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| Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] | |
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Invité Invité
| Sujet: Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] Dim 28 Déc - 14:01 | |
| (chronologie Layla: après [par-delà la brume]) Layla s'autorisa un soupir discret, depuis quelques temps elle se sentait étrangement seule, il fallait aussi dire que la vision quotidienne de sa ville dévastée et déserte ne l'aidait pas. Le matin même elle avait ressentit la même pointe de tristesse en se levant, en voyant les murs grisâtres de son appartement, en se rendant à la fenêtre où elle ne distinguait que banalité, douleur et souffrance. Depuis l'explosion le monde s'était teinté de rouge et de noir, Layla distinguait de mieux en mieux l'égoïsme des hommes, leur perfidie... Elle était sortie de l'enfance voilà de ça deux ans. Un jour de neige où la blancheur immaculé s'était mêlée au rouge et au gris. Où le sang et le métal avait pénétré de force l'esprit paisible de la petite fille qu'elle était jusqu'à lors. Refusant de rester cloîtrer dans la petite pièce Layla choisit de sortir sans attendre le soleil. L'aube n'était pas encore sortie de sa tanière et la nuit profitait des dernières heures qui lui octroyait le ciel avant de virer au rose et à l'or. Veillant à bien fermer les portes derrière elle, Layla n'était pas maniaque mais la prudence s'imposait, la jeune fille sortit dans les rues froides et désertes. Qui l'étaient d'autant plus que l'heure ne se prêtait guère à une petite promenade de santé. Elle respira un bon coup, profitant de l'air nocturne qui ne s'était pas encore salit des souillures des hommes, l'air tel qu'elle le préférait. Cela dit le nombre d'humains le souillant s'était considérablement réduit dans cette région du monde... Layla s'autorisa un petit sourire, elle n'avait que faire de ces vies disparues puisque aucune personne proche d'elle n'en faisait parti.
Hésitant un moment sur le meilleur lieu pour se détendre Layla se dirigea finalement vers central park. L'endroit avait beaucoup souffert de l'explosion, lui qui était auparavant une foret de verdure aux milieu des installations humaines, n'était maintenant plus qu'un désert vide où nul enfant ne courerait jamais plus après les écureuils et les oiseaux. Se résignant à faire le chemin à pied Layla s'assura que ses écouteurs étaient bien en place avant de s'avancer à pas calmes vers sa destination. Le premier signe de son arrivée fut un arbre, qui, autrefois, devait briller par sa majesté emplie de splendeur. A présent il n'en restait qu'une écorce noircie, une carcasse dévastée, brisée au plus profond de son être. Layla coupa sa musiqua, comme si elle pénétrait dans une sorte de lieu sacré. A vrai dire elle avait aimé se promener dans ces allées quand elle était encore une jeune anglaise fraîchement arrivée à New-York. Aujourd'hui ces chemins étaient invisibles et il ne restait plus qu'une étendue déprimante sous la lumière de la lune, qui dispersait au monde ses derniers rayons. Par endroit on pouvait encore distinguer quelques restes, des vestiges du passé, Layla s'approcha tranquillement. Elle s'accroupit, seul son souffle répondait aux étoiles tandis que l'agitation brillait par son absence."Peut-être qu'un jour New-York renaîtra de ses cendres... Quelqu'un en aurait-il le pouvoir?"Elle avait presque chuchoté, comme se parlant à elle même. Ses pensées dérivaient vers les gens "comme elle", elle ne savait comment les nommer. Le terme de mutant lui répugnait, leur don n'était pas une maladie quelconque, elle doutait également que ce soit l'oeuvre de Dieu comme certains ne devaient pas manquer de croire. Peut-être parmi ces personnes, combien étaient-ils au juste? Peut-être que quelqu'un avait le pouvoir de redonner la vie à New-York, reconstruire ses ruines... Elle était déjà plus septique qu'en à l'idée de quelqu'un qui puisse ramener les disparus sur cette rive du Styx... les morts ne comptaient plus, c'étaient aux autres d'avancer vers l'avenir...
Le soleil restait caché mais la lumière gagnait peu à peu son combat incessant contre les ténèbres. Quelque chose dans le sable attira l'attention de Layla, un rayon s'y était accroché, comme une étoile miniature échouée. Le jeune fille s'en empara, comme la dernière touche d'espoir dans un monde instable. Elle étouffa un petit couinement. Dans son poing fermé le morceau de verre qu'elle venait de ramasser semblait se moquer d'elle. Avec rage elle l'envoya valser plus loin et regarda sa main. Elle s'était légèrement entaillé la paume, elle regarda quelques secondes le soleil jouer avec les gouttes de sang s'écrasant en silence sur le sable. Quand la lumière alluma un reflet métallique dans sa main Layla soupira, son sang ne restait jamais d'un rouge uni très longtemps...
Elle se releva et plaça sa main face à l'astre qui apparaissait très légèrement dans le ciel azuré. Elle sourit. |
| | | Ethan L. Sorrow
Nombre de messages : 363 Age : 31 Pouvoirs : electrokynesie avancée Date d'inscription : 28/08/2007
:::Votre Perso::: Age du perso: 28 ans Relations avec d'autres personnes: Travail: Fuyard
| Sujet: Re: Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] Mar 30 Déc - 12:16 | |
| Le pouvoir régit le monde, entrainant chez certain une soif innée de puissance. Ceux qui ont le pouvoir dominent, les autres s'inclinent. Lorsqu'on résiste au pouvoir, on a peu de chances de s'en sortir. Cependant, la gloire lorsqu'on renverse ceux qui ont le pouvoir est énorme, surtout si l'on triomphe. Arthur Petrelli, revenu de parmi les morts, avait énormément de pouvoir, et le vaincre n'était pas une mince affaire. Il était également facile de céder à la tentation et de le rejoindre, et l'idée de le faire s'était également imposé à Ethan. Cependant, il avait résisté à l'appel du pouvoir, se promettant de mettre lui même fin aux agissements d'Arthur. Il préparait quelque chose, et nuirait à la Compagny, et Ethan ne pouvait le tolérer. Mais arriverait-il à l'arrêter? Pourrait-il l'empêcher d'atteindre son but? Ces questions sans réponses se bousculaient dans sa tête, alors qu'il était en route pour il ne savait où, guidé par son instinct...
Une demi-heure auparavant, Ethan se trouvait dans les batîments de la Compagny, les pieds sur son bureaux, l'air pensif, fixant sa porte, comme espèrant qu'un homme entre et réponde aux questions qu'il se posait. Arthur Petrelli l'avait hanté cette nuit. Il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, et n'avait pas non plus travaillé. Il était resté là, avachi dans son fauteuil, se remémorant sa discussion avec le patriarche de la famille Petrelli, le fondateur de la Compagny. Le temps n'avait plus d'importance à présent, Ethan avait ignoré l'heure et un seul mot lui venait à l'esprit : Attendre ! Attendre qu'Arthur agisse, il ne pouvait pas agir, et ne pouvait que se préparer... Attendre qu'il trouve les réponses, qu'il soit moins perdu... Attendre que quelqu'un l'aide, le soutienne... Attendre... Il avait envoyé deux agents silloner les rues de New-Yor City afin qu'ils trouvent quelque chose d'anormal, un indice qui lui permettrait d'en savoir plus sur ce qui se tramait. Au lieu de faire une découverte sur les intentions d'Arthur, il n'avaient que trouvé un bar miteux où des Villains se retrouvaient, parlant de leurs échecs, de comment ils allaient se remettre de cette défaite cuisante qu'ils avaient essuyé lors de la capture de Sylar. En effet, après que Sylar soit mit hors jeu par la Compagny, les Villains avaient tenté plusieurs attaques de part et d'autre de New-York, mais n'avaient fait que s'enfoncer encore plus. Ils avaient donc limités leurs agissements, et d'après ce qu'avait pu en conclure Ethan, s'étaient retranchés dans ce bar. Au lieu de le signaler à la direction, Ethan avait préféré infiltrer deux autres agents là bas, en attendant. Attendre, toujours attendre, ne jamais agir... Quelqu'un frappa à la porte. Quelle heure était-il? Etait-ce normal qu'il ait de la visite? Sa secrétaire entra et déposa un dossier sur son bureau. Il le feuilleta. En gros, sur la première page, trois phrases : Layla Nameo, pouvoirs : inconnu, dernière localisation : inconnue. Trop peu de précision, mais un travail obligatoire. Ethan se leva de son siège, prit son arme de fonction et déjà il était en route dans sa BMW.
Une demi-heure de route et il n'avait toujours rien trouvé... Manhattan, le pont de Brooklyn, le Bronx : rien! Il commençait sérieusement à désespérer. Le travail d'agent était devenu de plus en plus difficile depuis l'explosion. On leur demandait encore plus souvent de patrouiller, d'aller arrêter les criminels, et les possibles recrutements ne pouvaient plus se faire au domicile de la ''cible'', car vu l'ampleur des dégâts causé par l'explosion, plus personne n'avait de vrai domicile... Alors qu'il tournait à Central Park, une silhouette, non loin de la sortie, entre les arbres calcinés et les bancs crâmés : Layla. Ethan gara sa voiture, descendit et se dirigea vers elle. D'ordinaire, Central Park était verdoyant, et aperçevoir une personne alors qu'on était en voiture était impensable mais à présent, le parc ressemblait à un désert où seuls chaos et désolation régnait. Une totale absence de vie, voilà ce qui caractérisait ce lieu qui autrefois était un havre de paix. Layla se baissa, et Ethan s'approcha discrètement, s'adossant à un arbre dans un bruit. Elle se blessa à la main ,et quelques secondes plus tard, son pouvoir se manifesta... Le sang qui aurait dû couler de sa plaie se solidifia, devint métal. Un sourire au lèvre, Ethan applaudit afin d'attirer l'attention de la jeune blonde.
« Excellent! Franchement, je vous tire mon chapeau. Heureusement que Central Park n'est pas fréquenté, sinon, vous auriait fait fuir les passants. »
Il s'approcha de la jeune fille, lentement, le regard posé sur sa main. Délicatement, il prit sa main, avec une douceur qui lui était inhabituelle. Il regarda longuement le métal qui perlait sa peau, et sourit. Il détourna alors son regard de la blessure et la fixa, l'immobilisant d'un regard.
« Vous nous seriez très utile... Je travaille pour une compagnie qui aide les gens comme vous à se maitriser, et qui assure la sécurité des civils, et vous nous seriez utile avec votre pouvoir... Si vous voulez bien me suivre, je pourrais mieux vous expliquer pourquoi je suis là devant vous...»
Il avait murmuré ces paroles, les yeux plongés dans ceux de Layla. Il sourit légèrement, se dressant devant elle comme une statue, attendant sa réaction. Il la tenait toujours par la main, avec toujours autant de délicatesse, mais prêt à refermer l'étau qu'était sa main afin de l'empêcher de s'enfuir. Il était stipulé dans le dossier que cette personne devait être ramenée de gré, ou de force. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] Mer 31 Déc - 2:07 | |
| La terre, le soleil. Nécessaires à la création et au développement de presque tout les végétaux, la base même de la vie. Une plante pousse grâce aux forces conjuguées de la lumière du soleil et des éléments de la terre. Il faut également du temps, oui, beaucoup de temps, pour que la graine germe, que les feuilles qui sont encore restées à l'intérieur de la graine se déploient et commence à chercher frénétiquement à capter plus de lumière en s'étalant toujours un peu plus loin. Mais le pouvoir de Suoran permettait de contourner toutes ces limites, de faire plier les lois biologique, d'imposer sa propre volonté par la seule force de son esprit. Il ne parvenait lui même pas à l'expliquer, c'était...magique. Et pourtant non, il le savait bien. L'on avait démontré que ces " particularités " étaient purement génétique. Oui, il y avait simplement quelque chose dans son ADN qui avait cloché. Mais encore une fois, il savait que c'était faux. Il regardait le monde autours de lui, il n'était pas seul, des centaines de personnes possédaient une particularité, comme lui. Certes, elle était différente, mais s'en était bel et bien une. A ce stade là, on ne pouvait plus parler de " problèmes " dans l'ADN. C'était une évolution. Suoran faisait partit de l'évolution humaine, de la nouvelle espèce qui allait bientôt prendre la place de l'ancienne. Lorsque la terre connut de grands bouleversement climatique, les espèces qui n'ont pas su évoluer et s'adapter se sont éteintes. Suoran aurait souhaiter qu'aucun homme n'évolue, qu'aucun homme ne s'adapte. Pour lui, faire partie de l'évolution humaine était une sorte de soulagement, il se sentait quelques peu différent, différent des hommes, l'espèce qu'il haïssait le plus, sa propre espèce.
Il était arrivé à New York le jour d'auparavant seulement. Il s'était installé dans un petit hôtel, du genre miteux. Suoran avait posé ses maigres possessions sur le lit et s'était mis à méditer sur ce qu'il allait faire. Il commençait une nouvelle vie, laissait son passé derrière lui, mais pas ses souvenirs, ni sa haine. Il avait emporté le strict minimum, plus rien ne le retenait en Angleterre désormais. Quelques gens l'avaient regardés de travers quand il était arrivé, mais personne n'avait rien dit.Suoran n'avait pas fait grand chose d'intéressant pendant sa première journée, il s'était contenté de vagabonder. Il était retourné méditer devant sa fenêtre pendant toute la soirée. Il se sentait perdu, il ne savait pas où aller.
Trois heures et demi du matin, Suoran ne dormais pas, impossible de fermer l'œil, il n'avait même pas sommeil. Puisque Morphée ne semblait pas vouloir lui accorder ses grâce pour le moment, il s'habilla et sortit. La lune scintillait de reflets bleutés, et les étoiles brillaient d'une lumière argenté, c'était magnifique, comme chaque soir. Tout cela faisait une étrange contraste avec le reste du ciel, entièrement noir, comme chaque soir. Mais l'on n'entendait pas les bestioles nocturnes comme chaque soir. La vie semblait avoir quitté New York, comme si c'était devenu un lieu damné. Suoran marchait dans le silence nocturne, se laissant guider au gré des rues. New York avait dû être un bel endroit avant que les hommes s'y installent, il aurait aimé rendre ce lieu à nouveau vivant. Il regarda ses mains :
" En ai-je le pouvoir ? "
Alors que Suoran bifurquait vers l'ouest, il ressentit alors un peu de vie. Une vie usée, fatiguée, à cheval sur les deux mondes. Il arrivait près de Central Park, du moins, ce qu'il en restait. Suoran franchit le seuil, il ressentait l'appel de la flore aux alentours, qui ne pouvait pas grandir seule, qui avait désespérément besoin d'un petit coup de pouce.
* Peut-être que c'est mon destin, peut-être est-ce la seule raison pour laquelle je suis venu au monde *
Juste là traînait un vieux tronc d'arbre abattu, Suoran s'assit et s'y adossa. Il se posa de nombreuses questions, notamment si l'évolution de l'espèce humaine serait vraiment quelque chose de bien. Son pouvoir, faire vivre, c'était assurément quelque chose de bénéfique, c'était formidable, cette évolution devait être quelque chose de bien. Il balaya les alentours du regard : tout ceci avait été fait par un homme comme lui pourtant...Il avait tout détruit, rien qu'avec son pouvoir. Et s'il avait regretté ses actes, ce n'était sûrement pas en repensant aux bestioles et aux plantes qu'il avait détruit. Suoran ne savait pas plus...Où devait-il aller ? Que faire ? Quel camp choisir ? Il y avait cependant une chose dont il était sûr : Il devait utiliser son don pour parvenir à un but, mais il ignorait lequel. Ce don ne lui avait pas été donné par hasard. Ce qu'il savait également, c'est qu'il devait répondre à l'appel qu'on lui envoyait. Il ferma les yeux et laissa son esprit vagabonder aux alentours. Il exécuta alors cette chose, qu'il lui était maintenant familière, il ne savait même pas comment appeler ça. Un phénomène miraculeux ranima soudain l'étincelle de vie en chacune des graines près de lui. Elles retrouvaient la force de grandir, de vivre. Tandis que de petites tâches vertes apparaissaient de ci et là près de lui, Suoran ne se rendit pas compte que le somme s'empara de lui. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] Mer 31 Déc - 15:53 | |
| Layla était songeuse, consciente que cette petite plaque de métal au creux de sa paume avait eut le pouvoir de changer sa vie... de changer celle de bien d'autres si elle l'avait voulu. Elle songea à son don, qu'elle n'avait utilisé contre un humain qu'involontairement, et à celui de Sylar, qui avait changé le cours du monde. Était-il vraiment utile d'être différent si cela n'influait que sur notre propre destinée? Layla était fière de son pouvoir mais elle se demandait parfois si il ne valait pas plus que les maigres ambitions de la jeune fille. Soit vivre libre tout en étant spécial...
Mais le cours de ses pensées s'interrompit quelques secondes après son commencement. Des applaudissements retentirent derrière elle. Pas le genre d'acclamations que l'on entend à la fin d'un spectacle quelconque, calmes et mesurés... Layla se retourna vivement et se releva, un jeune homme lui faisait face. Elle le détailla rapidement, il était blond, les cheveux quelque peu en bataille, vêtu simplement il ressortait toutefois une force impressionnante de ses yeux, quasi-hypnotique. Plus âgé qu'elle, il devait avoir aux environs des 25ans, il était également plus grand, de carrure raisonnable sans paraître disproportionné.
A ses premières paroles Layla retint de justesse un "Si cet endroit était fréquenté je n'y serais pas venu figurez vous!!" et préféra rester muette, inutile d'être agressive avant de savoir ce que ce type voulait. Quand il s'approcha Layla esquissa un léger mouvement de recul mais l'homme lui prit la main et, tandis qu'il en contemplait le métal où jouait les premiers rayons du soleil. Quand il reporta son regard sur elle la jeune fille hésita à partir en courant, cela dit elle doutait d'être plus rapide que lui...
Plutôt mal à l'aise elle resta immobile, retenant sa gène. Cela la faisait penser à la nuit blanche où son don avait tenté le sol de son pouvoir ensanglanté... Elle se rappelait le corps sans vie, ses yeux laiteux qui ne verraient plus jamais la lumière du soleil, plongés dans une nuit éternelle. Elle se souvenait aussi des cris, perçants et semblables aux tonnerres dans le silence glacé de la ville endormie. Elle retint un frissonnement et sortit de ce moment d'abscence qui n'avait duré que quelques instants.
Quand l'homme reprit la parole le regard de Layla se fit plus soupçonneux. Il travaillait pour une compagnie? Une compagnie que connaissait l'existence des divers "dons" à travers le monde et qui aidait et employait certains de leurs possesseurs... Elle les enfermait aussi? Ce fut la première pensée cohérente qu'émis Layla, la seconde fut également une question. Ce garçon était-il comme elle? Malgré sa curiosité elle n'avait pas envie de questionner l'homme sur l'une de ces hypothèses et elle n'avait pas non plus envie de le suivre!
"Laissez moi!!"
Elle avait presque hurlé. Le parc étant désert cela ne porterait aucun préjudice à l'homme, elle espérait surtout que son exclamation aurait l'avantage de convaincre l'homme de la laisser tranquille. Malgré la délicatesse avec laquelle il lui tenait la main elle croyait y sentir une étreinte glacée...
Layla tira brusquement son bras vers elle et entreprit de se dégager, bien décidée à s'éloigner le plus vite et le plus loin possible de cet homme. |
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| Sujet: Re: Conflit parmi les cendres[pv: Ethan Sorrow et Suoran Telenn] | |
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