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 You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)

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Rick Baneson
--Down with the Sickness --
Rick Baneson


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MessageSujet: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeMer 5 Oct - 22:13

Décidément, Rick s’était ennuyé de plusieurs choses pendant son séjour en prison, mais de toutes ces choses, les longues distances en voiture était probablement une des plus abstraites. Le Bostonnais était fan de la vitesse, et avec lui, le trajet était souvent plus intéressante que la destination elle-même. Après avoir été libéré par le fameux Sylar, une des premières choses que le jeune homme avait fait avait été de se trouver un bolide capable de le trainer jusqu’à sa prochaine destination, qui n’était pas à coté mais pas du tout : Miami. Pour lui, cette ville était clairement le lieu par excellence pour ce qui était de la chirurgie à la mode mutante. Candice Wilmer l’avait lâchement abandonné au premier signe de problème, il avait donc besoin de quelque chose de plus durable qu’une simple illusion. Heureusement, Rick n’était pas à bout de ressources et de connaissances. Il savait qu’un habitant de Miami ce faisant simplement connaitre sous le pseudonyme « Le Cubain » et offrait à un prix astronomique la possibilité de changé d’apparence totalement. Le don de la métamorphose sur autrui, de quoi faire valser les idées de Pestilence. Il avait fait le chemin Washington-Miami en dormant à peine, et une fois arrivé là-bas, avait payé le prix coûtant pour reprendre son apparence d’après-attentat. Pourquoi ce même visage? Même Rick ne le savait pas. Il aimait ce look, au point de prendre le risque de se faire reconnaitre par les Petrelli ou Symphony, qui connaissait cette apparence. Mais c’était une possibilité qui en valait la peine. Le jeune homme avait toujours aimé jouer avec sa chance, pousser les limites de probabilités jusqu’au bout, car c’est ainsi qu’il faut vivre sa vie face à l’adversité générale. Du moins, c’est ce qu’il avait toujours crut, et jusqu’à maintenant, ça lui avait plutôt bien profité. Il avait mené une vie de débauche et d’excès depuis les deux dernières années, enfilant bouteilles de Jack Daniels et charmantes demoiselles dans une valse de tout les pêchés. Il avait par la suite tenté d’accomplir quelque chose qui pourrait grandement profiter à tous les êtres spéciaux de ce monde, ceux qui le méritaient vraiment. Ça lui avait valu d’avoir son nom gravé dans le torse à coups de grandes lacérations avec un couteau de cuisine, et il en porterait encore les cicatrices si ça n’avait été de la présence fortuite de cet étrange individu qui semblait se faire connaitre sous le pseudonyme de Caïn. Cette nuit avait démontré à Pestilence qu’il valait mieux pour lui se calmer et retourner à sa nonchalance originelle, malgré toute l’amertume et le cynisme que ça pourrait amener en lui. Mais il devait retourner à New York, coûte que coûte.

La ville qui ne dormait jamais était le centre de toute l’activité mutante dans le continent, du moins, c’est ce qu’il semblait depuis les derniers mois. Les attentats terroristes contre la métropole se multipliaient, mais les bons samaritains présent pour la défense des opprimés aussi, fait qui avait royalement fait chier Rick pendant ses actions terroristes. Il se devait maintenant de retourner dans se bouillant amalgame mutant. C’était pour lui sa ville natale, là où il avait quitté l’innocence et la stupidité de son insignifiante vie pour enfin valoir quelque chose. New York l’avait formé, fait de lui un homme en mettant sur son chemin des alliés de taille ainsi que des ennemis acharnés. Maintenant, Rick était seul, sans personne pour l’épaulé comme au tant de l’OWI ou pour le suivre aveuglément dans ses plans diaboliques. Alexis était perdu au fond de ses rêves, roi des chimères et des illusions. Aux yeux de Pestilence, il était parfaitement à sa place dans le royaume de l’irréel, car il semblait tout droit sorti de ce fantastique endroit. Edmond avait disparu de la carte, et de toute façon, il était probablement toujours surveillé par les autorités américaines, donc impossible pour Rick de tenter le contact. De toute façon, ce n’était pas ces deux noms qui avaient apparu à l’esprit du Bostonnais en premier lieu. Ils appartenaient à un passé infructueux, une toute autre réalité. Rick devait se défaire d’eux s’il souhaitait échapper à nouveau à un cuisant échec. Pour l’instant, il avait besoin d’un point d’ancrage, car il n’avait aucune idée de la marche à suivre pour la suite des choses. Il était confus, perdu et surtout amer. La résistance que le monde autour de lui semblait montrer face au changement, autant vers le mieux que pour le pire, le dégoûtait. L’humanité semblait prise dans ce maelström infernal de peur qu’imposaient les dirigeants humains. Rick avait voulu changer le monde, mais le monde n’avait pas voulu de lui. Maintenant, il ne lui restait plus qu’un nouveau visage, des rêves brisés et une promesse faite à une jolie jeune blonde.


***

L’Upper East Side de Manhattan était un quartier raffiné et haut de gamme, exactement le genre d’endroit où Rick contrastait, avec ses airs de jeune rebelle. Malgré sa nouvelle apparence physique, il avait gardé son look de bad boy, avec son jean délavé et son manteau de cuir qui se montrait fort utile avec la température fraiche de ce début d’automne. Il errait lentement dans les rues bondées, entre les gosses de riche trop occupé à regarder leur portable pour remarquer ceux qui marchait autour d’eux, ou les snobs plein aux as qui pavanait leur richesse avec des vêtements de marques hors de prix. Selon les banques de données que Rick avait subtilisées à La Compagnie il y avait déjà un an de cela, Elizabeth habitait dans un loft de ce superbe quartier à l’époque où elle était agente. La fortune paternelle lui avait apparemment permis bien des excès par le passé, et tout comme Pestilence, elle semblait avoir la folie des grandeurs pour ce qui est de l’endroit où elle habitait. Confiant qu’elle n’avait pas changé de domicile après la chute des Sons of Liberty, Rick se rendait au loft, terre promise après toutes ces épreuves et ces défaites.

Le Maitre des Virus entra dans l’immeuble, grand et somptueux. Sa présence ici semblait attirer les regards. Il ne put s’empêcher d’afficher un sourire en pensant à la réaction qu’ils auraient tous s’ils savaient qu’ils avaient devant eux l’ennemi publique numéro 2, pire terroriste après Sylar. Ou encore qu’ils pouvaient les éliminer d’une simple pensé… Mais d’une certaine façon, Rick était las des meurtres et des tueries. Il avait enlevé tant de vie au fil des années, avec tant de facilité que ça en paressait presque anodin. Il avait assez joué maintenant et ne souhaitait que trouver le confort et le calme dans les yeux d’une belle blonde… Rick repéra une femme qui portait un uniforme de ménagère, clairement la concierge de l’immeuble. Il s’approcha d’elle, et déjà elle le regardait avec un air suspicieux, repérant déjà le type d’homme qu’était le Bostonnais avec ses antennes de concierge. Elle devait en avoir vu d’autre après tant d’années de service. Rick lui afficha tout de même le plus hypocrite de ses sourires.


« Excusez-moi, je suis sensé retrouvé une certaine Elizabeth Black ici, mais elle semble absente et ne m’a pas laissé le numéro de son loft… Savez-vous où je pourrais la trouver? »

La vieille concierge lui donna les indications dans un anglais à fort accent de l’Europe de l’Est, clairement consciente que le jeune homme n’était pas un enfant de chœur. Elle allait probablement le suivre discrètement, s’assurer qu’il n’allait pas brutaliser la si gentille blondinette. Rick n’avait aucunement l’intention d’utiliser la violence en présence de la belle Elizabeth, mais il ne se doutait pas que son retour disgracieux et brutal n’allait pas plaire à la Russe. Il était prêt à rebrousser chemin si elle le demandait, même si cette perspective n’était pas pour alléger l’amertume qui était déjà sienne.

Pestilence se retrouvait seul devant la porte du domicile d’Elizabeth. Il soupira, nerveux, trop nerveux pour un ladies man en série. Il ne savait pas si la jeune femme allait bien réagir à son retour, ou si elle allait justement lui en vouloir d’avoir fuit en Floride après les attentats de la Statue de la Liberté. Le jeune homme cogna trois coups, espérant ne pas déranger la belle demoiselle. Une chose était certaine, son retour allait être un choc, en bien ou en mal.

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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeSam 15 Oct - 23:58

La dernière fois qu’Elizabeth Black avait touché à une bouteille de vodka, rien de bon n’en était sortis. En effet, elle avait sombré complètement. L’alcool n’était pas le problème le plus important dans sa vie, si on comptait, la drogue, la mort de son pére, de son mentor, son pouvoir devenu totalement incontrôlable. Sa vie était vide de sens, de but et c'est à ce moment précis que Rick Baneson était apparu, la sauvant comme si elle était revenue à la vie et tout ça pour quoi, quelques minutes de plaisir ? Lorsqu'il l'avait quittée, elle s'était sentie salie, totalement abandonnée et c'est alors qu'elle rencontrait Billy Summers, le jeune homme l'avait aidé à en finir avec les produits illicites, il l'avait en quelque sorte purifiée de tout ce qu'elle avait fait depuis l'OWI. Elle se sentait presque comme avant de découvrir ses pouvoirs. Le seul hic, c'était que ceux ci ne voulaient surtout pas se faire oublier et étaient de plus en plus puissants, désormais sa mémoire, contrôlée ses rêves et lui provoquait des crises de paniques. Elle revoyait les scénes de son passé avec précision, une précision qui la terrifiait totalement. Elle avait passé des semaines et des semaines à se contrôler. Elle réussit enfin et un jour, celui où elle s'y attendait le moins, elle arriva même à transmettre à quelqu'un un pan de sa mémoire.


C'était à Central Park, un jour de beau soleil et Elizabeth s'était assise sur un banc pour regarder les écureuils. Elle était en bonne santé et se sentait bien, ça ne lui était pas arrivé depuis des mois. Une petite fille, adorable s'asseya à côté d'elle. Elle avait de grands yeux bleus océan, une peau trés pâle et de belles anglaises blondes. Si la jeune femme avait eu une petite, elle l'aurait voulu ainsi. La petite lui sourit et se tourna vers la vieille femme qui l’accompagnait pour l’écouter raconter une histoire, dont Elizabeth se désintéressa rapidement. Soudain, elle se rappela sa propre enfance, du jour, où elle avait fait tomber sur le lac gelé de sa propriété son ballon, le vent l’avait éloigné et elle décida d’aller le chercher, toute seule. Elle n’était même pas arrivée à mi chemin, que la glace se brisa et qu’elle tomba dans l’eau glaciale, elle y resta quelques secondes, qui lui avait paru des heures, la glace l’avait rongé comme des milliers d’aiguilles qui lui déchiraient la peau. En se remémorant ce souvenir, Elizabeth se sentit mal, eu la nausée et se sentit frigorifiée, quand elle revint à elle, c’était l’enfant qui avait pris toute son attention. Elle disait à sa grand mère qu’elle avait très froid et qu’elle ne voulait pas retourner dans l’eau, la grand mère semblait ne rien comprendre et pendant de longues secondes, se fut une conversation sourde. La vieille dame finit par amener l’enfant, qui avait cessé son caprice.

Elizabeth ne comprit pas tout de suite, qu’elle avait réussi à faire cela d’elle-même, elle réussit alors à réitérer l’expérience avec des gens qu’elle jugeait dans le besoin, une jeune femme qui pleurait, car son fiancé l’avait quitté, fut tout de suite apaisée en pensant un instant qu’elle revivait son premier amour, comme s’il s’agissait d’un rêve, en réalité, Elizabeth avait juste réussis à mêler ses souvenirs à ceux de la jeune femme et à améliorer ce dont elle se rappellerait instantanément. La méthode de la jeune russe n’était pas la meilleure, mais au final, c’était une façon de soulager la souffrance des gens. Ces quelques mois lui avaient permis de réaliser qu’elle pouvait faire de grandes choses sans avoir à détruire les autres ou à se détruire, désormais elle était persuadée d’avoir une nouvelle vie devant elle. Elle avait repris ses études et voulait absolument obtenir son diplôme pour se reconstruire une nouvelle vie, loin de toutes ces questions gouvernementales.


Vous l'auriez compris, Elizabeth Black était une nouvelle femme prête à tout pour se faire pardonner des vies qu'elle avait ôté ou détruites. Alors lorsqu'elle apprit que Rick Baneson était sortis de prison, l'annonce lui glaça le sang et elle revit exactement la scène de leur rencontre, elle la revit si intensément, qu'elle en perdit l'équilibre. Elle en fut totalement sidérée, ne sachant quoi penser ou se dire. D'un côté, il avait été là quand personne ne voulait d'elle et elle s'y était attachée, mais d'un autre, il l'avait abandonné stupidement et devait finir en prison pour le reste de ses jours. En plus, de cela, il aurait laissé échapper des prisonniers dangereux et Le Joker était sur la liste... Un nouveau flash submergea la jeune femme, qui se remémora la scène dans les bureaux de l'OWI, il l'avait nommé le ptit chaperon rouge, ce jour-là et ça l'avait terrifiée. Elle ne voulait pas revivre tout cela à nouveau, surtout pas.

Le lendemain, elle demanda à sa concierge de ne laisser entrer aucuns hommes sans son autorisation, mais celle-ci lui rétorqua qu'elle ne pouvait pas tout contrôler et que ça serait à elle de s'en occuper. Elle en profita pour se débarrasser de tout ce qui faisait son ancienne vie, les robes Chanel, les bottes Gucci. Ce vide grenier improvisé fit la joie des voisins et le soulagement de la jeune femme, qui préféra voir sa prétention à la baisse. Aujourd'hui, elle devait réviser ses cours, après tout, elle reprenait le chemin de Columbia. Elle était encore en pyjama, un vieux tee shirt des Simpsons et un jogging faisait l'affaire maintenant, se sevrer de la drogue, voulait aussi dire qu'elle avait décidé d'éviter les histoires d'un soir et l'attitude qui les provoquait.

Cela faisait des mois qu’Elizabeth n’avait pas croiser le regard de Rick, alors lorsqu’on sonna à sa porte, elle pensa que c’était le traiteur chinois qui venait lui livrer son porc au caramel et ses nems de crabe. Naïvement, elle ouvrit la porte, sans se douter un seul instant de ce qui allait lui arriver en face. Surprise, c’était le cas de le dire, elle mit quelques secondes avant de réagir, ne sachant pas si c’était réellement lui qu’elle avait en face d’elle. Le blouson, la façon de se tenir, ça ne pouvait être que lui après tout. Elle en était si mécontente qu’elle eut comme seul réflexe, un visage fermé et un retour de porte. Elle lui claqua littéralement la porte au nez, très en colère de le voir, puis frustrée d’être prise par surprise dans cette tenue. Elle se regarda rapidement dans le miroir de l’entrée, il l’avait vu vomir à ses côtés alors ça ne le choquerait pas plus que cela. Elle prit une profonde respiration pour canaliser son stress et rouvrit la porte.

Qu’est ce que tu veux ?

Le ton sec donnait le ton, après tout, Baneson venait toujours pour un but bien précis et cette fois, ça ne ferait pas exception. Elle le laissait venir à elle, pour une fois qu’on inversait les rôles.

Tu ne te rappelles pas de notre dernière rencontre, tu sais, celle où tu m’as abandonnée complétement défoncée et bourrée dans une cabine du Dante ? Tu veux savoir pourquoi je ne t’ai pas apporté une orange en prison ?

Elle rentra dans l’appartement sans l’inviter à entrer, mais le laissa faire. Elle s’assit sur le canapé et reprit son livre de sociologie là où elle l’avait laissé. Après tout, il finirait bien par demander ce qu’il venait chercher, de l’argent, des bras pour le réconforter, un pouvoir en plus ?
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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeLun 17 Oct - 19:46

You and I have memories
Longer than the road that stretches on ahead.

Rick s’était attendu depuis le début à un accueil très froid. Il savait que sa présence dans la vie de quelqu’un signifiait souvent une déception et se concluait généralement en grande peine, surtout lorsqu’il s’agissait d’un passage dans le cœur d’une demoiselle. Le Bostonnais avait emplie de promesses et de faux espoirs la vie de Kathleen, son amie d’enfance et copine jusqu’à ce qu’il entende le discours de Sylar à la télévision. Il avait vomit des « Je t’aime » tout mielleux dans les oreilles de Symphony jusqu’à l’écœurer, sans jamais se lasser de ce petit manège. Maintenant, c’était le tour d’Elizabeth. Il était d’une étrange ironie de voir à quel point les personnes auxquels le Maître des virus s’attachait le plus étaient aussi celles qui finissaient le plus par souffrir.

Il y existait cependant un paramètre différent entre les différentes relations de Rick et cet étrange lien qu’il partageait avec la jeune héritière. Autant ses passions avec Kathleen et Symphony avaient été de courte durée et très intime, autant il sentait que la passion n’avait rien à voir pour ce qui était d’Elizabeth. Il s’agissait plutôt d’un entrelacement de leurs destins respectifs, comme si une force inconnue les forçait à se revoir. Pestilence aurait très bien put vivre sans avoir a recroiser le regard sibérien de la blonde, mais pourtant, cette absence aurait causé un vide pour le jeune homme. Alors il se trouvait là, à attendre qu’elle daigne bien lui ouvrir la porte tout en réfléchissant à son passé.

L’expression faciale d’Elizabeth resta froide et fermée alors qu’elle ouvrait la porte. Rick savait qu’elle savait, que son apparence ne tiendrait pas la route pour elle. Son pouvoir lui permettait de se souvenir de chaque détail comme s’ils venaient de se rencontrer, et elle souviendrait très bien du regard jade du Père des Sons of Liberty, seul aspect de son physique qu’il n’avait pas changé. Elle se souviendrait de sa posture, de son manteau, bref, de tous les petits indices qui pouvait le trahir. Pendant une seconde, la scène fut figée, la planète entière ayant soudainement cessé de tourner pour les deux protagonistes. Alors que le jeune homme allait oser saluer Elizabeth, cette dernière ne laissa aucun doute quant à se qu’elle ressentait vis-à-vis son visiteur en lui claquant sans scrupule la porte au nez. Pestilence s’attendait exactement à ce genre de réaction, mais fut tout de même pris d’un étrange frisson lorsque la sombre pensée qu’elle ne voudrait même plus lui adresser la parole franchi son esprit. À son grand soulagement, Elizabeth daigna lui ouvrir la porte, mais les paroles qu’elle enchaina laissaient clairement voir qu’elle ne le portait pas du tout dans son cœur, loin de là. La partie était loin d’être gagnée pour Rick, car lui-même n’avait pas les réponses aux questions que lui posait son hôte. Que voulait-il en revenant vers elle? Dur à dire. Il ne pouvait simplement répondre qu’il avait été poussé par une profonde conviction qu’il s’agissait de la bonne chose à faire, elle croirait qu’il tentait de la rouler.

La Russe n’invita pas le Bostonnais à entrer, ce qui ne le surpris pas particulièrement. Discret, il ferma la porte derrière lui pour leur donner un minimum d’intimité, avec la concierge qui devait toujours rôder dans le coin après avoir vu l’accueil particulièrement froid que lui avait réservé la blonde. Tellement absorbé par le dur regard que lui avait envoyé Elizabeth, ce n’est que maintenant qu’il remarqua la tenue de la demoiselle. Clairement, elle ne s’attendait pas à recevoir de la visite ce soir et probablement que ça devait jouer dans la frustration qu’elle éprouvait à l’égard de cette impolie intrusion, mais Pestilence était probablement la dernière personne sur Terre qui allait juger les autres sur les vêtements qu’ils daignent porter dans le confort de leurs foyer. Il faut bien dire aussi qu’il avait vu Elizabeth vomir devant lui, et qu’ils avaient partagé un moment bien plus intime encore. Rien ne pouvait plus choquer le Maitre des virus.

Il était ironique de constater le contraste entre leur première rencontre et ces retrouvailles. L’ambiance, l’environnement, et surtout les individus avaient tellement changé qu’un observateur extérieur aurait eu de la peine à les reconnaitre, autant physiquement dans le cas de Rick que psychologiquement dans le cas d’Elizabeth. Elle semblait s’être calmée, avoir cessé la débauche pour se consacrer à une vie plus classique, ce qui aurait choqué Pestilence à une certaine époque. Maintenant, il était trop las et amer pour accorder de l’importance à ce genre de chose. Il n’avait plus la force de combattre contre ses entités immuables qu’étaient la société en général et les gouvernements. L’activiste avait tombé, et s’était brisé. Il ne restait qu’un homme cynique, désabusé, et qui croyait que son hôte méritait bien quelques réponses à ses questions.


« Je suis ici parce que je t’avais dit que je reviendrais, et que je trouvais que tu méritais bien que je tienne mes promesses, peu importe les risques. »

Rick s’avança vers la belle héritière. Lui qui était tellement habitué de se mettre à nu physiquement, voilà qu’il devait s’exposé psychologiquement, se montrer vulnérable face à quelqu’un qui ne le portait pas du tout dans son cœur. Faussement absorber dans son livre, elle ne daigna pas lever le regard vers son impromptu visiteur.

« Les choses ont tellement changées, Elizabeth. Les Sons sont morts, j’ai déçu tant de gens au cours des derniers mois… et pourtant tu es la seule pour qui je m’en suis fait. Je n’avais pas l’intention de te déranger… Je voulais juste que tu le saches, voilà… »

Il était ironique de Rick Baneson, ladies man chevronné et terroriste mondialement recherché, ainsi à genoux devant une jeune demoiselle qui pouvait se venter de le tenir à sa merci. Pourtant, Pestilence n’était pas en amour, du moins, pas le sens que les gens donnaient en général au mot amour. C’était une attirance, certes, autant sentimentale que physique, mais bien plus complexe que les grandes romances. Nombreuses étaient celles qui avaient partagées la couchette du Maitre des virus, mais on pouvait compter sur les doigts d’une main celles qui l’avait marqué ainsi, et clairement, Elizabeth devait mesurer cet influence.
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Elizabeth Black

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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeMar 18 Oct - 21:33


Au cours des années qui avaient passées, Elizabeth avait appris à haïr les hommes. Son pére d’abord, les jeunes garçons du lycée qu’elle fréquentait des gamins pervertis par l’argent, puis il y eut Ethan Sorrow, un grand manipulateur, il l’avait séduite pour faire ce qu’il avait envie de faire d’elle. La jeune femme avait été toujours si naïve à vouloir satisfaire ceux qui ne pouvaient l’être. Avec Ethan, elle réussit seulement à en être détruite, elle était entrée dans cette compagnie pour le rejoindre et au final, il l’avait laissé y crever lors de l’attaque. Rick n’échappait pas à la règle, mais, avec lui au moins, elle savait à quoi s’attendre, elle n’avait rien à attendre de lui. Lorsqu’elle l’avait laissée entrer, elle savait que Rick en profiterait jusqu’au bout, c’était sa nature. Mais elle n’avait rien pu y faire, elle n’arrivait pas à lui refuser cela, il était venu à elle et c’était déjà beaucoup pour lui. Ce qui lui rappela alors la promesse qu’il avait faite, oui, c’était un homme de parole, mais venir pour venir, à quoi cela pouvait il rimer ? Elle soupira lorsqu’il insista, peu importe les risques. Quels risques ? C’était un planqué qui changeait d’apparences comme de chemises ! Il pouvait faire ce qu’il voulait, son pouvoir était totalement destructeur et il venait à Elizabeth.

Elle préféra continuer à l’ignorer, c’était beaucoup plus simple pour elle, elle refusait de lui faire face, elle était enfin heureuse, elle le pensait en tout cas et elle ne voulait pas tout détruire pour le sourire d’un gars qui sortait tout juste de prison. Au fond, elle le détestait, il la rendait faible alors qu’elle avait enfin réussis à s’endurcir à contrôler un pouvoir qui la dépassait autrefois. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu lui brouiller les souvenirs, il aurait été totalement perdu et confus, qu’elle aurait eu facilement le dessus émotionnellement, mais non, elle n’en avait pas envie. Elle préférait chantonner tranquillement, en pyjama, en feuilletant un livre barbant, sur son canapé. Avant qu’il ne commence à trouver des excuses pour qu’elle l’accepte chez elle, elle préféra l’envoyer balader plus vite, comme pour lui faire perdre ses moyens.

Je ne te propose pas de t’asseoir mais ta présence me gêne, alors bouge de là, va plus loin…

Oh il avait quelque chose à dire, les Sons étaient morts, elle se mit à pouffer de rire, même si la rancune se traduisait sur son visage, après tout, avec un dirigent aussi irresponsable, il ne fallait pas s’en étonne. Elle finit par refermer calmement son livre afin de le regarder déblatérer ses mensonges. Elle était la seule pour qui il s’en était fait ? Foutaises. Il pensait vraiment qu’elle le croirait ? Alors qu’il devait avoir une dizaine de blondes comme elle dans son répertoire. Il avait l’art de manipuler les gens, mais cette fois, Elizabeth n’allait pas se laisser faire.

Pourtant, elle fut touchée par ces paroles rassurantes, elle sentait qu’il était sincére au fond, mais elle ne voulait pas y croire ne seconde plus. Ce flot de sentiments contradictoires, lui fit perdre le contrôle de son esprit un instant, un instant suffisant pour qu’un flash se réanime dans son cerveau, un flash qu’elle laissa voir au jeune homme. La scéne dans la cabine du Dante, la scène finale, alors qu’elle était totalement perdue à cause des drogues et de ce qui venait de se passer, Rick était partis. Les sentiments qu’elle avait ressentis alors, elle les lui fit partager quelques secondes. C’était le début de sa vengeance, elle savait que cette expérience était troublante pour les gens qui voyaient ces souvenirs là, des souvenirs qui n’étaient pas les leurs, des sentiments qui n’avaient pas été les leurs. Lorsqu'elle reprit le contrôle, elle sourit de satisfaction pour masquer sa perte de controle, c'était un mal pour un bien. Elle se redressa un peu pour le fixer de ses yeux azurs et froids. Elle s'était durcis, elle vouait en venir au fait plus vite.

Moi aussi je m'en suis faite pour toi comme tu as pu le voir? Tu veux recommencer le voyage ?


Le fait de lui parler, la libéra en quelques sorte puisque sa voix était de plus en plus colérique et haineuse. Elle attrappa ce qu'elle avait sous la main pour lui balancer au visage se fut un coussin puis la télécommande. Elle se leva de colère pour tourner en rond dans la pièce, nerveuse de ne pas pouvoir se contrôler. Elle fit les cents pas, les mains sur les hanches, se grattant la tête, se passant une main sur le visage. Elle ne savait pas quoi faire, elle était tellement en colère et voulait tellement faire pour le mieux à la fois. Rick était néfste pour elle, il était toxique et non pas à cause de son pouvoir mais à cause de l'essence même de ce qu'il était; être avec lui, ça signifiait détruire la conscience qu'elle avait en elle et les efforts qu'elle avait menée pour en arriver là. Au bout de quelques secondes, elle finit par se rasseoir pour se calmer tant bien que mal.

Je ne sais pas ce que tu pensais trouver en venant ici, mais tu ne l'auras pas. Tu n'auras rien de moi, je ne te dois rien du tout, c'est toi qui devrait me remercier de ne pas te foutre à la porte. Parce que tu n'as nul part où aller n'est ce pas ? C'est normal aprés tout ce que tu as fait. Il n'y avait que moi pour supporter l'être que tu étais. Mais c'est finit Rick. J'ai une vie heureuse ici, calme, juste.... Je ne reviendrai pas en arriére.



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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeMer 19 Oct - 19:52

Pour un mégalomane névrosé et narcissique comme Rick Baneson, les pires insultes ne se trouvaient pas sous forme de mots acerbes ou de gifles au visage. Ces actes étaient certes désagréables, mais rien n’était plus horrible à ses yeux que la totale indifférence de celui qui feigne d’ignorer la présence du Bostonnais. Il s’en retrouvait généralement irrité au plus au point, sentant son sang se mettre à bouillir dans ses veines alors que disparait toute maitrise de ses émotions. Pestilence était une bête de scène, un aimant à regard, et c’est exactement ce qui lui plaisait par-dessus tout. Alors devant Elizabeth, pour qui il avait laissé le soleil de la Floride et parcouru des kilomètres pour revenir à New York, alors qu’elle ne daignait même pas le regarder… Il dut faire un effort incroyable pour ne pas simplement quitter l’endroit, de fuir plutôt qu’à avoir à résister à l’envie d’exprimer cette colère physiquement. Le Maitre des virus avait changé, certes, mais en lui sommeillait encore un monstre qu’il ne valait mieux pas réveiller. Il était moins impulsif, moins violent, mais ces soifs étaient toujours là en lui, et ses armes étaient mortelles. Une bombe à retardement caché derrière des airs de repenti, une horrible création engendrée par une série de mauvaises expériences. Rick réussi tout de même à se calmer par lui-même, ce qui ne fut pas bien difficile lorsque son regard croisa celui d’Elizabeth, qui malgré sa froideur, parvint à faire fondre le Père des Sons.

Car la Russe, à l’image de son pays d’origine, savait être d’une froideur incroyable. La façon qu’elle avait eux de le regarder au Dante était maintenant un lointain souvenir. Elle observait maintenant Rick comme on observe un déchet, un microbe qui ne serait plus nuisible. Même après avoir finalement déposé son livre, elle semblait totalement fermée à tout ce que pouvait bien lui dire Pestilence, même si pour une fois dans sa vie, il ne faisait que dire la vérité. Son rire en entendant ce qu’il avait eu à dire sur la mort des Sons of Liberty était sec, méchant et rancunier. Soudainement, Rick se demanda s’il n’avait pas commis une erreur en revenant à New York pour elle, car l’héritière ne semblait absolument pas vouloir du Bostonnais près d’elle.

Soudainement, Rick eu l’impression de perdre tout contrôle. Il tomba à genoux devant Elizabeth, mais ça n’avait aucune importance, car il n’était plus dans son loft. Il était… au Dante! Dans la fameuse cabine où ils avaient fait connaissance, puis était rapidement devenus intimes. Cependant, il la voyait sous un œil troublé. Il avait pris assez de drogues dans sa vie pour en reconnaitre la sensation. Son cœur battait à ton rompre et il se sentait vachement confus, abandonné…abandonné par Rick?! C’était absurde, mais il ne pouvait se débarrasser de l’idée. Rick venait de le laisser là, seul, après avoir profité de lui. Lentement, il reprit conscience de son esprit, haletant, chancelant. Il se trouvait à nouveau chez Elizabeth, les nerfs à vif, son esprit à nouveau clair et libre de toute impression d’avoir consommé de la drogue. Soudainement, il comprit. Le pouvoir de la Russe s’était développé, amélioré. Elle qui avait un contrôle parfait sur sa propre mémoire, elle pouvait maintenant partager celle-ci, faire de ses souvenirs des flashs dans l’esprit des autres. Il avait put ressentir le désespoir et la confusion de la belle blonde, deux sentiments qui s’étaient probablement transformés en rancune et en colère avec le temps. Cette capacité était franchement étonnante! Un frisson traversa l’échine de Rick, la soif de puissance qu’il avait ressentie il y a de cela si longtemps lorsqu’il cherchait à recruter pour les Sons of Liberty était toujours bien vivante en lui, tapis dans les tréfonds de son esprit. Elizabeth lui lança un coussin puis une télécommande, les deux objets l’atteignant directement sur le sternum, mais aux yeux de Rick, elle représentait maintenant bien plus que lorsqu’il avait franchi la porte du loft. Elle avait maintenant un pouvoir puissant, quelque chose de franchement pratique et ça, ça la rendait encore plus sexy qu’elle ne l’était déjà.

Le monstre ne pouvait être vaincu. Rick cherchait toujours malgré lui à avoir plus de puissance, élaborant toujours des plans pour parvenir à ses fins malhonnêtes. Il manipulait, calculait, jouait avec les mots pour que les gens autours de lui ne deviennent que des pions. Il avait un certain talent pour ce qui était de falsifier la vérité, de construire le mensonge, mais un tel talent revient aussi à avoir une certaine tendance à décevoir tout le monde une fois l’illusion dissipée. Cependant, pour un amateur du risque comme Rick, rien ne valait une valeur hasardeuse, quelque chose qui pouvait tout faire capoter. Il adorait s’imposer ce petit stress, car généralement c’était ces coups de poker qui lui permettait de gagner la confiance d’autrui. Et c’était exactement ce qu’il allait tenter.

Pestilence écouta attentivement ce qu’Elizabeth lui disait, l’air consterné et calme devant la colère de la blonde. Elle se croyait vraiment en contrôle, et en fait, elle n’avait pas particulièrement tort. Ils étaient chez elle, sur son terrain et Rick ne devait faire aucun faux pas sinon s’en était fini pour lui et il aurait à quitter la vie de la Russe ce qu’il souhaitait vraiment éviter. Même s’il avait maintenant un œil sur la capacité de l’héritière, il tenait tout de même à elle et ne voulait pas lui faire de mal. Lorsqu’elle finit de parler, il soupira.


« Tu as raison, Elizabeth, parfaitement raison. Je ne voulais pas te gêner en revenant ici. Tu sembles heureuse, tu m’as relayé au passé et tu as bien fait de le faire. Mais prouves-moi que c’est vraiment ce que tu veux. »

Rick s’agenouilla à coté d’Elizabeth et la regarda dans les yeux. Il savait qu’elle le détestait pour ce qu’il avait put lui faire, qu’elle ferait son possible pour le tenir loin de lui, mais il ne pouvait se faire à l’idée de vivre aussi près d’elle et de devoir lui dire adieu sans plus de cérémonie. Si c’était ce qu’elle voulait, elle allait devoir agir par la force.

« Tu es en colère et tu en as parfaitement le droit. J’ai vu ce que tu avais ressenti, avec une clarté parfaite. Si tu veux vraiment que je quitte ta vie, modifie mes souvenirs. Change le tout pour que j’oublie mes promesses, que je ne me souvienne plus de cette rencontre. Sinon, je ne pourrais te laisser tranquille, malgré toute la volonté que je peux faire preuve, ça serait plus fort que moi. Tu sais que c’est la vérité. »

Rick s’en tirait gagnant, peu importe l’issue. Si elle choisissait de laisser son esprit comme il l’était, elle savait qu’elle s’embarquait dans une épopée qui impliquerait très clairement la présence de Pestilence dans sa vie. De l’autre coté, si elle modifiait ses souvenirs, Rick ne le saurait jamais étant donné qu’il croirait que tout ce qu’elle pourrait inventer serait vrai. Elle et lui serait donc libres de vivre leurs vies, chacun de leur coté, sans jamais intervenir l’un dans la vie de l’autre. Rares étaient les moments où le Bostonnais décidait de se laisser ainsi vulnérable, et il espérait que la blonde prenne ce fait en considération avant de prendre une décision.
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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeLun 24 Oct - 17:38

Elizabeth était satisfaite d’avoir montré à Rick l’étendue de son pouvoir, comme pour lui montrer qu’elle aussi pouvait être dangereuse si elle le voulait. Elle se sentait presque aussi puissante que lui, mais savait parfaitement que cela ne pouvait pas être possible, elle ne serait jamais aussi mauvaise que lui et cela lui enlevait beaucoup de possibilités. Mais la jeune femme était dans un tournent de sa vie, elle voulait le montrer.

Certes, se donner en spectacle de la sorte, ça n’était pas très inspiré, mais il fallait bien qu’elle arrive à essayer de montrer qu’elle pouvait être méchante elle aussi. Maintenant que son pouvoir s’était étendu, Elizabeth était plus sure d’elle et sans les saletés qui lui brouillaient le cerveau, elle avait de nouvelles ambitions, elle voulait faire quelque chose d’utile dans ce monde, prouver qu’un être doté de capacités extraordinaire pouvaient se fondre dans la masse et ne pas apporter le chaos, comme c’était le cas jusqu’à présent.

Elle le fixait du regard curieuse de voir sa réaction, il serait le premier à en faire l’expérience, en le voulant réellement de ce qu’elle pouvait faire de son pouvoir. Elle en était fiére, voyant que Rick en était réellement impressionné. Cette fois, il ne pouvait rien faire, elle avait eu le pouvoir de la surprise et il ne pouvait pas savoir par avance ce qui allait lui arriver. Assise sur ce canapé, elle ne voyait en Rick qu’une nuisance de plus dans son plan. Il viendrait la distraire alors qu'elle souhaitait agir elle même. Bien qu’elle était attachée à lui, elle ne voulait pas devoir supporter ses frasques à nouveau et c'était tout à fait normal aprés tout. Elle avait été ferme, s’en voulait presque mais tenta de ne pas le montrer.

Bien entendu, le bostonnais en profita aussitôt pour tenter une approche des plus adéquates, il reconnaissait ses tords, pour une fois. La jolie blonde avait presque envie de le croire, juste pour trouver une excuse à son attitude si douce avec elle. Il voulait la manipuler, elle le sentait et le savait au fond d’elle, mais elle n’avait pas envie de s’en rendre compte tout de suite. Il faisait semblant à la perfection selon elle et le regardant avec un air enfantin, tordant du nez, elle le laissa parler.

Bien entendu, Monsieur Baneson avait l’art de surprendre les gens que ce soit calculé ou non. Alors lorsqu’il s’agissait de se montrer vulnérable, il avait bien entendu une idée derriére la tête, mais en ce moment même, elle n'en avait rien à faire, elle l'écoutait seulement. Il semblait presque tenir à elle et au fond, elle en était réellement touchée. Le seul problème, c'est qu'Eliz avait l'habitude d'être manipulée, durant son enfance, alors qu'elle travaillait pour l'OWI, lorsqu'elle dépensait l'argent de sa famille. Elle avait toujours fait confiance aux mauvaises personnes et elle ne voulait pas réitérer cette erreur.

Rick s'était agenouillé prés d'elle, comme pour lui déclarer quelque chose de grave et venant de lui, autant dire que ça équivalait presque à une demande en mariage pour ce sociopathe. Elizabeth en fut presque émue, mais resta grave, pour ne pas l'encourager dans sa démarche, le but n'était pas d'aller dans son sens me de le décourager de tenter toute approche. Il voulait qu'elle lui efface la mémoire, cela la fit rire intérieurement, mais extérieurement elle fit une moue enfantine comme pour réfléchir à la proposition, cela était déjà fait depuis le début et il n'y changerait rien. On sonna à la porte ce qui attira l'attention d'Elizabeth.

Reste là.

Elle se dirigea vers l'entrée et ouvrit la porte, au livreur chinois.

Mlle Black ?
Oui.
ça fait 15 dollars.
je vous ai déjà payé par carte de crédit...
Non je crois... ah désolé, voilà votre commande.


Elle prit le sac de nourriture et lui claqua la porte au nez. C'était si simple pour elle maintenant, mais elle préféra ignorer la scène et déposer les plats sur sa table basse. Toisant Rick du regard, elle se rendit compte qu'elle n'était pas présentable, pas assez pour passer pour la femme forte qu'elle était et de toute manière, elle n'avait pas envie de lui parler maintenant. Elle ne se sentait pas assez à l'aise pour lui parler maintenant. Elle se dirigea vers la salle de bain avec nonchalance, sans lui prêter aucune attention, puis se retourna.


Oh j'avais oublié, la porte est ouverte si tu veux partir, si t'as faim, tu peux te servir mais tu me dois quelques billets. Après tout ce que j'ai fais pour toi, ça serait la moindre des choses que de payer ce que tu manges.


Elle alla prendre sa douche comme si elle avait été seule, se débarrassant de ses vêtements confortables mais trés peu glamour. En dix minutes, elle réussit à se doucher et se sécher les cheveux, elle mit ce qui lui passa par la main, un jean et un petit haut noir. Elle ne voulait pas se faire belle pour lui, ça l'aurait encouragé à tenter une nouvelle fois de s'incruster durablement dans sa vie et non, elle voulait l'avoir à l'usure, il finirait par partir quand il verrait qu'elle ne lâcherait rien.

Lorsqu'elle sortit enfin, pensant être seule, il était encore là. Elle préféra taire sa frustration, elle ne voulait pas qu'il soit ici, il n'avait pas le droit, c'était chez elle. Partout, il y avait des morceaux de sa vie et il était entrain de souiller de ça. Elle prit son sac à main, pour y chercher son téléphone et consulta ses messages. Elle n'avait pas envie de le regarder, attendant qu'il parte. Mais un rictus se dessina sur son visage, une idée venait de lui venir.

Ricky ! J'ai une bonne nouvelle pour toi, tu te souviens de Billy Summers ? Si ce n'est pas le cas, je peux te rafraîchir la mémoire. Et bien, il m'invite au ciné ce soir, ça te dit de venir avec nous ? Pour une soirée entre potes ?


Comment un visage angélique pouvait être aussi rancunier ? On peut se le demander, mais quand on connaît Elizabeth Black, on sait que ça n'est qu'une phase et celle ci va se transformer par quelque chose de plus enfantin ou de plus cruel, ça ne dépend que de la personne en face.

Suis je bête ! Vous n'êtes pas très copains, c'est dommage. Mais maintenant que tu as tenu ta promesse et que tu es passé me voir. C'est bon, tu peux évoluer, comme les pokémons ?





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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeLun 31 Oct - 14:26


Les secondes passèrent, mais dans la tête de Rick, rien ne semblait changer. Il était pourtant à la merci d’une femme qui semblait le détester pour ce qu’il lui avait fait subir et qui avait la capacité d’effacer chaque souvenir du jeune homme en lien avec elle, et ainsi se protéger de tout retour de sa part. Et elle ne faisait rien, absolument rien. Pestilence avait réussi son coup de poker, bluffant jusqu’au bout et mettant tout sur la table et s’en tirant avec une semi-victoire. En effet, la partie était loin d’être fini, et Elizabeth n’était probablement pas convaincue du tout. Le regard de jade de Rick affrontait les iris azur et froid de son hôte dans une étreinte abstraite, irréelle mais le moment d’intensité fut réduit à néant par un des sons les plus innocents au monde : Quelqu’un qui sonnait à la porte. Avec une nonchalance légendaire, Elizabeth demanda (ou plutôt ordonna) à Rick de rester là, mais le Bostonnais se dit que peu importe se trouvait derrière la porte, il trouverait étrange de voir un jeune homme agenouillé et immobile près du divan et décida donc de simplement se relever pour observer la scène.

Apparemment, il s’agissait d’un livreur Chinois, ce qui expliquait grandement pourquoi Elizabeth n’avait pas été plus prudente au moment d’ouvrir la porte, et la réaction presque violente qui s’en était suivie. Si elle s’attendait à voir un Asiatique et ses rouleaux impériaux, voir Rick débarqué avait dut être un sacré choc! Le livreur semblait avoir oublié que la jeune héritière avait déjà payé avec sa carte de crédit, ce qui poussa Pestilence à se demander si Elizabeth ne faisait pas ici un usage inspiré de son pouvoir. Tricherie ou non, la Russe semblait presque avoir oublié la présence du Bostonnais chez elle, lui annonçant vaguement qu’il pouvait bien se servir s’il le voulait et que la sortie était toujours là, puis l’abandonnant à lui-même le temps d’une douche. Si elle s’attendait à ce qu’il la quitte aussi tôt, elle ne le connaissait pas autant qu’il l’aurait crut. Le coté provocateur de Rick eut presque envie d’aller la rejoindre dans ce moment d’intimité, mais à quoi bon? Leur relation n’avait été jusque là basée que sur des espoirs brisés et une nuit de sexe, et il était stupide de croire que plus de ces deux choses allait régler quoi que ce soit. Soupirant, le Maitre des Virus décida de tout même prendre ses aises, retirant son blouson et prenant place sur le divan. Cette attente silencieuse lui permis un peu de mettre ses idées en place.

En était-il vraiment arrivé là? Délaissé au point de ne plus pouvoir compter sur quiconque sauf peut-être une seule charmante demoiselle qui, quant à elle, le méprisait comme s’il n’était rien de plus qu’un simple détritus sur le bord d’un de ces nombreux trottoirs New Yorkais? L’égoïsme avait cette vilaine habitude de créer un monde de déception autour de celui qui le prône trop, et Pestilence en était le parfait exemple. Au fil des derniers mois, il avait enchaîné les plans de mégalomanie, les excès de tout genre et la débauche, sans se soucier des conséquences. Malheureusement pour lui, il apprenait qu’on finit toujours par payer, tôt ou tard.

Pestilence put entendre l’eau cesser de couler, puis le son d’un sèche-cheveux résonner dans la salle de bain. Apparemment, Elizabeth se faisait une beauté, et ce n’était certainement pas pour Rick. Le jeune homme se demandait pendant une seconde si elle n’attendait pas quelqu’un d’autre, mais les portions individuels du repas qu’elle avait commandé témoignaient autrement. Elle finit par sortir, ayant échangé ses vêtements confortables pour un haut noir et un jean tout simple, mais ô combien charmant. Rick ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire en coin devant l’air désespéré de la jeune Russe, qui s’attendait clairement à se retrouver seul avec ses mets chinois. Elle découvrait probablement qu’elle s’était attiré l’affection d’un être plus têtu et acharné que nature.

Faisant comme si son impromptu visiteur n’était pas là, Elizabeth farfouilla dans son sac à main pour en tirer son portable, sur lequel elle pianota quelques instants avant de finalement afficher un rictus satisfait. Apparemment, elle avait un petit rendez-vous avec Billy Summers, un autre nom qui semblait accompagner le Père des Sons dans son interminable épopée dans la jungle New Yorkaise. Depuis que le blondinet l’avait capturé pour le compte de l’OWI, les deux jeunes hommes s’étaient recroisés à de nombreuses occasions, un brin trop nombreuses aux yeux de Pestilence, qui n’appréciait pas particulièrement l’attitude de celui qui semblait être son total opposé au niveau de la personnalité. Il faut dire que l’ampoule ambulante et le vase de Pétri sur deux pattes avaient aussi leurs part de ressemblance. Tout deux tiraillés entre le sens du devoir et les agissements douteux de la Compagnie envers les autres mutants, ils auraient probablement beaucoup à se dire si jamais ils en trouvaient l’occasion.

Toujours avec son sourire goguenard, Rick se leva et remit son manteau de cuir, signe évident de son départ très prochain.


« Oh mais non, Billy et moi, on est copain maintenant, tu ne le savais pas? Il est venu me rendre visite pendant que j’étais tenu en captivité par le Gouvernement. En tant qu’agent bien sûr. Notre petit Billy, un vrai petit G-man. Il n’était pas bien différent des autres cependant. Face aux prisonniers mutants, ils ont rapidement oublié les droits constitutionnels. Évidemment, avoir été à leur place, j’aurais fait exactement la même chose, et c’est ce qui rend le tout très ironique. Probablement que moi et M. Summers ne sommes pas si différents que ça, au final… »

Le ton de Rick était devenu un peu acerbe, comme si les souvenirs de la violence et des mauvais traitements qu’il avait subis pendant sa détention l’avaient marqués plus profondément qu’il voulait bien le montrer. Presque instantanément, ce moment de faiblesse fut caché derrière l’incroyable self-control du Bostonnais, qui semblait à nouveau à l’aise et en parfait contrôle, comme il le voulait bien. Rick se rapprocha d’Elizabeth, plus près qu’il n’aurait dut, plus près que le dictait les règles non-écrite de l’étiquette. Délicatement, il caressa la joue d’Eliz du bout des doigts, plongeant son regard dans celui de son hôte, comme s’il voulait imprimer une fois de plus toutes les nuances azur de ses iris pour ne pas les oublier une fois parti.

« Je vais te laisser finir de te préparer pour ta petite soirée. Tu diras bonsoir à Billy de ma part… »

Dans un mouvement lent et totalement impulsif, Rick avança la tête dans ce qu’il semblait être un baiser, mais ne fit que frôler la joue de la Russe du bout des lèvres, s’approchant doucement de l’oreille d’Elizabeth pour venir y murmurer ces derniers mots.

« …Et souviens toi que tu seras celle qui me rappellera, pas l’inverse. Mais lorsque tu le feras, je ne serai plus le même homme qui t’as déçu si souvent. Je vais changer pour toi, et ça, c’est une promesse.»

À mi chemin entre l’arrogance et l’amusement, Rick se dirigea vers la porte de sortie, laissant un peu de quiétude et de paix à cet ange. Encore une fois, Pestilence laissait dans son sillage bien plus de questions et de confusion que de confort et de bien-être. Il faut bien dire qu’il en avait l’habitude, et que ceux qui le côtoyaient devaient eux aussi y voir chose du quotidien.
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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeMer 2 Nov - 19:13


    Elizabeth détestait perdre le contrôle de la situation et bien entendu, il le savait. Baneson était un poison qui entrait dans sa tête pour en capter les moindres pensées. Elle était en colère contre elle-même et s’en voulait de se montrer si faible et c’est pour cela qu’elle avait durci le ton. Elle en avait assez de se sentir le pion d’un jeu dont il était le maître. Elle voulait juste faire ce qu’elle voulait de sa vie et si c’était sans lui, c’était tant mieux.
    Son allusion à Billy Summers était une simple façon de lui montrer qu’elle pouvait exister sans lui et même le surpasser. Il avait été en prison pendant tout ce temps, alors qu’elle avait évolué pour s’améliorer, elle était devenue bien plus puissante qu’une simple agente et elle se sentait prête à être enfin quelqu’un d’important. Avec Rick dans les parages c’était bien plus difficile, rien que sa présence l’empêchait d’être sure d’elle, car elle avait peur de lui en quelque sorte, il avait été imprévisible dans le passé et l’était encore aujourd’hui, elle avait été à cent lieues de l’imaginer ici et pourtant, elle le voyait là à commencer à se la jouer victime du système.

    « Oh mais non, Billy et moi, on est copain maintenant, tu ne le savais pas? Il est venu me rendre visite pendant que j’étais tenu en captivité par le Gouvernement. En tant qu’agent bien sûr. Notre petit Billy, un vrai petit G-man. Il n’était pas bien différent des autres cependant. Face aux prisonniers mutants, ils ont rapidement oublié les droits constitutionnels. Évidemment, avoir été à leur place, j’aurais fait exactement la même chose, et c’est ce qui rend le tout très ironique. Probablement que moi et M. Summers ne sommes pas si différents que ça, au final… »

    Elle le transperça de ses yeux acier comme si elle lui avait jeté des pics de glace dans le visage. Elle n’était plus agressive, il y avait dans son regard quelque chose d’effrayant, presque diabolique.

    Je comprends à cause de lui, personne n'est venu te voir en prison. Pas même moi... J'étais trop occupée à baiser avec... c'est comme ça qu'on dit chez vous non ?

    Elle soupira doucement allant vers le frigo pour prendre une bouteille d'eau et boire. Alors qu'elle comptait se rasseoir et l'ignorer à nouveau... Il s'approcha d'elle, elle eut un frisson horrifié pensant qu'il allait lui faire du mal, après tout il en avait les moyens, mais il ne le faisait pas. Il la fixait du regard, d'une façon qui la gêna tellement qu'elle détourna le regard très vite, pour fixer ses yeux sur la table, comme pour éviter de perdre le contrôle.

    « …Et souviens toi que tu seras celle qui me rappellera, pas l’inverse. Mais lorsque tu le feras, je ne serai plus le même homme qui t’as déçu si souvent. Je vais changer pour toi, et ça, c’est une promesse.»


    Ces murmures et la caresse sur sa joue, la déstabilisèrent. Elle n'aimait pas qu'il la touche ainsi, son pouvoir se déclencha sans qu'elle le veuille et des images défilèrent, malheureusement, pour la jeune femme, pas les bonnes. Elle revit le visages de tous les hommes qui avaient un jour touché cette si charmante joue rosée, il y en avait beaucoup trop à son goût. Lorsque le flash s'arrêta, elle regarda Rick. Le moment de faiblesse était enfin passé. Il commença à partir et ce départ déclencha une réaction tout à fait inespérée ou du moins, incongrue. Elle se dirigea vers lui, le saisissant par le bras avec insistance. Ses yeux étaient brillants, malicieux comme s'ils allaient faire le mal. Elle utilisa la plus mielleuse qu'elle put.

    Tu sais, si tu veux vraiment changer, tu pourrais venir me voir de tant à autres le soir...

    Elle lui caressa le torse du bout des doigts, songeuse attendant de voir s'il se ferait prendre au piège ou non. Elle s'arrêta un instant, l'air contrarié.

    Non non. Attends, on va faire ça ! Le jour où tu arrêteras d'être Pestilence, on en reparlera mon chéri ! En attendant...

    Elle le lâcha quelques instants, lui faisant signe de rester là, prenant un stylo, elle revint aussitôt. Elle lui saisit doucement la main et traça calmement un numéro. Elle l'embrassa délicatement sur la joue en lui murmurant à l'oreille.

    C'est le numéro d'une amie à moi, totalement camée, encore plus riche que Poutine et très souple au lit... ça t'occupera pendant ton grand changement !

    Elle le poussa à peine vers la sortie puisqu'il y était déjà et referma la porte derrière elle.

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Rick Baneson
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MessageSujet: Re: You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black)   You can't Walk the Line (Ft. Elizabeth Black) I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 15:34


Le temps passait plus rapidement que prévu, du moins, aux yeux du Bostonnais qui avait d’abord tenté tant bien que mal de se défaire de ce nid de guêpe dans lequel il venait de s’enfermer en venant rejoindre Elizabeth dans son loft. Non pas qu’il n’avait pas l’expérience et les connaissances nécessaires en psychologie féminine pour savoir quoi faire et quoi dire pour s’en tirer sans se faire lancer d’autres objets par la tête, mais Rick Baneson n’avait jamais été particulièrement friand de suivre les règles établies, et ça s’appliquait aussi au décorum particulièrement pratique à un tel moment. Il ne pouvait résister à l’envie d’utiliser le sarcasme, l’ironie et le cynisme pour se faire paraitre tellement en contrôle, alors que son cerveau ramait pour se sortir du merdier dans lequel il se foutait à chaque mot prononcé. Pestilence savait très bien que sa vie pouvait être bien plus facile s’il apprenait à se la fermer de temps à autre… mais il n’avait jamais été bien bon pour ce qui est de ne pas succomber à la tentation.

Elizabeth ne semblait pas une seconde avoir eux pitié de la condition bien mérité du Maitre des Virus aux mains du Gouvernement, même qu’elle le regardait avec un air bien ravageur, ses yeux promettant mille supplices alors qu’ils croisaient le regard de Rick. Ce dernier ne savait pas vraiment quoi faire pour faire baisser la soudaine tension, avant qu’Elizabeth ne fasse une allusion au fait que personne ne soit venu le visiter en prison, pas même elle qui était trop occupé à s’adonner à des actes peu catholiques avec l’ampoule blonde ambulante. Le sang de Rick se glaça à cette idée, mais il réalisa rapidement que ce n’était pas trop le genre de vie vers lequel la Russe s’était tourné. Elle devait bluffer pour que Pestilence se sente mal, ravagé par cette nouvelle. De toute façon, Rick avait le grave doute que Billy est gai, il n’aurait sut apprécier un tel moment avec une si divine apparition. Dans un rictus qui le faisait paraitre insolent, il fit semblait d’énumérer le nombre de personne qui l’avait visité.


« Voyons, Lizzie, tu sais bien que les gens sont curieux, et qu’ils apprécient particulièrement un bon spectacle de foire! J’ai eu quelques visiteurs de l’extérieur. Un propriétaire de casino de Las Vegas qui espérait probablement que je m’engage comme danseur dans son palace, quelque chose du genre. Il y a aussi eu l’héritière d’un riche marchand d’armes Asiatique, mais elle je crois qu’elle n’était là que pour le sexe. Une chose est sur, sa présence a mit en rogne beaucoup d’officier, qui avait probablement en tête de me sevrer de mes dépendances immédiatement… Ils n’auraient vraiment pas du la laisser entrer! Ensuite il y a eu Billy, la marionnette du Gouvernement. Puis finalement un certain bonhomme bien sympathique, surnommé Sylar. Je crois que tu le connais, non? »

Rick ne s’attendait pas particulièrement à une réponse, c’était rhétorique et surtout très arrogant. Il voulait sembler en parfait contrôle de la situation, même s’il était dans l’antre d’Elizabeth, sur son terrain de jeu à elle. La jeune Russe, quant à elle, ne semblait pas du tout à l’aise avec la façon très entreprenante que Rick avait utilisée pour lui dire au revoir, semblant pendant un instant perdre le contrôle sur son pouvoir. Le Maitre des Virus voyait des flashs filés dans sa tête, des visages masculins qui s’enchainaient à une vitesse folle. Le tout ne dura qu’une seconde, mais ce genre d’expérience est toujours aussi choquant, peu importe sa durée. L’esprit simplet du Bostonnais ne lui permettait pas de décortiquer le lien unissant tout ses gens, et il ne se doutait pas qu’il s’agissait là de tout ceux ayant visité le lit de la belle Elizabeth, au moins pour l’espace d’une nuit.

Un peu déstabilisé, Rick fut encore plus surpris de la réaction qu’eux la jeune héritière à son départ. Alors qu’il allait franchir le seuil de la porte, elle le saisit fermement par le bras, le ramenant à l’intérieur avec un air qui ne laissait pas de doute sur ses intentions. Ses yeux, pourtant si froid quelques minutes auparavant, pétillait d’une malice qui plaisait particulièrement à Pestilence. Elle caressait son torse du bout des doigts, l’invitant à partager quelques soirées avec elle s’il souhaitait vraiment changer. À ce moment précis, Rick avait oublié l’engueulade et le fait qu’il s’était fait ignoré pendant une bonne partie de leur rencontre. Devant les iris azur de la Russe, il perdait tout ses moyens. Lui qui avait toujours été un Don Juan en puissance, il aurait bafouillé comme le mec ringard dans les téléséries pour adolescent, cherchant ses mots pour paraitre parfaitement à l’aise. Alors qu’ils jouaient un jeu tout au long de cette rencontre pour déterminer qui était vraiment en contrôle, Rick venait toujours juste de perdre, de se perdre lui-même au fond de ces magnifiques yeux bleus.

Pestilence inclina légèrement la tête, s’avançant pour déposer un délicat baiser sur les lèvres de la belle Elizabeth, mais cette dernière gardait un atout pour elle. Soudainement contrariée, elle coupa court à ce délicieux moment, dictant ses conditions à un Rick qui affichait maintenant un rictus mi-amer, mi-amusé. Il s’était fait prendre comme un gamin, mais comment lui en vouloir de succomber devant une telle tentation? Pour rajouter à l’humiliation, la Russe lui refila un numéro de téléphone, supposément celui d’une amie à elle qui se ferait un plaisir de s’occuper de Rick pendant qu’il ferait son possible pour suivre le droit chemin. Le Bostonnais rigola bien en se faisant pousser vers l’extérieur, envoyant un dernier clin d’œil à Elizabeth avant de se faire fermer la porte au nez.

Décidément, il adorait cette fille.

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