Girl is on my mind [PV Sky]

Let him go,
Walk out your door,
And come to me,
I’m gonna set you free

Rick aimait paresser dans son lit de longues minutes après son réveil, ce dernier étant souvent très tard après le levé du chaud soleil Floridien. Parfois il n’avait même pas la force de se lever, encore engourdie par les déboires de la veille. Cet après-midi, c’était différent. Le Bostonien avait rarement était aussi en forme, fumant cigarettes après cigarettes un léger rictus aux lèvres alors que la voix grave de Johnny Cash entonnait blues après blues depuis les hauts parleurs de la vieille table tournante qu’il avait « emprunté » dans une petit boutique miteuse. Après avoir passé de nombreuses semaines à préparer le plan de l’attentat, à avoir recherché et recruté les mutants les plus potentiellement aptes pour débuter le projet qu’était les Sons of Liberty, il pouvait maintenant se détacher de tout ce délire. Il avait construit la machine et l’avait démarré, maintenant elle pouvait très bien fonctionner sans son aide. Ce n’était pas dans le planning, Alexis n’était même pas au courant. Il n’avait parlé de cela à personne. Combien de révolutionnaires déclenchent la rébellion pour ensuite disparaitre et laisser les choses aller? Très peu, évidemment. Une chose était certaine, Rick adorait sa nouvelle vie, et l’adorerait encore plus lorsque les vrais changements s’engendreraient d’eux même. Mais pour l’instant, un après-midi à la plage ne lui ferait pas de tort.

***

Les plages de Miami attiraient chaque années des centaines, voir des milliers de jeunes adolescents à la recherche de sensations fortes, de jolies jeunes femmes et d’alcool fort, et avec raison! Le sable blanchâtre, l’eau très chaude et salée et les déesses et dieux au corps luisants dignes des fantasmes avaient tout pour faire rêver la jeunesse. Rick était parfaitement dans son environnement. Bouteille de Jack Daniels à la main, cigarette aux lèvres, il reposait tranquillement sur sa serviette, son corps bronzant au sous le ciel d’or, se disant qu’il vivait vraiment la meilleure vie imaginable. Surtout lorsqu’une belle Cubaine passa non loin de lui, venant faire monter la température de quelques degrés…

Le soleil devenant inconfortablement chaud, Rick pris une rapide gorgée de whiskey avant de se diriger vers l’Océan pour une baignade rapide. L’eau était extrêmement chaude, mais tout de même rafraichissante. Rick passa quelques minutes à profiter de cette baisse de température fortement agréable avant de regagner la rive. Regagnant sa serviette, ce n’est qu’à ce moment qu’il jeta un premier coup d’œil vers la jeune femme qui avait pris place juste derrière lui. Il ne pu s’empêcher d’afficher un sourire radieux face à l’ironie : Symphony K. Yardley avait apparemment décidé de prendre des vacances dans le Sud! Comme c’était intéressant! Quelles étaient les chances qu’une telle situation se produise? Quelles étaient les chances…

En effet, c’était tellement incroyable que Rick ne pouvait simplement pas croire à une telle coïncidence. Il se souvenait très bien de leur derrière rencontre. Il se souvenait très bien des menaces de Sky, de sa promesse d’un jour le tuer. Sur le coup, Rick avait décidé de jouer le jeu, mais pour l’instant, ça n’avait rien de bien encourageant. Si elle l’avait bien retrouvé, alors d’autre pourrait le faire, percer à jour que le visage qu’il portait n’était pas son vrai visage et détruire le petit paradis sur lequel il vivait. Il devait en savoir plus, ne pas rester là, apprendre si le tout était un fruit du hasard. Le genre de chose qu’il n’apprendrait pas sans lui adresser la parole…

Rick regarda vers le soleil, se qui lui demandait de se retourner légèrement, portant ainsi un regard dans la direction de Sky, qu’il dévisagea avec un sourire charmeur. Portant la main à sa bouteille de whiskey, il fit un léger signe à l’intention de son ancienne bien-aimée.

« En vacance à Miami en plein milieu des vacances de mars, avec rien à boire et surtout seule? Désolé ma chère, mais c’est simplement impossible d’y croire! »

Levant légèrement sa bouteille, il lui lança son regard le plus charmant.

« Une petite gorgée peut-être? Il faut savourer le temps présent! »

Manipulateur? Peut-être, mais si ça pouvait sauver son petit paradis terrestre, alors pourquoi pas. Définitivement, Rick était un sacré enfoiré…

California girls
We're unforgettable
Daisy Dukes
Bikinis on top
Sun-kissed skin
So hot
Will melt your popsicle
Oooooh Oh Oooooh

Le début du mois de mars était toujours porteur de joie et de détente pour les travailleurs du milieu scolaire. En effet, la première semaine de mars en est une de relâche pour étudiants, enseignants et autres travailleurs d’école. Les étudiants en profitent pour faire la fête. Les plus jeunes jouent avec leurs amis, les plus vieux font la fête jusqu’aux petites heures. Les adultes, quant à eux, vaquent à leurs occupations. Certains font des travaux dans la maison, d’autres partent en vacances. Et c’est exactement ce que Symphony avait décidé de faire. Ce sont les plus belles plages de Miami qui auraient l’honneur d’accueillir Sky.

Premier jour de vacance… Symph venait de faire quelques heures de voiture vers le soleil et les vagues de Miami. Après toute cette attente, toutes ces heures de cours interminables à espérer enfin ces vacances bien méritées, la jeune femme posait un pied nu dans le sable chaud. Le sable… Il était blanc et chaud. Le simple fait de poser son pied sur le sable, de le sentir glisser entre ses orteils la débarrassa de tout son stress. Elle se sentait enfin détendu. Et peut-être, PEUT-ÊTRE, trouverait-elle un homme pour l’aider à se détendre davantage.

Sur ces belles pensées, le sourire aux lèvres, la brune s’avança un peu plus vers la mer. Ses lunettes de soleil toujours sur ses yeux, elle installa sa serviette au sol et entreprit de se faire dorer un peu. Étendue sur le dos, la lumière du soleil chaud plombait sur son visage, se qui l’obligea à fermer les yeux. Malgré ses verres fumés, la lumière était trop forte pour ses pupilles nouvellement évoluées. C’était plutôt inconfortable. Dans un soupire, Sky se leva et déplaça sa serviette vers un coin d’ombre. Elle croisa deux enfants qui la bousculèrent en courrant vers l’eau. Le père, qui les poursuivait avec amusement, s’excusa au passage. La femme continua sa route et étendit sa serviette à l’ombre. Elle n’avait pas le corps des California Girls, mais elle avait quand même beaucoup de classe dans son bikini noir. On pouvait voir plusieurs cicatrices qui zébraient son corps, mais elle ne s’en souciait guère.

Étendue comme elle était sur une serviette aux couleurs vives montrant deux dauphins qui sautaient hors de l’eau, Symphony était bien. Le propriétaire de la serviette placée juste devant elle arriva. Il s’étendit au soleil, histoire de se faire sécher après une baignade de plaisance. Soudainement, il se retourna et commença à la draguer. Il était beau, costaud, seul… Pourquoi pas… Sky s’assit sur sa serviette et décrocha au bel inconnu son plus beau sourire.

«Seule et sans alcool… Oui, effectivement. Pour l’alcool, je t’accorde un point. Mais tu sembles aussi seul que moi, alors pourquoi t’en étonner?»

Le bel étranger tendit une flasque à Symph. Elle la prit délicatement, prenant bien soin de frôler ses doigts au passage. Après tout, elle avait bien le droit de draguer elle aussi. À l’odeur, il s’agissait d’un alcool fort, mais elle n’était pas assez connaisseuse pour pouvoir dire lequel. Dans un élan festif, elle leva la flasque et dit, tout sourire : «À la plage, le soleil et surtout, aux vacances!». Puis, elle en bu une gorgée. La pauvre eut un petit rictus. C’était fort, mais bon. Il fallait bien faire des petites concessions, c’est les vacances. Elle rendit sa flasque au bel homme.

«Moi c’est Sky. Je viens de New York. Et toi?»

L’ambiance était bonne. Pourquoi se méfier…

You know that it would be untrue,
You know that I would be a liar.
Try on we can only loose,
And our love becomes a funeral pyre.
Cmon baby light my fire,
Cmon baby light my fire
Try to set the night on
Fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiireeeeeeeeeee!

Rick dévisagea Sky pendant un instant. Lui qui connaissait si bien ce visage pour avoir put l’observer dans tant de moments où le couple vivait des émotions extrêmes (autant positivement que négativement), il était assez étrange de se retrouver devant Symphony dans le plus total des anonymats. La seule chose qui pouvait trahir son identité au niveau de son physique était son regard de jade, qu’il avait renoncé à se débarrasser. Il savait que la Texane d’origine reconnaitrait certainement ce regard, mais il n’était pas le seul avec les yeux verts. Et de toute façon, quelles étaient les chances que Rick soit présent sur cette plage Floridienne en même temps qu’elle?

Devant les réponses et la jeune femme, ainsi que son langage corporel qui venait de changer légèrement après avoir été abordé par le Bostonien, Rick déduit qu’elle n’était pas ici pour lui spécifiquement, mais probablement plus pour profiter de chaleur du Sud du pays. Un raison qui, il fallait l’avouer, était parfaitement valable lorsque l’on comparait le microclimat pluvieux de New York à la fantastique température dont les habitants de Miami bénéficiaient chaque jours. Rick pouvait maintenant se targuer de ce titre : habitant de Miami. Cette pensée le rendait particulièrement heureux.

Si Sky n’était pas ici pour lui causer du tort, alors la situation changeait du tout au tout. Elle pensait faire face à un charmant jeune homme tombé sous son charme. Pendant une fraction de seconde, le père de Sons eux la folle idée que c’était peut-être sa deuxième chance pour une relation vraiment réussie avec Symphony. Il y avait quelques mois, Rick était confus et surtout très stupide. De plus, il en avait assez de flirter dans toutes les directions.

Rapidement, il se ressaisi. Ce n’était tellement pas son genre de penser ainsi. Dernièrement, il n’avait pas été lui-même. Peut-être était-ce lié à l’illusion qui l’entourait en permanence. Il ne le savait point. De toute façon, ce n’était pas trop le temps de se questionner. Sky s’attendait certainement à une réponse de sa part, non? Sourire aux lèvres, regard perçant, il avait mis son charme en marche. Au Diable la discrétion, il n’avait rien à perdre, et tout à gagner.

« Eh bien, il faut bien avouer que je ne possède pas ton charme, alors me retrouver seul n’est pas si surprenant! Je compense le tout avec mon ami Jack Daniels. Et de toute façon, nous voilà maintenant deux, si je sais toujours compter… »

Rick se leva et tira sa serviette pour être à la gauche de Sky, un peu plus près. Il allait rapidement pour une « première » rencontre. Il allait le savoir si son interlocutrice n’était pas intéressée, mais jusqu’à présent, elle laissait plutôt paraitre l’inverse…

« New York? Vraiment? Quel hasard, moi aussi! De Manhattan plus précisément, dans le coin du Greenwich Village. Les vacances de mars méritent une petite visite des plages de Miami, c’est certain! Ah oui, j’oubliais, tu peux m’appeler Erik. Enchantée de te rencontrer, Symphony. Quel joli nom!»

Sans quitter Sky du regard, Rick but une longue gorgée de sa flasque.

« Alors, chère, vous prévoyez de rester à Miami pour combien de temps? Il faut l’avouer, ça va être pénible de quitter cette chaleur! »

Il faut bien l’avouer, la situation était assez ironique. Rick s’amusait bien. La suite des évènements allaient être assez intéressante!

J'en ai assez de me taire, je veux crier jusqu'à outrance
Jusqu'à la transe
Pour chasser le malheur, pour libérer mon cœur
J'ai tant besoin de toi
Puis-je verser tous mes pleurs dans ton jardin de fleurs ?
Je t'en prie aide moi

La chaleur et le soleil… Pouvait-on seulement penser à comparer ce paradis à l’enfer de New York. Les anges de la plage étaient tellement beaux. Bronzés, mais pas trop. Le teint seulement un peu basané, le corps réfléchissant la lumière du soleil grâce à l’eau de la mer coulant sur la peau. Les anges semblaient heureux, détendus. Ils rient, parlent, jouent. Les anges sont bien. Par contre, l’enfer de New York est gris, sale et terne. Il est à moitié démoli, et les reconstructions tardent à se faire. Les démons sont antisocial, toujours préoccupés par leur petit quotidien, leurs petits malheurs. Les démons ne se saluent pas lorsqu’ils se croisent dans la rue. Les démons ne rient pas souvent. Ils ont leur travail, leurs comptes à payer, ils sont toujours stressés. Des vacances au paradis pour quitter en moment l’enfer… Que demander de mieux?

Il faisait chaud. Et l’inconnu qui s’obstinait à garder son regard braqué sur Symphony n’aidait en rien à faire descendre la température. Ce regard… Sky le croisa un instant, mais ce court moment fut bien assez pour la troubler. Ce regard de jade… Le même que… Que… Que lui. L’espace d’une seconde, la jeune femme se sentit tomber. Elle se sentit comme aspirée dans un vortex lui faisant revivre une partie de son passé. Son cœur se mit à battre très fort. Ce mélange de désir et de haine l’envahissant encore une fois l’étourdissait. Elle ne voulait pas replonger dans la douleur mais elle aurait tant aimé revivre l’ivresse. Elle voulait le revoir. Rick… Elle voulait lui faire mal. Elle voulait lui faire l’amour. Elle voulait se libérer enfin. Tout cela la déchirait tellement à l’intérieur qu’elle aurait voulu déchirer sa peau pour faire sortir le tourment. Évidemment, elle avait le pouvoir et la capacité de se libérer de son mal par un simple contact physique, mais elle ne le voulait pas. Elle voulait continuer à nourrir sa vengeance afin que l’adrénaline soit à son maximum quand elle le reverrait.

Symph était tellement perdu dans ses pensées qu’elle du même faire répéter au jeune homme son nom. Érik… Même son nom ressemblait à Rick. Elle secoua la tête en prenant soin de ne pas faire tomber ses lunettes de soleil. Tiens… Il avait déplacé sa serviette. La pauvre ne s’en était même pas rendu compte. Elle était bien trop préoccupée par ces yeux. Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, Rick la troublait toujours. Sky tâcha de revenir à la réalité. «Ce n’est pas Rick.», pensa-t-elle, mi-déçue. Elle décrocha donc son plus beau sourire pour Érik.

«Désolé… Heu… Oui, c’est vrai que ce sera surement très difficile de quitter cette chaleur. J’aimerais habiter dans le coin, mais, malheureuse, je n’ai pas les moyens. Et puis, que feraient mes élèves sans moi? En plus, si j’habitais ici, j’aurais bien trop peur de croiser un de mes étudiants sur la plage. Comment avoir de l’autorité et de la crédibilité s’ils m’ont vu en bikini. La honte… Hahaha.»

La main de la brune glissa dans ses cheveux d’un mouvement lent et sensuel. Elle était passée en mode drague. Érik était très beau et, n’était-elle pas là pour avoir du plaisir? Elle se leva doucement et cacha ses cuisses dans un paréo aux couleurs clairs. Elle informa son nouvel ami qu’elle allait revenir dans un instant. Quelques minutes plus tard, la jeune femme revient prendre place sur sa serviette avec une énorme crème glacée blanche. Elle en prit une grosse bouchée et sembla se régaler.

«Tu veux gouter? C’est à la banane. J’adore!»

Sky adorait tellement ce parfum particulier de crème glacé. Elle savait que peu de gens aimait cela. Lui… Rick… Il n’aimait vraiment pas la crème glacée à la banane. Inconsciemment, Symph en mangeait beaucoup plus depuis ce moment qu’elle voulait oublier. C’était comme une grimace à son ancien amour.

Jamais, de toute la conversation, elle n’avait enlevé ses lunettes de soleil. Elle avait envie de se relaxer à la plage. Non pas de devoir expliquer son pouvoir à un simple humain qui ne comprendrait pas.

Malgré le soleil Floridien qui pesait quotidiennement sur le crâne de Rick, le jeune homme était assez confus pour ce qui était de la marche à suivre dans ses projets futurs. À long terme, il avait sué sueur et sang pour monter l’équipe qu’était les Sons of Liberty. Il avait permis un vent de changement sur l’humanité. Il se savait la source d’une nouvelle idéologie, un peu comme Karl Marx et son communisme organisé. Mais maintenant que le tout fonctionnait à plein régime, que devait-il faire? Il allait bientôt devoir faire un choix : quitter la simili-sécurité de Miami pour continuer de propager ses idées via le chao à travers les Amériques ou laisser le tout aux mains glaciales d’Alexis Kane.

Alexis Kane. Rick n’avait jamais pu lui faire confiance, il ne commencerait certainement pas aujourd’hui! Kane était une bête sauvage, un joker que l’on garde en sa manche pour les situations où plus rien ne va. Les résultats peuvent être catastrophiques ou salvateurs. Le Bostonien savait que, tôt ou tard, son « bras droit » finirait par se lasser, et puis finalement le trahir. Il savait que ses jours en paix étaient compté, peu importe ses efforts pour forcer le contraire.

Au fond, il était près à affronter le changement, mais il voulait profiter du peu de temps qu’il lui restait à passer à Miami. Pour Rick, ses divertissements se résumait à très peu : Le plus d’alcool, de drogue et de femmes en le moins de temps possible. Il se foutait totalement de la gueule de bois du lendemain, ou des effets néfastes et des conséquences de ses gestes. Il était un être bas et lâche, un homme primal et sans valeur. Il aurait simplement pu éviter Sky, la laisser de coté et passer à autre chose. Peu importe si elle était là pour lui, si elle voulait le tuer. Il n’aurait eu qu’à être prudent, surveiller ses arrières et tout le tralala. S’il avait été la voir, c’était probablement par un sadisme inconscient. Il savait qu’elle finirait par percer son secret, par voir au travers les apparences. Il savait qu’elle détesterait qu’il lui aille caché la vérité. Mais il l’avait fait, et prévoyait aller jusqu’au bout.

Quittant le monde des pensées pour revenir sur la plage, bien réelle, où Symphony lui parlait des raisons pourquoi ne pas habiter à Miami. En son for intérieur, le natif de la ville pluvieuse et froide qu’était Boston se disait qu’elle n’avait aucunement saisi la philosophie des Sons. Tant d’empêchement, tant de retenue face à des forces extérieures anodines qui influencent les choix et décisions. Elle voulait vivre dans un tel climat, elle le voulait, mais s’en empêchait d’elle-même. Rick s’alluma une cigarette, un léger sourire miasmique aux lèvres, en regardant Symphony se lever et s’éloigner un peu plus loin. Décidément, les deux jeune gens se désiraient l’un et l’autre. La partie de chasse était commencé, avec une ambiance chaude pour tenailler la proie et le prédateur. Ce que Rick adorait de ce genre de « chasse », c’est qu’il était impossible de déterminer qui allait être le chassé et qui allait être le chasseur. Il était possible de faire des prédictions, mais rien ne laissait présager l’issue. Baneson avait l’habitude d’être le prédateur, mais comment réagirait-il face à son ancienne (et seule?) vraie amie de cœur?

Justement, Sky revint quelques minutes plus tard, une énorme crème glacée. La Texane confirma ce que l’effluve avait laissé présagé à Rick : c’était une glace à la banane. Or, le Maître des virus avait toujours détesté au plus au point ce parfum, et l’invitation à y goûter ne se fit pas attendre.

« Nah, garde-la pour toi. Crème glacée et whisky, je ne crois pas que le mélange soit conseillé! »

Il jeta un coup d’œil sur son cellulaire.

« Écoute, l’heure tourne, je vais devoir filer bientôt, mais j’ai vraiment envie de te revoir… Tu es prise ce soir? Je connais un petit resto où on sert des plats typiquement Mexicains, l’ambiance y est festive sans tombé dans la décadence, et la nourriture est exquise. Intéressée? »

Rick mis ses lunettes de soleil, voilant ses yeux qui avait tant troublée Sky. Il n’était pas franchement pressé, mais voulait se retrouver sur son territoire pour continuer la chasse. La plage, c’est parfait pour repérer sa proie, mais il n’aimait pas trop l’ambiance pour ce qui était de la drague. Il se débrouillerait mieux avec l’estomac plein…

*HJ : Je suis ouvert à toute discutions via MP pour ce a quoi tu t’attends de la suite du sujet. Dans mon cas, je suis aussi perdu que Rick pour la suite que je veux faire prendre au personnage, donc tes idées pourraient très bien m’aider Razz

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» Mind of my own [Terminé]