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 You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..

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Serena Hastings

Serena Hastings


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MessageSujet: You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..    You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..  I_icon_minitimeSam 17 Déc - 0:55

You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..  -3-just-random-gifs-23314852-500-282
I, don't wanna wake up from you

Une nouvelle journée commençait tout juste sur l’Upper East Side. Ce beau quartier, porteur de richesse et réussite sociale était le rêve de toute cette classe moyenne, aspirant à une vie meilleure, en montrant des signes de richesses externes. C’est tout naturellement ici que notre Serena Hastings habitait. Fraichement levée, elle fit sa toilette matinale, se para de tenues luxueuses, Oscar de La Renta et Jimmy Shoe était présent. Aujourd’hui ? Shopping comme à son habitude. Elle devait restée branchée même en tant que « mutante » avec ses pouvoirs surnaturels. C’est dans la cinquième avenue qu’elle trouva son plaisir. La multitude de boutiques pouvait ravir n’importe quelle jeune femme du monde, mais n’était pas aux moyens de chacun. Louis Vuitton, Dior, Chanel, Tiffany, toutes les plus grandes industries du luxe étaient présentes dans une seule et même avenue. C’était un peu comme les Champs-Elysées à Paris. La rue que tout le monde fréquente, mais dont seulement les touristes et quelques locaux privilégiés pouvaient en profiter. Elle avait maintenant dans l’idée de trouver une robe, une belle robe de soirée qu’elle pourrait porter pour l’anniversaire de l’une de ses meilleures amies, Madison. C’est chez Escada qu’elle trouva son plaisir. Ne prenant même pas la peine d’essayer cette robe, elle se dirigea vers la caisse. Deux personnes étaient devant elle, attendre était la seule chose à faire. Elle regardant un peu autour d’elle, et s’arrête sur une petite fille avant son papa. Elle devait avoir aux alentours de 12-13 ans, et essaya l’une de ses robes, avec papa. Son papa. C’est vrai qu’une certaine mélancolie se fit ressentir chez Serena, car elle, elle n’avait jamais eu la chance de connaître le sien. Alors oui, elle en voulait un. Oui, elle aimerait le connaître mieux. Oui, chaque petite fille voulait être la princesse à son papa. S’il y avait bien une chose que Serena Hastings n’avait jamais eu, c’était l’amour de son père.

Quelques minutes passèrent, et elle fut sortie du magasin. Notre société actuelle était vraiment devenue une société de consommation, de masse, ou non. Les gens voulaient être comme les autres. Le monde entier formait une même entité. Plusieurs paquets à la main, plusieurs milliers de dollars dépensées, elle ne voulait qu’une chose, rentrez chez elle. Il était prêt de 19 heures, et cela faisait plus de 8 heures de shopping, et même pour Serena Hastings, notre acheteuse compulsive, c’était trop, beaucoup trop. Ses Jimmy lui faisait très mal, car se promener toute une journée avec des talons standards de 11 centimètres, ce n’était pas donné et possible à tout le monde. A la maison, elle prit un chocolat chaud, et regarda une série, un de ces trucs qui passait sur la Fox, série pour adolescents en manque de loup garous ou quelque chose comme ça. Elle s’allongea sur son canapé, et sans se rendre vraiment compte, elle s’endormit, d’un sommeil profond, et sourd.

Tout lui paraissait connu. Elle était dans ce magasin, oui, chez Escada. Elle se voyait, sortant de la cabine, et pouvait entendre quelqu’un applaudir. Il était habillé comme le père de la petite fille qu’elle a vu plus tôt dans la journée, mais celui-ci n’avait pas de tête. Elle ne pouvait pas voir son visage. Tout ce qu’elle pouvait entendre, c’est un rire. Vous savez, ce genre de rire sournois, que l’on entend dans les dessins animées, quand le méchant gagne. Et bah là, c’était pareil. Pire même, car plus le temps passait, plus le visage se dessinait… C’était son père. Ce père qui l’avait abandonné, ce père qui n’a jamais été avec elle, son père qui ne la jamais vu en train d’essayer une robe. Du moins, depuis une bonne dizaine d’années. Pourquoi rêvait-elle de lui ?

Serena bougeait partout sur son canapé, on pouvait l’entendre dire quelques mots. Ce bon petit rêve se serait-il transformé en cauchemar ?
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..    You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..  I_icon_minitimeMar 20 Déc - 5:21

Les marches se perdaient dans la pénombre, elle semblait sans fin alors que le sombre environnement gravitant autour de l'Incube devenait plus sombre que le noir pur de la nuit. Les étoiles mourraient, une à une, perdant leur souffle et leur gloire éternelle. C'était l'aube pour le ténébreux, le lever de l'absence du soleil en ce puit sans fond de désespoir. Ce monde devenu le sien était d'une sauvagerie sans failles, c'était tout un tour de force de dompter autant de forces à l'état brute. Les crocs du rêve étaient cruellement bien aiguisés et chaque instant de sa dite nouvelle vie était une lutte à finir contre un concept cherchant à l'assimiler, devenant ainsi plus qu'un vulgaire souvenir, une mémoire perdue, et ainsi oubliée. La volonté de Alexis était de fer, inébranlable, impossible de la mettre à pied, impossible de la jeter au sol. Jamais il ne laisserait autrui avoir le dessus sur lui, sur ses valeurs, aussi peu morales étaient-elles. Un véritable guerrier, un combattant sans honneur et sans pitié, sens de la justice peu orthodoxe, c'est ce qu'il possédait, depuis le début, depuis le comment. Sans cesse, c'était une constance difficile à suivre, une nouvelle mode, un renouveau, une révolution à chaque nouveau tour du destin. L'art de se réinventer, de savoir d'adapter à des terres hostiles, peu accueillantes, voir violentes, ce n'était plus une chasse sanglante au gibier, c'était une survie obligatoire pour éviter de sombre. Ironiquement, et heureusement pour la cause des ténèbres, ce n'était plus la fin, bien au contraire. On ne pouvait rêver d'un meilleur départ. À leur réveil, l'humanité serait déjà perdue.

Déposant ses pieds hors de portée de la dernière marche de l'assemblée, c'est en voulant poursuivre son envolée de pas que sa démarche devint immobile. Le rythme des cauchemars devenait effrené, incroyablement rapide, alors qu'une vague de détresse humaine cherchait à faire son chemin vers le coeur et la pitié de Alexis. Les mortels rêvaient de nouveau, et ce n'était rien de différent à l'habituelle mais un détail attirait l'attention du ténébreux. Une proie venait d'attirer son attention, une proie se perdait dans le malheur de ses pleurs. Une proie ayant beaucoup trop d'amour et d'affection pour une famille perdue depuis de nombreuses lunes. Une proie sommeillant dans l'hypnotise manie de la luxure et de la puissance inimaginable du matérialisme. C'était particulièrement ce trait de la personnalité de Serena Hastings qui faisait les joies du cauchemar rampant des dernières nuits. Une femme qui s'attachait de coeur et âme à des biens artificiels sans véritable valeur morale, un cas à problème, problématique dans sa résolution et les conséquencs qui s'en suivent. Serait-elle prête à sacrifier un monde physique pour sauver son esprit des méandres de la terreur et d'une profonde hantise laissant nombreuses marques et cicatrices? Ferait-elle preuve de courage et d'audace pour se détacher de tout ces biens précieux s'effondrant à la première barrière mentale franchie? Sa tolérance serait mise à l'épreuve alors qu'elle serait ainsi atteint au vif.

D'une facilité plus que déconcertante, l'esprit de Alexis Kane s'infiltra dans le monde du rêve appartenant à cette jeune blonde aux pouvoirs télépathiques. La pauvre qui dormait, ses défenses réduites à néant, absentes, ne pouvant ainsi lui procurer une résistance efficace contre la redoutable venue de l'Incube. Une boutique de vêtements l'accueillait dans ce monde cru et superflu, c'en était presque d'un répugnant dégout. Un véritable désert urbain alors que la mode vestimentaire se prostituait tout le long des murs. N'était qu'un mirage invisible, le ténébreux étudiait avec attention le terrain alors que le rire fracassant de l'image du paternel devenait un mauvaise présage de la tournure des évènements. Un sans tête, sans âme, sans pitié, sans coeur. L'image était de glace devant la pauvre et ravissante jeune blonde ne savant plus où donner de la tête. Elle murmurait trouble et inquiétude alors que le ténébreux avançait avec un calme très neutre vers la scène de cette dramatique plus que théâtrale. Déposant sa main sur l'épaule du père fictif, c'est d'une aisance qu'il le fit disparaitre en fumée alors que les sanglots prenaient place dans le regard confus de Serena. Prenant dans sa main droite un soulier noir à talon haut valant probablement quelques milliers de dollars, c'est en le laissant tournoyer dans sa paume que les célèbres teintes de sa voix s'amplifièrent pour se faire maitresses des lieux.


Nous sommes dans un monde de dépendance, un monde où l'on s'accroche à la moindre substance matérielle pouvant nous détacher de la dure réalité du quotidien. C'est la faiblesse de premier plan de l'être humain moyen, la fuite, l'escapade vers les abus et les profonds pêchés défendus et interdits par la rigueur de la religion catholique. Sombré dans la démence entrainée par les entrailles du matérialisme le plus dur, et dire que l'on condamnait à l'époque les élites du communisme pour bien moi que ça. Voyez autour de vous aujourd'hui, le monde entier est mené par la richesse, par la liasse de billets verts qui se loge si confortablement dans un porte-feuille. Qu'est-ce que vous ne feriez pas pour ce soulier, mademoiselle Hastings? Quel sacrifice feriez-vous pour le sentir épouser la forme rebelle de votre pied en déroute? Jusqu'où iriez-vous pour accomplir cette destinée qui n'est guère la vôtre? Et si jamais tout s'effondrait, Serena, qui pourrait vous sauver de votre détresse? Qui pourrait répondre à votre cri cherchant espoir et tendresse dans les bras d'autrui? Votre regretté père dont on ne sait point la véritable identité? Votre acrochement à cette figure familiale causera votre perte alors que sans le savoir, de plus en plus, vous ne devenez plus qu'une ombre cherchant sa raison de vivre. Vous qui vivez autant pour le concret que l'abstrait, une contradiction dans toute sa gloire alors que vous ne savez même pas qui vous êtes. Justement, si je vous posais la question, si je vous dirigeais cette interrogation, que seriez-vous en mesure de me répondre? Qui êtes-vous réellement, Serena?

C'est d'un maigre sourire aux limites démoniaques que le ténbreux se retourna pour lancer d'une brutalité soudaine le soulier sur le somptueux plancher de la boutique. D'un instant à peine visible, plus rapidement que le bourdonnement du tonnerre, plus rapidement que le déchainement de l'éclair, la totalité des fournitures de la boutique s'envolèrent en fumée alors que des gerbes de flammes surgissaient de partout, arrachant un espoir de plus à la pauvre Serena qui devait sentir les souffrances faire de plus en plus leur chemin jusqu'au creux de son coeur déjà en miettes, bientôt en ruines. Étant alors uniquement entourés de quatre magnifiques murs blancs à en être dégoutants, répugnants, c'est en se relevant d'un élan presque inhumain que Alexis fit volte-face pour dévisager avec insistance la jeune femme blonde. Le regard sombre et profond du ténébreux plongeait de plus en plus à l'intérieur des dédales de son âme, cherchant chaque petite douleur, chaque petite faiblesse, chaque petite force pouvait éclater de toute part. Il s'en donnerait à coeur de joie.

L'inconnu est effrayant, il terrorise, il nous arrache les plus grands frissons alors que l'hantise nous gagne. La peur, la frayeur, la terreur, alors qu'on ne peut même pas savoir ce qui nous guette dès que nous tournons le prochain coin, la prochaine rue, c'est pourtant ce qui vous est réalité et non fiction en ce moment. Vous êtes l'actrice de votre propre et vrai rêve, si vous croyez que ce n'est passager et que vous êtes en mesure de garder le contrôle sur vos sens et vos émotions, c'est ici que vous faites grave erreur et que vous sous-estimez ce dont vous n'avez aucun savoir, aucune connaissance. Suis-je ici pour vous tendre la main et vous guider vers la lumière d'un monde meilleur? Suis-je l'un des démons réveillé de votre subsconscient cherchant à vous entrainer vers une mort spirituelle lente et subite? Votre suicide moral est déjà bien en marche, à constater vos alléchantes habitudes de consommation dépassant l'exagération. Je pourrais vous montrer la vérité, ce que le monde est vraiment derrière vos yeux faussés par le mensonge de la réalité, mais jamais vous ne voudriez l'accepter comme intégralité de votre personne, comme membre de votre société. Vous vivez dans un rêve construit par l'homme et bientôt, il s'effondrera en pièces, sans qu'aucun être vivant puisse le reconstruire avec la même assiduité, la même fidèlité. Parlez en aux grands justiciers de l'histoire humaine, tous ont échoués de façon lamentable.
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Serena Hastings

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MessageSujet: Re: You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..    You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..  I_icon_minitimeMar 20 Déc - 13:40

L’amour. Qu’est-ce que l’amour ? Que signifie s’aimer ? L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs ? L’amour est-il parfait parce qu’on y est, quoiqu’avec un autre, soi-même sans mensonge et sans fard ? L’amour réussit-il à rendre possible cette union authentique où l’on est avec un autre tout en restant soi ? Ce qui est heureux dans l’amour, c’est que je puis aimer un autre parce que je suis moi tout en l’aimant lui – telle est l’une des illusions que l’on a coutume de former au sujet de l’amour. On fait de cette relation naissante une miraculeuse rencontre, une triple coïncidence entre ce que chacun est et l’unité qu’ils forment ensemble. L’amour est vu de manière statique alors qu’il crée un lien. On s’imagine un état quand il transforme l’être même. En somme, on en fait un terme alors qu’il est un commencement. L’amour naît entre deux êtres en les faisant naître eux-mêmes. Chacun n’est-il pas soudain différent, indifférent à ce qui comptait avant, désirant de façon inconnue, impérieuse, délirante ? Ce n’est plus moi que je reconnais dans l’amour, mais une sorte d’étranger que j’ignorais. Aimer, cela dépossède de soi, cela met hors de soi. On fait de l’amour un idéal, mais n’est-ce pas l’amour qui le fait naître ? On s’imagine l’amour lascif, paresseux, passif ; mais amoureux, on devient exigeant, idéaliste, tyrannique. L’amour, explique Platon, réveille l’image d’un Dieu, d’un lointain idéal devenant norme et modèle, s’imposant à soi et façonnant l’autre. On aime en poursuivant un idéal et en l'imposant à l'autre : l’amour est l'acte d'une transformation réciproque. Il n’est pas le résultat inopiné d’une rencontre, mais le moteur d’une relation. Il n’est pas l’heureuse conséquence de ce que nous sommes, mais la cause mystérieuse de ce que nous devenons.

Cette définition de l’amour ne cesse de changer. On vous dira que parfois l'amour est plus fort que les convictions d'un homme, d’autre que l'amour est la clé principale qui ouvre les portes de bonheur et les plus pessimistes, que l’amour est comme la chance, il faut aller entièrement la trouver. Ces pensées sur une et même chose qu’est l’amour sont variées et réfléchis. Cependant, aucune n’arrivait à expliquer l’absence d’amour. L’absence de l’amour d’un père, ce père qu’elle n’a jamais connu. Elle l’a vu il y quelques mois de cela, mais bien entendu que ça ne suffisait pas à combler les 18 années passées dans le doute, et dans l’ombre. Serena n’a jamais eut de père, elle le sait. Elle en a beaucoup souffert durant toutes ces années, et cela ne s’arrêtera pas du jour au lendemain, elle le savait.

Toujours debout, les yeux fixés sur cet homme, dont il s’avérait que c’était son père, Serena était perdue. La jeune blonde ne comprenait pas ce qui se passait, elle avança, en essayant de le toucher, quand tout à coup, il disparu. Les sanglots prenaient place dans le regard confus de Serena. Perdue, sans voix, elle fut surprise par l’apparition d’un homme mystérieux tenant une paire d’Escada dans les mains. Elle ne le connaissait pas, du moins, elle ne s’en souvenait pas. N’eu-elle-même pas le temps de lui demander de se présenter, que l’homme se mit à parler. Son long monologue laissa Serena bouche-bée. Elle ne savait que dire, cet homme, mais quel homme. Il paraissait si puissant, si fort, tout en soufflant une peur. Tout ce que Serena pouvait voir fut les ténèbres. Etait-il une sorte de diable entrant dans son rêve ? Il avait tout de réel, sans pour l’être, du moins, ce ne fut qu’un rêve, les gens n’y sont pas réels… Les gens normaux. La voix tremblante, complètement émue Serena prit la parole.

« Je ne sais pas qui vous êtes. Que me voulez-vous ? Mais… »

Elle aspira profondément, dans l’optique de ne pas fondre en larme une seconde fois. Que se passait-il dans se rêve ? Elle fut sortie de ses pensées brutalement, lorsque ce mystérieux inconnu jeta la paire de chaussure contre un de murs. Il n’avait point prit la peine de répondre à notre jeune blonde. Serena, inquiète, regarda atour d’elle. Le magasin se vida, de son monde, de ses employés, de ses meubles et de ses fournitures. Il ne restait plus qu’eux deux, seuls, entre ses quatre murs blancs. L’atmosphère était froide, glaciale. Serena essaya de trouver son téléphone pour appeler les autorités, mais son rêve ne le voulait pas apparemment. Son sac était vide, plus rien. Elle leva la tête et regarda le ravisseur, imposteur, voleur, enfin comme vous voulez. A son tour, il fit volte-face pour dévisager avec insistance la jeune femme blonde. Serena sentit la peur l’envahir. Elle était comme planté au même endroit, elle voulait bouger mais n’y arrivait pas. Le regard sombre et profond de l’inconnu plongeait de plus en plus à l'intérieur des dédales de son âme. Serena se sentit agressée. Elle voulait crier, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle voulait courir, mais ses pieds étaient plantés au sol. Elle ne pouvait rien faire, elle était de marbre. Un nouveau monologue se fit entendre par le ravisseur, ou marchand de rêve. Il en avait cotre la société de notre jeune Hastings. Certes, les plus riches n’étaient pas les plus bons, mais ne savait-il pas que Serena n’était pas l’une des leurs ? Elle n’était pas une peste, et acceptait les gens de tous milieux sociaux. Elle aimait le monde, aimait la vie. Car la sienne était simple, elle a toujours tout eu sur un plateau, et ne s’en plaignait pas. Cependant, elle était consciente qu’elle faisait partie d’une poignée de privilégiés. Elle savait offrir, donner, partager, prouver. Elle était l’exemple même de la fille qui n’a pas de préjugés sur les gens. Elle a commit des fautes dans le passé, et voulait se racheter. Alors oui, nous ne vous cacherons pas qu’elle achète beaucoup, beaucoup trop même, mais n’en fallait-il pas moins pour relancer l’économie ? La colère l’envahit, et ne sachant comment, elle réussit à se débattre de cette emprise invisible qui l’avait bloqué. Elle poussa l’inconnu, qui fit quelques pas arrière. Elle se retourna et commença à courir vers la sortie. Ses talons raisonnaient dans la pièce complètement vide. Arrivée à la porte de sortie, elle fut surprise de voir cette-ci disparaître. Elle était prise au piège, et aucun moyen de sortie n’était à sa disposition. Prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers l’inconnu.

« Mais t'es qui pour venir me parler de ma manière de vivre? Tu ne sais rien de moi, non. Tu veux savoir? Bah je vais te dire, écoute. Mon père m’a quitté quand j’avais 4 ans. Ma mère s’est mariée à cinq reprises. Crois-tu que ma vie fut facile ? Penses-tu que l’achat abusif n’est pas un moyen de combler ce manque d’affection ? Et bien, ça l’est. Mais d’ailleurs, qui est tu pour parler de suicide moral ? Je ne suis qu’une fille ordinaire, vivant à son époque. J’ai toujours été droite, du moins, je veux l’être, et je n’ai de conseils à ne recevoir de personne. Je suis consciente de la vie du monde, crois moi je le suis. Mais j’aimerais que tu me montre. Vas-y, montre-moi. »

La peur était présente dans sa voix, le trouble ainsi que l’inquiétude. Mais Serena était plus sûre d’elle, avait plus de confiance. Pourquoi lutter contre l’invincible ? Elle était perdue dans ce rêve, car oui, elle reconnaissait cela comme un rêve ; du moins elle l’espérait. « Dis moi, t’es qui au juste ? Et, je suis en train de rêver ? » Les questions fusaient du côté de la jolie blonde. Elle avait peut être trop prit la confiance. Peut être que son partenaire de réagirait pas de la même façon. Elle ne savait pas, elle était perdue. Serena regarda l’homme droit dans les yeux. Sa frustration se fit sentir, et des larmes commencèrent à couler sur les joues de Serena.
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Alexis Kane
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MessageSujet: Re: You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..    You can be a sweet dream or a beautiful nightmare..  I_icon_minitimeDim 22 Jan - 16:45

(Avec beaucoup trop de retard.............. Désolé un million de fois)

L'identité, ce qui définit un être, un individu, une créature quelconque, ceci manquait à Serena pour la plus raisonnable des compréhensions. L'identité, ce mensonge répondant aux songes d'un manque de culture et de raisonnement flagrant. L'identité, création de l'homme, fiction de nos sociétés dites modernes. Quelle était l'identité de Alexis Kane? Quelle pouvait-elle bien être au sein d'un univers qui, en théorie, n'existait tout simplement pas? Sous quel nom répondait-il? Était-il réellement Alexis Kane ou un pâle reflet d'une réalité existant dans un monde de vérité et de mensonges? En quoi donc cette constance lui serait d'un quelconque recours? La subtilité du rêve se trouvait dans son après, dans les mémoires qu'il entrainait, dans les souvenirs qu'ils ancraient, dans les cauchemars que cette apocalypse faisait déambuler. Ce n'était qu'un nom, qu'un titre, qu'une propriété qu'on lui avait apposé. Et pourtant, malgré la surestime que l'on faisait de cette valeur, c'était d'une utilité cruciale à ses opérations. Jamais il ne serait oublié, jamais il ne sombrerait, ironiquement, dans les profondeurs d'un inconscient. Ainsi donc, la jeune femme à la chevelure ensoleillée devrait vivre avec ce mal, cette douleur qui lui traverse autant la tête que la poitrine. Une malheureuse victime, choisie par le destin et le hasard ou une volonté de la voir s'effondrer en pièces sans soutien de son environnement? Pourquoi elle, cette jolie jeune femme aimant la vie et les biens matériels qu'elle peut lui apporter? C'était exactement la source du problème, le trouble dans la vie de Serena qui avait fini par déranger l'esprit complexe et traqueur du monstre des nuits. Abomination reconnue, c'était d'un sourire invisible qu'il prenait plaisir à la voir souffrir.

Tant de questions, tant de réflexions, sans réponses, sans solutions, le désespoir en abondance pour cette jeune femme. Et dès les premiers abords, elle qui étalait si bien sa vie alors qu'elle n'avait pas le faire, vraiment, elle se crucifiait elle-même, un clou à la fois. Serena Hastings, si seulement elle savait ce qu'elle affrontait au beau millieu de la nuit, pénombre et sans lumière, sans étoiles. Et elle qui tentait de se racheter, de se défendre de ses pêchés modernes, se croyait-elle autant innocente à ce point? Naiveté, jeune fille, caractéristique propre aux membres autant masculins que féminins de la dernière génération, elle qui pensait tout avoir, elle qui cherchait à se justifier, à rejeter la faute sur autruit et non reconnaitre ses torts comme elle le devrait pour éviter sa condamnation future et prochaine. Elle qui croit qu'elle n'a rien à se reprocher, voilà donc, comme on l'entend souvent dans les recueils de dictons humains bidons, que c'est la goutte qui fait déborder le vase. Dire qu'elle avait cette audace de le repousser, de le tirer du bout de ses doigts, et ironiquement, elle chercher la vérité, à la comprendre, ou simplement la voir, l'observer, l'admirer? Alors qu'elle revenait vers lui, Alexis restait immobile, droit, fier, alors qu'un vent surnaturel se levait, prêt à faire tomber toutes les frontières, faisant craquer de plus en plus les murs blancs renfermant les deux personnages contraires, antonymes, prêts à se lever et se vaincre au sein de toutes les tempêtes.

Un regard appeuré et attristé par le mystère de la vie et de son rêve éternel. Un autre regard figé dans la glace de l'immoral et le paysage sans fin de la cruauté, sans remords, sans pitié. La belle innocence et la bête sanguinaire, le chasseur, le traqueur, le messager, l'homme sans fin.


Vous demandez à voir alors que vous êtes encore aveuglée par vos propres convictions. C'est ceci que vous causerez votre perte, en croyant que vous êtes différente alors qu'avant tout, vous obéissez à un standard qui vous modèle au fil des années. Ainsi, vous y êtes, parfaite petite consommatrice de matériel superflu, de substances artificielles qui décorent macabrement votre futile existence. Saviez-vous que tout ce qui se trouve autour de nous n'existe tout simplement pas? Autant dans ce chaleureux rêve que la glaciale réalité? L'invention humaine, elle vous mène par le bout du nez, répondant à des besoins faussement guidés, faussement créés. Vous voulez que je sois la fin d'une énigme et que ainsi, tout vous soit dévoilé? Méritez-vous seulement un tel privilège? Vous vous mourrez d'envie d'avoir cette matière qui vous brule les sens alors que je suis encore qu'un simple mirage dans vos songes. Conscience de la vie, conscience du monde, conscience de la nature à l'état pur, savez vous seulement ce que peut représenter la force de ses termes précis?

Le vent hurlait de plus en plus fort, sa grave sonorité en arrachait de douloureux frissons. Ce n'était plus une douce brise ni le murmure de la Mère Nature mais une véritable tempête qui s'était levée. Le ténébreux n'en ressentait aucunement les effets, exprésement pour que Serena puisse mesurer l'ampleur de la gravité de la situation. Elle qui était si avide de curiosité et de découverte, ainsi, elle serait vite satisfaite. Le souffle surnaturel grugeait peu à peu la solidité des murs, les faisant craquer l'un après l'autre, révélant leur fragilité, leur sensibilité. Les fissures se dessinaient à un rythme effréné, elles se déhanchaient dans toutes les directions pour assurer une riposte de la destruction totale et sans merci. Le premier des quatre murs finit par éclater en morceaux, avec autant de violence et de brutalité qu'une explosion nucléaire à courte échelle. Le second suivi dans l'instant suivant, provoquant une véritable réaction en chaine, entrainant leurs derniers frères dans leur interminable et cruelle déchéance. Rien n'était plus, libre de toute contrainte, nudité d'obstacles absents. C'était comme elle avait toujours voulu, à l'état le plus de base pour faciliter l'avancement de la compréhension. Mais ce qui était difficile pour Serena, pour ses croyances, pour ses principes, c'était de constater à quel point le paysage environnant était devenu si triste et chaotique en une maigre et faible seconde.

Impossible de dire si ce panorama était des ruines. Tout semblait purtout délaissé, délabré, oublié, loin dans les souvenirs de tous et chacun, loin derrière les pensées joyeuses du jour présent. C'était gris de poussière et de désespoir, mais la particularité, c'était la nature elle-même, qui semblait malgré tout vivante et souriante de toutes ses dents. Les fleurs cherchaient à s'épanouir, les arbres avaient l'espoir de respirer au travers de tout ce désastre, et que dire du soleil, ce grand solitaire, vaguant d'un côté comme de l'autre, cherchant à illuminer cet environnement autant instable que bipolaire. C'était bouillonant, c'était lourd de chaleur et de vapeur. Pour Serena, marcher demander un effort inhumaine. Chaque pas vers le futur lui arrachait un effort surnaturellement épuisant. Le sol lui brûlait les pieds, pourtant, cet étrange confort glacial cherchait à faire l'équilibre de tout. Difficile de décrire ce millieu à la fois hostile et réconfortant. La nature semblait résister de toute puissance face à son meurtre douloureux, prémédité. Plus les secondes se découlaient, plus la beauté et l'étincelle de ce brillant paysage devenait pâle et sans reflets. Bientôt, ce ne serait plus qu'une horreur à tous les niveaux, Serena le savait et malheureusement pour elle, c'était cette vérité qui l'attendait au prochain tournant. Les fleurs pourissaient, les arbres périssaient, plus rien ne pouvait subsiter. La vie mourrait, rendant ainsi son dernier souffle alors que jamais auparavant l'horizon semblait aussi vide et meurtri.

Se penchant pour prendre entre ses doigts une petite roche, il l'observa de tous les angles alors qu'il la laissa rouler dans le creux de sa main. D'un léger souffle, Alexis la fit basculer, la voyant tomber de nouveau sur le sol. L'impact semblait annodin et sans conséquences, du moins, pour le moment. Écrasant la roche sous son pied, c'est en croisant ses bras qu'il défia du regard la jeune femme, ne se montrant aucunement touché par sa propre détresse. Impassible, impossible, voilà ce qui résumait le visage dur et sévère du ténébreux.


Pourquoi chercher à tout prix savoir qui je peux être dans votre monde? Suis-je qu'une futile imagination de votre esprit? C'est ici que vous vous trompez, Serena, car tous vos secrets me sont savoir et connaisance, pourquoi croyez-vous de dureté de fer que je suis ignorance face à votre existence? Regardez autour de vous, étiez-vous consciente de cette délabrée présensation, de cette réalité qui se camoufle sous les plus grands stratagèmes de la dite société se souciant de ses proches? Seriez-vous l'incarnation de l'hypocrésie alors que tout est en déroute? Ce paysage acceuillant qui nous entoure, commun il est pour bien nombreux d'entre vous. Certains ne verront jamais la lumière du jour alors que vous en abusez avec allègrement et liberté. Êtes vous aussi insouciante de vos semblables, seriez-vous ce que l'on pourrait dénommer une figure de style sans valeur, sans moralité, sans reproches que vous le croyez autant? Ceci n'est que le début et vous êtes encore éloignée de cette fin tragique qui est heureusement inévitable. La conclusion n'est plus de votre ressort, que pourriez-vous faire pour vous rattraper et ainsi racheter les torts causés aux plus démunis?

D'un geste de main à la fois élégant et repoussant, c'est une nuit sombre et pénible qui recouvrait les cieux, un rideau de pénombre qui se glissait doucement dans les regards éloignés de ses occupants. Plus rien ne pouvait se remarquer ou se détailler, pour la jeune blonde, c'était le noir total et absolu. L'inconnu, le mystère, le secret, bientôt la découverte, la révélation, la vérité.
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