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 [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)

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Destiny
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MessageSujet: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeJeu 12 Juil - 23:02

Silence.

Bien qu'au centre de la capitale du pays, au centre du fourmillement incessant des travailleurs et de leurs ombres, ce lieu est un lieu où à tout jamais planera la lenteur et la pesanteur des marches funèbres. Les regards sont baissés ou alors guettent le ciel dans l'espoir d'y trouver une présence qui pourrait donner un sens à ces morts, mais personne n'ose poser ses yeux sur les innombrables noms gravés dans la stèle noire. Ils sont pourtant bien lisibles sous le voile transparent de l'eau de la fontaine du mémorial des victimes de l'attentat de Sylar.

En cette douce après-midi, il n'y a pas de rassemblement particulier. On ne fête pas l'anniversaire d'un tel événement. En ces temps sombres on pourrait croire que le lieu de commémoration du cataclysme le plus cruel aurait été déserté, fuit, pourtant c'est de plus en plus de monde qui silencieusement, s'arrête devant l'édifice. Personne ne parle, personne ne pleur ou ne rit, seul le clapotis de la fontaine amène de la vie dans ce tableau funèbre.

Ici, il n'y a pas de pauvres ou de riches, de noirs ou de blancs, de socialiste ou de capitalistes. Seulement des proches de victimes, des personnes pour qui l'un ou plusieurs de ces noms représentaient autrefois quelqu'un. Tristesse, désespoir, colère et désir de vengeance lient les êtres humains dans leur malheurs. Mais personne ne se regarde, chacun se recueille dans ses pensées, son deuil.

Silence. A la mémoire des défunts.
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeMar 24 Juil - 17:33

"Je les avais toutes à ma porté !!"

Calamity renversa tout les produits de beauté qui se trouvaient sur la petite étagère juste en dessous de la glace. Calamity rageait contre ce coup du sort qu'elle avait subi. Elle avait été proche de se débarrasser de Lila, Claire, Angela et également Lisa mais il a fallu que Kerry intervienne et fasse tout capoter. En prime, son bras la faisait souffrir. Mais elle avait eu tout de même eu un beau lot de consolation. Kerry avait péri dans l’effondrement de l'immeuble. C'était qu'une question de temps pour qu'elle puisse se débarrasser des autres. Elle ouvrit le sac posé côté d'elle. Elle en sorti un flacon de médicaments contre la douleur. Après s'être enfuie de l'immeuble où habitait Peter, elle était allez à la pharmacie la plus proche. Elle ouvrit le flacon et déversa deux gélules dans la paume de sa main et les avala. Elle se regarda dans le miroir puis après un instant, elle ouvrit un tiroir et prit un ciseau. Elle commença à couper ses long cheveux. Ces derniers tombaient sur le sol de la salle de bain. Plusieurs minutes plus tard, la séance de coiffure était terminée. Elle avait désormais les cheveux courts, à la garçonne.

"Ils veulent du Red John, et bien ils en auront."

Elle alla dans sa chambre et fouilla dans l'armoire. Elle sortit un anorak et trouva une casquette qu'elle enfila avant de partir de l'appartement.


Siège de la Police Scientifique de New-York

Calamity arriva devant l'immeuble où abritaient les locaux de la police scientifique de la ville. Elle savait que le FBI s'occuper du dossier "RedJohn" mais Calamity avait décidé de faire participer l'équipe du lieutenant Mac Taylor, chef de la police scientifique. Il n'y avait pas que le FBI qui avait droit de jouer... Elle avait vu Taylor à la télévision, lors d'un discours donné aux cérémonies commémoratives de l'attentat perpétré par Sylar quelques années auparavant. Ce lieutenant avait perdues sa femme ainsi que de nombreux collègues.
Elle entra dans l'immeuble et se dirigea vers les portiques de sécurité, passage obligé pour espérer aller plus loin. Un agent de sécurité l'observa alors qu'elle arrivait vers lui.


"Vous avez un badge ?"

"Non..."

"Quelle est la raison de votre venue ?"

"Je suis ici pour voir le lieutenant Mac Taylor."


Spoiler:

"Pour ?..."

"J'ai des information à lui donner sur une affaire de meurtres."

*Allez maintenant que tu sais pourquoi je suis là, appel son bureau pour voir si il est là. Oui voilà c'est ça.*

L'agent de sécurité raccrocha et se retourna vers Calamity.

"Désolé, il n'est pas là pour le moment mais je peux vous faire monter dans son bureau, il ne devrait pas tarder."

Calamity acquiesça d'un signe de tête. L'homme lui donna un badge temporaire et lui indiqua le chemin. 3ème étage, premier couloir sur la droite et la porte du fond.Calamity suivi les indications et arriva devant le bureau de Taylor. Elle ouvrit la porte, effectivement il n'y avait personne. Elle se dirigea vers l'ordinateur, elle le sortit de veille et sortit une clé usb de sa poche et l'inséra dans le port de l'ordinateur. Un fichier se chargea. Un compte à rebours se déclencha.

00:10
00:09
00:08

Calamity enleva la clé et sortit du bureau.

00:04
00:03
00:02

Elle referma la porte et se dirigea vers l'ascenseur. Au moment de rentrer dans la cage, un homme en sortit. Calamity le reconnu : Mac Taylor, un dossier à la main.

*Ah voilà mon brun de lieutenant, voyons voir si il apprécie mon petit cadeau.*

00:01
00:00

Une alarme se déclencha, sur tous les écran d’ordinateur apparu un smiley couleur rouge sang. Un message annonçant une intrusion non autorisée dans le système résonnait dans tout l'immeuble. Taylor releva la tête lorsqu'il entendit le message. Il se tourna vers Calamity. A cause de la casquette qu'elle portait, Taylor ne pu apercevoir que le bas de son visage.

"Hé vous !!"


Calamity escquisça un sourire avant que les portes de l’ascenseur ne se referment. Une fois arrivée au rez de chaussée, Calamity avança vers la sortie tandis que le message d'alerte retentissait toujours et que le personnel semblait impuissant face à cet étrange smiley apparu sur leur écran. Alors qu'elle sortir de l'immeuble, un homme l'interpela. Taylor, arme braquée contre elle.

"Arretez-vous ! "

*On ne lache rien hein Taylor ? Tant mieux, je n'en attendais pas moins de vous.*
Calamity s'arrêta.

"Mains en l'air et retournez-vous !"

Calamity obéit et se retrouva face à Taylor et à quelques agents de sécurité.

"C'est à vous qu'on doit ce cirque ? Qui êtes vous ?"

Pour seule réponse Calamity montra du doigt le smiley ensanglanté sur l'écran de l'accueil de l'immeuble. Taylor regarda l'écran et fronça les sourcils. Il avait eu des échos sur cette affaire mais très peu car le FBI n'aimait pas trop partager sur leurs dossiers.

"Red John..."
Soudain, Calamity lança une onde de choc qui balaya tout l'accueil. Tout le monde présent se retrouva sur le sol. Calamity en profita pour sortir de l'immeuble. Elle venait de gagner du temps. Mais bientôt des policiers commençeront à fouiller tout le quartier. Elle allait devoir se faire discrète jusqu'a ce qu'ils se rendent compte qu'ils vont faire chou blanc. Et Calamity venait de trouver le lieu parfait pour attendre : un cimetière. Elle entra dans ce lieu de recueillement tandis que les sirènes de voitures de patrouille résonnèrent.
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Henry Smits

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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeSam 28 Juil - 17:37

Depuis quelques jours, Henry n'éprouvait plus l'envie de sortir et même de travailler. Son téléphone sonnait constamment, c'était son dernière rempart avec l'extérieure pour le moment mais il ne préférait pas y répondre. Qui pouvait bien l’appeler? le médecin qui devait examiné ses bras? L'un de ses collègues hautement inquiet de ne pas le voir revenir au boulot même après que sa date de congé soit finie? peut-être son patron également pour savoir où il avait ranger ses dossiers ou le prévenir des risques de sa soudaine disparition.

L'individu importait peu et il laisserait un message comme les précédents appelant, message qui ne serait pas lu mais au moins l'auteur du message n'aurait pas mauvaise conscience et il aurait tout essayer pour le joindre surtout s'il était l'un de ses nombreux troubles-fêtes qui tapait à la porte pour tenter de vérifié s'il était bien encore là. De temps en temps, un policier venait frappé à sa porte et lui demandait d'ouvrir mais il ne recevait que des réponses décevantes.

Il était venu pour savoir s'il avait vu quoi que ce soit durant l'incident de ses vacances mais il n'avait obtenu qu'un non sans grande conviction et des phrases comme laissé moi tranquille ou je ne répondrais qu'en présence d'un avocat. Le temps semblait vraiment long dans cette pièce pour Henry qui ruminait constamment les évènements de ses vacances et il ne pensait même plus à dormir. Il réfléchissait à sa vengeance et lorsqu'il était trop fatigué il tombait de sommeil dans son fauteuil.

Le réveil sonna, le ramenant à la réalité de la veille et réveillant sa douleur dans la partie supérieur du corps. Il détestait le moment du réveil car c'était à cette instant là qu'il ressentait comme jamais ses bras lui chauffé à force d'avoir dormi dessus et il avait toujours l'impression qu'on venait de les lui cassé à nouveaux. Il aurait très bien pu prendre des médicaments contre la douleur mais il avait un peu de mal à serrer les doigts et faire un geste correct pour arrivé à les prendre dans son armoire et les avalés. Il avait donc laissé tomber l'idée et il avait changer son système de vie en souffrant en silence et mangeant des plats tout fait crus et mou en ne se servant que de sa tête comme l'aurait fait un chien qui mangeait sa pâté.

L'homme d'affaire n'arrivait même plus à s'habiller tout seul et sa classe naturelle en avait pris un sacré coup et maintenant il ressemblait plus à un clochard qu'à un vrai gentleman et il aurait pu continué durant des mois, jusqu'à ce que ses bras retrouve leurs aspect d'antan, à vivre le jours le jours, fuyant la réalité et le monde extérieur cependant il était arrivé à la date fatidique et il allait devoir sortir.

Par respect pour sa famille, il décida de se présenter devant leur tombe de manière correcte et surtout sans montrer son état mental du moment. Il décida donc de se redonner une contenance et un certain look avant de sortir et il eut du mal à redevenir ce qu'il était. Il avait bien évidemment reçu de l'aide pour manger son repas, s'habiller et même se raser et la partie où il avait téléphoner au concierge de son immeuble avait été le moment le plus pénible et humiliant de sa vie.

Après plusieurs arrêt en bus et une attente interminable, il arriva enfin devant la tombe de sa femme et de ses filles mais il n'y déposa aucune fleur, il n'avait pas trouver un moyen de les transporter avec deux bras dans le plâtre, il ne leur montra non plus aucune larmes. Il se contenta juste de leur adresser un petit sourire et il se mit tant bien que mal à genoux sur la tombe avant de regarder longuement l'inscription post-mortem.

Il resta dans cette position près une demi-heure, sans rien dire, sans rien faire. Les mots étaient inutiles et si comme l'avait dit le prêtre: "ses proches le regardaient et vivaient en lui" il était inutile d'exprimer quoi que se soit vu qu'ils étaient déjà au courant de tout. Le bruit des sirènes et l'arrivé d'un nouveau visiteur ne perturba même pas le quadragénaire qui était toujours occupé à revivre son passé.
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Sylar
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeDim 5 Aoû - 10:16

* Tu peux le faire. C'est une question de volonté. C'est toi qui contrôle ces pouvoirs et non l'inverse. *

Sylar se tenait couché dans sa baignoire, le canon d'un revolver 6 coups dans la bouche. Comment le serial killer le plus recherché à travers le monde et maintenant également le plus puissant pouvait en être arrivé là ? Il avait toujours voulu posséder tous les pouvoirs du monde. Ce n'était peut être pas encore un objectif atteint, mais depuis qu'il avait volé la capacité de Peter Petrelli, il en avait engrangé une telle quantité qu'il n'avait désormais plus rien d'humain. Il ne dormait plus, ne respirait plus, ne s'alimentait plus. Il en était réduit à un être seul, solitaire, sans but, sans motivation. Sylar devait l'avouer, il vivait constamment dans la peur, il subissait tout le temps son pire cauchemar : la solitude.

Plusieurs fois déjà il avait tenté de mettre fin à ses jours, d'en finir une bonne fois pour toute, mais à chaque fois le pouvoir de Claire l'avait ramené à la vie, peu importe le moyen qu'il avait utilisé pour se suicider. Il se rappelait souvent de cette pendaison catastrophique où il se réveillait, encore prisonnier de la corde, pour mourir une nouvelle fois, encore et encore, des heures durant. Un calvaire dont il avait vraiment peiné à se sortir. Aujourd'hui il tentait une nouvelle tactique : convaincre son corps de ne pas activer ses pouvoirs. Il était persuadé que ça allait marché, après tout plus rien ne lui était interdit désormais, il était libre de faire absolument tout ce qu'il désirait. Il voulait qu'après le coup de feu, son corps ne se régénère plus. Avec un peu de chance la balle toucherait même la partie de son cerveau qui contrôle cette régénération cellulaire. Il se concentra, il ne tremblait pas ... ou plutôt il ne tremblait plus. Toutes ces tentatives ratées auront achevé d'affirmer sa motivation à en finir.

Il pressa la détente. Une détonation, sa boîte crânienne éclata en morceaux. Un jet de sang vint accompagner les morceaux de cervelle avant que l'ensemble ne se plaque au mur de carrelage blanc, dégoulinant sur ce dernier. Un silence de mort s'installa.

~~

- Gabriel, mon pauvre Gabriel. Comment en es-tu arrivé là ?


Sylar ouvrit les yeux, il était dans un appartement qu'il ne tarda pas à reconnaître : c'était celui dans lequel il avait grandit. Face à lui, sa mère biologique. Celle qui fut assassinée par son père avant que ce dernier ne le vende comme du bétail à son propre frère. L'oncle du petit Gabriel devint alors son beau-père. Une histoire atroce, un conte macabre.

- Tu aurais pu faire tant de choses. Tu étais promis à faire de grandes choses.

"ASSEZ ! Assez de mensonges. Je n'entends que ça autour de moi à chaque fois que je ferme les yeux. Je n'ai jamais été promis à faire quoi que ce soit de bien. Toute ma vie j'ai voulu être quelqu'un d'exceptionnel, tout ça pour quoi ? Dis moi ? Pour finir misérable, seul, prisonnier. J'ai eu tord, tout ma vie j'ai eu tord. Je devais réussir mais j'ai échoué. Mon destin n'était pas de devenir ce monstre de foire. Je ne peux même plus sortir ne serait-ce que me promener avec mon vrai visage sans déclencher une panique générale."

- C'est ce que tu as toujours voulu. Être le plus puissant, c'était ça l'objectif. Tu l'es maintenant, indiscutablement. Tu as plus de pouvoirs à toi tout seul que toute cette ville ne peut en contenir.

"Et regarde où j'en suis. Tu trouves que j'ai l'air heureux ? Epanoui ? Je veux en finir, maman. Je veux que ça s'arrête. Je suis une erreur. Laisse moi partir. Je veux que ça cesse."

- Alors peut-être que ce n'est pas de la vie dont tu dois te débarrasser.

"Quoi ?"

Sylar prit alors conscience que depuis le début il ne cherchait pas la solution au bon endroit. Mourir était une façon d'en finir avec tout cette souffrance qu'il endurait quotidiennement, mais il y avait un autre moyen de mettre un terme à tout ça. Il fallait qu'il redevienne celui qu'il était avant, il fallait qu'il se déleste de tous ses pouvoirs. TOUS, sans exception.

~~

Le tueur sentit l'arrière de son crâne se régénérer, il ouvrit les yeux et prit une profonde inspiration afin de remettre ses poumons en marche. Mais ce n'était qu'artificiel, il n'avait plus besoin de ses organes pour vivre, du moins pour l'instant.

Il se leva rapidement et fonça dans l'autre salle de bain, celle de sa chambre à coucher. Il prit une douche et enfila ses vêtements noirs habituels : jeans, chemise, mocassins. Il mit également un imperméable ébène et posa sur sa tête une casquette de la même couleur. Il se posta alors face à son miroir. Il plongea ses yeux dans son reflet et ne vit là que dégoût.


"Adieu."


Il attrapa ses clefs de voiture et sortit de son appartement, laissant la porte claquer derrière lui. Il descendit dans le garage de son immeuble et monta à bord de son Hummer noir, dernier cadeau offert par le MonteCito avant que Sylar ne disparaisse de la circulation. Il démarra et fonça à toute vitesse dans les rues de la ville.

Il savait très bien où il devait aller : dans une clinique où on pourrait lui injecter une forte dose de Wek. Ce remède miracle faisait beaucoup parler de lui ces derniers temps, impossible pour le serial killer, dont le seul moyen d'avoir des nouvelles de l'extérieur depuis des semaines était la télévision, de ne pas être au courant de l'existance d'un tel "antidote".

Alors qu'il fonçait pied au plancher dans les rues newyorkaises, il sentit une présence familière en approchant du siège de la police scientifique. Il ralentit afin de passer discrètement devant les locaux officiels, à travers la double porte vitrée qui servait d'entrée au bâtiment, il aperçevit une silhouette féminine. Elle était trop loin pour qu'il la reconnaisse, mais son énergie vitale criait aux oreilles du tueur un seul nom : Kerry Tomas. Usant de son pouvoir de zoom, Sylar utilisa ses yeux comme des jumelles afin de confirmer qu'il s'agissait bien là de la belle rousse. Mais non, ce n'était pas elle, c'était une autre jeune femme tout aussi belle mais qui n'avait rien à voir avec Kerry, du moins sur le plan physique.

Sylar fut interrompu dans sa séance d'espionnage par une onde de choc émanant de l'intérieur du bâtiment, laquelle brisa la double porte vitrée et vint renverser tous les véhicules, comme le sien, qui avaient le malheur de se trouver devant l'immeuble. Le Hummer se retrouva couché sur son toit et Sylar, s'il pouvait sentir la moindre sensation de douleur, serait probablement en train de se contorsionner. Il vit la jeune femme sortir en courant du building, poursuivi quelques instants après par des agents de police. Le tueur n'était pas un enquêteur très doué, mais il ne fallait pas sortir de l'école du FBI pour comprendre que la jeune brune était à l'origine de cette violente secousse.

D'un violent coup de pied, Sylar arracha la portière du Hummer et s'extirpa du véhicule. Il prit soin de changer d'apparence tout en posant pied sur le trottoir, afin qu'on ne le reconnaisse pas maintenant. Un groupe de personnes vint se masser autour de lui pour lui demander si tout allait bien.

Sans répondre, il se mit également à la poursuite de la jeune femme. Si ce n'était pas Kerry, alors il ne pouvait s'agir que d'une seule personne : Calamity, le double maléfique de la rousse, désormais propriétaire de son propre corps. Une anomalie que Kerry était venu lui demander d'éliminer il y a une semaine de ça. Tant qu'il avait encore ses pouvoirs, Sylar pouvait en profiter pour débarasser cette ville de cette erreur de la nature.

Le tueur avait un avantage sur les policiers qui pourchassaient Calamity. Lui, il pouvait la sentir, la suivre à la trace. C'est comme ça qu'il se retrouva devant le mémorial des victimes de l'attentat de New York. Sylar était plus que mal à l'aise à cet endroit, comment pouvait-il en être autrement quand il savait pertinemment que toutes les personnes autour de lui à ce moment ne souhaitaient que vengeance. Toutes, à l'exception d'une seule : Calamity.

Bousculant un homme d'affaire agenouillé devant la stelle, il vint se poster à côté de la jeune femme qui feignait de se recueillir. Vérifiant que toutes les têtes étaient baissées et les yeux fermés en signe de deuil, il reprit son apparence de tueur avant de murmurer aux oreilles de Calamity :


"Je viens pour toi."


Un escadron de voitures de police arriva à ce moment là, encerclant le mémorial de l'explosion. Toutes les personnes présentent furent dérangées et contraintes de sortir de leur recueillement. Personne n'était autorisé à partir, la police bloquait la foule et allait commencer à chercher celle qui avait attaqué leur locaux. Sylar était tellement distrait par la pagaille générée qu'il en oublia qu'il était sous sa réelle apparence. Ce n'est que lorsqu'un jeune homme devant lui se retourna et plongea son regard dans le sien qu'il comprit le cirque qui allait bientôt avoir lieu ici. Les yeux du jeune homme passèrent de l'incompréhension face aux agissements de la police à une peur, une terreur noire. Sylar posa son index sur ses lèvres pour faire signe au garçon de se taire, avant de métamorphoser son visage pour prendre les traits d'un homme lambda.

- Ici la police de New York. Une fugitive se trouve parmi vous. Merci de garder votre calme pendant que nos agents vérifient votre identité. Si vous n'opposez aucune résistance nous ne vous ferons aucun mal.

Le jeune homme qui avait reconnu Sylar ouvrit la bouche avec la ferme intention de hurler son nom. Le tueur l'attrapa par le col, le colla fermement contre lui et se dépêcha de lui aspirer un peu de sa mémoire afin qu'il oublie ce qu'il avait vu. Il le relâcha ensuite et se tourna vers Calamity.

"Alors, c'est quoi le plan maintenant ?"
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeMer 29 Aoû - 20:27

Calamity continuait de marcher dans le mémorial, entendant les sirènes des voitures de police qui s'approchaient de plus en plus. Elle avait réussit son coup. Désormais le FBI n'était plus la seule autorité à enquêter sur l'affaire John Le Rouge. Elle avait piqué à vif l’intérêt de Mac Taylor. Tout ceci n'était que le début, le début de quelques chose de grand, si grand que les meurtres qu'elle avait commis seront relégués au rang de l’insignifiance.
Calamity, toujours camouflée sous son imperméable et sa casquette, avançait tandis qu'elle croisa un homme dont l'apparence et l'état de ses vêtements reflétaient un manque de propreté évident. Un sans abri de toute évidence. L'homme s'approcha d'elle.


"Hey ! Une ptite pièce sviouplait..."

Calamity s'arrêta à sa hauteur. Le pauvre homme attendait sa pièce d'une main tendue vers cette personne dont il n'arrivait pas à voir le visage. Soudain une onde de choc vint le percuter contre un mur. Au sol, il vit le pied de cet étrange personnage se poser contre sa gorge. Puis, il avait de plus en plus de mal à respirer. La pression devenait de plus en plus forte jusqu'à ce que la trachée fut écrasée.
Calamity observa le SDF rendre son dernier souffle puis elle retira sa casquette et son imperméable. Elle habilla le SDF de ces vêtements puis se dirigea vers la statue centrale du mémorial qui représentait la douleur que ressentaient les habitants de cette ville depuis pas mal de temps maintenant à cause des Spéciaux. Délestée de son déguisement de RedJohn elle s'agenouilla et fit en sorte qu'on pense qu'elle était en train de prier, alors que la Police venait d'arriver.
Un policier vit un homme sur le sol et qui portait les habits que Taylor avait décrits. Le policier, arme aux poings s'avança prudemment.


"Police ! Levez-vous !"

C'était pas le moment de se faire prendre par surprise. Mais le jeune homme avait le présentiment que l'homme n'allait pas se relever. D'un geste du pied il releva la casquette et ce qu'il vit le réconforta dans son idée. Le SDF avait les yeux injectés de sang, la bouche grande ouverte, une marque rouge sur la gorge. Cet homme était mort.

"Merde alors..."
Alors que les policiers commencèrent à interroger les personnes présentes, Calamity sentit quelqu'un derrière son dos. Cette personne lui murmura quelques mots. Elle reconnu immédiatement cette voix suave. Calamity ouvrit les yeux et se releva.

"Ca faisait longtemps Gabriel."

Elle se retourna vers lui.

"Venu pour moi ? Je suis flatée...mais au moins tu m'évite de venir te chercher car nos chemins se seraient croiser à nouveau. Une idée m’obsède au plus haut point depuis un long moment."

Elle s'approcha de l'oreille du tueur.


"Te tuer...mais avant j'ai envie de jouer."

Elle hurla, attirant l'attention des policiers qui foncèrent dans leur direction.

"Oh mon dieu c'est lui...c'est....c'est...c'est Sylar !!"

Calamity courut vers un policier.

"Vous devez faire quelques chose, j'ai tellement peur."

Les policiers encerclèrent le tueur, tandis que Calamity continuait sa comédie.
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Destiny
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeMar 2 Oct - 10:55

Le silence était brisé, le calme troublé et le deuil chassé par le son terrifiant des sirènes de police. Qui en ce lieu de recueillement et de souvenir douloureux se voulait à nouveau hanté par une menace ? Quelques un, détruits, pensaient face à cette liste de nom sur le marbre noir que personne ne pouvait les blesser plus encore, mais les appels des autorités arrachèrent tout de même des cris, de surprise, de peur ou de colère.
Entourés par les voitures de polices et leurs gyrophares, la foule se resserra, affolée. Les agents de la loi ne les rassuraient pas du tout au contraire, ils se sentaient piégés à nouveaux, piégés avec un monstre. Qui était la fugitive ? Les regards s'échangèrent mais un seul de la foule trouva un visage qui le fit réagir.
Sylar. Le pauvre cru tout d’abord à un cauchemar, ce cauchemar qui l'avait poursuivit depuis qu'il avait vu ce visage à la télévision, devant les gravats qui avaient ensevelis les corps de son père et sa sœur. Alors que la terreur desserrait sa gorge juste assez pour le laisser échapper un cri, il sentit que le cauchemar l'attrapait, le submergeait. Le cauchemar disparu.

Mais le cauchemar n'allait pas tarder à commencer pour tout ceux venus se recueillir sur la tombe des défunts. Un cri parcouru le groupe déjà paniqué, mais ce fut le nom de Sylar qui résonna à un vingtaines d'oreilles qui déclencha la catastrophe. Tout d'abord pétrifiés, terrifiés, personne ne bougea mais tout le monde se tourna vers l'homme que désignait la femme. Mais celui-ci ne ressemblait pas à celui qui hantait les cauchemars de tous, non c'était un homme lambda. La plupart, regardèrent la femme affolée chercher l'aide d'un des policiers venus encercler le petit groupe de personne en se demandant si la tristesse et la peur ne lui avait as fait perdre la tête, ils pouvaient comprendre cela. Mais deux à trois hommes entourèrent le concerné, menaçants, ils le saisirent par le col.

"Qu'est-ce que c'est que cette histoire !" rugit un homme qui déclencha des protestations dans le groupe qui se serra de plus en plus autour de l'inconnu. Pourquoi le désignait-on comme Sylar ? Le connaissait-il ? Était-ce une blague de très mauvais goût ? Chacun se faisait une idée de la situation différente, mais tous sentaient la colère monter en eux. La mention du nom "Sylar", n'était pas quelque chose de trivial en ce lieu de mauvais souvenirs.

"Du calme s'il-vous-plait ! Nous sommes à la recherche d'une fugitive ! Sortez vos papiers d'identités et vous pourrez partir !" répéta un policier qui n'avait pas tout a fait saisit la soudaine agitation. Mais son ton autoritaire et quelque peu agressif ne fit rien pour arranger les choses et bientôt, il se vit assaillit d'insultes et de reproches. Pourquoi ne l'avez-vous pas arrêté ? Pourquoi ne l'avez-vous pas tué ? Vous ne faites rien ! Le ton montait alors que chacun crachait sa souffrance sur l'autre.
Au centre, le responsable de tout. Autour, la poudre. A l'extérieur, la coquille. Et quelque part dans le tas, la mèche qui a bien hâte d'allumer la bombe.
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[Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) Empty
MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 8:43

"Ça faisait longtemps Gabriel."

Dit-elle avant de se tourner vers le serial killer. Elle n'avait pas peur de lui, elle semblait au contraire très satisfaite du fait que cette rencontre ai enfin lieu. Calamity ressemblait beaucoup à Sylar dans son caractère : peu importe la menace face à laquelle ces deux là se trouvent, ils ne montreront aucun signe de faiblesse et se battront toujours comme étant les plus puissants. Même si la menace en question leur est bien supérieure.

"Venu pour moi ? Je suis flattée ... mais au moins tu m'évites de venir te chercher car nos chemins se seraient croisés à nouveau. Une idée m’obsède au plus haut point depuis un long moment."

Sylar observa Calamity se rapprocher de lui, il n'avait aucune confiance et se tenait prêt à riposter au moindre signe d'hostilité.

" Te tuer ... "


Le tueur serra les dents et la poussa violemment en arrière. Qui pensait-elle être pour se prétendre capable de le tuer lui ? Alors que lui-même n'avait pas réussi à mettre fin à ses propres jours.

" ... Mais avant j'ai envie de jouer."

Dans le jargon des personnes mentalement instables, à l'image de Sylar, Alexis Kane et maintenant Calamity, ce genre de phrase là était toujours de très mauvaise augure. Le serial killer allait désormais en faire les frais.

" Oh mon dieu c'est lui ... c'est ... c'est ... c'est Sylar !!"

Il la regarda s'éloigner en courant pour aller agripper le bras d'un policier avant de jouer un très mauvais Vaudeville pour essayer de se donner un peu de contenance et surtout un peu de crédibilité. Car il fallait l'avouer, elle jouait extrêmement mal la comédie.
Pourtant il n'en fallait pas plus aux policiers pour se masser autour de Sylar, lequel trouva bon de donner une leçon de théâtre à Calamity en jouant l'homme innocent, qui ne comprend rien à ce qui se passe. Après tout, il n'avait pas son apparence, rien ne pouvait prouver en le regardant qu'il était ce qu'elle prétendait qu'il était.


" Qu'est-ce que c'est que cette histoire ! "

Les badauds étaient déçus, Calamity leur avait promis le grand et méchant Sylar mais tout ce qu'ils avaient à se mettre sous la dent c'était un genre de monsieur tout le monde même pas assez beau pour être mannequin chez McDonald's. Sylar entra dans le jeu de ce protestataire en soutenant qu'il ne savait pas pourquoi on l'accusait et que l'humour de la femme qui l'avait dénoncé était de très mauvais goût.

"Du calme s'il-vous-plait ! Nous sommes à la recherche d'une fugitive ! Sortez vos papiers d'identités et vous pourrez partir !"

C'était le genre de phrase qui aurait pu marcher dans un bar à trois heures du matin pour séparer deux ivrognes, et encore, mais là tout de suite le policier ne fit qu'aggraver la situation. Les personnes présentes imitèrent le premier badaud et se lancèrent dans une compétition de raillerie à l'égard de la police. Une diversion de choix pour le serial killer qui en profita pour se rapprocher de Calamity pour lui dire discrètement.

"Et bien, y avait de l'idée mais t'as pas vraiment réfléchi à ton plan avant de te mettre à chanter mon nom."

Sylar jeta des regards furtifs autour de lui, les badauds étaient encore affairés à se défouler sur les policiers à coup de joutes verbales.

"Avec tout ce dont je suis capable je pourrais te tuer d'une centaine de façons différentes rien qu'en te touchant du bout du doigt. Je pourrais aussi me contenter de te briser le cou rien qu'en y pensant. Tu n'as pas peur de moi je sais, mais c'est une erreur. Et tu vas le découvrir maintenant ... "

Le tueur leva sa main gauche, préparant son index et son majeur, les doigts qui guident chacun de ses meurtres télékinésiques. Il commença à les déplier vers Calamity, lorsque soudain ...





~~~~~~ Quelques instants plus tôt, à Los Angeles ~~~~~~

Lino : "Monsieur, Molly a localisé Sylar. Il est au mémorial de l'explosion, à New York."

??? : "C'est parfait. Carrie et Roméo sont prêts ?"

Lino : "Oui, monsieur. Ils attendent vos ordres."

??? : "Excellent. Feu vert pour l'opération tempête de pouvoirs. Si nous réussissons, tu peux relâcher Molly et la laisser rentrer chez elle. Sinon, elle reste avec nous."

Lino : "Bien, monsieur."



... Cinq minutes plus tard, Mémorial des défunts, New York ...
??? : "Nous y voilà. Roméo, tu le vois ?"

Roméo : "Oui patron. Je le vois."

??? : "Très bien. Carrie, arrête le temps."

Carrie : "A vos ordres."

Carrie s'avança d'un pas, ferma les yeux et à peine avait elle les pupilles closes que le temps s'arrêta. Plus rien ne bougeait, exceptées les deux personnes qu'elle avait choisi de ne pas impacter.

??? : "Très impressionnant, Carrie."

Carrie : "Merci, monsieur."

??? : "On y va."

Parmi la foule de badauds et de policiers immobiles, trois personnes avançaient désormais. Il ne tardèrent pas à se mettre au niveau de Sylar et de Calamity.

Roméo : "C'est lui."

Carrie : "T'es sur ? Il ressemble pas au fils de pute que j'ai vu à la télé."

??? : "Un homme qui a beaucoup de pouvoir a tout intérêt à ne pas évoluer sous sa véritable identité. J'en sais quelque chose."

Cet homme mystérieux, chauve, d'une cinquantaine d'années, posa sa main sur l'épaule de Sylar. Une étrange lumière bleutée commença à émaner du corps de ce dernier, avant que toute cette incandescence ne vienne être aspirée par la paume de cet homme.

Roméo : "C'est fait ?"


??? : "C'est fait. Je les ai tous. Il y en a bien plus que j'aurais pu l'imaginer."

Carrie : "Beaucoup plus ?"

??? : "Je n'arrive même pas à les compter."

Roméo : "C'est bon pour les affaires ça."


??? : "En effet. Phase A terminée avec succès. On passe à la phase B."

Carrie : "C'est quoi la phase B ? On le tue cet enfoiré ?"

??? : "Ce n'est pas nécessaire. Malheureusement pour toi Carrie, j'en ai besoin vivant. L'opération tempête de pouvoirs n'est pas juste un braquage. D'où ta présence ici Roméo. Ce n'était pas juste pour le localiser dans la foule, j'ai besoin de ton autre pouvoir maintenant."

Roméo : "Pourquoi faire ?"

Carrie : "Attendez, on va le laisser s'en tirer ? J'ai de la famille qui est morte à cause de lui."

??? : "Son heure viendra, Carrie, garde espoir. Mais j'ai bien peur que cet homme représente beaucoup pour notre petite organisation, ainsi que pour moi."

Roméo : "Qu'est-ce que je dois faire ?"

L'homme mystérieux sortit de sa poche une photo d'identité et la montra à ses acolytes.

Carrie : "Je le reconnais, lui."

Roméo : "Ouais, moi aussi."

??? : "Je veux que tu fasses ton petit tour de magie entre cette personne et Sylar."

Roméo : "Quoi ?? Vous êtes sur ??"


??? : "Écoutez moi bien tous les deux. On travaille ensemble depuis des années. Est-ce que je vous ai déjà laissé tombé ? Est-ce que je vous ai déjà déçu ?"

Carrie : "Non, jamais."

Roméo : "Jamais."

??? : "Alors faites moi confiance et faites ce que je dis."

Roméo : "Oui monsieur."

L'homme de main s'avança alors vers Sylar et posa sa main sur sa poitrine, avant de fermer les yeux et de se concentrer. Sa main finit par traverser le corps du tueur de part en part, avant de ressortir, ne faisant strictement aucun dégât. Comme un fantôme.

Roméo : "C'est fait."

??? : "Bien, l'opération tempête de pouvoirs est un succès total. Nous rentrons. Carrie ?"

La jeune femme s'approcha de l'homme mystérieux, posa une main sur son épaule, puis l'autre sur celle de Roméo.

??? : "Attend. Je reviens."

L'homme mystérieux s'éloigna à nouveau pour se rapprocher de Sylar. Il lui murmura à l'oreille.

??? : "Je sais que tu m'entends, Gabriel. Je veux que tu saches que je veille sur toi. J'ai toujours veillé sur toi, fils. Bientôt nous serons à nouveau réunis."

Il sourit avant d'aller se poster à côté de Carrie.

Carrie : "Prêt cette fois-ci, boss ?"


Samson Gray : "Prêt."

Carrie ferma les yeux, les trois personnes se téléportèrent et le temps retrouva son cours normal.






~~~~~~ Maintenant, Mémorial des victimes, New York ~~~~~~


Sylar leva ses doigts vers Calamity et imagina son cou se briser, comme un ordre donné à sa télékinésie pour qu'elle agisse. Mais rien ne se produisit, Calamity était en pleine forme, même si son regard semblait traduire une certaine incompréhension. Sylar ne fit pas attention, il se concentra sur ses pouvoirs.

Il tenta de la brûler, puis de la congeler, même de la transformer en un tas de boue amorphe. Rien à faire. Sylar ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs. Il leva alors ses yeux et les plongea dans ceux de Calamity, cette dernière affichant désormais une mine assez triomphale. Cependant, ce qui choqua Sylar à ce moment là, c'était le decrescendo ambiant: la foule se taisait. Les badauds arrêtaient de railler et de beugler à mesure que leur regard se posait, l'un après l'autre, sur Sylar.

Ce dernier ne comprit pas tout de suite ce qui était en train de se passer. Il croisa ses yeux avec ceux des autres, puis réalisa lentement la gravité de la situation dans laquelle il se trouvait. Il posa sa main sur sa figure, sentit sa barbe de trois jours mal rasée et reconnu les traits de son visage.

Sylar était à visage découvert, sans pouvoir, au milieu d'une foule de personnes venues se recueillir pour des millions de morts qu'il avait causé. Il sentit la peur grandir de façon exponentielle. Sa main glissa dans son dos et il en extirpa son revolver 6 coups, qui ne contenait plus que 5 balles, avant de le pointer devant lui.


"Que personne n'approche !!!"
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeMer 14 Nov - 18:40

Visiblement son numéro de femme terrifiée venant de voir l'un des hommes le plus recherché au monde n'avait pas l'air de prendre face aux policiers, ni face aux autres personnes qui étaient présentes dans ce lieu sacré. D'ailleurs les riverains commencèrent à s'en prendre aux policiers qui venaient de demander les papiers d'identités de tout le monde. Sylar en profita pour conduire Calamity un peu plus à l'écart.

"Avec tout ce dont je suis capable je pourrais te tuer d'une centaine de façons différentes rien qu'en te touchant du bout du doigt. Je pourrais aussi me contenter de te briser le cou rien qu'en y pensant. Tu n'as pas peur de moi je sais, mais c'est une erreur. Et tu vas le découvrir maintenant ... "

Calamity observa le tueur pointer son index vers son front. La jeune femme esquissa un sourire. Le tueur ne le savait pas mais ce genre d'action était complétement inefficace contre elle grâce son pouvoir rendant sa peau impénétrable. Lui tordre le coup serait plus efficace. Cependant quelque chose clocha. Même si la scalper était inutile, elle devrait sentir une sorte de pression sur son front signe que Sylar utilisait son pouvoir contre sa peau. Mais rien, elle ne sentit rien. Elle fronçait les sourcils. Qu'est-ce qu'il foutait ? Calamity voyait dans le regard du tueur de l'incompréhension. Puis soudait elle afficha un grand sourire. Le vrai visage du tueur apparu. La jeune femme ne comprenait pas ce qu'il se passait mais cela lui donnait un avantage certain. Très rapidement la foule revint à leur rencontre en voyant Sylar. Ce dernier, presque dans un geste désespéré pris une arme et la pointa vers la foule. Calamity leva les yeux au ciel et soupira.

"Bon le cinéma ça ne sera pas pour moi."

Elle leva la main vers la foule et envoya une onde de choc. Les gens se retrouvèrent projetés à plusieurs mètres avant de se retrouver au sol. Elle se retourna ensuite vers Sylar. Elle regarda son arme.

"Ceci ne te sera pas très utile."

Elle envoya une onde de choc vers Sylar mais de moindre puissance juste assez pour qu'il se retrouve au sol. Elle s'avança vers lui.

"Bon alors on en était où ? Ah oui. Tu étais venu pour moi. Hum...je n'arrive pas à comprendre comment cette satanée rouquine t'ai pu te demander de venir m'éliminer. Elle devait vraiment n'avoir personne a qui demander pour qu'elle se tourne vers toi. Cruz à la rigueur mais pas toi. Au fait, c'était quoi cette blague tout à l'heure ? Tes pouvoirs ne fonctionnent plus ? Malheureux ce genre de panne."

Elle se pencha vers lui.

"Je crois me souvenir que ce n'est pas la première fois qu'une partie de ton corps tombe en panne..."

Calamity rit. Elle se releva.

"Mais c'est vraiment dommage que tu n'ai plus tes pouvoirs. Ils m'auraient été très utile, une sorte de raccourci. Tant pis ça sera juste un peu plus long. Maintenant la question est : que vais-je faire de toi ?"

Elle refléchit un instant et se pencha de nouveau sur Sylar.

"Tu va transmettre un message...tu va dire à la rouquine que je viendrais m'occuper d'elle et de sa famille bientôt. Ne t'en fais pas tu es toujours sur ma liste mais pas aujourd'hui. Je suis assez pressée, une petite fille m'attends..."

Elle se releva et commença à s'éloigner.
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Destiny
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MessageSujet: Re: [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S)   [Ep. 2] A la mémoire des défunts. (Calamity, Sylar, Henry S) I_icon_minitimeJeu 15 Nov - 11:35

"Vi-Visuel sur Sylar. Mé-mémorial."
L'agent qui quelques instant plus tôt se bâtait pour garder les civils dans le périmètre avant de pouvoir vérifier leur identité parvint à peine à articuler ce signalement dans son talkie. Sa main tremblait tellement qu'il n'était pas sûr d'avoir bien appuyé sur le bouton de transmission, mais une voix vint lui confirmer que le message était passé.
"Quoi ? Répétez signalement s'il-vous-plait. Monsieur, répétez le signalement."
Mais rien ne vint rompre le silence de plomb qui était tombé sur la foule alors que chacun fixait sans bouger, le meurtrier. Là au milieu des victimes et des proches des victimes, à côté de cette longue liste de nom comme s'il était venu faire une présentation de ses exploit, Sylar.

Mais quelque chose n'allait pas. Alors qu'il était celui dont tout le monde avait peur, c'était lui qui semblait paniqué, terrifié même. Il dévisagea les personnes autour de lui, l'air paniqué et cédant à la peur, il sortit une arme et hurla.
Son éclat de voix qui brisa le silence brisa aussi la paralysie que le choc avait provoqué chez les civils. Éclatant à son tour, une partie de la foule s'enfuit en hurlant, piétinant les quelques agents de l'ordre, alors qu'une autre, pleine de haine et d'esprit de vengeance se rua sur l'homme responsable de leur malheur. Tout ne dura qu'une fraction de seconde et avant que quiconque a eu le temps de faire quoique ce soit, une force invisible vint plaquer tout le monde, police, fuyard comme agresseurs au sol. Tous sauf une personne.
Figure svelte au milieu du chaos, elle s'avança vers Sylar sans que haine ni peur ne vienne gêner ses actions. Elle s'approcha de lui sans frisonner ni lui sauter à la gorge et avec un sourire s'éloigna comme si elle venait simplement de demander l'heur à un passant.

Pendant ce temps, les réels passants se remettaient de l'onde de choc, se relevant avec difficulté ou pleurant doucement au sol. Aucuns n'étaient en état physique ou psychologique de faire face à John le Rouge ou Sylar. New York était un lieu de monstres et les victimes de Sylar étaient les premières à le savoir. Mais certains n'avaient pas encore abandonné.

"Plus un geste, vous êtes encerclés !" brailla une voix tremblante mais ferme dans un microphone.
Tout autour du mémorial, des gyrophares tournoyaient et des canons d'armes se pointaient vers Sylar, mais aussi vers la silhouette qui se dressait au dessus des autres depuis l'onde de choc. John Le Rouge, on l'avait presque oublié celui-là avec cette histoire de Sylar. McTaylor, lui, n'avait pas oublié sa proie mais il ne pouvait ne pas se demander s'il avait bien à faire à son homme. Lui, avec Sylar ? Quel genre de monstre était-il à la fin ?
De toute façon, peu importe son lien avec Sylar, il allait être attrapé. Par la présence du célèbre tueur, tous les moyens de la police étaient mobilisés. Chaque agent de la ville était en route pour arrêter ce "salopard" et bientôt, les hélicos débarqueraient et pourquoi pas les chars. Pour l'instant, les policiers déjà sur places espéraient jusque que les deux individus restent sur place avant l'arrivée de l'artillerie lourde. Simplement armés de filets électrifiés, de gaz tranquillisants et des quelques autres innovations créées pour contrer les spéciaux, ils n'étaient pas sûr d'être très efficaces contre de telles créatures.

"P-Police, plus un geste !" balbutia alors un policier qui se relevait doucement après avoir été bousculés par la foule paniquée puis projeté par l'onde. A quelques mètres des deux individus, il ne chercha pas à rejoindre ses collègues qui formaient le périmètre de sécurité. D'ailleurs, bien qu'il prononça la phrase d'usage par habitude, il se fichait bien si les suspects bougeaient ou pas. Dégainant son arme, il vida son chargeur sur les deux cibles.
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