It's a dream, isn't it ? [PV : la personne qui aura un MP]

Invité

La Compagny. Logan Taylor était adossé à un mur près d’une machine à café. Il ne bougeait pas. En faite, rien ne bougeait. Absolument rien. A vrai dire, il était complètement seul dans le hall d’entrée du bâtiment aux allures de hangar désaffecté. Il resta ainsi quelques instants, tandis que les murs de la grande pièce s’éloignaient peu à peu.

Et c’est au bout d’un moment que les murs, à force de s’éloigner, finir par tous s’éloigner dans la même direction à une vitesse affolante, après un dernier éloignement soudain chacun de leur côté, comme pour prendre un dernier élan, pour s’en aller et ne jamais revenir.

Ainsi les murs et tout les décors filaient dans la même direction, faisant, avec le souffle, virevolter les cheveux du jeune homme, et ces vêtements, notamment le bas de sa longue veste sombre qui lui arrivait à peu près au niveau du genou, lorsque le vent ne l’emportait pas, et son col qui lui arrivait en haut des oreilles.

Et au fur et à mesure du défilement des choses qui l’entouraient, le jeune homme se retrouvait peu à peu dans un nouveau décor, qui ralentissait peu à peu, pour s’installer définitivement. Cependant, Logan ne prit pas vraiment intention au nouveau lieu dans lequel il se trouvait. Mais c’était une ruelle grise, presque sombre, brumeuse, où une pluie battante s’abattait sur tout ce qui se trouvait entre ciel et terre. C’est pourquoi, le jeune Taylor ne mit pas longtemps à être tremper jusqu’à la moelle, si ce n’est plus – jusqu’à l’âme.

Quoi qu’il en était, comme la fois précédente, les murs se mirent à s’éloigner lentement chacun de leur côté, et après un dernier élan, ils filèrent tous dans la même direction, sans même que le jeune agent de la Compagny n’est eu le temps de remettre en arrière la mèche de cheveux que le souffle et la pluie avait mis en suspend au dessus de son front et devant ses yeux. Ainsi, la ruelle sinistre disparut rapidement. Mais cette fois ci, les nouveaux décors ne s’arrêtèrent pas. Si Logan avait levé les yeux, il aurait sans doute reconnu plusieurs endroits où il avait été comme Chicago, par exemple. Mais non. Il garda son regard absent vers le sol, indifférent, ailleurs, endormi.

Même lorsqu’au bout d’un moment le défilement des décors stoppèrent juste un moment pour laisser entrevoir ce qui visiblement était un aéroport, bien qu’il n’y avait ni voyageurs, ni bagages. Même lorsque le défilement des décors reprirent et s’arrêtèrent dans un désert de sable aussi doré qu’une chevelure et aussi chaud qu’une peau en sueur pleine de passion. Cependant, dans ce décor il n’y avait plus rien pour s’adosser, alors le jeune homme se mit à marcher. Il marchait sereinement, mais avec un air mélancolique indubitable, le regard toujours baissé et absent.

Et il continua de marcher même lorsque le vent se leva, soulevant le sable, le faisant voler, jusqu’à qu’il disparaisse totalement et laisse place à une rue gigantesque. Une rue rayonnante avec des couleurs et des lumières partout, bien que ces dernières étaient peu distinguables en plein jour. Mais il marchait, au milieu de cette rue sans fin dans une ville qui en tant normal comptaient autant de gratte-ciels que de taxis jaunes, mais là, il n’y avait aucun véhicule, et toujours personnes sur les trottoirs gris.

Et alors qu’il marchait, la rue s’en alla à son tour, faisant virevolter encore une fois la veste et les cheveux de Logan Taylor. Puis il se retrouva dans une rue d’une ville qui semblait beaucoup plus moindre. Les bâtiments et les enseignes filèrent pour laisser très rapidement place à la rue d’un quartier d’habitation, où cette fois, ne voir aucune activité choquait beaucoup moins. Mais ça le jeune homme ne pouvait toujours pas réellement s’en rendre compte, les yeux encore fixé vers l’asphalte. Le décor fila et s’arrêta presque aussitôt. En faite il ne semblait s’être déplacé que de quelques dizaines de mètres. Puis encore un défilement. Cette fois la distance se comptait sur les doigts d’une main.

Après quoi le décor, comme devenu fou, se mit à défiler à une vitesse paniquante, faisant tout les lieux possibles et inimaginables où le jeune homme avait pu passer. Mais sans le moindre trouble, Logan continuait de marcher, sans se soucier du soulèvement de sa veste sombre, de ses cheveux frisés, de la poussière et des gravillons, de quelques feuilles, mortes ou non.

Et sans avoir vraiment l’air de savoir où cela le mènerait, il tourna à gauche, et le défilement des décors autour de lui suivit son orientation. Mais parmi tout ceux-ci, il y eu une infime partie de l’un deux qui s’arrêta au milieu de tout. En effet, lorsque le jeune Taylor s’arrêta, il y avait une porte en bois à double battant qui restait là, immobile, alors qu’autour d’elle des lieux continuaient de défiler sans répit.

Et au moment où la porte commença à s’ouvrir lentement, le jeune homme commença à lever la tête et les yeux, tandis ce que le défilement ralentissait pour finalement laisser place à cette rue d’un quartier d’habitation, avec une certaine ambiance ocre et ambrée qui lui était familier.

Une fois la porte ouverte et les yeux semblant être revenu à la vie, Logan Taylor sourit, une émotion tristement heureuse dans le regard, les larmes commençant à paraître.

-Tu m’as manqué…

J'avançai dans la pénombre....à peine consciente du décor qui m'entourait. Tout était obscur,lugubre et le froid régnait en maître bien que je ne le ressentait point.Soudain,le décor s'illumina alors que des milliers de flocons commençait leur descente vers la terre.Je me trouvait en plein milieu de Central Park et j'étais la SEULE au beau milieu de Central Park....

Le décor changeat soudain et je me retrouvait nue dans une pièce aux murs gris , une salle d'interrogatoire....Une violente douleur à l'estomac m'arracha un cri de souffrance...
"Comment pouvait-je avoir mal ?"...

Je m'évanouie et sentie le sol bouger sous mon corps,je sentais de nouveau quelques vêtements et l'atmosphère avait changer,une chaleur étouffante m'enpêchait de respirer.
J'ouvrit les paupières et me mis debout.
Une jungle , une immense jungle ...
Puis un trou noir...une grosse chute dans le néan, une chute qui me paraît une éternité.

Enfin j'attéri sur mes jambes , non sans tituber mais je restait debout.
Car j'étais dans une maison , une maison que je connaissais bien.
Une porte à double battant restait fermer devant moi puis après un léger craquement celle-ci s'ouvrit et mon coeur se serra soudain.
Ce n'était pas possible,sa ne pouvait pas être lui...

"Tu m'a manqué..."

Cette voix me donna la chair de poule , c'était MON Logan , le Logan dont j'étais tomber amoureuse et que j'avais définitivement perdu.
In n'avait pas changer à part certains traits de son magnifique visage qui seimblait plus durs mais , il n'avait pas changer.Tout en ramenant un peu de confiance en moi , je me forcait à parler,mais ne trouva pas de phrases adéquates pour cette situation alors je me laissai aller...
Je couru vers lui, certaine que quand je le toucherai il ne serait plus que vapeur , qu'un fantôme mais le contact avec sa peau me fis frissonner et il m'enlaça , je calla ma tête contre son torse , les larmes aux bords des yeux...

" Toi aussi tu m'a manqué..."

Invité

Découvrez Timbaland!

Logan Taylor découvrit rapidement le visage de la jeune Claire Bennet alors que la porte massive, en bois et à double battant de la maison, à l’architecture typiquement américaine des quartiers résidentiels, s’ouvrait. Elle était toujours aussi belle. Elle était restée la même que dans ses rêves. C’est un peu dans ces moments que l’on peut avoir du mal à dissocier les rêves de la réalité. Car lui, le jeune Taylor, qui ne désirait que revoir la jeune fille, se trouvait à présent devant elle sans avoir la moindre idée de comment il avait pu atterrir ici. Il avait une vague sensation de fatigue, mais ce sentiment était mêlé à une sorte d’absentéisme qui l’assommait depuis quelques minutes.

Alors quoi ? Que faire ? Ce sentiment d’absence faisait qu’il avait l’impression qu’il n’y avait son esprit de présent, comme si son corps… En faite, la notion de corps ne semblait pas pouvoir avoir de définition quelle qu’elle soit, en cet instant. Ainsi, il aurait aimé se pencher vers les lèvres qu’il revoyait toutes les nuits et les embrassées pour ne jamais s’en décoller, être transformé en pierre ou en marbre, peu importait, mais resté pendu à ces lèvres - à ses lèvres -, c’est la seule chose qui pouvait importer et l’emporter sur ses pensées.

Mais il le garçon se sentait dans l’impossibilité de bouger quoi que ce soit. Ses yeux ne cillaient même plus, fixant Claire dans le désespoir de la voir disparaître en un clignement d’œil. Il aurait également voulu les trois plus beau que le langage est pu inventer, même cela il n’y parvenait pas. Qui a dit que l’esprit pouvait surpasser le corps ? Ce devait être un imbécile, ou bien un des ses grands hommes qui pensent sans arrêt, mais n’agissent jamais, n’en ayant pas le temps, de fait ils n’ont absolument aucune expérience de la vie, et ne se base que sur des théories et ce genre de conneries qui ne tiennent pas la route, mais pensant que ça permettrait aux autres de vivre plus facilement. Il y a des leçons que l’on ne peut faire que par soi même. Il arrive alors que l’élève soit indissociable du professeur.

Quoi qu’il en était, il se posait trop de questions, car même s’il ne pouvait pas bouger, ce ne semblait pas être le cas de la jeune fille. En effet cette dernière sauta littéralement sur Logan Taylor lorsque la porte de sa maison fut ouverte. Le jeune homme passa ses bras autour de Claire pour la serrer le plus fort contre lui, comme pour ne jamais la laisser partir, tandis qu’elle s’était calé contre son torse. Comment il avait réussi à bouger, il ne le savait pas. Il ne l’avait réalisé que lorsqu’il senti dans ses poignets son pouls s’emporté. Une excitation nouvelle était de l’animé. Sans doute était cette la joie d’avoir retrouvé celle qu’il aimait et la peur de la perdre de nouveau. Ce fut donc avec des larmes froides ruisselant sur ses joues rougies par l’émotion, qu’il embrassa le haut de la tête de la jeune femme.

Et ils restèrent ainsi plusieurs instants. Combien de temps ? Impossible de le savoir, car la notion de temps semblait aussi abstraite que celle de corps. Cependant, dans un élan incompréhensif de passion incommensurable, Logan se baissa légèrement et passa sa main derrière les jambes de la jeune Bennet. Ainsi, d’un seul coup elle se retrouva dans ses bras. A ce moment, le jeune homme aurait pu se téléporter n’importe où, mais il n’avait pas envie de l’effrayer. Il lui parlerait très certainement de son pouvoir, mais pas tout de suite. Il avait envie avant tout de profiter de ce moment avec elle, et de le rendre aussi magique et éternel que possible. Alors, tout en laissant ses yeux plongés dans les siens, il fit un premier pas, puis un autre, puis encore un, et ainsi de suite, pour finalement entré dans la demeure des Bennet. Après quoi, il ferma la porte d’un revers du pied. Puis il reprit sa marche en continuant de sourire à la jeune fille.

C’est alors que sans savoir pourquoi, mais instinctivement, Logan commença à gravir les escaliers, dont les marches étaient recouvertes de moquette. Peut être était ce le fait de connaître inconsciemment l’architecture de ce genre de maison typique, mais ils arrivèrent rapidement dans une chambre qui appartenait sans l’ombre d’un doute, à une fille. Ainsi, encore sur le seuil de la chambre, le jeune homme remarqua en premier lieu le lit contre le mur de droite. Sur sa droite, il y avait une armoire. Sur la gauche, un bureau, puis un une autre armoire, avec un grand miroir cette fois. En face il y avait la fenêtre, et en dessous de celle-ci, tout une population de peluches trônant sur une sorte de petit canapé.

Logan eu un long moment d’hésitation, tandis que Claire était toujours dans ses bras. Il y avait en lui une gêne qu’il n’arrivait pas à abattre, sans savoir d’où elle provenait. Mais, prenant son courage à deux mains, il sourit à la jeune fille en fermant la porte d’un revers de pied.