You can't escape little mouse. [solo]

Ils avaient échappé à Kerry, de peu mais ils lui avaient échappé. Cela faisait deux jours maintenant, bientôt trois. Il an'était tombé sur aucune nouvelle mauvaise rencontre. Pas un spécial à qui il aurait pu voler le pouvoir, pas un prédateur qui aurait voulut les siens. IL échappait à Kerry malgré le pouvoir de celle-ci qui lui permettrait de le localiser. Mais bientôt la situation ne serait pas éternelle, il faudra un jour mettre un terme à la tension. Ce jour là, le combat sera brutal, intense, sans pitié aucune. Et pour être sûr de la battre, il allait devoir trouver d'autres pouvoirs, trouver Sylar. Puis il retrouverait sa vie, il trouverait un moyen de se débarrasser de l'esprit de Sylar et de cette soif. Il ne pouvait faire confiance à Kerry. Il ne pouvait pas non plus faire confiance à Gray. Il allait l'utiliser, mais il devait rester prudent. Déjà, commencer par le retrouver. Quentin était seul, et New York était vaste, chercher Sylar revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. heureusement, il devait sans doute laisser des cadavres derrière lui. Mais Quentin le savait, il était loin d'être assez puissant, Sylar ne lui apporterait son aide que s'il avait un minimum de respect pour les actes infâmes, les meurtres. IL ne respectait que ceux qui comme lui étanchaient leur soif.
Le soleil se couchait sur New York, les citadins se dirigeaient vers le métro pour rentrer chez eux. C'est donc logiquement que Quentin se dirigea vers les rames pour trouver une nouvelle victime. Il se posta contre un pilier et observa les hommes et femmes de toutes les classes sociales entrer dans la bouche d'accès et monter dans des métros bondés. Son pouvoir ne détectait personne de différent, personne ayant une anomalie. La frustration grandissait peu à peu, la chance ne voulait pas lui sourire en cet soirée.

Il resta là une ou deux heures, immobile, seuls ses yeux guidés par son pouvoir suivaient les mouvements de la foule. Et soudain il la vit. Elle devait avoir une vingtaine d'année, les cheveux longs, bruns. Ses yeux gris semblait soucieux.. et le souci arrivait en effet. C'était la mort, juste un souci mineur, un petit problème passager. Il lui offrirait le repos éternel auprès de ses ancêtres, de l'autre vieillard qu'il avait délivré de sa prison terrestre.

Ne la perdant pas des yeux, il recouvrit de titane son visage et lui emboita le pas. Entrant dans la rame, l'odeur âcre de la sueur lui prit la gorge, s'en était presque intolérable. Mais il ne devait pas perdre de vue son objectif, elle était juste à côté de lui, à deux mètres. Entre eux, juste trois personnes. La soif devenait brûlante, irrésistible, il ne pouvait plus attendre, il devait la tuer maintenant. Concentrant son pouvoir, il coupa d'un seul coup la rame, séparant l'arrière du métro qui s'arrêta en basculant, écrasant deux hommes qui se trouvaient près de la brèches, les trainant sur une dizaine de mètres. La panique envahit le métro, les gens se mirent à courir, la jeune femme aussi, elle passa à côté de Quentin qui l'arrêta d'un seul coup avec un bouclier de titane, puis l'expédiant vers le fond de la rame., fauchant au passage une dizaines de personnes. Tout le monde le regardait avec effroi, plus personne n'osait bouger, à terre ils faisaient le mort, espérant être épargnés. Quentin leur cria quelques mots, il ne voulait pas se retrouver seul contre cent personnes, il s'épuiserait trop vite et finirait par y laisser la peau contre cette spéciale dont il ignorait encore le pouvoir.

Cassez vous, je veux juste cette femme. Allez ! tirez vous pauvres humains. Fuyez si vous tenez à votre misérables existence. Ceux qui resteront mourront.

Il regarda la jeune femme qui avait compris qu'elle allait devoir se battre pour survivre, que la lutte serait difficile. Elle se releva et le regarda tandis que tous ces rats quittaient le navire sans même penser à l'aider, tout à leur égoïsme. Rien ne comptait pour eux, excepté leur propre vie. Les héros n'étaient plus d'actualité. Batman, Superman, La ligue des Justiciers, Rien de tout ça n'existait, personne n'avait cette philosophie. Pas à New York..

" Alors mademoiselle, quel est donc votre capacité spéciale. Vous avez vu l'une des mienne, se serait la moindre des politesses de me faire voir la votre"

"Vous êtes qui vous ? Un fou ? Vous cherchez à vous mesurer à d'autres personnes ? "

"Je peux vous le dire puisque vous allez mourir ici. Je m'appelle Quentin. Mon seul but est de retrouver ma vie passé cachée derrière l'amnésie. Pour ça, je dois m'emparer de pouvoir pour être capable de marchander avec Sylar. Et vous en détenez un, donc je vais vous le prendre. Battez vous ou non, je m'en fout, vous n'y échapperez pas."

"Vous êtes vraiment un fou"

"C'est possible oui. Mais un fou puissant. Car le désespoir apporte une puissance si grande que rien ne peut arrêter quelqu'un de désespérer. Inutile de tenter de fuir, les portes sont scellées. "

"Bon, vous ne me laissez pas le choix. Je vendrai ma peau assez chèrement, et vous allez y laisser la vie monsieur le fou"

"je n'en attendais pas moins, ma dernière victime a été assez faible, j'espère que vous serez à la hauteur des spéciaux. "

Il disparut d'un seul coup mais pas pour longtemps, une barre se détacha et se mit à tournoyer, parcourant tout le wagon, brisant les fenêtres. Magnétisme ou télékinésie. Il allait en avoir le coeur net. redevenant visible, Quentin matérialisa une douzaines de barres de titane d'une dizaine de centimètres de long et les projeta vers la jeune femme. cinq d'entre elles disparurent pour réapparaitre derrière elle, dans la cloison, les autres se fichèrent dans une banquette qui avait s'était arrachée de sa place pour se mettre devant, comme bouclier. Les yeux de l'homme s'illuminèrent, le pouvoir était puissant et non dénué d'intérêt, c'était certain, avec un tel pouvoir il pourrait faire beaucoup de choses.

*Allez tue la et récupère son pouvoir, fait vite on a pas toute la nuit. Fait attention quand même, son pouvoir à peu de défaut.*

*Ne t'en fais pas sylar, elle va mourir.*

Le combat continua, à distance toujours . Le wagon ressemblait de plus en plus à un cadavre éventré et abandonné depuis un siècle. Plus rien n'était à sa place, sièges, barres, banquettes, tout jonchait le seul, brisé. Puis Quentin réussit enfin à piéger sa proie, il avait procédé petit à petit, des particules de titane avait envahit l'atmosphère et entourait la demoiselle, il les fit apparaitre et les liquéfia, recouvrant le corps. puis le solidifia, immobilisant totalement la proie. Elle tenta d'utiliser son pouvoir mais Quentin puisait dans ses forces pour l'en empêcher, il lui envoya une dernière attaque, de tous les côté, des barres vinrent s'attaquer à son crâne. les yeux couvert de titane elle ne pouvait rien voir. Elle pouvait juste sentir à l'aide de son pouvoir, mais cela devait être trop imprécis pour lui permettre de les arrêter. Le titane disparut au dernier moment, permettant de l'assommer.

Quentin s'amusait avec son nouveau pouvoir, attirant à lui différents objets. il marchait dans les couloirs du métro, cherchant sans trop d'espoir une autre proie. Il savait que tout le monde avait fuit. Les policiers n'allaient surement pas tarder à débouler pour tenter de l'arrêter, et comme à la cathédrale il les éliminerait sans difficultés.

Arrivant à la station suivante, il entendit une voix l'interpeler.

" Hey m'sieur vous auriez pas une ptite pièce siouplait ? "

Quentin se retourna vers la voix et vit un clochard au visage couvert de poussière, les yeux vides et l'air hagard. Il était visiblement très alcoolisé. Une véritable épave à qui la vie n'apporterait plus rien. Quentin allait lui donner plus qu'une petite pièce.

"Je peux t'offrir le bonheur clochard, tu ne souffrira plus de ta condition humaine."

"J'crois ben' qu'ça va pas être simple mon ptit m'sieur ..."

"AU contraire, cela sera très simple, et très rapide.

Il lui fit un grand sourire et s'approcha de lui, lui tendant la main...

Avec le sang, il inscrivit sur le mur par télékinésie,la phrase suivante :

His happiness is on the death

Quentin reprit sa marche tranquillement, devenant invisible, il passa les barrages de police à la sortie de la bouche du métro, croisant ceux qui le cherchaient. Un grand sourire se dessina sur le visage du tueur.

» Shadow On The Day, Pain In This Heart [Solo]