Un retour impromtpu [Kerry Tomas]

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Manhattan... Délicieux îlot des temps jadis, symbole poignant de la domination des Etats Unis, lieux légendaire habitant les songes de tant de rêveurs étrangers. L'endroit magique, ou, des tours de fer, semblables à des piliers de glace et de marbre lumineux, s'élevaient, par centaines, pour caresser le ciel de leurs pointes aiguës de chrome et d'argent. Mais que restait-il exactement de ces monuments mythiques ? Les côtes sans âges étaient définitivement ruinées, comme déchiquetées par une entité invisible et implacable. Seuls les mous rugissements de la mer rappelaient encore la gloire passée de l'île, car les goélettes s'étaient tuent à leur tour, préférant fuir avec les âmes de ce monde alors qu'il en était encore temps. Les antiques immeubles autrefois inébranlables n'étaient plus, soufflés par cette haleine maléfique et miasmatique qui avait rasé la ville en un instant, il étaient retournés à l'état de poussière, et cessaient dès à présent de narguer les nuages, car trop honteux pour les défier de nouveaux, ils se taisaient, car vaincus pour l'éternité.

Arthur s'était enfin décidé à quitter les terrains désertiques de la Russie occidentale. Prêt à dévoiler au monde sa présumée résurrection et prêt à se dresser devant Sylar, prêt à arracher de ses mains le diadème apocalyptique qu'il désirait placer aveuglement sur sa tête.. prêt à sauver le monde, pour le condamner dans un chaos encore plus horrible encore.. Peut-être prêt à le condamner à l'autodestruction, laissant aux hommes le loisir de se dévorer et de se repaitre de leur bêtise pour ne plus jamais s'en remettre, pour ne plus jamais avoir à se relever. Alors, le monde, serait prêt à renaître, serait prêt à être dominer, dans l'optique de paraitre plus appréciable et plus enjoué. Rayer la violence par la violence, combattre les flammes par un feu plus ardent encore, peut-être étais-ce la seule solution. Mais Arthur en était convaincu, et il n'était pas innocent dans l'histoire, bien au contraire. Acteur, acteur majeur, protagoniste de cette destinée qui n'était que trop liée à la sienne. Elle en revenait même à en être indissociable.. Encore fallait-il savoir où frapper, où se manifester, pour la première fois.. Le choix, n'avait au final, été que trop simple à faire.. La belle K.Tomas, serait le premier des engrenages qui hisserait le patriarche à la tête de ce monde, sans qu'elle ne pu s'en rendre compte, certainement.. Cette candeur était pathétique, elle entrainait presque un sentiment de culpabilité dans l'âme pourtant si solide de l'ex avocat. Condamner un être à être responsable d'une chose qui n'est pas de son fait est-il un acte avouable ? Étais-ce seulement humain ? Que ce que cela importait au final ? Arthur s'était refusé à se considérer de la même espèce que ces animaux barbares et hypocrites, aux idéaux si partagés et si détestables, responsables de tant de douleurs et de destruction...

Son poing ferme vint frapper la surface rugueuse et vieillie de la porte de l'appartement. Vêtu d'un parfait smoking lui rendant un charisme et une classe toute particulière, sa mine fatiguée mais souriante attendait avec impatience de découvrir le visage angélique de ce qui serait sa première victime.

Kerry était revenu de la maison au bord de la plage de sa cousine. Contrairement à ce qu'elle avait imaginé, leur retrouvailles
n'avaient pas très tourné. Il a fallu que Kris soit en compagnie d'un
agent de l'OWI pour que ça dégénère. Sa cousine allait devenir une
agent à son tour. Kerry avait du mal à l'accepter. Encore une
fois, la Compagny avait réussit à embobinner une personne. Kristale ne
savait pas dans quoi elle allait mettre les pieds. Kerry se promit de
la faire changer d'avis en montrant le véritable de l'agence.
Elle ouvrit la porte de son appartement, l'un des seuls endroits où elle se sentait bien. Elle se dirigea vers l'évier de la salle de bain et se lava les mains pour enlever le sang de la femme agent qu'elle avait tué. Elle esquissa un sourire en repensant à la manière dont elle s'était debarrasée des agents de la Compagny. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle était capable d'altérer la vérité. Décidement son pouvoir offrait des possibilités de plus en plus interessantes.
Elle s'essaya les mains et alla dans le sallon. Elle s'arrêta devant une photo qui était posée sur la table basse. C'était une photo d'elle et de sa soeur avec Kristale. Elle se souvint quand elle avait été prise. C'était à l'occasion du dernier anniversaire de Kristale. Joyeuse époque.

Soudain elle entendit qu'on frappait à la porte. Elle fronç les sourcils, qui ça pouvait bien être ? Gabriel ? Non il n'était pas le genre à frapper aux portes. Avant d'aller ouvrir elle utilisa son pouvoir. Mais étrangement, elle avait du mal à savoir qui se trouvait derrière sa porte d'entrée. Il restait qu'un seul moyen de le savoir. Elle s'approcha de la porte et l'ouvrit après un moment d'hésitation. Peut-être qu'elle venait de faire une erreur. Devant elle se trouvait un homme souriant, vêtu d'un smoking.

-"Oui ?"

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La porte de l'appartement s'ouvrit enfin après plusieurs secondes de pur suspense. Le visage enjoleur de la jeune femme faussement serein, dissimulait une pointe d'amertume se laissa transparaitre à travers l'ouverture du battant. Peut-être ne s'attendait-elle pas à être dérangée à cet instant par un personnage comme lui. Il fallait avouer que sa démarche pouvait paraitre singulière. Sa stature haute et intimidante, entourée d'une certaine aura nonchalante ne laissait jamais insensible bien longtemps ses interlocuteurs. Le charme mystérieux que voilait son silence, l'éclat secret et dément que ses yeux espiègle masquaient avaient raison de leur assurance. Témoin d'une grandeur passé et d'une prestigieuse destinée, son regard impérieux n'était que l'émissaire de son âme aux intentions obscures. Inquiétant, imprévisible, attitude passagère ou état de fait, son charisme n'en paraissait que plus grand.

Le visage ombrageux du patriarche Petrelli observa longuement la personne qui venait d'ouvrir sa porte, restant aussi stoïque qu'une sculpture de marbre sombre, son bras finit par se détacher de son corps intangible pour venir se dresser doucement en face de Kerry, ouvrant sa paume et l'invitant à la civilité la plus commune qui soit, civilité banale mais d'une importance capitale. L'unique poignée de main qui soit apte à sceller le destin du monde.. Arthur lui sourit discrètement, toujours dans le plus pieux des silences, puis, entama la conversation de la manière la plus simple qu'il soit possible de le faire.

"Bonjour mademoiselle Tomas, mon nom est Dallas, je suis ici pour vous proposer.. un arrangement qui pourrait très certainement nous être bénéfique à tous, voyez-vous.. je pense en savoir assez sur vous pour vous considérer dans une entreprise qui risquerait bien de remodeler le monde. Mais peut-être pourrions-nous discuter de cela.. à l'intérieur ?"

Kerry regardait l'homme qui était devant elle et qui lui tendait sa main. Avait-elle bien entendu, cet homme lui proposait d'intégrer un "entreprise" qui changerai le monde. Et en plus de ça il s'était renseigné sur elle ! Qui pouvait-il bien être ? Dallas ? Non elle n'y croyais pas une seule seconde. Malheureusement son pouvoir semblait avoir du mal à fonctionner en présence de cet homme mystérieux.
Kerry regarda sa main et la serra. Erreur. Immédiatement, elle sentit une douloureuse décharge la parcourir. Elle hurla puis tomba sur le sol. Elle n'allait pas se laisser fire tout de même. Elle ne savait aps trop ce qui venait de se passer mais elle devai t réagir. Elle le regarda et tendit la main vers lui mais là, quelque chose clocha. Rien n'apparut.

-"Non..."

Elle se concentra et essaya à nouveau mais toujours pas de boule de feu. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Elle se releva avec l'aide du mur et regarda l'homme avec colère.

-"Qu'est-ce que vous m'avez fait ?!"

Serait-ce la capacité de cet homme ? Anhiler le pouvoir des autres comme le haîtiens ? Ses chers pouvoirs, tout ce qui la rendait spéciale étaient partis, disparut en une fraction de seconde. Elle se sentit priver d'une partie d'elle même, une partie qui était devenu très importante ces derniers temps.

-"Qui êtes vous ?"

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La chair douce et délicate de la jeune femme vint serrer avec conviction et ignorance la poigne ferme du patriarche immobile. Il n'en fallut pas plus. La force brute de l'homme prit possession de la main de sa victime, en un instant, un violent spasme blessa cette dernière, secouant son etre en profondeur telle une secousse foudroyante raidissant les flots marins et faisant s'elever de menacantes vagues ondulees, une lueur blanche et etheree, delogee de son antre d'accoutumee si insaissisable qu'elle en paraissait onirique sembla se dissocier a contre coeur de son corps dans la lenteur d'un adieu, s'arrachant a sa peau comme on retire un enfant aux bras de sa mere, pour s'abandonner, definitivement dans la stature d'Arthur. Une partie de l'ame de Kerry, une partie de son existence, une partie d'elle meme, venait de s'evaporer dans ce silence pieux et immobile qui n'etait que trop profond pour etre reel. Son identite s'etait defaite de cette complice invisible qui la rendait si particuliere, dechiree, poignardee, meurtrie par cette lame a l'allure si symbolique mais a la blessure si virulente, elle s'etait tout simplement separer d'elle meme.

Le corps de la damoiselle tomba lourdement sur le sol frigide de son appartement, interloquee et effaree parce qui venait de se produire sous ses yeux et n'ayant aucune connaissance sur la nature de cet obscur rituel dont elle venait d'etre temoin, son premier reflexe fut de tenter de s'en prendre a l'agresseur, mais mysterieusement, les artifices lui manquerent et rien ne se passa plus, son pouvoir, autrefois si grand s'etait mute radicalement en de l'impuissance, le terrible paradoxe etant que desormais la flamme etait sienne. Pour en faire l'aimable demonstration, Arthur tendit simplement sa main en direction de Tomas. Celle-ci s'enflamma instantanement, s'entourant d'une fine enveloppe azuree et flamboyante, irradiant une insupprotable chaleur qui consumait tout aussi bien l'air environnant que le mal qui se lisait dans ses yeux.

"Mon nom est Arthur, Arthur Petrelli, et comme je vous l'ai deja raconte, je suis ici pour parler avec vous de choses importantes, tres importantes, neanmoins il m'etait necessaire de m'assurer que vous ne pourriez en aucun cas m'indisposer ou m'interrompre de facon facheuse... mais... je pense que maintenant, cela nous est evident. Vos pouvoirs sont miens des a present, soyez assuree qu'ils sont entre de bonnes mains. Je serai dispose a vous en refaire le don, une fois notre entretient termine, peut etre... serait il plus avise de poursuivre a l'interieur ?"

[sorry for the accents..]

Kerry regardait la main, de l'homme qui se trouvait devant elle, qui était enflammée de flammes bleues, comme celles qu'elle créait !Elle leva les yeux quand l'homme se remit à parler. Il lui révéla sa véritable identitié, Arthur Petrelli...Non ce n'était pas possible. Tout le monde savait que le patriarche des Petrelli était mort d'une crise cardiaque. Son fils ainé Nathan qui était alors candidat au poste de sénateur de l'état de New-York, en avait parlé. Certain journalistes avaient dit que cela pouvait jouer en sa faveur pour l'éléction. Quoi de mieux que de perdre un parent pour attirer la sympathie des élécteurs. Si il était vraiment mort, comment se fait-il qu'il soit là bien vivant et devant elle ? Pourtant c'était bien lui, maintenant qu'elle y repensait, elle avait deja vu des photos de lui dans des jornaux et a la télévision au moment de l'annonce de sa mort.
Arthur continua son discours en répétant qu'il devait lui parlé d'une chose importante et il lui demanda de bien vouloir le laisser entrer à l'intérieur de son appartement. Kerry, trop curieuse par nature, recula pour le laisser entrer. De quoi voulait-il lui parler ?

-"Avant toute autre chose, j'aimerais savoir. Pourquoi avoir fait croire à tout le monde et surtout à votre famille que vous êtiez mort ? Parce que c'est ce que vous avez fait pas vrai ?

Kerry croisa les bras.

-"Dire qu'avec mon pouvoir j'aurais déjà eu cette réponse et si vous n'aviez pas mon autre pouvoir pour vous defendre, je l'aurai déjà récupérer à ma manière et avec le votre en prime...Alors, dites-moi tout.

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Arthur adressa à Kerry un sourire las. Un de ces sourires faux mais pertinents qui s'affichent sur les visage sévères, les figures grondantes de ces gens d'esprit ou qui croient en posséder un, et qui miment un désarroi profond, retenu par leur stature statique ou par le rang auquel ils appartiennent, accompagné de ces regards brefs et hautains, caressant leur égocentrisme et les élevant si haut qu'ils paraissent indétrônables.
Il s'avança à grand pas dans l'appartement de Kerry, muet devant les interrogations indiscrètes de son étrange interlocutrice. Avant de s'oser à une réponse, il laissa son corps lourd retomber sur le canapé qui meublait la pièce, se reposant dans un silence sur le douillet sofa et fermant les yeux.

"Je vous ai toujours apprécié pour ce que vous êtes mademoiselle Tomas, mais je ne me souvenais pas de cette grossièreté. Elle habille mal vos paroles, elles qui sont à l'accoutumée si délicieuses à entendre, cessez donc votre numéro d'intimidation, abandonnez cette répartie qui vous va si mal, la crédibilité n'est pas de votre coté.. Sachez également que ma soudaine réapparition n'est que très secondaire, je suis ici pour vous proposer de sauver le monde mademoiselle Tomas, il est question de vous et non de moi"

Le bras du Patriarche vint se perdre dans une des poches que contenait son impeccable ensemble, en sortant un cigare prestigieux, il le porta près de ses mains pour en déclencher l'incandescence puis le porta à sa bouche dans un geste d'une élégance inégalée. Il scruta de son regard sinistre et espiègle la jeune femme déconcertée, puis se leva pour se rapprocher d'elle.

"J'ai besoin d'accéder à certaines informations mademoiselle Tomas, certaines informations que vous êtes seule à détenir. A partir de cet instant, vous allez me déclarer la vérité, seulement la vérité et toute la vérité.."

Ses paroles raisonnèrent sur les murs de la pièce, faisant un écho assourdissant de sa propre confiance et de sa propre volonté a laquelle il était maintenant impossible de se soustraire. Le silence s'installa puis se déchira, une nouvelle fois.

"La personne de Sylar ne vous est pas inconnue, à ce que je sais tout du moins.. mais vous allez m'en apprendre plus à son sujet et ce dès à présent. Où est-il ?"

Kerry fronça les sourcils quand Arthur lui dit qu'il avait besoin d'information qu'elle seule psosédait et qu'elle allait lui dire que la vérité....Non il n'allait pas oser, pas sur elle. Eh bien si, les paroles d'Arthur se mirent à resonner dans sa tête quand il lui demanda où se trouvait Sylar. Elle sentit qu'elle devait lui répondre en disant la vérité. Elle resista et un affreux mal de tête vint la frapper qui signifait que même si la personne resistait a son pouvoir elle était obligée de lui répondre à cause de ce mal de tête. Kerry grimaça de douleur et poa ses mains sur ses tempes. Non la douleur était trop forte.

-"J'en sais rien...la dernière fois que je l'ai vu il était dans le loft d'Isaac Mendez que j'ai tué. Depuis je n'ai pas nouvelles."

La douleur s'effaça. Kerry ferma les yeux, soulagée. Mais elle se doutait que ce n'était que le commencement. Elle n'avait aucun moyen de contrer son pouvoir que détenait désormais Arthur. Elle lui ferait payer pour ça ! Oh ça oui. Mais pour le moment elle était coincé ici à dire la vérité à Arthur. Elle réouvrit les yeux et le regarda.
-"Qu'est - ce que vous lui voulez ?"

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La fumée épaisse insufflée par le cigare commençait doucement à embaumer la pièce de son insaisissable corps spectrale. Aussi volatile qu'un souvenir mais aussi venimeuse qu'un regret, elle piégeait, elle enfermait, pis encore, elle isolait les gens, les privant de cette simplicité qui faisait leur bonheur lors des beaux jours. Arthur entreprit de répondre à la raffinée personne qui se tenait fébrilement devant lui, sur un ton impérieux et étrange, qui installe dans l'esprit plus de doutes et de questions que de réponses.

"Disons, que nous avons besoin de nous entretenir, de.. mettre certaines choses au clair, c'est un personnage emblématique, mais avant tout chose, un personnage que j'entends rencontrer depuis bien longtemps. Un individu dangereux et isolé, mais très important"

Sa voix s'éteignit alors que ses yeux se perdirent dans le fond de la pièce, comme absorbés par une invisible présence aux objectifs obscurs, l'homme se saisit de son cigare, le retira un instant de sa bouche, laissant d'épais volutes grisâtres sortir de ses narines pour venir se perdre dans cette atmosphère qui n'était déjà que trop sombre.

"Allons mademoiselle Tomas, vous entretenez une relation plus que banale avec cet homme, ne m'obligez pas à sonder les recoins de votre esprit pour y dénicher des réponses, cela serait fâcheux.. Surtout pour vous, laissez dont la vérité filtrer, laissez-la parler pour vous. Je veux savoir où est-ce qu'il se trouve, que prépare t-il, avec qui travaille t-il, quels sont ses plans pour le futur ?"

Kerry regardait Arthur qui continuait de al menacer d'utiliser son pouvoir contre elle pour trouver lui même des réponses à ses questions. De toutes manières elle n'avait rien à cacher. Ce qu'elle lui avait dit était tout ce qu'elle savait. Elle n'avait pas eu de nouvelles de Sylar depuis qu'elle l'avait lasisser prisonnier de la glace crée par Peter du futur dans le loft d'Isaac.
Elle s'approcha de lui et le regarda bien droit dans les yeux.

-"Commeje vous l'ai dis...je ne sais pas où il est. Contrairement à ce que vous pensez, pour lui je ne suis plus digne d'interêt alors je sais pas ce qu'il a fait après qu'on se soit quitté. Mais si j'étais lui, j'aurais fait en sorte que le futur que j'ai pint ne se produise pas, et pour ça il a du s'assurer qu'il ne puisse mourir."

En disant cela, elle pensa que s'est effectivement ce qu'il a du faire. Bon sang il était immortel maintenant ! Rien ne pourrait l'arrêter désormais.

-"Il a certainement le pouvoir de Claire Bennet, la pauvre..."finit-elle en murmurant. Elle imagnina le calvaire qu'avait du supporter la jeune Texane. Etre face à un tueur venu pour vous découper le crâne, être totalement impuissante, ne pas pouvoir se défendre, juste subir.

-"Quant à ses plans, c'est simple, il veut que les êtres dotés de pouvoirs dominent cette planète, il fera tout pour ça."

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Une flamme éphémère parcouru les yeux sans âges du Patriarche impassible. Son visage, étant incapable de laisser la moindre émotion, aussi sincère soit-elle, se contenta de conserver la position grave de son expression dans un mutisme aussi lourd qu'un corps inanimé. Ainsi donc Sylar avait fait preuve d'une barbarie telle qu'il s'en était pris à la cheerleader. Claire. Il était vrai que ses capacités de régénération étaient autant de promesses à l'accession du panthéon des dieux, l'immortalité ne finissait elle pas de convertir l'homme en une divinité ? Devenus invulnérables et inaltérables, l'esprit et le corps se mettaient en branle vers le chemin de la gloire et de la puissance, cherchant en vain à s'illustrer aux yeux de tous, poursuivant cet éclair de folie qui illumine cette conscience égoïste et lancinante en mal de reconnaissance. Dominer, écraser, tout devenait accessible car tout devenait envisageable, les folies les plus pures étaient autorisées car le poids du temps lui même n'avait plus d'influence sur les rêves et les entreprises, rien, on presque ne pouvait espérer les inhiber.

Arthur aspira profondément puis recracha une nouvelle fois cette fumée opaque acre et voluptueuse qui s'enroulait dans les airs dans des petits tourbillons de poésie. Il fit quelques pas en avant, fixant le sol tout en se plongeant dans une réflexion hasardeuse. Les événements évoluaient plus rapidement que ce qui était prévu, la situation s'envenimait et devenait complexe. Agir maintenant ou périr, telle était la conclusion de son raisonnement. Le monde pouvait-il se permettre d'attendre, encore ? Alors que son avenir était à nouveau remis en jeu et qu'une ombre de démence étendait sa main terrifiante pour le saisir entre ses doigts ?Petrelli se retourna et observa le visage de Kerry avec une moue de désespoir. Il s'approcha à nouveau de la damoiselle en la défiant de son regard sévère puis conclu de son ton suave et délicat.

"Je n'oserai pas vous importuner plus longtemps Mademoiselle Tomas, je vous suis reconnaissant pour la qualité des informations que vous m'avez fournies, votre rôle a été important, soyez-en sûre. Ooh, je pense qu'il serait préférable que vous taisiez la nature de notre rencontre, pour le moment du moins."

Il sourit, assuré que sa demande serait transgressée à la minute où il quitterait cet appartement froid, puis posa sa main lourde sur l'épaule de Kerry.

"Je suis un homme de parole Mademoiselle Tomas, et je ne puis espérer partir sans vous rendre ce qui vous appartient.."

Une lueur immaculée traversa la longueur de son bras tendu pour se perdre dans le corps de la jeune femme, mais une rupture dans son esprit se produisit, perdant l'équilibre et le contrôle de ses jambes, elle s'écrasa une nouvelle fois sur le sol, les paupières refermées, plongée dans un sommeil tout aussi imperturbable que le calme des mers du sud. Puis, avec une minutie absolue, l'homme sortit de l'appartement aussi mystérieusement qu'il y était apparu, prenant le soin de refermer derrière lui.