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 Beauty and the Beast

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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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Côté Coeur : Une belle blonde semble y faire sa place...
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MessageSujet: Beauty and the Beast   Beauty and the Beast I_icon_minitimeLun 5 Mar - 7:47

L’ironie avait le don de suivre Rick à chacun de ses pas, n’attendant que le bon moment pour frapper le jeune homme de plein fouet. Il n’était pas de ceux qui croyaient au karma et autres absurdes superstitions de la sorte, mais les récents évènements commençaient à durement ébranler ses fragiles croyances. À l’époque où il n’était qu’un jeune irresponsable en manque d’action et ragaillardie par ses capacités, il n’avait jamais eu la conscience d’esprit de voir le mal qu’il créait à ceux qui l’entouraient. Dans son monde tordu, le Bostonnais était la victime, pauvre créature soumise à un complot n’ayant que pour but de le faire passer pour un être cruel. Dans cet univers artificiel, il était libre d’agir à sa guise sans devoir subir les assauts des remords et regrets, toujours brutalement égocentrique dans ses actions. L’ironie commençait déjà à se montrer le bout du nez alors qu’il établissait malgré lui une relation entre la quantité de gens que Pestilence faisait souffrir et l’ascension vers la maturité et la responsabilisation de ses actes. Petit Ricky devenait un homme, et le changement faisait mal.

C’était comme le réveil après une cuite légendaire. Une gueule de bois de la conscience. Chaque tort que Rick avait pu causer lui revenait de plein fouet au visage, tout comme chaque larme qu’il avait fait couler. Par sa faute, des centaines avaient souffert, plusieurs étaient morts. Et pourtant, rien n’avait pu enrayer la conviction de Pestilence selon laquelle il faisait ce qui était nécessaire, parce que personne d’autre n’osait faire ce sacrifice. Il était un martyr de la cause, un guérillero qui errait dans les denses jungles de la société. Certes, il avait voulut fuir son passée en se dissimulant sous une nouvelle apparence, quitte à en oublier sa vie pour redémarrer à zéro sous le soleil chaud de la Floride. Le Maitre des virus ne se doutait pas que l’ironie avait encore son mot à dire en mettant celle qui avait le plus souffert de l’égoïsme inconscient du jeune homme: Symphony. Comme il fallait s’y attendre, la rencontre ne tourna pas en faveur de Pestilence, même s’il allait en profiter pour laisser une autre cicatrice sur l’orgueil de la belle brune.

Alors qu’il croupissait entre les mains du Gouvernement suite à son échec à Miami, Rick demeurait tout de même l’idiot complet qu’il avait toujours été. Cependant, des minuscules indices de changement commençaient à être perceptibles à ceux qui y auraient porté attention. Il tournait lentement vers le bon coté de la Force. Comme tout grand changement, ce ne serait pas sans dégât. Une fois libre, il n’avait trouvé mieux à faire que de s’isoler et s’accrocher à un rêve absurde : Celui de la stabilité. Son esprit et son corps étaient tout deux à bout, épuisés après tout ce temps à fuir la réalité. Malgré quelques rechutes, la Bête voulait être domptée, tout simplement. Pourtant, l’ironie n’avait pas encore mis en place son chef-d’œuvre, sa mise en scène la plus élaborée. Rick dut payer cher le prix de sa rédemption. Dans son affrontement contre l’Entité qui contrôlait le corps d’Alex Dumont, ce Français possédant le don de la Vie, le Bostonnais se vi infliger une malédiction comparable à l’idée qu’on se fait de l’enfer. Une éternité de souffrance, alors que son corps refusait de vieillir et ses plaies de guérir. Rick Baneson était devenu le martyr qu’il avait toujours crut être, même si ce n’était pas pour les raisons desquelles on s’attendait de sa part. Dumont avait été incapable de le guérir, le guidant un peu vers le dernier grand coup de l’ironie en lui disant que seule une personne exerçant un contrôle sur les effets néfastes pourrait lui venir en aide. Immédiatement, ses pensées s’étaient tournées vers le doux visage et les yeux bleus clairs de la belle Symphony, celle qu’il avait tant fait souffrir par le passée. Maintenant, il dépendait entièrement d’elle et rien ne laissait présager qu’elle voudrait bien le débarrasser de cette malédiction. Il s’était rapidement résigné à ne pas la contacter, mais la douleur constante qu’il ressentait le privait totalement de sommeil, et après près de 72 heures d’insomnie, il se mit à la recherche de la Texane.

Rick était un être plein de ressources, et même après tout ce temps, il possédait encore quelques connaissances qui lui devaient un service. Retrouver Symphony ne fut pas des plus aisés, évidemment, la jeune femme ne souhaitait probablement pas être retrouvée. Cependant, le Bostonnais en savait assez long sur Sky pour retrouver sa trace dans l’immensité de New York. Heureusement pour lui, elle habitait toujours la Ville qui ne dormait jamais, dans un quartier relativement en bon état si on le comparait à ceux qui étaient tombés en ruine suite à l’explosion quelques années plus tôt. Selon l’adresse, elle vivait dans un appartement à proximité d’une école, école qui était probablement son lieu de travail selon ce qu’elle avait révélé à « Erik Maine » dans l’ivresse de la chaleur de Miami. Profitant des ténèbres de cette froide soirée pluvieuse du printemps, le Maitre des virus en profita pour se rendre directement sur place, sans préalable quelconque.

Le petit immeuble à logement n’avait aucun garde de sécurité pour tenir les indésirables à distance, au grand plaisir d’un Rick poussé à bout de patience par le manque de sommeil et la douleur constance de sa blessure au niveau de la joue. L’endroit semblait totalement désert alors qu’il montait les escaliers pour se rendre à l’étage où habitait la charmante Texane, son seul espoir de retrouver une vie potable. Une fois devant la porte de l’appartement de Symphony, Rick cogna quelques coups, sans toutefois recevoir une réponse quelconque. Incapable d’attendre plus longtemps, le Bostonnais tenta d’ouvrir la porte, qui étrangement n’était pas verrouillée. Imprudence ou simple oubli de la part de la belle brune? Peu importe, ce coup du destin ne pouvait pas mieux tomber pour Rick.

Clairement, la Texane n’était pas présente. Pour l’instant, ça n’avait que très peu d’importance. Le jeune homme savait qu’elle allait bien finir par revenir, et il était bien capable de l’attendre dans le noir pendant toute la nuit si ça pouvait lui apporter la paix. Il ne prit pas la peine d’inspecter l’appartement, conscient qu’il allait déjà assez perturber Symphony sans qu’elle aille a penser qu’il avait farfouillé dans les moindres recoins de l’intimité de la demoiselle. Silencieusement, Rick prit place sur le divan du salon, demeurant presque totalement immobile jusqu’au retour de Sky. L’attente parue très courte dans l’esprit torturé du Maitre des virus, et il revint à la réalité lorsqu’il entendit la poignée s’agité alors que la locataire revenait enfin. Dans la pénombre, il ne pouvait voir que les deux iris bleutés de la belle brune luire surnaturellement alors qu’ils se pointaient dans sa direction. Sa nyctalopie lui permettait certainement de voir très clairement le jeune homme assied sur son mobilier. Avant qu’elle ne puisse réagir d’une quelconque façon, Rick décida de mettre cartes sur table dès le départ.


« Symphony, j’ai besoin de ton aide et tu es mon seul espoir. »

Cette déclaration allait peut-être piquer la curiosité de la demoiselle, ou bien encore déclencher un ouragan d’émotions que Rick allait devoir subir de plein fouet, dans toute sa vulnérabilité du moment. Peu importe, il savait en avance que Symphony allait probablement vouloir se défouler sur lui, et il était prêt à tout si ça pouvait le sortir de ce terrible enfer qu’était sa vie.
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Symphony Yardley

Symphony Yardley


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MessageSujet: Re: Beauty and the Beast   Beauty and the Beast I_icon_minitimeVen 18 Mai - 21:30

"In the night, in my dreams, I'm in love with you,
'cause you talk to me like lovers do,
I feel joy I feel pain, 'cause it's still the same,
When the night is gone I'll be alone."

La pluie tombait très fort sur New York ce soir-là. Les rues étaient pratiquement désertes, s'était un peu comme si la Grosse Pomme retenait son souffle. Les tambours de la pluie remplaçaient le tumulte des passants toujours trop pressés et des voitures toujours en retard. Évidemment, l'explosion avait ralenti la cadence, mais bien trop rapidement, les gens s'étaient relevés de cette crise et avaient reprit le peu de train-train quotidien qu'il était encore possible de faire. Le quartier avait tout de même bien survécu et ce qui n'avait su résister avait vite été réparé. Seule cliente d'un petit café près de chez elle, Symphony était plongée dans les corrections des travaux de ses élèves. Elle ne relevait la tête que pour prendre une bonne gorgée de son excellent Latte. Et à chaque nouvelle gorgées, elle fermait les yeux et souriait, appréciant cette petite vie tranquille qui se construisait doucement. Elle avait de nouveau des amis sur qui elle pouvait compter, un travail qu'elle adorait et, bien que son appartement manquait singulièrement de décoration, il était coquet. Sky termina son café et regarda sa montre. Déjà presque neuf heures trente. Elle ramassa toutes ses affaire et sortie du café. Se couvrant d'un joli parapluie, les yeux luisant dans l'obscurité, la brune marcha jusqu'à chez elle.

Devant la porte de son appartement, la jeune femme fouilla dans son sac à main et en extirpa un trousseau de clés. Elle inséra sa clé dans la serrure et tourna, mais elle fut intriguée de ne pas entendre le cliquetis familier. Soupirant, elle laissa échapper un faible « Eh merde ». Elle avait encore oublié de verrouiller derrière elle. Elle ouvrit la porte et entra, ne prenant pas la peine d'ouvrir les lumières. Après avoir déposé ses affaires par terre, elle se retourna et poussa un grand cri. Quelqu'un était assis sur son divan. Prise de peur, Sky recula d'un bon et leva les yeux vers le visage de son invité surprise. À quoi s'attendait-elle? Un violeur, un tueur en série, peu de gens bien intentionné entre par effraction dans les domiciles. Mais ce qu'elle vit la laissa sans voix. C'était probablement bien pire que tous les tueurs en série de ce monde. C'était Rick...

Rick n'avait même pas encore prononcé un seul mot que déjà, Symphony était en colère contre lui. Le simple fait qu'il se trouve chez elle, assis sur son divan, la frustrait au plus haut point. Ne l'avait-il pas assez fait souffrir? La pauvre n'avait aucune envie de jouer encore une fois, et d'avoir mal encore une fois. Il était sorti de sa vie, elle avait eu du mal à la digérer, mais elle avait fini par l'accepter. Et le voilà qui revenait. Ses poings se serrèrent d'eux-mêmes. Sky ouvrit la bouche pour parler, mais le bostonien fut plus rapide. Sans préambule, sans marque de politesse ni même de salutation, il prononça son prénom : « Symphony ». Dans sa bouche à lui, avec sa voix grave, ce prénom avait toujours eu un petit quelque chose de sensuel. Mais ce soir-là, l'entendre donna à la belle des frissons le long de sa colonne vertébrale. Mais l'homme ne s'arrêta pas là. Il avait besoin de son aide. Elle représentait pour lui son seul espoir. C'est à ce moment seulement qu'elle remarqua ses blessures. Tentant de garder son calme, elle lui répondit, osant même s’avancer pour prendre place dans le fauteuil un peu plus loin.


« Bonjour Rick... Tu as besoin de moi? C'est dommage, mais je ne suis pas un pansement que l'on utilise quand on en a besoin pour le jeter ensuite. »

Symphony respirait rapidement. Son seul espoir, avait-il dit. Peut-être était-il plus mal en point qu'il ne le laissait paraître. Fermant les yeux un instant, la jeune femme tenta de se calmer. Mais pourquoi est-ce que ce genre de choses lui arrivait toujours à elle? Elle voulait le laisser patauger dans son mal, dans son enfer. Elle aimerait tant pouvoir le regarder se noyer, l'entendre l'implorer. Elle sourirait en le regardant souffrir. C'était bien ce qu'il lui avait fait subir. Mais l'évoluée n'y arrivait pas. Et elle se détestait pour ça. Trop bonne pour les autres, au point de s'oublier. Elle posait ses yeux partout autour d'elle, tentant désespérément d'éviter son regard de jade. Elle avait peur de replonger. Ses yeux verts la rendait si faible, et elle ne voulait plus redevenir un pion dans ses plans. Finalement, fixant ses pieds, elle parla à nouveau, d'une voix plus douce.

« Qu'est-ce qui t'arrive Rick? Pourquoi suis-je ton seul espoir? »

Elle avait beau vouloir l'oublier, vouloir passer à autre chose, Rick la hantait. Chaque nuit ou elle dormait seule, chaque nuit qui n'était pas troublée de cauchemars, elle rêvait de lui. Mais cela, Sky ne l'avouerait jamais à personne, surtout pas à lui. Tiraillée dans ses émotions contradictoires, elle tentait de penser rationnellement. Il ne lui reviendrait pas. Jamais! Elle devait se le rappeler pour ne pas agir comme une adolescente. Malheureusement, intérieurement, Symphony souhaitait qu'au terme de cet ultime appel à l'aide, il se souvienne des sentiments qu'il eut jadis pour elle. Elle releva la tête et croisa son regard de jade planté dans le sien. Son petit cœur s'emballa et ses pensés s'éloignèrent de la réalité pour aller vaguer vers des rêves beaucoup plus charnels. La brune secoua la tête, tentant de se souvenir du monstre qui était assis dans son salon. Dans un soupire, elle parla.

« Mais pourquoi reviens-tu toujours vers moi? N'en as-tu pas assez fait? »
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