Greater men have made it here only to turn back, So cut me loose if you want, or tighten up the slack. The Flame.
17h48
« Vous-savez tous quel jour nous sommes aujourd’hui, n’est-ce pas? »
Question assez rhétorique de la part du professeur de composition de scénario de Kurt. Bien sûr que tout le monde assis présentement dans le grand amphithéâtre qui servait de salle de classe savait de quoi le vieil enseignant parlait, même que le blondinet ne pu s’empêcher de lever le regard vers le plafond devant cette manœuvre d’attirer l’attention.
« Oui, mesdemoiselles et messieurs, on est vendredi. Je sais que la plupart d’entre vous se préparent déjà à une soirée de délire et de décadence. Cependant, vous savez comme moi que c’est ce soir que sort le nouveau long métrage de Richie. Or, je veux une analyse complète de ce film remise via l’intranet pour lundi matin, 8h. Ça comptera pour… 10% de votre note sur les analyses, tiens. Alors, voilà, je vous libère, et bonne fin de semaine à tous. »
Kurt soupira. Certes, il était cinéphile, mais il aurait aimé pouvoir bosser sur le scénario qu’il devait écrire pour un autre de ses cours plutôt que de passer la soirée au cinoche. Au moins, il aimait bien Richie, un bon réalisateur British, ça ne serait pas aussi pénible que, disons, un film Bulgare muet en noir et blanc. Le Californien ramassa ses cahiers et son stylo et fourra rapidement le tout dans son sac, puis quitta la salle de cours dans le brouhaha de complainte pour ce projet plus ou moins bien vue de la part des étudiants.
***
22h26
Finalement, ça n’avait pas été si pénible. Il s’était rendu au cinéma de la 48ème avec quelques amis qui habitaient, pour la plupart, dans les quartiers externes de Manhattan, contrairement à Kurt qui se faisait payer le loyer par son paternel et qui pouvait donc se permettre un petit appartement dans la semi-île. Rien de bien fantastique, mais quand même potable, et à portée de marche d’environ tout dans le centre-ville de New York. Il fallait juste savoir négocier serré avec les conducteurs agressifs et les touristes envahissant, mais c’était le genre de chose dont Kurt se foutait totalement. Il vivait sa vie, avec l’impression de perdre son temps dans un monde qui n’était pas trop le sien, comme s’il aspirait à plus. En sortant du cinéma, il s’acheta un gros paquet de jujubes. Malgré sa passion pour les films, il avait toujours détesté le popcorn, et préférait de loin ce qui est sucré.
La pénombre avait tombée sur la Grosse Pomme, mais la circulation était toujours aussi bouchée par les fêtards en quête de plaisir. Kurt n’était pas du genre à sortir dans les boites, sauf peut-être pour fêter quelque chose en particulier ou pour regarder un match de basket. Il ne comprenait pas trop la passion des habitants de New York pour le hockey, lui qui préférait tant le baseball et basketball tellement apprécié par les Californiens. Peu importe, il ne pensait pas trop faire vieille peau dans New York, juste assez pour terminer ces études et plaire à son père.
Pour retourner chez lui, Kurt devait longer Central Park pendant une bonne période de temps. On lui avait dit de ne pas passer au travers des mythiques poumons de la métropole de nuit, car on organisait souvent des combats illégaux dans les tréfonds du parc, ça et autres séances de consommations de drogues. Bref, rien que le commun des mortels ne veut volontairement affronter dans son quotidien, surtout en souhaitant tranquillement retourner chez lui. Cependant, Kurt n’était certainement pas le commun des mortels, et savait qu’il pouvait compter sur sa capacité pour se défendre. Central Park était empli de roches, branches et autres débris qu’il pourrait utiliser comme munition en cas d’attaque, si attaque il y avait. Alors pourquoi une goûte de sueur froide descendit le long de l’échine du blondinet alors qu’il s’engouffra dans les sombres tréfonds de cette luxuriante forêt bâtie par les hommes? C’était tout naturel, il faut croire. La peur, quel affreux sentiment qui tenaille l’humanité…
La traversée fut relativement brève, environ 6 minutes pour traverser le parc en largeur. Ça lui aurait pris moins de temps en plein jour, lui qui connaissait le chemin, mais à la pénombre, c’était bien plus pénible. Les chemins étaient tortueux et sillonnaient les bois de façon étrange, déviant autours de gros rochers et d’arbres qui feraient blêmir de honte les grands chênes des forets naturelles. Kurt était au aguets, et espérait plus que tout ne pas tomber sur un vil brigands ou une bande de jeunes en manque d’attention qui voudrait lui casser la gueule, seulement pour se dire qu’ils sont puissants et respectés. Foutaises. Le Californien fut donc plus qu’heureux de voir des lueurs rougeâtres, qu’il identifia sur le coup aux lumières d’un feu de circulation, mais réalisa lentement qu’il était encore un peu trop enfoncé dans la forêt pour qu’il s’agisse de l’arrivé dans la civilisation métropolitaine. Prudent, il ramassa un caillou de taille respectable, le genre qui créerait une bonne déflagration une fois chargé. Un cri se fit entendre tout près, juste en face de lui. Son sang ne fit qu’un tour dans son système; il ne s’agissait pas de lumières artificielles, mais bien des flamboyantes lumières d’un feu. Discret, Kurt s’approcha pour voir la scène. S’il pouvait intervenir pour le mieux, alors il se dirait qu’il aurait très bien fait de passer par les bois de Central Park.
Alec Shepherd
Nombre de messages : 14 Age : 32 Pouvoirs : Pyrokinésie Côté Coeur : Mon coeur a toujours été la uniquement pour moi Date d'inscription : 12/03/2011
:::Votre Perso::: Age du perso: 19ans Relations avec d'autres personnes: Relation? Pas besoin pour le moment. Travail:
Sujet: Re: The Flame (Pv. Alec) Ven 22 Avr - 12:27
18h10
Comme je n'avais pas grand chose à faire dans cette ville, j'avais décidé de reprendre les cours tout en continuant à semer la terreur dans New-York. Depuis mon arrivé, j'avais passé la plus part de mon temps à détruire les bâtiments les plus prestigieux qui était encore debout. Je voulais que les gens me craignent mais sans savoir qui j'étais ... il y a une personne qui m'a vue une fois ... je l'ai naturellement fais souffrir avant de l'éliminé. Dans un sens, c'était un service que je lui avait rendu, ce gars aurait très bien pu mourir de la main de quelqu'un d'autre, comme ce cher Sylar par exemple.
Les cours terminés, je pris la direction d'un barre pour boire un petit verre tranquillement. L'air de rien, j'aime parfois me faire passer pour un Humain normal, ça me permet de repérer mes futures victimes ou les éventuelles spéciaux que je pourrais abattre. Je trouve très drôle aussi, quand une petite vient me dragué, je fais l'air de rien pour ensuite l’emmenée dans ma chambre pour passer du bon temps ... Parfois je laisse m'a proie en vie ou parfois non, ça dépends de mon humeur du jour. Une fois au barre, je prend une vodka pure et m'installe à une table avec un petit paquet de frite.
Quelques minutes plus tard, j'en ai assez, il n'y a pratiquement personne dans ce barre. Je décide de faire un tour dans la forêt, j'ai besoin de me défoulé un peu, il y a encore bien des petites racailles qui font peur aux gens pour ensuite les dépouillés de leurs biens ou encore violer une jeune fille à peine âgée de 14ans voir 15. Je suis pratiquement sur de trouver quelqu'un.
Je passe les rues et les routes de la grande ville. Une fois dans la foret, je sors discrètement mon briquet de ma poche ... c'est très ennuyant de ne pas pouvoir généré du feu soit même ... je suis toujours obligé d'avoir un briquet ou une flamme à proximité pour pouvoir utiliser mon pouvoir. J'espère qu'avec encore plus d'entrainement, je pourrais en faire moi même.
La nuit est pratiquement tombé, le couché de soleil ce reflète dans mes yeux rouges pourpres, je sens que le sang va se verser ce soir ... qui sera ma première victime? Aussi tôt pensé, une petite troupe de gars s'approchent de moi ... Malgré le crépuscule, je peux assez bien distingué leur visage ... tous ont le sourire aux lèvres comme si ils étaient sur le point de passé un bon moment.
" Zut, c'est un gars, je m'attendais à une jeune fille, j'avais un besoin urgent de me vider ..."
A L E C "Un besoin? Mais quelle ironie, j'avais justement le besoin irréprochable de voir du sang couler ce soir ... seriez-vous satisfaire ce besoin?"
Le sourire de certains avait disparu ... Je venais d'allumer la flamme de mon briquet tout en créant dans ma main gauche, une autre flamme.
A L E C " Si j'étais vous, je courrais et vite ..."
Un mur de flamme ce dressa juste derrière moi, de plus de deux mètres de haut. La peur ce lisait sur le visage des 5 garçons qui étaient juste en face de moi. Il était temps de faire de la place dans ce monde, plus de place pour les nouveaux nées, plus de place pour les nouveaux qui seraient forts, plus fort que les anciens ... La paume de ma main face à eux et tout était terminer, le mur avait fait place à des colonnes de feu brulant à la place des 5 garçons qui s'y trouvaient ...
A L E C " Ce fut un plaisir."
Je referma mon briquet et me tourna vers les arbres, un autre garçon s'y trouvait ... jeune homme aux cheveux blonds longs ... une autre victime? Qui sait, cela est possible.
Invité Invité
Sujet: Re: The Flame (Pv. Alec) Mar 26 Avr - 1:06
Turned so nasty now The dark's there The pillar of my soul The last one out of the box The one who broke the spell
Kurt était loin d’être quelqu’un de violent. Il n’était pas particulièrement costaud et avait évité les affrontements physiques pendant la totalité de son existence. Avant de découvrir son pouvoir, c’était surtout pour ne pas se faire massacrer dans une joute inutile. Par la suite, c’était justement pour ne pas se transformer en une usine d’armements hautement explosifs sur deux jambes et détruite son ou ses opposants. Il n’avait jusque là pas blessé personne en utilisant ses capacités, encore moins tué. En fait, il n’avait jamais assisté au décès d’une personne, même pas à des funérailles. Alors le festif feu de joie dans Central Park avait pour lui des airs de première fois des plus morbides et répugnantes.
Devant ses yeux grands ouverts sous l’effet de l’horripilation, un jeune homme se tenait debout, des flammes ardentes émanant de ses mains pour venir se heurter et lécher se qui semblait être les silhouettes calcinées de cinq… en fait, Kurt ne pouvait pas trop dire s’il s’agissait d’hommes ou de femmes, d’adolescents ou d’enfants. Une seule chose était certaine, devant lui, des humains mourraient, brûlés vif par un malade qui semblait s’être construit une espèce de lance-flamme ou autre engin du genre. Ce ne fut que lorsque ses victimes ne furent que cendres et poussières noirâtres que le pyromane s’arrêta. Le Californien constata qu’il n’utilisait aucun équipement, si ce n’était que d’un briquet. Le souvenir des Sons of Liberty, cette organisation qui préférait semer le chaos dans leur sillage plutôt que d’activement tenter de remettre les choses en ordre, revint douloureusement à Kurt. Ce jeune homme devait exercer un contrôle sur le feu, pouvant ainsi le manier comme il le voulait… et en faire une redoutable arme, rappelant les utilisations inhumaines qu’en faisaient les soldats Américains pendant la Deuxième Guerre Mondiale et au Vietnam. Il venait d’assister à une expérience semblable, en direct, et de façon totalement injustifiée.
Le pyrokinésiste se retourna vers Kurt. De toute évidence, il avait repéré le blondinet, ce dernier étant loin d’être un maitre dans l’art de la discrétion et autres embuscades. Il se dit que s’il ne voulait pas être la prochaine victime de ce psychopathe aux mains de feu, il se devait d’agir plus que rapidement. Subitement, les yeux de Kurt se mirent à luire d’une fine couleur rosâtre, tout comme ses mains. Un son semblable au crépitement que fait de l’eau que l’on verse sur une surface brulante se fit entendre dans la quiétude environnante, venant accompagner le craquement des feuilles sous le vent et le souffle des braises qui s’éteignaient au sol. Les mains du blondinet se chargèrent de la même couleur rose luisante alors qu’il utilisait sa capacité avec l’intention de blesser cet immonde personnage. Après seulement quelques secondes, il sentit que le caillou qu’il avait ramassé était saturé d’énergie cinétique, il la lança dans la direction du jeune homme, puis se mis à couvert. L’explosion qui s’en suivit fut redoutable, éclairant vivement l’endroit d’une forte lumière rosâtre et accompagnée d’un gros « BOOM » sourd qui fit siller les oreilles de Kurt. Décidément, son pouvoir était effrayant, et il se disait qu’entre de mauvaises mains, ça pourrait certainement causer des dégâts incroyables à la société moderne. Transformer chaque objet qui nous tombe sous la main en bombe, c’est le cauchemar des gouvernements modernes…
Kurt leva le regard, vers sa cible pour évaluer son état. Il ne put s’empêcher de lâcher un caractéristique juron anglophone (celui qui rime avec duck) en voyant le pyromane se relever péniblement. Apparemment, il avait réussi à se détourner de l’explosion d’énergie pure, s’évitant de perdre un bras ou autre membre. Il était cependant assez secoué, éblouie par la lumière et légèrement assourdie. Kurt en profita pour ouvrir son sac de bonbon, un geste qui en d’autre situation aurait été totalement anodin, mais entre ses mains, chaque confiserie devenait un danger potentiel… de crois effrayer un soldat fièrement entraîné.
« À ta place, je ne tenterais rien. Tu as vu ce que j’ai pu te faire avec un seul caillou, imagines avec une cinquantaine de petites bombes… »
Kurt était loin d’être le plus cruel des hommes, très loin même, mais pour se défendre lui-même et ceux qu’il aimait, il était prêt à aller très loin. Même jusqu’au meurtre? C’était une question qu’il ne préférait pas trop se poser, la réponse qu’il se donnait lui faisait vachement peur…
« Bon… tu vas me suivre, on va aller te livrer au poste de police. Et lâche ton briquet, avant de te mettre encore plus dans la merde… »
[Désolé, je te malmène un peu Mais bon, je me suis arrangé pour pas te démembrer, ça serait chouette que Kurt ne finisse pas brulé au 5me degré à la fin de ton prochain post xD ]
Alec Shepherd
Nombre de messages : 14 Age : 32 Pouvoirs : Pyrokinésie Côté Coeur : Mon coeur a toujours été la uniquement pour moi Date d'inscription : 12/03/2011
:::Votre Perso::: Age du perso: 19ans Relations avec d'autres personnes: Relation? Pas besoin pour le moment. Travail:
Sujet: Re: The Flame (Pv. Alec) Sam 30 Avr - 20:16
J'avais chaud ... non pas à cause des flammes parce que le feu que je manipulais ne pouvais pas me brûler et encore moins me donné chaud ... j'avais chaud à cause de l'excitation et le fait que mon sang accélérait les battements de mon coeur n'arrangeait rien ... l’adrénaline montait de plus en plus à chacun des gestes que ce garçon fessait ... il n'était pas humain, c'était sur à 100% sinon, il aurait essayé de fuir, comme tous les autres ... les braises venaient se mêlé au vent, passant ainsi devant nous ... c'était un jolie spectacle, j'adorai voir le mélange du rouge sur le noir à savoir la nuit ... tout simplement magnifique. J'affichais un sourire, lui par contre semblait bouillir de rage, il n'avait apparemment pas apprécié le fabuleux spectacle que je lui avais offert ... bon certes, les jeunes étaient morts mais bon c'était pas un drame, il y a tous les jours des morts, je n'ai fais juste que provoqué la leurs.
Je n'avais pas fais attention aux gestes de l'adolescent, j'étais trop inspiré par la danse de ces magnifiques étincelles ... il prit une pierre et la garda en main jusqu'à ce qu'elle devienne reluisante et il me la lança ensuite ... ça ne devait pas être bon pour moi, en un geste de main je créa une sorte de barrière entre la pierre et moi et le choc de l'explosion m'éjecta. J'étais un peu sonné mais aucun dégâts physiques n'était visible sur mon corps, ma barrière avait fait son effet. Je me releva sans trop de peine, le sourire toujours présent. Cela fessait bien trop longtemps que je n'avais pas eu la chance de me battre contre un spéciaux, il fallait que je sois prêt et que je ne surestime pas mon adversaire. Son pouvoir était dangereux, il pourrait me tuer, je devais être prudent.
Un sac de bonbon à la main, le garçon me menaça de faire pareil avec les confiseries qu'il tenait dans la main. Je n'étais pas effrayé, j'avais moi-même quelques tours dans mon sac, il n'aura pas facile à me battre. Apportant à moi le feu dans mes paumes, je dressa ma main devant moi.
" Tu sais, je pense que tu aurais mieux fait de ne pas passer par ce chemin-ci ... si tu penses que tes petits explosifs m'effraie, tu te trompes, je peux moi-même créer des sortes de solides avec mes flammes, laisse moi te montrer "
Concentrant le feu dans ma main jusqu'à ce que ces flammes soient aussi ronds et dures qu'une pierre, je m'accroupis et pausa mon autre main sur le sol, je m'éleva ensuite dans le ciel grâce à un puissant concentré de flamme qui me propulsa assez haut, le jet de flamme était tellement puissant que j'aurai pu lui envoyé dessus directement, mais je ne tenais pas à en finir tout de suite, ça ne serait pas drôle. Je leva mon autre main en l'air et lança en direction de ce jeune homme, la sphère de feu que j'avais concentré. Il contra l'attaque avec des bonbons qu'il avait chargé d'énergie. Une nouvelle explosion eu lieu, mais cette fois si je ne fus pas projeté comme la dernière, je pris de la vitesse en changeant la direction de mes flammes, à une vitesse incroyable, je me dirigeais droit sur ce spéciaux aux attaques explosifs. Le point parer, je le frappa en plein visage mais il du faire de même parce que je fini à terre avec une incroyable douleur au ventre ...
Me relevant tant bien que mal, je le regarda se relevé lui aussi ... l'adrénaline avait laissé place à une colère ... ce garçon était résistant, beaucoup plus que ces humains fragiles ... il n'y a rien à dire, les spéciaux sont bien les êtres les plus fantastiques. Des flammes étaient visibles un peu partout dans la forêt ... sans utilisé mes paumes, rien qu'avec ma vue, ses flammes se propagèrent dans les arbres jusqu'à ce qu'un grand cercle nous entourent ... personne ne pourra nous empêchés de nous combattre.
" Je ne voudrais pas que des gêneurs viennent interrompre notre petit combat ... ne t'inquiète pas, je ferrais disparaitre les flammes une fois que tout sera terminer."
Invité Invité
Sujet: Re: The Flame (Pv. Alec) Mer 4 Mai - 6:44
I fell into a burning ring of fire I went down down down but the flames went higher And it burns burns burns The Ring of Fire The Ring of Fire.
Décidément, Kurt avait réussi à frapper un grand coup contre cette erreur de la nature. Sa petite bombe avait fait du dégât, certes, substantiel, mais tout de même. Il s’attendait au moins à lui avoir porté un coup au moral, quelque chose d’assez représentatif. Le Californien prit le temps d’observer son opposant du moment. Il s’agissait d’un adolescent commençant presque son périple dans l’âge adulte, un grand gaillard assez en forme sans que ça soit le premier trait que l’on ne remarque chez lui. Ses cheveux semblaient brun pâle tirant sur le blond, mais ce que Kurt notait chez lui, c’était clairement son regard rouge tel les braises qui brûlaient autours d’eux.
Le sang pompait rapidement dans les veines de Kurt. Il se savait en danger de mort, et l’adrénaline coulait à flot, raidissait ses muscles et le transformait en une machine de guerre, en artillerie légère plus que mobile. Lorsque mis face à la possibilité d’une mort, d’une fin de tout ce qui est entrepris et connu par l’individu concerné, l’aspect de réflexion qui semble nous distinguer de l’animal disparait soudainement, ne laissant place qu’à un engin quasi-mécanique de réflexes et d’instinct qui n’a qu’un seul but : la survie.
Kurt regarda son adversaire s’élever dans les airs, propulsé par un concentré de flammes qui ne pouvait que lui rappeler celui des moteurs à réaction utilisé pour certains avions. C’était dangereusement impressionnant, mais la suite ne laissait rien entrevoir de bien favorable pour le sort du blondinet. Lorsqu’il vit le jeune homme lui lancer une puissante gerbe de feu, son seul réflexe fut de lancer le sac de bonbon. Heureusement pour lui, ses nerfs avaient pris le dessus et son pouvoir avait échappé à son contrôle, chargeant instinctivement les confiseries d’une énergie cinétique qui les faisaient luire d’une couleur rosâtre surnaturel. À l’impacte, le feu d’artifice fut impressionnant. D’une part, le flash rouge-orange de la sphère enflammé qui heurtait un objet. De l’autre, une cinquantaine de pétard à la lumière vive, explosant à quelques millisecondes de différence, créant une puissante symphonie de BOOM tonitruant. Un peu éblouis, Kurt n’eut même pas le temps de se remettre de ce moment. Le pyrokinésiste fonçait vers lui, descendant des airs tel un oiseau de proie prêt à se saisir de son gibier. Malheureusement pour lui, le Californien n’avait nullement envie de se laisser mourir ce soir, pas dans la forêt de Central Park. Il reçu l’impact de plein fouet, tentait d’asséner un violent uppercut au menton du jeune homme volant, mais il avait mal évalué sa vitesse et lui flanqua plutôt un coup dans le ventre, ce qui n’était pas si mal. Cependant, le reste fut assez flou, car il sentit le poing de son opposant heurter violement son visage, le propulsant un peu plus loin au sol, sonné.
Kurt se releva, péniblement, du sang coulant depuis une plaie qu’il s’était fait à la lèvre inférieure. Il avait mal au crâne, il sentait son cœur battre au niveau de ses tempes. Jamais il n’avait été dans une bagarre, encore moins dans une qui impliquait un homme capable de contrôler le feu à sa guise. Autours d’eux, les quelques flammèches qui avaient pris dans les arbres se mirent à gagner en proportion, formant un cercle de feu autours des jeune gens. Ils étaient pris, ou plutôt, Kurt était pris, coincé dans l’élément même de son adversaire. Il était en sueur, quelques mèches de ses cheveux collées à son front détrempé. Soit il perdait et mourrait aux mains du pyrokinésiste, soit il l’emportait, mais se faisait tout de même dévorer par les flammes. L’affrontement ne semblait pas être le choix le plus logique dans ce cas, mais que pouvait-il bien faire d’autre. Il eu un silence pendant lequel les deux jeunes hommes se fixèrent, un moment empli de haine l’un pour l’autre, mais aussi d’un respect muet dans le cas de Kurt. Il faisait face à un adversaire coriace et féroce.
« Eh bien, j’ai toujours dit que rien ne valait un petit FEU D’ARTIFICE! »
Ses deux derniers mots furent prononcés avec une force grandement influencée par une espèce de désespoir suicidaire. S’il ne faisait rien, il périssait. S’il affrontait ce salaud, il périssait. Il ne lui restait plus que la fuite, et Kurt croyait avoir une idée. D’un geste vif et fluide, il ramassa de petits cailloux décoratifs peine plus gros que des billes, caractéristiques du fameux parc New Yorkais, et les lança au visage de son adversaire. Ce dernier n’eut d’autre choix que de les éviter pour ne pas finir par perdre la face, mais le blondinet n’avait pas du tout l’intention de lui donner une seule seconde pour riposter. Ses assauts étaient rapides, inlassable et précis, comme s’il avait pratiqué ce genre de tactique toute sa vie. Il reculait lentement, toujours sans cesser de tarauder son adversaire, puis lorsqu’il arriva près de la bordure du cercle de feu, il lança la plus grosse roche qu’il pu trouver du bout des doigts, puis la lança contre la paroi enflammé. Le choc fut brutal. L’explosion semblait provenir d’un engin puissant, un truc dangereux et fait pour tuer. Le souffle de la déflagration souffla pendant un bref instant les flammes, permettant à un Kurt essoufflé, ébloui et blessé par son propre pouvoir de sortir du ring que lui avait imposé son adversaire. Il n’avait plus qu’une seule intention : fuir. Le Californien n’était plus trop loin de la sortie du parc, il ne lui restait plus qu’à courir, ce qu’il fit tant bien que mal. Déjà au loin, les sirènes des services d’incendie se faisaient entendre. Drôlement efficace, ces pompiers. Le jeune homme ne devait pas être retrouvé ici, il devait se mêler à la foule.
Course folle. Ses poumons lui brûlaient les entrailles, son cœur lui donnait l’impression qu’il allait éclater, fendre en deux et le laisser mourir. Ses oreilles sillaient, ses narines ne percevaient que l’odeur de la fumée émanant de ses vêtements et de ses cheveux. Un goût de métal lui piquait la gorge alors que sa salive l’étouffait presque sous l’effort. Il ne voyait presque pas où il mettait les pieds, l’important, c’était de ce sortir de la pénombre de Central Park. Quel idiot il avait été, de s’aventurer ici. Ça l’avait été une grave erreur. Maintenant, il savait que même s’il avait un pouvoir, d’autres aussi en possédaient, et plusieurs étaient bien plus cruels et puissants que lui. Puis, la lumière vacillante et le crépitement incendiaire des flammes laissèrent place à la stable lueur des feux de circulation. Il avait réussi. Il avait atteint la « sécurité » de la société. Rapidement, il se joint à la foule, puis marcha, sans savoir vraiment où il voulait aller. Il tournait la tête à l’occasion, question de voir s’il le suivait, mais rien ne le laissait présager. Il devait impérativement regagner son chez lui…
[Conclusion un peu brusque d’un affrontement qui aurait pu prendre des proportions épiques, mais nos pouvoirs ne laissent pas vraiment place à l’erreur, si on réussi notre coup, on tue l’autre, ce qui est peu intéressant pour un joueur Je vais te laisser conclure le tout du coté d’Alec, et je tu déclares officiellement némésis de Kurt… pour l’instant ^^ Ce qui implique que je me réserve au moins un autre RP ]