L'odyssée de l'entrepôt de Brooklyn

J'ouvre les yeux, dubitatif.
Mais où est-ce qu'on est ? Pourtant c'est bien le même endroit: l'entrepôt militaire de Brooklyn.
Cela dit je ne reconnais rien.C'est réellement étrange.
En fait, je n'ai même pas réalisé que Hiro était parvenu à nous amené pile poil au lieu que je désirais découvrir;je n'ai même pas regardé mon compagnon, toute mon attention est à présent canalisé sur l'entrepôt qui me fait face, à la fois le même, mais complètement différent. Il est bien délabré, mais les portes sont grandes ouvertes.
A l'intérieur, il n'y a rien... rien ! Je l'aperçois, mais surtout, je le sens. Quelqu'un à fait le ménage ! Les fourbes !
Voilà qui ne va pas me donner du crédit auprès du japonais auquel j'attache tellement d'enjeux. Si jamais il n'y a rien d'intéressant, voir rien qui empêche Hiro de penser que je suis timbré, il va falloir que je me rattrape en beauté. Et ce n'est vraiment pas mon domaine. Je suis dans la merde.

Il faut que je joue la carte de la sincérité ! Je me retourne vers "Mister Spatiotemporel". Il est reste pensif, je dois profiter de son silence contemplatif pour le prendre au vif.

-" Hiro ! On a un problème. Je pense que ces connards de gouvernementaux ont fait disparaitre tout se qu'il y avait dans l'entrepôt. Tu dois me croire. Ou alors c'était une exposition temporaire. En tout cas je me suis trompé. Désolé."

C'est trop léger comme explication. Même pour moi.
Avant qu'il ne rétorque, je balance:

-" Quoique. Si ça se trouve, il y a de quoi collecté des indices, des pistes, quoi ! Je te promet que tout ça va nous mener quelque part. On est sur le bon chemin. Tu vas voir. "

Je lui donne une tape amicale sur l'épaule pour faire mine de l'encourager, même si c'est surtout moi que j'essaye
de motiver. Sans observer sa réaction, je me précipite dans l'entrepôt pour regarder les choses de plus près.
Comme à mon habitude, j'ai raison.
Y a que dalle dans cette entrepôt, ou pourtant j'ai perdu une partie de ma mémoire. C'est presque si des flash, comme on peut voir dans certains de ces films Hollywoodien, apparaissait dans mon esprit pour me rappeler des moments traumatisant qu'on m'a arraché.Bref, je remarque quand même un carton assez massif face à un mur.
Le seul et unique objet de cette grand pièce. Je ressent comme de l'empathie pour ce carton.
Je m'approche du dit-objet.J'ouvre ce dernier.
Surprise ! Tour n'est pas vide ici, finalement. On a laissé quelques petits objets (presque) inintéressant, dans le carton. Il
s'agit de munitions, d'un bout de papier et d'un couteau (comme ceux pour couper le pâté). Dans ces bricoles ou n'importe qui verrais des ordures, moi je vois un trésor. C'est même merveilleux !
Les munitions convaincront probablement Hiro qu'il y avait des militaires par ici, enfin je crois. Et puis je pourrais cacher le petit couteau dans ma poche, pour m'en servir en cas de réel problème ! Voilà une affaire qui marche.
Comme quoi la chance ne m'a jamais vraiment quitté. Mon compteur de danger redescend à 12 %. Tout va bien.
Je ressort en trombe de l'entrepôt, les munitions crasseuses dans la main. Je me rend compte que je dois sûrement avoir l'air
d'un gamin tout fier qui montre se qu'il a trouvé à ses parents. Je hais ce gamin.

-" Hé mon ami ! T'es encore là ? Hum... je vois que tu n'as pas bougé d'un pouce... heu... cool... dit ! J'ai trouvé des indices ! Il y a des munitions dans l'entrepôt, et d'une sorte assez particulière. Ca montre bien que l'armée c'est attardé par ici. T'en pense quoi p'tit gars ?!"

Ca ne me rassure pas de voir le mini-samouraï toujours à son poste. Il m'a l'air sceptique.
Je tend ma main remplis d'une poignée de ces munitions. Je réfléchis où cela va pouvoir nous mener. Il va peut-être me dire:
"Oui. Et après ?", et il aura raison. Même si j'ai la preuve qu'il sa trame quelque chose de pas net, on a rien pour intervenir. L'enquête commence pas si bien finalement. Je me suis peut-être emballé trop vite.
Mais là, je compte sur Hiro pour trouver une idée de génie. Après tout, j'ai donné une orientation, j'ai trouvé un indice, à lui de tirer les conclusions. Et puis, il est le plus à même de définir la menace du danger pour la civilisation actuelle.
Je prie pour qu'elle soit maximale, pour que je sois obliger de massacrer un tonne de gouvernementaux, et que je sois même
récompenser pour ça. Ah lalalala ! Vive Sylvain Lump ! Celui qui nous a tous sauvé ! Celui qui s'est mouillé les mains pour détruire l'armée folle qui tenté de décimé la population ! Celui qui a détruit tout les mutants. Ces suppôt de Satan !!!

Bref, je reviens à moi.
Toujours pas de réponse.

-"Hiro ? Tu dis rien ?"

Je ne savais même pas si j'avais rien écouté, ou si mon compagnon était réellement silencieux depuis tout ce temps.
Silencieux et immobile depuis la téléportation. Ca devenait inquiétant.