Surcharge de travail

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"Le chirurgien doit avoir un oeil d'aigle, un coeur de lion, et une main de femme." Proverbe Anglais

Benjamin entamait sa troisième année d'internat en Chirurgie. Il pensait que ce serait une année comme les autres, agitée mais normale, comme une journée de chirurgien, sauver des vies, en perdre malheureusement quelques unes, annoncer cela à la famille du défunt. Cela avait commencé à être une habitude et même si le taux de vie sauvée était superieur à celui de perdu, ce dernier restait trop grand.
C'était donc une nouvelle année qui commençait, plus de travail, plus de choses à apprendre. Un boulot assez dur mais tellement réconfortant quand on sait que l'on aime son travail.
Tous aurait été comme Benjamin l'avait prévu si il n'y avait pas eu un gros imprévu. Une explosion si puissante, Manhattan en miette, il ne restait plus qu'une partie de cette ville autrefois symbole de puissance de la reussite Américaine, avec l'Empire State Building notamment. La partie restante est par chance, là ou habite Benjamin, sa mère ayant déménagé en Floride il y a quelques années, elle ne fut pas touchée par cette explosion incroyable de par sa puissance mais aussi de sa provenance, un homme ! C'est ce que Benjamin avait appris, un homme avait explosé et ravagé toute une partie de Manhattan.
Il y a eu des survivants, des amputés, des brulés au troisième degré, des individus au seuil de la mort tellement leurs blessures étaient graves.
L'hôpital avait été surchargé par tous les survivants de l'explosion. Beaucoup d'entre eux sont mort mais d'autres ont reussi à s'en sortir grâce entre autre à Benjamin. Ce dernier se rappelle de ce jour très triste, l'hôpital était calme et puis tous d'un coup une lumière aveuglante au loin puis deux heures plus tard, les survivants arrivaient par n'importe quel moyen, pour la plupart d'entre eux en brancard avec l'aide des derniers ambulanciers, d'autres en voitures. C'était la folie dans l'hôpital, chacun courait, tous le monde criait, des femmes hurlaient à la mort en tenant dans leur bras leur bébé inconscient. Ce fut un jour mémorable, car ce fut le jour le plus triste et le plus meurtrier pour les New Yorkais.
Benjamin n'avait pas vraiment realisé ce qu'il se passait lorsque il essayait de sauver les victimes de l'explosion, ce n'est qu'après ou il comprit, lorsque il vit Sylar. il repensait à son pouvoir, la tasse gelée dans sa cuisine, comment il avait appris à le maitriser. Car il y avait bien une chose que Benjamin n'aimait pas, c'est ne pas se contrôler, et lorsque ce pouvoir glacial est arrivé, il fallait qu'il en prenne le contrôle. Il était devenu plutôt bon sur le domaine de la Cryokinésie même très bon. Il contrôlait son pouvoir, et de temps en temps il s'entraine encore d'ailleurs.
Mais revenons à l'annonce de Sylar, lorsque Benjamin entendit son discour il savait qu'il fallait qu'il se cache, il ne voulait pas entrer dans ce combat sanglant, trop de vies avaient été perdus inutilement dans une bataille de pouvoir et d'évolution. Les gens ne comprennent toujours pas qu'ils ne sont pas prêt encore, c'est pour cela qu'ils réagissent ainsi, enfin c'est ce que Benjamin pense.

Un mois plus tard l'explosion, les victimes étaient de moins en moins à pousser la porte de l'hôpital, celui-ci redevenait calme, c'était d'ailleurs bizarre car une explosion d'une telle ampleur avait du causer d'enormes dégats et de victimes surtout.

Aujourd'hui, Benjamin avait trois patients en post-op à aller voir. La journée s'annonçait tranquille, pas de grosse opération, juste une appendicectomie prévu à 16 heures et après il pouvait rentrer, car il avait le droit à une semaine de congés payés. Il n'allait pas se plaindre. Cela lui permettrait de se reposer et de penser à autre chose.
Il enfila sa blouse tandis qu'il pensait à ce qu'il ferait pendant cette semaine et partit consulter le tableau des opérations au cas où...

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Découvrez Pauline!

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Volupté noire ! des sept Péchés capitaux,
Bourreau plein de remords, je ferai sept Couteaux
Bien affilés, et, comme un jongleur insensible,
Prenant le plus profond de ton amour pour cible,
Je les planterai tous dans ton Coeur pantelant,
Dans ton Coeur sanglotant, dans ton Coeur ruisselant !

Un hopital, une belle jeune femme et un homme, il y aurait beaucoup de scénario tous plus amusant les uns que les autres, mais celui qui va suivre va en surprendre plus d'un...

La journée ne fait que commençait, elle se promet d'etre ennuyeuse, sauf pour notre jeune russe qui va commencer sa premiére mission, elle en est toute excitée, comme si elle commençait son premier jour d'école.A vrai dire, elle avait toujours été comme ça, à se faire du soucis pour rien.Lors d'un controle, elle ne pouvait pas s'empecher de tricher tellement qu'elle avait peur de ne pas réussir, alros qu'elle connaissait les réponses par coeur et lorsqu'elle se disputait avec une amie, elle ne mangeait plus. Enfin, je vous rassure depuis quelques années elle n'est plus comme ça, enfin depuis son viol, maintenant, elle était plus du genre, ne pas se laisser faire, mais laisser faire les choses.Et dire qu'elle travaillait désormais pour la compagny, elle n'y croyait toujours pas, il y avait à peine quelques jours, elle ne savait pas ce que ça pouvait bien etre. Maintenant elle allait recruter quelqu'un et avec son nouveau partenaire, qu'elle n'avait jamais rencontré, un certain Logan Taylor.Elle avait l'impression que Angela Petrelli la patronne ne lui faisait pas confiance, aprés tout c'est elle qui avait eut l'idée de l'envoyer sur cette mission, seule au début, mais Ethan était intervenu pour qu'elle soit accompagné du jeune homme qui avait été recruté en meme temps qu'elle. Ce jeune homme avait 19 ans, elle l'avait appris par un autre agent, à 19 ans, il ne pouvait rien faire, elle en était sure. La jeune russe le prenait trés mal, de ne pas etre seule sur ce coup là. Mais c'était son premier job, réellement sérieux, celui qui pouvait faire d'elle quelqu'un de différent. Elle s'était sentis différente lorsque Ethan l'avait regardé pour la premiére fois et lui avait dis ce qu'il lui voulait sans mentir. Peu de gens était honnete, elle ne l'avait pas été toute sa vie, mentant sur ce qu'elle était faisant semblant de travailler des heures pour préparer ses examens alors qu'elles n'y jetait qu'un bref regard. Aprés etre passée à la compagny pour obtenir plus d'information sur le jeune homme qu'elle devait recruté et avoir discutée avec Ethan, elle se dirigea vers l'hopital où travaillait le jeune Benjamin Grey.

L'élégante MG F noire s'arreta dans le parking des visiteurs, Elizabeth en descendit plus nerveuse comme jamais, vetue d'une robe noire en soie et d'un manteau de la meme couleur, elle entra dans le hall d'accueil, faisant un bruit incroyable avec ses bottes.Elle se dirigea vers la secrétaire du bureau d'accueil avec un sourire avenant dont elle avait le secret.

-Bonjour je souhaite voir le DR Grey, c'est privé.

La vieille femme la regarda de bas en haut par dessous ses lunette et lui montra la porte qui se trouvait à sa gauche.

-Le docteur est arrivé il y a peu, il ne doit pas etre bien loin, à l'étage au dessus.

Elizabeth lui fit un grand sourire et se dirigea vers la direction indiquée, elle essaya de se rappeler à quoi pouvait bien ressembler le jeune homme d'aprés la photo qu'elle avait put voir de lui. Elle prit l'ascenceur et appuya sur le bouton de l'étage n°2, elle fit sa moeu en essayant de s'en souvenir et lorsque les portes se réouvrirent et qu'elle releva son regard azur, elle put voir un homme de dos, un médecin, elle en était sur.
Il semblait jeune, elle sourit amusée et se dirigea vers lui calmement s'arretant à ses cotés comme si elle regardait le tableaux, elle commença à le regarder avec son regard en coin habituel et lui lança innocemment.

-Bonjour Docteur Grey, je suis ravie de vous rencontrer enfin, on m'a tellement parlé de vous...de maniére trés spéciale !

Elle se tourna d'un seul geste vers lui, prenant son sac à main sous son coude, elle lui tendit sa main droite avec un large sourire charmeur.

-Je suis Elizabeth Black et je suis sure que je peux vous apporter des réponses

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Il n'y avait rien de prévu sur ce tableau dont tous les docteurs passaient au moins trois fois dans la journée pour voir si il y avait eu des imprévus. Mais là, tout était à sa place, l'opération de Benjamin avait bien lieu à 16 heures. Ce matin il devait aller voir Madame Walkris en post op suite à une intervention pour son cancer du foie. L'opération avait été un grand succès, il avait assisté et aidé à cette opération. Enfin une bonne nouvelle, enfin quelqu'un qui va mieux, Benjamin était content, il allait pouvoir enfin dire quelque chose de bien. Ce n'est pas qu'il n'avait sauvé aucune vies ce dernier mois mais, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas, quand un patient venait d'être sauvé, son cœur s'arrêtait ou il faisait une hémorragie cérébrale…, toujours des problèmes, des vies perdues. Mais aujourd'hui, il se dit que c'était une de ces journées que Benjamin aime, celle où on oublie un peu l'aspect de la guerre à l'extérieur du bâtiment. Celle qui est tranquille où tout le monde respire à nouveau pour une journée
Il prit un autre dossier et conclu qu'il avait pensé trop vite, Monsieur Anderson 43 ans avait été soigné d'une tumeur au cerveau et durant l'opération, on s'est rendu compte que la tumeur était beaucoup trop grosse et touchait beaucoup trop de zones sensibles pour être opérée. Et c'était à Benjamin d'annoncer la mauvaise nouvelle à ce pauvre homme. Finalement, ce n’était pas une si belle journée, mais rien n’est parfait et il faut bien un peu de noir dans le monde pour découvrir ou se cache le blanc, le bon. Mais si tout était Noir et Blanc, chacun aurait un camp et chacun serait déterminé, or ce n’est pas le cas. Beaucoup hésite comme Benjamin, ne savant pas comment faire, ils peuvent continuer de lutter en faisant ce qu’ils savent faire, comme opérer. Mais ils peuvent aussi exploiter ce qu’ils ont, pour certain, de spécial. Benjamin savait qu’il était spécial, et il savait parfaitement maitriser son pouvoir, et le plus important il en connaissait les limites. Mais il n’avait jamais osé, par peur, de lutter avec ce pouvoir. Mais il se dit toujours qu’il pourrait faire tellement plus, chaque fois qu’il y pensait, il se sentait porté par son pouvoir comme si ce dernier lui parlait et lui disait de se battre. Mais les responsabilités le clouait ici et Benjamin adore la chirurgie, soigner des gens, opérer, c’est son truc. Mais il savait aussi qu’il n’avait pas eu ce pouvoir pour rien, à quoi bon l’avoir si on ne s’en sert pas ? Une fois qu’il se pose cette question dans sa tête d’autres viennent automatiquement comme : d’où vient ce pouvoir ? Est-ce que ma mère ou mon père l’avait ? Va-t-il augmenter en puissance ? Tant de questions non répondus que Benjamin aimerait pouvoir poser à une personne de confiance et qui sait tout. Il n’osait pas appeler sa mère, déjà parce que c’était invraisemblable qu’elle connaisse le pouvoir de Benjamin étant donné qu’il s’est déclaré il y a deux ans, elle était déjà en Floride et puis cela fait des mois qu’ils ne se sont pas parlés même après l’explosion aucun coup de fil, en même temps, l’explosion avait endommagé les lignes téléphoniques du quartier où Benjamin habitait et il n’avait pas de portable, pas qu’il n’aimait pas mais il n’avait pas eu le temps d’en acheter un, cela n’entrait pas vraiment dans ses priorités. Sa mère, Eva Grey, était une femme remarquable qui a tout sacrifiée pour son fils, le père étant partit pour des raisons mystérieuses qu’Eva n’a jamais voulu dire à son fils. Peut être qu’elle ne savait pas, mais Benjamin pensait qu’elle en savait quand même plus. De toute façon, il prévoyait d’aller la voir en Floride pendant sa semaine de congé, histoire de la voir et de lui dire qu’il va bien et aussi de se faire pardonner de ne pas avoir donné de nouvelles et lui expliquer pourquoi.
Benjamin sortit de ses pensées pour se concentrer sur son travail, il jeta un dernier œil au tableau et c’est là qu’il entendit des gros bruits de talon, la femme qui les portait devait se sentir gêné de faire autant de bruit pensait Benjamin mais il ne se retourna pas pour autant pour voir qui c’était. Les bruits s’arrêtèrent juste à coté de Benjamin, la femme semblait regarder le tableau puis tout d’un coup, elle prit la parole mais ne le regardait pas encore :

« -Bonjour Docteur Grey, je suis ravie de vous rencontrer enfin, on m'a tellement parlé de vous...de manière très spéciale ! »

A ces mots, Benjamin ne savait vraiment pas quoi répondre.

*Mais de quoi elle parle ? Personne ne me connait » pensait il.

Avec un peu de chance, peut être que quelqu’un admirait son travail de chirurgie et il voulait le complimenter, mais Benjamin ne comptait pas trop la dessus.
Elle se tourna d’un coup et tendit sa main toute fine à Benjamin tous en se présentant :

« -Je suis Elizabeth Black et je suis sure que je peux vous apporter des réponses »

*C’est une blague ?* pensait-il

Juste au moment où il ressassait toutes ses questions non répondus, une femme arrive et lui dit qu’elle peut lui en apporter. Benjamin interpréta cela comme le destin tout simplement. Il lui serra la main, ferme mais en même temps hésitante. Puis il prit la parole :

« Heu…, il ne me semble pas que nous nous soyons déjà vu, et enfin, je ne vous suis absolument pas…qu’est ce que vous voulez dire par de manière spéciale »

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Le bien, le mal...qu'est ce que c'était en réalité ?? Juste des idées que de vieux fous....Par exemple, si je vous parle de Jésus vous allez me dire que c'est le fils du seigneur, mais pourquoi est ce que ça serait aussi compliqué ?? C'était juste un illuminé, qui n'avait rien d'autre à faire de ses journées et puis les gens ont rencontés son historie en la déformant peu à peu, puis lorsqu'elle fut écrite des siécles aprés, tout avait changé.
Les choses les plus belles sont parfois si simple et si triste lorsqu'on leur enlève leur mystére.La premiére chose qui me le fit réaliser fut lorsque je découvris que le pére noel n'existait pas, c'était Ivan notre jardinier qui amenait les cadeaux sous le sapins. Depuis je ne fete plus noel du tout. Et lorsque j'appris que la cygogne n'apportait pas les bébés dans un panier...je n'osais meme plus regarder des bébés en face sachant par où ils étaient sortis.Comment on peut faire ça ?? voilà ce que je demandais à ma mére et elle, elle répondait que je comprendrai quand je serais grande, mais je le suis maintenant et je ne comprends toujours pas certaines choses qui paraissent évidentes pour d'autre.Si ma mére était encore de ce monde, elle aurait encore des réponses, j'en suis sure, elle en avait toujours.Ele avait de l'expérience, mais elle s'avait ce qu'elle faisait meme si souvent elle ne le faisait pas. Bref, ma mére me manque, c'est si difficile à croire ?? Je sais, je susi une grande fille qui n'a plus besoin de sa maman et de son papa, mais j'ai été élevée toute seule, alors, la proximité qu'on peut avoir avec ses parents me manque. Je promet une seule chose que je serais certaine de faire, si j'aimais j'ai des enfants jamais je ne les abandonnerai.

Je suis donc en mission, recruter Benjamin Grey un jeune interne, c'est ma mission.Quelque chose me géne, il est brillant et il fait du bien autour de lui alors pourquoi lui faire suivre une autre voie ?? Il avait la chance de pouvoir faire ce qu'il aime.je me demande comment il va réagir et pendant que je le fais je le scrute du regard discrétement, il est beau, il est jeune, il a encore la vie devant lui et peut-etre qu'il ne veut pas de la vie que j'ai à lui proposer et si ce que je lui promets n'arrive pas ?? J'aurai son malheur sur ma conscience. Je me rends compte que tout ces doutes ne viennent pas de lui mais de moi, j'ai peur de ce que je vais devenir. Je sers la main au jeune homme, elel est chaude et ça me rassure un peu, il a l'air de se poser des questions, j'en souris, me rappellant que j'étais pareil ou bien pire avec toutes mes questions.

-je m'appelle Elizabeth Black...je suis comme vous...spéciale...différente...je travaille pour des gens qui arrete les gens comme Sylar le tueur en série...Si vous voulez des informations voici ma carte.

Je sors de mon sac à main Chanel la petite carte immaculée décorée par le slogan de la compagny ou se trouvait au dos de cette petite chose mon numéro de téléphone celui que seulement quelques rares personnes avaient.Je la donne au jeune homme avec un sourire qui se veut doux et rassurant, ramenant l'une de mes boucle derrriére mes oreilles.

-Je sais ce que l'on ressent lorsqu'on se sent différent et de mon expérience personnelle je peux vous dire que ce n'est pas mauvais d'etre différent des autres...c'est mieux.

Je remets mon sac sous mon coude et regarde le tableau blanc avec un air pensif, presque absent, me demandant si mon coéquipier arriverait un jour ou l'autre et je continuai à me demander ce que pouvait bien penser le jeune homme qui se trouvait prés de moi. Asa place j'accpterai aussitot d'entrer à la compagny, on m'y protége et je suis utile, mais lui peut penser différamment et il est trés utile ici, meme si son pouvoir pourrait etre utile pour arreter des etres dangeruex et il est médecin, si l'un de nous est bléssés ça peut servir...Je m'arrete de réfléchir et le regarde à nouveau.