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 TV : Potato Couch !

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Zach Quins
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Zach Quins
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Zach Quins


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MessageSujet: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMar 10 Jan - 12:57

+
Peu importe qui vous êtes, et où vous-êtes, la plupart d'entre-vous ont une télévision et quoi de plus normal pour les chanceux possesseurs de cette source d'information que de regarder les infos ?


Mercredi 25 Janvier 2012 - 20H - En direct dans 3, 2, 1.

____

TV : Potato Couch ! Alex-Hammond-Horse-Racing-Expert-800_2500347
Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenu à cette nouvelle édition des World News. Les grandes lignes de l’actualité d’aujourd’hui sont : le taux de criminalité en hausse à New York atteint un record ce mois-ci, la plus part des enquête démontre que la majorité des inculpés sont dotés de pouvoirs ; la tension continue de grandir dans les grandes villes et leurs périphéries, les manifestations s’enchainent et se multiplient toujours autour des mêmes questions : Quelles sont les mesures du gouvernement concernant les individus dotés de pouvoirs ?

Pour répondre à ce questionnement nous avons invité ce soir le ministre de la Défense, Paul Lagerstan, Georges Estman Directeur du syndicat des victimes de l’attentat Sylar ainsi que le Dr. Suresh, fils de l’auteur visionnaire de Activating Evolution. Bonsoir à vous et merci d'avoir accepté de participer au débat qui aura lieu plus tard sur le plateau de World News !

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- Bonsoir.

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RECORD DE TAUX DE CRIMINALITÉ A NEW YORK

A New York : Braquages, Cambriolages, Drogue, Kidnapping, Meurtre. Rien de vraiment nouveau si ce ne sont les chiffres.
Le taux de criminalité enregistré en 2011 bat tous les records et le bilan de ce début de mois montre que la sécurité de la métropole et de plus en plus en péril. 3 braquages de banques, des dizaines de vol et cambriolages et un sombre nombre de meurtre en seulement un mois. Depuis la disparition des menaces imminentes de groupes actifs et violents comme les Sons Of Liberty, de nombreux malfrats émergent dans nos rues et un constat est fait : 90% des inculpés sont des personnes dotés de capacités surnaturelles.
Aveuglés par le pouvoir, drogué à celui-ci ou profitant simplement de leurs atouts, la plupart des malfaiteurs arrivent à surpasser les forces armées de la Police, ne laissant derrière eux, que des ruines et des témoignages de victimes toujours plus troublantes.

Une victime d’un cambriolage témoigne d’une voix tremblante :

« Il est apparu de nulle part alors que je regardais la télé. Je n’ai entendu aucune porte, aucune fenêtre s’ouvrir mais en un… un pouf de fumée il était là. Un… Un démon avec des-des dents pointues et des yeux jaunes ! Sa peau… Enfin, il est apparu, m’a sourit et s’est volatilisé, avec ma télévision et son meuble. »


Dans les bureaux des autorités, les portraits robots où même photos de coupables, s’entassent. Police ne peut-elle plus rien faire contre ces individus spéciaux ? En tout cas, beaucoup le craignent.



TV : Potato Couch ! 120110060124983119

LES ÉMEUTES CONTINUENT A NEW YORK

Cette insécurité se ressent clairement par les habitants de New York qui sont de plus en plus à manifester chaque jour pour attirer l’attention du gouvernement sur « le problème Mutant».
Il y a un an à peine, les premiers timides sortaient dans les rues maintenant reconstruite de la
Ville
, mais en quelques mois, les marches silencieuses pour les victimes de l’attentat Sylar se sont transformées en protestation : « Justice ! » réclament des manifestants.
Les rues deviennent un lieu de combat de nombre ou extrémistes, anti-spéciaux et pro-spéciaux se font la morale.

Un passant parle, derrière lui la masse de centaines de citoyens de marchent activement en clamant des slogans non-distinguables:

« Ben personnellement je sais pas trop quoi penser de tout ça. Je suis par pour le génocide, mais il faudrait au moins que notre armement s’adapte pour pouvoir faire face à ces gens. M’enfin pour l’instant, j’ai plutôt l’impression que c’est un dialogue de sourd, qui tombe dans l’oreille d’un autre sourd, alors que le sujet principale continue de se la couler douce. »

Certains veulent éradiquer, d’autre, emprisonner, contrôler, recenser les personnes spéciales et d’autres ne souhaite que la sécurité du peuple Américain. Une demande claire s’élève de cette masse apeurée ou en colère : il faut prendre des mesures.

Le débat est d'autant plus actif ces dernières semaines qu'apparait de nouveaux slogans résonne dans les foule : "WeKer than us !" "Your WeKness" "We WeK Pill You !". Dans ces paroles, une rumeur à décrypter, celle d'un mot : Wek. Prononcé "weak" (wiiik) comme le mot "faible" il désignerait un produit, ayant pour effet de faire disparaitre les pouvoirs d'un spécial.
Réelle découverte ou menace en l'air ? Rien d'officiel n'en parle et pourtant, cela semble être une certitude pour ceux qui y voient une chance de rétablir les comptes.



TV : Potato Couch ! 120110113409865828

LE GOUVERNEMENT AGIT-IL ?

Le Wek ne semble pas être une arme réelle des forces américaines, en tout cas, le gouvernement dément toute rumeur à ce sujet. Cependant ça n’aide pas les citoyens à être très tranquilles.
Comme constaté dans les taux de criminalité en hausse, les forces de l’ordre semblent à la traine face à des individus capables de choses incroyables et variées. La téléportation, la métamorphose, l’hyper vitesse ou encore la pyrokinésie, chacun de ces pouvoirs nécessitent des tactiques et du matériel très spécialisé, choses que la police n’a pas le temps ou les moyens de se procurer.
Des armes polyvalentes sont développées pour appréhender les criminels spéciaux, des banques de données et des études sur les pouvoirs sont créés et une brigade d’hommes entrainés spécialement assistée d'agents mutants, chasse constamment les malfaiteurs.
Plus concret que le WeK, cela ressemble cependant à un fragile plan de secours.


TV : Potato Couch ! Untitl39Comment empêcher les spéciaux d'abuser de leurs pouvoirs ? Quelles sont les mesures à prendre ? Est-il même envisageable de faire front à cette nouvelle catégorie de malfrats ?
Ce sont sur ce questions que s'achève l'actualité d'aujourd'hui, question qui ne seront bien évidemment pas oubliées, car nous avons ici trois invités qui pourrons, je l'espère, nous éclaircir un peu le débat sur la "question" mutant.

Nous avons donc notre ministre de la Défense M. Paul Lagerstan, Georges Estman le Directeur du syndicat des victimes de l'attentat Sylar, et enfin le Dr. Mohinder Suresh. Donc je rappelle que Mohinder Suresh est le fils du Dr. Chandra Suresh, auteur visionnaire du livre Activating Evolution.

Donc une première question pour vous M.Le Ministre de la Défense, nous avons eu un aperçu des quelques armes et développements mis en place pour remettre nos soldats à niveau, mais pensez vous réellement que ces petits plus referont la solidité de notre Défense ? N'y a-t-il pas d'autres projets ?
______________
______________Les mesures de Défenses sont loin d'être un "plan de secours" comme j'ai pu l'entendre dans votre reportage. Je peux vous assurer que la sécurité des Américains est assurée grâce à la nouvelle organisation et formation de nos forces. Des équipes spéciales de soldats formés accompagnés d'agents spéciaux traquent les criminels et les neutralisent sans qu'aucun dégât ne soit causés et ceci tous les jours. Certes il est difficile de s'adapter à chaque effet des différents pouvoirs, mais des études sont menées pour que nos interventions soient les plus efficaces. Les recherches continuent et de nombreuses armes ont été développées et ont déjà prouvé leur efficacité sur le terrain. Les criminels dotés de pouvoirs ont tord de se croire inatteignable tout comme le peuple Américain à tort de ne pas faire confiance en nos moyens !TV : Potato Couch ! Untitl38
______________ESTMAN : Ooh arrêtez ça ! On sait très bien que tout ça c'est de la parlotte et aucun de ces barjos ne sont derrière les barreaux !

LAGERSTAN : C'est faux, beaucoup d'arrestation ont été menées avec succès contre des suspects mutants-

ESTMAN : Et Sylar ? Et l'homme qui a anéanti des vies entières ?! Et les Sons of Liberty ?! Vous vous confortez avec vos petites armes et vos agents spéciaux mais le fait est que vous n'arrivez à arrêter que les plus faibles !

LAGERSTAN : Je vous rappelle que Rick Baneson a été -

ESTMAN : ET IL S'EST ENFUIT ! Avec je ne sais combien de monstres vous avez gardé là-bas pour je ne sais quelle raison ! IL FALLAIT LES ERADIQUER !

TOLS : S'il-vous plait Messieurs ! M.Estman vous avez donc l'air de faire partie des personnes qui ne font plus confiance au gouvernement pour vous protéger, pensez-vous qu'il est possible d'arriver à nouveau à un équilibre entre ceux dotés de pouvoirs et ceux sans ?
______________
TV : Potato Couch ! Untitl37Ce n'est pas que je ne fais pas confiance au gouvernement Américain, c'est juste que pour l'instant, il n'a rien fait à part faire des petits compromis. Le peuple à besoin d'être protégé de ces individus dangereux et je ne pense pas que tant qu'il y aura des gens dotés de pouvoirs, le calme, la sécurité, la confiance, l'égalité ne pourra être rétablit.
J’avoue avoir envisagé des solutions radicales au problème mutant, le recensement, l'isolement, l'enfermement ou même l'anéantissement de ces gens. Je ne suis pas un extrémiste, mais à un moment c'était les seules solutions que je voyais pour garder les Américains en sécurité. Mais depuis l'apparition du WeK c'est devenu bien évident.
Je veux dire... On enlève tous les pouvoirs et tout redevient comme avant !
______________
______________Oui, ça à l'air d'être une évidence dit comme ça... Dans vos propos ont a l'impression que les personnes dotées de pouvoirs ne sont pas des Américains ou ne méritent pas d'être protégés, mais étant nés dans des familles américaines, sur le sol américain, ne pensez-vous pas que c'est un peur radical de les écarter ? Et ne pensez-vous pas qu'ils devraient avoir le choix de se défaire de leurs capacités ?
Enfin même si vous semblez être très confiant quant à l'existence du Wek, il n'y a aucune substance répertoriée qui aurait ces effets : ôter les pouvoirs d'un spécial, le faire redevenir humain tout simplement, cela semble relever du fantasme, non ? Qu'en pensez-vous Dr. Suresh ? Est-il possible qu'il existe une telle substance et si oui, comment l'utiliseriez-vous ? Un retour à la normal ? Un remède pour ceux qui le souhaite ? Ou pourquoi pas, une arme qui rendrait enfin les forces de l'ordre efficaces ?
TV : Potato Couch ! Untitl39
TV : Potato Couch ! Untitl36Écoutez, j’ai moi même travaillé pendant de nombreux mois à la création d’une substance semblable au fameux Wek. Même si je n’ai jusqu’à maintenant pas réussi à parvenir à mes fins, je peux vous assurer qu’une telle invention demeure dans l’ordre du possible, dans un futur très proche même. Quant à l’utilisation qu’il faudra en faire, je reste indécis. Il est clair que les plus dangereux ne plieront pas et qu’il faudra passer à l’offensive. La possibilité de mettre le combat d’égal à égal est bien alléchante, mais il ne faut pas que ce « Wek » devienne la solution par défaut.
Comme vous l’avez mentionné, ces gens sont des citoyens américains, dont la majorité tente surtout de trouver une vie normale, fonder une famille, bref, tout ce à quoi chacun devrais avoir le droit d’aspirer. Certains ne cherchent qu’à aider, et s’ils n’avaient pas peur de se faire emprisonner comme les criminels, ils se joindraient à l’effort pour la paix. On parle ici autant dans les équipes sur le terrain que de ceux qui pourrait travailler à aider ceux qui ne cherche qu’à contrôler leurs capacités pour ne pas blesser ceux qui les entourent. Personnellement, je trouve que c’est une excellente façon de faire pencher la balance vers une paix sociale. Une façon plus humaine que le Wek, ou qu’un génocide en sol Américain.
______________




Consignes: ICI


Dernière édition par Zach Quins le Mar 9 Oct - 11:18, édité 6 fois
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Zoya Ivanek

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMar 27 Mar - 8:58

TV : Potato Couch ! 120327110846480474

L’odeur de la cigarette mêlé à l’alcool frelaté me rassurait, naviguant entre les chaises, les tabourets et les tables, je déposais à une cadence rythmée les pintes de bière demandé, les verres d’ambre mélangé à de la glace, j’attrapais les billets froissés, les rangeait plus ou moins dans la caisse du bar avant de m’y accouder. Et dans tout ce brouhaha ambiant je me sentais bien, une vie parfaitement normal, aucun d’eux ne pouvait se douter de qui j’étais réellement, de ce que je pouvais vraiment faire. J’observais les hommes présent, tous différent mais ayant ce lieu pour point commun, m’adossant contre le miroir crade derrière moi, je sortais de mes bas mon paquet de cigarette que j’avais coincé au niveau du porte-jarretelles. Coinçant la cigarette entre mes lèvres, je m’avançais devant l’un des hommes présent au bar, un habitué, nos visages n’étaient plus inconnus et nous avions par conséquence certaine de nos habitudes dont celle de m’allumer ma cigarette lorsque j’arrivais à sa hauteur avec l’une d’entre elle dans ma bouche. Incendiant le bout du bâton de mort, j’inspirais son poison directement dans mes poumons avant de reprendre plus ou moins le boulot lorsqu’un autre client vint s’accouder au bar en me fixant, traduction : ramène ta fraise ici, j’ai soif.
M’exécutant, je m’approchais de l’homme dont la barbe devait dépasser la vingtaine de centimètre en longueur. Il commanda un scotch et je lui préparais un scotch, posant le verre en face de lui et récupérant sur le bar tous les verres vides qui demandaient à être lavé. Et malgré le bruit ambiant, la petite télévision accroché au-dessus de ma tête crachant un son pitoyable, je pu reconnaitre le générique habituelle des news. Avec les évènements qui se déroulaient au cœur de la Grande Pomme, même ces soiffards sans respect prenaient quelque minute pour instaurer le silence et observer l’écran de façon presque religieuse. Je pouvais sentir cette tension, cette peur collective pour les gens comme moi, j’avais déjà pu avoir le plaisir d’entendre mille et un débats avec mille et une solutions à ce "problème". C’est dans ce genre de bar que les gens refont le monde.

Et pendant ce laps de temps je prenais habituellement ma pause, laissant mon patron prendre le relais mais ce soir le débat était ouvertement instaurer sur les gens dotés de pouvoir, à la télévision c’était pourtant un sujet tabou, on nourrissait plutôt le racisme et l’intolérance plus qu’autre chose en envoyant des images des dernières conneries causer par ceux qui pensent qu’avoir des dons puissent vouloir dire « allons y gaiment, personne peut nous arrêter ». Mais ce soir ferait exception à la règle, peut-être parce que je trouvais la petite présentatrice blonde à mon gout ou parce que le mot « wek » avait fait vriller mes oreilles. Ce n’était pas la première fois que je l’entendais, l’avantage de bosser dans un endroit tel que celui-ci. Ce qu’on entend dans les rues finit toujours dans les discussions de deux ou trois alcooliques. Cette soi-disant solution aux "problèmes mutants". Posant mes fesses sur le bar cette fois, je m’étais mise de façon à pouvoir observer un minimum l’écran un peu plus loin. Plus l’émission continuait et plus je sentais mes nerfs devenir à fleur de peau, bientôt nous serions tous traquer tels des animaux ? Et si ce jour devait réellement venir je n’hésiterai pas à quitter cette bulle, ce semblant de vie normal que j’ai construit pour pouvoir arriver à mes fins, cela mettrait tous mes plans en déroute mais si c’était l’unique solution pour ne pas retrouver la captivité ou pire la mort, je le ferai…Tant que je n’aurai pas venger ma sœur jumelle, il n’est pas question que je me laisse prendre.

J’avais presque l’air studieuse à regarder l’écran de télévision, et le listing des solutions radicales faisaient froid dans le dos, quittant un moment la télévision des yeux, j’observais une main posée sur la mienne, remontant à sa source…C’est le visage inquiet de ma sœur décédé qui me faisait face. Mon regard se fit sévère, je détestais avoir ces hallucinations en publique parce que je savais que je perdais pieds et le pire était de se savoir parfaitement consciente que son visage, que cette main et la douce chaleur qu’elle procurait n’était que le fruit de mon cerveau complétement malade. Ma cigarette coincée entre les lèvres se consumait petit à petit sans que je profite réellement de ces "bienfaits", faisant tomber de temps à autre la cendre contre ma cuisse. Le visage d’un homme visiblement indien apparut à la télévision, Mohinder Suresh, ce nom ne m’étais pas inconnus et pour cause malgré mes allures de blonde décoloré à faire le tapin dans les rues, j’aimais lire et m’instruire…A défaut de pouvoir m’inscrire dans une université ( et pour cause je n’étais pas vraiment en règle côté papier ), je ne souhaitais pas devenir une illettrée pour autant et vu ma condition il était presque normal et logique que je passe en revue ce livre…Une lecture intéressante mais au final cela ne m’avançait pas plus puisque de toute façon il valait mieux que je me tienne à carreau, sinon il me retrouverait.


« Hep…Amy ! »

Je ne réagissais pas directement à ce prénom, ce n’est qu’en l’entendant une troisième fois que je levais les yeux vers un homme musclé, les yeux bleus, mal rasé, plutôt beau gosse avec ces allures irlandaise. Je lui souriais, quittant mon perchoir, visiblement l’émission était arrivée à un moment où le silence religieux pouvait être brisé.

« C’est pourquoi ? »
« T’en pense quoi toi ? »

Je haussais les épaules en le fixant :

« Je suis pas payé pour penser, tu le sais bien »

L’ironique, le sarcasme, ça en faisait rire plus d’un sur le moment mais les regards posés sur ma personne me rappelait que cette fois-ci, j’y échapperai pas.

« Cette histoire de wek va mettre un peu plus le feu dans tout ce merdier si tu veux vraiment mon avis…Ce ne sera qu’une raison de plus pour eux de nous faire chier »

C’était étrange de parler en « eux » alors que je faisais partie de ce groupe. Une partie de moi fulminait à l’idée de jouer le jeu.

« Ouais ! Tu vois Franck ! C’est ce que je disais ! La petite a raison, faut pas la jouer fine, faut les exterminés »

Me mordant la langue, je me retrouvais bien vite noyer dans ces délires de génocides, mon cœur battant la chamade j’avais terriblement envie de faire cramer ce lieu, les faire taire une bonne fois pour toute. Ces enculés ne se rendaient même pas compte que « la petite » qui écoutait leur déboire tous les soirs n’était rien d’autre qu’une de ces "choses". Et très vite les choses commençaient presque à dégénéré parce qu’au milieu de tout ce flot de connerie, il y avait une vague de saloperie qui s’y ajoutait, tous n’étaient pas d’accord et tous voulait avoir raison. Le débat se changea bien rapidement en jeu du qui-pisse-le-plus-loin et moi…Moi dans tout ça, j’avais besoin d’air, de sortir, ce n’était franchement pas le moment de se faire remarquer.


« Je prends ma pause »

Déposant le chiffon qui me servait à essuyer les verres lavé, je jetais dans l’évier la cigarette que j’avais oublié.

« Grouille-toi ! »

Accordant un geste vulgaire de ma main droite à mon patron, et ami, je pris la porte de derrière pour me retrouver dans cette ruelle dégueulasse et pleine de déchet. D’un coup de pied violent, je fis voler un vieux tonneau de ferraille qui tomba non sans faire un boucan d’enfer. La colère, la frustration m’animait, et je me disais qu’au final j’avais bien tort de la jouer si discret, je n’étais qu’une poule mouillée, une trouillarde à l’idée que mon père puisse me retrouver…Morte de peur à l’idée que toute ces personnes que je fréquentais et qui ressemblait au final beaucoup plus à une famille qu’à un simple job, puisse vouloir ma propre mort si la vérité venait à éclater.
M’adossant contre le mur, je pris à nouveau mon paquet de cigarette, et l’allumait sans crainte qu’on me voit utilisé mon index pour l’allumer. Cinq minutes, c’était tout ce qu’il me fallait pour revenir à l’intérieur ensuite et, encore une fois, jouer le jeu.



Dernière édition par Zoya Ivanek le Lun 2 Avr - 12:31, édité 1 fois
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Daniel Langton
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMar 27 Mar - 21:23

Daniel était telle une larve devant la télévision avec des collègues de la Fac . Il voulait regarder les informations pour voir si des images avaient encore filtré de ses différents braquage. Cependant, Daniel assista à une sorte de débat télévisé sur les mutants et ce qu'ils appelleraient le Wek. L'évolution de la criminalité Daniel en avait suffisamment conscience. La vieille il était parti pour braquer une banque mais il croisa un autre mutant qui s'était déjà servi. Des « sandwichs » tournaient dans le groupe mais Daniel ne fuma pas. L'homme était absorbé par ce qui était en train de se passer. La réponse du gouvernement que Dany redoutait tant aller bientôt arriver.

Oh c'est moi qui suis perché ou Danny regarde les informations !

Marlone comme à son habitude était totalement perché. Il regardait attentivement Daniel en espérant le faire réagir. Cependant, cela ne créa que des éclats de rire dans la chambre. Dany les regardait tous... Il était tous insouciant et ne rêver que cela ne s'arrêt jamais. Pour Clayface la réalité en était bien différente. Son paradis n'allait pas tardé à s'effondrer. Il était peut-être temps d'arrêter les conneries et de se faire oublier. Daniel ne savait plus trop ou donner de la tête.

De toute façon les informations ont totalement raison. Ces monstres devraient être enfermés dans un zoo. Il devrait se regrouper dans un cirque pour faire leur truc de dégénéré entre eux.

Ainsi avait parlé Mlle Santiana. Daniel était littéralement choqué mais il n'avait rien fait pour améliorer les choses pour les mutants. L'image de Clayface était plus celui d'un criminel notoire. Un braqeur de banque qui aimait répandre la peur dans le coeur des hommes.

Arretez avec vos conneries. Ils sont plus nombreux qu'on peut croire. Il s'agit d'une minorité qui font passer la majorité pour des monstres. Regardez Mlle Thomas, je l'ai eu en professeur à l'université et elle ne m'a absolument rien fait.

Il s'agissait d'un de ses amis qui venaient d'intervenir. Le monde changeait Daniel en était conscience. Mr Langton prit alors le sandwitch et commença alors à tirer dessus.

Je pense que c'est avec des discours comme ça que les extrêmes vont monter. Certains mutants vont montrer les crocs pour défendre leurs acquis. Quant aux gens comme nous, ils vont prendre les armes pour se défendre. Le sang va couler ... Ce n'est qu'une question de temps...
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeDim 1 Avr - 15:22

Rick quitta la salle de bain, simplement vêtu d’un de ses éternels jeans délavé. Ses cheveux encore humides suite à la douche qu’il venait de prendre paressaient tranquillement sur sa tête alors que ses pieds nus frôlaient le tiède plancher. Pour une des rares fois dans sa vie, le Bostonnais était entièrement et complètement heureux. Après avoir passé des années dans un état d’esprit qui lui empêchait tout calme et quiétude mentale, il étant maintenant capable de simplement s’arrêter et relaxer. Ses idées avaient cessées de bourdonner en permanence, il pouvait dormir et suivait un rythme de vie relativement normal, si ce n’était son emploi du temps entièrement vide. Libéré de la drogue, de son égoïsme crasse et de ses sombres planifications, il était de retour à la vie, et il devait ce changement miraculeux presque entièrement à une seule personne : Elizabeth Black.

Depuis son affrontement au milieu de Central Park, Rick avait débuté une remonté vers une équilibre qu’un être normal jugerait plus sain, malgré ses conflits internes et la violence de cette métamorphose psychologique. Elizabeth avait été la canalisatrice, celle qui lui permit de mettre ses idées aux clair, quoi que non sans difficulté. Le jeune homme avait lentement quitté son rythme de vie chaotique, passant de plus en plus de temps avec la belle blonde. Rapidement, il s’était installé chez la Russe, même si les deux semblaient réticents au départ, friands de leurs indépendances. Rick avait cependant prit goût à cette stabilité, faisant son possible pour ne pas s’imposer. Cette relation s’était étendue sur quelques semaines déjà, et le Maitre des virus n’était pas près de s’en lasser.

Rick se dirigea vers la salle à manger et se prit un verre dans une armoire et le remplit d’eau. Alors qu’il se désaltérait goulument, une voix féminine attira son attention à la télévision. Silencieusement, il s’approcha de l’écran et monta le volume pour mieux comprendre. Apparemment, il s’agissait d’un talk show d’actualité sur la situation mutante, plus particulièrement de l’impuissance du gouvernement face à ce problème grandissant. Rick jeta un bref coup d’œil vers la porte entrebâillée de la salle de bain, d’où le son de l’eau coulant dans la douche s’élevait doucement dans la tranquillité du logement. D’une certaine façon, le jeune homme serait gêné si Elizabeth venait à le voir s’intéresser aussi grandement aux problèmes dont il était la source suite à la création des Sons of Liberty. C’était stupide, mais c’était un peu son péché personnel.

Des scènes défilèrent alors que l’animatrice résumait l’explosion du taux de criminalité aux États-Unis, surtout chez les mutants. À une certaine époque, Rick aurait été fier de voir un tel chaos, et surtout, l’impuissance des humains face aux spéciaux, sa race. Vu sous ce nouvel angle, il se sentait coupable, responsable de bien de mal dans ce monde. Il avait vu Peter Petrelli faire des sacrifices inhumains pour la populace, alors que lui était trop égoïste pour simplement considérer ce genre de don de soi. Il en avait prit conscience et maintenant devait vivre avec la culpabilité que lui imposait ce genre de reportage.

Dans la salle de bain, Elizabeth coupa l’eau. Pourtant, le jeune homme ne pouvait se convaincre de changer la chaine. Il savait que quelque chose de spécial se tramait et que ce talk show n’avait rien de banal, et cette impression se concrétisait dès que l’animatrice présenta ses invités, tous connus par le Bostonnais. Stoïque, le Ministre de la défense semblait n’être présent que pour rassurer les masses et démentir les rumeurs qui circulaient sur les capacités du gouvernement. Le directeur du syndicat des victimes des attentats de Sylar, lui, paraissait vouloir des réponses. Alors qu’il avait longuement détesté Estman, le Maitre des virus respectait sa fougue face au calme monolithique du politicien. Représentant l’aspect scientifique du problème, Mohinder Suresh établissait les faits purs. Rick avait vu l’Indien à de nombreuses reprises dans les laboratoires de Primatech, même s’il n’avait jamais travaillé avec lui.

La blonde quitta la salle de bain et vint le rejoindre, mais le Bostonnais ne réagit pas. Silencieux, il écoutait attentivement le débat qui tournait rapidement aux émotions dès qu’on évoqua le Wek, produit qui apparemment pourrait transformer n’importe quel mutant en humain normal. Dans l’esprit de Rick, cette nouvelle était tellement horrible qu’il ne pouvait tout simplement pas y croire. Il savait qu’il était clairement dans le top 5 des individus les plus recherchés des États-Unis, et que s’il venait à se faire capturer, les autorités n’y penseraient pas à deux fois avant de lui injecter ce Wek et de le priver de son pouvoir. Pour le jeune homme, ça revenait à se faire sectionner un bras, ou éborgner. Il se retrouverait privé d’un part de son être, de ce qui le définissait en tant qu’individu. Conscient qu’Elizabeth devait se questionner sur ses pensées, Rick détourna le regard de l’écran pour se tourner vers son paquet de cigarette qui trainait paresseusement sur une table basse. Il saisit nonchalamment une clope et l’alluma tout en plongeant son regard dans les iris azurs et froids de la blonde.


« Moi qui croyait qu’on s’en était sortis… Ils veulent absolument nous garder dans la partie, ces salopards! »

Le débat était loin d’être terminé, et Rick rapporta son attention à l’écran, avide d’en savoir plus sur un sujet qui le touchait de trop près.
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 5 Avr - 19:01

Quelle journée… Enfin, c´est pas comme si elle avait été très intéressante au final. Elle avait passée son temps à se balader dans la rue, a bronzer un peu à Central Parc et à regarder dans les vitrines ce qu´elle avait envie de s´acheter. Après avoir utilisée son pouvoir pour obliger quelques vendeurs à lui céder des robes très chères, elle se dit que ca devait être amusant d´obliger un styliste de faire des créations pour elle seule. Pourquoi pas y réfléchir ? En passant devant un autre magasin elle décida enfin de se procurer un téléviseur. Mais avant ceci elle allait se mettre en quête d´un autre appartement un peu moins miteux. Après quelques heures de recherche, elle trouva un endroit qui lui plaisait, et une victime parfaite. Kathleen sonna à la porte et avec son pouvoir obligea le pauvre célibataire à l´intérieur de prendre toutes ses affaires (elle restait relativement humaine tout de même) et de déguerpir en lui laissant l´appartement. Bien sur ce n´est pas elle qui allait le payer. Elle commençait à prendre goût à cette forme de « vol »…

Une fois son acte accomplit, elle se fit livrer le téléviseur et un canapé par la même occasion. Kath´allait se procurer le reste le lendemain. Dés que tout fut en place, elle s´assit, alluma le téléviseur et tomba directement sur une chaine d´information. Elle allait changer quand elle se rendit compte que le sujet du jour concernait des gens avec des pouvoirs. Décidément ils étaient bien plus connus que ce qu´elle pensait. Ce qu´elle voyait la choquait même…ils étaient carrément recherchés. Le sang de la jeune fille se glaça…ce n´était pas pour cela qu´elle était venue à New York mais pour retrouver Rick… Plus le reportage continuait, plus elle se dit qu´il valait peut être mieux qu´elle parte loin. Après tout cela faisait quelques mois qu´elle se trouvait dans cette ville moisie à errer sans but, sans aucune nouvelle de son amour d´enfance, sans même savoir s´il se trouvait encore dans la ville.

Et puis merde, je pars d´ici !

Ca y est, elle c´était décidée et allait partir en claquant la porte quand soudain elle entendit un nom, le nom qui faisait battre son cœur plus vite, le nom qui parvenait toujours à la déstabiliser. Elle qui croyait réussir à l´oublier enfin…

*Rick, Rick, Rick, Rick… *

Ce nom résonnait encore dans sa tête. La jeune femme se retourna lentement et regarda la télé où une petite photo de cet homme qu´elle recherchait tant été apparu sur l´écran.

Il a été arrêté ? Mais qu´avait´il fait au juste ? Etait´il à tel point devenu exécrable ?

Tant de questions se bousculaient dans sa tête et elle s´écroula sur le sol. Elle décida de rester assise la à attendre la suite du reportage. Peut être trouverait t´elle un indice quelconque pouvant le mener à lui ou à quiconque qui le connaissait !
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Tania Basco

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeLun 9 Avr - 23:16

Deux Duff et une Heineken pour les étudiants table numéro 7, un jus d'orange pressée et une gaufre à la crème chantilly pour la dame table numéro 9, et un café noir pour l'homme d'affaires table numéro 10. Ce soir-là au Sunset Café, la clientèle se faisait abondante. La foule effervescente s'agitait dans un brouahaha à filer la migraine au plus redoutable des chanteurs de Heavy Metal, pourtant Tania se sentait totalement à son aise dans ce bruit. Au milieu de ce beau monde, Tania, Mandy et les autres serveuses zigzaguaient entre les tables, débarrassant les verres vides, apportant des plateaux remplis de boissons ou de petits repas, prenaient les commandes dans leur carnet qui se remplissait à une allure vertigineuse. Bref, pas le temps de bavarder aujourd'hui. Cela dit, les pourboires étaient nombreux et souvent généreux. Le physique non déplaisant de la blonde aidait fortement à cela, mais au final l'argent atterrissait dans un pot commun qui était redistribué équitablement à toutes les travailleuses. Perr, le patron, qui était un homme fondamentalement bon, se refusait à toute forme de discrimination.

Tout à coup, les rires et plaisanteries se muèrent en regards d'interrogation et en cris de protestation. Tous les yeux semblaient dirigés vers un même point dans le Café : la télévision. L'écran HD suspendu au mur affichait le programme de la soirée, diffusé sur la chaîne nationale. Plusieurs clients se mirent à demander de monter le son. Tania se précipita derrière le bar avant que les réclamations devinrent incontrôlable, et augmenta le volume. Il fallait bien avoué que cette émission avait également piqué sa curiosité, puisqu'il s'agissait d'un débat a priori houleux concernant les êtres dotés de pouvoirs, leur place dans la société, les liens entre leur émancipation et la hausse non-négligeable de criminalité, ou encore le sort qui leur était réservé.

Tania fut interloquée lorsqu'elle entendit parler de ce Wek, substance qui ne semblait être une rumeur, mais qu'il ne valait mieux pas prendre à la légère, puisqu'elle était capable d'ôter ses dons à tout individu "spécial". Les différents points de vue développés au cours de la controverse suscitèrent des réactions très divergentes auprès des clients. Certains étaient pour un développement des forces armées et de police, d'autres prônaient davantage un enfermement, voire une éradication totale des évolués. Peu à peu, la tension montait dans l'établissement, et certaines personnes commençaient à s'énerver. Tania jeta un regard inquiet à Mandy. Elles savaient toutes les deux quel était le risque : s'il y avait des gens à pouvoirs dans le café, tout cela risquerait fort de dégénérer rapidement. Les deux serveuses se rejoignirent, perplexe, derrière le bar.


- Qu'est-ce que t'en penses toi, de toute cette histoire ? demanda Mandy.

Tania resta silencieuse un moment. Elle n'avait jamais réfléchi à l'éventualité que la Défense nationale puisse s'en prendre à des êtres spéciaux, même si ceux-ci étaient innocents. Elle se rappela ses diverses rencontres, Parkman, la jeune Ivy, et d'autres encore qui avaient indubitablement un bon fond. Ces gens ne méritaient pas d'être traités comme les meurtriers et terroristes qu'étaient Sylar ou les Sons of Liberty. A vrai dire, Tania commençait à avoir peur. Et si ses proches découvraient son secret et qu'ils la dénonçaient ? Elle n'était pas capable de passer à travers les murs ou de voler, tout ce qu'elle savait faire était jouer avec les ondes téléphone-radio ou se mettre à chauffer... et encore, elle ignorait comment contrôler ce dernier don. Très efficace pour se défendre contre une éventuelle arrestation ! Sortant de ses réflexions, elle secoua la tête.

- J'en sais trop rien, Mandy. Regarde autour de toi : les gens sont flippés. Qu'il s'agisse des citoyens normaux qui ont souffert, perdu des proches et ne savent pas de quoi leurs lendemains seront faits, des défenseurs de la diversité qui se font lapider, ou des êtres spéciaux qui vivent cachés ou qui se livrent à la violence parce qu'ils ne savent pas quoi faire pour être acceptés, il y a une chose qui est certaine : tout le monde a peur. On vit dans la peur car on ne sait pas ce qui nous attend, car des clans se forment, que la violence peut éclater partout et à tout moment. Mais la violence est-elle vraiment la solution ?

Les clients autour d'elles avaient saisi quelques bribes de son discours, et furent interpellés. Certains acquiescèrent silencieusement, respectueux de ces sages paroles.

- Wouaw, lâcha Mandy. Tabasco, j'te savais pas aussi philosophe, ma belle ! Une vraie sage, dis donc ! Mais t'as raison, t'as totalement raison. Et je t'avoue que je saurais pas quoi penser si quelqu'un de ma famille ou un proche avait des pouvoirs. Tout ça, c'est trop flippant, j'le sens mal. Ca peut partir en vrille à tout moment.

Tania laissa s'échapper un soupir teinté d'un soupçon de désespoir.

- Ouais, et je ne pense pas que ce "Wek" arrangera quoi que ce soit. Ils risquent de créer un mouvement de panique auprès des gens à pouvoir, et la situation pourrait s'aggraver. C'est pas bon du tout. Puis tout ça, c'est contre nature, c'est une forme d'aryanisme. L'Allemagne a déjà fait de gros dégâts, mais si un pays aussi puissant et immense que les Etats-Unis se livre au même genre de pratiques nazies, je crains que cette année soit la dernière que nous connaissions.

- Et ces mecs, ces gens qui ont des pouvoirs, y en aura toujours qui arriveront à semer les autorités. C'est bien beau de promettre une éradication des pouvoirs, mais ils n'arriveront à avoir que les plus faibles et les innocents, pas ceux qui causent le plus de problèmes.

- Je crois que former une brigade d'élites dotés de pouvoirs au sein des forces armées ne serait pas une mauvaise idée. Ça permettrait aux autorités de se remettre à niveau. Mais pour ça, il faudrait changer les mentalités à propos des personnes dotées de dons. Et c'est pas ga...

Les deux demoiselles furent interrompues dans leur échange d'opinions par une bagarre qui venait d'éclater. Un des étudiants avait brisé sa bouteille de bière sur la tête de l'homme d'affaires, qui s'était relevé avant de ruer sur le gamin et de le faire tomber de sa chaise. Les deux individus s'empoignaient, roulaient sur eux-même et se frappaient de manière assez ridicule. Des cris d'encouragement ou de protestation s'élevaient de toutes parts, d'autres clients se mettaient à se bousculer. Effrayées, Tania et Mandy se reculèrent davantage derrière le bar. La situation devenait incontrôlable.

Tout à coup, une voix puissante s'éleva au-dessus des autres.


- ASSEZ !!!

Perry sortit des entrepôts du bar et s'élança vers les deux hommes qui se bagarraient. Aidé par quelques clients fidèles, il arriva à les séparer. Son visage bouffi avait pris une teinte pivoine et une veine saillante zébrait sa tempe gauche. Tania n'avait jamais vu son patron aussi furieux, lui qui était habituellement empreint de bonhomie et de gentillesse.

- Non mais vous vous êtes regardés ? Une bande de sauvages irréfléchis, même pas capables de discuter sans en venir aux mains ! Je ne veux pas de ces comportements dans MON bar, est-ce bien clair ? Alors soit vous vous rasseyez calmement et vous écoutez la suite de cette émission, soit vous débarrassez le plancher. Et que je n'aie pas à le dire deux fois !

Un silence d'approbation emplit les lieux. Tels des enfants qui venaient de se faire gronder, les clients reprirent leur place, tête baissée, sans prononcer un mot. Tania et Mandy prirent quelques serviettes et une cruche d'eau pour donner aux blessés de quoi se nettoyer. Seul le débat télévisé continuait son chemin, imperturbable. C'était désormais une atmosphère lourde et tendue qui régnait sur le bar, si festif et joyeux quelques minutes plus tôt.
Une chose était sûre : cette émission ne resterait pas sans conséquences.


Dernière édition par Tania Basco le Mar 10 Avr - 19:03, édité 1 fois
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMar 10 Avr - 13:51


    Cela faisait quelques semaines déjà qu’Elizabeth devait partager son gel douche avec un invité permanent. Et oui, le Loft avait enfin un second habitant et pas des moindres! Rick avait réussis à très rapidement s'approprier l'espace et, on ne va pas le nier, l'emploi du temps de la blonde. Elle n'avait pas à s'en plaindre, elle aimait bien cette présence même si elle ne cessait de lui lancer des piques. Et puis partager une douche avec un beau brun, c'était nettement plus amusant que de jouer avec son canard en plastique. Elizabeth laissa l'eau couler le long de son corps et soupira de satisfaction, enfin seule. Elle aurait pu rester un long moment à patauger dans la baignoire mais son estomac cria famine et se décida à sortir de là. Toute mouillée, elle s'enroula dans une immense serviette et se dirigea dans le salon où elle retrouva Baneson, posté devant la télévision, totalement absorbé par son émission.


    Qu'est ce que tu regardes?

    A vrai dire, il n'entendit pas sa question et elle n'eut même pas besoin de la réponse quand elle fixa les images qui défilaient à l'écran. Les images des émeutes, toute cette violence lui donna presque la nausée à nouveau. Elle ne comprenait pas comment tout cela pouvait arriver, elle se rappela son agression et l'intervention de Peter. Et si son agresseur avait été doté d'un pouvoir aussi dévastateur que celui de Rick? Cette histoire aurait aussi mal finir que la fin des Sons et ça, Elizabeth le savait.

    Après la Chute des Sons, Elizabeth pensait qu’elle en avait fini avec toutes ces histoires, elle avait tout fait pour après tout. Les humains, les spéciaux, pour elle tout le monde était pareil et les dons que certains possédaient, ils étaient justes disproportionnés. Elle souhaitait juste que tout cela cesse et qu’on parvienne à un accord. Elle voulait juste pouvoir sortir dans la rue sans craindre d'être agressée par un Sylar en puissance, même si cette idée semblait peu probable avec Rick à ses côtés. Ce qui lui faisait peur, c'était la réaction des autres, des gens "normaux", ceux qui la traiteraient comme un monstre. Elizabeth ne s'était jamais posée ce genre de question auparavant, entre son appartenance à l'OWI où elle se sentait en sécurité et ses passe temps onéreux qui l'avait rendu incapable de s'intéresser à ce genre de chose.

    Maintenant qu'elle souhaitait être comme madame tout le monde sans pour autant renier son pouvoir, elle ne savait pas trop comment pouvoir réussir à l'assumer seule, surtout avec un ex terroriste dans son lit chez elle. Le Wek? Elle se sentit étrange en attendant l'éventualité de pouvoir se débarrasser de son pouvoir. Oui, elle aurait bien besoin de quelque chose pour lui ôter ce poids des épaules, mais elle préférait ne pas y penser une seule seconde, le plus souvent elle arrivait à contrôler son pouvoir et elle se sentait coupable d'avoir à l'idée de se séparer de ce qui était une part de son identité, de ce qu'elle était. Renier son pouvoir, c'était comme se mentir à elle même et croire qu'elle était née sans cette différence.

    « Moi qui croyait qu’on s’en était sortis… Ils veulent absolument nous garder dans la partie, ces salopards! »


    Tu t'es échappé, c'est normal que certains aient les crocs...



    Elizabeth prêta son attention aux dires du Docteur Suresh, il était le seul des trois intervenants qu'elle avait déjà rencontré brièvement, tout cela grâce à Primatech évidemment. Elle était satisfaite de ce qu'elle entendait de sa bouche. Il parlait avec une telle véracité qu'elle était prête à arriver sur le plateau à tout moment pour le soutenir et pour montrer son point de vue sur cette situation catastrophique. La majorité des gens à pouvoir qu'elle avait pu rencontré, ils avaient été tout simplement rejetés de la société et seul face à elle, ils avaient mal tournés. Pourtant la russe connaissait des gens qui avaient réussis à faire avec, certes, ils se cachaient et mentaient à autres, mais ils avaient l'air de s'adapter, si certains pouvaient le faire, pourquoi pas les autres? Ils avaient juste besoin de se sentir soutenu, écouté et peut être que si c'était le cas, ils pourraient s'intégrer et qu'on n'éviterait qu'il y est encore plus de victimes avec ou sans pouvoirs. Oui définitivement, elle était persuadée d'avoir raison comme si elle avait eu une immense révélation en regardant la télévision, ce qui n'arrive pas souvent.

    La jeune femme soupira et préféra éviter d'en parler à Rick. Elle n'avait pas envie de le gêner avec son idée idiote. Après tout, elle était presque sûre qu'il se moquerait d'elle, et qui ne le ferait pas? Une ancienne toxico achète un vieil entrepôt pharmaceutique à Miami et attend de savoir quoi en faire exactement, jusqu'au jour où elle voit un reportage et qu'elle décide qu'elle pourrait aider les gens, comme elle, qui possèdent des pouvoirs. Tout cela était flou dans sa tête et elle savait qu'elle n'y arriverait pas toute seule, mais elle croyait tellement pouvoir aider à changer les choses. En bref, elle avait faim et elle commençait à penser n'importe quoi dans
sa tête.
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Alex Dumont
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMer 11 Avr - 0:41

Le journal du jour plié en quatre entre ses mains, Alex relut une dernière fois l’une des annonces d’offre d’emploi qu’il avait entourées le matin même. Puis, relevant les yeux, il lut le nom de la brasserie qui se trouvait devant lui. C’était bien le nom de l’annonce. Dépité, le jeune homme soupira.

« C’est ça … ou se lever un autre matin sans boulot … Dis-toi que c’est temporaire Alex. »

N’ayant pas réellement le choix, Alex poussa alors la porte de l’établissement et pénétra à l’intérieur. A cette heure-ci, il y avait quelques clients. Les lieux n’étaient pas bondés, mais la serveuse derrière le bar ne semblait pas chaumer. Les locaux faisaient presque miteux dans cette ambiance enfumée et tamisée. Derrière la jeune fille, un post de télévision allumé annonçait les news après les publicités. A priori, personne ne prêtait attention à l’écran, chacun étant soit plongé dans son verre, soit occupé dans une conversation avec son voisin.

« Bonjour, je viens pour l’annonce dans le journal. »

La jeune fille cessa alors d’essuyer le verre qu’elle faisait coulisser dans le torchon grisâtre qu’elle tenait, puis, elle observa Alex de la tête au pied.

« Un conseil …fuie ce tas de merde … »

Au moins, c’était clair et transpirant d’honnêteté. Mais même sans l’avertissement de la jeune employée, le français avait compris au premier coup d’œil dans quel taudis il venait de mettre les pieds. Payé à coup de lance-pierre, il devrait faire l’impossible, car oui, l’annonce parlait bien d’une place de plongeur.

« Ouais … j’aimerais bien, mais j’ai pas trop d’options en fait.

- On en est tous là … »
, acheva-t-elle, reportant de nouveau son attention sur le verre.

Prenant une grande inspiration, tout en relevant la tête comme pour s’adresser à une personne qui devait être dans la pièce voisine, la serveuse s’époumona.


« BERNY ! Y A UN MEC POUR TOI !!! »

Surpris par tant de convivialité et d’amour entre collègue, Alex écarquilla les yeux de stupeur malgré lui. D’une porte battante, un homme d’une cinquantaine d’année, enrobé et vêtu d’un tablier crasseux déboula, fusillant sa serveuse du regard.

« Shannon, j’t’ai d’jà dit de pas gueuler comme un âne ! J’suis pas sourd et les clients non plus ! Merde alors !

- Et moi, j’t’ai déjà dit que je suis pas ta secrétaire ! Alors tu gères tes entretiens toi-même !

- Parle-moi meilleurs !

- Ou sinon quoi ? Tu vas m’virer ! Putain ! J’perdrais le job du siècle ! Une place en or ! Si j’me casse de ton trou, y a personne qu’acceptera de faire mon boulot pour la minable paye que tu me proposes ! Donc fais pas chier gros !

- Ouais ! Bon, ça va, la ramène pas trop non plus ! Bon … il veut quoi le monsieur ?

- Euh … bonjour, je viens … pour l’annonce dans le journal.

- Ah oui, pour la place d’homme de ménage.

- Il n’est fait mention que de plonge dans l’annonce. »


Pour toute réponse, Berny laissa éclater un rire gras. De son côté, la serveuse leva les yeux au ciel.

« Tu f’ras la plonge, mais tu feras aussi le nettoyage des locaux une fois qu’on aura fermé. Bref, homme de ménage. »

Sceptique, Alex balaya du regard les lieux qui pour le coup étaient septiques. Il venait de trouver les écuries d’Augias version moderne, et c’était lui qui allait être chargé de tenir le balai. Déglutissant péniblement, il reprit.

« Et question salaire ?

- Cent cinquante dollars la semaine.

- C’est une blague ?

- J’ai l’air d’un blagueur ?

- Non, t’as l’air d’un porc ! Et ouais, c’est un rat ! J’t’ai dit, sauve-toi Gueule d’Ange !

- T’as pas fini ! »


La serveuse reprit l’essuyage des verres dans le silence. Alors qu’Alex réfléchissait à l’offre de Berny, les news débutèrent à la télévision, avec un programme spécial : le cas des gens dotés de pouvoirs, les intentions du gouvernement américain à leur encontre, les solutions possibles et accessibles. Sur le plateau se trouvaient le ministre de la défense, un homme visiblement anti-surhumain, ainsi que Mohinder Surresh. Un débat houleux démarra entre le ministre et l’autre type. Des solutions étaient en cours d’étude par le gouvernement afin de canaliser l’émergence de ce qui bientôt fut désigné sous le nom de « mutant ». L’opposant, lui, voulait des mesures plus radicales afin d’assurer la sécurité nationale, quitte à commettre le pire. De son côté, Mohinder tenta de tempérer les divers points de vue.

Ce fut alors qu’Alex réalisa le silence de tombe qui régnait à présent dans le bar, tous les regards étant braqués sur l’écran. Les clients avaient cessé de boire et de discuter, Shannon n’essuyait plus rien, ayant même reposé son torchon. Quant à Berny, les bras croisés sur son ventre, ne perdait pas une miette de ce qui se racontait.


« Tous de la racaille ! On veut pas d’ça chez nous ! J’t’interdis de servir ces monstres si y en a un qui se pointe dans mon bar.

- Parce que c’est écrit sur leur front ? T’es con ou tu le fais exprès !?

- Facile ! Ils ont une sale gueule ! Après tout, c’est des mutants !

- Du coup, ça fait de toi l’un d’eux …

- Tu vas t’en prendre une ! Bon … et toi là, t’en penses quoi ? Si y en a un qui se pointe, tu lui fracasses ton balais sur le dos, n’est-ce pas ?

- J’avoue ne pas vous comprendre … Votre dernière guerre civile ne vous a pas suffit ? Vous n’avez donc rien retenu ?

- De quoi tu parles ? C’est pas des américains, c’est des mutants !

- Berny … il a raison, ce sont des américains …

- Foutaise ! Bon, alors, tu le prends ou pas ce boulot ?

- Je … je vais y réfléchir … je vous recontacte.

- Ouais, bah tarde pas trop … Pas dit que la place soit toujours libre si tu prends trop ton temps.

- Clair, les gens se battent pour taffer ici … T’as pas vu ? Y a foule sur le trottoir. Ah non, excuse-moi, ça ce sont les putes du quartier …

- Et tu risques de les rejoindre si tu continues de me casser les couilles ! »


Sur cette échange fort sympathique et prometteur, Alex sortit alors du bar, ayant l’impression que chacun de ses vêtements, que ses cheveux, que tout en lui sentaient l’affreuse odeur qui empestait ce bâtiment. Une chose était sûre : ce n’était pas aujourd’hui qu’il aurait un nouveau job. Tout du moins, pour rien au monde, il ne travaillerait pour Berny.

Puis, le jeune homme repensa à tout ce qu’il venait d’entendre, autant les propos de l’émission que ceux de Berny. Ainsi donc, le monde en était arrivé là. La chasse semblait sur le point d’ouvrir. En tout cas, il était clair que le gouvernement s’armait pour cette guerre qui se profilait à l’horizon. Rester discret était certainement la chose la plus sage à faire. Pourtant, Alex n’était pas certain de pouvoir faire l’autruche longtemps, en sachant que des innocents, certes dotés d’un pouvoir, étaient maltraités, enfermés, ou pire, au nom d’une idéologie dangereuse. Choisir comment réagir et quel choix faire alors qu’il avait une famille à charge, lui semblait tout d’un seul coup bien plus complexe que de trouver un emploi descent.

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Ivy Holden

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 0:51

    ''Kay ! Viens m'aider s'il te plaît !''

    Ivy avait difficilement réussi à ouvrir la porte malgré les paquets dont elle était chargée, mais elle avait cependant du mal à passer l'embrasure. Elle entendit plus qu'elle ne vit sa jeune sœur approcher et soudain elle sentit le poids sur ses bras s'alléger tandis que sa vue se dégageait alors que sa cadette prenait un sac pour l'emporter dans l'appartement. L'étudiante entra et ferma la porte d'entrée d'un coup de pied nonchalant. Elle détestait faire les courses, surtout les jours où elle devait les faire seule, mais ce soir-là Kay l'avait appelée alors qu'elle était encore à la bibliothèque attendant l'heure de son prochain cours pour lui dire qu'elle allait chez une amie pour travailler un peu et elle n'avait pas eu le cœur à lui rappeler sa promesse de l'accompagner dans sa corvée.

    Elle posa lourdement les paquets sur la table et se joignit à sa sœur qui était déjà en train de ranger leur contenu. Elles échangèrent quelques phrases, des paroles banales pour s'enquérir de la journée de l'autre, avant qu'un silence confortable ne s'installe entre elles. Lorsque tout fut rangé, l'aînée ôta ses chaussures avec un soupir de soulagement et regarda par la fenêtre. Le Soleil commençait déjà à disparaître et l'obscurité régnait déjà sur Central Park jusque en face de leur résidence. Elle déclara qu'elle allait prendre une douche et qu'il y avait les restes de la veille si la plus jeune avait faim. Ivy prit la direction de leur minuscule salle d'eau et s'enferma. Elle laissa l'eau chaude laver ses soucis, et ne ressortit de la pièce que lorsqu'elle se jugea suffisamment détendue.


    ''Il reste un peu de poulet dans le micro-onde.''

    Elles mangèrent en silence, chacune appréciant simplement la présence de l'autre. La soirée serait calme et elle s'en réjouirent d'avance. Les sœurs Holden débarrassèrent, et l'étudiante s'étira avant de balayer la pièce du regard à la recherche de la télécommande. Celle-ci se trouvait au beau milieu du canapé, à égale distance de Kay et d'elle-même. Ivy jeta un œil à sa sœur qui lui fit un grand sourire auquel elle répondit d'un haussement de sourcil. Soudain, comme si quelqu'un avait lancé le départ d'une étrange course, toutes deux se ruèrent sur le petit appareil et se le battaient en riant comme s'il s'agissait du dernier Twinkie sur Terre. L'espace de quelques secondes, elles semblaient être revenues à l'époque où elles vivaient avec le reste de leur famille, à l'époque où elles avaient une famille. Ces quelques secondes volées s'achevèrent avec l'exclamation victorieuse d'Ivy qui tenait la télécommande en hauteur, hors de portée de sa cadette.

    ''C'est pas juste !''
    ''C'est la vie. Vas faire tes devoirs en attendant.''


    Elle regarda sa petite sœur renfoncer la tête dans ses épaules et se diriger vers son sac en râlant à mi-voix. L'aînée secoua la tête, un sourire au lèvre, avant de reporter son attention sur la télévision. Elle s'installa avec satisfaction sur le sofa avant de faire défiler les chaînes, passant de l'une à l'autre en cherchant un programme intéressant. Elle commençait à perdre espoir lorsqu'elle entrevit un titre qui l'interpella avec qu'elle ne change à nouveau de chaîne. Revenant sur le canal précédent, la jeune anglaise relu le menu déroulant qui défilait à présent sur l'écran. Non content d'essayer par tous les moyens de blâmer tous les spéciaux pour les crimes d'une poignée d'entre eux, maintenant le gouvernement voulait faire d'eux une race d'ennemis publics ? Une violente bouffée de colère monta en elle tandis qu'Ivy découvraient les noms des invités de l'émission. Trois pantins, présents uniquement à cause de leur position pour animer un semblant de débat dont le seul but est de rappeler les méfaits des mutants comme s'ils étaient les seuls à avoir lieu. La britannique hésita à appeler Kay, mais finalement décida de ne pas alarmer davantage sa cadette : elle n'avait que onze ans pour l'amour du ciel. Au lieu de cela, elle s'enfonça davantage dans son canapé, comme si elle pouvait disparaître de la surface de la planète par ce simple mouvement.

    Combien étaient-ils ? Tous les spéciaux qui, comme elle, regardaient l'émission en se demandant combien de temps encore ils seraient épargnés par la haine des humains. Les humains. Inconsciemment elle faisait la même chose que tous ces imbéciles dehors : elle séparait les spéciaux du reste de l'humanité. Les reportages se suivaient, telle une chorégraphie réglée à la seconde, un ballet d'accusations d'ignorants qui pensaient qu'avoir des dons faisait de vous un monstre. Le taux de criminalité de la Grosse Pomme qui n'a jamais été aussi élevé, les émeutes anti-mutants, les mesures prisent – ou non – par le gouvernement. Le WeK ? Ivy fronça les sourcils en entendant l'étrange mot. Un produit pour les défaire de leurs pouvoirs ? La jeune femme ne voulait pas y croire, et pourtant n'avait-elle pas déjà perdu son don auparavant ? Si cela était déjà arrivé une première fois, il était fort possible qu'une deuxième fois soit possible. Mais la vraie question était de savoir s'il s'agissait d'un remède pour les spéciaux, ou d'une arme pour les humains.

    Elle repensa à cette époque, le temps où elle n'avait plus à se préoccuper de se mettre en colère ou non par peur de blesser quelqu'un. Mais même si elle n'avait pas souffert de sa perte de pouvoir, la brunette refusait de revenir à ce temps-là. Être spéciale faisait partie d'elle, c'était ce qu'elle était, ce dont elle avait hérité de ses parents en un sens. En un sens, elle était fière d'être mutante, même si l'époque actuelle l'empêchait de le montrer. Renier tout cela revenait à donner raison à ceux qui affirmaient que les mutants étaient des erreurs de la nature. Le débat avait commencé mais elle ne s'en aperçut que lorsque la voix grave d'Estman résonna, grondant les noms de Sylar et des Sons of Liberty. Et voilà, c'était terminé. On en revenait à nouveau aux pires d'entre eux, comme si l'on pouvait cerner la population non-mutante en se basant sur Hitler et Ben Laden. Qu'il était facile de généraliser et condamner des millions d'innocents dans sa hâte d'en finir. Estman ne valait pas mieux, ses idées étaient aussi cruelles que barbares. La jeune Holden se demanda un instant si elle était capable d'infliger la souffrance à travers le poste de télévision, mais se dit que si c'était le cas, cela ferait bien longtemps que cet idiot serait devenu fou à cause de la douleur.

    Ce ne fut que lorsque le professeur Suresh prit la parole qu'elle se calma quelque peu. Certes, des trois invités il était le moins influent, mais il savait mieux que quiconque de quoi il parlait. Elle ne pouvait qu'apprécier et approuver un à un les arguments qu'il opposait à ceux d'Estman. Il avait raison bien sûr : nombreux étaient les spéciaux prêt à œuvrer pour la paix, beaucoup plus nombreux sans doute que ceux qui se battaient pour asservir les non-mutants. Un spécial ne peut et ne doit pas être jugé sur son don – que penserait-on d'elle si c'était le cas ? – mais plutôt sur ce qu'il est prêt à en faire. Ivy se sentit hypocrite à la seconde ou elle avait songé à cela : elle n'avait rien fait pour aider. Évidemment, elle n'en avait pas fait davantage pour l'autre camp, mais elle se sentait tout de même fautive et honteuse de toujours vouloir une meilleure vie pour Kay et elle sans jamais rien tenter pour cela. Comme cette Kerry Tomas, la jolie rousse qui avait pris la parole pour tous les spéciaux innocents. Mais l'on ne partait pas ainsi en croisade, sans savoir à qui s'adresser ni à qui faire confiance. L'anglaise ne connaissait même pas d'autres spéciaux que Spence, Kay et elle.


    ''C'est vrai ? Ivy, ils peuvent nous les enlever ?''

    L'étudiante se raidit immédiatement sur le canapé en entendant la voix de sa cadette. Depuis combien de temps était-elle là, à écouter un débat qu'elle était encore trop jeune pour en comprendre les enjeux. Elle n'eut pas à demander de quoi elle parlait, elle le savait très bien. Elle se leva et se dirigea vers sa sœur.

    ''Ce ne sont que des rumeurs. Et même s'ils en étaient capables, pourquoi viendrait-on nous enlever les nôtres ? Personne ne sait pour nous, hormis Spence. Il n'y a pas de raisons de s'inquiéter...''

    Ivy avait pris sa sœur dans ses bras. La plus jeune avait tendance à craindre tout et tout le monde depuis leur arrivée à New York, et elle devait sans cesse la rassurer. La sensibilité des artistes. L'aînée s'écarta pour regarder sa désormais seule famille dans les yeux.

    ''Kayleigh écoute-moi. Tout ira bien. Tu sais que je ne laisserai rien t'arriver pas vrai ?''

    Kay hésita, puis colla un sourire hésitant sur son visage constellé de tâches de rousseur.
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 2:54

Le reflet dans le miroir de sa salle de bains, vaguement déformé par les restes de buée, lui renvoie une image plutôt désolante. Entre ses cheveux blonds mouillés qui tombent mollement et collent à sa peau, son visage fait un peu peur à voir. Non, correction, elle a carrément l'air d'avoir été rouée de coups. Complètement HS pour la soirée, Ella examine attentivement chacune des blessures et des ecchymoses qui s'étalent sur son visage. Plaies encore ouvertes pour la plupart, bien que désinfectées et soignées. Elle sont bénignes mais n'en restent pas moins douloureuses. Encore moins discrètes. Comme ce coquard impressionnant autour de son œil droit, qui prend déjà une teinte violacée et qui s'étale jusque sur sa pommette. Et plus bas, sa lèvre fendue et gonflée qui tire à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Alors, elle la ferme. Certains ont raison...des fois, il vaut mieux se taire. Se taire plutôt que de crier.

De toute façon, qui l'entendrait? Toute seule dans son petit appartement, Ella Bishop se morfond dans sa solitude. Des fois, elle l'approuve et la chérit, et des fois, elle aimerait avoir deux bras aimants qui accueillent son retour le soir. Qui l'enlacent en lui murmurant que tout va bien, qu'elle ne sera plus seule. Un rêve? Pour l'instant oui, et pour le futur...Ella le voit encore trop noir. Et son travail ne lui laisse pas tellement de temps libre. Il fut un temps où elle le trouvait excitant et unique, aujourd'hui elle l'exècre. Sans compter que cela se révèle dangereux...ce n'est pas tellement ça qui l'ennuie, cela dit. Les plaies, les ecchymoses, elle connait, elle les accumule depuis le temps. Sans en avoir vraiment conscience, elle finira sans doute un jour sur la trajectoire d'une balle mortelle ou d'un pouvoir récalcitrant. Elle le sait et elle l'ignore à la fois. Inconsciente, elle se jette à corps perdu dans la bataille pour retrouver la liberté. Du moins, c'est ce qu'elle aimerait croire. La vérité est plus dérangeante: Bishop ne sait pas marcher seule, elle plie l'échine face à ceux qui sont plus fort qu'elle.

Certains ont choisi de se battre. Et elle, elle s'est déjà rendue.

Doucement, elle finit de se sécher, enfile rapidement quelques vêtements confortables. Un vieux short déformé, un t-shirt XXL de football qui lui arrive presque jusqu'aux genoux. Pourtant, elle est loin d'être une fanatique de ce sport...D'ailleurs, elle n'est même plus très sûre d'avoir jamais regardé un match. Haussement d'épaules, et elle enfile ses sandales avant d'ouvrir la petite armoire de sa salle de bains. A l'intérieur, des cachets, du genre de ceux qu'on prend contre la douleur. Et hop, un cachet avalé...Non, pas deux, ça serait déraisonnable. Étrangement sage, la demoiselle repose la boite à sa place et se penche pour avaler un peu d'eau et faire passer le tout.

Maintenant, ne reste plus à attendre que le médicament fasse effet. Elle sort, ou plutôt se traine hors de la salle de bains, direction le canapé du salon où elle s'affale sans grâce aucune. Un regard à la pendule et merde...Elle a déjà loupé le début de l'émission. Mohinder l'avait pourtant prévenue...Ouais, c'est vrai, mea culpa, mais en même temps, elle n'avait pas non plus prévu de se faire démonter la figure quelques heures avant...Par un spécial justement, qu'elle a dû arrêter. Quelle ironie. C'est peut-être une vengeance divine pour avoir trahi les siens, qui sait?

Non, non, attendez. Ella est contre ça. Elle survit, elle n'a pas le choix. Est-ce que c'est si dur à comprendre?

A l'écran, le débat est déjà lancé. Et Ella écoute sans vraiment écouter. Les spéciaux traqués, les forces de polices mobilisées et renforcées, certains spéciaux utilisés pour arrêter les autres, elle est déjà au courant. La télévision se garde bien de dire que certains sont obligés à coopérer...Non, bien évidemment, il ne faudrait pas trop leur en demander. Bande d'hypocrites. Quant au Wek, elle en a déjà vaguement entendu parler...Jamais vu. Mohinder travaille, bidouille avec ses petites éprouvettes, et de temps en temps lui glisse quelques informations. Mais c'est tout. Lentement, le désespoir envahit Ella, jusqu'à ce que le visage de Sylar apparaisse soudain à l'écran. Haine, colère et frustration s'infiltrent aussi sec dans ses veines. Ça, c'est le fix qui la fait tenir, qui la pousse à avancer. Un jour, elle lui mettra la main dessus, un jour elle lui fera payer de sa vie tout ce qu'il lui a fait. A l'écran, les mots de Mohinder sont empreints d'une retenue non négligeable, mais elle sait qu'il aimerait voir autant qu'elle la tête du sérial killer sur un plateau d'argent. La majorité tente surtout de trouver une vie normale. Mon cul.

Les minutes passent, et Ella finit par se calmer, se raisonner. Et puis elle songe à sa rencontre avec Alex Dumont quelques jours plus tôt, ses révélations à propos de Central Park, de Sylar et de Baneson, et puis de la perdition de Peter…

Peter. Oh merde. Inconsciemment, elle sursaute, fait tomber le coussin près d’elle. Vaguement affolée, elle se comporte stupidement, comme si elle venait tout juste de s'en rendre compte...C'est faux, elle y pense depuis qu'elle a croisé le français. Peut-être que ces fichus médocs l'abrutissent déjà...

Néanmoins, cela ne change rien au résultat: il faut vraiment qu’elle retrouve Peter, avant que d’autres ne le retrouvent…
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Asami Barairo
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeSam 14 Avr - 12:52

La vie reprenait doucement sont court. Retrouvée ses souvenirs, retrouvée Chris avait été une étape dans sa vie, bien plus importante que semblait le penser la japonaise. Celle-ci avait encore beaucoup de mal à comprendre véritablement ce qui lui était arrivé et bien souvent elle ne pouvait s’empêcher de culpabilisé à l’idée d’avoir abandonné bon nombre de ses amis au moment où ceux-ci avaient besoin d’elle. Retrouvant ses marques dans son appartement ainsi que son magasin, la vie semblait redevenir tout ce qu’il y a avait de plus normal pour le couple. Une soirée ordinaire devant la télévision, blottie dans les bras de celui qu’elle aimait, elle fixait la télévision sans vraiment y faire attention, plongée dans ses pensées, ses souvenirs, ses inquiétudes aussi…Les doigts de la japonaise caressant dans un rythme régulier la paume de Chris, elle s’inquiétait aussi beaucoup pour lui mais gardait le silence à ce sujet, c’était juste des impressions et elle se sentait parfois tout simplement paranoïaque. Mettant cela sur le compte de leur retrouvaille étrange, de ces derniers jours, au final la jeune japonaise ne souhaitait que ce qu’elle avait actuellement : le calme et la paix. La tête posée contre lui, elle écoutait le rythme régulier de son souffle mêlé à celui de son cœur, cela avait quelque chose d’apaisant et sans s’en rendre compte la japonaise prenait le même rythme de respiration. Toujours dans ses pensées, c’était dans ce genre d’instant d’une banalité infinie qu’elle se sentait le mieux, sa vie avait été une longue successions d’aventure étrange, de découverte, et d’épreuve, un peu de normalité ne faisait jamais de mal à personne. Se redressant doucement, elle quitta la chaleur rassurante de leur petit cocon, s’excusant. Elle souhaitait simplement se faire un thé, lui demandant par la même occasion s’il souhaitait quelque chose.

Il répondit par la négative et elle s’éloigna du séjour pour se rendre dans la cuisine. Prenant un grand verre qu’elle remplit du jus d’une orange pressée. Elle resta un moment dans la cuisine, elle avait beaucoup de mal à se faire au décalage horaire et la jeune femme eut un léger vertige. Buvant quelque gorgée du jus de fruit, elle revint dans le salon, retrouvant alors l’homme qu’elle aimait devant une émission qui semblait l’absorbée. Observant la télévision de loin, elle s’approcha pour s’installer à même le sol, posant son verre sur la table basse. C’était l’une des manies de la japonaise, s’asseoir à terre lorsqu’elle buvait ou même mangeait, certaine pratique de son pays d’origine lui restait parfois et elle trouvait cette position beaucoup plus confortable en règle générale. S’intéressant à son tour à ce qui se disait à la télévision, le cœur de la nipponne se pinça face à tant d’horreur. Asami était parfaitement consciente de l’existence de la violence, elle l’avait elle-même vécu à maintes reprises durant son enfance mais se retrouver face à des images ne la mettait pas moins mal à l’aise sous prétexte qu’elle savait ce que c’était. Ces images lui donnaient légèrement la nausée, ce fut la main délicate de Chris qui lui fit détourner les yeux pour incliner la tête en arrière et regarder le jeune homme.


« Tu veux changer de chaîne ? »


Elle esquissa un sourire devant l’attention qu’il portait à son bien-être. Elle lui fit un petit signe de tête négatif avant de porter son attention sur la télévision, posant sa tête sur les genoux de l’anglais. Les images de révoltes, d’attentat et les témoignages laissèrent la place à une journaliste, autour d’une table se trouvait trois hommes qu’elle présenta brièvement. Asami n’avait jamais vu en chair et en os l’homme prénommé Mohinder Suresh mais ce prénom ne lui était pas inconnu tout comme l’ouvrage dont le père de cet homme était l’auteur. La jeune femme pouvait parfaitement comprendre les inquiétudes d’un des intervenant concernant les personnes dotés de dons mais il faisait une grosse erreur, cet amalgame, mettre chacune des personnes dans le même sac. Asami était plutôt bien placée pour savoir qu’il y avait beaucoup d’entre eux qui n’avait jamais demandé à recevoir ces dons, beaucoup considérait leur capacité comme une malédiction et la rejetait au lieu d’apprendre à vivre en total harmonie avec. La japonaise n’avait jamais considéré ces dons comme quelque chose de formidable, d’extraordinaire, si certes cela sortait des sentiers battus elle avait estimé que si c’était en elle, c’est que cela faisait intégralement partie d’elle, comme ses poumons ou son cœur. Elle avait toujours gardé un avis très humble sur la question, si elle était capable de prendre la structure atomique de l’air, elle était bien incapable de courir un cent mètre, ou encore de faire un triathlon. Elle était très certainement un peu naïve de croire que ce qu’elle possédait n’avait rien d’incroyable…

Le mot Wek fit un étrange effet à l’oreille de la jeune femme, un médicament capable de neutraliser les pouvoirs ? C’était bien la première fois qu’elle voyait quelque chose sous un mauvais œil. Elle avait déjà eu la "chance" de faire la connaissance avec "une solution aux problèmes", se souvenant amèrement du vieil homme, beau parleur qui avait réussi à jouer avec la sensibilité de la jeune femme, réussi à lui faire croire en une utopie, elle avait faire une erreur en croyant en cet utopie, des hommes et des femmes avaient été tué en son nom. Il n’y avait pas de solution miracle et ce n’était pas en considérant ce que Chris, Peter, Alex et beaucoup d’autre ainsi qu’elle-même était comme un handicape, une maladie qui allait arranger les choses. Cette émission semblait anodine, un simple débat mais Asami avait l’intuition que cela n’était que le début de quelque chose, le sens des mots semblaient changer petit à petit c’était indicible.
La japonaise gardait le silence, elle aurait été incapable de véritablement exprimer ses émotions, incapable d’exprimer un avis. Si elle était capable de comprendre la colère que les victimes pouvaient ressentir, elle avait bien du mal comprendre comment on pouvait aussi facilement parler de : « solutions radicales » ou même de « problème mutant » et surtout comment ces mots sonnaient si "ordinaire" et "sans conséquence" dans leur bouche.

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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeSam 21 Avr - 3:59

(Post identique dans le sujet The Man That You Fear)

Il y a longtemps qu'il n'avait prêté autant d'attention à un objet imaginé par le plus obsessif des esprits humains. Un objet complexe, minutieusement accroché par une foulée de détails très dense, très vaste. Il servait à répondre à l'imaginaire humain, une façon audacieuse de mettre à la réalité la créavitivé d'un cerveau en pleine ébullition. Pourtant, voilà longtemps que l'on avait appliqué ses premiers plans sur papier. Était-il dépassé? Était-ce toujours d'une aussi grande utilité alors que la société se montrait en constante évolution? Était-ce une source d'informations qui en valait le détour alors que ce n'était plus dans son champ d'intérêt? Pourquoi risquer une perte de temps alors que tout pourrait être bien plus facile comme exécution? Ses derniers instants étaient comptés et son heure arrivait, il le savait mieux que quiconque et il se permettait la patience de l'expérimentation, de l'information? Pour en faire quoi? Pour la puissance du savoir, dans toute sa simplicité, mais de tout son potentiel contenu. La science incontournable. Cet outil en était la preuve, et pour le moment suivant, le meilleur allié de Alexis Kane pour lui exposer ce qui l'attendait à son retour. Jamais n'aurait-il pu en douter, et pourtant, c'était inévitable.

Jamais le ténébreux s'en était remis entre les cables d'une télévision pour son avenir immédiat. Que pouvait-il bien se passer dans le monde des humains qui méritait ainsi cette attention? Et comment Ashley ferait pour transcender direcement la réalité, leur permettant de franchir une barrière interdite, satisfaisant ainsi les sombres ambitions de l'homme au noir destin? Connaissant sa palette de possibilités, elle qui imagineait les plus grandes machinations pour révéler les rêves au grand jour, elle était capable de tout. Se fier seulement à la beauté irrésitible de son corps serait une erreur gravement commise. Observant la télévision d'un oeil curieux, elle était tout ce qui pouvait se faire de plus banal. Large, plate, noire, massive, elle était éteinte, patientant que le premier voile de couleurs s'affiche en toute splendeur. De retour dans le confort de son majestueux fauteuil, alors que la jeune femme était assise tout juste à ses côtés, Alexis fixait l'écrant statique, sans vie, alors que la vérité éclatait au grand jour. C'était d'une évidence ridicule, un vrai jeu d'enfants alors que Ashley détenait dans sa main une complexe télécommande, décorée d'une multitude de bouttons multicolores, aux fonctions indéfinissables, probablement une simple persuasion que tout ce mal n'en sert à rien. Tournant légèrement son corps vers la gauche, la belle acceuilla le scepticisme de son sombre compagnon d'un séduisant sourire. Langoureusement, elle délia ses lèvres pour servir un doux mais précis discours non pas pour répondre à ses interrogations, mais confirmer ses doutes qui ne sont plus que des songes assurés.


Tu peux te douter que nous n'assistons pas à l'évènement en direct, ce serait pousser un peu trop loin les risques associés au rêve. Ils sont des millions à avoir été impliqués dans ce visionnement, il suffit de choisir les rêves d'un seul d'entre eux. Nous nous entendons pour dire qu'un être aussi particulier que ta personne n'aurait jamais manqué ça, mais encore, t'aurais-tu donné tout ce mal pour comprendre ce qui t'es hors d'atteinte, enfin, pour le moment? Sans mon aide, aurais-tu fait preuve de patience pour comprendre ce qui se passe? Cette situation ridicule est sur le point d'engendrer des conséquences irréparable. Personne ne peut empêcher cet effet de boule de neige, personne ne pourra contenir la tempête qui s'annonce à l'horizon. Pourtant, nous savons bien que tu apprécierais cette petite mascarade chaotique, n'est-ce pas? Ce serait une mise en scène parfaite pour ton retour, alors que beaucoup, pour la plupart, sont convaincus de ta défaite mortelle, que jamais plus, tu seras un cauchemar à la levée du jour. Si seulement ils savaient.

Les raisonnements de Ashley, qu'ils soient pleinement logiques ou manquant d'une cruelle crédibilité, sont à la fois justes et manipulateurs. De quoi il serait donc question à la télévision? Un nouvel attentat terroriste peut-être? Qu'est-ce qui pourrait être plus grandiose que la fatalité de la Statue de la liberté ou que la déflagration emportant dans le monde des cendres l'aéroport de New York? Restant modeste sur ce succès passé, le ténébreux s'avança la main pour dérober la télécommande des mains de la brunette, cette dernière lui effleurant le regard d'un sourire coquin alors que le frémissement de leurs peaux se faisait encore ressentir. Ignorant de toute évidence le physique de la rêveuse délirée, Alexis laissa son index presser un boutton pour que le téléviseur s'allume. Ça aurait été trop facile. Vide de toute présentation, Ashley soupira un ricanement alors que suite à probablement un ordre mental de sa part, des images défilèrent à une vitesse ahurissante pour arrêter son débit sur le visage d'une jeune femme blonde aux grands yeux bleus et aux lèvres bien charnues. Une présentatrice reconnue il semblerait. Ne portant aucune importance à cette individu qui présentait une émission dont le thème concernait les gens à pouvoirs, ces mutants, ces créatures, ce phénomène surnaturel devenu hors de contrôle? L'Incube eu la bonne surprise de voir l'une de ses plus récentes victimes, Mohinder Suresh particier à ce houleux débat. Hochant la tête en déclarant un rire soudain, sordide, sarcastique, c'était une nouvelle des plus intriguante. Les autres hommes étaient respectivement Paul Lagerstan, ministre de la Défense et Georges Estman, dirigeant un syndicat qui regroupe les victimes des agissements de Sylar. Et si seulement ce mégalomane confus et médiocre était le dernier de leurs soucis...

Et ça défilait, à la vitesse de l'éclair, des informations sur la criminalité, des témoignages de malheureux ayant fait face à la mutation, étant humainement impuissants pour l'affronter, la police qui se dévoile incapable de surmonter la menace, la population qui réclame haut et fort que des mesures doivent être prises. C'était une vision juste et respectable du début de l'Apocalypse si rien n'était fait. Le le plus sombre des Cavaliers n'étant revenu de son périple, la Guerre ne pourrait reprendre que lors de son arrivée. D'un certain point de vue, les revendications qui étaient criées par le peuple, ce ne ressemblait en rien à de l'innovation. Sauf un détail, une certaine particularité qui méritiat qu'on s'y attarde. Le Wek. Un mot, un terme tout simple mais qui était le plus grand porteur d'espoir pour la masse populaire aujourd'hui. Irréel? Une arme? Un poison? Impossible de savoir sa nature. Mais dans la vérité, il serait plus efficace qu'une vulgaire escouade tactique. Le ministre de la défense répète outre mesure que rien n'est plus important que la sécurité de la nation, et que la formation de ses troupes est sans failles. Il explique que ces dites troupes chassent sans relâche les mutants. Concrètement, ce qui n'est pas révélé en direct à la télévision, c'est que les résultats tardent à suivre. Si monsieur Lagerstan avait été fidèle à ses promesses, le maire de New York serait debout et vivant pour dire combien il est bon d'être citoyen de sa ville. N'ayant que faire de monsieur Estman qui était convaincu que l'éradication des pouvoirs était alléchant et envisageable, la sagesse de Mohinder perçait l'écran et on pouvait bien sentir que l'homme cherchait, malgré tout, une solution pacifique au problème.

Déposant la télécommande sur le bras de son fauteuil, Alexis se releva et s'approcha du téléviseur pour y prendre appui, se retournant pour dévisager Ashley. Cette dernière croisa doucement les jambes et lui laissa le plus mystérieux des clin d'oeil. D'ordinaire, on aurait pu le traduire comme une tentative de séduction mais le ténébreux en comprenait l'ampleur de sa signification.


Un véritable cercle vicieux. Une cause, un effet, une solution, une conséquence, qui est la cause d'un effet sans solution conséquente. Les humains sont aveuglés par leur désir absolu de paix et de prospérité alors qu'ils en sont à peine dignes. Ces hommes courageux, prêts à s'humilier devant tous pour prouver que oui, les mutants peuvent être vaincus, c'est cruellement déshonorable et malhonnête de leur part. Tant de secrets gardés loin de la population, tant de choses qu'ils ignorent. Et voilà qu'ils font confiance au premier se prostituant sur la place publique. Le désespoir est en cause, l'effet est irrévocable, définitivement. Supposons leur réussite, supposons qu'ils peuvent remédier à cette maladie faussement qualifiée, les dégâts seront irréparables. Jamais plus le visage de ce monde pourra se voir à la lumière du jour. Ainsi se mettre en travers de leur route reviendrait non pas à un suicide précipité mais à une affirmation de leur torts. Leur traits faciaux se fondre de remords quant à l'évidence qu'on ne peut plus y remédier. Savoir que la dépression les suivre, savoir qu'ils ont sacrifiés un futur leur étant cher pour donner une chance au présent de subsister. Les pauvres. Ils ignorent tout de notre nature, et ainsi, ils croient possible de nous faire plier l'échine contre notre volonté. J'en suis regretté pour vous, chers être humains de l'époque de l'hypocrisie et du mensonge. Votre histoire se terminera sur une note tâchée de sang et de ténèbres.

Détournant rapidement les pieds, Alexis pris la direction des portes du salon, qui depuis le tout début, sont rester fermées. Sans mêmes les frôler, elles s'ouvrent sur son passage, obéissant à leur maitre sans paroles ni silence. De l'autre côté, une pièce légèrement plus petite mais dont les décorations ghotiques englobant la superficie étaient à donner froid dans le dos et frissons le long du corps. Des peintures sanglantes et horrifiantes décrivant des scènes incompréhensibles longeant le long des quatre murs, chacune étant rattachée aux autres par une étrange structure blanche. Ni bois, ni plastique, ni métal, un oeil attentif remarquerait que c'était bel et bien un assemblage d'ossements humains. Des cauchemars. Sans l'ombre d'un douete. De grands tapis noirs et très pourpres, voir sanguinolants, recouvraient le plancher. Un grand lit baldaquin fait de pierre noire acceuillait Alexis au centre même de la pièce. Les draps de soie noire semblaient autant réconfortants que repoussants. Ne perdant pas une seule seconde, le ténébreux retira ses vêtements, se retrouvant dans la nudité absolue sous l'oeil à la fois attentif et curieux de Ashley qui prenait un discret plaisir à observer un tel panorama. Alors que l'homme se glissa sous les draps, la jeune brunette croisa ses bras et déposa sa tête contre l'un des majestueux poteaux du lit, soufflant quelques mots à l'intention de l'homme retournant bientôt à la réalité.

La fin d'un rêve, la fin d'une aventure, la fin d'une seule nuit. Tu en as appris beaucoup sur le pouvoir du cerveau humain et de son imagination, Alexis, puisse t'en rappeler dans tes prochaines, disons, interventions. Une fois que tu auras récupéré ton corps, tu pourras constater qu'il n'a aucunement changé, bien qu'il est possible que tes vêtement soient quelque peu sales et frippés, mais rien de bien grave pour un être de ton calibre, on s'entend. J'ignore comment tu t'occuperas mais n'oublie jamais qu'à présent, les rêves ne sont plus une fable affolée de l'esprit moyen mais un redoutable moyen de persuasion, le meilleur des parcours pour réduire à néant toute faiblesse de l'adversité. Tu n'aurais jamais cru que les rêves et tes précieux ténèrbres auraient fait un si bon mariage. Bien sur, l'appelation de cauchemar est plus caractéristique de ta personne mais je m'en vois flattée de cette science qui t'es maintenant infuse. Nous nous reverrons, Alexis Kane, et ne pense pas pouvoir t'en sortir aussi facilement la prochaine fois, sans quoi je serais avisée de te rappeler les ressources dont je dispose.

Soufflant un baiser d'adieu à Alexis, Ashley se dirigea vers les portes mais une soudaine pensée qui lui surgit en tête arrêta son mouvement. Tourna légèrement sa tête derrière elle, elle s'assura d'avoir le regard du ténébreux bien capté au creux du sien.

Bonne nuit, grand ténébreux.

Le sommeil n'y rien à y voir. Ce sera le plus grand réveil de tous les temps.

Jamais je n'en douterai.

Les portes claquèrent avec douceur alors que les paupières de Alexis se refermèrent sur elle-mêmes. Il n'y avait aucune lumière à l'extrémité de ce tunnel, seulement des ténèrbres, prêtes à faire revenir Alexis Kane chez lui.
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Destiny
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeDim 22 Avr - 15:31


TV : Potato Couch ! Untitl39Pour vous M. Suresh, le Wek pourrait donc réellement exister, c'est intéressant venant de la part d'un généticien qui a apprit avec le premier ayant traité le cas des personnes dotées de pouvoirs. Je parle bien sûr de votre père, célèbre auteur de Activating Evolution, le livre le plus vendu après l'attentat revendiqué par Sylar. Il est important en effet de se rappeler que même dotées de capacités extraordinaires, ces personnes ne sont pas toutes des criminels. Comme vous le suggérez et comme le Ministre de la Défense M. Lagerstan l'a souligné, des équipes comportant des personnes dotées de ces pouvoirs forment dorénavant une grand partie de l'organisation de traque des criminels spéciaux, c'est bien cela ?______________
______________En effet, comme je le disais à l'instant, avant d'être interrompu par M.Estman, notre organisation de Défense concernant les criminels dotés de pouvoir sont loin d'être négligeables comme peuvent le croire certains.
Des équipes spéciales ont été formée pour épauler le service de police. Lorsqu'un criminel est déclaré détenteur de capacités surhumaines, leur cas est confié à des groupes entrainés et spécialisés dans la capture de tels individu. En effet, ces groupes, en plus de forces d'assaut équipées et entrainés sont constitués d'agents eux mêmes appartenant aux mutants, mais également de personne spécialisé dans l'étude et la recherche des capacités des suspects. Les armes sont loin d'être notre seul investissement, mais grâce à ces informations et cette formation, le matériel et l'équipe s'adapte parfaitement à la cible. Ainsi, nos actions sont ciblées, efficaces, discrètes. Trop peut-être, vu que les personnes comme M.Esterman arrivent à penser que la Défense de ce pays n'est pas à la hauteur.
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TV : Potato Couch ! Untitl37Ça va j'ai compris je vous ai vexé. Mais ce n'est pas pour autant que j'invente ! Vous nous dites que vous êtes très efficace, que vous avez de super équipe que personne ne voit en action, soit ! Je vais vous sortir de votre conte de fée moi ! Sylar, Rick Baneson et tous les membres des Sons of Liberty, Joe Kenter, Clayface... Et je ne vous cite que des noms ! Tous les jours, des choses anormales se passent, au cœur même de New York ! Vous pensez vraiment que votre petit discours sert à quelque chose ? Comment pouvez-vous penser que les gens puissent être rassurés, s'ils ne peuvent même pas laisser leur enfant jouer au parc, sans craindre qu'un fou furieux vienne y mettre le feu !______________
______________LAGERSTAN : Mais, moi aussi je pourrais vous citer des noms, et des centaines ! Je vais vous dire ce qu'il se passe tout les jours : des arrestations, et des condamnations de criminels spéciaux ou non ! Je pourrais en citer bien plus que le nombre des victimes de votre syndicat, mais ils ne vous diraient rien car nous les avons arrêté avant qu'ils ne finisse sur votre écran de télévision pour avoir tué des millions d'innocents !

TOLS : Oui et enfin messieurs ce n'est pas une compétition et nous n'avons pas assez de temps d'antenne pour-

ESTMAN : Évidemment que personne les connait vos gaillards, parce que vous attrapez que des petits garnements ! Les vrais criminels eux, cours toujours !

LAGERSTAN : C'est vous le petit garnement !
______________
______________MESSIEURS ! Hm. Le Docteur Suresh à appuyé le fait qu'une substance tel que le Wek pourrait ne pas être qu'une simple légende urbaine, pourtant, le gouvernement à réfuté l’existence d'un tel produit. Des recherches ont-elles été faites ? Des scientifiques comme le Dr. Suresh essayent-il en ce moment même de développer quelque chose qui pourrait ôter les pouvoirs de quelqu'un ?

Et sans seulement parler des criminels et de ceux formés pour les arrêter, le gouvernement planifie-t-il des mesures particulières ?
De nombreux licenciements ont été notés dans beaucoup d'entreprises et bien que les raisons officielles soit autres, on estime que 80% des licenciés se sont révélés être des personnes dotés de pouvoirs. Certains parents pensent que leurs enfants ne sont pas en sécurité avec des enfants spéciaux. La tendance semble aller à la séparation des deux populations de notre État. Ce n'est pas du simple racisme, les gens ont peur de ce que ces personnes pourraient faire. Même si elles ne veulent aucun mal, leurs actions restent potentiellement dangereuses.
Les formations que vous donnez à vos agents d'intervention, pourrait-elle servir dans un nouveau système d'éducation ? Tant que l'invention d'un produit tel que le Wek ne sera pas confirmée, serait-ce un moyen d'aider ces gens à ne pas utiliser leurs pouvoirs ?
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TV : Potato Couch ! Untitl38L'entrainement que nous apportons à nos agents spéciaux n'est pas là pour inhiber leurs pouvoirs car au contraire, ils sont un atout pour combattre à arme égale avec les criminels. Généralement, ils sont pleinement capables de contrôler leurs forces, ou ils ne seraient pas acceptés au sein de notre armée. Les agents dotés de pouvoir qui luttent contre la criminalité dans notre pays ne sont pas des simples armes qui crachent du feu lorsqu'on appuie sur un bouton, ce sont des professionnels entrainés et efficaces.
L'éducation n'est pas mon domaine et n'est pas le but de nos formation. Il est clair qu'il a l'air indispensable de pouvoir adapter nos écoles aussi bien que nous avons adaptés nos forces de défenses, mais bien franchement, je ne vois pas ce qu'un professeur peut faire lorsque son élève peut le faire brûler vif à la moindre réprimande ! *rire*
En ce qui concerne un produit pouvant supprimer les pouvoirs, un centre de développement génétique travaille en effet sur un produit similaire au Wek, entre toute chose. Il serait un produit très utile pour nos forces armées, et sûrement pour la population entière. Mais les résultats n'étant pas probants, nous ne pouvons nous permettre de courir derrière un rêve. Nous préférons nous concentrer sur des méthodes sûre et efficaces.
______________
______________Je vois, le gouvernement n'est donc pas l'origine du Wek. Pourtant, l'idée qu'un tel produit existe se répand dans la population. Sa première apparition dans les bouches des manifestants remonte à seulement quelques semaines, mais c'est déjà le buzz dans la presse et les réseaux sociaux. Pour chacun, les informations divergent, aucune preuve appuyant la rumeur n'a été apportée, pourtant, la certitude s'installe peu à peu.
Mythe Urbain, Arme Secrète, Illusion de désespoir ou Produit réel aux origines mystérieuse ? Nos équipes sont allées recueillir des témoignages, des rues de New York jusqu'au plages de la Californie.
Qu'est-ce que le Wek ? Existe-t-il ? D'où vient-il et que faut-il en faire ? Le gouvernement niant tout lien avec une telle rumeur, c'est le peuple Américain qui nous répondra ce soir, après la pub.
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMar 1 Mai - 4:21

Le débat continuait à la télé, certaines choses confirmées dans les paroles, d’autres dans les silences. Mais Rick savait. Même si son incarcération entière avait été plutôt flou, il pouvait se souvenir de bribes de conversation, des vestes blanches de scientifique que portaient certains des gens entrant dans sa cellule alors qu’il était subitement trop épuiser pour faire quoi que ce soit. De stridente douleur des seringues qui venaient se planter dans les veines de ses bras, à plusieurs reprises. Le Bostonnais n’avait pas oublié la visite de Suzuna, où on lui avait clairement expliqué la nature du produit qu’on lui injectait. Une générosité hors du commun, prenant en compte qu’on ne lui adressait jamais la parole dans ce centre de détention à sécurité maximale. Il devait s’agir de l’équivalent gouvernementale du Wek, plus faible cependant, car Rick avait retrouvé ses capacités quelques heures après l’injection. Pourtant, aux dires du ministre de la défense, c’est un groupe privé qui serait en train de travailler sur le projet. Euphémisme. Ils devaient avoir réussi, enfin, à créer ce Saint-Graal de la lutte contre les spéciaux. Le privé avait encore une fois prouvé sa puissance. Si le Gouvernement n’agissait pas, ils allaient porter le coup, et il serait brutal.

Rick restait pensif. Son regard était pointé vers la télévision, mais il ne captait pas l’information que pouvait projeter son écran cathodique. Les paroles du Docteur Suresh faisaient lentement leur chemin dans la matière grise habituellement trop dense du Maitre des virus, analysées jusqu’à la moelle. Est-ce que toute cette folie qui avait été sienne n’avait été due que par un manque d’encadrement? Ça aurait été trop simple, trop facile de fuir de la culpabilité ainsi. Lorsqu’on prenait le temps de scruter des gens comme Alexis Kane ou Famine, des monstres purs qui vivent presque dans un univers autre que celui des Hommes, il devient évident que ce n’est pas un psychologue et beaucoup d’amour qui peut arranger ça. Non, mais ces cas sont des extrêmes, le summum du mal, le paroxysme d’une vision. Ceux qui était encore possible de sauver, c’était les gredins à la Daniel Langton, les gourous à la Baneson ou encore les Sylar, qui gardaient malgré eux un lien avec le monde réel. Et même encore, si ces individus avaient été encadrés au départ… tant de vies auraient pu être sauvées.

Rick cligna plusieurs fois des yeux, semblant revenir à lui. D’un geste machinal, il porta sa cigarette à ses lèvres pour en inhaler le poison, conscient qu’il ne faisait qu’accélérer le temps de sa mort. Avant, il n’avait rien à perdre, mais maintenant, le jeu avait changé. Le jeune homme ne s’était pas encore totalement habitué à ce nouveau rythme de vie, lourd de responsabilités pour quelqu’un qui ne vivait quelques semaines auparavant que pour son propre plaisir. N’était-ce pas le but de tous, se divertir au point d’en oublier la lourdeur de notre devoir de citoyen du monde? Carpe Diem contre métro, boulot, dodo. À force de brûler la chandelle par les deux bouts, Rick s’était brûlé, consumé, mais avait réussi à survivre. Pourtant, son passé le ralentissait, pesant et sournois. Un jour, il aurait à payer, quelqu’un quelque part avait soif de justice. En s’attachant ainsi à des gens comme Elizabeth, il ne faisait que risquer de leur faire du mal. La populace était en rogne. Un homme, fatigué qui plus est, devant affronter le monde. Le défi était de dimensions épiques, et les images qui défilaient à l’écran n’étaient pas pour calmer l’inquiétude qui montait lentement à la tête du Bostonnais. Pestilence avait plus de couilles, même dans sa tendance à toujours fuir face aux fins inéluctables. Mea Culpa.

Le regard du jeune homme quitta le cathodique de la télévision pour regarder la pureté angélique de la belle blonde qui, tout comme lui, semblait plongée dans ses pensées. Tant de beauté venait se figer tout droit dans le cœur de Rick, lui coupant toute capacité de réfléchir correctement. Ses cheveux mouillés tombaient gracieusement autour de son visage presque enfantin. Il était bon de la voir sans cette froideur sibérienne au fond du regard. Le bleu de ses yeux était bien plus éclatant lorsqu’il partageait la chaleur des tropiques. Pourtant, Elizabeth paraissait tout aussi inquiète que lui, et avec raison. Ils vivaient sur du temps acheté, et ils savaient que ce petit paradis terrestre loftien se ferait regretter à un moment quelconque. D’un geste las, presque paresseux, Rick invita sa belle à venir le rejoindre sur le divan. La proximité était tout ce qui comptait pour lui à ce moment présent, mais c’était plus psychologique. Il avait envie de parler, pour une fois dans sa vie. Les temps avaient vraiment cette tendance à changer pour des étranges extrêmes.


« Je t’ai jamais parlé de ma mère, non? Une femme peut-être trop sévère pour son propre bien, une catholique comme on en voit plus trop dernièrement. Pourtant, elle devait avoir un brin de sagesse, car elle m’a dit un jour que ce qui comptait vraiment, c’était le bien qu’on pouvait apporter au monde. On avait beau avoir la voiture de l’année, une grosse baraque, de l’argent à plus finir, si on ne s’en sert que pour nous, on a rien apporté à notre monde. »

Tout machinalement, il écrasa le mégot de sa cigarette dans un cendrier, s’étirant un brin avant de poursuivre sur sa lancée.

« Ce que Suresh dit, c’est pas bête. Si la Compagnie ne s’était pas contenté de me jeter dans une cellule et de me laisser pourrir, peut-être que je n’aurais pas eu cette hargne envers le système. Les Sons auraient pu ne jamais exister. Mais maintenant c’est fait, on peut ne pas voyager dans le temps, et il faut vivre avec. Je suis pas bien riche d’argent, mais j’ai de l’expérience, et je suis l’exemple à ne pas suivre. J’ai vu un tas de gens applaudir Peter Petrelli dans Central Park après qu’il a fait repousser la végétation, comme si c’était la chose naturelle à faire à ce moment précis. Oui, j’me suis échappé, mais si on pouvait aider les gens, d’une quelconque façon… »

Réalisant l’absurdité et le chaos de ses paroles, Rick termina sa phrase dans un soupire et en haussant les épaules. Il connaissait assez bien Elizabeth pour savoir qu’elle n’allait probablement que rire et lui dire à quel point il était bête, avec ses grandes idées. Rick n’était pas un philosophe, ni même quelqu’un d’un minimum sage. Pourtant, il se disait bien qu’il devait faire quelque chose pour se racheter après tout le chaos qu’il avait semé. Son cadeau pour l’humanité.
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Zoya Ivanek

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeMer 2 Mai - 11:16

Une pause, tu parles d’une pause, je n’arrive pas à me retirer de la tête ce que j’ai pu voir sur l’écran de télévision et ça me gave. Un moyen de "soigner" la mutation ? Comme si nous étions tous malade, comme si les criminelles mutants cesserait soudainement toute activité criminelle parce qu’ils n’ont plus de dons…La bonne blague, même sans mes capacités je ne changerai absolument rien à mon train de vie et encore moins le but de toute cette histoire, mon objectif final. Je termine ma cigarette en quatrième vitesse, j’inspire et j’expire aussi souvent et aussi profondément que je le peux avant d’entrer, c’est franchement pas le moment de leur montrer ce que je suis réellement j’ai déjà vu une démonstration de leur tolérance sur mon nouveau colocataire : Zach.
Putain je suis sûr que ce boulet ne se doute absolument rien de ce qui se passe en ce moment, j’ai pas la télévision chez moi et pour cause l’électricité fonctionne qu’une fois sur deux bien qu’avec lui dans l’appartement ça aurait pu fonctionner sans trop de soucis je suppose vu ses capacités à lui. Je passe le vouloir étroit de l’arrière salle et je reviens sur les lieux, le débat est lancé et est plein d’animosité, ça gueule, ça braille, ça crache en parlant et c’est juste dégueulasse. Je croise le regard de mon patron qui s’est lui-même installé à une table pour voir la télévision et je repose mes yeux sur celle-ci, merde, j’ai dû en raté une petite partie, tant pis. Le débat part en sucette entre le mec du gouvernement et l’autre des victimes de Sylar et j’esquisse un sourire en me disant qu’il n’y a aucune association pour les victimes mutantes parce qu’au final tous les maux viennent de nous à les entendre. De beaux hypocrite, incapable de se rappeler leur propre histoire, et ça me filerai presque la gerbe de les voir.

Dans le bar j’en entends quelques un qui disent qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, que le doc à raison, ils ne sont pas tous des criminelles et ça me fait rire que des mecs pareils puissent nous juger alors que la plus part d’entre eux ont un casier judiciaire. Certes, aucun son terroriste mais moi non plus et pourtant, pendant un bref instant, je me dis que malgré toutes les années vécues à leur servir pinte et whisky n’aura plus aucune importance pour eux le jour où ils apprendront que je suis capable de faire cramer les lieux en deux secondes chrono. Tous les moments de rigolade ou à entendre leur déboire n’aura strictement servit à rien et putain je me rends compte que…Ça me fait mal de penser ça. Cette crasse, ces soiffars, tout ça à été ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour moi depuis que j’ai quitté ma terre natal. Je regarde pas où je mets les pieds et je fini par me prendre les jambes d’un con, cassant au passage une série de verre posé sur le bar et qui bien évidemment était plein, j’entends l’engueulade arrivé avant même d’entendre Bob hurlé :


« Putain ! mais t’es vraiment gourde aujourd’hui ! »

Je sers les dents pour ne pas répondre, je sers les dents pour ne pas leur montrer qu’ils sont tous aveugle et hypocrite. Je suis en colère, contre eux, contre cette foutu émission et contre moi…Je suis vraiment conne quand je m’y mets, sérieusement !
Il arrive, m’aide à me relever et regarde les dégâts au sol avant de vérifier que je ne sois pas blessée :


« c’est bon, t’as rien gamine ? »
« laisse tomber putain »

Il me fixe un moment et je déteste ça, Bob c’est le genre de mec ultra bizarre, qui te met franchement mal à l’aise. Il protège ce bouge comme si c’était son petit bébé, je sais très peu de chose sur lui mais parfois lorsqu’il me regarde ainsi j’ai l’impression de voir un père et je me demande si il ne l’a pas été un jour…Je ne lui ai jamais posé la question et le sujet est plutôt tabou dans le coin, les rares qui le connaissent depuis longtemps ici refuse littéralement d’en causer, en bref, y a un truc qui s’est passé, faut pas être Einstein pour le savoir. Un long silence s’installe alors que l’émission continue derrière nous.

« Dégage pour ce soir gamine, je veux pas d’autre dégât »

J’hausse les épaules comme si ça n’avait pas d’importance qu’il me vire pour la soirée. Ne demandant pas mon reste, je quitte les lieux et arrivé dehors, je me mets à courir, aussi vite que je le peux. Je sais pas pourquoi je cours, je veux rentrer, le plus vite possible, cette émission je veux l’entendre jusqu’à la fin, je veux savoir…Et je me dis qu’au fond ça pourrait intéressé ce boulet qui squatte mon appartement. Lui qui se considère littéralement comme malade avec ses "pouvoirs" seraient heureux d’entendre qu’un éventuelle médocs pourrait lui rendre sa vie d’avant et pendant une seconde je me dis qu’il est franchement con de croire que sa vie pourrait littéralement changer en se "soignant", ça ne changera absolument rien. Ca ne lui rendra pas celle qu’il appelle « Claire ». Ca me fout les boules qu’ils puissent se croire malade, je sais pas pourquoi, au fond il y a une époque où j’ai moi-même cru que j’étais malade, que je pouvais guérir et que mon père allait réussir à le faire d’ailleurs !
Belle ironie.

Je monte les escaliers quatre à quatre et j’entre en trombe dans l’appartement.


« Bouge ton cul j’ai besoin toi ! »

Lui dis-je en gueulant, ouvrant mes cartons je lui sors ma radio, que je pose devant lui ainsi que mon téléphone portable, bref tout ce qu’il y a un écran ou qui peut capter du son, je le colle sous son nez et je l’attrape entre les deux épaules pour le secouer un peu.

« Il faut que tu capte une chaine de télé maintenant ! Y a un débat sur les gens comme nous »

Je sais pas franchement si ça va l’intéressé alors je lui mets la carotte sous le nez :

« Et un éventuelle traitement… »

La radio est en parfait état de marche, mon portable aussi, s’il pouvait ne serait-ce que capter le son ça serait déjà amplement suffisant et maintenant que je lui ai mis tout ça sous le nez, je le fixe et j’ai l’impression de presque le supplier du regard. J’ignore franchement pourquoi cette putain d’émission à de l’importance mais j’en sais rien, j’ai l’impression que ce truc EST important, qu’il ne faut pas le manquer. Qu’on n’a pas de temps à perdre. Je me lève, je me dis que si je reste là à le fixer je vais trop lui mettre la pression et qu’il n’y arrivera pas. Me dirigeant vers ma table basse j’attrape un sachet en plastique contenant de l’herbe sécher, je suis trop nerveuse et quand c’est le cas je peux être très nuisible pour la santé d’autrui alors autant pourrir la mienne avec de l’herbe et du tabac. Je roule en quelques secondes le cône de drogue et je l’allume laissant le poison se disperser dans mes poumons et pirater mon cerveau…Je repose enfin mes yeux sur Zach, plein d’espoir.

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Destiny
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeSam 26 Mai - 8:27


Fin de la pub - En direct dans 3, 2, 1.

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TV : Potato Couch ! Alex-Hammond-Horse-Racing-Expert-800_2500347
Mesdames et messieurs, bonsoir et rebienvenu à cette nouvelle édition des World News. Ce soir nous accueillons le ministre de la Défense, Paul Lagerstan, Georges Estman Directeur du syndicat des victimes de l’attentat Sylar ainsi que le Dr. Mohinder Suresh.

TV : Potato Couch ! Untitl35 __ TV : Potato Couch ! Untitl34 __ TV : Potato Couch ! Untitl22

Le taux de criminalité est à un seuil record à New York et de plus en plus de gens descendent dans les rues pour protester et demander : Qui ? Qui les protègent d'une nouvelle catastrophe ? A cette question M.Lagerstan répond que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens. Armes, Unités spéciales et Agents entrainés, "le peuple Américain à tort de ne pas faire confiance en nos moyens !" dit-il.
Mais le Wek ? Le ministre de la Défense est clair, il ne fait pas partit des nouvelles mesures du gouvernement. Existe-t-il ? M.Lagerstan semble convaincu et le Dr.Suresh, généticien ayant déjà étudié le sujet soutien qu'il pourrait bien exister.
Qu'est-ce que le Wek ? Existe-t-il ? D'où vient-il et que faut-il en faire ? Personne ne semble pouvoir émettre de certitude sur cette rumeur naissante, alors c'est dans le berceau des racontars que nous somment allés enquêter. Des rues de New York jusqu'au plages de la Californie : le WeK, qu'en dites-vous, c'est tout de suite sur World News.



Des rues de New York jusqu'au plages de la Californie : le WeK,
avec Matt Lorno


TV : Potato Couch ! 120308vampire-diaries1
Bonjour ! Ici Matt Lorno pour une enquête spéciale sur le Wek ? Savez-vous ce qu'est le Wek ? D'où vient-il ? D'après-vous, que faut-il en faire ? Nous avons posé ces questions aux habitants des États-Unis des rues de New New York aux plages de Californie. Ce soir, c'est vous qui répondez.

TV : Potato Couch ! Untitl55

TV : Potato Couch ! Lennie_James_in_Colombiana_(11)Le WeK ? Une invention ! Je veux dire... Le gouvernement nie avoir fabriqué un tel produit, et même si c'est pas eux, il doivent être au courant de qui pourrait l'avoir fait. Le plus logique aurait été d'affirmer qu'ils ont en effet un truc qui rend les spéciaux vulnérables, ça aurait effrayé les criminels ! Ça aurait rassuré les gens, fais un peu de pub... Mais ils l'ont pas fait alors, ça doit pas exister.
¤ Vous dites que le gouvernement aurait dû mentir et s'approprier cette rumeur ?
Ouaaaiii... "Mentir" est un grand mot. Je pense juste que ça aurait été plus logique pour eux. Et de toute façon, ces gens ne sont pas tous apparus le jour de l'explosion à New York. Le gouvernement les a caché pendant longtemps, ils mentent depuis le début.
¤ Vous ne croyez donc pas du tout à cette rumeur. Mais si elle s'avère être vrai, que pensez-vous de son utilisation ?
Ça peut pas être vrai je vous dit. A mon avis c'est seulement un petit plaisantin qui a commencé ça sur internet, et vu que tout le monde veux y croire, ça s'est répandu. Bien sûr je suis comme tout le monde, j'aimerais revenir à avant tout... tout le bordel là. Mais d'un côté je me dis que, même avant ça, il y avait des spéciaux dans ce monde, on était juste pas au courant. Je pense que ça serait très utile pour la police et tout ça, mais je pense pas que ça puisse répondre à tous nos problèmes comme beaucoup le croient.
TV : Potato Couch ! Terry_O_Quinn_in_Lost_Season_3_%288%29Ouai je suis quand même étonné que ça soit pas le gouvernement qui a sorti le WeK, z'êtes-sûr ? Bon ben... Du coup je suis pas très rassuré là. J'sais vraiment pas d'où ça sort mais si tout le monde en parle, c'est bien que ça doit sortir de quelque part pas vrai ? J'espère vraiment que le gouvernement mettra la main dessus, on en a besoin.
¤ Besoin ?
Beh ouai, c'est une super arme ! Ou plutôt une super défense contre l'ennemi.¤
¤ Pour arrêter les criminels, vous pensez que la police à besoin du WeK pour les attraper ?
Nan, nan, pas les criminels ! Moi je parle d'ennemis bon sang ! L'Europe, la Russie, l'Asie tout ça ! Avec le Wek, on rend leur armée complètement inutile ! Une meilleure arme que la bombe atomique ça.
¤ Attendez, pour vous ça fait quoi le WeK ? C'est la première fois qu'on me dit que ça pourrait raser une armée !
T'es bien naïf gamin ! Les autres pays là... Tu crois qu'ils ont fait quoi en apprenant qu'y avait des gens capable de faire exploser une ville entière ? Hm ? Ben il les ont enrôlé pour nous les envoyer sur la gueule ! Mais avec le Wek, y aura que nous qui aurons ces pouvoirs. Mais vous me dites que c'est pas le gouvernement américain qui a fait le WeK, alors ça pourrait être n'importe qui. Bon sang !
¤ Vous pensez qu'il va y avoir une guerre entre des armées entières de personnes dotées de pouvoirs ? C'est... C'est effrayant. Le WeK serait donc à utiliser seulement en arme contre les pays qui nous attaqueraient ?
Bien sûr ! Les gens voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils veulent s'injecter eux-même, se rendre faible, putain de pacifistes ! Ils riront moins quand les Jaunes seront à notre porte avec leurs gars à eux !
TV : Potato Couch ! Annie_Ilonzeh_in_Charlies_Angels_%28326%29Je ne pense pas que le WeK soit une bonne chose. Qu'elle soit vraie ou pas. Savoir que cette chose enlève les capacités d'une personne fait penser aux gens que ce n'est pas normal d'en posséder. Il faut que les gens commencent à accepter que certaines personnes naissent comme ça et que ça n'est pas un défaut, ni une maladie, et que ça ne fais pas d'eux des criminels. Je trouve ça aberrant de vouloir "soigner" les pouvoirs de quelqu'un. Enfin, est-ce qu'on "guéri" d'être noir, juif ou... asiatique ?!
¤ En effet. Mais si le WeK existe vraiment et fonctionne, il sera possible d'ôter les pouvoirs de quelqu'un, non ?
C'est cette mentalité qu'il faut éviter. Ce n'est pas parce que je ne sais quelle société à fait que la destruction d'une partie de quelqu'un soit possible qu'elle est légitime. Peut-on choisir le sexe de son enfant ? Non, et ce n'est pas parce qu'on voulait une fille qu'on va castrer son fils. Pour moi ce WeK est nocif même si ça n'est qu'une rumeur, car il répand l'idée que les spéciaux n'ont pas lieu d'être. Ils veulent l'utiliser comme médicament ? Les pouvoirs ne sont pas une maladie. Ils veulent l'utiliser comme arme ? Les spéciaux ne sont pas des ennemis. Ce produit n'est pas une solution, c'est un catalyseur de racisme et d'intolérance.
¤ Pour vous ça reste une rumeur ? Une rumeur à ne pas répandre, bien sûr. Mais si le produit s'avère exister...
J'espère vraiment qu'il n'existe pas, mais surtout que les gens cessent d'essayer de trouver une telle chose. Au lieu de tergiverser sur l'existence du WeK, les gens feraient mieux d'apprendre à accepter ce les choses sont.
TV : Potato Couch ! Ha_ahs_cb010Bien sûr je pense à mes enfants. Je sais qu'il ne faut pas considérer ces gens comme des malades ou des indésirables. Beaucoup d'entre-eux ne sont pas de mauvaises personnes. Mais... Leur pouvoirs les rendent tout de même dangereux. Même s'il n'y peuvent rien, je ne pense pas que ça soit une bonne chose de pouvoir... soulever un camion par la pensée. Il est difficile de faire confiance à quelqu'un qui risque à tout moment de vous tuer, même si c'est votre gentil voisin ou votre meilleure amie. Quand on ne peut pas se contrôler, les dégâts sont les même, que vous soyez une personne foncièrement bonne ou un criminel sans conscience.
¤ Comment pensez-vous que le WeK puisse changer cette situation ?
Oh je ne suis pas sûre que ça soit une solution miracle. Certains veulent l'administrer à tout le monde, mais je pense quand même que les gens devraient avoir le droit de choisir. Spéciaux comme personnes normales. Que ceux qui souhaitent s'éloigner des pouvoirs puissent le faire. Je pense que ceux qui ne veulent pas que leurs enfants aillent à l'école avec des spéciaux puissent avoir le choix.
¤ Vous souhaitez une séparation ?
Pas vraiment car ça serait radical. Mais grâce au WeK, les personnes voulant mener une vie au calme loin du danger devraient être capable de le faire. Il ne faudrait pas forcer les gens à choisir, mais permettre à ceux qui ont fait leur choix de l'obtenir.
¤ Donc... Des quartiers réservés aux personnes sans pouvoirs ?
Voilà, des quartiers, des écoles, des églises. Un lieu où on pourrait vivre en sécurité.
TV : Potato Couch ! Adam_ferrera_018Vous savez y a toujours eu des malades. Le danger est partout et peut venir de n'importe qui. On accepte que tout le monde aient des armes "pour se défendre", faut pas s'étonner qu'on retrouve des cadavre dans les rues. On s'est jamais dit : bon, ça suffit, on vend plus d'armes aux gamins dans les supérettes, on enlève les armes de tout le monde. Mais avec le WeK, c'est évident ? Moi je dis, pistolet ou super-pouvoirs, tant que ça tue un homme c'est la même chose.
¤ Selon vous il faut l'utiliser ou laisser les spéciaux tranquilles comme les détenteurs d'armes ? Lorsqu'un criminel est attrapé, on lui confisque son arme non ?
Vous méprenez pas, il est pas seulement question du WeK. Les spéciaux sont pas différents de vous. Je trouve ça complètement stupide de se dire qu'un gamin qui fait du vent est plus dangereux qu'un retraité américain qui fait de la chasse alors qu'il voit plus rien. Le Wek c'est cool, parce que ça permet à ceux qui ne veulent pas avoir de pouvoirs de faire ce choix, mais ça doit pas dépasser ce stade.
¤ Seulement un médicament donc ? Pourtant vous disiez que comme les armes, les pouvoirs sont un danger pour les gens.
Bien sûr que c'est un danger ! Mais les voitures sont un danger, le fast-food, la drogue, la connerie... Tout est un danger. Alors s'ils veulent enlever ce danger, ben qu'ils enlèvent tout le reste aussi.
¤ Pour vous, le WeK existe ?
Ouai je sais même pas pourquoi je raconte tout ça. J'y crois pas nan. Je pense que c'est une idée des extrémistes, leur fantasme quoi. Mais eux ils en ont pas grand chose à faire du WeK au final, parce que s'ils ont pas un truc comme ça, ils seraient capable de nous descendre un à un. Je vous dis, les malades y en a partout, et c'est pas les armes qui leur manque.
TV : Potato Couch ! Nicole_Bilderback_in_Bring_it_on_(13)Naaan mais franchement le WeK c'est trop nul... J'veux dire, on est pas des barbares quoi. J'veux dire, c'est comme avec les juifs quoi.
¤ J'ai du mal à comprendre, vous pensez que le WeK existe mais que son utilisation relèverait du génocide ?
Ben évidemment que ça existe ! Mais c'est ces putains de conservateurs qui l'ont fait pour enfermer les jeunes. Ils peuvent pas supporter l'idée que y en ai qui soient plus fort qu'eux. Vous voyez ce que j'veux dire ? Genre le vieux crouton qu'a pas envie de vieillir quoi. Moi j'pense qu'ils devraient laisser la jeunesse s'exprimer quoi.
¤ Et bien exprimez-vous nous sommes là pour ça. Vous êtes donc contre l'utilisation du WeK, mais pou vous quels en sont les effets ? Il... emprisonne la jeunesse ?
Ben nan j'suis pas conne, il enlève les pouvoirs des spéciaux. C'est pour ça que c'est trop nul quoi. Genre, j'ai un pote, il peut créer un tsunami dans sa piscine, c'est trop stylé ! Mais tout de suite, parce qu'on le comprend pas, ben on veut le vacciner. C'est trop la loose quoi. J'veux dire, ils devraient essayer de faire l'inverse en fait.
¤ L'inverse ?
Bah ouai, au lieu de faire un truc qui enlève les pouvoirs, ils devraient faire un machin qui donnerais des pouvoirs à tout le monde. Moi par exemple, j'aimerais trop pouvoir voler.
¤ Vous ne pensez pas que cela serait dangereux ? Tout le monde pourrait devenir comme, Sylar, par exemple !
Ben c'est ce que je dis. C'est grâce à ses pouvoirs que Sylar a pu s'exprimer. J'veux dire, il avait un message à faire passer, mais sans ses dons, ben ça serait juste un plouc en train de faire surveillant dans un bahut.
TV : Potato Couch ! Dominick_monaghan_014Il existe.
¤ Pardon ?
Vous alliez me poser des questions sur le WeK, nan ? Alors moi je vous le dit, il existe. C'est marrant comme personne n'y croit. Quoi, c'est trop beau pour être vrai c'est ça ?
¤ Comment savez-vous qu'il existe ?
Je l'ai vu. Et ça marche.
¤ Des précisions ? Vous êtes conscient que le monde entier se demande si ce produit est réel ou pas !
Je sais ouai, sinon vous seriez pas là.
¤ Alors ? Vous qui prétendez avoir vu le WeK en action, d'où provient-il ? Qui l'utilise ? Que fait-il ?
Je ne prétends pas, j'affirme. Mais je sais que de toute façon, l'humanité devra le voir pour le croire, ce que je dirais n'y changera rien. Mais j'vous le dis quand même. J'ai vu le WeK, et ça tue.
¤ D'aaaccord... Vous n'avez rien d'autre à ajouter ?
Hahah, ça vous emmerde hein ? J'suis pas du type mystérieux, mais je dois avouer que c'est fun... Ah si, j'ai qu'un seul truc à dire encore.
C'est notre tour.
TV : Potato Couch ! Matthew_Fox_in_Lost_Season_3_(2)C'est ridicule, cette chose est une aberration. Les pouvoirs ne sont pas une maladie loin de là. L'homme a toujours eu peur du changement mais créer une telle chose est pathétique. Ces capacités sont apparues car elles sont nécessaires à notre espèce, c'est l'évolution.
¤ Vous pensez que dans le futur, tout le monde aura ces pouvoirs ?
Si vous connaissiez la théorie de Darwin vous ne seriez pas si serein. Le WeK est simplement une manifestation du désespoir de ceux qui savent ce qui les attendent : la sélection naturelle. C'est triste lorsqu'on sait que le conflit ne fera qu'accélérer le processus.
¤ Vous voulez dire que les spéciaux, ayant des capacités qui les rendent plus puissant, vont éradiquer le reste de l'humanité ?
L'éradication n'est pas nécessaire dans l'évolution d'une espèce, mais pour l'homme cela semble presque inévitable. Il cherche le conflit. Et dans un affrontement qui, à votre avis, survivra le mieux ?
¤ Mais avec le WeK, il y a des chances que ce résultat soit différent non ? Et il a toujours plus de gens sans pouvoirs que de personnes spéciales.
Seul le temps nous dira. Ainsi que la faible patience humaine.
TV : Potato Couch ! Abbie_cornish_057Ils ne méritent pas cette chance. Ce n'est pas parce qu'on enlève un couteau à un meurtrier qu'il en devient innocent. Qu'ils gardent leurs pouvoirs, ils en auront besoin en enfer.
¤ Vous ne semblez pas les porter dans votre coeur...
Oh si ils sont dans mon cœur... Planté en plein milieu. Comment peut-il en être autrement ? Comment peut-on oublier autant de vies ? De familles ?! ILS M'ONT PRIS MA FILLE ! MON MARI !
¤ J'en suis désolé ! Vraiment ! Vous êtes une victime de l'attentat de Sylar ?
Une victime... Nous sommes tous leurs victimes. Ils nous prennent des vies, et quand ce n'est pas la notre, il nous enlève tout le reste. Je leur ferais pareil, je leur prendrais tout, tout sauf leur pouvoirs, qu'il ne leur reste plus que ça. Ils supplieront pour le WeK pour cette porte dorée et devant eux, j'ingèrerai ce poison comme ceux qu'ils m'ont obligé à prendre toutes ces années et je le leur cracherais à la figure !
¤ Mais ce ne sont pas tous des criminels ! Je veux dire, il y a des gens très bien qui sont juste... né avec !
Ah oui ? Et est-ce que être capable de tuer des millions de personnes en un claquement de doigts font d'eux des meilleurs personnes ?! Alors oui, utilisez-le le WeK, sur tout le monde ! Qu'aucun ne subsiste ! Je saupoudrerais du WeK dans tous les landaus moi-même s'il le faut. Mais que le monstre qui a tué ma famille paie pour toutes leurs souffrances évitées !

M-Merci madame pour votre témoignage. Bon et bien c'est dans les rues de Brooklyn où les dégâts causés par l'attentat de Sylar sont encore visibles sur les bâtiments comme sur les visages, 4 ans après le sinistre événement. Le WeK-
VOUS MENTEZ !
¤ Ah quoi ? Qu'est-ce...Qu'y a-t-il mon petit ?
C'est pas des monstres ! Y a des superhéros ! Mais eux on les connait pas parce que eux ils font tout pour pas qu'on les voit, qu'on voit leur pouvoir c'est pour ça qu'on croit qu'il y a que des méchants mais y a des héros aussi qui combattent les méchants, j'en ai vu une et elle a disparu en me sauvant ! J'ai même un dessin !
¤ Euh...Il est très beau...c'est...Un alien ?
Mais non ! C'est ma super heroïne ! Elle venait souvent nous donner des vêtements et parfois des biscuits et tout et tout ! Personne savait qu'elle avait des pouvoirs ! Et puis un jour j'ai entendu une petite fille pleuré et je voulais l'aider mais en fait c'était une méchante et Elle ! *remontre le dessin* elle est venu et elle a combattu la fille, qui était capable de découper des trucs avec des fils.
¤ D'accord... Et, comment elle s'appelle ton héroïne ?
Asami, mais vous savez tout le monde pense ici qu'elle est morte mais moi je dis que c'est pas vrai, les superhéros ça peut pas mourir et puis surtout elle, son super pouvoir, c'est de devenir un fantôme donc elle peut pas mourir.
¤ Elle devient un fantôme ?
Oui ! Elle devient toute transparente comme les fantômes ! Et puis de toute façon ni elle ni son amoureux ils étaient méchant ! C'était des superhéros et un jour je suis sûr qu'on va les revoir ! C'est grace à elle si j'ai osé combattre la méchante, j'ai lancé des caillous sur elle et tout les autres aussi jusqu'à ce qu'elle parte ! Et l'amoureux lui il s'est changé en pierre et il a combattu l'autre méchant qui était là ! Et après il est parti. Mais voilà personne savait qui c'était et personne savait qu'elle avait des pouvoirs et pourtant on la voyait presque tout les jours parfois, alors le WeK il faut pas que ça existe parce que si ça existe et bah ça veut dire qu'on aura plus de superhéros pour nous protéger...
¤ T'inquiète pas mon petit bonhomme, toute la planète a vu ton dessin, je suis sûr que ta super héroïne va revenir !
TV : Potato Couch ! Bran-3-bran-stark-23307994-100-100

Bon et bien voilà un nouveau témoignage poignant ! Euh... Je disais donc, le WeK n'est pas une évidence dans l'esprit de tous, mais chacun semble réfléchir à ce que le futur nous réserve. La vengeance, l'acceptation, l'évolution, le conflit inévitable, la séparation ou la solidarité, dans quoi l'Amérique se plongent-elle ? Quoi qu'il en soit, personne ne reste indifférent devant cette rumeur aux origines inconnues. Et vous, qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à donner votre sur le site www.worldnews.com/whatdoyouthink C'était Matt Lorno pour Qu'en pensez-vous ?


TV : Potato Couch ! Untitl39Nous sommes de retour sur le plateau des World News et nous approchons de la fin de notre émission. Je laisse donc la parole à nos trois invités de la soirée pour conclure cette édition des World News. Messieurs, que pensez-vous de ce que pensent les Américains. Partagez-vous leur sentiments ? Nous avons déjà parler du WeK ensemble un peu plus tôt mais êtes-vous surpris ou choqué par certaines opinions ? Nous commencerons par le Dr. Suresh puis M. le ministre de la Défense, Paul Lagerstan et enfin M.Estman . ______________
______________Je ne suis aucunement surpris par ces témoignages. Les gens ont peur, et ils en ont parfaitement le droit. Comment les blâmer? Il faut cependant ne pas oublier que les êtres spéciaux dont on entend parler dans les médias ou qui agissent sur la place publique sont les plus dangereux, et aussi une infime partie de la totalité de la population mutante. Comme l’a mentionné le bambin, certains agissent pour nous, détruisant toute les théories d’évolution avancée par Darwin. Sans l’hypothétique Wek, l’humain est majoritairement sans défense contre plusieurs de ces surhommes, et dans cet état d’esprit un peu paranoïaque, il serait peut-être juste de se questionner sur les raisons ne notre survie, en tant qu’espèce, ou en tant que société. Personnellement, je crois que c’est justement dû à la présence de ces spéciaux qui, contrairement à ce que la nature animal dicterait, prenne la défense des faibles et innocents. Il s’agit bien sur d’une vision scientifique de la chose et je tiens à m’excuser si ces propos peuvent sembler insensibles.TV : Potato Couch ! Untitl36
TV : Potato Couch ! Untitl38Concernant ce produit, je suis étonné de découvrir que beaucoup de personne croient en son existence et pensent même qu'il provient du gouvernement mais je répète que cette information est erronée. Je ne pense pas qu'il existe de WeK, mais s'il s'avère être réel, nous trouverons son origine afin de contrôler son utilisation. Comme nous l'avons constaté par ces témoignages, les options sont très diverses et ne devraient pas être laissé au choix de ces détenteurs, quels qu'ils soient.
Autrement, je suis d'accord avec M.Suresh, il existe des spéciaux qui ne sont pas des criminels. Il y a des agents dotés de pouvoir dans nos groupes d'interventions spéciaux qui sont très efficaces. En revanche, je ne suis pas d'accord avec le fait de penser que les personnes sans pouvoirs sont sans défense, même sans le WeK. Nos forces sont constamment en progrès et nous effectuons des dizaines d'arrestations chaque mois.
Je suis conscient que les pertes vécues sont douloureuse, mais jamais un évènement pareil ne se reproduira sur le sol Américain. Les gens n'ont pas de raison d'avoir peur.
______________
______________Vous vous voilez la face derrière vos médiocres arrestations de pickpockets Lagerstan ! Sylar, Rick Baneson, vous pensez que les gens oublierons facilement leurs noms ? Les gens n'auront plus de raison d'avoir peur quand c'est monstres seront derrière les barreaux !
Le peuple américain à raison d'avoir peur car vous vous tournez les pouces en prétendant de tout va bien ! J'espère que vous ne trouverez pas le WeK parce que dans vos mains, il ne deviendra rien d'autre qu'un vulgaire médicament. Le WeK est notre arme, celle du peuple bafoué par les spéciaux et nous avons l'intention de nous en servir ! Si vous n'avez pas l'intention de faire votre boulot et de protéger les américains, alors ils se protègeront seuls.
Vous qui vous amusez à terroriser le monde par vos messages télévisés, c'est à notre tour de parler. Nous allons riposter et nous serons forts. On verra bien ce qu'il en est de votre "supériorité" devant le WeK. Planquez-vous bien profond dans vos caves parce que c'est l'heure de la vengeance !
TV : Potato Couch ! Untitl37

M-Merci messieurs pour votre présence ! Chers téléspectateurs, c'est ici que s'achève cette édition des WorldNews, passez une bonne soirée et à la prochaine !
pour la suite du scénario Wink
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 31 Mai - 7:49

Quel calme. Le soleil s'est caché derrière l'horizon et les humains dans leurs maisons. Il n'est pas sûr de se balader dans les rues la nuit. Les normaux craignent les spéciaux, mais les spéciaux craignent aussi les normaux. Comme Zoya et moi, certains redoutent que leurs capacités soit découvertes. Dans mon cas, j'ai fait la douloureuse expérience du sort qu'on réservait à ceux qui ne sont pas assez discrets et j'en souffre encore. Il faut dire que j'ai pas choisis le meilleur endroit où trainer mon mal être.
Brooklyn a été l'un des quartiers le moins reconstruit et en se baladant entre les ruines de bâtiment, on frissonne encore de cet évènement horrible. Soufflés par la force d'un seul homme, les cadavres ne sont plus là pour nous faire pleurer, mais beaucoup les portent encore dans leur cœur. Il n'est pas étrange de voir errer des ombres pleine de tristesse autour des ruines d'une ancienne demeure de famille.
Ce sont des pères de famille, des frères qui m'ont tabassé ce jour là jusqu'à ce que chaque centimètre de ma peau soit recouvert de mon sang visqueux. Même si j'en souffre encore, je ne leur en veux pas. Bien que je ne soit pas le monstre qui leur ait enlevé leurs enfants, je reste toujours l'un des leurs.

Soupirant longuement, je me retourne sur le matelas grinçant duquel je n'ai pratiquement pas bougé depuis mon arrivée ici. Quel piètre monstre je fais, me répétais-je pour la énième fois de ma vie en observant mes mains faibles et tremblantes. J'avais raison de craindre le monde extérieur car je n'avais rien pour me défendre. Alors que certains détruisent des villes ou enflamment des parcs, moi je parle aux appareils électro-ménagers. Enfin, j’image que ça doit venir du fait que je n'ai d'amis.
En parlant d'amie, j'entends celle qui se pourrait le plus se rapprocher d'une telle place dans mon cœur monter les escaliers avec précipitation. Intrigué, je me relève doucement. Je n'ai pas besoin de montre pour savoir qu'il est encore tôt pour qu'elle quitte son service au bar misérable où j'avais débarqué.
Elle entre en trombe dans l'appartement, ouvrant la porte avec une telle force que j'ai l'impression qu'elle va arracher le carton pâte dans lequel elle est faite. Alors que je m'apprête à lui demander la raison d'autant d'agitation, celle-ci file dans un coin de son appartement en m'ordonnant de l'aider. Peu enthousiaste, je l'observe au loin farfouiller dans des cartons qui semblent contenir tout ce qui avait été rangé pour laisser à l'appartement son air si vide.

Trouvant ce qu'elle cherchait, elle revint à mes côtés en me tendant une vieille radio et son téléphone portable. Je grimace à la vue des pauvres appareils qui semblent me regarder l'air de dire "abusé..." et je soupire avec eux. "La télé ?" répétais-je tout en ayant parfaitement compris ce que la blonde voulait que je fasse.
Après mon petit numéro de feux d'artifice avec les vieux câbles électriques de son appartement pourri la jeune blonde avait l'air d'avoir parfaitement sondé mon pouvoir. Bizarrement, j'aurais préféré que celle-ci me considère encore comme le mec pitoyable qu'elle avait ramassé sur le pavé, je n'aimais pas trop être utilisé comme une antenne de télévision. Pourtant je pris les appareils entre mes mains et je les sentis légèrement vibrer comme si elles s'échauffaient pour le grand marathon qu'on leur demandait. Brave bêtes.
Après tout, j'occupais le lit, mangeait la nourriture et profitait de la compagnie de Zoya sans avoir à rien donner en retour, là était un moindre service de remerciement. Il fallait seulement que la blondinette ne se mette pas en tête que la tâche était aisée et qu'elle n'avait plus besoin de regarder l'écran graisseux de la télé du bar pour regarder son soap préféré. Je n'étais même pas sûr de comment j'allais faire.

Les derniers mots de la jeune fille eurent cependant l'effet escompté. Un traitement ? Une solution aux pouvoirs ? Je la regardais, intrigué, mais celle-ci avait dit exactement ce qu'il fallait pour obtenir ce qu'elle voulait de moi. Inspirant profondément en me concentrant, je commençais à établir le lien entre le téléphone et le son grésillant de la radio.
Le monde extérieur ne m'avait plus vraiment intéressé depuis que mon intérêt pour Claire Bennet avait été coupé net et cautérisé. Il n'y avait dans les rues de New York, que d'amer regrets et de gros gaillards agressifs. Moi qui était quelque part capable de suivre le fil des informations qui filait au dessus de nos tête, j'avais préféré fermer les yeux, me réfugiant dans ce semblant de paradis misérable qui me convenait parfaitement. Mais aujourd'hui...
"Prépare les mouchoirs" dit-je alors en plaisantant alors que je me sens doucement aspiré sur la route que j'ai trouvé jusqu'aux signaux de télévision. En effet, le sujet allait sûrement me bouleverser, mais j'avais aussi beaucoup tendance à faire de l'hémorragie lorsque je tirais trop sur le nerf de mon pouvoir.

Lentement, mes pupilles se blanchirent, mon visage se vida de toute expression et je ne devint rien de plus qu'un rouage dans cette improbable machine. Après un petit extrait de tube, la radio grésilla et laissa place au jingle des World News lorsque l'image d'un globe terrestre apparu sur le petit écran de portable. Juste à temps.
Je m'apprêtais à demander si la chaine était la bonne lorsque je vis la tête d'un homme au teint foncé : Mohinder Suresh. Le fils de Chandrah Suresh, auteur de Activating Evolution, le livre que j'avais prêté à Claire Bennet sans jamais le récupérer. A cette pensée, ma gorge se serra et le son sauta un court instant avant que je ne me reconcentre sur ma tâche.
L'émission semblait en être à la moitié vu qu'elle revenait apparemment d'une coupure de pub, mais la présentatrice fut efficace en rappelant en quelques phrases le contenu de la partie précédente. Le sujet de la deuxième partie ? Le WeK.
Je ne savais pas du tout de quoi il s'agissait et voyant que tout le monde employait le terme sans expliquer ses effets, je sentais que j'avais un grand train de retard pour ne pas connaitre quelque chose dont l'étrange nom semblait officiel. Le WeK, prononcé comme "faible", ne me disait rien qui vaille. Heureusement, la suite de l'émission n'allait pas tarder à m'expliquer de quoi il s'agissait. D'ailleurs, c'était la principale question de l'interview du peuple Américain.

Le premier homme à parler mit un certain temps avant de dire "truc qui rend les spéciaux vulnérables" qui me fit un peu flancher. Était-ce dont le dit remède ? Pourquoi la chose me paraissait-elle si peu bénéfique dans les mots de cette apparente "rumeur" ? Vulnérable, criminels, mentir, tout ça sonnait comme un douloureux écho de la machination dont Claire Bennet avait été victime. Le deuxième gaillard égaya pas la chose. Arme, guerre, ennemi, y avait-il d'autres ennemis autre que les spéciaux ? La perspective d'une guerre entre des êtres dotés de pouvoirs me fit frissonner. La haine envers un autre pays justifiait souvent des massacres, mais avec des pouvoirs aussi dévastateur que ceux qui avaient anéantis New York, qu'en deviendrait le monde si une guerre éclatait ?
Bien que la jeune femme qui s'exprima après rapporta un peu de calme dans cette histoire, elle expliquait un point de vue auquel je n'arrivais pas à adhérer. Normal de pouvoir immoler quelqu'un simplement parce qu'il vous a piqué votre peluche ? Normal de faire trembler la terre parce qu'on sait pas danser ? La pauvre dame se voilait la face dans son discours d’acceptation et de tolérance. La cohabitation était impossible entre spéciaux et normaux.
La mère de famille qui suivit sembla l'avoir comprit, elle, et proposait une solution pour le moins intéressante, mais du point de vue des gens qui se trouveraient du côté sûr du mur. Les gens avaient tendance à croire que puisque les gens normaux se réunissaient pour faire face aux individus dangereux dotés de pouvoirs, les spéciaux en faisait de même. Mais ma petite dame, aurais-je envie de lui dire, j'ai des pouvoirs, mais vivre parmi les "miens" est le pire de mes cauchemars. Mais le WeK pourrait être la clé de sortie pour passer du bon côté du mur.

Doucement, au fil des témoignages, je commençais à me faire une idée sur la nature du WeK et sa possible utilisation. C'était une rumeur différente dans la bouche de chaque personne interviewé, et pourtant, les idées germaient dans mon esprit comme si elles étaient miennes. Je n'étais d'accord avec aucun des participants et étrangement, les personnes qui me parlèrent le plus furent l'homme complètement taré affirmant que le WeK existait "et ça marche" et la pauvre dame qui hurlait son désir de vengeance sans aucune retenue.
Tout cela me paraissait pourtant évident. Avec le WeK, plus de pouvoirs, plus de merde. Je me voyais déjà reprendre ma vie de lycéen à Odessa, avec sous mes pieds du gazon fraichement tondu et au dessus de ma tête, un soleil rayonnant. A cette pensée, un étrange sourire se dessina sur mon visage alors qu'à l'écran, le présentateur s'apprêtait à clore la session. Mais une petite voix s'éleva dans le poste de radio et pendant un instant, je cru que j'avais dérapé sur une autre chaine. La caméra se tourna alors vers un petit enfant qui regardait le beau présentateur avec un air de reproche. Ce dernier me fit doucement sourire, mais me fit aussi froncer les sourcils. Des superhéros... C'était comme ça que commençait tous les fous comme Sylar ou les Sons of Liberty, persuadés que leurs idéologie est la meilleur et qu'ils viennent sauver le monde. Non, si tous les personnes dotés de pouvoirs pense, comme moi, qu'ils sont plus des monstres que des superhéros, la vie serait bien plus tranquille. Sylar serait caché dans sa cave en se morfondant sur quel être horrible il est est ce gamin aurait sûrement encore des parents pour lui expliquer que la beauté de ce monde ne vient pas d'un extraterrestre aux cheveux roses.

La rubrique s'acheva enfin pour nous laisser observer les trois invités et la présentatrice. L'émission était bientôt finie et je fus un peu déçu de ne pas voir le fils du célèbre généticien parler un peu plus des recherches de son père. Était-il le créateur du WeK ? Comme tout le monde se questionnait encore sur la provenance de ce produit magique, ça ne devait pas être le cas. Si la théorie de Darwin était que le prochain stade de l'évolution incluait des pouvoirs, alors c'était la fin de notre espèce que nous allions bientôt observer. Un cadeau empoisonné, voilà ce qu'étaient ces pouvoirs que beaucoup brandissaient comme un trophée. Certes, dans l'évolution ce sont les plus forts qui subsistent, mais pour cela il faudrait qu'il n'éradique pas le reste de leur espèce.
Il fallait que le WeK existe bien que je savais qu'il serait de la poudre sur le brasier qui enflamme déjà les rues de New York. J'en avais besoin, il fallait que je me débarrasse de cette malédiction que j'ai trop longtemps fuit. Pourquoi les gens voyaient-il ça comme une arme, une possibilité de vengeance, alors que c'était la solution ? Je tremblais devant les menaces du dernier invité, pourtant, il me faisait moins peur que ceux de Sylar ou Rick Baneson. J'avais presque envie d'être aux premières lignes lorsque "le peuple" inonderait les rues de WeK pour punir les spéciaux de leur crime. La délivrance, voilà de quoi ils me frapperaient.

Lorsque la pub s'afficha enfin, je coupais le lien qui me reliait avec les deux appareils de Zoya et les laissa tomber au sol. J’eus l'impression que de mes mains tremblantes, deux morceaux de chairs venaient de se détacher et j’eus un soubresaut de nausée en reprenant mon souffle. J'avais l'impression de ressortir d'une apnée de 30 minutes et je mis un certain temps à regagner mon calme.
Mes sensations qui couraient dans mon corps étaient des plus désagréables, mais le sourire qui animait mon visage ne s'en trouvait pas affaiblit.
"On est sauvé !" dis-je enfin avec un soupir soulagé. Mais ma joie ne semblait pas partagée par ma camarade. Elle qui fuyait aussi quelque chose à cause de son pouvoir, elle ne semblait pas aussi soulagée que moi et je ne compris pas. Un peu refroidit d'être tout seul dans mon point de vue, je sentis une goutte glisser à l'intérieur de ma narine droite et vint la recueillir d'un doigt encore tremblant.
Un seule goutte de sang. C'est vrai, bien que la solution était là, il faudra verser bien plus pour l'atteindre.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 31 Mai - 10:35

    Elizabeth ne se doutait pas un seul instant qu'elle aurait assisté à ce genre de débat télévisé, même pour elle qui souhaitait défendre la cause des siens, elle trouvait cela étonnant. Elle devait certainement vivre dans une bulle pour ne pas avoir compris que dehors les manifestations avaient réellement empiré. Elle s'en voulait un peu d'être le genre de personne qui comptait défendre une cause activement, alors qu'elle restait là, à passer ses journées au lit avec Rick.

    Estman et Lagerstan étaient en totale désaccord, preuve que le Gouvernement ne semblait pas répondre aux demandes du peuple et que cela finirait par éclater. Il semblerait que le Wek soit une invention du domaine privé, Elizabeth demanderait à son assistant de faire quelques recherches pour elle. Le jeune homme qu'elle avait embauché, était sur qualifié pour ce poste mais ses capacités de télépathie lui avait fait causé quelques ennuis et avec quelques accidents de parcours, personne ne voulait plus lui donner sa chance. La russe était experte en matière de deuxième chance, elle couchait avec une. Elle était plongé dans ses pensées lorsque Rick lui fit signe de venir à ses côtés, Eliz s'allongea tout contre lui, posant sa tête sur son épaule, ne faisant aucunement attention à ce qui passait à la télé, elle fixait l'écran sans rien y voir, écoutant ce que disait le jeune homme.


    « Je t’ai jamais parlé de ma mère, non? Une femme peut-être trop sévère pour son propre bien, une catholique comme on en voit plus trop dernièrement. Pourtant, elle devait avoir un brin de sagesse, car elle m’a dit un jour que ce qui comptait vraiment, c’était le bien qu’on pouvait apporter au monde. On avait beau avoir la voiture de l’année, une grosse baraque, de l’argent à plus finir, si on ne s’en sert que pour nous, on a rien apporté à notre monde. »


    Lorsqu'il finit de parler elle le regarda en souriant tristement, elle avait transformé Pestilence en un citoyen presque modéle? Elle ne savait pas trop quoi en penser mais le fait qu'il se soit confié à elle la rendait très heureuse, une de ses mains alla caresser la nuque de Rick pendant que celui ci continuait de parler.


    « Ce que Suresh dit, c’est pas bête. Si la Compagnie ne s’était pas contenté de me jeter dans une cellule et de me laisser pourrir, peut-être que je n’aurais pas eu cette hargne envers le système. Les Sons auraient pu ne jamais exister. Mais maintenant c’est fait, on peut ne pas voyager dans le temps, et il faut vivre avec. Je suis pas bien riche d’argent, mais j’ai de l’expérience, et je suis l’exemple à ne pas suivre. J’ai vu un tas de gens applaudir Peter Petrelli dans Central Park après qu’il a fait repousser la végétation, comme si c’était la chose naturelle à faire à ce moment précis. Oui, j’me suis échappé, mais si on pouvait aider les gens, d’une quelconque façon… »

    Elle le regarda un peu gênée ne sachant quoi répondre, elle lui fit un bisou sur la joue comme pour le récompenser de ses idées si nobles.Il pensait comme elle et elle n'y aurait jamais cru s'il avait parlé ainsi quelques semaines plus tôt, mais là elle ne pouvait qu'y croire. Elle l'embrassa et lui sourit.

    Je ne pensais pas que j'allais t'en parler encore, mais tu as l'air tellement inspiré que tu mérites de savoir. A Miami, il y a un entrepôt pharmaceutique que j'ai acheté. Il est en plein travaux, il faut l'aménager, mais je compte en faire une sorte d'Asile pour ceux qui auraient du mal avec leurs pouvoirs, ceux qui auraient besoin d'aide. Tu vois ce que je veux dire? Les chercheurs que j'ai contacté m'ont dit qu'un produit comme le Wek était impossible à faire, mais je suis certaine qu'ils voulaient pas se risquer là dedans.


    Elle sautilla presque sur le canapé de joie et se leva vite en direction de la cuisine. Elle se retourna agitant ses bras au fur et à mesure qu'elle parlait très enthousiaste d'avoir pu cracher le morceaux.

    Imagine qie le Wek soit utilisé pour les bonnes raisons! Pour ceux qui ne voudraient réellement pas de leurs pouvoirs. A la compagnie j'ai lu des dossiers atroces. Une fille pouvait même pas toucher la main de quelqu'un ou l'embrasser sans le tuer. Tu crois pas qu'elle mériterait tout de même pouvoir vivre normalement si elle le voulait? Bon j'ai super envie de manger des tacos pas toi?

    La pub était terminée mais Elizabeth préféra regarder dans le frigo ce qu'elle avait. Des reste de bouffes chinoises, de pizzas et un tacos entamé. Vivre avec un homme s'était parfois un peu repoussant pour la belle, mais elle mourrait de faim. A vrai dire, à part les activités physiques que lui proposaient Rick, son ordinateur quelques minutes par jour, son téléphone, elle ne faisait rien d'autre que manger. Elle mit en route le micro onde et se tourna vers la télé pour regarder les images, Rick monta le son de la télé pour qu'ils puissent entendre. Le Wek avec Matt Lorno? ça promettait d'être intéressant tout ça. Elle regarda les deux premiers témoignages trouvant qu'il était bizarre que les gens croient autant à l'existence du Wek, certes il existait certainement, mais eux comment pouvaient ils croire autant sans preuve?

    Elizabeth stoppa le micro onde et commença à manger son plat, avec les doigts sans en être dégoutée. Elle regarda un autre témoignage, la jeune femme proposait de donner des pouvoirs à tout le monde. Elle se croyait dans CandyLand ou quoi? Les gens étaient vraiment débiles parfois, Elizabeth soupira buvant une gorgée d'eau et finissant son encas. Lorsqu'elle regarda la télé, c'était au tour d'une jeune femme de parler, elle avait perdu sa fille et son mari à cause de l'attentat de Sylar. Un instant, Eliz regarda Rick se disant qu'il aurait très bien pu être l'un des responsables de cette perte affreuse. Cette idée lui donna littéralement la nausée, puisqu'elle se dirigea vers levier de la cuisine pour vomir son repas. Elle grimaça de dégoût, faisant couler de l'eau pour se nettoyer. C'était une mauvaise idée de manger des restes datant de quelques jours décidément. Elle ne dit rien préférant reporter son attention sur les dires du petit garçon qui parlait à la télé. Il disait qu'il connaissait des supers héros et parlait d'une certaine Asami qui les aidait mais qu'on croyait morte. Asami...Ce nom, elle s'en souvenait, la jeune femme était dans les dossiers de la Compagnie et correspondait totalement au profil recherché par Elizabeth, elle prit son téléphone et envoya un texto à son assistant pour qu'il décide de rechercher des infos sur une certaine Asami Barairo.

    Aussitôt aprés elle regarda l'écran où l'homme proférait des menaces envers les spéciaux, ceux qui avaient tués des innocents. Rick était directement visé par cette vengeance et Elizabeth en serait un dommage si on découvrait qu'elle l'hébergeait. Cette idée lui effleura l'esprit quelques secondes, puis elle la balaya se disant qu'il était trop tard de toute façon pour changer les choses. Elle n'avait pas peur des menaces de ce genre, on en avait proféré tellement à son égard. Mais elle avait réellement peur de ce qui se passerait si la panique générale s'amplifiait et que ses voisins décident de mener une vendetta contre eux. Cela ne présageait rien de bon, le peuple était en colère, il avait peur de ce qu'il ne savait pas et les gens comme ce Estman allait amplifier cette haine envers les spéciaux. Elle se dirigea vers sa chambre pour s'habiller, se retournant un moment sur Rick.

    Je crois que ça sent le roussis pour nous, n'est ce pas mon chéri?



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Tania Basco

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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeJeu 31 Mai - 15:13

Le calme était revenu au Sunset Café, et la courte page publicitaire avait réussi à rétablir une ambiance plus ou moins sereine dans l'établissement. La seconde partie de l'émission commençait par des témoignages divers et variés, de manière à ce qu'aucune accusation de propagande puisse être formulée. Tania commençait à en avoir marre et aurait bien souhaité qu'ils changent de chaîne, mais les clients insistaient pour voir la suite, rongés par la curiosité et l'annonce intrigante de ce Wek, dont on ne connaissait ni la véritable nature, ni même la véracité de son existence.

A un moment, le Docteur Suresh prit la parole. Cet homme semblait juste, avait un bon discernement et prenait distance par rapport à la situation, pesant chaque mot avec une certaine sagesse. Tania espérait pouvoir le rencontrer bientôt grâce à Elleanore, qu'elle ne devrait pas tarder à contacter d'ailleurs.
Mais malgré les paroles rassurantes de Mohinder, Tania sentait que quelque chose clochait, elle avait le pressentiment que cette histoire allait très mal tourner. Elle commençait à se sentir mal. Peut-être était-ce parce qu'elle avait mal dormi, ou parce que des centaines de millions de téléspectateurs avaient leur poste de télévision allumés sur la même chaîne et que ces ondes lacéraient son cerveau. Peut-être était-ce aussi un surplus d'émotions ces derniers temps. Prise de vertiges, elle dut s'appuyer sur le bar afin de ne pas perdre l'équilibre et tomber à la renverse. Voyant que quelque chose clochait, Mandy se rua vers elle et l'aida à s'asseoir sur un tabouret.


- Ma chérie, tu en fais trop. T'as traversé beaucoup trop d'épreuves ces derniers temps, il faut arrête de te surmener et prendre un peu de temps pour te reposer. Je vais en parler à Perr...

- Non, s'il te plait ! Ne fais pas ça. J'ai besoin de cet argent.

- Mais prends un congé maladie, tu seras payée ! C'est tout à fait légitime. Tu as été agressée, kidnappée, et il y a quelques jours le Café a subi un hold-up. N'importe qui craquerait après autant d'épreuves. Tu nous as assez prouvé que tu étais solide, maintenant il est temps d'admettre que tu es humaine et que tu as besoin de repos, comme tout le monde.

Humaine, mouais... Si elle savait, si Mandy savait que Tania faisait partie de ces êtres qui étaient étudiés comme des bêtes de foire et dont on débattait du sort en ce moment même sur la chaîne de télévision la plus regardée au monde. C'est sûr, ça donne très envie de s'allonger pour une petite sieste !

- Je ne peux pas me reposer...

Bien sûr que si. Va te changer, je t'apporte tes affaires et...

- NON !

Quelques clients se retournèrent, intrigués, face à l'attitude de la serveuse.

- Tu ne comprends pas, Mandy. Je ne dors plus. Enfin si, je dors, mais je me réveille encore plus fatiguée que si je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. C'est comme si le sommeil ne servait plus à rien, comme si... il était nocif pour moi.

Mandy lança un sourire embarrassé aux clients et prit Tania par les épaules.

- Oui, c'est sûr, tu t'es surmenée ma belle. Allez, rentre chez toi et essaye de te relaxer, change-toi les idées. Mais tu ne peux pas rester ici, tu le vois bien.

La blonde s'avoua vaincue. Péniblement, elle se releva et se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Elle prit ses affaires, pâle comme un fantôme, et quitta le Sunset Café sous les regards inquiets des clients, silencieux. Jusqu'à sa sortie, seul le son de la télévision résonnait dans la pièce, avec cette émission qui risquait bien de bouleverser le cours des choses...
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: TV : Potato Couch !   TV : Potato Couch ! I_icon_minitimeLun 11 Juin - 0:50

Le débat plutôt virulent avait finalement laissé place à des témoignages. Rick se renfrogna un brin. Il n’aimait pas « les gens », ces moutons de la société qui se croyaient tellement supérieurs simplement parce qu’ils avaient une opinion donnée sur un sujet donné. Surtout que la plupart des gens qui vomissaient leurs idées dans ce vox-pop sur la question mutante n’en savait pas plus que quiconque. Ça avait le mérite d’être divertissant, tout au plus. Blasé, Rick saisi une autre cigarette et la porta machinalement à ses lèvres, puis vint le briquet. Ce geste machinal, répété si souvent, était devenu une seconde nature pour le Bostonnais. Tout comme le goût ocre du tabac qui se consommait, la sensation brûlante de la fumée au fond de sa gorge, puis dans ses poumons. C’était son échappatoire, son éternel vice. Il avait beau avoir laissé les drogues et autres alcool de coté, il n’allait jamais se défaire de cette dépendance. C’était celle qui le gardait sain d’esprit. Celle qui le gardait sur Terre. Elizabeth était quant à elle sa dépendance qui lui permettait de s’envoler, de vivre des sensations fortes. Mais pour l’instant, il devait garder un peu les pieds sur Terre. Ce n’était pas le temps de se laisser aller dans les folies de ses passions, surtout qu’elles pouvaient le mener dans des extrêmes vertigineux. Du genre, révolution mutante mondiale.

Les propos de Rick semblaient prendre sa chérie par surprise. Apparemment, elle avait entrepris quelques plans de son coté. Peu surprenant. Elizabeth n’était pas du genre à s’assoir sur son argent et a se pavaner avec le gratin New Yorkais. Il savait qu’au fond, elle avait vraiment cru en ses promesses d’un avenir meilleur pour les spéciaux, d’un monde où ils pourraient vivre sans restreintes sociales. Les Sons voulaient créer ce monde par la violence et la haine, et n’avait au final que nuit à leurs propre cause. Rick avait saboté ses rêves d’utopie par son égoïsme. Typique des tyrans et autres mégalomanes. Pourtant, la belle Russe lui permettait par ricochet de s’arranger pour recoller les pots cassés. Alors qu’Elizabeth lui expliquait tout à propos de l’entrepôt pharmaceutique qu’elle avait acheté, Rick ne pu s’empêcher de sourire devant la coïncidence. Miami. Encore une fois, cette ville revenait au centre de ses plans, de son avenir, de son destin. Il se renfrogna un peu lorsque la blonde évoqua l’utilisation du Wek sur les spéciaux volontaires. Mais pourquoi tant chercher à se débarrasser de ses capacités? Lui-même avait vécu des temps extrêmement difficile lors de l’apparition de son pouvoir. Ses parents en avaient payé le prix de leurs vies, lui de sa santé mentale et le monde d’une révolution aussi stupide que violente. Il était parfaitement en état de comprendre les difficultés qui caractériser la vie de ceux qui vivaient dans la peur de leur capacité, et pourtant, l’envie de s’enlever volontairement une partie de soi-même le tétanisait. Il n’en montra rien à Elizabeth, qui devait avoir sentit sa réticence, déviant le sujet vers quelque chose de plus banal et moins existentialiste : la bouffe.


« Meh ça va aller, j’ai pas très faim… »

Alors que sa douce se dirigea vers la cuisine, Rick fut réabsorbé par les témoignages, cherchant à y voir un peu de vrai et de faux dans tout ce qui était dit par le peuple. Parfois, les gens pouvaient dire complètement n’importe quoi, au point où il n’entendit même pas les déboires gastronomiques d’Elizabeth. Les paroles d’Estman le troublaient. Que ferait-il s’il était confronté par les autorités? Par le peuple lui-même? Il ne pouvait se résoudre à sombrer à nouveau dans des bassesses comme le meurtre. Son pouvoir lui avait donné l’impression d’être surpuissant, invincible, et surtout, supérieur aux humains normaux, leurs donnant l’image d’insecte que l’on peut éliminer d’une simple réflexion. Non, il ne tuerait plus. Mais si Elizabeth était menacée… Instantanément, ses vieux pieux devinrent très relatifs. Il faut croire que le Bostonnais était toujours guidé par ses passions. La Russe se dirigea vers sa chambre, se retournant vers Rick l’espace d’une phrase.

« T’en fait pas chérie, rien ne pourra te faire du mal. »

Nonchalamment, le Maitre des virus éteignit le poste de télévision, l’enlaçant avec la même passion habituelle.

« Tu sais, Miami est particulièrement jolie à ce temps-ci de l’année… »

Phrase en suspend, mais c’était déjà vendu. Next stop: Miami City. Don’t forget your sun screen, it’s gonna be a hot trip.

***


À suivre dans l’épisode II: Riot.
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