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 Au détour d´une rue...

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Kathleen Fitzgerald
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Kathleen Fitzgerald


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MessageSujet: Au détour d´une rue...   Au détour d´une rue... I_icon_minitimeLun 16 Avr - 0:43

Kathleen en avait sérieusement marre de trainer dans les bars. Bon, trainer dans les rues de New York n´était pas vraiment mieux mais au moins elle était à l´air frais. Comme si ca allait lui permettre de mettre ses idées au clair… Maintenant qu´elle savait qu´il y avait d´autres personnes comme elle, elle voyait le monde d´un autre œil. Elle se retournait tout le temps et essayait d´entendre les conversations autour d´elle pour peut être trouver quelqu´un qui pourrais l´aider, quelqu´un comme elle en fait. Mais cela ne semblait pas vraiment facile car tout ce qu´elle avait réussi à entendre jusque là étaient des gens qui parlaient de à quel point il était important d´enfermer tous les « mutants ». Ca faisait peur quand même… Et si quelqu´un découvrait qui elle était, si quelqu´un le devinait en la regardant et la dénonçait aux autorités ? Il fallait vraiment qu´elle soit vigilante. D´un autre coté, il ne lui faudrait qu´utiliser son pouvoir pour « persuader » les gens qui la tenaient captive de la laisser partir tout de suite. Mais bon, elle n´y connaissait rien ; a part Rick et Daniel elle n´avait jamais rencontrée des gens avec des pouvoirs et était très loin de connaitre les moyens du gouvernement pour les empêcher de « nuire ». Le problème était que Kath´ n´avait pas eu l´intention de vraiment nuire jusqu´à la… N´empêche qu´à force de se sentir rejetée et perdue, elle était de plus en plus sur la défensive et devenait de plus en plus agressive.

A force de se perdre dans ses pensées, la jeune femme n´avait pas fait attention à où elle m´était les pieds et réalisa qu´elle venait déjà faire le tour de tout Central Parc sans s´en rendre compte. Mais une autre impression l´envahissait, plus elle bougeait dans la ville…un grand malaise était apparu parmi les gens autour d´elle et elle sentait bien qu´une personne qui se baladait seule comme elle était mal vus.

-Elle à l´air bizarre cette fille, tu ne trouves pas ? Tu penses que c´est l´une d´entre eux ?

-Je ne sais pas mais ne nous approchons pas trop…

Kathleen avait surpris ces bribes de conversation et elle s´arrêta net. Elle se retourna et lança un regard noir à ce couple qui parlait sans connaître. Ils la dévisageaient avec la peur qui se lisait sur leurs visages, ce qui plaisait à Kath sans qu´elle réalisait vraiment ce qui lui arrivait. Elle se dirigea vers le couple qui n´osait pas bouger et un rictus se dessina sur son visage. Et pourquoi ne pas jouer un petit peu, histoire de s´amuser un peu et de pimenter sa vie, qui était tellement ennuyeuse depuis quelques mois.

-Alors comme ca vous avez peur de moi ?
demanda t´elle en lâchant un petit rire.
Ecoutez moi bien sales petits c***, vous vous croyez intelligents parce que vous regardez les informations et que le gouvernement essaye de vous manipuler en vous faisant croire a des sottises. Vous pensez que les « mutants » comme moi sommes tous méchants ? Eh bien si nous n’étions pas en pleins milieu d´un parc, croyez moi que je vous ferais une petite démonstration de la cruauté dont je peux être capable !

Plus elle avancait dans son discours, plus elle voyait les visages tétanisés de ces pauvres gens ordinaires se décomposer et elle lâcha à nouveau un petit ricanement. Par contre, il fallait qu´elle utilise son pouvoir à présent, de un pour s´amuser un peu et de deux pour ne pas risquer d´être dénoncée et repérée.

-Bon, bon, bon…j´aimerais bien vous laisser une petite leçon mémorable mais je ne peux pas vraiment me permettre que vous vous rappeliez de moi. Alors on va faire simple : vous avez l´air tellement heureux et complices tous les deux, ca me dégoute ! Alors vous très cher monsieur, vous voyez la femme là-bas ? Vous allez aller la voir et la draguer ouvertement pour l´embrasser devant votre petite amie ici présente ! Et vous…

Kathleen se demanda si elle allait pousser le vice assez loin pour l´obliger à se suicider…après tout, elle l´avait déjà fait et ca avait été amusant. Mais bon, l´autre l´avait vraiment mérité alors qu´eux n´étaient que des victimes de la propagande du gouvernement et de leur propre bêtise.

-Hmmm, et vous mademoiselle, vous ne voudrez plus jamais rencontrer un homme et vous resterez seule jusqu´à la fin de votre vie. Et bien sur n´oublions pas que tous les deux ne parlerez jamais de ce que vous venez de vivre avec moi ces dernières cinq minutes.

Toute cette dernière partie avait été prononcée sur un ton autoritaire pour bien utiliser son pouvoir et être sure qu´il n´y aurait pas de dérapages. La jeune femme se retourna et alla s´asseoir sur un banc pour admirer la scène d´une peu plus loin. Et le spectacle la satisfaisait totalement. Heureuse, elle se releva et continua de marcher, d´un pas plus pressant cette fois, au cas où quelqu´un l´avait vue, on ne savait jamais. Au plus vite, Kath´ s´engagea dans une ruelle un peu plus sombre et moins bondée et décida de ne plus trop s´approcher de ce genre d´endroit en pleine journée. Elle ne voulait tout de même pas se faire attraper un de ces jours.

Mais elle se dépêcha tellement qu´elle ne vit pas l´homme vers lequel elle se dirigeait à pleine vitesse et releva la tête seulement une fois qu´elle lui était rentré dedans. Vu sa tête, on aurait dit qu´il la regardait depuis quelques minutes…

-Oups…euh…désolée.


Elle releva la tête et le regarda droit dans les yeux, prête à utiliser son pouvoir au cas où c´était une personne qui lui voulait du mal.
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Zach Quins
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Zach Quins


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MessageSujet: Re: Au détour d´une rue...   Au détour d´une rue... I_icon_minitimeMar 17 Avr - 14:40

Une brise vient caresser les mèches qui s'échouent sur mon front. Avec elle, un rayon de soleil vient me réchauffer la peau. La sensation est agréable, je ne pensais pas prendre autant plaisir à retrouver l'extérieur. Il faut dire que je n'ai pas choisis le plus mauvais jour pour ça. Bien que nous sommes un jour de travail, il y a beaucoup de gens dans la rue, profitant du beau temps. Une crispation s'anime sur mon visage, résidu d'un sourire amusé. Je me souviens avoir éprouvé haine et dégoût à la vue de ces parents promenant leurs enfants dans la rue. Pour moi, ils étaient inconscient de ne pas prendre leurs jambes à leur cou plutôt que de se balader joyeusement dans les rues d'une ville infestée de monstres. Pourtant me voilà parmi eux, serein et détendu, contaminé par la bonne humeur ambiante.
Peut-être oubliais-je que je n'étais pas l'un d'entre-eux, mais l'un des monstres.

Je n'ai jamais été un monstre effrayant, plutôt un monstre effrayé. Effrayé par lui-même, effrayé par les autres. Maintenant que tout m'a été retiré, je n'ai même plus l'impression d'être capable de ressentir la peur. La lassitude et l'abandon ont posé sur mon esprit un voile gris d'indifférence.
Après avoir sympathisé avec un distributeur de l'arrêt de métro de Central Park, je remplis mon estomac vide de soda et de madeleines farineuses en regagnant l'air libre au milieu de la foule des travailleurs pressés. La verdure scintillante m'offrait un spectacle merveilleux. Les étendues boisées d'Odessa vinrent dans mon esprit sans qu'aucune tristesse ne viennent me ronger. Un simple sourire se dessine sur mon visage alors que je gagne le parc et m'assied sur un banc.
Celui-ci étant déjà occupé, j'indique d'une expression amicale à la jeune fille présente que je ne souhaite pas l'importuner. Celle-ci me renvoi mon sourire avant que notre attention retourne à nos activités respectives. Elle son portable, moi le néant.

Le regard dans le vague, adossé contre les planches de bois, je laisse mon cerveau s'éteindre quelques minutes. L'ambiance est plus agréable que dans l'appartement de Zoya. Même si mon esprit est loin, mon corps est encore bercé par le souffle chaleureux du vent et les rires des promeneurs. Je suis étonné d'avoir été capable d'atteindre ma destination sans m'être effondré dans un caniveau en ressassant à quel point je suis pathétique. Même si je me sens toujours au plus bas, je me sens mieux. Le zombie que je suis devenu se sent presque heureux. Si la nuit et le froid ne s'empareraient pas de la ville, je serais bien resté ici l'éternité.

- MAIS QU'EST-CE QUE -

Réveillé en sursaut par les cris de ma compagnonne de banc, je découvre qu'un homme s'est emparé de ses lèvres. L'expression horrifiée et tétanisé de la jeune femme m'indique clairement qu'elle est loin d'être consentante. Ses regards de détresse à mon égard me font bondir de mon assise pour lui venir en aide. L'homme est fort, mais la surprise me permet de le mettre au sol d'une violente bousculade.

- Ca va pas ?!

La puissance de ma voix me surprit mais l'a surprise semblait plus intense encore sur le visage de l'agresseur. De peur d'avoir fait plus que simplement l'éloigner de sa victime, je le lâchai et bondit en arrière. L'individu resta au sol un instant, surprit, presque tétanisé.

- Je ne comprends pas, il est subitement venu me dire que j'étais jolie et il m'a sauté dessus ! Je... Je crois qu'il vaut mieux que je parte, m-merci !

La jeune femme s'enfuit en courant, des larmes visible dans ses yeux châtaignes, me laissant seul avec son agresseur. Celui-ci semblait déboussolé, il me dévisagea d'une façon qui ne me dit rien qui vaille. Lui avais-je donné une décharge sans faire exprès ou lui avais-je seulement cogné la tête un peu trop fort sur le sol ? Je pouvais sentir un portable dans sa poche et son expression d'incompréhension me fit penser que j'avais du l'utiliser inconsciemment pour le choquer.

- Qu-Qu'est-ce qui s'est passé ? Je-je... Marie ? Où est Marie ?

L'homme se releva maladroitement, cherchant la jeune femme du regard. Par réflexe, je me postai devant lui d'un air sévère pour l'empêcher de poursuivre sa victime. Pourtant, cherchant toujours du regard, il finit par trouver sa cible.

- MARIE !

Surprit qu'il arrive à voir quelqu'un qui était partie en courant, je me retournais pour voir si la jeune femme n'avais pas fait l'erreur de revenir sur les lieu de son agression. Pourtant je ne vis personne et l'individu se mit à courir dans la direction opposée à celle qu'avait prit celle que je croyais qu'il cherchais. Au lieu de cela, il s'élançait vers une autre femme qui semblait un peu perdue, debout au milieu du park.

- Attent-

Avant même que je ne puisse la prévenir, la femme se mit à crier à la vue du fou furieux qui venait la chercher. Elle eu le temps de s'enfuir en courant avant d'être rattrapé par l'homme que je m'étais mis à poursuivre en espérant l'arrêter dans ses folies. Après peu, je m'arrêtai dans ma course un peu essoufflé. Ma cible avait pris beaucoup d'avance et je n'étais pas sûr de pouvoir le rattraper. Regardant impuissant la deuxième jeune femme se précipiter dans une rue adjacente, je repris lentement mon souffle.
Tournant ensuite mon attention sur les autres personnes présentes dans le parc, j'espérais trouver un téléphone assez serviable pour avertir la police. Je remarquais assez vite que plusieurs promeneurs avaient déjà pris cette initiative. Mes sourcils se froncèrent cependant en entendant mentalement les rapport de mes compagnons électroniques faisant la mention d'un agresseur "sûrement mutant". De nos jours, les gens avaient tendance à tout mettre sur le dos des êtres spéciaux. Mais et s'ils avaient raison ?
Une décharge se répandit dans mon échine en me faisant frissonner et en cet instant de malaise, un petit rire interpella mon attention. Regardant autour de moi à la recherche de l'auteur de ce son qui sonna si faux à mon oreille qu'il m'en avait volé un battement de cœur, je ne vis rien d'autre que des visages inquiets. Les cris de la femmes et de son poursuivant avaient brisé ce moment d’insouciance pour plonger chacun dans la peur grandissante des personnes spéciales. Pour l'instant, les conflits étaient oraux, encore civilisés, mais la tension ne tardera pas à exploser. Un terme que je n'avais entendu qu'en cours d'histoire me vint en tête : Guerre Civile.

Qui donc pouvait se réjouir d'une telle chose ou alors ignorer cette épée de Damoclès pendant au dessus de l'humanité toute entière ? Une personne attira mon attention, ou plutôt, un dos. La silhouette d'une jeune femme svelte et élégante s'éloignant d'une démarche légère fit vibrer une corde vocale enfouie profondément dans ma poitrine. Le grognement du Traqueur. Je n'avais entendu ce son enrobé d'adrénaline depuis un certain temps et je me sentis même heureux de ressentir à nouveau ce sentiment que j'avais pourtant toujours détesté. Peut-être n'étais-je pas aussi mort que je le croyais. Avant de m'en rendre compte, j'étais sur les talons de cette personne, sur le trottoir opposé. Ma démarche accordée à la sienne m'indiquait que j'avais bien l'intention de la suivre, mais sans savoir pourquoi. Je sentais mes instincts de chasseur s'éveiller peu à peu en moi et je ne sus pas si les frissons que je ressentais était de peur ou d'excitation.
Qui est-elle, d'où vient-elle, qu'as-t-elle fait, que veux-t-elle ? Toutes les questions que me rugissait le Traqueur m'embrumais le cerveau. Mais avec la panique que l'agitation de la bête amenait, s'ajoutait un soulagement. La dernière fois que j'avais éprouvé ce besoin malsain de savoir, c'était nourri par mon obsession de Claire Bennet. Si j'arrivais encore à ressentir cela alors arriverais-je à redevenir moi-même malgré tout ce que j'avais vécu ?
Lors de ce cours moment d'inattention, je perdis de vue la source de tout ce questionnement. Mes yeux scannèrent le trottoir opposé mais n'y trouvèrent pas la personne d'intérêt. A ce moment, je heurtais quelqu'un assez violemment vu mon allure pressée. La personne s'excusa mais lorsque je voulu en faire de même avant de continuer ma route, ma langue se noua à la vue de mon interlocutrice. C'était-elle.

De mon choc, elle pu sentir que quelque chose n'allait pas et nos regards se croisèrent, intenses, inquisiteurs. Un vrombissement dans ma poitrine provenant du Traqueur ressemblant plus à un ronronnement qu'à un grognement féroce me glaça le sang. Jamais le Traqueur ne s'était sentit positivement attiré par quelqu'un.

- Qui êtes-vous ? demandais-je alors sans avoir besoin d'expliquer ma présence sur le chemin de cette jeune femme. Il était évident que nous n'étions pas de simple passants. Ma voix rauque et profonde semblait provenir de plus profondément que mes cordes vocales, comme si l'intérêt de mon prédateur s'exprimait librement à travers moi. Mais il y avait encore un esprit contrôlant la bête seulement en quête de proie, alors j'y ajoutais moi-même une question.

- Vous sembliez vous réjouir de ce qu'il se passait au parc, je me trompe ? Qu'avez-vous fait ?

Cette question n'intéressait pas le moins du monde le Traqueur, mais peut-être la jeune femme comprendrais-t-elle la raison pour laquelle nous nous trouvions toujours face à face et non sur nos chemins respectifs.
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