Recherche coloc [Terminé]

Symphony attendait avec impatience le visiteur de son appartement, sa future colocataire. Elle fit un dernier tour d'horizon pour s'assurer que tout était bien ranger. C'était plus invitant. Soudain, on frappa à la porte. Sky plaça rapidement des cheveux et son chandail. Elle avait prit soin de posrter un chandail qui cachait ses bras couvert de cicatrices. Elle en avait deux visible dans le cou mais elle se disait que ce n'était pas trop grave.

La brune alla ouvrir la porte. La jeune femme qui patientait de l'autre côté semblait gentille à première vu. Symphony la salua et l'invita à entrer. Elle prit la peine de se présenter même si elle avait écrit son nom dans l'annonce. Puis, elle parla de l'appartement.

"Alors comme ça, tu serais interessée par l'appartement? C'est bien, tu as l'air sympathique. Donc... Ça, c'est le salon. C'est assez grand comme tu peux voir. Ici, c'est la cuisine."

Sky faisait faire à la jeune femme le tour du propriétaire. Elle lui montra une porte close.

"cette pièce, ce serait ta chambre. Bon, c'était une chambre d'enfant et les anciens locataires sont parti en laissant tout derrière. Il faudra la vider. Mais c'est quand même grand. Je t'offre un café?"

Sky retourna à la cuisine et servit le café. Elle invita la jeune femme à s'asseoir. La brune souffla sur son café et en but une gorgée.

"J'ai une question pour toi. Qu'est-ce qui te pousse à habiter ici, même après l'explosion?"

Une jeune femme, jolie et enjouée, m'ouvrit la porte. Je souris assez franchement, et elle se présenta en m'invitant à entrer. Le salon, vaste et spacieux, était parfait pour deux adultes ayant besoin d'espace vital. La cuisine... ben c'était une cuisine, assez grande pour y tenir à trois.
Quand Symphony me montra la porte fermée en m'indiquant que ce serait ma chambre, je fus tentée de l'ouvrir, mais retins mon mouvement.

- Oui, merci pour le café, je veux bien! Moi c'est Chess, Symphony. dis-je en souriant.

Mon Dieu, je devais vraiment ressembler à une gamine! Je m'assis sur le canapé, tandis qu'elle buvait une gorgée du breuvage. à mon tour, je portais la tasse à mes lèvres, mais le café brûlant ne me fit aucun effet, la chaleur étant pour moi la température normale. Je bus donc deux gorgées sans tressaillir. Puis, reposant le récipiant sur la table, je répondis à la question de peut-être ma nouvelle colocataire.

- Hum... le travail. Et toi?

Un peu évasif, comme réponse. Mais comment lui dire: je travaille pour une compagnie, dont les membres peuvent faire des choses que tu n'imagines pas??
Non, décidément, je ne peux pas dire ça.
Je me débarassais de mon manteau, et le posai sur une chaise, mon sac en bandoulière à côté. Puis revins m'asseoir face à Symphony, un léger sourire aux lèvres. Je repris une gorgée de café, puis la gardai entre mes mains tièdes. J'enchaînais avec une autre question:

- Tu fais quoi comme boulot?

Une fois le tour du propriétaire terminé, Symphony offrit un café à la jeune femme se prénomant Chess. La brune était très confiante que cette jeune femme ferait une excellente colocataire. Elle lui tendit une tasse de café très chaud. Chess prit plusieurs gorgées sans se bruler. Du moins, si elle avait mal, elle pleurait de l'intérieur car rien n'y paraissait... Sky leva un sourcil mais ne fit aucune remarque.

Elle avait posé à Chess une question important. La jeune femme voulait savoir pourquoi elle n'avait pas quitté New-York après l'explosion. Tout simplement, elle répondit que c'était pour le travail. Sky prit une autre gorgée de café pendant que l'autre jeune femme lui demandait ce qu'elle, elle faisait dans cette ville.

"Moi? Hum... En fait, j'habitait au Texas mais j'ai vu le discoours d'un certain Sylar à la télévision. Les gens spéciaux me facinent alors j'ai voulu venir voir ce qu'il en était vraiment. "

Chess se leva pour aller porter son manteau. Symphony était contente de ce geste prouvant qu'elle s'appropriait un peu l'appartement. Quand elle revint s'asseoir, Chess lui demanda ce qu'elle faisait comme boulot.

"Je suis intervenante en délinquance. J'attend un appel de la polyvalente de Manhattan pour un emploi. Et toi?"

- C'est bien, ton travail.

Je méditai un instant en sirotant une nouvelle gorgée de café. Les gens spéciaux, hein? Hum hum... en faisait-elle partie? Je n'osais lui poser la question. Après tout, je la connais depuis... dix minutes.

Ma tasse finie, je la reposais sur la table. Lissant assez nerveusement ma tunique, je répondis:

- Pour l'instant... rien. - je souris - Mais je suis là pour en trouver...

Pas faux. Très vrai. Enfin bon... je retournai à mon sac, et en sortit un paquet de nounours en guimauve. Je l'ouvris, et le tendis à Symphony.

- Tu en veux?

Mon cerveau tournait à toute allure. Elle s'intérresse aux gens spéciaux, j'en suis une, mais le lui dire serait peut-être me condamner à souffrir. Peut-être traque-t-elle les gens de ma sorte, peut-être les observe-t-elle juste, et peut-être qu'en fait, elle s'en passionne seulement.

Personnellement, cette dernière probabilité me plaisait plus, et en même temps, Symphony ne semblait pas méchante au point de me balancer sur une table d'opération et de me charcuter le corps pour savoir à quelle température je suis.
Je demandai finalement:

- Comment ça, les gens spéciaux?

Symphony avait répondu aux questions de Chess le plus précisément possible, sans mensonge. Par contre, elle n'était pas entrée dans les détails non plus. Elle n'avait pas dit qu'elle était venu du Texas suite au discours de Sylar dans le but de rencontrer des gens spéciaux comme elle. Elle s'était contenté de dire qu'elle était interessé par les gens ayant des pouvoir. Comme elles venaient de se rencontrer, la brune ne voulait pas trop en dire. Comment Chess réagirait-elle devant des révélations étranges? Elle ne pouvait certainement pas lui dire ''j'ignore si tu as des pouvoir mais moi j'absorbes les émotions et la douleur et il se peut que tu rencontre mon copain qui contrôle les maladies.'' Devant la réponse de Sky, Chess ne fit aucun commentaire. Elle semblait satisfaite.

Ensuite, la jeune femme lui parla de son travail. Chess trouvait cet emploi très bien. Sky lui sourit. Elle aimait bien son travail, même si ce n'était pas toujours facile. L'autre jeune femme lui avoua qu'elle n'avait pas de travail, mais qu'elle était en recherche. La brune leva un sourcil.

''Comment tu vas faire pour payer l'appartement?''

Puis, Chess sortit de son sac des bonbons. Elle en offrit à Symphony que les accepta avec plaisir. En les prenant, elle fit exprès de toucher la main de la femme. Bien qu'elle n'aimait pas son pouvoir, elle devait avouer que, pour comprendre les gens, c'était l'idéal. Elle absorba donc, par ce simple contact, les émotions négatives que Chess ressentait. Plus étrange que cela, en touchant sa main, elle eut une sensation de brulure. Elle sursauta et se frotta la main. Probablement une goutte de café qui était tombé sur son doigt. Sky se concentra à nouveau sur les émotions qu'elle avait absorbées. Alors que Chess étaient débarassé de ses émotions négatives, Sky ressentait de l'inquiétude et un fond d'angoisse... Elle leva un sourcil.

''Je te sens inquiète, Chess. Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal?''

Plus calme, l'autre jeune femme revint sur ce qu'elle avait dit plus tôt. Elle lui demandait pourquoi elle s'interessait aux gens spéciaux. Symphony était tenté de s'avouer mais elle ne voulait pas effrayer sa nouvelle colocataire. Elle se précisa tout en restant évasive sur sa propre condition.

''Eh bien je trouve facinant de voir tout les pouvoirs différents que les gens peuvent développer. Ils peuvent être n'importe ou, ça peut être n'importe qui... Ce qu'on a vu à la télévision n'est que la surface de ce qui se passe vraiment. Ils ne sont pas tous méchants, vraiment pas. Certain sont même très bon et utilise leur dons pour aider les gens. Ils n'ont pas non plus de signe qui les distinguent des humains ordinaires. Je pourrais être l'une d'entre eux et tu ne le saurait même pas. Je trouve ça facinant...''

Voila, elle avait ouvert une porte. Restait à voir comment Chess allait réagir à cela.

Quand Symphony effleura mes doigts, j'eus l'impression qu'il se passait quelque chose, mais j'eus soudain peur qu'elle ne se brûle. Elle frotta d'ailleurs sa main après coup... hum. Désolée, Symphony, pas fais exprès.
Sur un point, je la rassurais aussitôt:

- Oh, sur ce point, pour l'argent, il n'y a pas de problèmes. Je... suis couverte. Hum... disons que mes parents sont plutôt aisés... étaient plutôt aisés.

Aussi, il faut dire que j'avais un tout petit peu cherché partout où mes parents avaient pu mettre leur héritage. Et enfin, j'avais trouvé.
Ça avait été très dur. Moralement. Fouiller dans le passé de mes parents m'avait fait découvrir des choses que je n'avais vraiment pas du tout envie de savoir.

Sinon... avait-elle dit quelque chose de mal? Non, on ne peut pas dire ça. Moi, j'ai pensé quelque chose de mal, j'ai interprété.
Avant de répondre à sa question, j'attendis que Symphony termine de parler. Alors comme ça, tu pourrais être l'une d'entre eux, et je ne le saurais pas? La belle affaire... c'est réciproque.
Je souris:

- Effectivement. Dois-je me méfier? Es-tu un des Villains... ou les autres? Mais, non, ne t'inquiète pas, tu n'as rien dit de mal.

J'attendis quelques secondes, réfléchissant. Ce que j'allais dire pourrait peut-être tout changer, sur cette mince relation amicale que nous entretenons depuis vingt minutes. Peur. Colère. Haine. Fascination, répulsion, que sais-je? Si je lui disais ce que j'étais, me surprenrait-elle, en m'acceptant? Ou me dirait-elle de partir, mais de rester à disposition de sa table de disséction? Oui, je suis parano. Mais parfois, ça sert. Je pris une grande inspiration, ouvris la bouche. La refermai. Puis, je me lançais, retirant mon écharpe serrée autour de mon cou:

- Si tu trouvais une de ces personnes spéciales, qu'en ferais-tu?

Capital.

Symphony doutait de la candidature de Chess au point de vue monétaire. Celle-ci la rassura rapidement, lui expliquant qu'elle avait un bon coussin. Elle lui assura que ses parants étaient aisés. Étaient? Oh... La brune baissa la tête en respect et lui offrit ses sympathies. Elle décida donc de ne plus parler d'argent pour l'instant. Après tout, l'appartement était au nom de Symphony alors, si un problème survenait avec Chess,ce n'était pas elle qui paierait.

Puis, Sky apporta à Chess l'éventualité ou elle pouvait être "spéciale". Et elle l'était. Heureusement, la jeune femme réagit bien. Elle se risqua même à poser la question sur ses possibles allégeances. Elle? Une villaine? Elle rit de bon coeur.

"Ai-je vraiment la tête d'une femme méchante? T'inquiète pas... Je ne ferais pas de mal à une mouche. C'est tout le contraire en fait. Je ne veux que le bien des gens. Une villaine... Hahaha..."

Chess enchaina avec une autre question. En fait, elle commença par ouvrir et refermer la bouche sans parler. Une hésitation... Symphony la perçu facilement. Elle était habitué d'observer les gens avec précision, à cause de son métier. Elle attendit. Prenant une grande inspiration, comme s'il lui était difficile de dire ce qu'elle avait en tête. Puis, elle posa la question. Que ferait Sky si elle trouvait une personne spéciale. La question la surpris.

"Heu... En fait, tout dépend de ce que elle, elle me fait. J'en ai rencontré qui m'ont sauvé la vie. D'autre qui on tenter de me tuer..."

La brune repensait à Emily, James et Alexis qui n'avaient rien fait pour l'aider, bien au contraire. Puis, elle pensa à Valère et Kirk qui avaient utiliser leur pouvoir pour elle. Et bien sur, Rick... Rick qui pouvait s'avérer très dangereux pour quiconque est contre lui. Mais pour Symphony il était le protecteur, l'amoureux... Elle se surpris à sourire et tenta de revenir à Chess.

C'était trop bizarre comme conversation. Les deux femmes semblaient tourner autour du sujet principale. Elle décida donc de se lancer. Dans le pire des cas, Chess aurait peur et Symphony pourrait aisément absorber cette peur, ainsi que la haine qui en découlerait.

"Si je te disais que je suis une de ces personnes "spéciales"... Car oui, j'en fait partie. Mais comme je t'ai déjà dit, je ne suis aucunement méchante..."

Elle attendit la réaction, prête à absorber n'importe quoi.

Je sursautais légèrement, surprise. Révélations, révélations... ma peut-être future locataire était une personne spéciale... était comme moi.
Un sourir éclatant envahit mon visage, et je me surpris à étouffer un rire soulagé.

Je me levais, laissant Symphony sur le canapé. J'ouvris un placard. Du premier coup, je trouvais ce que je cherchais: pop-corn à chauffer au micro-onde. Je me justifiai auprès de Symphony:

- Désolée, je me permets de te montrer quelque chose...

Je revins m'asseoir sur le canapé. Serrais la petite boîte en carton entre mes mains. Plongeai mon regard dans le sien. Concentrai la chaleur dans mes doigts, pas trop cependant, il faut dire que ce serait vraiment dommage de mettre le feu à ce si bel appartement par une fausse manip'...

Il n'y eut à peine que quelque secondes d'attente, et le sachet émit un petit 'pop'.
Je l'ouvris, et des pop-corn parfaitement faits sautèrent sur le sol. Je m'expliquai:

- Hum... moi aussi, je suis... spéciale. Disons que je suis incandescente, j'ai la peau chaude, et... enfin voilà. Tu fais quoi, toi?

Pitié, ne me prends pas pour une grosse tarée, n'aie pas peur, ne m'ai pas menti et fais un truc...

Symphony venait d'avouer sa condition. Étrangement, elle ne s'en sentait pas mal, mais plutôt fière. "Je suis quelqu'un de spécial, et toi?". La brune était heureuse de dire qu'elle était au dessus de la moyenne des personnes. Elle n'était pas de ces personne, comme Alexis, qui écrasait les humains comme de simples fourmis. Mais se sentir supérieur au reste du monde était en soi quelque chose d'agraéble.

Heureusement pour Sky, Chess n'eut aucune réaction négative à son affirmation. Un simple sourire et un rire étouffé. Un rire? Peut-être ne la croyait-elle pas... Elle se leva en s'excusant. Puis, elle revint s'assoeir avec un sac de pop-corn. Sky attendit. Soudain, dans les mains de Chess, le pop-corn éclata. La jeune femme fut surprise et enjouée. Une fois la démonstration terminée, elle se permit même de manger un peu de pop-corn.

"Wow... Super pouvoir ça. Mais tu ne va pas bruler l'appartement j'espère. Tu le contrôle assez bien?"

Ensuite, Chess lui demanda ce que elle, elle pouvait faire. Symphony décida de lui expliquer.

"Si ça ne te dérenge pas, je vais seulement te l'expliquer plutôt que de te le montrer. En fait, c'est assez désagréable pour moi. Surtout que pour te le montrer, je dois te toucher. Je l'ai fait tout à l'heure et je me suis brulée. Alors moi, je transfert les effets négatifs. Quand je touche quelqu'un, j'absorbe en moi tout ce qui fait qu'il ne se sent pas bien: les émotions, la faim, la soif, la douleur... Ensuite, la personne se sent mieux que jamais. Moi, j'ai tout ça en moi. Je peux les transférer à nouveau dans une autre personne mais je ne suis pas assez expérimenter pour le faire consciemment. Voila..."

J'éclatai de rire. Brûler l'appartement? Moi? Noooooooooooooooon, jamais!!
Je me doutai bien que Symphony ne voyait pas pourquoi je riais, mais tant pis. A expliquer ce serait trop dur. Comment lui dire que je pouvais faire flamber plus que l'appartement si je perdais le contrôle? Mais je la rassurai:

- Non, ne t'en fais pas. Je peux me contrôler. Juste, tout à l'heure, j'étais nerveuse, et j'ai un peu chauffé, mais pas au point de toute brûler...

Je souris. Puis, Symphony m'expliqua son pouvoir. En avalant deux ou trois pop-corn, je l'écoutai. Ouah, canon! j'en restai béate d'admiration.

- Et tu perçois les pensées, en fait, ou juste les émotions?

Je me demandai ce qu'elle avait perçu tout à l'heure, en m'effleurant. Un malaise? Une anxiété? Je pensais mes émotions enfouies en moi depuis longtemps. Mais si cette fille les faisait ressortir, était-il bon que je reste près d'elle?

Ma grande peur: que mes émotions sortent, et que tout crame. Certains, c'est les araignées, et moi, j'ai peur de... moi.
Sur, dur.

Symphony mangeait du pop-corn. Il était très bon, juste bien préparé. Chose certaine, la brune laisserait la cuisson des aliments à sa colocataire. Elle semblait assez douée. De plus, quand elle lui demanda si elle savait contrôler son pouvoir, Chess lui répondit par un rire franc. Cela rassura la jeune femme qui ne voulait pas se voir devenir paranoïaque en ayant toujours peur de se réveiller au milieu des flammes.

"Parfait... C'est pas vraiment comode de faire flamber l'appartement qu'on vient de louer. Surtout en plein hiver. Je n'ai pas envie de devoir dormir dans ma voiture. Mais si tu me dis que tu le contrôle parfaitement, alors il n'y a pas de problème."

Ensuite, Sky expliqua l'étendu de ses capacités. Elle ne voulait pas lui faire de démonstration car elle ne savait pas quels remords ou rancunes se cachait au plus profond de la jeune femme. Elle n'avait surtout pas envie de les absorber. Suivant l'explication, Chess posa une question.

"Non, je ne peux pas perçevoir les pensées des gens. En fait... Ça dépend de l'émotion que j'absorbe. Une fois, dans un parc, j'ai touché une jeune fille qui paniquait. En absorbant la panique, j'ai aussi absorbé un fort sentiment de culpabilité. En l'ayant en moi, je savais que la fille se sentait coupable de la mort de quelqu'un de cher à ses yeux. Je n'ai pas perçu ses pensées mais l'émotion m'en à dit beaucoup sur ce qu'elle pensais à ce moment-là."

S'excusant par politesse, Symphony se leva et se rendit à la cuisine un instant. Elle revint avec un papier et un crayon. Elle déposa le tout devant Chess.

"Au fait, si l'appartement t'intéresse, voici le bail. Juste à signer là et nous seront officiellement colocataire Chess. Je dois avoir du vin quelque part pour fêter ça. Tu aimes le vin?"

J'hochais la tête au récit de Symphony. Son pouvoir était vraiment fort, et il faut avouer que j'étais plutôt époustouflée. Je passais une main dans mes cheveux, et souris à la jeune femme.

Elle s'excusa, se leva et partit chercher un papier. Pendant ce temps, je regardais l'appartement. Il était clair, spacieux... le rêve, quoi. Et Symphony était vraiment sympa.
Lorsqu'elle evint s'asseoir devant moi, avec les papiers à signer, je pris le stylo sans hésitation. Je signais, de mon écriture assez maladroite et peu fluide, et reposais le stylo.
Je souris.

- Oui, le vin passe. Bon, nous voilà coloc'... Ouah. Il faut une première fois à tout!

Sachant que j'avais peu d'affaires, je ne pourrirais pas trop l'espace de Symphony. Il faut dire, que, avec un carton de fringues, un carton de livres, un ordi portable, ça ne prend pas tant de place que ça...

Quelle joie de voir Chesse s'empresser de signer le document qui les liaient officiellement en colocation. Un fois la dernière boucle de son nom couché sur le papier, Symphony se leva à nouveau. Elle sortit un bouteille de vin. Elle prit soin de taire la provenance de cette bouteille qui était resté dans l'appartement suite à la fuite des anciens propriétaire. Elle semblait très bonne, un vin rouge de qualité. Elle déboucha la bouteille et en servi deux coupe qu'elle apporta à la table avec la bouteille.

"À notre amitié qui débute et à notre colocation!"

Sky prononça ces mots en levant son verre. Il ne manquait plus que Chess déménages toutes ses choses et ce serait vraiment officielle. Décidément, il y avait des gens biens à New-York...


[Voila, je termine le topic. Tu peux toujours rajouter quelque chose si tu veux mais il est officiellement terminé. Merci pour ce topic c'était très agraéble. Vivement le prochain...]