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 Présumé coupable {with le nêm ^-^}

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MessageSujet: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeVen 31 Aoû - 13:33

Rayonnante, la pleine lune de cette nuit chaude répandait sa lumière sur toute la ville, faisant ainsi concurrence à son astre jumeau qu’est le soleil. Bien que l’heure indique vingt-trois heures trente, on aurait presque pu y voir clair comme au matin d’un été chaud et chaleureux. D’ailleurs, il n’était pas rare de croiser régulièrement des couples dont les regards étaient tous rivés vers le ciel étoilé, à la recherche de quelques étoiles filantes. Mais, dans ces ambiances conviviales, on ne pouvait guère dire que toutes les personnes dehors à regarder cette toile brillante qu’est le ciel ne partageait cette opinion. En effet, toutes personnes se trouvant aujourd’hui dans le bâtiment d’un blanc pur tranchant vivement la couleur de la nuit ne pensait pas vraiment de cette façon. Et qui le pourrait, bloqué dans une chambre où seule une attente interminable faisait passer le temps ? Qui des infirmières et médecins serait à même de penser que, au milieu de ces gens semblable à des chien abandonné, c’était de bon cœur que le personnel restait ici, à veiller sur ces gens bien souvent loin d’être aimable ? Assurément personne, ça ne faisait aucun doute. Et pourtant, bien qu’elle ne fasse partie ni du personnel, ni des patients, il y avait bien une jeune femme en ces lieux qui préférait pour le moment ne pas mettre le nez dehors. Ses raisons ? Elles étaient des plus simple : Si elle franchissait le seuil de cette porte pour se diriger vers la sortie, il était certain qu’elle serait suspecte. Mais, plus particulièrement, elle ne pouvait s’éloigner de ce bâtiment tant qu’elle n’avait une confirmation de réussite sur ce qu’elle venait de faire. Et cette tâche en question… inutile de dire qu’elle était peu orthodoxe.

Vêtu de noir, toujours accroupie contre le mur dans le coin le plus sombre et le plus planqué qu’il soit dans cette pièce, l’agent commençait sérieusement à se demander si elle ne devrait pas changer de tactique. Ca faisait quoi, deux heures ? Non, sûrement trois, si ce n’est plus, qu’elle était restée ainsi sans bouger. Seulement, aussi loin que sa patience puisse aller, elle avait ses limites : comme chez n’importe quelle personne. Autrement dit, elle venait d’atteindre les siennes. Laissant un instant place à l’impatience et à la nervosité, la jeune femme se redressa sans aucuns bruits avant de jeter un regard circulaire, histoire de mieux contempler la salle. Des étagères et des choses semblables à des frigos dont le contenu n’était rien d’autres que des flacons de divers produits et quelques poches de sang… Rien d’autres, si l’on ignore les étiquettes impossible à lire dans l’obscurité de la salle. Il était difficile de mettre un pied devant l’autre aussi, à cause de quelques cartons au contenu inconnu. Mais là n’était pas l’important. Vu qu’elle n’avait eut aucunes confirmations, elle allait désormais devoir laisser place à l’improvisation. Une chose que, à dire vrai, elle adorait particulièrement. Quand bien même sa vie serait en danger, elle serait dans tout les cas capable de trouver un certain plaisir dans ces imprévus. C’était pas vraiment compréhensible, il est vrai… Mais qu’importe, l’humaine ne cherchait pas a se faire comprendre de qui que ce soit.

La jeune femme réfléchit un instant, quand à la meilleure façon d’en finir avec tout ça. Et en fait, la solution lui parut une évidence : elle allait se faire passer pour l’une des nouvelles recrues du coin avant de s’engouffrer dans la chambre trois cent quarante six. Troisième étage, en somme. Et pour trouver une sortie rapide, ça allait être plutôt serré. Enfin peu importe, elle trouverait forcément une solution. Ainsi, se faisant passé pour une nouvelle, elle allait inversé quelques produits… C’était sans aucun doute le moyen le plus efficace d’en finir sans laisser de trace. Mais sait-on jamais, mieux valait prendre un minimum de précaution. Alors, enfilant pour la énième fois ses gants, l’agent travaillant pour La Firme se tourna vers ce qui ressemblait à un frigo. Contemplant ainsi les différents produits au travers de la glace, elle l’ouvrit finalement et regarda les produits un à un, aidé par les rayons de lunes qui perçait la seule et unique fenêtre. Morphine, deltamethrine, difénacoum,… Non, elle avait une meilleure idée. Une idée qui laisserait aucunes traces et qui pourrait faire accuser n’importe qui. Une idée simple, pouvant paraître presque futile… Mais des plus mortel. Un léger sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, tandis qu’elle refermait la porte vitré et partait à la recherche d’un ustensile en particulier. Elle ne mit que quelques secondes à le trouver : une petite seringue, normalement utilisé uniquement pour les substance nocif si utilisé à forte dose. La mettant ainsi dans sa poche, elle se dirigea vers la porte, qu’elle ouvrit discrètement après un bref regard vers la vitre. Ainsi, légèrement courbé, elle parcoura une bonne partie du couloir a pas feutré, avant de parvenir à la salle du personnel de cet étage. Un regard à gauche, un autre à droite… personne. A nouveau un sourire de victoire, tandis qu’elle franchit le pas de porte avant de refermer cette dernière derrière elle. Là, après quelques minutes à contempler les casiers, elle tombe finalement sur celui d’une nouvelle qui, normalement, aurait du commencer le lendemain soir son service. Une chance, que la personne concerné porte un nom et un visage d’origine mexicaine. Au moins, il y aurait moins place au doute chez ses collègues d’une nuit. Ainsi, bien qu’à contrecoeur, Dolores enfila la tenue vestimentaire… par-dessus la sienne, après s’être assuré que cela ne se verrait pas. Dès lors, son attitude changea du tout au tout, délaissant un comportement froid et professionnel pour un caractère joviale et nerveux pour un premier jour. Soufflant un bon coup après avoir fermé les yeux, elle les rouvrit et commença à se diriger vers la porte, pour reprendre le couloir… Mais celle-ci s’ouvrit avant qu’elle ne puisse se planquer ou prévoir quoi que se soit, la mettant dans une situation plutôt délicate. La femme en face d’elle avait un air sérieux, sévère… heureusement que ce n’était qu’en apparence.


- Tu dois être la nouvelle je supposes ? Dépêche-toi de prendre ton service, on a du retard. Certains nous donnent quelques complications, va falloir que tu t’occupes seule des chambres du fond, envoya l’arrivante en se dirigeant vers son casier.

Perplexe, Dolores se demanda durant quelques secondes s’ils pensaient à vérifier les plannings dans ce bâtiment. Enfin dans un sens, c’était une chance, ça aussi. A croire que cette nuit, elle avait été bénie par les saints. Si toute fois ils existent, bien entendu. Observant la femme se saisir d’un masque et d’une paire de gant, l’agent de la Firme se rappela aussitôt qu’elle n’avait guère retiré les siens, loin d’être fait pour la médecine. Alors, rapidement, elle planqua ses mains derrière son dos avant de finalement répondre à sa dite collègue.


- D’accord mais… Vous êtes sûr que je m’en sortirais toute seule ? J’veux dire… je ne suis pas sûr de pouvoir…

- T’as tes diplômes non ? Alors dépêche-toi, au travail ! Y’a juste de la morphine à injecté aux patients qu’on te laisse. Tu trouveras ça dans la salle du fond à gauche. Oh, et pense à vérifier les poches de sang et autres choses de ce genre aussi, des fois qu’il faille les changer ! Lança-t-elle avant de disparaître dans le couloir.

Soupirant de soulagement, Dolores quand à elle resta encore quelques secondes sur place, avant d’elle-même quitter la salle réservé au personnel. Bien sûr, elle avait pensé à retirer ses gants, cette fois-ci. La jeune femme se passa une main dans les cheveux et arpenta le couloir pour aller chercher la morphine. Certes, sa cible était le patient de la chambre trois cent quarante six, mais ce n’était pas une raison pour laisser mourir les autres. Enfin, c’était son point de vue, du moins. Quelques minutes plus tard, s’étant saisit d’un flacon de morphine et d’une seringue, la jeune femme pénétra dans la première chambre dont elle devait s’occuper. Sans vraiment d’optimisme, il fallait l’avouer, elle s’occupa des deux patients présents avant de refermer la porte derrière elle et pénétrer une seconde chambre. Cette fois-ci, elle fut incapable de réagir pendant une bonne minute. Le patient du fond avait sans nul doute été sauvé des flammes par quelques experts, et les traces sur sa peau ainsi que les déformations en était la preuve. C’était incompréhensible… à ce stade là, il était évident pour l’agent que ce type aurait voulu mourir plutôt que de rester ainsi toute sa vie, subissant moqueries, insultes, sans plus jamais pouvoir contempler son reflet. Le sentiment de tristesse mélanger au mépris qu’elle éprouva à cet instant lui fut presque incompréhensible. Et pourtant, c’est bien ce ressentit qui la figea quelques instants sur place, sans qu’elle ne puisse ni bouger, ni parler. Devait-elle s’arranger pour retirer la vie de cet homme également, ou bien… elle hésitait. C’est vrai, ce n’était pas dans le contrat. Seulement bien qu’elle n’en laisse rien paraître, cette vue lui donnait plutôt mal au cœur. Quelle choix devait-elle donc faire… L’entré d’un collègue l’aida rapidement à choisir. Ce dernier, visiblement une nouvelle recrue vu son jeune âge, lui indiqua qu’une personne était resté auprès du patient de la chambre trois cent quarante six. Il ignorait si c’était de la famille ou un ami, mais les faits étaient là : l’inconnu visiteur s’était semble-t-il endormi devant une télé encore allumé. Ainsi… cela changeait la donne des choses. Acquiescent dans un sourire après lui avoir rétorqué qu’il n’y avait aucun problème, elle quitta donc la salle dont le jeune homme venait de prendre la relève, et se dirigea directement vers son objectif : la salle trois cent quarante six. Elle ne pouvait s permettre aucuns témoins… Mais aucunes bavures non plus.

Poussant doucement la porte, sans aucuns bruits, la jeune recrue d’une nuit la referma ensuite tout aussi silencieusement, avant de se diriger vers le patient du fond. Là, elle regarda un instant la télé, qui affichait un reportage sur un sombre tueur en série qui, après deux ans d’absence totale, avait de nouveau sévit sur le pays. Une sorte d’envoyer spéciale, comme ils appelaient ça. Ecoutant un instant ce qu’il s’y disait, elle fini par en détourner son attention qu’elle porta derrière la fenêtre qu’elle venait d’approcher. Il y avait encore quelques personnes dans les rues, mais rien de bien méchant si elle devait s’enfuir – chose peu probable, vu comment elle détestait cela. De toute façon, elle savait déjà comment s’y prendre, et son matériel l’attendait sur le toit du bâtiment, tout prêt à être utilisé. Dans un geste sec, elle se saisit de la télécommande et éteint la télé, avant de se retourner vers la fenêtre. Après avoir ouvert cette dernière, laissant ainsi la brise fraîche s’introduire dans la salle, elle resta ainsi sans bouger, repensant à la façon dont elle devrait s’y prendre. Pas beaucoup de solution si elle devait faire dans le plus simple : réveiller l’inconnu et le mettre dehors. Mais dans le plus dur… Elle devait faire ça sous les yeux de ses derniers sans qu’il se rende compte de rien. Et c’est sûrement ce qu’elle allait tenter de faire, en fait. C’était le plus risqué, certes, mais le plus intéressant aussi. Et puis quel intérêt, si les choses étaient simples ? Ainsi, la difficulté allait considérablement la motivée. Et qu’importe la suite : elle savait qu’elle l’apprécierait…
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MessageSujet: Re: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeVen 31 Aoû - 15:28

Logan Taylor fut réveiller doucement par une brise fraîche, mais profitant du bien que cela lui faisait il n’ouvrit pas les yeux. Le jeune homme préférait rêvasser encore un peu, pensant à ce qui était devenu ce qu’il y avait de plus cher au monde à ses yeux : Claire Bennet. Il est vrai qu’il la connaissait depuis peu, mais ça avait le véritable coup de foudre. D’ailleurs à cette pensée, le garçon se surpris d’admettre que s’en était bien un, car n’étant pas vraiment doué avec les filles, il avait toujours favorisé ses bandes dessinées. Alors le coup de foudre, il n’y croyait pas vraiment, car pour lui ce n’était que des histoires de vieilles bonnes femmes. Mais quoi qu’il en pense, il fallait avouer que cet amour ressemblait vraiment à un feuilleton télévisé à l’eau de rose, avec les bords de l’écran en blanc vapeur. Enfin, c’était surtout lorsqu’il l’avait embrassé sous la pluie que ça faisait vraiment cliché. Mais finalement, quelle importance ça avait ? Aucune, strictement aucune.

D’ailleurs, Logan aimait véritablement cette nouvelle vie, qu’elle fasse cliché ou non. D’un autre côté, sa vie à Los Angeles ne pouvait plus être pire : des parents qui n’en avaient rien à faire de lui, des grands parents décédés, un manque de goût à la vie qui croissait un peu chaque jour, des moqueries perpétuelles pour des raisons vraiment stupides, souvent portées sur le sexe, etcétéra, etcétéra… A ce propos, le jeune homme se demandait vraiment ce qu’avait les gens de son âge, garçon ou fille à se moquer des personnes qui ne sortaient jamais avec le sexe opposé, ou ne sortaient jamais avec quelqu’un tout simplement. Les adolescents des grandes villes n’avaient visiblement aucune mentalité. Mais bon, c’était du passé à présent, et il fallait qu’il réussisse son avenir. En y pensant, Logan se demanda si son avenir était avec Claire. Il l’aimait, c’était certain, mais à quel point ? Il ne s’était jamais vu marier avec une fille, qui qu’elle soit. Peut être que cela venait du fait qu’il n’avait eu que très peu de petites amies, et qu’il n’était jamais resté assez longtemps avec elles pour se voir plus tard en leur compagnie.

Toujours est il que Logan remerciait aussi bien le destin de l’avoir conduit jusqu’à Odessa, sachant qu’il avait prit cette destination totalement au hasard, ne sachant pas où aller. Logan sourit quand il songea à son arrivée en ville. Il se souvint qu’il était complètement perdu et qu’il avait due aller dans un fast-food pour demander des renseignements. A partir de là, il avait rencontré un homme de race noire, dont il ignorait toujours le nom, et Claire Bennet. Le premier après l’avoir brièvement renseigné avait voulu le kidnapper. En clair, c’était vraiment un dingue. Malgré sa folie, il semblait vraiment bien connaître Logan Taylor, et cela, c’était vraiment effrayant. Qui était-il pour savoir tant de choses à son sujet ? Travaillait il pour le gouvernement ou quoi que ce soit du même genre ? C’était peu probable, si l’on tenait compte que Claire semblait le connaître, étant donné que d’après ce que Logan avait compris, il travaillait pour le père de la jeune fille. Etait ce pour cela que cet inconnu l’avait finalement laissé tranquille ? Par ce qu’il avait embrassé Claire et qu’il ne voulait pas de problèmes avec son patron ? C’était envisageable…

Puis, les pensées du jeune homme dérivèrent sur le souvenir de cette nuit. Ca avait une très belle soirée. Aussi belle que le ciel étoilé d’ailleurs. Le soleil s’était couché étrangement tôt pour laisser place à une lune resplendissante, si bien que l’on y voyait très clairement dans les endroits qui n’étaient pas ombragés. De plus, le manteau étoilé vraiment superbe de par le fait qu’il n’était nappé que de très rares nuages. Toujours est il qu’il avait passé la soirée au près de sa bien aimée sur la plage, tantôt se promenant, tantôt assis ou encore allongé, mais toujours l’un serré contre l’autre. Puis Claire devait rentrer chez elle, alors ils avaient demi-tour. Logan avait commencé à partir, mais au bout de quelques minutes de marche, il revint finalement sur ses pas. Enfin presque… Il était passé par derrière pour débarqué dans le jardin des Bennet, et sans faire de bruit, il avait appuyé l’échelle posé dans le carré de pelouse, contre le toit. Peu après avoir frappé à la fenêtre, Claire le fit entrer, et ils purent continuer leur soirée, mais durent faire le moins de bruit possible, chose qui sembla aussi difficile pour l’un que pour l’autre. Mais il fut l’heure où Logan dut vraiment rentrer chez lui, dans son petit appartement, vraiment tout près du lycée.

Alors le jeune homme repassa par la fenêtre et descendit l’échelle. Mais au moment de la remettre en place, il la fit tomber sans faire exprès. Il vit alors la lumière s’allumer au rez de chaussé des Bennet. Paniqué, le jeune homme plutôt que passé par devant en sautant la barrière comme il l’avait pour venir, préféra pour se cacher le plus tôt possible passer par-dessus la palissade de bois pour atterrir chez le voisin. Seulement, il y avait un détail qu’il n’avait pas prévu : un chien. En effet, le jeune homme sentit une soudaine douleur au niveau de son bras gauche, à peine avait il posé le pied par terre. Toute fois, il devait se retenir de crier pour ne pas ameuter tout le quartier, et encore moi les Bennet. Alors tout en serrant les dents, Logan se mit à frapper le chien de son poing droit. Il frappa autant qu’il put que ce soit au niveau des yeux, du museau ou sur le haut du crâne. Après plusieurs minutes, l’animal lâcha enfin sa proie, et le jeune homme plus que contrarié, n’hésita pas à lui envoyer un coup de pied dans les dents. Le chien tomba sur le côté, mais se releva aussitôt et se mit à courir dans tout les sens en aboyant. Désespéré, le garçon se mit lui aussi à courir mais vers la sortie du jardin. Même lorsque ça faisait plusieurs minutes que les aboiements étaient devenus inaudibles, Logan continua tout de même à presser le pas, totalement à bout de souffle. En effet, il put voir à la lueur de la lune que la plaie était vraiment vilaine et que la soigner était devenue une urgence.
Logan arriva enfin à l’hôpital en vacillant. Il devait avoir perdu assez de sang pour se sentir mal en plus de l’effort fournit pour arriver jusque là, car après avoir franchit les portes coulissantes du bâtiment blanc, ce fut le noir.

Ce fut le noir jusqu’à cette douce brise qui venait de le réveiller. Cette brise… Etait ce lui qui la faisait ou non ? Non… Celle-ci devait être naturelle. Ouvrant doucement les yeux, Logan dut les cligner pendant un moment, le temps de s’habituer à la blancheur immaculé de la lumière. Il resta là un moment, les yeux vers le plafond, écoutant ce qui se passait eux alentours. Alors, quand il eu quelques frissons, il regard autour de lui en levant légèrement la tête. Dans la chambre d’hôpital, tout était silencieux. Il n’y avait qu’un léger sifflement, semblable à un courant d’air. A sa gauche il y avait un autre lit, tout près de la fenêtre. Et tout près de cette fenêtre, il y avait une infirmière au teint latino. Ce devait être elle qui avait ouvert la fenêtre. Alors, laissant retomber sa tête lourdement sur l’oreiller, Logan entreprit d’inspecter son bras gauche. Lorsqu’il le leva au dessus ses yeux, il vit qu’un bandage recouvrait tout son avant bras. Après un soupir, il reposa son bras sur le lit et tourna la tête vers l’infirmière, mais sans la lever cette fois. Il se sentait pour le moins flemmard, et l’idée de faire le moindre mouvement le faisait soupirer.


-M’dame, vous pourriez fermer la fenêtre s’vous plaît ?
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MessageSujet: Re: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeVen 31 Aoû - 17:05

Restant face à la fenêtre, l’agent réfléchissait encore quand à la façon de s’y prendre. Elle voulait de la difficulté, certes… mais pas trop non plus, histoire de vite quitter ce lieu et d’aller prendre l’air, loin de tout ça, goûtant le peu de liberté qu’on lui laissait… Faisant volte face, elle retourna à l’entrée de la chambre et, après une brève hésitation, alluma la lumière. Elle fut soulagée de constater que, malgré l’éclat aveuglant du néon, personne ne se réveille. Esquissant un léger sourire, presque de victoire, elle retourna près du lit sur laquelle sa future victime reposait et l’observa attentivement, se rappelant exactement la cause de cet accident. Et comment ne pas s’en souvenir, étant donné qu’elle était présente… D’ailleurs, c’était à cause de cet imprévue qu’elle se retrouvait ici cette nuit, à finir le travail inachevé. Baissant la tête vers les perfusions plantés inévitablement dans le bras droit de la victime, elle se rappela un instant la dernière fois qu’elle avait vu se genre de chose. Et c’était il n’y a pas si longtemps que ça, d’ailleurs. Sauf qu’à ce moment là, c’était elle, qui se trouvait allongé dans ce lit, dans cet hôpital dont chaque chambre et chaque couloir semblait identique…

- M’dame, vous pourriez fermer la fenêtre s’vous plaît ?

Relevant la tête suite à ces propos, la jeune femme dévisagea un instant l’adolescent. La fenêtre, oui, bien sûr… Maintenant qu’elle pensait, ça pourrait également réveiller le visiteur qui s’était malencontreusement endormi en ce lieu, s’il s’avérait aussi frileux que ce patient blessé au bras. Patient à qui, il y a de cela quelques minutes, elle avait envoyé une dose de morphine supplémentaire comme on le lui avait demandé. Si elle avait su, c’est un somnifère qu’elle lui aurait refilé (XD)… Surtout que lui, elle ne pourrait sûrement pas le virer de la chambre, à moins de s’arranger pour lui aussi le supprimer. Le pourcentage de risque qu’elle encourait ici commençait désormais sérieusement à grimper. Et pourtant, il lui était hors de question de laisser passer tout ça, et de quitter les lieux. Elle allait jouer son rôle jusqu’au bout, et qu’importe les conséquences de ces actes : elle les assumerait. Gardant cette attitude souriante et joviale, avec une pointe de stress semblable à celle que l’on pourrait éprouver dans un premier jour de travail, elle se tourna vers la fenêtre et la referma doucement, sans un bruit. Ainsi fait, elle se retourna vers « l’élément perturbateur » et se gratta légèrement derrière la tête, comme si elle allait être sincère et naturelle.

- Vraiment désolé, je n’ai pas pensé que ça pourrait vous réveiller, déclara-t-elle dans une gêne complètement feintée. Oh et, mademoiselle, s’il vous plaît. Je me sent bien vieille quand on me dit madame…

Feinté car, il fallait bien l’avouer, elle s’en fichait éperdument. Enfin, dans un sens du moins. Mais dans un autre, ça la dérangeait quelque peu puisque désormais, elle pouvait se retrouver avec deux témoins sur les bras. Quelle poisse… enfin de compte, ce n’était peut-être pas son jour de chance. La seule bonne chose, c’était que sa cible était dans le coma et que, de ce fait, lui ne risquait pas de se réveiller avec une simple fenêtre d’ouverte. Mais c’était le seul bon point qu’elle y voyait, si elle ignorait ce sentiment de plaisance à un challenge pareil. Réfléchissant à toute vitesse, elle jeta un bref regard vers celui qui aurait du être le seul témoin possible. Ce dernier, après un grognement étouffé, glissa inexplicablement du lit et, par la même occasion, de sa chaise. Si ça c’était pas de la malchance… il fallait vraiment qu’elle revoit le dictionnaire. Baissant légèrement la tête dans un soupir qui en disait long, elle s’avança d’un pas vers l’adulte au sexe masculin qui se réveillait, sans comprendre, sur le sol froid de la chambre d’hôpital. S’accroupissant à ses côté, elle l’aida à se relever avant de lui adresser un sourire aimable et compatissant… le genre plutôt rare chez elle qui, comme cette nuit, n’était là que pour jouer son rôle et faire bonne figure.

- Ca va aller monsieur ?

- Comment voulez-vous que j’aille bien alors que mon neveu est dans le coma par ma faute ? Inconsciente !

Brutalement repoussé par cet homme qui semblait être prit d’un excès de rage et de remord, la jeune femme recula d’un pas, se retenant à grand peine de ne rien rétorqué de blessant ou, dans le pire des cas, carrément le frapper. Elle l’aidait à se relever et lui demandait gentiment comment ça allait…. Et voilà ce qu’elle récoltait. A présent, la jeune femme comprenait pourquoi elle n’avait que très rarement ce genre d’attitude aimable. Enfin quoi qu’il en soit, elle devait continuer à jouer le rôle de cette nouvelle arrivé dans le personnel et subir les humeurs des personnes présentes sans répondre, ni laisser son impulsivité prendre le dessus. Alors, tant bien que mal, elle conserva son attitude précédente et essaya de calmer le jeu tranquillement, oubliant un instant la personne inconsciente qu’elle devait, au plus vite, supprimer.

- Pas besoin de vous énerver monsieur, calmez-vous donc. Y’a des patients qui dorment à côté.

Un instant, ses propos semblèrent marcher… Mais au final, ils n’eurent pour autre effet que remonter encore plus cet homme qui, visiblement, était loin d’être d’accord. Ainsi, dans son excès il commit la pire erreur qu’il aurait pu dans cette pièce : s’en prendre physiquement à l’infirmière d’une nuit. Tenu fermement par le col, plaqué contre le mur, elle ne comprenait pas un mot des propos qu’il tenait, étant donné qu’ils étaient vociférés dans une langue étrangère. Cette fois-ci, la réaction de l’agent ne se fit pas attendre, et elle se dégagea vivement avant de le repousser violemment en direction de la chaise qu’il avait quittée plus tôt, dans son sommeil. Contrôlant étrangement bien ses nerfs, elle lui lança un regard noir avant de lui répondre avec une grande franchise… Et très sérieusement, surtout.

- Ne reposez plus jamais les mains sur moi,déclara-t-elle en le pointant légèrement du doigt.

Ainsi les choses mise au point, elle ne prit guère en compte le visage choqué qui la fixait et passa derrière l’adulte désormais assis. Il semblait incapable de bouger, et c’était une chance que la chaise soit munit de roulette. Grâce à cela, elle put traverser toute la pièce en poussant cette dernière avant de disparaître derrière la porte qu’elle referma une fois dans le couloir. Là, son attitude changea du tout au tout. Devenant froide et gardant une neutralité impartiale sur les traits de son visage, elle jeta un regard noir à l’homme, qui lui renvoya sans peur. Un comportement qui la fit presque sourire, tellement elle trouvait cela pitoyable. Après lui avoir passer son bras autour de son cou, elle lui murmura deux trois choses à l’oreille, resserrant lentement son étreinte… Et quelques minutes plus tard, la jeune femme pénétrait de nouveau dans la chambre, poussant la chaise… vide, pour la remettre à sa place. Ayant de nouveau une attitude joviale, elle se tourna vers le patient réveiller.


- Désolé du dérangement, mais en ce moment les visiteurs sont plutôt à cran. A croire qu’il y a une véritable épidémie, lança-t-elle dans un sourire.

N’attendant pas tellement de réponse, elle laissa tranquille la chaise (^^) et se tourna vers le patient dans le coma, avant de sortir la petite seringue de sa poche. Comment allait-elle donc s’y prendre exactement ? Il lui fallait un alibi, sans pour autant laisser penser que c’était elle. Plutôt difficile, cette fois-ci…
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MessageSujet: Re: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeSam 1 Sep - 16:58

Logan Taylor fit un bref signe de tête à l’infirmière pour la remercier. Enfin, ce n’était pas vraiment un remerciement, c’était plus pour dire que c’était bien qu’elle le fasse, mais sans plus. Logan n’avait pas l’habitude de dire merci, et encore moins de s’excuser. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas, mais il était plus habituer à ce débrouillé seul et à vivre seul. De ce fait, il vivait un peu en marge de la société, et toutes ces choses que les gens faisaient entre eux, toutes ces courbettes, ces poignées de mains, ces embrassades, tout ça… Il ne sentait pas concerné par cela, trouvant ces gestes inutiles voire carrément stupides. En faite, il était en quelques sortes l’opposé de la jeune infirmière qui elle s’excusa avec, visiblement, une certaine sincérité. Il n’en avait pas grand-chose à faire, mais il ne pipa mot.

Le jeune homme commençait vraiment à s’ennuyer. A dire vrai, il avait toujours détesté les hôpitaux et la médecine en générale. Il trouvait également tout cela inutile. D’après lui, la médecine n’était qu’une pompe à fric, et pour cause, il ne cessait de se dire que l’homme a réussi à survivre pendant des milliers d’années, et cela sans hôpitaux, sans médecins, sans médicaments, sans rien. Alors pourquoi maintenant la médecine devenait elle une nécessité ? Pour la longévité ? Même sans médecine, rallonger sa vie de quelques années était tout à fait possible. Ce qu’on appelle l’évolution. On pourrait lui dire que la médecine est une évolution, le jeune homme ne répondrait pas. Non parce qu’il ne saurait pas quoi dire suite à cela, mais tout simplement parce que c’était trop facile. De plus, pour éviter de faire appel à la médecine il suffit de faire du sport, d’arrêter de fumer, de baiser à droite et à gauche, de vivre en ville, toutes ces petites choses du quotidien qui pourrait facilement retirer à une personne sa dose de petites pilules contenant des centaines de produit inconnus, et cela prescrit par un homme également inconnu, mais avec une blouse blanche qui signifiait « je sais ce qu’il y a de mieux pour vous ».

Logan avait peut être après tout. L’hôpital n’était sans doute pas si inutile, car visiblement il lui permettait de réfléchir à des choses et d’autres. Bien sûr il aurait pu le faire en dehors de ses murs blancs tristes et macabres, mais bon… N’empêche qu’après avoir fini de se plaindre intérieurement, le jeune homme se remit à s’ennuyer. Il se dit finalement que dormir ferait passer le temps plus vite. Le problème c’est qu’il n’avait pas sommeil, surement trop occupé à penser à Claire. Il l’appellerait dès le lendemain matin. Mais au faite… Quelle heure était-il ? Logan ne se posa pas la question bien longtemps, car il venait de trouver une source de distraction. En effet, un homme dormait la tête sur le côté d’un lit, mais assis sur une chaise. Surement un visiteur, une connaissance de la personne qui sommeillait sur le lit en question. Toujours est-il que la tête de l’homme commençait à glisser doucement du lit. Logan, sans bouger la tête, avait haussé un sourcil prêt à voir la suite des événements. Il put d’ailleurs récompenser ses derniers d’un large sourire et d’un gloussement en voyant l’homme tomber de sa chaise. C’était réellement amusant. Oui, Logan pensait vraiment à changer d’avis – d’ailleurs à que les imbéciles qui ne le faisait pas - : l’hôpital pouvait être un endroit intéressant s’il on savait quoi faire et où regarder.

Suite à la chute de l’homme, l’infirmière aux traits mexicains accourus pour porter secours à la personne en question. Toute fois, celui ne semblait pas très content, et il avait même l’air de culpabiliser pour son dit neveu, comme il venait de le préciser. La jeune femme tenta de le calmer, mais cela ne fit qu’empirer les choses. Par conséquent, l’homme plaqua la jeune infirmière contre le mur. A cet instant, Logan jeta sa couverture et appuya son coude droit contre le lit près à sortir de ce dernier. Mais il n’avait pas mis un pied dehors que déjà l’homme avait été remis en place dans une chaise à roulettes et que l’infirmière commençait à le pousser vers la sortie. Que c’était il passer ? Logan n’avait pas vu comment l’homme s’était retrouvé en position d’infériorité. Ce devait être ces satanés calmants ou quelques choses comme ça qui devaient produire cet effet. Toujours est-il que quand la jeune femme revint, le siège qu’elle poussait toujours était vite. Peu à peu, Logan commençait à s’imaginer des choses à propos de cette infirmière, et en avait presque peur, même si cette dernière s’excusa une nouvelle fois, avant de s’approcher du lit du fond, une seringue à la main.

Logan ne savait de nouveau plus quoi faire. C’était le dernier passant de la chambre dont elle s’occupait, donc en toute logique, elle allait quitter la pièce après avoir fait une injection au dernier patient. La prochaine infirmière ne viendrait donc que dans plusieurs heures. Mais le jeune homme n’avait pas envie de rester là encore quelques heures. Regardant s’il n’y avait pas ses vêtements quelque part, Logan se leva de son lit et se mit à fouiner un peu partout. Mais visiblement, il n’y avait rien, et ça c’était vraiment contraignant, car il serait obliger de demander à un médecin ou autre ses affaires, les alarmant donc qu’il avait décidé de son propre chef qu’il devait partir. Oh, et puis il avait dix-huit ans après tout ! Alors, après avoir fouiller la salle de bain, le jeune homme traversa la pièce en direction de la jeune infirmière. Hum… Comment pourrait-il dire ça ?


-J’aimerais récupérer mes vêtements…

Logan n’avait pas emprunté un ton polie ni même prononcer le mot magique « s’il vous plait », mais il se dit finalement que c’était son travail et qu’elle était là pour ça. Quoi que… Ce n’était pas sûr qu’elle l’aide à quitter le bâtiment sans autorisation. D’un autre côté, le jeune homme pouvait très bien le faire sans ses vêtements, mais se balader en ville avec une chemise blanche n’était pas très discret et il se serait vite fait raccompagner à l’hôpital et on lui aurait fait surement un nouvel examen pour être sûr qu’il n’avait rien chopé dehors. A cette idée, Logan eu une affreuse pensée. On avait due lui faire une prise de sang et ils allaient sans doute découvrir que quelque chose n’allait pas chez lui en l’analysant. Car il avait beau avoir découvert ses pouvoirs que très récemment, cela n’empêchait pas le fait que ses dons étaient très certainement inscrits dans son code génétique. Non, là, il devait vraiment partir, et au plus vite. Peut être qu’il exagérait ou qu’il se mettait à paniquer pour rien, mais il ne tenait pas vérifier l’issue de ses pensées. Le risque était trop grand, et le jeu n’en valait pas la chandelle. Pourtant, il devait rester serein pour ne pas que l’infirmière ne remarque quoi que ce soit, car cela ne ferait qu’empirer les choses. Donc sans la pressée, Logan prit un ton aussi aimable que le sien.

-S’il vous plaît…
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MessageSujet: Re: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeSam 8 Sep - 11:07

Toujours dos au jeune homme qui en vue de son physique, ne devait pas dépasser les dix-neuf ans, la dites infirmière contempla le patient allonger, se remémorer toutes ces images qui confirmaient sans nul doute qui il était vraiment. En partie pour ces raisons, que la jeune femme avait accepté sans une once de plainte de se charger de lui. Bon, ces images n’avaient guère été volontaires aussi, il fallait bien l’avouer. Mais ça avait parfois son utilité… Et le fait d’apprendre que cet homme battait sa femme et ses gosses avait été largement suffisant pour la motiver sans que, après ses actes, elle les regrette. Seulement dans cette histoire, la jeune femme était loin de s’imaginer que la situation allait lui échapper. Tenant toujours la seringue, elle se demandait si, en fin de compte, ce moyen était le plus approprié pour réduire à néant le souffle de vie de l’inconscient. Hm… plutôt difficile à dire. D’un côté, sa prudence et son côté professionnel lui disait que c’était la solution la plus rapide et la plus efficace qui soit. Non seulement pour lui garantir le plus de sécurité, mais aussi pour lui assurer d’avoir assez de temps pour quitter les lieux. Mais d’un autre côté… ses ressentis personnelle lui hurlait de le faire souffrir de tel sorte, qu’il comprenne ses erreurs, qu’il les regrettent… Mais aussi qu’il connaisse toutes ces souffrances qu’il avait infligées à tant de famille. Le genre de souffrance impardonnable qui, pour elle, ne devrait jamais existé. Et pourtant, lorsqu’elle y pensait, il lui était inévitable de croire qu’elle ne valait pas mieux que ces gens à qui elle ôtait la vie. Pour quelle raison ? Et bien… inutile de demander. C’était ses raisons, c’est tout.

L’agent ferma un instant les yeux, histoire de chasser ces pensées malvenue qui commençait à l’envahir. Lorsqu’elle les rouvrit, elle n’avait de nouveau plus que ses objectifs principaux en tête, et rien d’autre. Sans compter le gêneur dans son dos, bien sûr. Celui qui s’était réveillé dans une simple brise. Celui qui allait lui causer plus de problème qu’elle ne l’aurait imaginé. Mais qui aurait pu deviner l’avenir ?... Assurément personne. Ou du moins, c’était ainsi qu’elle le pensait. Mais quoi qu’il en soit, tout ce qui importait, c’était d’éliminer ce corps déjà bien inanimé. La firme ne pouvait se permettre de le laisser en vie. C’était des risques bien trop grand, et pas que pour cette dernière. Avec tout ce que cet homme savait, il y avait de quoi coffrer une bonne vingtaine de personne, si ce n’est peut-être bien plus encore. Et quoi de plus normal, qu’il en sache autant ? Ce type était ni plus ni moins un de leur agent, qui avait essayé de se faire la malle. Mais comme tout les autres qu’il allait bientôt rejoindre, son verdict serait le même : la mort. En faisant le rapprochement, il n’était pas difficile de comprendre pourquoi la jeune femme restait dans cette « société » crainte de tous. En effet, si elle venait à tenter de leur échapper, son sort ne serait sans doute pas bien différent de ceux dont elle devait s’assurer leur silence. Mais outre cela, il y avait bien d’autres raisons qui la maintenait à cette agence hors du commun : ses objectifs personnels. Ces derniers, au moins aussi sombre et froid qu’elle pouvait elle-même se montrer, ne devait être connu des personnes. Sinon… Et bien, inutile d’aller chercher bien loin : elle supprimerait in extremis ces êtres trop curieux. Des êtres qui, jusqu’à présent, avaient toujours été ses collaborateurs. Allez donc comprendre…

-
J’aimerais récupérer mes vêtements…

Restant de dos, la jeune femme revint brutalement à la réalité. C’est vrai, elle avait oublié qu’il s’était réveillé, celui-là… et en plus, vu que la voix provenait de non loin derrière elle, il ne faisait aucun doute qu’il avait quitté son lit. Peut-être n’était-elle pas si chanceuse que cela, en fin de compte. Mais elle ne pouvait ici que s’en prendre à elle-même, qui avait visiblement trop manqué de vigilance. Enfin, il demandait simplement ses vêtements, non ? Bien sûr… seulement ce n’était pas aussi simple. Comme si elle, qui n’avait en réalité jamais obtenu un travail ici, elle saurait où les trouver. Bien entendu, elle avait du apprendre les plans par cœur, pour s’assurer de trouver une échappatoire dans n’importe quelle situation imprévisible. Sauf ce genre de situation… Mais en y pensant, un patient ne devait en aucun cas quitter l’enceinte du bâtiment en pleine nuit, non ? Les horaires de sorties ne débutaient-elles pas le matin, aux environs de huit heure trente, avant de se terminer vers les dix-neuf heures ? A moins qu’ici, ce ne soit pas les mêmes horaires que dans le dernier hôpital qu’elle avait fréquenté… ce qui faisait, en outre, pas si longtemps que ça. Mais quel genre de personnel serait assez inconscient pour laisser un patient s’éclipser en pleine nuit ? Non, c’était impensable. Ce patient ne sortirait pas d’ici… pour le moment, du moins.

-
S’il vous plaît…

Calmement, l’agent infiltré se retourna vers son interlocuteur après avoir posé la seringue sur les draps neige du lit de l’inconscient. Comment allait-elle donc s’y prendre… Le domaine social n’avait jamais été son fort, c’était indéniable. D’ailleurs, elle ne s’en plaignait pas. Et bien au contraire même. C’était de son point de vue une certaine qualité, étant donné qu’elle ne cherchait aucunes relations, quelle qu’en soit l’ordre. Et au moins, elle était aussi certaine de ne pas commettre d’erreur avec l’entourage et d’ainsi se dévoiler au grand jour. Non, vraiment. Etre asociale ne la dérangeait pas le moins du monde. Et puis… c’était largement voulu, aussi. Ainsi, se mettre à l’écart était des plus volontaire… Mais qui pourrait bien le comprendre ? il était sûrement inutile d’en penser d’avantage, elle savait parfaitement où se positionner et était bien consciente de tout cela. Alors, calmement, la jeune femme posa ses mains sur les épaules du jeune homme avant de le pousser gentiment tout en gardant ses mains posées sur sa peau nu. Lors qu’ils parvinrent ainsi jusqu’au bord du lit, elle le fit s’asseoir en exerçant une légère pression sur ses épaules.

-
Désolé jeune homme, mais les sorties sont interdites en pleine nuit. Vous allez devoir patienter jusqu’au matin, lorsque le soleil sera déjà levé.

Désormais assit, elle retira dès lors ses mains. Lui tournant le dos pour la énième fois de l’heure, elle se demanda s’il allait être sage et se rallonger, ou bien s’il allait tenter de forcer les choses. Insister serait sûrement bien mal venu, bien qu’il ne puisse le deviner. Et l’apparente infirmière avait déjà perdue assez de temps comme ça. Si les choses continuaient aussi lentement, le personnel finirait par remarquer qu’elle était loin d’être l’apprentie a qui elle avait prise ces habits. Et ça… il ne faisait aucun doute que, de toute façon, ils finiraient par le découvrir. Peut-être le savaient-ils déjà, même… Peut-être une personne allait-elle ouvrir la porte d’ici quelques secondes, accompagné du personnel chargé de la sécurité… si cela arrivait, elle n’aurait pas d’autre choix que de faire usage de son arme et éliminer tout témoin, qu’importe le nombre, qu’importe les âges et les familles laissés derrière… dans tout les cas, d’autres agents viendrait faire le ménage derrière elle pour effacer toutes preuves, elle n’en doutait pas. Mais ce qu’elle savait aussi, c’est que ce genre d’erreur était déconseiller pour elle, qui se trouvait déjà sur « liste rouge » depuis un bon moment. Comment pouvait-elle donc s’y prendre… descendre un adolescent ne l’enchantait pas vraiment, et il ne faisait aucun doute qu’elle préfèrerait le laisser vivre. Seulement s’il en voyait trop… elle n’aurait pas le choix : elle devrait ignorer son côté personnel au profit du professionnel…
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MessageSujet: Re: Présumé coupable {with le nêm ^-^}   Présumé coupable {with le nêm ^-^} I_icon_minitimeDim 9 Sep - 10:22

Logan Taylor fut plutôt déçu d’observer la réaction négative de l’infirmière. En effet, cette dernière le prit par les épaules et l’emmena jusqu’à son lit pour finalement le faire asseoir. Suite à cela, elle lui dit qu’il ne pourrait pas partir avant le matin. C’est alors que le jeune homme se demanda l’heure qu’il devait être. C’est vrai, il avait été admis à l’hôpital en fin de soirée et il avait dormi depuis. Le matin devait donc se rapprocher à grand pas. C’est alors que le jeune homme se souvint qu’il allait falloir qu’il récupère son dossier s’il ne voulait pas que les médecins découvrent quoi que ce soit. Mais avant tout, il fallait compagnie à l’infirmière qui ne devait être qu’une interne.

Malgré que Logan déteste la médecine, le fait d’avoir ses deux parents travaillant dans un hôpital, lui sembla soudainement bienvenu. Il allait devoir procéder par étape, et pour commencer, comme il venait de le penser rien qu’un instant plutôt, il allait devoir sortir de la chambre en douce. Tout d’abord il se leva tranquillement et se dirigea vers la salle de bain, faisant mine d’avoir besoin de passer un coup d’eau sur le visage. Alors, poussant doucement la porte, il tira rapidement un tiroir et laissa y découvrir les peignoirs soigneusement rangés. Il en prit un et chercha des objets utiles, mais il n’y avait rien. Il n’y avait ni ciseaux, ni quoi que ce soit du genre. Suite à cette nouvelle déception, le patient tira la chasse d’eau sans même avoir utilisé les toilettes, et se dirigea vers son lit. En tout cas, c’est ce qu’il fit jusqu’au niveau du premier lit, car suite à cela, il fonça vers la porte de la chambre, et en sortit le plus rapidement possible. Il courra jusqu’aux ascenseurs, mais n’entra d’en aucun. Il voulait d’abord savoir si l’interne l’avait pris en chasse. Il n’y avait rien. Bon… Maintenant il fallait trouver l’accueil de l’étage, et voler son dossier. Comment pouvait-il procéder ? Hum… Logan eu un petit sourire mesquin et se dirigea rapidement vers le lieu prévu.


-Je peux faire quelque chose pour toi, mon bouchon ?

Il est clair que la femme derrière le comptoir de l’accueil faisait très cliché par rapport à son physique. En d’autres termes, de race noire, bien ronde, et des lunettes qui semblaient tenir par la vertu du Saint Esprit sur le bout de son nez. Mais Logan n’avait pas de temps à perdre : il fallait à tout prix qu’il mette son plan à exécution.

-Une interne à la chambre 346 ! Elle… Elle…

Le jeune homme n’eu aucun besoin d’en dire ne plus, car la grosse dame se mit à jurer en disant que le médecin de garde n’était pas encore arrivé. Elle se mit alors à maudire la nuit, car c’est là que les couloirs sont le plus vide. Se levant, elle dit au jeune homme de resté sagement là et se mit à courir vers la chambre en se dandinant à cause de sa masse conséquente. Seulement après quelques instants, le jeune homme se précipita derrière le comptoir et se mit à fouiller dans les dossiers. Ne trouvant rien sur le bureau, il se mit à chercher dans les tiroirs. Après en avoir fouillé deux, il trouva le bon et sortit le dossier « Logan Taylor ». Puis il se dirigea en courant vers les escaliers, les préférant aux ascenseurs, et se permit même de sauter par-dessus quelques rambardes, maudissant sa douleur au bras gauche, chaque fois qu’il s’appuyait à un mur pour se réceptionné. Mais il finit par arriver au rez-de-chaussée.

Se rangeant tranquillement dans un coin, Logan reprit doucement son souffle et se mit à feuilleter le dossier qu’il avait en main. Visiblement, ils n’avaient pas encore fini les analyses de sang, voire pas commencé. Le jeune homme en déduit qu’un infirmier avait due seulement lui refermé la plaie en attendant ce fameux médecin de garde, qui semblait en retard d’après la grosse dame noire de quelques étages plus haut. Il se demanda alors ce qui se passait actuellement à la chambre trois cents quarante six. Qu’adviendrait-il de cette infirmière aux traits mexicains ? Logan avait peur d’avoir commis une bêtise simplement pour sauver sa peau. Etait-il trop sentimental ? Possible, voire à n’en pas douter.

Après avoir reprit son souffle calmement, Logan se dirigea vers l’accueil du rez-de-chaussée et montra à une autre grosse dame, cette fois de race blanche et plus orange que rousse, son dossier. Celle-ci le saisit, l’ouvrit et ne jeta qu’un bref coup d’œil, pour finalement le rendre et se lever pour se diriger vers une porte derrière elle. Le jeune homme la vit revenir avec une boîte en carton. Après une brève signature hasardeuse, le jeune homme prit la boîte, et se dirigea vers la sortie.

Quand il sortit, il faisait aussi nuit que lorsqu’il était rentré. Se dirigeant vers un coin, il retira le peignoir et la chemise de l’hôpital pour mettre ses vêtements de civil. Qu’est ce que ca faisait du bien de retrouver son jean et ses Converses ! Suite à cela, Logan mit en boule dans le carton sa tenue de patient et jeta le tout dans un container, en prenant soin de dissimuler son dossier sous sa veste. Puis s’apprêtant à partir, le jeune homme leva la tête vers le ciel, admirant la lune et sa douce lueur bleutée. Puis en redescendant le regard, il vit une fenêtre illuminée parmi tant d’autres éteintes. A cette fenêtre, il y avait une jeune femme. Bien qu’elle soit de dos, il n’y avait pas de doutes sur son identité : c’était bien l’interne de la chambre trois cents quarante six.
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