The Petrelli's Legacy [Terminé]

Cette voix... Ethan l'avait entendu pendant des années, et n'avait jamais su l'apprécier. Après tout, qui y a-t-il à apprécier ? Un ton autoritaire détestable, plein d'arrogance et de supériorité. L'homme qui possédait cette voix était un être vil et sans coeur, du moins c'était l'avis du jeune agent de la Compagny. Pendant des années, l'homme qu'il était s'était opposé à cette personne, haussant la voix après avoir reçu un ordre, se rebellant contre le patriarche qu'il était, tentant toujours de lui tenir tête... Ces années n'étaient pas si loin pourtant, mais cette fois, Ethan Sorrow ne put que répondre:

« ... Bien, Mr Petrelli... Je règle les derniers détails et je serais à vos côtés... »

La tonalité résonna dans le téléphone mobile du blondinet, annonçant la fin de la discussion, mais aussi et surtout, le début d'une nouvelle ère. Très bientôt les choses allaient changer, des gens mourraient, d'autres sortiraient de l'ombre, se montrant aux yeux de tous, et faisant régner une nouvelle période de terreur. Cepandant, rien de tout cela n'arriverait si Ethan n'avait pas décider d'aider celui qu'il avait toujours méprisé. Cela remontait au jour où Arthur et le père d'Elizabeth Black étaient apparu devant les nouveaux locaux de Primatech. Après une brève altercation, Arthur avait sû, non sans brio, lui faire voir le monde d'une autre façon. Rapidement, Ethan avait comprit que le monde avait trop changé, encore plus que quiconque n'aurait pû l'imaginer. Il y a de cela six mois, personne encore ne se doutait que des gens comme lui se balladaient librement sur Terre. Avec l'explosion de New-York, la vision des humains a été changée et aujourd'hui, tous les Heroes passaient pour les monstres, et ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils soient chassés comme des animaux par le gouvernement. Evidemment, Ethan n'avait aucunement peur d'eux, mais il s'inquiètait beaucoup plus pour d'autres personnes comme lui... Kristale, Hayden... Il ignorait si elles survivraient si une telle catastrophe arrivait. Dans sa carrière, le jeune Sorrow avait rencontré énormément de gens, et tous n'étaient pas comme Sylar. Il y avait des enfants concernés et le seul moyen d'éviter un carnage se trouvait dans l'enceinte de Primatech. Quelques étages plus bas, dans un coffre fort réputé pour être inviolable et dont seuls quelques membres avaient le code, dont Ethan. Cette formule avait été séparé en deux parties, la première se trouvait au Japon, la seconde, ici, à New-York. Si cette formule était crée, n'importe quel personne pourrait avoir un pouvoir, voir plusieurs pouvoirs, et la haine envers les Heroes qui naissait chez les Hommes disparaîtrait totalement. De plus, le pouvoir régissait le monde, et celui qui détenait le pouvoir pouvait prétendre à contrôler le monde. Sylar avait montré cela, en s'attaquant à New-York, et si l'OWI ne s'était pas mise en travers de son chemin, son ascension n'aurait pu être stoppée. Arthur lui avait promit le pouvoir, et il fallait être fou et naïf pour croire qu'il était capable de faire don de puissance à qui en réclamait. Pourtant, Ethan avait accepté, et aujourd'hui, il allait trahir ceux qu'il défendait jusqu'à présent. Le regard vide, le jeune homme but ce qui restait de son café, se répêtant les ordres qu'il avait reçu et, la dernière gorgée avalée, il décida de se lever et prit son arme de fonction. Son regard se posa sur cette arme qu'il avait utilisé pendant qu'il était agent. Aujourd'hui, il renonçait à l'idée de s'en servir contre eux, ces gens qui formait la Compagny. Il se saisit de son arme personnelle, un Colt M1911, Modèle A1. Il rangea précautionneusement son arme de fonction dans un tiroir, marquant symboliquement sa démission, et bientôt sa traitrise.

Il sortit de son bureau quelques instants plus tard et se dirigea vers les générateurs d'électricité. La première étape consistait à faire sauter les plombs, histoire de déclencher le système d'alarme, faire tomber les grilles de protection et enfermer les agents dans l'ombre. Cela ne devait poser aucun problème, et une fois cela fait, le batîment serait à la merci des hommes de main de Pinehearst et aucun ne pourrait s'échapper. Jouant nerveusement avec un stylo qu'il avait emporté avec lui, Ethan arriva enfin devant la salle de contrôle du système électrique de tout le batîment, si cet endroit était contrôlé par l'ennemi, c'était comme si l'on condamnait les agents de Primatech à mourir. Heureusement, seul une poignée de personnes avait accès à cet endroit... dont Ethan lui-même. Usant de son pass pour ouvrir la porte ainsi que du système de reconnaissance vocale et digitale, le traître put entrer dans la salle. A l'intérieur, un homme, buvant une Milk-Shake certainement périmé, regardait les écrans de surveillance. En s'approchant lentement de l'homme, Ethan sortit son arme et un silencieux, qu'il fixa au bout du canon.

« Hey Eth'! T'es venu me porter à bouffer? Tu sais que c'est chiant de garder cette salle, surtout quand on sait qu'on est qu'une dizaine à y avoir accès. Au fait, t'a vu? On a installé de nouvelles caméras de surveillances, et on a la vue sur la machine à café et y'en a également une qui surveille la salle. Fais un coucou à la cam'!! Bon c'est pas mieux que la télé, mais ça distrait...Mais qu'est ce que...

-Désolé, c'est pas contre toi Hank...

Une détonnation retentit, étouffée par le silencieux. Le liquide rougeâtre coula de ce qui s'apparentait le plus à un trou, dans le crâne du gardien. Son corps flasque tomba lentement du siège en velour sur lequel il était assit, entraînant avec lui une part de pizza froide et la boisson qu'il tenait à la main. Avant même de toucher le sol, Hank Banner était mort, assassiné par celui qu'il considérait comme son ami.

Eth' n'eut pas le temps de pleurer cet homme, surtout que c'était lui qui avait appuyé sur la détente. Il s'empara de la clé qui permettait d'ouvrir les générateurs. La plus grosse donnait accès au réseau électrique du batîment en lui même, permettant de mettre 90 % du batîment hors service. L'autre clé ouvrait le générateur du Level 5, et permettait de couper le courant de cette prison de béton, offrant ainsi la liberté aux prisonniers. Ce générateur était indépendant car si, comme cela allait arriver, le premier générateur se retrouvait HS, le Level 5 serait toujours alimenté. Aujourd'hui, Ethan n'avait reçu l'ordre de détruire le second générateur, et il se contenta de couper l'alimentation du premier générateur. Il plongea ses mains au beau milieux des câbles qui s'entremelaient, et les tira vers lui, envoyant en même temps de fortes décharges... Après un spectacle électrique asez impressionnant, le courant se coupa enfin, entraînant l'extinction des lumières, l'arrêt des diverses machines branchées sur les multiples prises de l'édifice ainsi que la fermeture des différentes grilles de défenses. A présent, les agents à l'intérieur, ainsi que toutes autres personnes se trouvant au QG de Primatech, étaient enfermés et ceux à l'extérieur n'avaient aucune chance d'entrer.

« La partie peut commencer... »

Il sortit de la salle, la verrouillant une fois sortit. Il avait bien fait attention, et les seules personnes pouvant entrer dans la salle se trouvaient en mission, ou bien chez eux. La seule qui pouvait encore entrer était la patronne elle même, mais Arthur aurait certainement trouvait un moyen de l'en empêcher. Il se dirigea alors vers le point de rendez-vous : a présent, ce n'était plus qu'une question de temps avant que l'OWI connaisse la vengeance d'un homme, et la trahison ultime de l'un des leurs...

Invité

[Les agents n'ayant pas été mentionnés ici mais figurant sur la liste des participants dans le topic de recensement auront le droit de participer à n'importe quel moment dans n'importe lequel de ces 3 sujets dès que le second tour de jeu aura débuté dans le sujet convoité.]

Les derniers préparatifs venaient de s'accomplir avec un brio splendide. Le premier générateur avait été mis hors-service, paralysant l'OWI depuis son cœur. Immédiatement, l'obscurité s'abattit sur le bâtiment, funeste prélude à l'affrontement capital qui allait se jouer d'ici très peu de temps. Les lumières des couloirs s'éteignirent subitement, niveau après niveau, sapées par le malheur qu'Arthur entendait accomplir ici même. Les portes principales se scellèrent dans un écho métallique, alors que les fenêtres se condamnaient, les unes après les autres, fermées et interdites par l'écoulement inaltérable des stoïques barreaux de fer. Le noir s'était établi au centre des lieux, pour ne plus jamais s'en déloger. Alors que la peur se répandait comme une trainée de poudre, accompagnée par des rugissements bruyants et mécaniques, le piège aux mâchoires d'acier semblait enfin se refermer sur la dépouille de la Compagnie. Finissant d'emprisonner ce qu'il restait de l'Organisation dans son propre sépulcre, les locaux s'étaient mués, en l'espace d'un unique instant, en un dédale des plus terrifiants. Elle était devenue une prison où la vie serait détenue. Où la vie serait perdue.

Dallas voyait en ce jour la dernière occasion de pouvoir accomplir une revanche vengeresse sur l'acteur de sa propre chute. Une alternative à l'échec, un revirement de situation. Aujourd'hui, la trahison serait payée par le prix du sang. L'obstacle que ces individus constituaient serait balayé, aussi simplement qu'une tempête dévore les fondements d'une habitation. Le Patriarche se dévoilait sous un nouveau jour. Plus fort et intéressé que jamais, il savait sa passion et son ambition inextinguibles. Il était désormais temps de faire table rase du passé, de l'effacer, au profit de l'avenir, du futur et de l'achèvement. Briser l'OWI était en réalité la dernière chance pour repartir sur des bases conséquentes. Or, pour se faire. Il fallait s'accorder avec le Destin, de telles façon que... d'aucuns qui ne furent présents n'en ressorte indemne. Pour les besoins stratégiques de l'opération. Le débarquement s'était vu être organisé de manière hétérogène. Alexis & Heaven furent téléportés dans le labyrinthe sinueux des laboratoires, rongés par la nuit et habités par la solitude, alors que Joe & Gabrielle s'insinuèrent dans les bureaux de la Direction. Enfin Petrelli Sr et Finsternis prirent pied dans le hall principal, à l'endroit exact où Ethan Sorrow s'était promis de les rejoindre. Brouillant le vide comme on écrase une feuille exsangue de sève, le silence des éclats explosa devant leur entrée fracassante.

Arthur plaça sa main sur l'épaule de son agent infiltré. D'un air professionnel, son regard vint scruter celui de sa nouvelle recrue. Sans un bruit, il le félicita d'un faible hochement de tête, soulignant toute la malice dont il venait de faire preuve par un sourire spectral. Dallas projeta sa vision dans l'immensité de la pièce. Deux silhouettes se dessinaient dans l'altier manteau de pénombre qui imprégnait les lieux. Il reconnut immédiatement mademoiselle Tomas, puis l'homme qui avait participé à l'arrestation de Sylar, il y avait de cela plusieurs semaines. Tous deux se dressaient, l'un contre l'autre. Faisant face devant l'inconnu d'un seul bloc. Peut-être fallait-il enfin parvenir à leurs attentes, convenir à leurs multiples frustrations. D'un air confiant et patibulaire, gonflé de son égo démesuré, le Patriarche se retourna pour s'adresser à ses deux compagnons, il releva légèrement un sourcil, puis déclara sommairement.

"Mr. Sorrow, Mr. Sterbe. Je pense qu'il est temps d'aller chercher par nous même ce que cette organisation refuse de me concéder. "

Ces simples mots, lourds de conséquence, fusèrent dans la nuit. L'absence de Sylar inquiétait la patience du vieil homme. Où pouvait donc se terrer ce prédateur dont Angela avait détourné l'esprit. Où était cette marionnette envoutée, ce dévot abusé par la démence d'une femme inquiète ? Demeurerait-il dans les couloirs, à errer dans l'attente d'une confrontation que tous les acteurs savaient inévitable, où aurait-il la sagesse de s'exposer au cœur de l'action, là où son pouvoir serait le plus grand, mais aussi le plus vulnérable. Serait-il apte à relever ce défi, cet ultime dilemme, où laisserait-il l'angoisse le dominer comme lui-même désirait dominer le monde ? L'humble horloger en venait à envier le temps qu'il pourchassait. Mais après tout, n'était-ce pas sous la menace d'une lame que la mort se faisait la plus fidèle des confidentes ? Entre la chute et la rédemption, il n'y avait qu'un pas...

Invité

Bien que l'ascenseur avait une vitesse accélérée par la télékinésie, Sylar trouvait le trajet incroyablement long. Ceci, pour deux raisons. La première était l'impatience qu'il éprouvait à l'idée de rencontrer Arthur, de le regarder, de l'analyser. La seconde était l'idée qu'il se faisait de la défaite. Il n'avait pas peur, mais il imaginait ce que deviendrait le monde si tous les pouvoirs se retrouvaient réunis dans les mains d'un homme qui a pour but de détruire l'univers. Lui aussi avait été comme ça, emprunt d'une folie destructrice, voulant voir le monde brûler et à ses pieds. C'était là une logique impitoyable qui voulait que le pouvoir donne l'illusion du pouvoir. Sylar pensait être le plus fort, mais à maintes reprises on a su lui prouver le contraire. Et voilà qu'Angela lui parla d'Arthur. Peter était le plus fort pour le tueur, mais plus maintenant. Dans quelques instants, le mal allait combattre le mal.

Sylar se savait déjà plus faible qu'Arthur, mais cela ne lui faisait pas peur. Il avait la capacité de battre n'importe qui, il maitrisait parfaitement tous ses pouvoirs, au contraire d'Arthur et Peter qui devaient apprendre à les maîtriser, n'ayant pas le pouvoir de toute compréhension. Enfin, c'est ce que Sylar se disait pour se conforter dans son idée. Lila était à côté de lui, il pouvait entendre les battements de son cœur s'accélérer au fur et à mesure que les étages grimpaient. Mais ce n'était pas de la peur, cette femme n'avait pas peur, elle était motivée, c'était son adrénaline qui provoquait cette accélération du rythme cardiaque.

Le serial killer se savait arrivé au niveau du hall, mais il n'ouvrit pas les portes. Lila le regarda d'un air bizarre, mais qu'attendait-il ? La cage se mit à redescendre alors, mais elle se stoppa à l'étage d'en dessous, et les portes s'ouvrirent.

" Lila, descends, je vais faire une entrée explosive je ne voudrais pas que tu sois blessée. Prends les escaliers pour faire le reste. "

Il avait ce petit sourire sadique en coin qu'il avait quand il était sur de son coup, et Lila pouvait très bien le reconnaître, c'est pourquoi elle descendit. Ça ne la dérangeait pas de monter une quinzaine de marches. Sylar lui fit un clin d'œil avant que les portes ne se referment. A présent il était seul dans l'ascenseur, et il ferma les yeux. Il se concentra, il savait ce qu'il voulait faire, il voulait avoir l'effet de surprise, il voulait avoir le dessus dès le début. L'ascenseur remonta au niveau du hall, et cette fois-ci il fit un petit bruit qui alerta toutes les personnes présentes dans le hall qu'il était arrivé. Mais les portes ne s'ouvrirent pas, elles tremblaient. Elles changèrent alors légèrement de couleur, passant d'un gris métalisé vers un rouge à peine visible, un rouge chaud, très très chaud.

La détonation fut brève, et le souffle que dégagea l'explosion envoya un homme (PNJ) qui se tenait devant la porte s'écraser contre le mur quelques mètres plus loin. Il y eu des flammes mais elles furent rapidement étouffée. Ce qui était important c'était la quantité de fumée qui se dégageait de l'ascenseur. Finalement, un bruit de pas qui martelait le sol carrelé du hall, puis un deuxième. A travers la fumée on distinguait une silhouette sombre qui s'avançait d'un pas décidé. La fumée se dissipa peu à peu, laissant découvrir un Sylar serein, sur de lui.

Le serial killer dévisagea les personnes présentes ... Kerry, blottie contre Alex ... Un jeune homme blond qui ne lui était pas inconnu ... Un autre homme plus vieux aux cheveux mi long ... Et Arthur. Fier, dans son costume, ses cheveux gris bien coiffés. Ils échangèrent un sourire. Sylar dévisagea cette homme ... Et il ne fut pas surpris de voir en lui beaucoup, beaucoup de puissance. Bien plus qu'il ne l'avait imaginé ... A tel point qu'il commençait déjà à avoir des doutes. Mais il n'en laissait rien paraître, et de pénétrer ses pensées était impossible, lui qui était télépathe.

L'homme qui avait été projeté contre le mur par l'explosion se releva, fou de rage. Il jurait contre Sylar et pointa sa main vers lui. Avant qu'il n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, le tueur fit un geste de la main à son tour. La vitesse à laquelle ceci se produisit fut impressionnante: l'homme décolla du sol, et fut jeté dans la cage d'ascenseur, pour une chute de plusieurs étages avec un atterrissage sanglant. Sylar souriait à nouveau, et en regardant Ethan et l'autre sbire d'Arthur, il posa la question sur un ton malicieux:

" A qui le tour ? "

Cette question était bien entendu rhétorique, et avait pour seul but de faire mousser Sylar, un peu de vantardise comme il savait si bien en faire. Il s'approcha alors d'Arthur, ne craignant aucune réaction de la du blond ou de l'autre.

" Enchanté de faire votre connaissance monsieur Petrelli, on m'a beaucoup parlé de vous. Et je dois vous avouer que j'étais très impatient de vous rencontrer, surtout après tout le bien que votre femme m'a dit sur vous. "

Sylar était arrivé face à Arthur.

" Plutôt bien conservé pour un mort, j'ai déjà beaucoup de respect pour vous. Alors, est-ce qu'Angela a eu raison de me dire que vous êtes en quête de destruction, ou vous allez essayer de me vendre un autre projet ? "

Le tueur était très proche de son adversaire, mais il restait sur le qui-vive, si Arthur tentait de le toucher, il se défendrait.

" Après tout, manipuler les gens, c'est une spécialité dans votre famille maintenant. "

Il jeta alors un regard vers Ethan, puis vers l'autre homme qu'il en connaissait pas. Ainsi le blondinet avait choisi l'autre camp ... Lui qui avait défendu le Level 5 lorsque Sylar était venu le détruire.

Invité

Tout s’était déroulé à merveille, et c’est encore un euphémisme que de le dire. Quoique a mon humble avis ce fut une entré en scène un poil trop banal pour ce que nous nous apprêtions à faire : détruire la compagnie. Bien évidemment à notre arrivé le hall d’entré était vide cependant je n’avais aucun doute sur le fait qu’a mesure que l’heure tournerait toujours plus de ces rats de laboratoire qui infestait les lieux viendrait se mesurer a nous… Malgré tout j’étais confiant, la peur…Ce bâtiment en est empli tant et si bien qu’il est un traumatisme en lui-même, monstre cauchemardesque dont la dentition venait de se refermer sur ces locataires instaurant une obscurité cauchemardesque en son sein. Tout était ainsi prêt, réglé comme du papier à musique, toute les équipes devait à présent ce trouver à l’endroit ou celle-ci était chargé de frapper, de plus l’homme qui s’était rangé à nos coté menant ainsi la compagnie dans ce traquenard ne devrait plus tardé. Puis il arriva un blondinet dans la force de l’age le visage encore empli de l’arrogance que suscitait son fait d’arme. J’étais certes heureux de me battre au coté d’Arthur cependant entre ce débutant qui nous accompagnait et l’autre agent double, je craignais de la par du premier qu’il nous gène et de celle du second qu’il nous trahisse.

Qu’importe, ce genre de situation était du type même de celle qui éprouvait la valeur des chef et guerrier. Des termes belliciste certes, mais qui convenait a merveille a la situation. C’est un carnage un bain de sang un véritable Holocauste vermillions dont germera la graine d’un nouveau monde. Les minutes commencèrent à défilé quand enfin deux silhouettes vinrent à notre rencontre je jugea alors bon de rappeler au bon souvenir des jeunes ici présent mes prérogatives personnel une fois qu’Arthur eu donné le signal : « Mr. Sorrow, Mr Sterbe, je pense qu’il est temps d’aller chercher par nous même ce que cette organisation refuse de me concéder. -Les bleus laissé moi vous mettre au parfum : Ils sont à moi. Interposé vous et la prochaine fois que vous serez le centre de toutes les attentions, ce sera depuis une boite en sapin que vous y assisteriez. »
Je regarda alors le gibier : du premier choix. Une femme belle au cheveux couleur du couchant dont l’éclat était à peine terni par l’obscurité ambiante, à ces coté un homme d’age moyen les cheveux d’un noir de jais et un visage carré servant d’écrin a deux minuscule fente dessinant des yeux emplie d’incertitude s’accordant avec ceux de celle qui l’accompagnait. Je commençais a la ressentir au fond de mes tripes la peur, oui elle étais la et m’envahissait ils avaient peur non, plus que la simple crainte d’une image ou d’une personne, ces deux la jouait quelque chose dans cette bataille, quelque chose qu’il leur serait insupportable de perdre. Ce sera un vrai délice que de l’arracher avec tout la cruauté et le sadisme imaginable qu’une telle profanation impliquerait.

La peur s’était a présent établi dans ce hall presque aussi dense et opaque que du brouillard, gonflant mes muscles et déchaînant l’adrénaline au sein de mon corps, comme les eaux d’un fleuve en crue. Cependant il me fallait encore attendre avant de leur montré le visage de leur terreur, je devais résister a ce torrent de pouvoir menacent de m’engloutir. Apparemment l’incarnation de leur peur possédait une force hors du commun, et jouer un tel atout des le début de la partie serait un idiot de ma part. Je préféra me saisir de l’arme logé dans le revers de ma veste, le canon de mon 357 magnum s’exposant a la vue de tous, son canon comme un dragon prêt a craché les feux infernal. Mais malheureusement quelqu’un d’autre voulais déjà se prendre pour une allégorie diabolique. Soudain les portes de l’ascenseur se mirent a rougir puis furent soufflé par une déflagration faisant s’envolé celle-ci au travers de la pièce heurtant au passage le bleu. La fumée provoquée par l’explosion se mêla à l’obscurité frappant tout le monde de cécité. Puis des pas retentir dans le hall la fumé se dissipa comme pour se prosterner au passage du nouvel arrivant : Sylar ! Enfin il était la. Si je n’avais pas promis à Arthur de le lui laisser j’aurais volontiers pris sa tête pour m’en faire un trophée.

Tout à coup l’agent expulsé par le coup de semonce de Sylar se releva fou de rage, fonçant vers lui. Une pathétique erreur de débutant qu’il paya rapidement de sa vie : « A qui le tour ? » La phrase sonna dans l’air comme un coup de feu a l’adresse de moi et du nouveau, apparemment l’échange de politesse était terminé. Sylar s’approcha alors de nous le pas assuré et tranquille ne semblant finalement pas vouloir se battre, non il restait encore quelques paroles à échangé. J’échangea un regard entendu avec Arthur et ne faisant pas attention à lui me dirigea vers les deux autres membres de la compagnie présent : « Enchanté de vous rencontré, mon nom est Finsternis et je suis celui qui respirera l’air de votre dernier souffle. »

|Retrouvailles|The Fabulous Ruin of White House|It Was a Bad Idea|We Need To Talk|Ave Maria|The Petrelli's Legacy|

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"C'est le moment..."

Kerry observait les personnes qui étaient devant elle. Son regard se posa d'abord sur Ethan Sorrow. La raison pour laquelle il se trouvait avec Petrelli était clair : il avait finit par tourner sa veste. Il était devenu un traite et il allait se battre contre les personnes avec qui il avait travaillé par le passé en tant qu'agent de la Compagny. Pourquoi avoir choisit la traitrise ? Kerry ne savait pas ce qui avait poussé l'ex-agent à s'allier à Arthur, mais ce dernier avait du lui donner de solides raisons de le faire. Elle regarda ensuite Arthur lui même. Elegant, sur de lui, l'homme avait une stature impressionnante, Kerry ne pouvait le nier. Elle se souvint de cette assurance qu'il dégageait lors de leur première rencontre qui lui avait fait oublier. Cette fois-ci, elle savait à quoi s'en tenir.
Enfin, elle se tourna vers l'autre homme qui les accompagnaient. Il avait les cheveux assez long et grisonant. Grâce à son pouvoir, elle su qu'il était spécial lui aussi mais elle n'arrivait pas à décerner la nature de ce pouvoir. Pourtant, quelque chose lui disait qu'elle n'allait pas tarder à le découvrire. Soudain, elle entendit un bruit metallique. L'ascenseur...Elle se retourna et que les portes semblaient rougir. Puis les portes volèrent en éclat, faisant apparaître de la fumée. C'est alors qu'elle vit Sylar. Un homme se releva et jura contre le tueur. Almors qu'il allait riposter, Sylar le souleva avec sa télékinésie et l'envoya dans le trou laissé par l'abscence de la cage d'ascenseur. Il s'approcha ensuite d'Arthur. Les conseils qu'elle lui avait donné semblaient avoir été entendu par Sylar. Il était méfiant vis à vis du patriarche. Au moins une bonne chose.

« Enchanté de vous rencontré, mon nom est Finsternis et je suis celui qui respirera l’air de votre dernier souffle. »

Kerry regarda l'homme qui venait de se présenter. Encore un arrogant. Elle inclina sa tête sur le côté et dévisagea Finsternis.

"Vous semblez si sûr de vous...N'est-ce pas prétentieux d'affirmer que vous allez nous tuer alors que vous ne savez pas à qui vous avez à faire ?"

Kerry tenta de savoir quel était le pouvoir de cet homme. Elle resentait de la résistance de la part de Fins mais pas suffisamment pour qu'elle sache la vérité. Kerry finit par sourire de satisfaction. Cet homme pouvait ressentir la plus grande peur d'une personne et devenir celle-ci.

"Interessant...et c'est grâce à ça que vous allez nous tuer ? Désolée mais ça n'arrivera pas."

Elle leva la main et immobilisa Fins. Elle se retourna alors vers Alex.

"Il est capable de se transformer en la personne qui te fais le plus peur. Si c'est celle à qui je pense....on aura un problème."

Un gros même. Kerry se retourna vers Fins. Elle se connecta à son esprit. Elle devait à tout prix empêcher cet homme d'utiliser son pouvoir.

*Votre pouvoir ne marchera pas contre nous. Vous allez vous rendre à l'évidence que votre pouvoir est inéficace. Vous n'avez rien à faire ici et Arthur Petrelli doit être arrêté. Ils nous détruira tous, c'est la vérité....*

Kerry venait d’assurer à Alex qu’elle allait être prudente. Se fixant l’un l’autre dans les yeux, le français sourit à son amie lorsqu’elle lui caressa la joue. Mais quelque chose vint la perturber. Tournant son regard vers la porte d’entrée tout en se détachant d’Alex, elle le prévint que l’évènement tant redouté commençait. A ce moment, le courant sembla être coupé dans le bâtiment, plongeant le hall de l’immeuble dans la pénombre. Avant même que les assaillants ne passent la porte d’entrée, Alex put ressentir la présence de l’un d’entre eux : il possédait le même pouvoir que la Cheer Leader.

* Oh non pas ça …*

Mais avant qu’il ne puisse tenter d’apercevoir le reste de l’escorte, le pouvoir du français lui annonça la venue d’une autre personne doté d’une vie particulièrement difficile à éteindre, une personne qu’il ne connaissait que trop bien : Sylar. Le tueur semblait venir des étages inférieurs, remontant en ascenseur malgré l’absence de courant. Portant son regard sur les portes métalliques, Alex n’eut aucun mal à les voir rougir sous l’effet de la chaleur dans la pénombre. Instinctivement, il protégea Kerry lorsque l’explosion fit voler en éclats les portes. Dans un épais nuage de fumée, Sylar fit son apparition, éliminant dés les premiers instants, l’un des attaquants. Le criminel se dirigea alors sereinement vers l’un des arrivants, celui doté du pouvoir de Claire. D’une carrure respectable au regard de son âge, Alex n’eut aucun mal à deviner qu’il devait s’agir du père de Peter. Pourtant, il n’eut pas plus de temps pour y réfléchir.

Déjà l’un des hommes de main du patriarche des Petrelli s’approchait du jeune couple, leur annonçant leur mort prochaine. En s’approchant, il permit à Alex de discerner un peu plus précisément ses traits. C’était un homme dont la jeunesse l’avait quitté depuis quelques années, les cheveux mi-longs et grisonnants. Il dit alors s’appeler Finsternis. Cependant, devant les menaces de l’homme, Kerry ne se dégonfla pas, comme à son habitude. D’une main, elle lui ordonna de s’immobiliser, puis, l’observant attentivement, elle révéla à son ami la capacité de leur nouvel adversaire : prendre l’aspect de la personne la plus terrifiante de ses victimes. Cette nouvelle réjouit aussi peu Alex que Kerry. La conclusion de la jeune rousse était exacte. Si ce Finsternis venait à adopter l’apparence de celui qu’Alex craignait le plus, cela pouvait rester gérable, mais si en plus, il en adoptait les capacités, la situation serait nettement plus délicate.

*Peter … c’est maintenant que j’aurai besoin de toi …*

Prière vaine, le français le savait bien. Il n’y avait aucune chance pour que son ami entende ses pensées. Pourtant, tout n’était pas encore perdu. Se concentrant, Kerry sembla tenter de bloquer son adversaire, le forçant à renoncer à utiliser son pouvoir.

« Ok Kerry. Bien joué … mais tu vas pouvoir tenir combien de temps comme ça ? »

L’idée de devoir affronter celui à qui il pensait, rendait Alex quelque peu nerveux. Se rendant compte de son état, il se raisonna rapidement. Il devait rester calme. Perdre les pédales n’apporterait rien de bon, surtout avec deux personnes dotées de régénération instantanée dans les parages. A présent, il avait certaines responsabilités et il était tant qu’il s’en montre digne.

« Je sais ce que je dois faire. Tu n’auras pas à le retenir longtemps. »

Tendant une main à la paume ouverte vers Finsternis, Alex se concentra sur l’essence vitale de son adversaire. Après un petit effort, il la perçut. Il fut quelque peu surpris. Elle était différente de ce à quoi il s’attendait chez un homme de cet âge. Elle semblait comme dopée par quelque chose, comme anormalement vivace. Mais peu importait, Alex se devait d’agir. Aussi, il commença à attirer cette énergie vers le creux de sa main. Lentement, il la sentit venir s’enrouler entre ses doigts. D’ici quelques instants, Kerry pourrait relâcher son emprise sur l’esprit de cet homme : ce dernier ne tarderait pas à tomber dans le coma.

Les Ténèbres s'étaient emparés du batîment, plongeant ainsi les agents de la Compagny dans l'obscurité la plus totale. Le bruit métallique des barreaux d'acier qui tombaient aux fenêtres résonnaient, annonçant l'arrivée de la mort et de la désolation. Bientôt, des cris de stupéfaction purent se faire entendre, et les exclamations des gardes se mélait à présent au brouhaha général. Le tombeau venait de se refermer, et plus personne n'en sortirait. La terreur était présente, mais n'avait pas encore frappé de plein fouet, car Ethan se doutait bien que les sbires d'Arthur n'avaient pas encore frappé. Devant lui, des hommes, des agents, commençaient déjà à se déployer dans tout le batîment, cherchant la salle de contrôle pour trouver des explications. S'ils comptaient démolir la porte, cela était inutile, car elle était blindée. Avançant à contre courant, le traître voyait se déployer autour de lui des hommes et des femmes, paniqués et avançant à l'aveuglette. Dans le noir, personne n'aurait pu le reconnaître car à vrai dire, personne ne cherchait à porter de regard sur les autres. Le hall n'était plus qu'à quelques mètres, et Ethan s'avançait dans un couloir quand il fut soudain interpellé par une personne, qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, et qui semblait effrayée.

-Mr Sorrow? Où allez vous? C'est pas prudent de s'aventurer par là, et si on était attaqué? Restez près de moi, je vais veiller sur vous...

« Vous feriez mieux d'aller vous plaindre à Mme Petrelli... Je suis certain qu'elle a oublié de payer la facture d'électricité. »

-Vous rigolez, on doit avoir un problème avec les gen...

Une balle, une seule dans la tête, entre les deux yeux suffit à faire taire à jamais cet homme dont la curiosité n'était que problème. Encore un qui aurait mieux fait de rester chez lui par ce jour sombre. La masse difforme que représentait son corps s'écroula, glissant lentement sur le mur froid de l'endroit sentant à présent la mort. Le filet de sang qui coulait de sa tête défigurée longeait ses doigts jusqu'à créer une petite flaque rougeâtre qui serait bientôt absorbée par la moquette de la même couleur.

« Vous parlez décidément trop... Se taire est le premier signe de sagesse... »

L'endroit n'était plus sûr, et si quelqu'un trouvait le corps, l'alerte serait donnée, et les gens comprendraient ce qu'il arrivait. Ethan arriva enfin au lieu de rendez-vous. Au sol, quelques chaises jonchaient le sol, tombées à cause de quelques agents ayant trébuché lors de l'extinction définitive des feux. Soudain, il apparut devant lui: l'homme qui venait mettre un terme à la pitoyable existence de la Compagny. Son charisme certain envahit instentanément la pièce, et Ethan ne put que sourire. Le moment était enfin arrivé, le chatîment serait mortel et personne ne serait capable d'empêcher le drame. Quiconque se mettrait en travers de leur chemin serait expédié six pieds sous terres, du moins c'est ce que l'on pourrait croire. Mais Arthur n'était pas seulement là pour punir Primatech, mais il venait là pour récupérer une chose qui se trouvait en ces lieux. A ces côtés, un homme, assez âgé, les cheveux grisonnants se tenait droit, et, sans même savoir qui il était, Ethan sût que son pouvoir était redoutable. Tout d'abord car si Mr Petrelli l'avait prit avec lui, c'était car il aurait une utilité certaine, mais également car il dégageait une certaine aura, qu'Ethan n'aurait pû décrire.

"Mr. Sorrow, Mr. Sterbe. Je pense qu'il est temps d'aller chercher par nous même ce que cette organisation refuse de me concéder. "

Arthur venait de donner en une phrase tout le sens à l'attaque. Ethan venait de tuer deux personnes avec qui il avait travailler, simplement pour qu'Arthur réussisse à s'emparer de ce qu'il venait chercher. Quelques mois auparavant, quiconque aurait raconter à Ethan ce qui allait se passer se serait retrouvé grillé, mais aujourd'hui, les choses avaient changées. Le monde était différent, et le jeune Sorrow aussi. La personne qu'il avait été n'existait plus, et pendant quelques secondes, il se dit que la bonté et la joie qui l'habitait auparavant s'était envolé. Il n'aurait été qu'une coquille vide, animée par la soif de pouvoir et de vengeance, cherchant à faire souffrir les autres grâce à la peur et la tristesse. Cependant, il savait qu'il n'était pas ça, que ce qui le poussait à faire ça était bien plus profond, mais il n'avait aucunement envie d'y réfléchir maintenant, il y repenserait la tête reposée.

En face de lui se tenait deux personnes qu'il reconnut presque instantanément. La première, il l'avait déjà affronté, dans un bar, il y avait a peu près un mois : Kerry Tomas le regardait, la tête haute, prête à combattre pour sa vie. La seconde personne, il en avait entendu parlé car elle avait participé à l'arrestation de Sylar : Alex Dumont, un français, capable d'absorber l'énergie vitale de ses adversaires, ou un truc du genre... Les pensées d'Ethan furent rompues à cause d'un bruit violent, un objet assez lourds propulsé contre un mur avec violence. L'entrée était spectaculaire, et n'importe qui se serait retourné pour voir qui avait causé un aussi grand vacarme, mais l'électrokynésiste connaissait déjà la réponse... Le dos tourné au nouvel arrivant, il murmura...

« Sylar... »

Pivotant sur lui même, Ethan se retrouva face au sérial killer, le regard sombre. Lors de leur dernière rencontre, il s'était retrouvé impuissant, et avait été laminé, tout en tentant de se défendre. Aujourd'hui encore, il savait qu'il n'avait quasiment aucune chance, et que tenter de mettre hors course Gabriel serait suicidaire et c'est d'ailleurs en partie pour cela qu'il avait rejoind Pinehearst : pour avoir une chance de rivaliser avec le tueur.

« Angela te laisse te promener seul dans les couloirs? Moi qui pensait qu'elle tenait tellement à t'avoir à tes côtés qu'elle t'aurait mit une laisse pour être sûr de pas de perdre... Je savais qu'elle était inconsciente, mais là, je suis étonné... »

Il soupira en voyant Sylar arriver. Il n'y avait aucun doute que le sérial killer aurait pu le tuer en un clin d'oeil, mais il savait que ce n'était pas lui qui l'interessait, mais le patriarche Petrelli. Il reporta donc son regard sur les deux autres adversaires : Fins venait de se présenter, et Kerry avait, grâce à son pouvoir, déjà compris quel était celui du vieil homme. Elle était déjà en train de le convaincre de ne pas l'utiliser. Le Français, quant à lui, demanda à la rousse si elle tiendrait longtemps et se mit à aspirer lentement la vie de l'agent de Pine' : s'il n'agissait pas, Fins serait bientôt un légume, et ne servirait plus à rien. Le courant projetté par les mains d'Ethan fusa, frappant la jeune Tomas de plein fouet, la projettant contre un mur, et engourdissant ainsi son bras. Trois autres éclairs foncèrent sur Alex, l'un ne faisant que l'étourdir, et les deux autres le propulsant également en arrière et l'éloignant de sa cible.

« Vous avez failli commencer sans moi... »

Levant les yeux vers le ciel, il se tourna vers Fins.

« A vous de jouer mon cher, je pense pas que la jeune femme montre énormément de résistance, vu que ma décharge est chargée afin de la paralyser légèrement, dit-il, en regardant Kerry. Tu aurais mieux fait de rester auprès de ta cousine, après tout, qui sait quel danger elle court en ces lieux? Je suis certain qu'elle est déjà en train de subir l'attaque générale de Primatech... »

Un éclair passa dans sa main, et il se dirigea lentement vers Alex, qui se relevait déjà de son attaque.

« Je suis désolé de vous impliquer à cette histoire, les civils ne devraient pas avoir à traîner dans le batîment... J'avais bien précisé que les visites des locaux devaient avoir lieu le week-end, et pas au beau milieu de la semaine... Mais on m'écoute jamais... »

Chargeant son poing d'électricité, Ethan frappa Alex en plein visage,alors que le silence se trouvait enfin rompu par les combats qui commençaient. Il frappa encore, et il ferait ça jusqu'à ce que son adversaire soit éliminé, ou que son adversaire lui montre l'étendue de son pouvoir.

Invité

Les pièces étaient posées. Le jeu débutait enfin. Dans le noir troublant de ce siège assiégé, l'avenir d'un monde se décidait. Pénétrant dans cette ruche trop grande, au sein des cloisons d'acides où logeaient les insectes semeurs de désastre, la mort aiguisait ses outils vengeurs avant de les utiliser. Le jour était venu, l'OWI était victime du poids de son passé. Il s'écroulait sur sa tête, dans une avalanche de coup et de lames, de balles et d'échos. Rattrapée par ses méfaits, tous ses crimes demandaient le droit à la justice. Qui étaient-ils ? Des assaillants masqués par l'obscurité, qui dors-et-déjà, s'adonnaient à un massacre soyeux et sanglant. Les émissaires d'une vengeance sentimentale, des agents du troubles, qui outre leur rancune et leur colère, œuvraient en réalité pour un futur meilleur. Un avenir sans fluctuation ni désobligeances. Arthur désirait ceci plus que tout, instaurant dans l'histoire des siècles une nouvelle Renaissance, peut-être même de nouvelles Lumières. Perspective au combien révolutionnaire et infondée, mais d'heures en heures, invariablement, Dallas s'en rapprochait. Aujourd'hui-même, alors qu'il entendait ruiner l'ennemi et s'arroger le pouvoir le plus absolu, plus rien ne semblait obstruer son ambition de l'Idéal.

Alors même que l'homme s'approchait du couple, accompagné de ses deux camarades, son ombre s'immobilisa. Instinctivement, sa tête se tourna en direction de l'ascenseur alors qu'un bruit strident s'en échappait. Les portes ne tardèrent pas à voler en éclat, laissant à la fumée opaque et massive le loisir de s'élever contre les plafonds gonflés du bâtiment. Un seul personnage pouvait se permettre une telle apparition, brutale et expressive, et cet homme était la personne que le Patriarche était venu rencontrer. La silhouette menaçante et élancée de Sylar s'éloigna de l'écran de fumée. Avec une vigueur nouvelle et une force sans nom, il déroba la vie au premier agent qui s'était manifesté sous son regard brulant de fureur. Arthur le défia de ses yeux belliqueux, demeurant froid comme un bloc de marbre perdu dans sa folie. Il ne fit rien, guettant paisiblement l'avancée du psychopathe, qui, pas après pas, se rapprochait du Directeur avec un sourire vaniteux flottant sur le bout de ses lèvres. L'arrogance dont s'habillait le prédateur était en tout point inopportune, sa fierté faisait sa faiblesse. Elle le condamnait à sa chute tout comme elle lui condescendait à s'élever au plus haut. Petrelli comptait adopter une stratégie au combien adaptée à l'envergure de l'animal qui se trouvait devant lui. Prendre Sylar à son propre jeu serait d'une facilité enfantine. Angela savait tirer les fils de ses poupées faites de chair et de sang. Arthur lui les briserai, un à un. Le Patriarche releva légèrement la tête, prenant un air dédaigneux, il fixa ses yeux de fer dans le regard convaincu de son terrible adversaire. Maintenant engagés dans un duel de proximité, un face à face de titans, ce serait au plus fort des deux d'en ressortir vainqueur.

"Sylar... Le futur m'avait confié que je ferai l'objet d'un dialogue avec toi. Il est certain que d'autres circonstances auraient été plus propices à notre rencontre, mais il semble que tu ais fait les frais des méfaits d'Angela, à ton dépend. Que viens-tu faire réellement en cet endroit, à cet instant ? Es-tu en train de tenter de t'interposer devant moi, chercherais-tu donc à satisfaire les désirs de cette rapace ? N'as tu pas conscience que tu n'es qu'un jouet à ses yeux ? Allons. Angela est une corruptrice de premier ordre, une femme aveugle. Tu fus toujours la personne la plus apte à comprendre le déroulement des choses en ce monde, c'est cette clairvoyance qui te fait défaut aujourd'hui. Sache que j'ai beaucoup plus à t'offrir que la satisfaction d'avoir servi docilement la folie d'une égarée. C'est pour cela que je suis ici. Je t'ai vu. Toi et moi. Nous étions ensembles, et l'avenir nous adressait un conseil. Nous sommes les individus les plus perfectionnés de notre espèce, même si de profondes lacunes te font encore défaut... C'est cette impuissance qui t'a conduit jusque dans la torpeur de ces cellules d'isolement. C'est cette impuissance qui aura raison de toi une nouvelle fois si tu refuses d'agir sagement..."

Arthur fit un sourire malicieux à son interlocuteur, ses yeux brillaient de ruse et de conviction, si bien qu'il s'arrêta un instant, dévisageant gravement le visage ferme et dur de son ennemi. Diplomatiquement, les mains de Dallas se croisèrent au niveau de son ventre. Le silence devait rompre ses mots afin de les laisser transpercer l'esprit du tueur, invitant sa curiosité à transcender son angoisse. Petrelli reprit sèchement, continuant de traverser en solitaire la route de la persuasion.

"En réalité, je suis dans la mesure de te fournir la seule chose que tu désires.. . chose qu'Angela même t'a refusé. Je suis capable d'accéder au vœu qui t'es le plus cher. Je peux t'offrir le Pouvoir Sylar. Le Pouvoir le plus absolu qu'il soit possible d'acquérir. Celui que tu cherches à atteindre depuis si longtemps. Cette force, cette faculté, qui terminerait ta conversion en être singulier, en âme unique et divine, je la détiens."

Invité

Comme Sylar s'en était douté, Arthur se consacra à lui, indiquant à Ethan et l'autre sbire toujours inconnu du serial killer de se concentrer sur Alex et Kerry. Arthur prit alors la parole, il parlait d'un ton calme, posé, mais à la fois assuré, convaincant et convaincu. A son tour il parla d'Angela, qui aurait soi disant réussi à faire du tueur sa marionnette, chose qui n'était absolument pas vrai, elle devait vraiment être terrible cette femme pour que toute personne qui lui adresse la parole se retrouve avec une étiquette "manipulé(e)" sur le front. Il acheva son long discours en proposant à Sylar de le rejoindre, et ainsi accéder au pouvoir ultime, celui qu'il convoite tant. Vu que Arthur n'avait pas respecter le vouvoiement en s'adressant à son interlocuteur, Sylar jugea futile de continuer de le respecter sur ce point:

" Pour tout dire, Arti, je crois que tu me sous-estimes, et que tu surestimes ton ex compagne. Elle m'a parlé de toi, et m'a dit d'aller me battre pour elle. Mais comme tu l'as dit, j'ai cette capacité, cette clairvoyance, et tu me proposes la chose que je désire le plus. J'ai été long à la détente, mais finalement je vois où est mon intérêt dans cette histoire maintenant que je t'ai parlé, je sais désormais où est ma place... "

Il souriait, l'air amical, il ne manquait plus qu'une poignée de main pour conforter Arthur dans son idée, Sylar jouait le jeu, il faisait celui qui était intéressé. Son sourire s'effaça et il poursuivit sa phrase:

" Elle est juste ici, face à toi. "

Il fit un pas en arrière, un air sombre sur le visage.

" Tu ne me manipuleras pas, pas plus qu'elle ne m'a manipulé. Tu crois que je vais croire un homme qui me promet la toute puissance alors que lui-même est uniquement obsédé par ça ? Je ne vais pas t'aider à faire le sale boulot Arthur, je ne vais aider personne. J'ai été aveuglé par mes pouvoirs pendant suffisamment de temps pour comprendre maintenant que tu mens. Et maintenant je vais me battre contre toi, pas parce que je veux sauver cette compagnie, pas non plus pour sauver les quelques vies qui me tiennent à cœur sur cette planète, mais parce que je suis un tueur et que je raffole de pouvoirs. Et les pouvoirs qui ne se méritent pas, c'est pas drôle. J'ai toujours servi mon propre intérêt, et ça ne changera pas. "

Il leva sa main et elle devint incandescente.

" Je ne suis pas fou, je sais que les chances que j'ai de gagner sont infimes. Mais je sais ce que tu veux, tu veux mes pouvoirs, tu me veux moi, et pour ça va falloir mettre le prix. Angela m'a dit qu'en te tuant je sauverais le monde de la destruction ... Tu sais ce qui m'a choqué sur le moment ? C'est qu'elle n'avait pas peur de moi, elle avait peur de toi. Et c'est ça qui me motive, être le plus spécial, être craint de tous, être au-dessus de toutes les autres peurs. "

Il pointa sa main vers Arthur, ne portant aucune attention sur les autres personnes, donc le sbire inconnu s'était présenté comme étant Finsternis, Sylar l'avait entendu avec son ouïe surdéveloppée.

" Malgré le poste important que tu penses occuper, et ton aspect de leader, tu n'es rien de plus pour moi que de la concurrence superflue. "

Il prit de son autre main la boule incandescente qu'il avait formé dans la première, et l'envoya vers Arthur par télékinésie.

Invité

Et voila comment se faire avoir comme un débutant… Je les avais sous estimé et je ne pouvais que m’en mordre les doigts… Tout c’était pourtant déroulé correctement jusque la. Mon seul et unique problème étant que cette jeune donzelle avait fait preuve de bien plus d’agressivité que je ne lui en aurais donné de prime abord, et avant même d’avoir pu dégainé mon arme me voila coincé contre le mur. De la télékinésie, j’ai toujours évité les adversaires possédant ce genre de pouvoir, en général je préférais mettre entre eux et moi 800 mètres et une sniper histoire de limité la casse. Mais à présent il ne me restait plus qu’a prier que la peur que j’avais emmagasiné suffise a la faire flanché mais quelque chose n’allait pas : de la suggestion mental ! Merde si elle arrivais à ses fins s’en serait fini de nous ! Déjà j’entendais le voie de son esprit s’immiscé dans le mien pour tenté d’en prendre le contrôle : « Votre pouvoir ne marchera pas contre nous. Vous allez vous rendre à l'évidence que votre pouvoir est inefficace. Vous n'avez rien à faire ici et Arthur Petrelli doit être arrêté. Il nous détruira tous, c'est la vérité... »

Il fallait que je me rende à l’évidence elle était forte, très forte ! Mais un tel déploiement de force m’amenais aussi à une autre conclusion : ils avaient tout deux une peur viscéral de mon pouvoir, si j’arrivais a me libérer la partie serait gagné ! J’avais résisté à bien pire que cette suggestion mental de débutant, Maury Parkman lui-même si était essayé sans succès sur moi : «Désolé gamine mais j’en est vu d’autre ! » Lentement je commença a me dégagé de son emprise libérant peu a peu mon corps de l’étreinte mental et physique que ses pouvoir exerçais sur moi. Cependant je n’étais pas au bout de mes peine et ce que je craignais fini par arrivé : « Je sais ce que je dois faire. Tu n’auras pas à le retenir longtemps.»
Cette fois ci une douleur d’un autre type s’abattit sur moi, c’était une sensation bizarre comme ci mon corps glissait peu à peu vers l’inconscience…Vampire ! L’ordure il absorbe mon énergie, et a mesure que celle-ci quittait mon corps je pouvais de moins en moins me défendre efficacement contre l’étreinte psychique de sa comparse. La situation était critique je ne pouvais pas me le caché, réfléchi vieux machin il doit bien resté une solution…

Soudain comme par miracle l’étau de la télékinésie se desserra, son utilisatrice s’écroulant a terre frappée par la foudre. Loin d’être une intervention divine je savais que je devais cela a un de mes coéquipier, je vis alors l’autre blondinet de Sorrow utilisé a nouveau ces pouvoirs afin de mettre de la distance entre les deux enfant terrible envoyant l’homme au cheveux noir valdingué a l’autre bout de la salle : « Vous avez failli commencer sans moi... »
J’éprouvais rarement de la gratitude à l’égard d’autrui mais la force est de reconnaître qu’il venait de me sauvé la mise : « Merci…
-A vous de jouer mon cher, je pense pas que la jeune femme montre énormément de résistance, vu que ma décharge est chargée afin de la paralyser légèrement.» Puis il marmonna quelque mots à sa victime avant de se dirigé vers le dénommé Alex. Je décidé de ne plus me perdre babillage et autre action inutile il fallait agir vite avant que d’autre ne débarquent et ne rendent la situation critique. L’intervention de Sorrow en plus de me sauvé la mise avait fait redoublé la peur qu’éprouvait les deux autres à l’égard de mon pouvoir et je lus dans les yeux de mon opposante qu’elle était résigné envers ce qu’il allait lui arrivé. Sans perdre un seul instant je me transforma en l’objet de sa plus grande peur, et m’accroupi a coté d’elle : « Je suis désolé… »

Sortant mon pistolet je m’attela d’abord a la tache de la rendre inoffensive tirant dans ses cuisses puis dans ses poignets : « Difficile de se concentré avec quatre balles dans le corps hein ? Du calme je vais abrégé tes souffrances.» Ma main se dirigea lentement vers son front et une fois en contact avec celui-ci je me mis a absorbé son énergie vital. Quel pouvoir extraordinaire ! Il était même bien plus puissant entre mes main qu’entre celle de son vrai propriétaire, tant et si bien que je commença a me demandé si ce n’étais pas en une autre personne que je m’étais transformé. Cependant je ne vida pas ma victime de toute sa vitalité, j’avais pu voir son pouvoir à l’œuvre tout à l’heure et à la façon dont elle a deviné l’étendu de mes capacité je ne pouvais qu’en déduire qu’elle arrivais a lire dans l’esprit des gens et faire le trie entre le vrai et le faux.

Une fois cette pauvre hère mise hors combat je me tourna alors vers mon collègue l’apparence que j’avais prise se faisais de plus en plus ténue que pouvait t’il bien se… Non ! Je vis alors au loin Ethan entrain de roser copieusement mon second adversaire, à ce rythme il allait le tuer ! Je couru vers lui et attrapa son poing juste attend pour l’empêché d’asséner un autre coup potentiellement fatal a son adversaire : « On se calme, je croyais t’avoir dis qu’il étaient a moi ! Merci pour tout mais à présent va vérifié les alentours d’autre pourraient rappliqué, moi j’ai quelque chose a demandé à notre infortuné ami ici présent. » Je rechargea alors le barillet de mon pistolet alors qu’Ethan tenais encore son adversaire en joue avec ses poings. Puis je lui pris la gorge de ma main gauche et lui mis mon pistolet sur la tempe de la droite : « Ecoute moi bien gamin, crois bien que je ne plaisante pas une seul seconde quand je dis que je te ferais sauté le caisson si tu fais le con, de plus j’ai ton pouvoir en ma possession tu est pété de trouille et dans cette situation tu ne peux rien faire contre moi. Alors tu va me suivre gentiment toi et ta copine vous en avez bien assez fait. » Bloqué et sous la contrainte je savais qu’il ne lui restait que peux de choix, cependant si il faisait celui de se débattre je serais obligé de le tué ce que je voulais évité a tout prix.

You say you want a revolution
Well, you know
We all want to change the world
You tell me that it's evolution
Well, you know
We all want to change the world

Lorsque Sylar s'arrêta net pour prévenir Lila qu'il y avait une panne d'électricité, elle comprit immédiatement. Elle n'aurait pas le temps de renforcer son arsenal, l'attaque était pour maintenant. Le serial killer l'avait compris aussi, et avec un sourire à peine perceptible, il s'était dirigé vers l'ascenseur pour en ouvrir la porte par la force de sa pensée. Tous deux y montèrent et la cage s'éleva vers le hall à une vitesse supérieure à la normale. Elle sentait déjà la tension monter et son coeur palpitait d'excitation à l'idée de la bataille qu'ils allaient devoir mener. Les adversaires seraient de taille, probablement plus puissants encore que Sylar, et l'Anglaise était ravie de pouvoir étendre ses talents au grand jour. Elle ne dut pas trépigner très longtemps. Son nouvel allié arrêta l'ascenseur un étage en-dessous du hall d'entrée. D'un sourire sadique, il l'invita à descendre.

" Lila, descends, je vais faire une entrée explosive je ne voudrais pas que tu sois blessée. Prends les escaliers pour faire le reste. "

Rentrant dans le jeu comme pour une sorte de rituel pré-pugnace, elle lui répondit sarcastiquement.

" C'est gentil de t'inquiéter pour moi. Fais donc ton feu d'artifice, je couvrirai tes arrières. "

Elle descendit et patienta calmement alors que les portes se fermaient et que l'ascenseur reprit son ultime trajet. Déjà on pouvait entendre un certain remue-ménage là-haut. Mais l'explosion provoquée par Gray fit carrément trembler tout le bâtiment. Les festivités étaient ouvertes. Cruz monta les marches à son aise, vérifiant les chargeurs de ses 9mm puis réajustant sa queue de cheval. Une porte blanche se présentait à elle à la fin des escaliers. Elle s'en approcha et l'ouvrit délicatement. Visiblement, ils avaient déjà bien commencé à se taper sur le trognon. Mais Lila voulait attendre le moment opportun. Sa patience était sans limites, et elle restait là, tapie dans l'ombre, immobile.

******************************

Avril 2004, Japon

Un bâton s'abattit brutalement sur la colonne vertébrale de la jeune Lila. Le coup aurait pu facilement en venir à bout d'elle, mais c'était une jeune fille robuste et gorgée de volonté. Couverte de poussière et de terre, elle se releva péniblement. Elle venait à peine d'avoir 18 ans mais son caractère était trempé, déterminé. Elle avait effectué ce voyage pour devenir plus forte, pour aspirer à devenir ce qu'elle avait toujours voulu être : une guerrière, une arme, une tueuse. Le sensei la regarda avec dédain et lui intima l'ordre de se redresser en Japonais. La jeune femme s'exécuta et ramassa son arbalète. En face d'eux, une vingtaine de mètres plus loin, trônaient douze pommes rouges. Quel fruit formidable, la pomme ! Le fruit du désir, juteux et sucré. Le fruit du péché et de l'interdit. Et puis surtout, un fruit qui nous réserve toujours quelques pépins, un peu comme la vie...
L'orpheline éleva l'arbalette jusqu'à hauteur de ses yeux et ferma un oeil. Nouveau coup de bâton. Le seinsei n'était pas content. Le sensei voulait qu'elle vise des deux yeux et à bout de bras. Tenir son arme près du visage, c'était bon pour se rendre sourd et réduire la puissance de son coup. Lila porta donc l'arbalète d'une main, mais l'objet était lourd. Le bois humide et le métal constituaient une masse pesante qui lacérait les muscles de l'aristocrate lorsqu'elle le tendait. Elle retint sa respiration le temps de fournir l'effort et d'arriver à viser. La première flèche partit et alla se loger dans un tronc d'arbre, presque 1 mètre au-dessus de la troisième pomme en partant de la gauche. Désespérée, Lila prit une autre flèche, fora l'arbalète et retenta. Sans succès. Cette fois-ci, le projectile se planta dans l'herbe avant même d'avoir atteint les cibles.
Nouveau coup de bâton.

L'exercice dura jusqu'au soir, après quoi l'Anglaise alla puiser de l'eau à la rivière pour cuire le riz. Ils mangèrent en silence et allèrent se coucher, lui impassible, elle totalement meurtrie.
Le lendemain, ils recommencèrent l'exercice. Lila se rapprochait peu à peu des pommes mais c'était loin d'être gagné. Et ces coups ne lui facilitaient pas la tâche. Mais elle voulait se battre jusqu'au bout et ne pas abandonner. Il fallait qu’elle réussisse. Soudain, alors que le bâton allait une fois de plus s’abattre sur elle, elle se retourna dans un réflexe incontrôlable, empoigna l’objet d’une main et le fit rétrécir jusqu’à ce qu’il ressemble à un cure-dent. Le Sensei en fut ébahi.

Deux ans plus tard, l’orpheline avait acquis la patience et la dextérité nécessaires. Elle devait beaucoup à son maître car même s’il avait été impitoyable avec elle, il avait finalement réussi à faire d’elle ce qu’elle rêvait d’être. Personne n’allait pouvoir l’arrêter désormais…

******************************

Lila avait brièvement repensé à cette période de sa vie alors qu'elle se tenait dans l'entrebaillement de la porte, toujours aussi immobile et muette. Elle observa attentivement les protagonistes en scène : Sylar semblait avoir entamé une discussion avec un homme d'un certain âge qui devait probablement être Arthur Petrelli. Un cadavre gisait déjà au sol et l'Anglaise en conclut que le serial killer s'était offert un petit plaisir en débarquant. Par contre, autour des deux hommes, cela semblait commencer à s'agiter. Elle reconnut Alex et Kerry, toujours présents au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il y avait également les sbires de Petrelli. Le premier était un homme d'âge moyen à la coiffure de savant fou et au teint pâle. Le second quant à lui n'était autre que...

* Ethan Sorrow ? *

Voilà qui s'annonçait intéressant. Il était son supérieur à la Compagnie, et le voilà passé dans le camp de l'ennemi.
Kerry avait immédiatement pris les devants en immobilisant et en analysant l'adversaire qui lui était inconnu. Elle dit quelques mots mais d'où elle était, Lila n'entendit que des bribes de phrases. Rien de compréhensible en somme. Alex prit ensuite le relais en pompant l'énergie vitale du savant fou jusqu'à ce que dernier fût au bord de l'évanouissement. Mais Sorrow ne l'entendit pas de cette oreille : il adressa amicalement un coup de jus à Kerry et trois autres à Alex. Les ennemis étaient en train de prendre le dessus. Le savant fou se releva en chancelant et finit par plus ou moins retrouver son équilibre. A ce moment-là, quelque chose de très étrange se produisit. Il semblait que l'homme se transformait, il changeait littéralement d'apparence. Il commença par s'approcher de Kerry en dégainant son pistolet. Lila faillit intervenir mais Sorrow était encore dans son chemin, trop peu déconcentré. L'autre sbire tira deux balles dans les cuisses et deux autres dans ses poignets. L'Anglaise serra les dents et ses poings se crispèrent sur les crosses de ses 9mm.

" Enfoiré ", marmonna-t-elle tout bas.

Ils ignoraient que la rouquine portait la vie en elle, qu'elle avait un petit être fragile dans son ventre. Si Alex était au courant, il allait devenir fou. Mais il n'eut pas le temps de riposter, et d'ailleurs on aurait dit qu'il était trop pétrifié pour y parvenir. Il fixait l'homme à l'apparence changeante d'un regard terrorisé, comme s'il venait de voir son pire cauchemar en personne. Ethan profita de cette inattention pour fondre sur le guide touristique et lui assena plusieurs coups de poings électrifiés. Le mystérieux savant fou s'approcha de lui et l'interrompit, puis tendit la main vers le Frenchie. Quelque chose d'inattendu se produisit alors : c'est le Français qui tomba à genoux, sa force vitale de plus en plus aspirée. Une fois trop faible pour riposter, il fut menacé par le savant, le canon de son pistolet posé sur sa tempe. Ils pensaient avoir le contrôle total, c'était le moment d'agir. Sans crier gare, l'Anglaise se releva, dégaina ses 9mm et donna un violent coup de pied dans la porte qui s'ouvrit à la volée.
Elle commença par tirer quatre balles dans les airs. Les projectiles explosèrent quatre arroseurs d'incendie disposés au plafond. Ces derniers laissèrent s'écouler de l'eau à flots dans toute la pièce, qui fut rapidement inondée d'un demi-centimètre d'eau.
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, elle pointa son canon vers le savant fou.

" Vise la pomme, petite Lila "

Avait-elle prononcé cette phrase à voix haute ou était-ce la voix du vieux sensei qui résonnait dans son esprit ? Elle l'ignorait, mais elle ouvrit les deux yeux, tendit son pistolet droit et tira.
L'arme cracha une balle qui se logea pile sur le canon de l'arme de l'inconnu. Cette dernière fut projetée contre un mur, complètement distordue. D'un sourire satisfait, L'Anglaise pointa un pistolet sur le savant fou et l'autre vers Ethan, à qui elle s'adressa sèchement.

" Tu apprécies la douche, Sorrow ? Tente un seul de tes petits coups de jus, et toutes les personnes ici présentes profiteront de tes talents, y compris toi-même. "

Ayant travaillé sous ses ordres pendant quelques temps, Lila connaissait suffisamment le blond pour savoir quel était son pouvoir et de quoi il était capable. Après la mort de Bob Bishop, il avait temporairement pris sa place, mais son projet de binômes parmi les agents de la Compagnie n'avait jamais réellement abouti. Et ce malgré ses efforts.

" Alors mon grand, on a retourné sa veste ? C'est cool, on est deux dans ce cas. Sauf que là, tu t'en prends aux mauvaises personnes, tu vois. "

Elle gardait un oeil sur l'étrange savant fou, prête à tirer immédiatement au cas où il tenterait d'utiliser son pouvoir.

" Toi là, l'original. Tu vas redonner un peu de punch à la rouquine grâce à l'énergie que tu as volée à son copain. Et que ça saute. "

Après avoir fait un bref clin d'oeil à Kerry, elle s'adressa de nouveau à Ethan.

" Quant à toi mon petit blondinet, je dois t'avouer que j'ai été surprise lorsque j'ai appris que tu prenais la place de Bishop. Comment Angela a-t-elle pu choisir un tel incompétent comme subordonné ? Si j'avais des sentiments, j'aurais presque pitié pour ta bouille. Mais malheureusement pour toi, je n'en ai pas. "

Sans l'ombre d'une hésitation, elle tira un coup qui attint Sorrow à l'épaule.

" Avec les compliments de Lila Cruz. "

Kerry restait concentrée sur l'homme de main d'Arthur. En aucun cas il ne devait être capable d'utiliser son pouvoir. Si cela était le cas, la situation deviendrait ingerable. Elle entendit Alex lui demander combien de temps elle pourrait tenir comme ça. A vrai dire elle n'en savait rien. C'était la première fois qu'elle utilisait son pouvoir aussi longtemps, de plus l'homme en face d'elle montrait de la résistance mais elle se devait de tenir bon. C'est alors qu'Alex décida de l'aider. Il tendit sa main vers Fins et commença à draîner de la vitalité. L'homme commença à vasciller. Kerry relacha alors son emprise mentale, cet homme allait bientôt être mis sur la touche. Mais c'était sans compté sur Ethan. Kerry se retrouva frappée par un éclair bleuté qui l'envoya contre un mur, quelques mêtres plus loin. En relevant la tête, elle vit des arcs éléctriques parcourirent la main frappeuse d'Ethan. Elle tenta de riposter mais ses bras était trop engourdis, elle était comme paralysée. Encore une fois, l'ex-agent de Primatech l'avait mis hors jeu, comme cette fois où elle l'avait combattu dans ce bar. Ethan avai réussit à la capturé, surtout grâce à ses agents et à leur flechettes tranquilisantes. Bref la méthode était différente mais le résultat le même, elle était incapable de faire quoi que se soit. Kerry regarda Alex qui était à terre également. Fin's était désormais libre de ses mouvements et pouvait utiliser son pouvoir, rien ne le retenait. Ils avaient échoués. Kerry regarda Fins se transformer. La panique commença à la gagner.

"Oh non..."

Fins avait dispru, la personne qu'elle voyait avait les traits d'Alex et un regard qu'elle n'aurait jamais voulu revoir. Soudain l'homme sortit une arme et tira dans ses cuisses et dans ses pognets. Kerry hurla tellement la douleur était forte. Elle se retrouva allongée sur le dos, le sang s'échappa de ses blessures et coula sur le sol froid du hall. Mais son calvère n'était pas terminé pour autant. L'homme s'approcha d'elle et commença à lui prendre sa force vitale. Son corps se mouva comme entraîné par les brides de vie qui s'enfuillaient. A ce moment très précis, Kerry jura que c'était sa dernière heure. Elle allait mourir ici, dans ce combat auquel elle n'aurait jamais du participer, elle n'aurait même l'occasion de donner naissance à son enfant, le voir grandir...Alors qu'elle était au bord de l'inconscience, elle entendit des coups de feu puis de l'eau se mit à asperger tout le monde. Kerry appercue la silhouette de Lila qui venait de faire feu sur les détecteur de fumée. C'était bien joué, Ethan ne pourrait plus se servir de son pouvoir sans se blesser. Elle aurait même pu sourire si elle le pouvait. Elle regarda ensuite Alex face à son double. Le pauvre, il était dans cette situation un peu à cause d'elle, le pire était qu'elle ne pouvait rien faire pour lui venir en aide. Avant d'être inconsciente, ses yeux devinrent blanchâtre elle vit une nouvelle fois l'avenir, un avenir auquel elle ne ferait certainement pas parti.

Invité

La répartie de Sylar se faisait cinglante et incisive. L'engouement vespéral qui avait accompagné le miel de ses mots s'évaporait tout aussi rapidement que la tournure de son numéro. Son verbe se voulait calculateur, et Arthur sourit devant cette présomption absolue et cette confiance vorace. Sa passion déchainait toute la splendeur de son caractère, y révélant les prémices d'un grand homme. Accompagné de la solitude et de l'ambition, l'horloger se profilait dors-et-déjà comme le futur maitre du monde. Le spectacle était agréablement tourné, et la crédibilité était présente. Mais Dallas ne fut pas dupe. Dès que la mâchoire infernale du tueur s'ouvrit, Petrelli Sr comprit que, fidèle à son idéologie et à son entêtement, Gabriel demeurerait l'esprit individuel et enfermé qu'il avait toujours été. Sans ajouter un mot au discours de son interlocuteur, le Patriarche laissa se dessiner sur le coin de son visage abimé par la force du temps un petit sourire. Il était évident que le vieil homme avait envisagé l'alternative de l'affrontement devant ce jeune challenger aveuglé par sa fougue, Arthur s'était préparé à cette éventualité, fondant même la continuité de son projet dans le résultat de cette bataille. Relevant un sourcil, il soupira, témoignant une lassitude exagérée à l'égard de son adversaire. Ses yeux roulèrent sur le sol avant de s'immobiliser gravement sur la face angulaire de Sylar. L'attaque de son ennemi vint traverser le corps du Fondateur comme un rayon de Soleil franchit un rideau de soit. La sphère allant s'écraser contre l'épaisseur d'un des murs sans autre forme de procès. Le corps de l'ancien avocat redevint tangible, découvrant à nouveau l'ambiance morne et glaciale qui régnait dans le hall maudit de l'Organisation. Un frisson parcourut sa chaire, allant se perdre jusqu'au haut de l'échine. Pour unique réponse, Arthur se contenta de tendre son bras en direction de l'assassin, il joint son index à son pousse à la manière d'un clapet, condamnant le psychopathe au silence total en scellant définitivement les deux lèvres de sa bouche.

"Chhuuuuuut"

Son murmure fut à peine audible. Il continua sa manipulation, levant un bras vers le ciel, il sembla accrocher des fils invisibles aux poignets du tueur en série, tirant sur les uns et sur les autres comme un parfait maître de marionnettes, Arthur étendit les bras de son adversaire de manière à ce qu'ils se retrouvent parallèles au sol, paumes vers le ciel. Poursuivant son petit manège physique, Petrelli leva le menton de Sylar d'une injonction sèche, faisant de même avec la jambe droite du tueur, il l'observa. En équilibre sur un pied, prit dans les crocs du Directeur, coincé dans un étau psychique, invisible et abominable. C'était toute l'incapacité du psychopathe qui transparaissait alors, suant de son front et de ses yeux, toute son inaptitude à défendre son idéal. Toute sa vulnérabilité qui faisaient surface.

"Je crains que ce ne soit déjà le cas, te manipuler n'est pas une difficulté. Tu as eu un choix à faire, Sylar, et tu as échoué dans ton ascension. Maintenant, tu dois en payer les conséquences... et sache qu'elles seront très lourdes à supporter pour les épaules de ta grandiloquente personne."

Une force puissante saisit l'ultime appui qu'il lui restait alors, le renversant avec brutalité, cette main sans visage et omniprésente plaqua violemment le tueur sur le sol refroidit de la pièce. L'esprit d'Arthur l'écrasait, s'appuyant sur tout le corps du destructeur de la Maison Blanche, il le recouvrait comme un voile. Le maintenait en captivité et en état de latence, liant ses mains et ses pieds avec d'intangibles chaines dont on ne pouvait réchapper. Le destin frappait à nouveau, bref et sauvage, il se déchainait sur le personnage que constituait Gabriel, le tourmentant, le confrontait sans cesse à l'abandon et à l'échec. Cela n'était qu'un début.. Déjà raisonnait dans les oreilles du Patriarche le strident écho de la fatalité, de la conclusion. La fin était proche, l'avenir avançait à grand pas, il était présent, bientôt, il tomberait.. Bientôt, Sylar ne serait plus. Avec une élégance raffinée, Dallas se rapprocha de son terrible assaillant. D'un simple geste de la main, l'homme commença à drainer l'essence vitale du tueur en série, aspirant l'énergie comme on savoure un vin des vieilles années.

"Que ton égocentrisme le désire ou non, il est tant pour toi de grandir Gabriel. Tu penses être à la mesure de dépouiller les êtres les plus faibles que toi, sous prétexte qu'ils n'ont aucun égard vis-à-vis de leur potentiel. Le mérite t'incomberait-il plus qu'à un autre ? Le Destin a voulu qu'aujourd'hui, tu fasses les frais de ton propre idéalisme, cette soif de sang te rattrape et te perd. Si le fort se doit de voler le faible, alors c'est exactement ce que je compte faire. C'est fini Gabriel.. ton orgueil et ton obstination t'ont fait perdre tout ce que ce tu avais de plus unique au monde..''

Les coups de poings se repètaient, plus violents, plus forts, plus précis. Le courant qui entourait le poing d'Alex rendait la douleur plus atroce. En ce moment même, le jeune homme subissait des brûlures internes, qui allaient entraîner des douleurs plus ou moins importantes plus tard. Le regard froid plongé dans celui abyssal d'Alex n'exprimait plus vraiment de sentiments. Pendant un moment, l'ancien agent de la Compagny était comme absent, son corps frappant son adversaire alors que son esprit était ailleurs et alors qu'il était en train de battre à mort l'homme qui avait arrêté Sylar, il reflechissait aux conséquences de ses actes. Déjà, des corps inanimés jonchaient le sol couvert de sang du QG de Primatech, et beaucoup d'agents, dont des connaissances à Ethan, ne seraient bientôt plus de ce monde.

Alors qu'il s'apprêtait à remettre un coup dévastateur au jeune Dumont, l'homme aux cheveux gris l'interpella, lui ordonnant d'arrêter son carnage. Coupé dans son élan de folie, Ethan failli utiliser son pouvoir contre le serviteur d'Arthur, mais lorsqu'il se tourna, le poing levé, il ne vit pas le vieil homme qu'il avait rencontré auparavant, mais le sosie de sa victime. Il comprit aussitôt le pouvoir ce cet être, et il se décida de le laisser faire. Non pas qu'il avait peur du vieillard, mais que son pouvoir le rendait imprévisible. La suite fut assez étrange, et on se passerait volontiers de détails et malgré cette violence rare, Ethan ne put s'empêcher de regarder Finsternis agir. Kerry était mal en point, et Alex ne pouvait pas vraiment réagir. Le couple mit hors d'état de nuire, il ne restait plus que Sylar, et il était assez mal barré. Soudain, des coups de feu retentirent, annonçant l'arrivée fracassante de la dernière personne que souhaitait voir Ethan. En quelques secondes, il se retrouva trempé. L'eau qui coulait sur lui venait de le neutraliser, l'empêchant d'utiliser son pouvoir. Lila se tenait devant lui, pointant son arme vers lui. Elle venait de désarmer Fins' avec une facilité déconcertante, et dans le noir, qui plus est. La jeune femme était une adversaire redoutable, et certainement plus douée dans l'art des armes que le traitre.

" Quant à toi mon petit blondinet, je dois t'avouer que j'ai été surprise lorsque j'ai appris que tu prenais la place de Bishop. Comment Angela a-t-elle pu choisir un tel incompétent comme subordonné ? Si j'avais des sentiments, j'aurais presque pitié pour ta bouille. Mais malheureusement pour toi, je n'en ai pas. "

« Disons que ma promotion n'était pas une bonne idée. Mais je dois avouer que grâce à cela, j'ai pû prendre conscience des faiblesses de la Compagny... En fait, la Compagny est faible, et je doute que grâce à elle, je puisse arriver à quelque chose. Il me semble que toi aussi, tu n'a pas énormément d'affinité avec l'OWI, j'me trompe? »

Une balle se logea dans son épaule, lui infligeant une terrible douleur. Mais avec le temps, il avait apprit que la douleur n'était qu'illusion, et que la seule souffrance que l'on pouvait éprouver était psychologique. Se tenant le bras, il sourit, regardant la jeune femme dans les yeux.

« Je n'ai pas de pitié non plus, et encore moins pour une personne comme toi ! »

Il sortit son arme très rapidement et tira deux balles dans les jambes d'Alex, l'obligeant ainsi à rester là où il était. Ce dernier était en train de reprendre peu à peu ses esprits, et s'il arrivait à utiliser son pouvoir, la situation deviendrait critique pour Ethan. Privé ce qui faisait de lui un agent différent des autres, il visa la belle jeune femme. L'obscurité était gênante, et il avait un peu de mal à tenir son arme, à cause du tir de l'Anglaise. Trois détonnations. Trois balles filant à une vitesse impressionnante vers leur cible. La première se logea loin derrière la chasseuse, brisant un vase posé à l'entrée. La seconde frappa l'arme de la jeune fille, propulsant le pistolet un peu plus loin alors que Lila amorçait une tentative d'esquive. La troisième, qui fonçait droit vers elle, mais ne l'a toucha que dans le mollet. Le tir avait été laborieux, mais suffisant. Cela empêcherait la belle de trop bouger. Instinctivement, Ethan se mit hors du champ de vision de la jeune fille.

« Désolé de te déçevoir, ma mort n'est pas pour aujourd'hui... En revanche, la tienne est proche, Lila Cruz... »

Kerry et Alex avait vraisemblablement la situation en main avec leur adversaire. Le vieil homme trop confiant en ses capacités, en avait sous-estimé ses adversaires. A présent, il en payait le prix fort. Immobilisé par la volonté de Kerry, il était peu à peu vidé de ses forces par le français. Kerry fut cependant la première à s’effondrer, frappée par un éclair bleu. Puis, vint le tour d’Alex. Plusieurs décharges le propulsèrent plus loin, laissant le jeune homme sonné. La vision troublée par le choc, il ne vit même pas le jeune blond s’approcher de lui, n’ayant alors aucune chance d’esquiver la série de coups de points électrifiés qu’il lui portait au visage. Devant une telle rage et une telle pluie de coups, Alex ne mit pas longtemps à sombrer vers l’inconscience. Sa vision se troubla en même temps que la douleur semblait sur le point de lui faire exploser le visage, les sons lui parvenant aux oreilles étaient comme dilatés et ralenti, se muant en un brouhaha incompréhensible. Puis, tout sembla s’arrêter.

* * *

Quelque chose de frais. Ce fut la première sensation d’Alex. Une fraicheur apportant un soulagement sans commune mesure se répandait sur un visage dont les tuméfactions étaient à un tel point douloureuses, qu’il ne parvenait plus à prendre conscience d’aucune autre partie de son corps. Non croyant, cette forme de soulagement et de délivrance était pourtant comme un avant gout de Paradis. Le français, s’il avait pu sourire, l’aurait fait. Finalement, il semblait qu’il s’était trompé. Il y avait visiblement quelque chose après la mort. Petit à petit, ses sens lui revenaient, rendant ce qui l’entourait beaucoup plus clair et perceptible. La fraicheur bienfaisante ne cessait de lui couler dessus. Après quelques secondes, peut-être plus, peut-être moins, Alex n’aurait su le dire, il rouvrit les yeux, réalisant qu’il était étendu sur le sol marbré de la Compagnie. La fraicheur qu’il avait tant appréciait, n’était rien d’autre que l’eau déversée par les détecteurs d’incendie. Finalement, ça n’était pas terminé, au contraire, l’enfer semblait continuer.

Péniblement, Alex tenta de se relever. Le sol mouillé et glissant, ainsi que l’étourdissement dont était toujours victime le jeune homme, rendirent l’opération impossible. Deux coups de feu retentir et une douleur lancinante explosa au niveau des jambes d’Alex. Il avait la sensation qu’on venait de les lui arracher. S’il ne faisait rien ou si personne ne venait l’aider, le jeune homme se viderait de son sang en quelques minutes. Se concentrant, il mobilisa l’énergie vitale qu’il avait dérobée juste avant à Finsternis. Après un effort pour tenter de passer outre la douleur, Alex parvint à régénérer ses jambes. Tout aussi difficilement, il tenta de se redresser, parvenant à se mettre sur les coudes. Ce fut à ce moment là qu’il la vit : Kerry, étendue sur le sol froid de la Compagnie, immobile et blessée par balle. Inconsciente, elle était elle aussi en train de se vider lentement et inexorablement de son sang, répandant le liquide carmin sur le marbre, se mélangeant à l’eau qui à présent, inondait le hall de l’immeuble. Avec elle, c’était une autre vie qui disparaitrait.

Alex n’avait alors plus qu’une idée en tête : les sauver. Sous l’effet de la colère et motivé par les conséquences que pourrait entrainer son échec, le jeune homme rampa jusqu’à celle qu’il aimait. A présent, il n’avait aucun doute sur les sentiments qu’il éprouvait pour elle. Face à une situation aussi critique que celle qu’ils vivaient, tout était devenu clair dans son esprit. Ses sentiments vis-à-vis de la jeune rousse se retrouvaient exacerbés. Sa crainte, à présent, était d’arriver trop tard.

Une fois à proximité de la jeune femme inconsciente, Alex lui posa l’index et le majeur sur la gorge. Le pouls était faible, mais encore perceptible. Sans étendre une seconde de plus, le français s’assit au sol, attrapa son amie et plaça sa tête à la chevelure écarlate sur ses cuisses. Posant une main sur son front de porcelaine et une autre sur son abdomen, siège d’une nouvelle vie, Alex y insuffla sans aucun ménagement tout ce qu’il lui restait de force. Qu’importait le prix à payer, cette fois-ci, il ramènerait la mère et l’enfant. Il ne commettrait pas la même erreur qu’avec la sœur de Kerry. L’échec n’était tout simplement pas acceptable.

Lentement, le froid s’empara des jambes du jeune homme, remontant progressivement vers le haut de son corps. Les doigts ne tardèrent pas à devenir violacés, alors que ses lèvres bleuissaient à leur tour. Mais qu’importait, Kerry revenait à elle, elle continuerait de vivre, et avec elle, l’enfant. A bout de force, totalement épuisé, Alex se laissa alors choir au sol, une main toujours posée sur le ventre de la jeune femme. s'il le fallait, sa dernière preuve d'amour serait son sacrifice.

Takeshi apparut dans le couloir du level 5, il venait de finir la première mission qu'Arthur Petrelli lui avait demandé d'accomplir. Il lui avait demandé d'aller au siège de Yamagato Induestries avec Asami pour voler une formule dans le coffre-fort de l'ancien PDG. Une fois cette la formule entre ses mains il devait la reposer dans le coffre-fort de son patron. Il était certainement le seul employé de Pinehearst à connaître l'existence de se coffre ainsi que sa combinaison. Le patriarche avait poser beaucoup de responsabilité sur le dos de Takeshi pour cette mission, mais il ne c'était pas arrêté, il lui avait également demandé de le rejoindre lui et le reste des agents pour les aider à Primatech, le lieux où résident secrètement les agents de l'OWI.

Takeshi avait désormais l'esprit dégagé, il avait finit une mission sur deux. Il ne lui restait plus qu'à faire le ménage à Primatech. C'était la mission qui l'intéressait le plus, car il avait de vieux comptes à régler avec eux. Le japonais était remplis de haine envers eux depuis qu'ils l'avaient illégalement enfermé dans une de leurs cellules pendant plus de un an. Ils l'avaient traité comme un animal, il n'avait aucun droit dedans. C'était le moment pour eux de payer pour tout le mal qu'ils avaient causés.

Le japonais marcha lentement, il scruta une après une les cellules du level 5. L'endroit était éclairé comme à son habitude, la coupure de courant n'avait pas affectée cette partie du bâtiment. Il regarda un à un les prisonniers, le nippon aurait bien voulu les libérer mais cela ne faisait pas partit de sa mission. Peut-être que ses hommes allaient lui mener une vie dur une fois sortit, il ne pouvait pas le deviner. Quelques prisonniers, crièrent, ils lui demandaient d'ouvrir leurs portes de cellules mais Takeshi les ignora.

Le jeune nippon continua son chemin, il était maintenant en train de marcher dans les couloirs de l'agence. À présent, il n'y avait plus d'éclairage, à part celles de réverbères qui entraient pas les fenêtres. Le manque d'électricité rassura Takeshi, le système de surveillance caméra n'était plus assuré, il ne pouvait pas y avoir de preuve contre les crimes qu'il allait commettre. Une fois arrivé au bout du couloir, il rencontra un groupe de cinq d'agents armés de l'OWI. Ils utilisaient leurs lampes torches pour stabiliser l'autre main qui tenaient les pistolets, cela les aidaient à avoir une meilleur stabilité tout en assurant de la visibilité. Les hommes pointèrent leurs armes sur Takeshi, l'éclairant par la même occasion. Un homme cria :

" Ne bouge plus ! Si tu bouge on tir ! "

Takeshi sourirait à l'idée qu'un groupe hommes pensait pouvoir le contrôler. Ils étaient avides de pouvoirs. Même si ils venaient à lui tirer dessus, il aurait suffisamment de temps pour se téléporter derrière eux et leurs assener à chacun un coup fatal.

" Laissez moi rire messieurs ! Vous pensez pouvoir m'arrêter une nouvelle fois ? Vous n'êtes pas sérieux là j'espère ! "

Un agent tira sur la gâchette, il avait visé à côté du japonais en espérant que cela allait le calmer. Ce n'était pas la bonne manière, cela encouragea le jeune homme à continuer son petit jeu. Un autre homme cria :

" Tu arrête ton petit tour, ou la prochaine fois je te tire dessus ! Maintenant tu pose tes armes et tu te met à genou. Tu ma compris ? "

" Je n'ai pas envie de perdre du temps avec vous, ne vous inquiétez vous ne sentirez rien. "

Aussitôt, Takeshi prit son wakizashi de sa main droite et il jeta la fine lame en direction d'un des hommes. La lame venait de transpercer le cœur de l'agent, les agents tirèrent ensuite plusieurs balles ensuite. Les deux premières coup de feu furent tirés à côté, lorsqu'il entendit un troisième coup de feu, Takeshi actionna son pouvoir d'une manière qu'il ne l'avait encore jamais fait auparavant. Il venait de ralentir le temps, il voyait précisément la direction de la troisième balle s'approcher dangereusement en direction de sa tête. Il s'approcha du groupe et contourna la balle qui aurait put le tuer, il était à côté d'un agent qui avait le visage crispé. Il venait de perdre un collègue, peut-être son ami et il souhaitait sans doute vouloir se venger. Tout comme Takeshi mais ce dernier avait l'avantage, il possédait un merveilleux pouvoir. Une fois devant l'homme, le japonais dégagea avec sa main le côté de sa veste pour dégainer à son tour son pistolet qui était accroché à son holster. Le nippon désactiva son pouvoir, le temps s'écoulait normalement et il pointa son arme sur le front de l'homme, elle était précisément calée entre les deux yeux. Les autres hommes furent également surprit de voir que le japonais n'était plus devant eux, un homme partit vérifier le pouls de son collègue alors que les deux autres hommes pointèrent leurs pistolets sur le japonais. L'homme à terre fit un signe négatif de la tête, son collègue était maintenant belle et bien mort...

" Tu a eu ta chance mon ami, tu ma loupé ! Dommage pour toi... "

L'agent avait désormais le visage terrifié, il n'avait pas comprit ce qu'il c'était passé. Le japonais n'allait pas prendre le temps de lui expliquer, c'était sa fin. La seconde suivante, Takeshi appuya sur la gâchette. Il explosa le crâne de l'homme, provoquant une éclaboussure de sang par le côté où la balle venait de sortir, ce qui arrosait le reste du groupe. C'était la première victime de Takeshi avec une arme à feu, il n'en était pas très fière mais ses hommes méritaient se sort tragique. Ils avaient acceptés de travailler dans cette maudite compagnie. Le bout du pistolet fumait encore lorsqu'il ralentit une nouvelle fois le temps, il en profita pour ranger son arme à feu et pour dégainer son katana qui était accrocher à son dos puis il se plaça un peu plus loin dans le couloir, suffisamment loin pour que les agents puissent le voir et lui tirer dessus. Une fois placé, il dit :

" Je vous laisse une dernière chance à vous trois. Je ne ralentirais plus le temps, essayez de m'avoir tant que vous le pouvez ! "

L'homme qui était encore à terre se leva et saisit son pistolet et qu'il pointa immédiatement sur le nippon. Ensuite, les deux hommes commencèrent à tiré sur Takeshi, il se téléporta successivement sur les côtés gauche et droite du couloir sans se faire tirer dessus. Le katana toujours en main, il s'approcha du groupe petit à petit à force de se téléporter. Très rapidement, les deux hommes avaient vidés leurs chargeurs, c'est alors que le troisième homme commença à tirer à son tour en attendant que ses collègue rechargeaient. Lorsqu'il tira sa dernière balle, Takeshi était en face d'eux, il assena un coup horizontal à ses trois adversaires. Le coup n'était pas assez puissant pour que les trois hommes meurt sur le coup. Les agents ne bougeaient plus, la douleur était trop forte pour eux, alors Takeshi en profita pour planter son katana. Il venait empaler les trois agents un à un à son katana. Takeshi essaya de se concentrer à travers les cris des agents et il remonta sa lame au maximum de ses capacités, tranchant tous les organes vitaux qu'il pouvait sur le chemin. Le japonais retira sa lame et se téléporta un peu plus loin, laissant une effusion de sang se produire, il ne voulait pas être aspergé de sang. Une fois les trois hommes vidés de leurs sang, Takeshi ramassa son wakizashi sur le corps de sa première victime. Il y avait maintenant beaucoup de sang dans cette partie du couloir, cela commençait à dégager une odeur peu agréable. Le nippon prit le temps d'essuyer ces lames avant de les ranger à nouveau dans ses fourreaux.

Takeshi continua de marcher dans le couloir à la recherche d'autres proies lorsqu'il rejoignit finalement le hall de l'OWI, personne ne pouvait le voir d'où il était, il scruta la scène en s'adossant contre le mur. Le hall accueillait déjà pleins de monde que Takeshi connaissait, il y avait son patron qui était en pleins face à face avec Sylar. À côté, il y avait un blond dont il n'avait encore jamais ainsi qu'une personne un peu plus âgé, ils regardèrent trois autres personnes. Le nippon conclu qu'ils étaient avec Arthur. Dans l'autre groupe de personne, il y avait des personnes qu'il avait affronté autrefois, c'était à Philadelphie. Il y avait Kerry, cette fille qui l'avait au début libéré de sa cellule au level 5 puis elle avait changée de camp en capturant son ex-patron. À présent, elle était couchée au sol. Il y avait aussi cette autre fille dont son nom lui échappa, elle était doué avec ses armes et cela la rendait très dangereuse. Puis fixant son regards il pouvait voir le français qui l'avait insulté de "Pikachu". Le japonais voulait toujours ce venger contre cette personne, il semblait mal en point, il était lui aussi couché par terre, à côté de Kerry.

Takeshi décida d'agir murement, il possédait un avantage de taille : l'effet de surprise. Il pouvait à n'importe quel moment retourner une situation à son avantage. Il aurait voulu se ruer sur le français, mais il ne représentait pas une menace suffisante au japonais. Il y avait l'autre femme, qui avait l'avantage jusqu'au moment ou le blond tira trois coup de feu, il réussit à la désarmer ainsi qu'à la blesser au mollet. C'était le moment pour Takeshi, il avait décidé de faire son entrer. Alors il figea le temps, toutes les personnes étaient immobiles sauf son patron. Lui aussi maîtrisait le temps, il n'était pas affecté par le pouvoir du japonais. Il s'approcha des armes de Lila et il vida les balles de l'arme. Ainsi elle ne pouvait plus utiliser ses armes pour blesser à nouveau quelqu'un. Il regarda Arthur Petrelli et il lui dit :

" Nous avons la formule, je vais m'occuper de quelqu'un je reviens. "

Son patron lui répondit calmement.

"Nous maintenons la situation présente sous contrôle, voyez si votre sabre sera utile dans les laboratoires, là où nos forces sont les plus sous estimées."

Takeshi avait reçu un nouvelle ordre venant de son patron. Il devait désormais aller aider ses collègues aux laboratoires. Il accepta sa mission sans rajouter un mot. Il s'approcha du français, lui toucha l'épaule et il se téléporta loin des bâtiments de Primatech. Le japonais avait décidé d'expédier le français là où il devait y rester, en France...

Le nippon avait téléporter Alex Dumont sous la Tour Eiffel, il était toujours par terre. Il était affaiblit, presque mourant. Il méritait son sort, il méritait sans doute de mourir. Takeshi dégaina son wakizashi et s'apprêta à lui couper le coup mais il se rappela d'une phrase qu'Asami lui avait dit il y avait peu de temps.

« Tout le monde ne règle pas ses problèmes par la mort... »

Ainsi, Takeshi était maintenant sûr de ne plus vouloir tuer Alex Dumont. Il allait le laisser s'en sortir. Asami avait raison, est ce que la mort de ce français allait apporter quelque chose de "spécial" à Takeshi ? Non, ce n'était pas une solution, alors le nippon rangea son arme dans son fourreau. Il regarda l'homme à terre :

" Je te laisse ici, tu va sans doute survire. J'espère que cela va changer ta façon de penser à l'égard de ma nation. Bonne chance... "

Takeshi se téléporta à nouveau, il prit la direction des couloirs de Primatech. Il savait qu'Alex allait s'en sortir, il était sous un lieu touristique. Il allait bientôt être secouru, et être sauvé. Maintenant, le japonais était en route pour les laboratoires de l'OWI...

Invité

L'attaque enflammée que Sylar avait envoyé vers Arthur le traversa et vint s'écraser contre le mur derrière le patriarche. Il avait beaucoup de ressources ... Beaucoup trop, le serial killer retournait la situation dans sa tête et imaginait des dizaines de scénarios possible, mais aucune fin ne tournait en son avantage. Sylar voulait en savoir plus sur son adversaire définitivement trop difficile à cerner, son pouvoir de toute-compréhension même des mécanismes les plus complexes était considérablement freiné par la puissance du père Petrelli. Finalement, alors qu'il écarta les lèvres pour parler, ces dernières se scellèrent. Arthur se livra alors à un numéro de marionnettiste qui n'était pas inconnu du tueur, Kerry avait aussi ce pouvoir. Sylar était dans une position de faiblesse, il ne pouvait pas bouger, il ne pouvait pas parler, il était à la merci d'Arthur tant qu'il ne trouvait pas un échappatoire.

"Je crains que ce ne soit déjà le cas, te manipuler n'est pas une difficulté. Tu as eu un choix à faire, Sylar, et tu as échoué dans ton ascension. Maintenant, tu dois en payer les conséquences... et sache qu'elles seront très lourdes à supporter pour les épaules de ta grandiloquente personne."

S'il ne pouvait plus se mouvoir, plus parler, où est-ce que Dallas trouvait un intérêt à s'adresser à lui ? Mais fort heureusement, Sylar aussi avait un minimum de ressources, et c'est par télépathie qu'il s'adressa à Arthur:

* Je n'ai pas échoué Arthur ... Le fait que je ne sois pas aussi puissant que toi ne traduit en rien un échec, je suis juste un peu plus lent, plus méthodique. *

Arthur lui attrapa le seul pied qui lui restait en équilibre, le fit violemment chuter, pour finir par le plaquer au sol avec une sorte de force invisible, semblable à de la télékinésie. L'eau se mit à choir du plafond, quelqu'un avait déclenché le système anti-incendie. Là encore, impossible de bouger ou de parler, il fallait juste penser et réfléchir ... Il y a toujours un échappatoire.

"Que ton égocentrisme le désire ou non, il est tant pour toi de grandir Gabriel. Tu penses être à la mesure de dépouiller les êtres les plus faibles que toi, sous prétexte qu'ils n'ont aucun égard vis-à-vis de leur potentiel. Le mérite t'incomberait-il plus qu'à un autre ? Le Destin a voulu qu'aujourd'hui, tu fasses les frais de ton propre idéalisme, cette soif de sang te rattrape et te perd. Si le fort se doit de voler le faible, alors c'est exactement ce que je compte faire. C'est fini Gabriel.. ton orgueil et ton obstination t'ont fait perdre tout ce que ce tu avais de plus unique au monde..''

Sylar ferma les yeux, une des rares choses qu'il pouvait encore faire, et se concentra. Il se fixa sur les différentes tensions, les différentes forces exercées par Arthur sur lui. S'il pouvait comprendre un pouvoir en regardant un cerveau, il pouvait comprendre comment se libérer d'un pouvoir en regardant ce pouvoir. Il sentit alors qu'Arthur draina son énergie, depuis quand il ne le savait pas, peut-être même avait-il commencer depuis le départ, mais quand on est immortel on est tellement bourré d'énergie que ça ne fait aucune différence. Mais Arthur lui avait là tendu une perche, car ce pouvoir il le possédait aussi. Quelques instants de réflexion ... Il lui fallait du temps ... Il ne devait pas se laisser affaiblir, sinon il perdrait son pouvoir, autant dire qu'il perdrait tout. Il laissa ses yeux se balader autour de lui, Kerry était très mal en point, Alex également, et Lila venait elle aussi d'être touchée. Finalement, il parvint à bouger la tête, il regarda Arthur:

" Mon nom est Sylar espèce d'enfoiré "

Il fit un bref mouvement de la nuque et Arthur se retrouva projeté au sol, deux mètres en arrière. Le serial killer se releva, il avait retrouvé toutes ses capacités motrices.

" Tu pensais vraiment que tu pourrais me contrôler moi ?? Que tu sois plus fort ne signifie pas que tu auras tout le temps de le dessus. Le fort ne se doit pas de voler le faible, car dans notre cas, il n'y a pas de fort et il n'y a pas de faible, nous sommes tous résignés au même sort. J'ai vu l'avenir grâce à ton fils, je sais ce qui nous attend, et ce n'est qu'une question de temps avant que toi aussi tu découvres notre futur sort. "

L'eau continuait de tomber du plafond, les réservoirs étaient bien remplis et cela ne semblait pas vouloir s'arrêter. L'obscurité ajoutait à ce combat un cadre très épique, les deux protagonistes martelant le sol de leurs pas lourds et déterminés. Les pouvoirs en rapport avec le feu étaient neutralisés, inutile donc pour Sylar de tenter l'explosion, ça ne marcherait pas. Le tueur leva alors la main vers Arthur, et toutes les gouttes d'eaux se trouvant en suspension à ce moment là entre lui et le patriarche devinrent des pics de glace.

Autant de projectiles qu'il pouvait manier à sa guise, mais Arthur étant lui aussi télékinésiste, cela s'annonçait rude. Sylar ferma sa main en poing, et quand il la rouvrit, tous les pics de glace se ruèrent aléatoirement vers Arthur, qui devait les arrêter les uns après les autres.

Ayant créé cette courte distraction, Sylar pouvait se permettre d'aider ses amis. Revoyant un Alex meurtri et à bout de souffle dans sa tête, le serial killer fut surpris de voir que celui ci n'était plus présent, ne restaient que Kerry et Lila. Pas le temps de réfléchir, Arthur serait à nouveau vite sur ses pas. Il ferma les yeux, et transfusa un maximum d'énergie à ses deux acolytes, qui virent leurs plaies régénérées, et leur puissance remise au maximum. Dans le même temps il attrapa par télékinésie le pistolet de Finsternis resté au sol, le pris de la main droite et le reforma pour qu'il puisse à nouveau tirer, avant de l'envoyer dans la main de Kerry. Lila avait elle aussi récupéré ses armes.

" C'est tout ce que je peux faire pour l'instant. "

Il s'en retourna vers Arthur qui venait d'arrêter les derniers pics de glace.

" Alors, on peut passer aux choses sérieuses ou pas ? "

Sylar était trempé, mais intérieurement il fulminait encore de haine envers son ennemi, il allait perdre, c'était évident, il ne faisait que gagner du temps. Un bref geste de la main et il entailla la joue d'Arthur, mais celle-ci se régénéra à une vitesse beaucoup plus rapide que celle de Claire ou du tueur ... L'eau s'arrêta alors de tomber du plafond, les réservoirs d'eau étaient vide. Sylar n'attendit pas, il changea ses poings en deux blocs en fusion, et lévita devant Arthur. Un aspect de sa télékinésie qu'il n'utilisait que peu souvent, mais qui pouvait lui donner un aspect un peu plus puissant. Il se rua sur Arthur et lui asséna un premier coup de poing en plein visage, puis un autre dans le ventre.

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La victoire venait de se loger entre les doigts d'Arthur. Trophée aux reflets mordorés, symbolique d'une ascension formidable et incontournable. L'effluve vitale de Sylar s'extirpait de sa chair dans un ballet fantomatique, caressant de sa douce chaleur la paume sèche du Patriarche, il se logeait dans le corps du vieil homme. Drainé par le plus impitoyable des voleurs de ce monde et par le plus féroce des cauchemars, Gabriel était victime du larcin de sa vie. Au rythme des goutes tombant indéfiniment, sous le tambour de leur écoulement et sous cette pluie à la fraicheur délicieuse, le tueur psychopathe s'apprêtait à adosser une affreuse vérité. Déjà elle mordait son esprit, rongeant sa conscience. Le doute était présent, et à partir de maintenant, il s'était juré de ne plus le quitter. Une ombre décharnée tendait ses griffes en direction de l'horloger. Son heure semblait être venue, mais ce fut sans compter ses incroyables talents. Une force puissante se saisit du corps de Dallas pour le projeter à quelques mètres de sa victime. Le dallage froid et mouillé heurta violemment la tête du Fondateur. Un fracas sourd raisonna dans la profondeur de son oreille. Arthur venait de tomber de son trône chryséléphantin. La chute avait été blessante, d'autant plus qu'elle était imprévisible. Ses paupières se réouvrirent, déterminés comme jamais, ses yeux brulaient d'une rage malsaine. Un instant plus tard, le vieil homme était sur pied, observant gravement son adversaire avec toute la considération qu'il lui devait. Bientôt, ce fut un rideau meurtrier de glace qui s'abattit tel un éclair de fureur. Des poignards, tranchants comme du fer, sifflant dans le silence comme on déchire une figure de papier. Les projectiles transpercèrent aléatoirement l'enveloppe charnelle d'Arthur, se logeant douloureusement en lui. Il mima une grimace de souffrance, l'espace d'un instant, puis inspira. Le mal était profond, la peine incontrôlable. Étranglant dans sa gorge un rugissement de rage. Arthur fulmina intérieurement. Un à un, les pics de glaces tombèrent sur le sol, nimbés du sang du Patriarche. Miraculeusement, les plaies s'effacèrent et la douleur s'estompa, ne laissant pour ultime séquelle que le souvenir de sa morsure. Dallas sourit, ses yeux accusateurs et narcissiques narguèrent Gabriel, il venait de passer la main.

"Il est incroyable de remarquer que même le plus chétif de mes fils est apte à manipuler ton corps et à exacerber ta paranoïa.. Sylar n'existe plus. Sa suprématie s'est éteinte le même jour où son avatar est tombé. Depuis cette heure Gabriel, l'heure où L'OWI t'a vaincu, tu n'es plus que l'ombre de ce que tu fus, le jouet de la femme qui t'a retiré tout ce qui faisait de toi le grand homme que nous connaissions. Une ombre qui courbe l'échine dès le premier écart et qui oublie pourquoi il est devenu ce qu'il était. Tous les pouvoirs du monde ne suffiront pas à faire de toi l'être le plus capable des temps modernes tant que tu renonceras à adopter l'étendue de ton personnage."

Le poing rude du psychopathe heurta sauvagement le visage d'Arthur alors qu'une seconde attaque incandescente lui frappa l'estomac. Le souffle coupé, un troisième assaut vint se briser contre sa face. Posant un genoux à terre, Dallas put goûter à l'amertume de son sang. Le liquide acrimonieux s'écoula doucement alors que la régénération faisait de nouveau son effet, soignant les quelques blessures superficielles. Son esprit se rappela de sa grandeur. Une lien insondable retint les coups du tueur. Arthur se releva, dans une élégance ancienne, appuyant de sa dignité tout le charisme qu'il avait imposé. Il s'apprêtait à franchir des limites qu'il s'était toujours interdites. Ouvrant ses deux paumes vers le ciel. Le Patriarche fit face devant son impardonnable adversaire. Un étau mental irrationnel déchira le crâne de Gabriel. Des douleurs sanglantes et métaphysiques, qui martelaient l'esprit comme on enfonce une enclume s'en saisir pour le détruire. Petrelli tentait de pénétrer l'âme du prédateur, y inséminant une souffrance sourde et délicate. Un écho de cloche assourdissant raisonna en lui, balayant sa tête et ses tympans tel le faisceau des phares isolés illumine la nuit de son œil unique; sans frontières. Dallas se téléporta, disparaissant des yeux du tueur pour réapparaitre immédiatement dans son dos. La riposte ne se fit plus attendre. Le bras du Fondateur devint intangible et plongea dans le buste du jeune homme, le transperçant de part en part. La seconde main du Patriarche se reposa tendrement sur le sommet du crâne de Sylar. Un seul mouvement de sa part, et il en était fini de son existence.

"Est-ce que Peter t'avais prévenu que ce "sort" te serait aussi douloureux ? Il a été plus intelligent que toi en fuyant un destin qu'il savait incapable de contrecarrer. Ton futur n'était pas encore gravé dans le marbre avant que tu ne t'engages devant moi. Les pages blanches sont faites pour être écrites Gabriel. J'ai bien peur qu'il soit trop tard maintenant pour que tu oses rajouter un mot sur l'histoire de ta vie. Ta plume a trop fait coulé de sang. Ta disparition sera ma signature."

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Sylar savait que les coups qu'ils portaient à Arthur ne faisait que retarder l'inévitable, mais autant le faire souffrir un maximum, au moyen il serait méritant de sa victoire. Il ne l'avait même pas écouter tenter de le rabaisser, voulant le ramener à sa condition d'homme portant un masque ridicule qui ne lui sied guère, il frappait juste. Au fond de lui, il savait qui il était, et ce n'étaient pas les tentatives désespérées d'Arthur qui tentait de lui enfoncer une vérité relative dans le crâne qui allait changer quoique ce soit. Il avait porté trois coups très puissants et douloureux à Arthur, et ne parvint pas à l'atteindre une quatrième fois, sentant son bras retenu par une étreinte invisible. Pas difficile de deviner qui en était à l'origine. Ce qui s'en suivit flanqua de lui même Sylar à terre, une douleur crânienne, pas physique, mais mentale. La sensation était indescriptible tant on ne pouvait même deviner ce qu'elle était réellement, c'était juste de la souffrance gratuite, comparable peut-être à des centaines de morceaux de verre qu'on agitait dans la tête du serial killer.

Fermant les yeux sous l'effet de la douleur, il ne vit pas qu'Arthur se téléporta derrière lui. En revanche, il sentit le bras du Patriarche le traverser de part en part, tandis que son autre main lui tenait l'arrière du crâne en joug, point sensible qui empêchait toute régénération. Là, Sylar était bel et bien prisonnier, incapable de réfléchir, avec pour seul pensée une envie insoutenable de hurler de douleur. Hurler ??? Mais oui !!! Quel idiot, il aurait dû y pensé, il possède le pouvoir de manipulation sonore. Les personnes présentes allaient vraiment avoir mal aux oreilles:

" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!!!!! "

Le cri était insoutenable, les vitres se brisèrent, les murs et le sol tremblèrent, Arthur était obligé de protéger ses oreilles à l'aide de ses mains s'il ne voulait pas que ses tympans explosent, tout comme les autres personnes présentes ici. Sylar se retourna après l'onde de choc qu'avait provoqué sa manipulation sonore, et il attrapa Arthur par le col et lévita tout en le projetant contre le mur. Il le releva avec sa télékinésie puis l'envoya s'écraser contre le sol à nouveau quelques mètres plus loin.

" Sans rancune Arthur ... Les pages blanches sont faites pour être écrites. "

Il se retourna vers Ethan et Finsternis, ses mains bleutées par la glace.

" Y en a d'autres qui veulent goûter ?? Hein ??? Hahahaha ! "

Sylar devenait fou, il riait. Il se retourna à nouveau et marcha vers Arthur.

" Le futur est gravé dans le marbre tu as raison, mais tu crois que c'est parce que je suis un suceur de pouvoirs ? Tu crois que tu es mieux que moi, bien sur, rappelle moi le motif de cet affrontement ?? Si je me bat contre toi ce n'est pas parce que je veux ton pouvoir, ou même parce que Angela m'a demandé de le faire, c'est ... "

Il se calma, reprit son souffle, et finalement dit d'une voix très calme:

" C'est parce que j'en ai fait le choix. "

Il marcha vers Arthur.

" Il n'y a pas d'issue, pas d'échappatoire, il n'y a que la fatalité, le destin, le tout régit par les choix que l'on fait mais au final, ce qui doit arriver finit par arriver. Si je suis mon propre raisonnement alors je devrais juste tomber à genoux et te laisser faire ce que tu veux faire ... Mais je suis Sylar, pas Gabriel, alors je vais faire en sorte que tu mérites ce que tu es venu chercher. "

Sylar serra son poing, sans utiliser de pouvoir.

" Tu veux mes pouvoirs ? Viens les chercher ! "

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En général je ne suis pas homme à médire de mes adversaires, cependant force est de constater qu’au vu et au su de ce qu’il venait de se passer ce fut une gaffe rondement menée de bout en bout. Sans entrer dans les détails les divers avatar de ce désastre qui venait de se produire quand on les cites tiennent plus du scénario de série Z que de la riposte chirurgical que l’on aurait pu attendre de la fondation. Jusqu’ici tout s’était déroulé de façon routinière, du sang, et des larmes quoi de plus coutumier pour un assassin, encore que j’avais fait preuve de clémence et pris la peine de jouer lentement avec tout le monde ce, jusqu'à satiété.

La seul chose qui vint troublé ce sanglant ballet fut une intervention pour le moins impromptu et d’une agent de la compagnie et de l’un des nôtres. La première usa d’un astucieux stratagème pour neutralisé Mr. Sorrow, encore que celui-ci n’en pris pas ombrage rendant la monnaie de sa pièce a l’inconnu sous la forme d’une superbe balle dans le mollet, cependant je pris malgré ma flegme apparente ombrage du fait de m'être fait désarmé, certes mon otage avait été neutralisé puis téléporté avant même que je ne pu m'inquiéter de son sort mais tout de même… Cette femme venait de s’en prendre a moi, et grand mal allait lui prendre de ne pas m’avoir touché de façon plus précise je saurais lavé cette affront en temps utile et dans le sang.

Mais avant tout, il semblait qu’Arthur et Sylar n’était plus aussi décidé a réglé discrètement leurs comptes et un son strident vin bientôt troublé les sonorité et délice carmin de la bataille. Arthur venait de recevoir une volé de coup des plus brutal et alors que de mon coté j’étais le dernier a tenir encore a peu prêt debout malgré cela je ne pouvais plus intervenir au moment propice les pouvoirs de mon adversaire s’étant fait la malle avec lui. Ma solution de secoure quand a elle nécessitait trop de temps et de concentration, je n’aurais jamais le temps d’intervenir a plus forte raison qu’a présent Sylar se tournait vers moi une lueur sadique sur le visage, apparemment il voulais me signifié, et de façon plutôt brutal qu’il souhaitait gouté a ma matière grise. Cependant l’idée que ma vie puisse se terminer ainsi n'eut absolument pas le temps de m'effleurer car déjà il s’en retournait vers Arthur voulant apparemment réglé ça d’une façon plus « Conventionnel » en ce sens qu’il était infiniment plus humain de ce servir de ces poings. J’étais…Consterné, touché a mon employeur de cette façon était un acte des plus suicidaire et croire qu’il pouvait effrayé un homme incarnant les pires craintes de chacun était d’autant plus présomptueux. Alors que Sylar s’occupait de mon employeur de cette façon horriblement irrespectueuse mon sang ne fit qu’un tour. Dans une telle situation de faiblesse et fort heureusement la peur d’Arthur se manifesta tellement brutalement que l’on pu s'attendre a ce qu’elle se mette a suinté de tout les port de sa peaux.

Bien il était temps de commencé, d’un pas rapide je me dirigea vers Sylar. La force de mon coup démultiplié par la peur des occupants du bâtiments fit faire un tour a 360 a sa tête et ce en plus du fait d'enfoncer la moitié du crane de celle-ci. Alors qu’un vif émoi commença agité les divers parti en présence alors que Sylar commençait a se régénérer. J'utilisai les pouvoirs transmit par la peur d'Arthur, car oui qui donc pouvait-il craindre le plus à part lui-même ?Soudain tout se figea dans la salle, excepté le vénérable patriarche Petrelli, détenteur du même pouvoir : « Désolé d’avoir mis tout ce temps monsieur, occupé vous de lui je me charge du reste. » Le plus gros du travail était fait, notre cible principal neutralisé il ne me restait guère plus de chose a faire que de me débarrassé des deux demoiselles ici présente. On dit bien souvent a tort qu’un tueur a gage est un meurtrier, cependant il y a ce qui est pour moi une infime pour le commun des mortel une grosse différence : On ne tue jamais en dehors d’un contrat.

Je me dirigea donc d’un pas léger vers les deux donzelles blessé, avant de les emmené il fallait justifié leur prochaine destination, je me dirigea vers la pauvre demoiselle rousse, celle-ci ne saignait plus son petit amis ayant employé ses derniers gestes avant téléportation a la soigné, une chose bien inutile au demeurant au vu de ce qui allait lui arrivé, J’étais ulcéré que l’on gâche ainsi mon art je me dirigeai donc vers la dernière arrivée afin de lui emprunté un de ses pistolets mais a la réflexion elle m'avait interrompu la première.. Je décidais donc de diversifié son traitement, je lui cassa d’abord le bras droit en trois morceau tournant chacune des trois articulation de l’épaule au poignet dans l’autre sens.
Puis brisant les os qui en faisait la jonction. Cependant je ne m'accorda pas le même luxe de détail pour tout ses membres un de ses mollets étant sévèrement touché je n'eus qu’a faire subir le même sort a l’autre et mettre une balle dans son biceps droit. Tout était à présent terminé...Le temps reprendrait bientot son cour et les deux donzelles se réveilleront hors combat dans un état déplorable, dans ces conditions ce qui allait suivre me semblait un moindre mal pour nous arthur dominant la situation: « J’'en est fini ici monsieur Petrelli, je me rend au niveau 5. » Et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire la téléportation m'y avait mené.

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Les doigts d'Arthur captèrent l'essence de potentiel que dégageait l'imposant personnage, cherchant de leur pulpe à en extraire l'essence pour se l'approprier, à jamais. Le rituel s'apprêtait à commencer, alors que les dés étaient jetés. Un rugissement strident surgit de la gorge de Sylar, frappant de plein fouet Dallas qui se contraint à reculer sous l'horreur de la situation. Dégageant son bras du torse de Gabriel, il ferma les yeux et porta ses mains au niveau de sa tête pour boucher ses tympans, endoloris par la fréquence sonore insoutenable. Les vitres explosèrent une à une, les barreaux et le sol tremblèrent, comme sous l'effet d'une secousse sismique. Atroce réalité à la criante blessure, la confrontation s'avérait être plus tendue que prévu. Chaque instant de perdu en face de Gabriel retardait l'avènement du Patriarche et la chute définitive de l'OWI. Le temps était précieux, trop précieux pour être ainsi perdu. La confrontation dans le hall s'enlisait définitivement, balançant à droite et à gauche, entre l'ombre et la lumière. Manichéen combat où même le plus puissant des hommes était impitoyablement éprouvé, le Fondateur refusait obstinément de voir son propre projet rayer des lignes du temps par l'excès de confiance d'un fils d'horloger. Reconnaissant en cette graine de jeunesse toutes les capacités qu'il lui manquait encore pour achever sa divination, Arthur désirait en finir une fois pour toute. Il absorba chaque coup du tueur, finissant par s'écraser durement sur le sol humide. Son visage et ses côtes le firent souffrir, quelques secondes.. quelques instants où ses murmures finirent étrangler dans cette colère frénétique qui le saisissait pour le relever. Sylar venait de trop jouer avec le feu. A trop essayer de se débattre pour survivre, il perdait son unique prestige. Finsternis fit ce qu'il avait à faire, brisant la tête du psychopathe alors que le Patriarche se remettait sur pied. Une fois l'agent gris volatilisé et le cours du temps remis en marche. Dallas reprit les hostilités.

"Effectivement, tu es un peu lent."

Des colonnes de fumées épaisses se formèrent immédiatement, plongeant le hall dans un brouillard éthéré et ardent. L'eau s'évaporait, en grande quantité, elle s'élevait en fines gouttelettes invisibles, se rassemblait en un manteau immaculé et sans consistance. Les nuages de vapeurs finirent d'enfermer la pièce dans une prison invisible. Les sens étaient brouillés, tout aussi bien par le rideau de gaz qui séparait chaque personnage de l'action que part le sifflement aigu de l'ébullition. Arthur n'eut aucun mal à repérer Sylar, localisant son essence vitale dans le dédale fantomatique, il tendit un bras rigide en direction de l'âme du tueur. Une sphère électrique se forma entre les doigts du Patriarche. La foudre gronda, assourdissante, alors qu'un éclair azuré frappa directement Gabriel en plein cœur, le propulsant contre un mur. Une seconde décharge vint le terrasser à nouveau, plus prolongée dans le temps et plus puissante encore que sa jumelle, elle avait pour but de manifester au grand jour tout le sadisme dont le Fondateur était capable.

"Encore une fois, tu es dans l'erreur Gabriel. Le motif de cet affrontement n'est pas de ta volonté. C'est ce sentiment unique qui dort en toi. Cette pulsion barbare et meurtrière, cette faim convulsive et infinie. Le pouvoir est sa nourriture, et toi. Tu en es dépendant. Plus aucun remord ne t'agace, maintenant que seule cette force te guide. Ta voracité est incomplète, car elle a précipité ton personnage devant un adversaire qu'il est incapable de vaincre, tu viens de perdre ton trône. En plus d'être dépendant de ce désir, tu en es, ironiquement parlant, la première des victimes. A la lumière de cette démonstration, plus personne n'a de raison de te craindre. C'est à la pitié que la peur cède sa place. Tu n'es qu'un chiot qui se prend pour un loup."

Arthur s'avança dans les colonnes décharnées, fier et impardonnable. Usant de la ruse habituelle dont il se targuait toujours, Dallas désirait pousser Sylar dans sa dernière tranchée. Il voulait le mettre à l'épreuve, l'humilier. Le blesser au seul endroit où aucune guérison ne serait envisageable : dans la partie la plus profonde de son identité. L'ancien avocat écarta le rideau de fumée, dégageant un couloir pour rejoindre son interlocuteur. Il fit un pas, puis au autre, se rapprochant toujours plus. Au rythme de son avancé, son apparence se modifiait, son corps s'allongea, ses rides s'effacèrent. La réalité se déchirait, se troublait et s'amenuisait rompant avec la logique et le bon sens, tournant le dos à la moindre réflexion et aux principes de la raison, elle habillait Petrelli Sr d'une nouvelle silhouette, d'un nouveau corps, d'une prestance particulière et d'un charisme ténébreux. Le Directeur était devenu le parfait miroir de son ennemi. Un Sylar prestigieux, habillé d'un ensemble tout aussi sombre que son âme. L'illusion était parfaite. Gabriel aurait à combattre son propre reflet. Une main ferme étrangla le cou de l'horloger, le plaquant contre le mur, à quelques centimètres du sol. L'index meurtrier d'Arthur se dressa au niveau du front de sa proie. Il y grava un sillon de douleur en scindant l'os du crâne horizontalement, suivant le tracé d'une ligne imaginaire. Une plaie sanglante se dessina sur l'épiderme du tueur en série, quelques goutes pourpres s'écoulèrent sur le sol.

"Je pense que je vais faire encore mieux que venir chercher tes capacités Gabriel. Je vais présentement venger chaque cadavre que tu as laissé derrière toi. Ceci ne sauvera pas le monde mais mettra fin au tiens. Tu es peut-être apte à tenir Arthur à distance, mais es-tu capable de t'affronter toi-même ?"

Les yeux de Kerry s'ouvrirent. D'abord la vision était trouble puis petit à petit elle devint plus nette. La première chose qu'elle ressentit fut la non chalence, elle était faible. Elle se souvint de l'homme de main d'Arthur qui lui avai tiré dessus à quatre reprises mais il lui avait aussi prit de son énergie vitale grâce au pouvoir de la personne dont il avait prit l'apparence : Alex, ou du moins son autre personnalité. Elle se releva et se mit en position assise contre le mur et c'est là qu'elle vit quatre flaques rouge étendues sur le sol du Hall. Du sang, son sang. Avec cette quantité qu'elle avait perdue, elle ne devrait pas être consciente ni même vivante. Elle regarda ses poignets, aucunes traces de coups de feu. Elle regarda ses cuisses, même constat. A part les taches de sang présentes sur ses vêtements, rien n'indiquait qu'elle avait été blessée quelques minutes plus tôt. Comment était-ce possible ? A l'aide de son pouvoir, elle comprit. Elle devait la vie à Alex. Tous les deux lui devait la vie...Elle posa sa main sur son ventre. L'enfant allait bien, même sans son pouvoir elle le ressentait, au plus profond d'elle. Néanmoins, l'inquiétude vint la frapper. Alex lui avait donné la presque totalié de l'énergie qu'il possédait pour les sauver, mais qui le sauvra lui....De plus, Kerry ne le voyait pas dans le hall. Takeshi, le Jumper....Il l'avait téléporté à Paris. Décidemment, Kerry detestait les Jumpers. Au moins il n'avait pas transporté Alex dans un lieu désertique. Dans la ville des lumières, Alex pourrait être soigné, elle l'espérait de tout son coeur. A cause d'elle, le français était toujours dans les mauvais endroits, au mauvais moment; le dîner râté à New-York, la capture de Sylar et maintenant ce combat. Le pauvre, il ne méritait pas ça.
Ce fut des coups de feu qui la tirèrent de sa rêverie. Elle leva son regard. Lila venait de recevoir une balle dans le mollet de la part d'Ethan, ce traite ! Elle regarda ensuite Sylar qui combattait Arthur, sans vraiment de succès. Le tueur faisait de son mieux pour avoir le dessus, mais malheureusement pour lui, le patriarche était très puissant, il se remettait de toutes les attaques de l'horloger. Mais ce dernier ne restait pas sans ressources, grâce à l'eau du système anti-incendie, il créa des pics de glace qu'il envoya sur Arthur. Il en profita pour donner de sa force vitale à Lila ainsi qu'à elle. Kerry le remercia d'un murmure. Elle devait se faire à l'idée qu'ils étaient tous les deux du même côté de la barrière pour ce combat. La fatigue disparu, elle sentit qu'elle avait la totale maitrise de ses pouvoirs. Elle se releva alors. Sylar lui donna l'arme de Lila qu'il avait réparé. Soudain, elle relacha l'arme. Une vive douleur la frappa. Elle regarda son bras et vit une blessure, par balle. Hors, elle n'avait pas entendu de coup de feu...Elle regarda autour d'elle mais ne vit pas Fins...C'était lui qui avait fait ça, elle en était sur. En regardant sur sa gauche, elle remarqua Lila, sur le sol et dans un sale état.

"Oh mon dieu..."

Elle posa la paume de sa main contre sa blessure et s'approcha de Lila. Elle se pencha sur elle.

"Tenez bon Lila, la bataille n'est pas encore perdue..."

Non elle ne l'était pas. Même si les hommes de Petrelli avaient l'avantage, l'OWI pouvait encore resister et se battre. Elle se tourna vers Sylar et Petrelli...qui avait l'apparence du tueur ! Il lui entaya le front d'un geste de la main. Sylar était dans le pétrin, même si il ne le reconnaitrait jamais. Elle avait voulu un nombre incalculable de fois lui faire subir ce que faisait Arthur pour se venger de ce qu'il lui avait fait. Mais Sylar était quand même là, à les aider contre la menace que représentait Arthur.
Kerry se concentra sur Arthur et lui fit stopper son petit jeu. Elle savait qu'elle n'allait pas le contrôler très longtemps, de plus elle était blessée. Arthur abaissa son bras. Kerry utilisa alors son autre pouvoir pour créer des boules de feu et les envoya sur Arthur. Les boules de feu vinrent le percuter à la poitrine et le projeta quelques sur quelques mètres.

Tout s'était déroulé très vite. Peut-être trop vite. Reprenons depuis le début. A partir de cette phrase prononcée par Ethan Sorrow. Prononcée, ou plutôt crachée sous forme d'une plainte car une balle venait de se loger tout droit dans son épaule.

« Je n'ai pas de pitié non plus, et encore moins pour une personne comme toi ! »

Lila éclata d'un rire malsain et fixa le blond. Sa deuxième arme était toujours pointée sur le gars aux longs cheveux grisonnants.

" Tu penses vraiment que j'ai de la pitié pour toi, mon petit Ethan ? "

Elle aurait bien savouré avec plaisir un dialogue sarcastique un peu plus long, mais l'ex-agent de la Compagnie avait changé son arme de direction et tira deux coups dans les jambes d'Alex. C'est qu'il visait bien, ce bougre ! Cruz n'hésita pas et tira mais elle manqua sa cible. Elle eut à peine le temps de se maudire intérieurement. Le Français avait tout juste réussi à reprendre des forces et voilà que ses efforts partaient en fumée. Quelle poisse !
L'Anglaise ne prit pas le risque de s'exposer au danger et courut vers la gauche. Une balle siffla pas très loin de son oreille et alla fracasser un vase derrière elle. C'était à se demander comment l'objet était encore en un seul morceau vu l'explosion que Sylar avait provoquée. En parlant du serial killer, il était toujours en train de se crêper le chignon avec Papy Petrelli et cela n'avait de cesse qu'empirer. Alors qu'elle cherchait un endroit pour se couvrir et avoir une meilleure position de tir, elle sentit son arme lui glisser des mains. Bien joué, Sorrow. Cette fois-ci, la seconde balle avait heurté son arme. Comme cela s'était produit avec le savant fou, le projectile l'avait complètement désarmée. Tant pis, après tout elle avait deux armes, cela serait largement suffisant.
Malheureusement, une troisième balle finit par faire mouche et frappa le mollet de l'Anglaise de plein fouet. Celle-ci s'écroula sous le choc et s'étala de tout son long. Elle avait bien fait d'attacher ses cheveux, car ceux-ci ne formaient plus qu'une lourde masse informe gisant dans son dos. Déjà, l'eau rinçait sa plaie et le sang se diluait au sol tel une toile d'araignée pourpre. Elle ne voyait pas ce qui se passait du côté d'Alex, mais elle espérait que celui-ci eût eu le temps de s'en sortir et de voler au secours de Kerry.

Lila finit par atteindre une table renversée derrière laquelle elle put se mettre à couvert. Son mollet lui envoyait des élans de douleur qui se répercutaient dans tout son corps, comme si une dizaine de lames la transperçaient simultanément. Mais elle avait appris à surmonter la souffrance et le combat était loin d'être fini pour elle. Elle se releva, pointa son arme par-dessus la table en visant Ethan et appuya sur la gachette. Mais rien n'en sortit et seul un petit 'clic' se fit entendre. Qu'est-ce qui se passait ? Son 9mm était pourtant loin d'être vide... En jetant un oeil dans la pièce, elle réalisa alors qu'Alex n'était plus là. Il était impossible qu'il se soit enfui et ce coup-là lui rappela exactement ce que le Jumper asiatique avait fait lors de la capture de Sylar. Pourtant, Takeshi était du côté du serial killer. Etait-ce quelqu'un d'autre ?

Les voyant dans une situation délicate, Sylar profita d'un bref instant de répit dans sa bataille pour redonner des forces à Kerry et Lila. Cette dernière faillit l'insulter sur le coup.

" Bon sang, Sylar, ne t'occupe pas de nous. Tu as déjà bien assez de boulot avec le vieux. "

Déjà, elle sentait la blessure à son mollet se régénérer et ses forces lui revenir. Gray risquait gros, il avait besoin de toutes ses ressources, aussi vastent fussent-elles. Petrelli n'était pas une mince affaire et son adversaire avait besoin de tout son potentiel pour éventuellement lui tenir tête. Lila tentait d'analyser la situation. Cependant, elle fut interrompue en pleine réflexion. Une douleur indescriptible envahit tout son bras droit, qui sembla prendre une disposition plus qu'anormale. A vrai dire, il était complètement disloqué et la jeune femme dut de mordre la langue à sang pour étouffer son cri. Mais sous cette douleur d'une rare intensité s'en cachait une autre. Non, deux autres ! La première dans son bras gauche. Un impact de balle, cela ne faisait aucun doute. La belle avait déjà pris des blessures par balles et reconnaissait la sensation brûlante. La deuxième était identique, mais se trouvait dans son mollet. Encore... Etait-ce encore un coup du Jumper ? La douleur était quasiment insupportable, mais Lila utilisa les dernières ressources supplémentaires envoyées par Sylar pour régénérer à moitié son mollet. Surmontant l'horrible sensation qui submergeait son bras gauche, elle le tendit et ramassa l'arme qu'elle avait laissé tomber sur le coup.
Elle se releva quelques secondes et eut tout juste le temps de voir que l'homme aux longs cheveux gris était parti lui aussi. Quel était donc son pouvoir à celui-là ? Etait-il parti, anéanti ? Etait-ce lui qui lui avait fait tout cela ? Elle ne put s'empêcher de s'ôter cette idée de l'esprit. Elle vouait une haine profonde aux lâches, prônant l'affrontement direct et à forces égales, quite à recourir à ce bon vieux corps à corps.

Finalement, à bout de forces, elle s'écroula au sol. Le contact rafraichissant de l'eau était tellement agréable. Il rinçait ses plaies, appaisait ses souffrances et la lavait de sa sueur. Elle tenta de reprendre ses esprits en haletant, mais lentement ses forces la quittaient.

C'est alors qu'elle sentit une présence au-dessus d'elle.

"Tenez bon Lila, la bataille n'est pas encore perdue..."

C'était Kerry qui était penchée et la regardait avec stupeur. Elle ne laissa cependant pas la panique la submerger et repartit au combat pour aider Sylar.
L'Anglaise la regarda se relever. Elle devait se reprendre elle aussi. Tant pis si elle devait puiser dans ses dernières ressources pour cela. Elle détestait la défaite, c'était un mot qui ne faisait pas partie de son vocabulaire. Tant qu'il lui restait un mince souffle de vie, elle se battrait. L'honneur avant tout !
Complètement meurtrie, emprisonnée dans une douleur atroce, elle se releva. D'abord à genoux, puis un pied au sol, et enfin le second. Poussant de toutes ses forces sur ses jambes malgré une blessure encore à moitié présente, elle se redressa faiblement mais en toute dignité et fit face à Ethan. Lui aussi était dans un sale état et se tenait l'épaule. Mais son arme était baissée.
Lila tenta d'élever sa voix au-dessus du vacarme qui encombrait la pièce. Sa voix était tremblante et étouffée, mais on y sentait encore une force lointaine.

" Es-tu sûr d'avoir choisi... le bon camp cette fois... le blondinet ? La Compagnie ne t'a peut-être pas apporté tout ce que tu recherchais, mais au moins ses buts sont... plus nobles. Si tu veux une preuve indiscutable, il te suffit de regarder Kerry. C'est elle qui détient en elle la vérité, c'est elle qui sait pour quel camp... nous devons nous battre. Elle a certes changé son arme d'épaule elle aussi, mais je lui fais confiance parce qu'elle seule connait... la meilleure issue possible pour nous tous. Je n'ai... pas souvent été d'accord avec la Compagnie. C'est pour cela que j'ai voulu partir. Mais Kerry... tu devrais... l'écouter. "

Ces dernières paroles n'étaient plus qu'un murmure étranglé. La vue de Lila se brouillait et elle sentait son équilibre l'abandonner. Ses dernières forces venaient de s'éteindre comme une vulgaire petite flamme. Elle ne sentit même pas le choc lorsqu'elle s'écroula au sol, elle était déjà plongée dans l'inconscience totale. Le néant.

Invité

Sylar venait de prendre un léger avantage sur Arthur, et il s'approcha de lui avec la ferme résolution de lui envoyer un tel crocher que ça lui en briserait la mâchoire. Mais voilà qu'un de ses sbires s'en mêlait, frappant le serial killer d'un coup d'une telle puissance que sa nuque se brisa et sa tête fit un tour complet. Il tomba au sol, mais sa régénération lui permit de se relever et de se remettre lui même la tête et les os en place. Une fois qu'il avait reprit tous ses esprits, il prépara une boule de glace qui congèlerait n'importe quel individu dans sa totalité, la préparant pour se venger de Finsternis. Mais voilà qu'Arthur était à nouveau sur pied, et le hall se retrouva plongé dans une épaisse fumée qui empêchait de voir quiconque à plus de quelques centimètres. Sylar et Arthur avaient plusieurs pouvoirs en commun, c'est pourquoi ce voile brumeux n'empêchait ni l'un ni l'autre de connaître la position exacte de son adversaire. Mais de connaître la position de son agresseur ne lui permettait pas de le voir agir, et ce n'est que trop tard que son ouïe surdéveloppée lui indiqua un bruit électrique.

Il fut frappé de plein fouet par une foudre bleutée qui le projeta contre le mur derrière lui, éclatant la pierre qui le recouvrait, s'enfonçant de quelques centimètres dans la paroi. Sylar se retrouva au sol parmi des débris de pierre et d'armatures en métal. Mais Arthur ne s'arrêta pas là, il envoya une seconde décharge encore plus meurtrier envers le serial killer qui ne pouvait que souffrir encore davantage. Il n'écoutait qu'à moitié le discours d'Arthur lui disant qu'il était dépendant de sa soif de pouvoirs et que c'était là l'unique raison de cet affrontement, et la raison de sa défaite. Sylar se régénérait, et plus il recouvrait l'usage de ses fonctions plus il était en état de penser qu'Arthur allait un peu vite en besogne, la défaite n'était pas encore acquise.

Il se releva, et lorsque la fumée se dissipa enfin il vit se dessiner face à lui une silhouette changeante, qui lui sembla vaguement familière. Quel ne fut pas le choc lorsqu'il se retrouva nez à nez avec lui même, même taille, même visage, même voix. Il était tétanisé sur place, il ne pouvait plus faire un seul mouvement tant la situation lui était incompréhensible. Il sentit sa propre main l'attraper à la gorge et le faire décoller du sol pour le plaquer contre un mur. Il se sentait peu à peu devenir la victime de son propre jeu ... Il voyait ce que tant de personnes avaient vu à cause de lui ... Son doigt meurtrier se leva vers son front, et il sentit ses os craquer. Les douleurs osseuses sont les pires, il ne put contenir un hurlement. Mais le manège s'arrêta, lorsque le Sylar face abaissa son bras. Ses pieds touchèrent à nouveau le sol, et son front se régénérait, mais il ne bougeait toujours pas. Deux boules de flammes vinrent frapper son double qui se retrouva projeté au sol plusieurs mètres plus loin, avant de reprendre l'apparence d'Arthur.

La haine qui saisit Sylar à ce moment là était indescriptible, le pouvoir d'illusion était acquis par le patriarche Petrelli ... Et il s'en était servit à bon escient, il avait failli remporté la bataille. Le tueur jeta un hochement de tête vers Kerry en signe de remerciement, même si intérieurement il aurait pu l'embrasser tant il lui était reconnaissant. Il se tourna ensuite vers Arthur, qui était en train de se relever. Le regard du serial killer était plus sombre que jamais ... C'était le moment de porter le coup final, il fallait tenter le tout pour le tout. Il se mit à courir vers Arthur, un élan de quelques mètres, et ses pieds et ses jambes devinrent orangées, un orange de flammes et de fusion, comme de la lave. Lorsqu'il agrippa Arthur une petite explosion se déclencha et les deux se soulevèrent du sol, comme une fusée, propulsée par cette déflagration et amplifiée par la télékinésie de Sylar. Le tueur maintenant fermement Arthur contre lui quand les deux adversaires traversèrent le plafond du hall pour entamer une ascension à travers tous les étages qui étaient au dessus de leur tête. A chaque fois Sylar utilisait Arthur pour perforer le niveau suivant, à chaque nouveau coup porté le Patriarche pouvait sentir ses os craquer et il était tellement sonné qu'il était dans l'incapacité de réagir.

Ils n'étaient pas arrivé jusqu'au toit, mais le pouvoir de Sylar faiblissait, il manquait d'énergie. Il dévia alors ses jambes toujours soumises à la poussée des flammes, et il traversa la paroi en verre de l'immeuble de l'OWI. Ils étaient bien à sept étages du sol. Les flammes faiblissaient, les deux adversaires toujours maintenu ensemble par Sylar firent encore quelques dizaines de mètres pour arriver jusqu'au dessus de Central Park, toujours en ruines, toujours un désert. Les flammes s'éteignirent, et Sylar retrouva ses jambes normales.

Il regarda Arthur qui retrouvait déjà progressivement ses esprits, tout cela avait été vain, il se régénérerait toujours. Il n'y avait plus qu'une chose à faire. Sylar stoppa sa télékinésie, et les deux titans entamèrent une chute vertigineuse, libre de toute intervention extérieur. La tête vers le sol, Sylar réactiva sa télékinésie mais cette fois-ci dans l'autre sens, ils fonçaient comme un missile vers Central Park. Le sol devenait de plus en plus grand.

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Sylar ouvrit les yeux, et reprit peu à peu ses esprits. Il était au fond d'un cratère de 3 à 4 mètres de diamètres, et autant de profondeur. La pluie qui tombait emplissait ce trou béant dans Central Park, et le tueur baignait dans 15 centimètres d'eau. Il se tourna et croisa le regard d'Arthur, en pleine forme, parfaitement stoïque, totalement régénéré. Il se releva avec quelques difficulté, et laissa la régénération le remettre totalement d'aplomb.

" ... Toujours pas mort hein ? "

Sylar ne fit plus rien, il était à court d'idée, que pouvait-il donc faire ? C'était dur de faire durer un combat dont on savait déjà l'issue, et là il reconnaissait que quoiqu'il pourrait faire, Arthur reviendrait toujours. Il avait toujours eu le dessus sur ses victimes, il leur avait ouvert le crâne, les avait dépouillé de leur pouvoir, jamais il ne s'était senti inférieur. Comment d'ailleurs aurait-il pu un seul instant croire qu'il était inférieur à qui que ce soit ?? Il savait que Peter était le plus fort de tous, et voilà qu'Angela lui parlait d'Arthur, et toutes ses certitudes s'étaient envolées. Il avait refusé d'y croire, mais là il était contraint de l'admettre, Arthur Petrelli était le plus fort de tous les êtres spéciaux de cette planète. Même un désactiveur de pouvoir ne pourrait le contenir très longtemps. Mais Sylar ne pouvait pas abandonner, il ne pouvait pas abdiquer ... Ca ne lui ressemblait pas, ce n'était pas lui ... Mais à quoi bon ?

Sylar soupira, et finalement il se tint bien droit, et écarta les mains de part et d'autre de son corps, pour faire signe à Arthur qu'il était libre, qu'il était prêt. Le patriarche s'avança non sans doute, et quand il approcha sa main du tueur, ce dernier dit juste:

" Fais moi plaisir, ne va pas raconter que ce fut facile. "

Arthur posa sa main sur le serial killer, et le vida de ses pouvoirs.

Sylar sentit la terre trembler en dessous de lui, le monde tournait tout autour, sans régénération tous les coups et les choc accumulés précédemment l'assommaient comme un gros marteau qui lui frappait violemment et sans relâche le crâne. Il tomba à genou dans l'eau du cratère, dont le niveau montait peu à peu. Sa tête était baissée, il n'avait plus la force de la relever, ni même d'ouvrir les yeux. Il murmura juste

" J'avais un rêve une fois ... et ce rêve vient de m'être arraché ... "

Il sombra dans l'inconscience en tombant sous l'eau.

Invité

La main de fer D'Arthur exerçait sur le cou masculin de son adversaire une pression effroyable. Son index dessinait une cicatrice pourpre et douloureuse sur l'épiderme de l'horloger. Tétanisé, apeuré par la tournure des situations. Il n'osait plus bouger. Placardé contre ce mur angulaire comme un cadavre crucifié sur son tombeau de bois. Sylar subissait l'ampleur de son sort, sous la signature même de sa carrière de tueur. Il rugissait. Quelle valeur prenait la compréhension et l'intuition face à des situations aussi irréelles ? La beauté du paradoxe faisait que Gabriel était le dernier témoin à être victime de ce dont il était coupable. A mi chemin, entre la vie et la mort. Le doigt de Dallas s'immobilisa. Stoppé par l'esprit de Kerry, son bras s'abaissa, en défiant son contrôle. Gray était à nouveau libre. Soudainement, deux déflagrations heurtèrent le vieil homme, le projetant vainement plusieurs mètres plus loin. Les flammes enveloppèrent le corps du Fondateur, embrasant son illusion et ses vêtements. Une fois allongé sur le sol, sonné par l'impact, le mirage s'évapora dans un silence solennel. Immédiatement, il se régénéra, effaçant chaque brulure, étouffant chacune des flammes instinctivement avec la force de son esprit. Son regard blessé croisa les yeux haineux de son adversaire. Maintenant qu'il s'était défait de l'étreinte de son tortionnaire, Sylar n'hésiterai plus à déchainer sa rancune et toute sa colère sur le personnage du Patriarche. Il s'élança vers lui. Arthur ferma les paupières, levant sa main vers la silhouette que Kerry dessinait dans le noir, il propulsa les éclats de verre qui trônaient à ses pieds jusque sur le corps de la jeune femme. Ils filèrent dans le noir, constellant l'ombre de fins traits de lumière. Mais il était déjà trop tard. L'horloger agrippa Dallas par le col. Propulsant leurs deux corps vers les niveaux supérieurs grâce à un ingénieux stratagème, le duo perfora le plafond du hall dans un fracas étourdissant. La souffrance griffa avidement la stature du Patriarche. Des débris de pierre et de fer se logèrent dans le dos du vieil homme, brisant sa colonne vertébrale et ses côtes, se mêlant à sa chair et à son sang.

Sonné par la violence des impacts et par la douleur qui les accompagnait, l'esprit d'Arthur se troubla quelque peu, s'égarant devant les frontières de l'inconscience. Un ruissellement de verre rappela l'homme à la vie. Sylar venait tout juste de sortir du bâtiment et de s'élever dans les airs en direction de Central Park. Les plaies disparurent, se refermant comme des esquisses effacées et les éclats arrachés aux ruines tombèrent un à un. Le Fondateur reprenait le contrôle de son esprit. Dans un sursaut de survie, sauvage et instinctif, les mains de Petrelli devinrent incandescentes, elles s'attachèrent au dos de l'ennemi pour le calciner, mais déjà, il entamait une chute vertigineuse, accélérée par l'esprit du psychopathe, l'impact semblait inévitable, mais surtout... fatal. Le temps était précieux, les secondes s'écoulaient rapidement. La terre se rapprochait inévitablement. Au dernier instant, les yeux du Patriarche se fermèrent. Il disparut des bras de Gabriel, le laissant s'écraser dans la rigidité de la terre. Le choc souleva un nuage de poussières et de particules. Arthur se téléporta dans l'imposant cratère l'instant suivant. Son costume prestigieux était en lambeaux, entaché de sang et de terre. Mais il se tenait debout, haut de toute sa fierté. Gray était étendu à ses pieds, il se releva, se régénérant à son tour, avec plus de difficulté. Son ultime réponse le fit sourire. Déjà, il se rapprochait, encore et toujours. Implacable et immuable. Cette fois-ci, c'était la fin. Plus aucune chose ne pouvait espérer préserver le serial killer. Les dès étaient jetés. Le destin reprenait son cours, il achevait Sylar, le forçant à se rendre. Son sort était scellé. Sa carrière, achevée.

"Ta bravoure fut honorable. Hélas, j'ai bien peur de ne pas avoir le cœur voué à la compassion. La vie apporte toujours son lot de déception. Le tiens sera à la hauteur de ta réputation."

La main d'Arthur se posa doucement sur l'épaule de Gabriel. Se crispant sur sa peau, elle draina d'un coup sec toute la puissance que le psychopathe possédait. Aspirant tout le potentiel disponible, jusqu'à la dernière goutte. Pendant quelques secondes, le corps du jeune homme se tordit de spasmes violents, alors qu'une partie de son âme s'arrachait difficilement de son être pour venir se loger dans l'enveloppe charnelle de Dallas. Une partie de cette identité dont Sylar s'était toujours amusé venait de disparaitre, sous la forme d'un spectre immaculé et intangible. Pour ne plus jamais lui revenir. Le tueur hurla puis s'effondra, plus incapable qu'au premier jour. De son honneur piétiné, il ne restait que des cendres. Son orgueil était vaincu. Sa réussite, inexistante. Petrelli se pencha vers lui, sa paume recouvrit le front de sa proie. Il la fit se volatiliser, la transportant dans l'une des cellules de Pinehearst. Là où il ne pourrait plus s'échapper, là où sa dépouille souillée saurait encore être utile. Un soulagement profond s'empara du dernier des survivants. Relevant doucement un sourcil, il inspira puis tourna son visage vers les débris déchiquetés de Central Park.

*Voici une bonne chose de faite*

Sans attendre plus longtemps, il se téléporta à son tour, retournant dans la chaleur rassurante et l'opacité hospitalière des ténèbres de l'Organisation. Ses pas foulèrent l'ombre irrégulière et envahissante. Arrivant derrière Kerry Tomas, sa main se posa à son tour sur son épaule aspirant subitement une nouvelle fois les pouvoirs de la future mère, sans nourrir le moindre scrupule ni le moindre regret. Elle tomba à genoux, grondant sa douleur, prise par surprise et impuissante devant ce larcin impitoyable. Elle, qui représentait le seul espoir avorté dans l'enfer que constituait le bâtiment, venait à son tour, d'être dérobée. Tomas payait le prix maximum pour avoir tenter futilement de venir en aide au psychopathe. Pour avoir oser s'en être prit à Dallas alors qu'il s'apprêtait à en finir. Doucement, elle chavira, la tête en avant, heurtant la pierre encore humide du sol. Petrelli se pencha vers elle, l'agrippant par les cheveux, il tira violemment son visage jusqu'au sien puis susurra à son oreille

"Non seulement votre intervention fut inutile mademoiselle Tomas.. Mais en plus de cela, elle vient de précipiter votre destin dans une tout autre direction. Je vous souhaite néanmoins un agréable voyage."

Elle se volatilisa à son tour, libérant le hall de sa présence. Seuls demeuraient désormais Lila Cruz, plongée dans l'inconscience, Ethan Sorrow et le Patriarche, qui ne tarda plus à se rapprocher de son agent pour déposer sa paume sur la plaie qui le tiraillait. Le temps d'un songe, les blessures se refermèrent, revigorant l'electrokinésiste. Plus aucune douleur ne le saisissait. La partie pourrait de nouveau recommencer. L'OWI avait subit une lourde défaite, mais ceci n'était qu'un début.

"Dépêchons-nous, nous avons un monde à sauver."