Superstitions

Invité

L'heure était venue. Les engrenages tenaient miraculeusement en place et dansaient dans la paume d'Arthur comme les notes valsent sur les claviers ancestraux. La mécanique était simple, la dynamique régulière. L'heure était venue, l'heure était enfin venue. Pinehearst était levée, ses armes se tenaient prêtes à agir. Toutes affûtées comme jamais elles ne l'avaient été, toutes aussi tranchantes que la Fatalité qui allait bientôt frapper les ennemis de Dallas. Autant de lances de désespoir dans la main du Patriarche, garantes du sang qui s'écoule et des larmes qui tombent. Tous les acteurs de la chute étaient désormais réunis, tous se dressaient dans l'imposant bureau, solennels et attentifs, avec la rage au cœur et des flammes de haine qui rongeaient la profondeur de leur âme. Le feu ardent de la violence, de la sauvagerie, cette lueur pourpre et déchirée qui faisait des ambitieux les maîtres du monde, les consumaient, doucement. Ils se savaient sur le point d'accomplir de grandes choses, de grandes choses pour les générations futures et pour ce monde las qui les portait encore, ils le remodèleraient en faisant ce qu'ils savaient le mieux faire : tuer. Arthur était confortablement assis sur son trône. Empereur tourmenté et sanguinaire, esprit déterminé et aigu qui ne cessait plus de convoiter ce qu'il ne pouvait atteindre. Sa main se contenterait aujourd'hui de faire pleuvoir la mort sur les têtes coupables de l'Organisation. Il ferait taire leurs paroles assassines, il s'assurerait d'enterrer à jamais les vestiges de cet espoir avorté qui s'était mué avec le temps en une machine de cauchemars. Un nouvel ordre mondial naitrait.

"Mes amis. Voici quelques semaines que vous agissez dans l'ombre pour le bénéfice commun au nom de l'entreprise que je dirige. Laissez-moi tout d'abord vous féliciter pour le courage et l'indépendance dont vous avez fait preuve alors que bon nombre des nôtres se sont refuser à agir. Vous figurez tous parmi l'élite de la race humaine, car avant même que je porte sur votre existence le moindre intérêt, l'Evolution s'en était acquittée. Voilà la raison de votre présence ici. Vous tous êtes aptes à faire changer les choses. Et c'est précisément ce que je vais vous demander de réaliser. Pinehearst convoite un idéal absolu ou bon nombre de principes présents sont remaniés, et la menace que notre rêve constitue attriste nombre de nos concurrents. Notre tâche a cette particularité qui lui est si propre : elle demeure impossible aux yeux du commun des mortels, et c'est ce constat alarmant qui nous vaut l'hostilité ardente que certaines organisations nous portent. Les mots ne suffisent plus à éteindre les foyers de cette haine, la diplomatie, dans ce qu'elle a de plus beau et de plus pacifique s'est vu incapable de remédier au problème, c'est pourquoi il nous faut nous imposer. J'entends marquer les esprits afin de contrecarrer toute tentative de réplique, et c'est dans le sang que je veux dessiner les plans futurs que nous réservons à l'Humanité."

"L'OWI est une Compagnie rivale responsable de la gravité de la situation dans laquelle l'espèce se trouve désormais. De l'incompétence de son administration et de ses agents, du caractère vaniteux et peu rigoureux de son action naquirent bon nombre des difficultés que vous et moi connaissons. La discrimination, la colère, la peur. Autant de sentiments impropres véhiculés à notre égard de par leur seule folie. Notre devoir est de mettre fin à ces agissements, d'éradiquer la souche même du mal pour éviter que ce dernier ne se déverse. Sachez que les coffres de cette Organisation possèdent mille trésors, dont un, qui est résolument la clef du problème. L'erreur qu'a commise cette Compagnie fut de ne jamais s'en servir ou de ne pas le faire à temps. Le projet que je fais murir dans mon esprit et entre ces murs depuis de nombreux mois se voit inconcevable sans l'apport de cet objet. Cette formule est au cœur de notre avenir. L'objectif premier de notre descente sera de la récupérer, et pour se faire, j'engage et autorise toutes les mesures nécessaires."

Arthur mit fin à sa première tirade, laissant sa voix envoutante s'éteindre dans le vide de la pièce tout comme son sadisme s'éclipsait sous l'ombre de ses paroles. Le délicieux sous-entendu qu'il venait de laisser entendre ravissait déjà la faim glauque des meurtriers qu'il avait recruté. Aucun d'entre eux ne serait déçu. Ses mains se croisèrent au niveau de son visage, ses yeux passèrent en revue chaque personnage face à lui. L'avenir seul portait la marque de la victoire ou de l'échec, mais Dallas imaginait en toute connaissance de cause que la réussite n'oserait pas se dérober à ses doigts. Pas maintenant qu'il tenait les as de la partie et qu'il savait Angela condamnée à s'avouer vaincue. Son attention se focalisa sur Takeshi et Asami qui tout deux se tenaient sur l'aile gauche de la pièce. Un sourire confiant apparu subitement sur le visage du Fondateur, bientôt assisté par un discours au ton serein et qualifié.

"Notre action se déroulera en deux temps. Mademoiselle Barairo et Monsieur Ryu porteront une première attaque sur le siège de Yagamato Industries, dans le centre de Tokyo alors que moi-même et le reste de l'équipe pénétreront les locaux de la Company. La raison de cette stratégie se fonde sur un constat simpliste. Le parchemin recherché s'est effectivement vu séparé en deux parties distinctes il y a de cela plusieurs décennies pour en favoriser la protection. En attaquant simultanément les deux coffres, nous mettons à notre profit toutes les chances de parvenir à nos fins. L'assaut projeté sur le Japon ne saurait-être qu'une rapide entrevue, n'étant question que d'un larcin se déroulant dans les règles de l'art, Takeshi préservera la sécurité de sa partenaire le temps que celle-ci se trouve en possession de ce que nous recherchons. Une fois le vol effectué, il vous suffira de déposer ici même la nature de votre acte et votre rôle serait accompli. Quant aux autres... je crains que la mission ne paraisse plus complexe et risquée. Notre groupe sera plongé aux fondations du danger, dans le bâtiment ennemi. Là où tous nos adversaires se concentrent. Notre avantage principal sera l'effet de surprise. Les agents de l'Owi ne sont absolument pas préparés à un contact de front, ils sont faibles et peux organisés. Une fois à l'intérieur, aboutir sera un jeu d'enfant."

Découvrez Lunatic Soul!

Pinehearst. Qui étaient-ils? Un regroupement d'individus illuminés d'intentions à la fois immorales et brutales? Ou peut-être bien une force de la nature s'exposant contre le courant harmonieux de l'humanité? Alexis n'adoptait aucunes de ces charmantes définitions qui représentaient une erreur de jugement monumental. En fait, l'espèce Pinehearstienne regorgeait de spécimens uniques et distincts du reste de l'univers. Chacune de ses créatures extraordinaires pouvaient se pavaner dans le champ de la vie avec l'étiquette de visionnaire. Oui, le ténébreux se considérait comme un visionnaire cherchant à remodeler la pâte du monde à l'image des principes qu'il défend jusqu'à ce que son âme se déchire en des fragments facilement vulnérables. Pour conserver un statut d'invincibilité véritable, le jeune homme avait le devoir de rester fidèle à ses origines évolutionaires sans jamais remettre en question la validité de ses actes. Le Prince des Ténèbres était dans le chemin destiné à un groupe réservé de puissances surnaturelles mais pour s'assurer de parvenir à cette destination convoitée qu'était la perfection, il avait besoin d'un guide. Il était nécessaire pour lui d'avoir une carte détaillant tous les pièges et secrets de ce dangereux parcours. Pour lui, pour sa représentation même du pouvoir absolu, ce guide, c'était Pinehearst. Alexis ne doutait plus, non. Le doute était resté à l'arrière et le regret l'avait accompagné également...

En franchissant la porte de l'immeuble, le maitre des ombres se sentait en confiance. Dans cette imposante architecture, le destin l'avait rejoint et la main tendue par ce dernier était plus invitante que le plus exquis des aphrodisiaques. La constatation était évidente, le jeune homme avait toutes les ressources essentielles pour faire trembler les forteresses les plus solides. Sa mission débutait à peine et les objectifs accomplis ne faisaient que s'accumuler pour lui. Il avait le profil d'agent pour réussir: professionnel, méticuleux, rapide, précis, des traits qui caractérisent le meurtrier dans toute sa splendeur. C'était peut-être pour ça en fait qu'il avait été engagé par Arthur Petrelli, pour son remarquable sens de la mort. Un instrument de destruction massive qu'il était, plutôt flatteur pour une créature ayant un égo aussi démesuré que celui d'Alexis. En mentionnant le nom du patriarche, celui-ci avait requis la présence d'un bon nombre d'agents dans son bureau. Était-ce un récapitulatif des actions? Pour étaler aux yeux des élus une incarnation présente du futur qui les attendait?

Plus la réflexion avançait, plus le jeune homme réalisait qu'il détruirait tout sens de ponctualité auquel il s'était habitué depuis son embauche. Il serait décevant pour un monument nocturne comme tel de donner le mauvais exemple à la génération. Oubliant alors toutes pensées, Alexis s'évapora dans les ombres ambiantes et circula ainsi, d'une vitesse fulgurante, jusqu'à son point de rencontre. Les conduits ténébreux étaient sans aucune intrigue pour lui, il était devenu un passager régulier de cette autoroute noire. De loin, il voyait la porte de la pièce renfermant ses plus grandes attentes. Sans surprise, il y avait déjà deux personnes qui venaient de la franchir, deux femmes pour être plus précis. Le ténébreux n'avait pas souvenir d'avoir déjà croisés ses collègues féminines mais le moment était bien choisi pour faire connaissance. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut profiter d'une réunion de bureau si intéressante! Se faufilant au travers des ombres des personnes présentes, Alexis s'immobilisa légèrement plus loin, tout juste au devant d'un imposant fauteuil de cuir noir. Après une légère analyse de l'environnement, le Prince se matérialisa dans la réalité de nouveau, son corps surgissant de l'obscurité sans avertir. C'est avec une élégance royale qu'il prit place sur son réservé fauteuil. Des allures de roi s'échappaient de tous les pores de sa peau, c'en était criant. Les mains croisés, le regard vagabond, il patientait...

Quelques minutes plus tard, un groupe de sept personnes distinctes habitait les lieux. Dans celles-ci, mis à part Arthur et Takeshi, le jeune homme n'avait aucune connaissance de ses collaborateurs les plus proches. Chaque chose en son temps et pour l'instant, il donnait lieu à les explications de Arthur. Ainsi donc le président de Pinehearst ne prévoyait pas seulement une offensive contre l'OWI, il souhaitait l'appliquer dans toute sa splendeur. Les propos qu'ils conservaient pour ses agents soulevait un intérêt particulier chez Alexis. Il tremblait de plaisir à la simple pensée de pouvoir infliger à la lumière de l'ennemi une cuisante défaite qui serait inoubliable. Arthur avait raison sur toute la ligne, le jeu serait d'une aisance ridicule. L'acte du silence prenait une place trop importante et le ténébreux ressentait un besoin pressant de le briser et de faire valoir son avis. C'est alors qu'il se redressa debout, et tout en faisant des petites trainées de pas, il prit parole à son tour. Calme, sérieux, un vrai professionnel...

"Je prends un moment de votre attention, collègues si vous me le permettez bien. Je regarde et j'examine notre contingent, je ne vois que de bonnes choses. Des soldats formés dans le meilleur processus d'entrainement possible, je vois des êtres exceptionnels qui sauront faire pencher la balance lors de la guerre qui approche. Je vous félicite à mon tour d'avoir décidé de l'agissement idéal et requis pour l'Évolution. Nous devons la défendre, nous devons lui faire honneur pour le précieux cadeau qu'elle nous confie. Vos convictions méritent une reconnaissance digne et fière, et c'est Pinehearst qui saura vous remettre le prix de tous vos efforts. Notre équipe est solide et puissante, l'OWI ne saura jamais faire le poids contre une si imposante vague déferlant sur leur pitoyable existence!"

"Mr. Petrelli a mentionné un important trésor que nous devons récupérer. L'expression "mesures nécessaires" entraineront mort et terreur dans les rangs adverses, que c'est désolant pour un groupe d'humains ne sachant même pas faire face à leur destin de façon appropriée. Le sang de leurs âmes faibles hanteront leurs cauchemars jusqu'à la tombée de la nuit éternelle. C'est un magnifique jeu de torture qui les attend, j'ose imaginer que vous n'avez rien contre de telles mesures nécessaires."

Le Prince des Ténèbres respirait confidence et assurance, il avait toutes les raisons au monde d'adopter une telle ligne de réflexion. S'étant approché de la grande façade vitrée, il observait le début de l'étoilée journalière silencieusement. Pivotant ensuite vers ses collègues, il poursuivit son discours...

"Le colosse de notre organisation se mettra facilement en marche une fois au noyau de l'opération. Les capacités de notre offensive sont diverses et uniques en soi, nul doute que la tâche sera accompli avec une efficacité exemplaire. Les pauvres agents de l'OWI ne seront que des marionnettes dans une mise en scène des plus délicieuses jamais concoctées! Le spectacle sera le sommet de l'épique, jamais ils n'auront vu pareil merveille. La peur, l'angoisse, le doute, le désespoir, des termes sans aucune signification si nous n'y sommes pas confrontés dans la plus lourde des ambiances. Nous pourrons lire la terreur dans leur regard des plus démunis, nous pourrons savourer les tourments de leurs cœurs fragiles. D'une seul main, nous fracasserons tout leurs espoirs de contribuer à un monde meilleur, nous anéantirons la seule lumière qui osait illuminer la voix de la vérité. Plus une seule étincelle de cette ridicule réalité doit résider après notre passage, nous les traquerons... jusqu'à la dernière goutte. Les prédateurs se réveillent et bientôt, leur proies sommeilleront dans la mort éternelle!"

Un révolutionnaire, un retardé mental, un fou, appelez le comme vous voulez mais Alexis savait parfaitement ce qu'il disait. Ses mots étaient calculés d'avance et était percutants pour une raison bien spécifique. Il voulait démontrer qu'il ne reculerait devant rien, que rien n'arrêterait ses percées au travers du mur des lamentations humaines. Bien qu'il voulait prendre une place importante, il respectait la parole des autres et c'est pourquoi en une fraction de seconde, l'ombre était déjà revenu sur son confortable sofa. En déposant ses coudes sur les bras de son mobilier, il hocha un peu la tête en affirmant une constatation indéniable...

"Les ténèbres iront jusqu'au bout des choses, je peux vous l'assurer."

Invité

La journée n’avait pourtant pas si mal commencé, il avait enseigné quelque notion à savoir avec les gentils héros qui ne s’attaqueraient pas à une femme. La petite Gabrielle méritait de recevoir un enseignement complet pour que dans un futur plus ou moins lointain, elle puisse peut-être voler de ses propres ailes. Il avait beau faire de la théorie, Son ange devait faire des essais pratiques comme par exemples avec la distance que son sucre d’orge devait avoir entre elle et la personne qui était susceptible d’attaquer, les zones sensibles,… L’heure tourna jusqu'à qu’il reçoive un message comme quoi il était convié à une réunion au sujet de Pinehearst.

Le Joker avait traversé la moitié de la ville pour cette réunion en à peine deux heures. Joe restait quand même dubitatif, il ne connaissait personne dans cette organisation pourtant elle avait leur de rassembler des personnes de plusieurs origines. Il était méfiant, c’était quelque chose d’encore inconnu pour lui. Le joker n’avait jamais pris la peine de regarder les personnes qui l’entouraient. Le clown ne connaissait pas les locaux de Pinehearst, pour dire il n’y avait jamais mit les pieds dedans. Il c’était contenté de les regarder de loin et de faire ces petites affaires. Malheureusement pour lui, ses plans qu’il avait prévu été temporairement retardé mais bientôt il frapperait Las Vegas serait bientôt, sa nouvelle cible, il avait tant de chose à étudier comme par exemple en combien de temps l’espèce humaine pouvait redevenir de pauvre homme des cavernes. Aujourd’hui, c’était peut-être un tournant dans la vie de Joe ou bien juste le continue de son épopée.

L’homme écoutait le discours de ce patriarche, un trésor. C’était le seul mot que Joe entendit, une arme ? Ce devait être quelque chose de terrifiant et que tout le monde pouvait craindre. Cela risquait de devenir intéressant, si Le joker pouvait utiliser cette arme à ses fins. Il n’y aurait plus rien pour contrecarrer ses plans démentiel. Il pourrait ainsi détruire les centrales Nucléaires qui fournissent en énergie tous les Etats-Unis. Il y avait tellement de possibilité que Joe ne fit plus du tout attention au discours. De toute façon ca devait être la même chose. Il fallait éliminer l’owi car ce n’est pas bien tata machin. Joe serait allé détruire l’owi seule avec tous ces occupants mais à cause du trésor diviser en deux. C’était fortement improbable.

Quand le second interlocuteur prit la parole, il dit des choses qui laissèrent perplexe Joe. Il allait utiliser des humains ? Le sourire du clown était toujours la mais quelque peu agressif cette fois si. Le joker ne comprenait pas leur utilité. Ils allaient les gêner dans l’assaut de la compagnie ou servir de pion. Quoi qu’après réflexions, sa pouvait être sympa de les utilisés bêtement et de les voir mourir sous ses yeux. Il n’y aurait pas de spectacle plus machiavélique que de voir des moutons ce faire exécuter bêtement. Le clown écoutait la prestation. La phrase que prononça ce dernier était quelque peut arrogante. Quand il eut finit sont interprétation endiablé d’un appel au combat. Le clown commença a frappé de ses mains comme pour faire une sorte d’ironie au propos tenue par le soit disant prince des ténèbres. C’était plutôt pathétique cette surestime de soi, Joe pourrait lui montrer sa lumière mais pas aujourd’hui. Plus tard peut être…

Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahihohihahahahahahahhihohaha Et dire que moi je trouvais mes blagues tellement mauvaises…. Vous avez un plan… Mais qu’est ce qui se passera si cela ne fonctionne pas selon le plan… Vos humains seront faibles… Ils succomberont à la folie… Vous ne comprenez donc pas, ils pourront aisément retourner notre plan à l’envers. Je ne pense pas qu’une attaque massive au noyau soit la bonne idée. Non… Hiahahaha Il faut les distraire leur tendre un appât qu’ils ne pourront pas refuser quelque chose d’énorme qui sème un chaos pas possible sur la ville de New-York. Car reculons les Horloges d’un an. A cette époque l’owi ne se sentait pas menacée mais depuis l’ascension de Sylar et de sa capture… Elle a bien du prévoir se genre d’attaque. Il faut les foaclisé sur une cible ou un attentat tellement important que les journalistes seront au courant…. Leur soucis et de restait dans l’ombre mais si nous les obligeons à se montrer à la lumière du jour alors, ils engageront le plus de force dans la bataille… Mouahahah Il suffit seulement d’attaquer quand tous les autres seront éparpillés et donc plus affaibli…

Joe regarda l’atmosphère qui régnait dans la salle c’était soudainement assombri peut être dut au prince des ténèbres… Joe prit le temps de regarder toute les personnes qui étaient assit autour d’une table. Les yeux dans les yeux pour montrer la folie du Joker. Après quelque seconde il reprit son discours.

Je propose une attaque qui servirait de distraction pendant que tous les yeux se braqueraient sur quelque chose d’autre. Il serait à l’affut mais pas à ce qu’un groupe armé vienne pénétrer chez euh en pleine journée, l’effet de surprise n’en sera que plus terrifiant pour eux mouahahahahaha… Ca ne reste que mon point de vue… Avons quelque information sur les lieux, des cartes… C’est pas que j’ai pas confiance mais auparavant j’ai toujours travailler et même si vous avez des belles têtes ca ne changeras pas, je suis juste la pour exterminer ces vermines qui enfermes les nôtres comme des chiens Mouahahahaha… Je les exterminerez tous… Il y a eu ce blondinet récemment… Je lui ai montré toute ma haine et toute ma colère et ce soupçon de folie qui fait mon charme hihiahahahaha

Chronologie : Après Moonlight Shadow

Le japonais sortait tout juste de son appartement lorsqu'il reçut un appel d'Arthur Petrelli. Il lui demandait de le rejoindre dans son bureau pour une importante réunion. Takeshi savait à quel point les réunions avec Arthur pouvait être plus ou moins longue cela dépendait du nombre de personne présent. Alors il rentra rapidement dans l'appartement pour dire à Miu qu'il ne savait pas quand il rentrerait. Il vivait maintenant en couple avec la jeune japonaise c'est pourquoi il préféra la tenir informer d'où il allait pour ne pas qu'elle s'inquiète. Il l'embrassa chaleureusement avant de partir définitivement dans le bureau d'Arthur Petrelli.

La seconde suivante, Takeshi venait d'apparaitre dans le bureau de son patron. Il avait usé son pouvoir, cela était plus rapide pour lui sinon il aurait du emprunter plusieurs ascenseurs et marcher pour finalement arriver en retard. Une fois à l'intérieur, le japonais remarqua qu'il y avait plus de monde que d'habitude. Dans cette petite foule, il remarqua rapidement la chevelure rose d'Asami, elle était toute seule et avait l'air effrayé par tout ce monde. Il s'approcha rapidement d'elle pour lui tenir compagnie. Il regarda ensuite les autres agents, il y en avait plusieurs qu'il n'avait encore jamais vu et d'autre qu'il avait déjà rencontré mais dans d'autres circonstances... C'était le cas d'Alexis Kane, il l'avait rencontré alors qu'il était dans le camp des Villains.

Puis, Arthur Petrelli commença son discours. Il félicita d'abord ses agents de leurs remarquable travail. Pendant un moment, le japonais était même déçu de ne pas avoir été cité car il avait en majeur partit aidé le patriarche. Grâce à lui, il l'avait emmené dans le futur pour acquérir de nouveau pouvoir, il avait participé aux recrutements dans les débuts. Arthur ne le regarda même pas un instant, c'était vexant pour lui mais il ne dit rien par respect. Ensuite, il continua son discours en parlant d'un trésors qui était détenu par l'OWI... C'était toujours la même les même personnes, ces gens avaient détenu le japonais suffisamment longtemps pour éveillé en lui l'envie de se venger. Il voulait la mort de tout les agents et directeurs de cette Compagnie.

Cette fois ci, Arthur venait de regarder le japonais et Asami, il enchaina en disant qu'il y aurait deux missions qui seront exécutés en parallèles. Les deux japonais allait s'occuper de voler une partie d'une formule qui était détenu dans un coffre alors que les autres agents allait se battre. Une nouvelle fois, Takeshi allait s'occuper d'une mission secondaire ou aucun risque n'allait intervenir. Il était sur que dans le siège de Yagamato Industries, il n'y aurait aucun système de sécurité qui serait de taille contre le pouvoir d'Asami. Ce que le japonais ne comprit pas c'était qu'Arthur ne lui demandait pas de rejoindre la bataille après avoir accomplis sa mission à Tokyo. C'était un excellent élément, il était en état de pouvoir de battre, son pouvoir était efficace contre n'importe qui. Une fois qu'il eut finit de parler, il voulu parler mais Alexis avait déjà commencé. Connaissant les pouvoirs de son patron, il savait qu'il pouvait entendre les pensées alors il pensa fortement pour qu'Arthur puisse l'entendre et qu'il le réponde mentalement.

*Une fois que j'aurais la formule, que devrais-je faire ? Retourner dans mon appartement ? Je peux être utile contre les agents de l'OWI ! Je veux me venger, ses enfoirés m'ont enfermé pendant un an. Laisser moi rejoindre la bataille après monsieur...*

Takeshi n'avait pas entendu le début du discours de son confrère, mais il comprit rapidement que c'était pour motiver les troupes. Il c'était rentré dans le rôle du capitaine de bataille, qui devait être présent pour ces soldats et les motiver quand il le fallait. Il ne comprit pas très bien pourquoi il c'était mit à parler ainsi. La seule motivation qu'il avait c'était de pouvoir rejoindre la bataille pour tuer tout les agents de l'OWI, il fallait qu'ils payent.
Alors qu'il ne l'avait pas remarqué, un autre homme parla. Il avait le visage maquillé en blanc et il portait deux immense cicatrice sur ses joues. Il rigola plusieurs fois, ce qui était assez effrayant alors Takeshi mit sa main sur le dos d'Asami pour la rassurer, elle devait certainement avoir peur. L'homme continua de parler tout en rigolant entre temps, il voulait lui aussi tuer les agents mais il ajouta quelque chose de correct. L'OWI était peut-être équipé contre les attaques comme celle qu'Arthur Petrelli organisait. Personne ne pouvait le savoir, à moins d'être un ex agent. Alors une fois qu'il eut terminer, Takeshi prit la parole à son tour :

"Il a peut être raison, il y a sans doute un système de sécurité qui nous serait fatal qui sait... Je pourrais me rendre là bas pour m'assurer si un tel système existe cela pourrait être bien pour nous. D'ailleurs, j'envisage qu'après ma mission à Tokyo qui ne devra pas être trop longue je viendrais vous aider. J'ai des comptes à régler avec cette Compagnie, cela fait trop longtemps que sa dure maintenant. Autre chose, à quoi sert cette formule ? Elle doit bien avoir une utilité si on doit faire deux missions en parallèle, nan ?"

Takeshi avait finit de parler, il n'avait pas grand chose à dire. Il voulait en découdre rapidement avec l'OWI pour pouvoir rentrer rapidement voir Miu.

Suite de Takeshi : Old Papers

Elle avait accepter...Elle avait accepter de voler...Elle avait ravaler ses principes pour le simple fait de pouvoir protéger Caïn dans un premier temps et tout les autres dans un second temps. Oui, c'était parfaitement égoïste du l'instant mais Arthur avait eu des arguments qui n'avait pas pu laisser Asami de marbres, ses larmes effacer par les soins du dit Arthur, son cœur se pinçait encore de douleur. Pour la première fois de sa vie, elle allait changer le cour des choses d'une manière ou d'une autre, pour la première fois de sa vie, elle allait pouvoir protéger quelqu'un qu'elle aime plus que tout au lieu de le voir lamentablement mourir. Sa mère était morte...Kyuzuke aussi...Parce qu'elle n'avait pas su faire les bon choix...Aujourd'hui...Tout cela changerait...Non ?

Assise sur une chaise, Asami se trouvait déjà présent dans le bureau d'Arthur, elle patientait, attendait l'arrivée de chacun des membres qu'il avait cité à sa secrétaire, parmi eux, seul Takeshi lui était connu, compatriote et éventuellement ami. La jeune femme, habillée tel les poupées en porcelaine était assise et attendait, le temps était indéniablement long, elle regardait les personnes arriver une à une, la peur naissant dans le creux de son estomac. Elle se savait excentrique et original mais il fallait avouer que sur ce point, Joe Kenter la battait à plat de couture dans un point de vue horreur. Cet homme l'effrayait d'un simple coup d'œil...Ses yeux se posèrent alors sur Hayden, cette femme, elle l'avait déjà rencontrée et pour cause, elle avait essayer de l'aider, de la soignée, alors qu'elle se jouait de l'illusion et qu'elle avait tout simplement berner la naïve nipponne qu'était Asami. Une gamine se trouvait sur les lieux, Asami comprenait de moins en moins dans quel situation elle c'était embarqué, Takeshi était apparut, s'installant directement près d'elle ce qui eu le don de la rassurée...Un bref moment...Jusqu'à ce que les premières paroles furent dites...

*c'est dans le sang que je veux dessiner les plans futurs *

Oui...C'était bel et bien ce qu'elle avait entendu, la japonaise aux cheveux roses baissa les yeux, ils étaient pas question pour elle qu'elle tue quelqu'un si c'était ce qu'il attendait d'elle. Se souvenant de leur petite entrevue, il lui avait dit qu'elle n'aurait qu'a subtilisé quelque chose...Rien de plus...Elle ne se battrait, et même si elle avait à le faire durant son expédition, elle ne le ferait pas c'était une chose clair et net dans son esprit. Idéaliste dans l'âme, Asami avait pour utopie de croire qu'il y avait d'autre façon de régler les conflits, d'autre façon que la violence...
Certes, c'était le genre de principe qui...Un jour ou l'autre...Finirait par tomber...Asami le savait pertinemment...Mais tant qu'elle pouvait s'y accrocher, elle s'y attacherait avec force.

*L'OWI est une Compagnie rivale responsable de la gravité de la situation dans laquelle l'espèce se trouve désormais *

L'owi...La dernière fois qu'elle en avait entendu parler c'était lorsqu'elle avait rencontrer Roza...Et par la même occasion Takeshi...L'owi avait enfermer Roza dans cette maison depuis tant d'année que cela en semblait monstrueux et inhumain, certes, le pouvoir de Roza était destructeur mais n'y avait-il aucun moyen de lui apprendre à le contrôler ? Simplement ? A pouvoir l'utiliser consciemment...Au lieu de l'enfermer tel un animal...Asami avait un attachement particulier pour cette femme, comme une obligation de la protégée...

*j'engage et autorise toutes les mesures nécessaires. *

Elle regarda un instant les personnes présentes...Les mots d'Arthur résonnaient toujours dans son esprit et pour des raisons apparemment fondé, la japonaise n'avait nullement confiance aux personnes qui se trouvait autour de cette table. La peur la tenaillait...Dans quoi c'était-elle embarquée ? De quoi était-elle entourée ? C'était pas le genre d'univers dans laquelle elle était la bienvenu, allait-elle les aider à répandre le sang sur le sol et leur main ? C'était une chose dont elle ne se sentait pas capable...Encore moins quand elle les voyait...

Son nom fut prononcé, elle sursauta, visiblement mal à l'aise, la demoiselle faisait véritablement tache dans ce sombre tableau, le jeune mangaka aux cheveux roses avaient relevé la tête vers Arthur, pour la baisser presque aussi rapidement, observer ses doigts qu'elle entortillait dans la dentelle de sa robe. Elle avait peur...
Elle eu la chance de se retrouvée infimement rassurée d'entendre qu'elle n'aurait qu'un larcin à faire mais...Cette chance fut directement balayé par la suite du discours...

Le cauchemar allait commencé...Maintenant...

Un homme c'était levé, son discours était d'autant plus effrayant que celui d'Arthur et cela...N'était hélas que le début...Même le geste que Takeshi voulait rassurant n'avait plus aucun effet sur la japonaise qui se rendait à présent compte des gens horribles qui l'entourait...Que faisait-elle vraiment ici ? L'un d'eux auraient forcement eu autant de facilité qu'elle a volé cette moitié de formule...

Le visage de Caïn s'imprimait dans son esprit, le souvenir de leur baiser réchauffant ses lèvres et entourant son cœur...Elle ne devait plus être un fardeau pour lui...Et c'était très certainement le meilleur moyen de ne plus l'être...

Mais...Faisait-elle vraiment le bon choix...

Si elle avait pu, elle se serait bouchée les oreilles, son corps frêle et fragile perdant de temps en temps de sa visibilité, devenant parfois légèrement transparent pour redevenir parfaitement visible...Elle avait voulu la vérité, elle l'avait, elle la ramassait de plein fouet, la recevait tel des coups de poignard directement portée sur son coeur, brulant son âme...La peur augmentait...

Et ce fut au tour de Joe d'amener le cauchemar à son apogée...Les mains d'Asami tremblaient, des sueurs froides la traversant et parmi ses gens se trouvaient cette enfant, une enfant ! Une innocente gamine...Qui semblait prendre plaisir à cette...Réunion...
Comment pouvait-on effacer aussi facilement l'innocence qu'offrait cet âge ?

Asami ne comprenait même plus pourquoi elle restait dans ce bureau, ses mains tremblants, son corps devenant transparent de temps à autres...Elle ne pouvait pas rester silencieuse comme elle le faisait...Alors pourquoi le faisait-elle ?

*Je suis entourée de monstre...*

Rare était les fois où elle portait un jugement sur les autres...Mais pour elle, rien ne justifiait autant de haine, même les pires douleurs et torture qui pouvait être subit...Elle-même en était la preuve vivante même si elle n'y pensait pas du tout...

Takeshi avait prit la parole...Et lorsqu'il se tut...Asami se leva, la tête baisser et les larmes coulant sur ses joues tombaient une à une sur le table...Posant ses mains sur celle-ci...Elle releva la tête, les observant un à un, les défiants du regard d'une certaine manière, elle détestait ce genre de comportement et même si cela devait lui coûté la vie...Elle ne comptait pas se taire...

« Baka... »

Murmura-t-elle une première fois, dans sa langue maternelle avant de prendre parole avec tout le courage qu'elle possédait, elle respirait l'innocence, inspirait que cela, la gentillesse...La tendresse...Tous ce que ces gens pouvaient très certainement haïr...

« Vous pensez sérieusement créer un monde utopique ainsi Monsieur ? »

Elle regarda Arthur, droit dans les yeux...

« Votre but est plus que louable...Que le créer par dessus le sang verser...Cela le rend abjecte ! »

Elle soupira...

« Vous voulez effacer la peur...La crainte que les humains ont pour nous...Vous voulez éradiquer ces personnes qui ont nourrit cette crainte...En leur donnant raison...En vous montrant...Indigne de cette évolution. »

Elle vidait son coeur...Regardant un à un ces personnes, elle s'arrêta sur Alexis.

« Vous ne valez pas mieux que ses humains... »

Son regard se posant sur le clown...

« Et cette enfant ? Vous comptez sérieusement lui montrer à quel point ses drôles de tuer ? Seriez-vous toujours pour la protéger de ceux qui auront peur d'elle ? Tout cela est loin d'être un jeu... »

Baissant la tête, ses cheveux roses se posèrent devant son visage, tel un rideau, elle ressèrait les poings sur la table...

« J'irai chercher ce que vous m'avez demander...Mais seulement parce que j'ai dans l'espoir que cela change réellement les choses...J'ai foie en votre utopie Monsieur...Mais pas en vos principes ni vos moyens... »

Esquissant un bref sourire, elle murmura à nouveau:

« Et lorsque cette dites peur envers les gens comme nous aura disparut...Est-ce que chacun de vous va sérieusement...Cessez à faire du mal ? »

Elle recula, son corps traversant la chaise tel un fantôme...

« J'en ai assez entendu...J'attendrai dehors... »

Dit-elle pour Takeshi, son corps devenant invisible un instant, redevenant transparent les secondes qui suivirent...La demoiselle poupée innocente se dirigea vers la sortie sur ses dernières paroles...

« Y-a-t-il encore place aujourd'hui pour des utopies après tant et tant de crimes perpétrés en leur nom ? »

Son corps traversa la porte...

Invité

Pinehearst. Grande édifice qui changerais bientôt le monde... Si tout était bien pensé et préparé, ils auraient la victoire. Alors qu'Heaven donnait un nouveau cours aux étudiants de laboratoire, un homme vint se présenter à elle avec une note à la main, de sa main :

Citation :: Mademoiselle,

Le temps est venu pour nous de nous lever et de frapper en plein coeur. Je vous attend donc le plus vite possible dans mon bureau.

Calmement, la jolie blonde replia le morceau de papier, enleva ses lunettes de protection et s'en alla sans un mots de plus pour ses élèves. Le marbre claquait sous les talons de la jeune femme et rapidement, un sourire conquérent, elle arriva aux portes du vaste et imposant bureau. Avant d'entrer, elle se débarassa de sa blouse de chimie qu'elle avait oubliée d'enlever laissant à présent apparaitre une jupe grise et un chemisier blanc. Puis, elle empoigna la clanche et entra dans la pièce. Ils étaient tous là, en ligne attendant devant le patron silencieux. Elle s'avança vers le groupe, se mit au milieu :

Veuillez m'excuser du retard. Le messager eu un peu de mal à me trouver...

Elle baissa les yeux, un sourire pendu aux lèvres puis replongea son regard bleu dans celui de glace de Petrelli. Les meilleurs étaient autour d'elle, tous à l'affût d'une prochaine mission. Puis, Arthur parla, donna en pature à ses employée une tirade enflammée signée Petrelli. Que c'était doux de l'entendre parlais et que c'était bon de s'imaginer un monde nouveau. Après qu'il eut finit, Heaven s'appretta à rappliquer mais au lieu de quoi, elle se retourna calmement vers Alexis. Elle ne le connaissait pas tellement mais elle savait qu'il serait celui à l'ouvrir en premier. Puis, quand il eu finit, ce fut au clown de prendre la parole puis à Ryu et enfin à cette idiote d'Asami. Elle ne la connaissait pas mais elle savait déjà comment elle fonctionnait bien avant qu'elle ouvre la bouche. Elle avait été envoûtée par Arthur et son utopie mais pas par la manière d'agir pourtant, il le fallait bien. Le sang de certains innocents devait couler pour que la suite des évènements soit meilleure. Déjà avec l'explosion des milleirs de gens étaient morts tout cela pour que maintenant il puisse y avoir le mot "futur" pourquoi ne pouvait-elle pas le comprendre ? Puis elle parla. Heaven ne lui accorda aucune attention et fixa Arthur et pendant quelques secondes leurs deux regards se croisèrent et elle put lui montrer à qu'elle point la jeune femme l'agacer ce qui sembla l'amuser intérieurement. Enfin, se fut à son tour :

Messieurs, Mademoiselle.

Elle posa son regard sur chacun avant de reprendre :

Je ressens ici plus ou moins une envie d'arriver à changer le monde... Chacun à sa manière, chacun selon son pouvoir. Si nous voulons arriver à ce monde de renouveau, chacun devra mettre du sien et nous devons tacher à ce que chacun est une tâche qui puisse lui ressembler. Ne croyait pas que ceci est gagné d'avance, il faudra nous battre et...

Elle se retourna vers Arthur car la suite le concernait directement :

...et malheureusement, l'OWI soupsonne déjà une attaque ou tout du moins, Angela. C'est pour cela qu'il faut nous attendre à tout. Je sais comment chacun de vous pense tout comme je le sais pour chacun du camp adverse. Si nous combinons nous force nous y arriverons. Mais...

Elle se retourna vers Asami

...il faut que chacun y croit. Même vous mademoiselle. Vous agissez selon les personnes que vous avez perdus et celle que vous aimez. Vous restez très indécise à votre décision. Vous pensez que tout cela est contre vos principes mais de nos jours, ils faut accomoder nos principes avec la dure réalitée du temps. Que ce soit à Pinehearst ou à l'OWI le mode de fonctionnement est le même : faire couler du sang pour reconstruire le monde. Il y a juste l'idée d'utopie qui change. Vous avez été séduite par celle-ci tout comme nous tous réunis ici alors faîtes votre boulot jusqu'au bout ou laissez les choses se passer sans rien faire. L'explosion a eu lieu, causant la mort de milliers de gens, faisant couler le sang à flot, des innocents je vous dit, qui n'avez rien demandé à personne. Les trois quarts étaient de simples humains. Et tout cela à cause de l'OWI et de leur dirigeante. Oui, c'est elle qui a tout organisée : l'explosion, la douleur et vous avez décidé de vous battre. Nous formons une équipe, nous ne vous laisserons pas tomber, mais ne nous laissez pas tomber.

Elle se détourna puis reposa son attention sur le dirigeant de cette opération :

Monsieur, sachez que c'est un honneur pour moi. J'attend donc vos instructions, je mets mon pouvoir et me met à votre entière disposition...

Rapide sourire à peine perceptible. Tout cela n'était qu'un jeu, un énorme jeu avec un problème bien présent, mais elle en avait déjà la solution depuis un bon bout de temps. Après quoi, elle tira une chaise et s'assit en croisant les jambes.

( Je m'excuse d'avance si ce post est particulièrement mauvais mais...J'avoue ne pas avoir du tout la tête à ça...Cependant, une promesse est une promesse )

Assise sur les genoux de Joe depuis le début de la réunion, la petite Gabrielle faisait une bien étrange invités ici-même. Unique mineur des lieux, du haut de ses treize ans, elle était cependant apte à comprendre ce qui se passait. Les gens la considérait à tort comme une simple enfant, une gamine sans aucune jugeote qui prenait la vie comme un grand terrain de jeu. Certes, cela n'était pas complètement faux, la vie était un terrain de jeu pour elle mais...Cela n'était pas non plus au détriment de son intelligence. Cette intelligence d'ailleurs lui avait couté très cher lorsqu'elle fréquentait encore les cours. Quoi qu'il en soit, l'enfant était rester silencieuse, jouant avec ses doigts sur la table de bois, les faisant glisser, dessinant des petits ronds sur celle-ci.

Le lieu était emplit de personnage haute en couleur...Arthur, maître de ces lieux, maitre de ce plan, était un homme qui aux yeux de Gabrielle avait cette fâcheuse tendance à lui rappeler son oncle dans certaine de ses manières, ses allures sévères peut-être mais fort heureuse, il n'était pas ce très cher John...Qui n'avait pas hésité une seule seconde à faire traquer sa propre nièce et fille adoptive...Premier homme à parler par conséquent. S'en était suivit Alexis, un homme que la demoiselle avait déjà eu le plaisir de rencontrer, un petit sourire en coin suite à ce souvenir...Jetant un bref coup d'œil à Joe, elle fut, au bout de quelque minute reposée sur le sol...Joe c'était levé prenant à son tour la parole dans un nouveau monologue aussitôt suivit de Takeshi, un japonais qu'elle ne connaissait.

Se reposant sur ses genoux lorsqu'ils eurent tous terminé, la jeune fille ne pu s'empêcher de tournée son visage vers la seconde japonaise lorsqu'elle utilisa cette insulte dans cette langue. Gabrielle ayant vécu une première partie de son enfant au japon...C'était une sensation étrange que d'entendre encore un mot de la-bas...Même celui-ci...

Les paroles de japonaise, aussi naïve pouvait-elle être, était criante d'une vérité certaine. Gabrielle elle-même ne pouvait pas le nié, la preuve en était...Oui...Pour elle...C'était drôle de tuer...
Une autre femme c'était sentie obligée de faire à son tour son monologue...Roulant ouvertement des yeux et baillant d'ennuie à la fin de son discours...
Le type de baillemement qui ne passe pas du tout innaperçut, le type de baillement bruyant et voyant...

Sachant les regards tourné vers elle, elle haussa les épaules, un petit rire cristallin et effrayant s'échappa de sa gorge avant qu'elle n'ouvre la bouche pour prononcer:

« On y va ? »

Pressée ? Impatiente ? Oui, c'était le cas...

Invité

Arthur Petrelli avait bu avec beaucoup de délicatesse les paroles anxieuses et acides de ses différents convives. Plus d'un était porté par cette volonté inaltérable dont il les avait pourvu. Nombreux étaient prêts à faire couler le sang avide. Il fallait laver New York de cette souillure qu'était cette Company. Ruine que l'ancien avocat avait aidé à bâtir, alors qu'aujourd'hui, c'était avec une ironie atroce qu'il allait la condamner à disparaitre... dans le sang, et dans les larmes.. Il était temps d'y mettre un terme brutal et décisif. Une occasion unique de faire preuve d'une autorité et d'une violence extraordinaire. Frapper fort et frapper vite. Tels étaient les mots d'ordre du jour. Dallas observa le fer de lance de son offensive alors que ce dernier s'accordait le droit de parler le premier. Le vieil homme hocha faiblement la tête en signe d'approbation durant le discours sanglant qui sortait de sa bouche. Alexis était l'unique élément à être privilégié dans cette action, le pupille apte à obtenir une grande importance. Plongé dans son élément naturel, ce jeune garçon serait inciter à se vouer corps & âme à son unique passion : le meurtre. L'Assassin était destiné à devenir quelqu'un de grand. Cette expérience était à coup sûr l'occasion absolue pour forcer le talent du personnage à se manifester de façon complète. Ce soir, Mr.Kane découvrirait l'étendue infinie et insoupçonnée de son pouvoir. Et il en ressortirait plus fort que jamais. Il aiguiserait ses crocs sur les cadavres de ses adversaires. La terreur serait totale. Le prédateur serait lâché. Ce n'était pas le goût de la chair qui motiverait ses actes, car seules la haine et la colère guideraient ce cyclope sans nom, avide de mort et de reconnaissance. Joe suivit immédiatement. Arthur lui prêta tout autant d'attention que devant le premier locuteur, devenant pensif et grave suite à l'énonciation de ces quelques mots. Il se contenta de fixer âprement le psychopathe, conservant sa sérénité. Le fou appelait à une reconstruction de la situation, hors il était déjà trop tard... Aucune modification de cette importance n'avait lieu d'exister.. Ce fut alors au tour de Takeshi de s'exprimer. Ce dernier manifestait quelques réserves vis-à-vis du rôle qui lui était réservé. Le Patriarche prit entièrement en considération ses propos, se réservant l'opportunité de répondre plus tard. Le tempérament impulsif et tempéré de son plus vieil agent le séduisait toujours. Ce nippon se voyait être l'exact reflet de la personnalité de Dallas lorsque l'âge se prêtait à ce jeu des consciences. Son emportement, bien que non propice, était parfaitement compréhensible. Arthur répondit avec un regard sévère, incitant à la patience plus qu'à la fougue. Avant même qu'Asami ne se lève, 3 nouveaux éléments firent apparition dans la pièce. Heaven, Jordan et Finsternis. L'équipe s'avérait maintenant être complète... ou presque. Enfin, les 3 femmes parlèrent. La jeune japonaise se fit plus désinvolte que jamais, plus que le Fondateur ne l'avait souhaité, mais il laissa la japonaise se brimer. Son rôle était assuré, plus rien d'autre ne lui était demandé. Et bien qu'Asami soit fragile, il savait sa volonté inébranlable. Son partenaire serait présent pour l'encadrer. Le Directeur laissa la naïveté et la gentillesse de la damoiselle s'échapper dans les airs, sans éprouver l'once d'une émotion. Heaven et Gabrielle firent de brèves interventions. Puis Arthur prit enfin la parole. L'homme se cala sur le fond de son siège, croisant fièrement les doigts au dessus de son torse, il fixa un par un chaque élément composant son assemblée. Le suspens devait désormais disparaitre, l'action était proche. Il entreprit :

"Il serait négatif et rétrograde de considérer mes projets comme basés sur le hasard et la providence. Le plan que je prépare s'avère être particulièrement adapté à la situation dans laquelle je vous plonge. L'équipe que vous constituez sera déployée à différents endroits du bâtiment, afin d'assurer un contrôle total et permanent des locaux. Votre rôle sera très simple. Moi-même, Mr. Sterbe et un ami dont l'identité vous est encore inconnue forceront la défense principale afin de nous diriger le plus rapidement possible vers les coffres. Vous autres aurez pour mission d'organiser une diversion au sein même de la base ennemie. J'entends par là que vos forces auront pour objectif de contrer les effectifs que l'adversaire menacerait d'envoyer directement pour stopper notre 'délégation'. Dans cet ordre d'idée, chacun d'entre vous est incité à engendrer le maximum de victimes possibles. Je ne désire aucune retenue ni aucun écart trop débonnaire. La saignée doit être totale. L'immeuble sera entièrement paralysé, nos équipes et les leurs seront faites prisonnières de ce labyrinthe. J'entends que cette perspective vous incite à l'acharnement. J'attends de vous que vous deveniez de redoutables prédateurs. Nous devrons faire naitre jusqu'au plus profond de leur cœur la peur la plus grande qui puisse être ressentie. Votre chasse débutera dès que vous serez sur place, à cet instant, le jeu sera lancé. Dans cette ambiance infernale, deux idées ne devront pas cesser de préoccuper votre esprit. N'oubliez jamais, qu'avant même de défendre les principes qui sont les nôtres et d'accomplir la vengeance que vous désirez mettre en œuvre, c'est surtout pour votre survie dans cet enclos que vous vous battez. Voici pourquoi la pitié sera prohibée et pourquoi je vous exhorte à la haine et à l'agressivité. Nous devons les écraser, porter un coup décisif, qui jamais ne leur donnera l'occasion de se relever. Tout doit être fini. Soyez implacables. Ce sera votre vie, ou la leur. Votre chance, ou celle des autres. Votre alternative à la réussite ou votre échec devant les outils de la mort. Enfin, c'est pour un futur meilleur que vous prenez à nouveau les armes. Ce soir, nous écrirons une nouvelle page de l'Histoire. De notre réussite dépendra le destin de tous."

Arthur se leva, marchant avec une gravité solennelle jusqu'au centre de la pièce. Sa main se posa sur l'épaule de Takeshi. Leurs regards brulants d'ambitions se croisèrent. L'esprit du vieil homme pénétra celui du jeune japonais, y déposant un message aussi léger que les songes qui les traversaient. *Je vous invite à nous rejoindre le plus vite possible et à demeurer diplomatique dans votre première entreprise. De votre soutien dépendra peut-être la réussite de notre assaut. Je compte sur vous plus que jamais en cette heure. Partez, plus vite vous arriverez là-bas et plus vite vous nous rejoindrez. Prenez soin d'Asami, et assurez-vous qu'elle accomplisse convenablement la mission qui lui échoit* Il tapota doucement son dos, de façon professionnelle, puis regarda à nouveau Heaven.

"En vue de votre capacité et de votre potentiel, je place cette personne à la tête de l'offensive qui se prépare et qui est imminente. C'est à elle que vous devrez vous remettre en tout état de cause. Elle-même dépendra uniquement de mon autorité et a tous les pouvoirs sur vos agissements. Mademoiselle Cook supervisera l'opération. Il ne fait aucun doute à mon sens que cette femme soit l'individu la plus apte à endosser ce rôle, et c'est en toute confiance que je lui accorde ce privilège. Je vous demande donc de respecter ce choix, et la hiérarchie qui est présente dans cette Compagnie."

La main d'acier du Patriarche plongea dans son ensemble, saisissant avec vigueur son téléphone portable. Cet instrument était le jouet du destin, son émissaire. Il allait sceller des vies entières, simplement en raisonnant à des dizaines de kilomètres. Arthur ouvrit calmement le clapet, tapant un numéro rapidement sur le clavier numérique puis porta l'appareil à son oreille. L'outil sonna deux fois, puis, enfin, son interlocuteur décrocha.

"Monsieur Sorrow, vous avez ma permission pour passer à l'action. Nous attaquons immédiatement."

Arthur raccrocha.

"Prêts pour sauver le monde ?"