaules, non il n'allait pas le laisser là, crever comme il était. Il prit soin de ne pas se faire trop remarquer puis John lui murmura à l'oreille :

-Merci de t'inquiéter pour moi... mais toi... ça va? J'tai pas trop fait mal tantôt... tu sais, avec mon truc... hum-hum??

Oh il voyait tout à fait, mais lui aussi avait son secret, et ce n'était pas pour autant qu'il allait révèler celui d'un autre. Mais où allait-il emmener Sir John, ça seul option, c'était chez lui, tan-pis pour son patron qui devait être furieux. Après tout, mieux valait faire le bien autour de soi que de vendre des pizzas ? Xender aida donc John à traverser la ruelle, derrière eux les ambulanciers s'occupaient du "vilain". Heureusement que son appartement n'était pas très loin, juste au dessus de la pizzéria où il travaillait, "oh non pas de problème" se dit-il, "Antonio va comprendre rapidement, je préfère aider un homme qui à la mine d'un SDF plutôt que de faire mon job". C'était assez dur à expliquer mais il fallait tenter le tout pour le tout. "Mais qu'est-ce que je suis con" pensa t-il, il avait complètement oublié son deuxième appart non loin d'ici, un coup de chance pour les deux hommes.

Ils ne mirent pas longtemps à rejoindre l'appartement, dans un immeuble assez insalubre, infesté de cafards et de rongeurs, c'était pas le luxe mais c'était déjà ça quand il n'était qu'un étudiant sans argent. Ils montèrent les marchèrent d'escaliers, puis s'arrêtèrent devant la porte numéro 5 au deuxième étage, Xender sortit son trousseau de clés et entama de trouver la bonne. Il ne mit pas longtemps, heureusement, ouvrit la porte et entra. Ça se voyait que ça faisait longtemps qu'il n'était pas venu ici, il y avait encore des boîtes de pizzas vides sur la petite table devant le meuble, une odeur de moisi dégueulasse empesté le trois pièce, du linge était éparpillez de partout. Xender installa John sur le canapé, qui était lui nickel, et entreprit de faire un peu le ménage.

- Désolé ça fait assez longtemps que je ne suis plus venu ici !

La preuve était là, la boîte aux lettres était pleine de prospectus en tout genre.

- Au fait mon nom c'est Xender, et toi ?
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Sir John (Xavier Bellamy)

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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeLun 14 Juin - 19:55

(Ah, pas grave, je t'avouerait que c'Est pas les meilleurs posts que j'ai faits à vie! Vivement une nouvelle aventure pour nous deux! ^^ J'espère que tu aimeras.)

Et voilà, le voyou était parti... il était temps! Ah! Il ne savait pas encore l'ampleur de son erreur. Peut-être la plus grosse erreur de sa vie, qui sait! Vite appeler la... la... police...

*Ah! Je suis un héros...* rêvait son esprit nébuleux qui ne voyait plus rien, qui n'entendait plus un son. Il décrochait lentement de la réalité et tombait dans un semi coma.

RING... RIng... Ring... ring... ring... faisait l'ambulance qui s'éloignait.

Pendant ce temps, l'ambulance partait avec Raphaël fier comme un paon de la tournure des choses, fier de jouer à la victime retrouvée. Ah... si Sir John savait... En tout cas, il ne pouvait le savoir, il était trop sonné et se laissait traîner les pieds en suivant, instinctivement, le vendeur de pizza qui le tenait par les épaules. Leur voyage se fit silencieux jusqu'à l'appartement de Xender. Une demi-heure de marche? Une heure? Il ne pouvait dire. Tout ce qu'il pouvait avouer, c'est qu'une fois son corps allongé sur un canapé- quoique miteux, mais si confortable-, il avait l'impression d'être déposé sur un nuage par des anges. D'ailleurs, en ce moment, dans son rêve éveillé, il imaginait qu'une fanfare d'anges chantaient ses louanges, clamaient en son nom ''héroïque''.


*Sir John... Sir John. Je suis Sir John le grand!* Narcissique, le mec, hein? Une chance qu'il ne faisait que penser et revenir lentement à la réalité.

Puis... Il se réveilla! D'un regard embrouillé, il vit Xender qui parlait. Il s'excusait de l'état des lieux et bla bla bla. Il s'en foutait bien de l'état de ces lieux, qu'il ne regardait même pas, l'important c'est:


-Personne nous trouvera ici, hein, HEIN!?

En disant ces mots, il se leva trop brusquement de sur le canapé... et tout étourdi, vomit à nouveau du sang. Puis, comme si de rien n'était, il releva sa tête tournante vers Xender qui se présentait banalement. Ah! Pourquoi pas se présenter avant de repenser à cette histoire.

-Moi, je suis... Sir John pour vous servir!!

Il se pencha, comme pour saluer l'étranger puis... se sentit de nouveau prit de faiblesse. Pour un super héros, il avait l'air bien piteux en ce moment. Lentement, il se rallongea en disant.

-Mais si tu veux bien... je crois que je vais dormir un peu...

Sur ces mots, il s'assoupit. Quand il se réveillerait, par contre, attention à son énergie, il recommencerait à planifier des stratégies pour arrêter les mécréants de ce monde. Des stratégies plus étranges les unes que les autres. Ah! Ce pauvre Xavier... La bouche sale de sang et un peu agité dans son sommeil, il parlait dans celui-ci:


'' Je veux seulement devenir un héros...''
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MessageSujet: Re: L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender)   L'art d'attirer le trouble. (PV Raphael et Xender) I_icon_minitimeDim 11 Juil - 17:15

Raphael se réveilla, encore un peu étourdi et bercé par un "bip - bip - bip" régulier. Il se releva péniblement sur son lit, le crâne encore douloureux. La chambre d'hôpital était confortable, presque luxueuse. Comment allait-il pouvoir payer un tel service ? Jamais son frère n'accepterait de l'aider. Ses parents, inutile d'y penser. Son regard se posa sur ses vêtements étaient posés sur une chaise. Sur lui, il ne portait qu'une simple chemise d'hôpital à l'odeur désagréable et vous rappelant que vous n'êtes qu'un vulgaire être humain fragile, et pareil que tous les autres. Raphael se leva et s'empressa de la retirer afin de remettre ses vêtements du moment de l'accident. Il se sentait encore mal et avait la nausée, il y avait beaucoup de chances pour qu'il ait eu une commotion cérébrale. Mais tant qu'il pouvait marcher, il ne pouvait pas se permettre de s'éterniser en ces lieux où les autorités risquaient de le retrouver d'un moment à l'autre. Une jeune infirmière aux origines hispaniques entra dans la pièce.

- Hé bien, déjà debout, Monsieur... ?

- Tyler, répondit Raphael, mentant sans aucune retenue.

- Monsieur Tyler. Désolée, nous n'avons trouvé aucun papier sur vous...

Raph eut une soudaine envie de sourire, mais il se retint autant qu'il le put. Tout devenait tellement facile, d'un coup.

- Je sais, c'est eux. Les deux gars qui vous ont appelé. Ils n'étaient pas ceux qu'ils prétendaient être. Ils m'ont agressé, j'ai reçu un choc violent à la tête. Puis ils ont tout pris : papiers, portefeuille, téléphone.

- C'est horrible ! Vous devriez porter plainte.

- Ne vous inquiétez pas, c'est ce que je ferai une fois dehors.

L'infirmière fronça les sourcils et passa une main dans ses cheveux bruns ondulés.

- Ceci dit, quelque chose m'intrigue, dit-elle d'un air pensif.

- Ah bon ? Quoi donc ?

Le coeur battant, Raphael craignait le pire. Il était même prêt à assommer cette pauvre infirmière si elle présentait le moindre signe de soupçon à son égard.

- L'un deux a donné un paquet de billet, et a insisté pour payer votre chambre. L'ambulancier n'a pas pu refuser son offre, je vous assure qu'il y tenait.

De mieux en mieux ! Larys prit un air faussement surpris, mais tout tombait à pic. Ses frais d'hospitalisation étaient couverts, en liquide en plus, et il avait la liberté de donner un faux nom et de sortir de cet hôpital ni vu, ni connu. Dans l'anonymat le plus absolu.

- Je vous conseillerais tout de même de rester quelques jours. Vous avez eu une commotion. Rien de bien grave, fort heureusement, mais vous pourriez être frappé de vertiges et d'importantes nausées dans les jours à venir. Vous pourriez également avoir quelques pertes de mémoires momentanées, mais cela partira bientôt.

- Ne vous en faites pas. Je suis grand, je tiendrai le coup. Merci pour toutes ces informations et pour votre charmant accueil. Je m'en vais de ce pas porter plainte à la police pour l'agression et le vol.

Jouant son rôle jusqu'au bout, il clôtura ce mensonge en déposant un baiser sur la main de l'infirmière qui trouva le geste très attendrissant et se mit à rire. En temps normal, elle présentait une proie idéale pour le tueur en série. Cette jeune femme délicieuse savait sûrement hurler à pleins poumons, et elle était du genre résistante, qui ne meurt pas vite, qui prolonge le plaisir de tuer. Mais pour l'heure, il faudrait s'abstenir. Raphael quitta l'hôpital, un sourire malsain sur les lèvres. Direction : le domicile de son frère, Roy Larys.
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