[ Grays & Son ] Une visite innattendue

Gabriel poussa la porte de son horlogerie d'un pas pressé, sa journée d'hier n'avait pas été des plus calmes après son affrontement avec Lucas et Joel. Il était pourtant fier de lui, son nom Sylar commençait à être connu de tous, et redouté surtout. Même la police le recherchait sous ce nom là, il était aux anges. Il accrocha sa veste dans l'arrière boutique et entra dans le magasin avant de s'asseoir à sa table. Devant lui pas moins d'une dizaine de montres de la marque Sylar à réparer. Sans attendre, il se mit à l'ouvrage. Il accrocha sa petite loupe sur ses lunettes et saisit son petit tournevis. Il ouvrit le dos du petit pendule et regarda à l'intérieur. A l'instant où il avait ouvert il avait tout de suite compris ce qui ne fonctionnait pas : L'engrenage des aiguilles était sortit de sa place et s'était décalé d'un milimètre. A l'aide d'une très petite pince, il la remit en place d'un geste très pointilleu. Il remit le dos et commença à revisser la montre. Soudain la voix de sa mère l'effraya et il dérapa avec le tournevis s'écorchant le dos de la main.

- Ah tu es là Gabriel, oh mince alors désolé attend que j'aille te chercher un pansement !

" Non c'est bon Maman, c'est qu'une égratignure "

- Il n'est que midi passé et tu es déjà là ! Tu travail trop Gabriel pourquoi ne prendrais-tu pas des vacances ? Franchement et ... Mais ...

Sa mère s'approcha de lui et lui tira l'arrière de son col découvrant ainsi une blessure qui lui parcourait tout le dos.

- Mon dieu mais Gabriel qu'as-tu fait ? Ca m'a l'air profond tu es sur que ça va ?

" Ne t'en fais pas pour ça, j'ai trébuché et je me suis ... cogné le dos contre un arbre au parc. "

- Tu ne fais pas les choses à moitié toi

Gabriel prit un ton rauque et dit à mi voix pour que seul lui l'entend :

" Jamais ... "

Un client poussa la porte de l'horlogerie, un gros et vieux pendule à la main. Gabriel se leva et alla l'acceuillir chaleureusement :

" Bonjour Monsieur ! Bienvenue chez Grays & Son ! Laissez moi devinez, elle ne fonctionne plus hihi ! "

- Oui, je ne comprends pas ! C'est une vielle horloge de famille vous comprenez, donc il est capital qu'elle fonctionne.

Un bref regard vers le pendule et Gabriel avait déjà saisit le problème, il laissa se dessiner sur son visage un sourire moqueur et dit :

" Alors comprenez que même dans les vieilles horloges il faut mettre des piles "

Le client le regarda bizarrement, il ne comprenait pas. Il tourna sa pendule et constata effectivement qu'il y avait une petite cache qu'on pouvait ouvrir, et lorsqu'il l'ouvrit une de ces grosses piles rectangulaires se découvrit. Il rougit et dit sur un ton gêné :

- Euuh, je vous dois combien ?

" Laissez, cadeau de la maison "

A ce moment là la porte de l'horlogerie s'ouvrit à nouveau, et une personne qui n'était pas inconnue à Gabriel fit son apparition.

Ayant eu l'adresse de Sylar elle avait pensé y jeter un coup d'oeil mais après reflexion elle se dit qu'il valait mieux aller à l'horlogerie où il risquait d'avoir des clients. Elle alla donc au magasin. En entrant elle vit un client, une femme et Sylar, où plutôt Gabriel.
Il leva les yeux vers elle. Elle s'avança vers lui.

-"Gabriel Gray...je vous trouve enfin."

Elle sourit.

-"J'espère que vous pourrez m'aidez, ma pauvre montre ne marche plus très bien."

Elle enleva la montre de son poignet. Elle la lui tendit.

-"Je pense que vous pourrez l'arranger....c'est une Sylar..."

Quand il reconnut la jeune femme qu'il avait tenté d'assassiner à la librairie, son teint devint livide. Qu'était-elle venu faire ici ? Au ton certain qu'elle prenait elle n'était pas venue par hasard et n'était pas surprise de découvrir son aggresseur ici. La dernière phrase tenait de la provocation, elle mentionna bien en évidence la marque de sa montre comme pour faire réagir Gabriel. Ce dernier se retourna et frappa un grand coup, poing fermé, sur la table. Sa mère bondit et le client tenant le pendule sortit rapidement.

- Gabriel ? Mais qu'est-ce qui te prend ?

" Une soudaine envie de me défouler maman "

- Tu es sur que ça va ?

Gabriel jeta un regard en coin à Kerry avant de reprendre

" Pour te dire la vérité ... Je me sens pas très bien, tu veux bien aller dans l'arrière boutique me chercher de l'aspirine ? "

Une fois que sa mère, très curieuse, fut partit dans l'arrière boutique Sylar se rapprocha de Kerry et se colla presque contre elle, la regardant de haut :

" Mais qu'est-ce que vous foutez ici ? "

Kerry regarda Sylar. Il était pâle comme un linge. Il ne s'attendait pas à sa visite. Il se retourna et frappa la table. Kerry regarda sortir à toute vitesse le client, et la femme bondir. Cette dernière lui demanda ce qu'il le prenait. Elle sourit en entendant la réponse de Sylar. Puis sa mère alla dans l'arrière boutique, Sylar s'approcha d'elle. Elle leva les yeux.

-"Allons allons Gabriel, retenez-vous. Il ne faudrait pas effrayer votre mère, qui à l'air très sympatique d'ailleur."

Elle se mit à faire le tour du magasin puis elle se retourna vers lui.

-"Et bien vous vous rappelez du conseil que vous m'avez donné la dernière fois que nous nous sommes vu...je suis venu faire de même pour vous."

Elle s'avança vers lui et apporcha son visage vers son oreille et murmura.

-"Vous vous croyez invincible et intouchable, détrompez vous. N'oubliez pas que toute chose à une fin."

Elle éloigna son visage avec un grand sourire.

Sylar était furieux, elle ne manquait vraiment pas de toupet. Venir comme ça, seule et sans arme, pour le menacer, dans SON horlogerie. D'un geste de la main la porte de l'arrière boutique de ferma et se vérouilla, pareille pour la porte d'entrée principale. Il ferma tous les stores d'un nouveau geste de la main. Après s'être assuré qu'il n'y avait plus aucune issue pour la jeune femme, et que personne ne les verrait, Sylar se rapprocha de nouveau d'elle.

" Vous avez peur de rien vous hein ? Venir comme ça me menacer dans MON horlogerie ? Pauvre inconsciente ... IDIOTE ! "

Après ce cri et dans un excès de rage, Sylar saisit la jeune femme à la gorge et la souleva du sol pour aller la plaquer contre un mur, brisan quelques présentoires en verre avec le dos de sa victime. Une fois qu'elle était plaquée et étranglée, Sylar pointa son doigt vers le front de Kerry, et lui dit :

" Et à présent mademoiselle j'ai peur de rien qu'est-ce qui pourrait bien m'empêcher de mettre fin à votre misérable vie ?? Je vous ai laissé une chance de vivre et vous ne l'avez pas saisi, vous êtes venu m'affronter au contraire. "

Sylar, par télékinésie fit une petite entaille au niveau du front de Kerry avant de la laisser tomber, et reprendre de l'air.

" Vous pensiez réellement que si vous veniez ici vous seriez hors de danger ? Gabriel Gray serait plus gentil que Sylar ? Vous n'avez pas compris, je n'existe plus que sous ce pseudonyme. Je vomis chaque client et qui prononce mon nom ou mon prénom et je meurs d'envie de me lever et de leur exploser la tête en hurlant que MON NOM EST SYLAR ! "

Kerry observa Sylar fermer les portes et les stores de sa boutique avec son pouvoir. Puis il l'a saisit à la gorge et la plaqua contre un mur. Elle sentit les bouts de verre que son dos écrasait. Certains s'étaient plantés dans son dos. Sylar pointa son idex vers son front. Il lui demanda ce qu'il pouvait l'empecher de la tuer. Il lui fit remarquer qu'il lui avait laisser une chance de vivre.

-"Une chance ? Vous serez revenu pour me tuer."

Il fit une entaille sur le front de la jeune femme. Du sang apparu et coula. Puis il la laissa tomber. Elle essaya son sang avec sa main.

-"Alors c'est comme ça que vous les tué. Original."
Elle enleva les quelques morceaux de verre qui étaient dans son dos, en grimaçant.
Elle sourit quand il se plaignait que les gens l'appelait Gabriel Gray au lieu de Sylar.

-"Pourquoi ? Vous n'aimez pas Gabriel Gray ? C'est navrant pour votre mère. Qu'est-ce vous avez contre Gabriel ? Peut-être qu'il n'est qu'un homme ordinaire, qui se fond dans la masse, que personne ne remarque. Alors que Sylar lui, on en parle aux informations, la police et le FBI le recherche partout, il est craint."

Elle rit. Elle s'avança vers lui. Discretement elle prit une petite statuette qui se trouvait sur le bureau, juste à côté d'eux et elle le frappa au visage.

-"Maintenant on est quitte !"

Le coup qu'encaissa Sylar le fit tomber sur le côté. Il se releva difficilement en se tenant le visage. Une plaie lui parcourait désormais la joue, et en la touchant le meurtrier remarqua que sa main était pleine de sang. Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres, et il laissa s'échapper un rire qui ne présageait rien de bon. D'un geste de la main il étrangla la jeune femme par télékinésie, et il ne se retint pas.

" Oh oui Sylar on en parle partout, on le craint, et je ne vois pas pourquoi je tolérerais que vous fassiez office d'exception. Je veux vous entendre me supplier de vous laisser en vie, ou je vous étrangle jusqu'à la mort. "

- Gabriel ? Qu'est-ce que tu fabriques ? J'ai entendu du bruit tout va bien ? Je ne trouve pas d'aspirine et cette satanée porte est encore bloquée !

Sylar regarda la porte, puis à nouveau la jeune femme. Il devait se rendre à l'évidence, il ne pourrait pas la tuer ici cette après-midi, dans son horlogerie. Il relâcha la pression qu'il exerçait sur Kerry.

" Partez d'ici ... "

Il se retourna vers la porte et l'ouvrit, quasi-immédiatement sa mère se mit à hurler :

- Gabriel !! Ta joue !! Qu'as-tu fait ?? Et les présentoirs en verre ?? Mais qu'est-ce qui c'est passé

" C'est ma faute maman, j'ai glissé et je suis tombé sur les présentoirs, je me suis écorché la joue avec le verre. "

- Et cette statuette que ton père nous a laissé ? Pourquoi est-elle pleine de sang ? Tu mens Gabriel ! Tu n'es plus le même depuis un certain temps, tu as changé et pas en bien ! Et ... et pourquoi tout est fermé ici ? Mademoiselle ta cliente ne supporte pas la lumière ?

" MAMAN !! Tu vas te calmer et retourner dans l'arrière boutique, je vais ranger ici d'accord ? Et après je t'expliquerais tout. "

- Non Gabriel ... assez de mensonge !

Sa mère se dirigea vers la porte, la dévérouille avec sa clef et sortit, furieuse, en claquant la porte derrière elle. Sylar jeta un regard noir vers Kerry :

" Alors, heureuse ? "

Après l'avoir frappé, Sylar eut un rire sadique. Il leva sa main et il étrangla Kerry. Cette fois la pression était beaucoup plus forte. Elle mit ses mains sur son cou par reflexe. Elle n'arrivait pas à respirer. Sylar lui voulait qu'elle le supplie d'arrêter. Mais Kerry n'avait pas l'intention de lui donner se plaisir. Soudain la mère de Sylar parla de l'autre côté de la porte. L'homme regarda la porte avant de relacher Kerry. Elle toussa et reprit son souffle. Sylar ouvrit la porte. Sa mère n'enrevenait pas de l'état de son fils et du magasin. Bien sur il lui mentit mais elle commençait à avoir des soupçons. Elle partit du magasin. Sylar se retourna vers Kerry lui demandant si elle était satisfaite.

-"Un jour ou l'autre, votre mère sera qui vous êtes réellement."

Elle s'avança vers lui.

-"Imaginez sa réaction quand elle apprendra que son fiston est un meurtrier recherché par la police et le FBI. Je serais à votre place je songerais à penser à ce que je lui dirais."

Elle eu un sourire vainqueur.

-"Elle vous laissera tomber, vous allez vous retrouverez seul. Gabriel et Sylar deviendront la même personne. Franchement vous êtes pitoyable."

Voilà j'ai édité

" Pitoyable ... hahahaha .... Pitoyable .... "

Gabriel avait écouté la montagne de reproche et de menaces déguisées que Kerry lui avait craché aux oreilles. Elle voulait lui faire vibrer la corde sensible, le touché au coeur, là où ça lui ferait le plus mal. Elle voulait l'affaiblir.

" Vous savez je vous aime bien vous ... vous voyez toujours le futur tel que vous voudriez qu'il soit. Ma mère ignore tout de moi, et jusqu'à sa mort elle ne saura jamais rien. Et malencontresement pour vous vous n'avez pas saisi l'opportunité de me faire dire la vérité devant elle ... dommage, ça aurait peut-être été une bonne action avant de mourrir. "

Sylar se releva, il se rendit compte que désormais il était seul avec Kerry, et que tout était fermé. Désormais, plus rien ne l'empêcherait d'accomplir ce qu'il aurait du faire il y a déjà trop longtemps.

" Vous savez faire dire la vérité aux gens, c'est votre don, et c'est ainsi que vous venez à moi pour m'affronter, en éspérant avoir la moindre chance de me vaincre ? C'est vous qui êtes pitoyable, vous ne valez même pas mieux que moi. Moi au moins j'ai trouvé un sens à mon existence, je sais ce que j'ai à faire. Avec tous les dons que j'ai acquéris je vaux bien mieux que n'importe qui sur Terre. Alors ... "

D'un geste de la main Sylar souleva Kerry du sol, et de l'autre main il commenca à lui congeler les pieds, progressivement la glace remontait vers les genoux, puis vers le bassin.

" VOUS PENSEZ VRAIMENT POUVOIR M'ARRÊTER ?? "

La glace continuait son cheminement, elle en était au bas ventre de la jeune femme, un froid terrible la saisissant. Cette fois ci, si elle s'en sortait, elle aurait au moins souffert comme Sylar voudrait qu'elle souffre.

Kerry écoutait Gabriel rire de ses reproches. Il se moquait de ce qu'elle avait dit contre ses attentes. Elle avait pensé que ce qu'elle avait aller le toucher mais elle s'était trompé. Son plan était tombé à l'eau.
Sylar lui fit la remarque qu'elle aurait pu lui faire avouer la vérité sur son identité à sa mère. Oui elle aurait pu mais elle avait pensé que sa mère ne méritait pas ça. De savoir que son fils était devenu un monstre. Il fallait mieux pour elle qu'elle ignore tout.
Sylar la souleva avec son pouvoir puis d'une main il commença à lui congeler les pieds. Il pouvait faire congeler les choses ! Elle ne s'attendait pas à ça. Elle qui pensait qu'il possédait que la télékinésie, elle aurait mieux fait de lui faire avouer si il avait d'autres dons. La glace monta le long de ses jambes pour arriver au bas ventre. Elle avait tellement froid et mal que c'était comme si une dizaine de couteau lui transperçait le corps. Sa réspiration était haletante. Elle essayait de bouger le bas de son corps mais en vain.

-"Non...peut-être pas moi...mais d'autres...ils vous arrêteront. Vous n'êtes pas invincible."

Le froid commençait à devenir insoutenable. Elle avait des frissons.

-"A quoi pourra vous servir mon don ?"

*Dites moi la vérité.*

Sylar se déléctait de la grimace qui apparu sur le visage de Kerry lorsqu'elle se rendit compte que ses actions n'avaient pas eu l'effect escompté sur le meurtrier. Et l'air de surprise qu'elle prit lorsqu'elle se rendit compte bien malgré elle que Sylar n'était pas seulement télékinésiste était encore des plus jouissifs pour lui.

" Pas invincible ? Permettez que je complète votre affirmation. Pas invincible pour le moment. J'ai découvert une jeune fille capable de se régénérer, elle est la prochaine sur ma liste. Une fois que j'aurais acquis son don, je serais invincible, mais je crains qu'à ce moment là vous ne soyez plus de ce monde. "

Après cette phrase, il reconnu une sensation familière. Il entendit la voix de Kerry résonner dans sa tête, lui ordonnant de dire la vérité. Décidémment elle avait su maîtrisé son pouvoir, mais Sylar n'était pas un faible esprit, on ne lui referait pas le coup. Il se concentra fort pour repousser cette persuasion, avant d'afficher un sourire malicieux sur son visage.

" Vous croyez vraiment que ça va marcher éternellement ? Mais bon, je suis bon joueur, je vais vous le dire. En réalité, je vous l'ai déjà dit, l'autre jour à la bibliothèque. Si mon souhait est de détruire le monde, ou du moins de régner, je ne vais pas m'amuser à attaquer chaque pays, chaque état, chaque gouvernement à moi tout seul. Votre don va m'aider à les laisser se détruire entre eux, en faisant avouer chaque chef d'état les pires vérités, les secrets classés secrets défense, déclencher la panique générale, le chao. Et une fois que chaque partie de ce monde se sera autodétruite, tuant les idéeaux et les leaders, je me dresserais sur le trône. Et quiconque contestera ma nouvelle autorité goûtera à mes pouvoirs qui leur seront encore inconnus ... La glace, la tékélinésie, pour l'instant ... Bientôt l'immortalité, le métal. Ah et j'allais oublier, sur cette liste il y avait encore un nom qui m'est revenu ce matin en me levant, un jeune homme capable de maîtriser la foudre, un autre capable de maîtriser le vent, tant de dons .... tant de pouvoirs qui feront de moi un maître incontesté. Bien je parle je parle très chère Kerry et voici que ma glace vous arrive au cou. Je devine aisément votre souffrance, restons-en là."

Sylar stoppa la course de sa glace, laissant juste la tête de la pauvre femme intacte, et la reposa au sol, sans qu'elle puisse se mouvoir. Toujours par sa télékinésie, il transporta Kerry dans l'arrière boutique où il s'enferma avec elle, défois qu'un important pénétrerait dans l'hologerie.

" Et maintenant, voici le moment que vous redoutiez, et que j'attendais tant. Adieu ... M ... T .... Ah mais c'est vrai, depuis ce temps qu'on se croise et qu'on s'affronte je ne connais toujours pas votre nom. Vous voulez bien me le dire, si vous ne voulez pas ce n'est pas grave, il apparaîtra dans le journal de demain, publié par un de vos confrères certainement. "

Sylar affirma qu'il allait devenir invincible en allant tuer une pauvre innocente. Puis elle observa le tueur ressiter à son pouvoir. Décidemment il était doué. Malgrès cela il lui avoua ce qu'il allait faire son pouvoir. En l'écoutant, elle ne put s'empêcher de penser qu'il était complèment cinglé ! Pendant qu'il était dans son délire de maître du monde, la glace continuait son chemin et montait de plus en plus.
Sylar évoqua les autres personnes qu'il allait tuer. Quand il parla d'une personne capable de contrôler la foudre, elle pensa à John. Il allait y passer. Quelqu'un devait absolument l'arrêter.
Elle avait de plus en plus froid. Elle observa la glace monter jusqu'à son cou. Elle avait du mal à respirer. Sylar la transporta dans l'arrière boutique. Il allait la tuer. Elle avait aucun moyen de bouger ni de se defendre. Elle réfléchit à un moyen de se sortir de là. En regardant la pièce, elle remarqua la chaudière. Peut-être que si elle gagnait du temps...Sylar la tira de ses pensées en lui demandant son nom. Elle sourit.

-"Vous n'aurez qu'a lire le journal alors. De toutes manière cela ne vouss ervira à rien. Ce n'est qu'un nom."

" Même devant une mort certaine vous tenez tête ... Admirable, brave. Je vous félicite. Malheureusement, jusqu'à présent je n'ai tué que des peureux, des gens qui en me voyant hurlaient de peur mais vous ... vous vous obstinez. Je ne vais pas commettre la bêtise de vous tuer alors que vous ne rampez même pas devant moi, je déteste tuer ceux qui sourient face à l'exécution, c'est leur donner trop d'importance et d'honneur. Et si je vous laissais juste là maintenant, à attendre que la glace face son office sur vous ? Cette arrière boutique est bien chauffée par une vieille chaudière mais qui sera le plus rapide ? La chaleur ou le froid ? J'imagine avec un certain sadisme une glace meurtrière collée à votre ventre, à votre peau si fragile, si incertaine. "

Sylar arbora un sourire au coin des lèvres, et il se retourna vers la chaudière qui réchauffait l'arrière boutique. Son dos face à la jeune femme toujours prisonnière de la glace, il raconta avec une certaine peine :

" J'ai rêvé de devenir quelqu'un d'important pendant si longtemps ... Et maintenant que je le suis, je veux encore plus. Vous ne pouvez pas comprendre, personne ne peux m'arrêter je voudrais toujours plus et quand j'aurais tout je voudrais encore plus.

En prononçant ces mots, Sylar se retourna vers Kerry et s'approcha d'elle au plus près, son visage à quelques centimètres à peine de celui de la jeune femme. Il dit :

" C'est moche hein ? Vous n'avez rien demandé à personne, mais on vous a fait ce don, et c'est à cause de ce don que je vais vous tuer. Vous ne représentez aucun danger mais j'ai besoin de ce qu'on vous a donné. En réalité je vais prendre ce que vous êtes indigne d'avoir, vous avez un pouvoir qui peut faire de grandes choses et vous ne vous en servez pas, moi j'ai démarré avec rien et j'ai toujours tout voulu. C'est de la jalousie oui ... Je suis jaloux de toutes ces personnes dotées de tels pouvoirs et qui restent tapis dans l'ombre. Ca me rend malade ... Si ils ne sont pas fiers de ce qu'ils sont, si ils ne se montrent pas digne d'avoir ces pouvoirs, ils ne méritent pas de les garder. Moi j'ai découvert une utilité, un but. Les sacrifices sont nombreux mais peut m'importe, je veux le pouvoir, et je l'aurais. Désormais personne n'est plus en mesure de m'arrêter ... "

Soudain, un petit bruit de craquement. Sylar détourna son regard et il vit une belle fissure au niveau du ventre de la jeune femme. Il n'avait pas le temps de dire quoi que ce soit que toute la glace se mit à se fissurer, et au final les crevasses furent tellement nombreuses et importantes que la glace céda, laissant la liberté à la jeune femme. Sylar avait passé trop de temps en parole, et la chaleur de la chaudière l'avait emporté sur le froid de la glace. Il regarda Kerry au sol, grelottante, encore frigorifiée. Pas de temps pour de la pitié, le meurtirer en avait perdu assez. Il se baissa et releva Kerry sans la moindre douceur, et la plaqua contre le sol. A nouveau son doigt vint se lever vers le front de la jeune femme quand soudain ... Le jingle d'entrée du magasin retentit : quelqu'un venait d'entrer dans l'horlogerie.

- Monsieur Gray ? Arthémus Ford, je viens pour l'inspection du travail.

Le regard empli de haine de Sylar se dirigea vers Kerry. Cette jeune femme était vraiment une veinarde, à chaque fois qu'elle était sur le point de mourrir elle était sauvée par un élément imprévu. Mais le sérial killer ne voulait plus perdre de temps, il fit mine de rien et laissa son doigt pointé vers le front de la stagiaire.

- Monsieur Gray ! Si vous ne vous montrez pas et que vous passez outre ce contrôle vous écoperez d'une amende pour absence et obstacle à la liberté du gouvernement d'éxecuter son droit. Et je suis déjà forcé de constater que le sol de votre horlogerie est parsemé de bouts de verre !

Le regard de Sylar se figea, il posa sa main sur la bouche de la jeune femme et quand il la retira un fil de glace le remplaça, pour bailloner Kerry. Il la garda plaquer contre le mur grâce à sa télékinésie et ouvrit la porte de l'arrière boutique. Un vieil homme froid et dur se dressa devant lui.

- Monsieur Gray ? Tout va bien ?

" On ne peut mieux "

D'un geste du bras il attira le vieil homme vers lui dans l'arrière boutique et referma la porte derrière lui. Il souleva le corps du quincagénaire et le plaqua à son tour contre le mur, en face de Kerry. Sylar se retourna vers elle et dit rapidement :

" Petite démonstration "

Sylar posa son doigt sur le front de l'inspecteur et lui découpa le crâne laissant s'échapper une coulée de sang. Une fois la découpe terminée, il laissa le cadavre tomber au sol, cervelle à l'air, face à la jeune femme. Le reste de son crâne gisant à côté.

Après s'être débarassé de cet importunt inspecteur du travail, Sylar s'en retourna à nouveau vers Kerry. Il entendit la sonnerie de son téléphone et à en croire le visage que faisait la jeune femme en entendant cette sonnerie, cela devait être quelqu'un d'important. Sylar s'approcha de Kerry et d'un geste de la main le portable s'extirpa tout seul de sa poche pour rejoindre le meurtrier. Ce dernier saisit le cellullaire et décrocha.

" Allo ? "

- Qui est à l'appareil ? Ma soeur n'a pas une voix comme ça ...

" Votre soeur ? "

- Oui, Kerry Tomas, ma soeur, où est-elle ?

" Kerry Tomas ... Ah mais bien sur, elle est morte rappelez plus tard "

- Quo...

Sylar raccrocha et laissa tomber le téléphone qui se fracassa au sol en plusieurs morceaux. Pour finir le travail il marcha dessus en s'approchant de Kerry.

" C'était votre soeur, je l'ai préparé à vous pleurer dans le journal de demain ... Kerry. "

Il pointa une nouvelle, et peut-être enfin une dernière fois son doigt vers le front de la pauvre stagiaire, mais comme par obstination le jingle de la porte de l'horlogerie retentit à nouveau. Sylar était fou de rage, comment était-ce possible se dit-il. Soudain, il sentit qu'il perdait l'influence télékinésiste qu'il avait sur Kerry, cette dernière tomba lentement au sol et la glace qui lui recouvrit la bouche fondit à vitesse grand V. Sylar tenta de la resoulever mais en vain, il n'avait plus aucun pouvoir. C'était un véritable cauchemard pour lui, il se précipita hors de l'arrière boutique fermant la porte à clef derrière lui et tomba face à un grand homme noir. Il le fixa quelques instants, son regard effrayé par la disparition de ses pouvoirs face à ce regard certain qu'arborait cet homme noir. Il tenta de faire bonne figure, malgré que la disparition de ses dons coïncidaient bien avec l'apparition de ce type.

" Bienvenue chez Grays & Son ... Que puis-je faire pour vous ?? "

Sylar contempla avec curiosité le silence de l'homme, mine de rien ce dernier venait de lui mettre un vent en pleine face. Le meurtrier le regarda fixement dans les yeux comme attendant toujours une réponse ... rien ? ... tanpis ! ... il demanda :

" Vous êtes muet ? "

Mais cette fois ci l'homme s'il voulait répondre n'en eût pas le temps, la porte de l'arrière boutique fut cognée violemment par Kerry de l'autre côté, bien décidée à se sortir de là. Son visage se tourna donc vers la porte qu'il savait assez solide, et lorsqu'il réalisa que l'homme en noir devenait gênant et que ses pouvoirs l'avaient apparemment abandonné, Sylar fit volte face et frappa violemment l'haïtien au visage. Sans lui laisser le temps de réagir il lui envoya un coup de pied dans la cuisse pour le faire plier.

" Faites du judo quand vous êtes jeune qu'il disait "

Ce qui ne manqua pas de marquer l'attention de Sylar, c'était qu'à chaque coup qu'il portait à l'homme noir il sentait ses pouvoirs revenir et disparaître aussitôt. Il fit le rapprochement, c'était bien cet homme la cause de la disparition momontannée de ses pouvoirs, et il avait compris qu'en l'affaiblissant il retrouverais ses pouvoirs. La porte derrière lui ne cessait d'être frappée, il se retourna et hurla :

" C'EST BON ON A COMPRIS VOUS POUVEZ ARRÊTER DE TOQUER ! "

Mais ce petit écart lui fut fatal, quand il revint vers l'homme noir il se trouva face à un pistolet tazzer, à crochets éléctriques, idéal pour paralyser quelqu'un. Sylar tenta bien que mal de ne pas perdre la face et répondit :

" Tu me veux à point ou saignant ? Non sans rire pose ce jouet c'est pas pour les enfants ça ... Allez fais pas ton lâche déjà que tu me prive de mes pouvoirs tu pourrais au moins te battre à la loyale non ? "

Kerry derrière la porte entendit Sylar parler avec quelqu'un enfin elle l'entendait juste lui. Elle ne distinguait pas d'autres voix. Il fallait que l'autre eprsonne sache qu'elle était enfermée ici. Elle se mit à frapper la porte avec ses mains. Elle espèrait que cette fois l'autre personne n'allait pas ginir comme l'inspecteur...
Soudain elle entendit une baguarre. Elle aurait bien voulu aider l'incinnu mais de là où elle était elle ne pouvait rien faire. Ilo fallait qu'elle sorte de là. Elle recula un peu et frappa la porte cette fois-ci avec ses pieds. Mais malheureusement la porte était trop solide. Elle entendit Sylar hurler après elle. Elle s'assis par terre. Le fait d'avoir frapper sur le porte et qu'elle était encore genlée, l'avaient épuisé. Pendant qu'elle essayait de reprendre des forces, elle vit l porte s'ouvrire. Un homme grand et noir de tenait devant elle. Il l'aida à se relever. Ils traversèrent le magasin. Kerry jeta un coup d'oeil à Sylar, au sol inconscient. Elle sourit. Cet homme avait réussit à le vaincre. Elle se trouvait soulager. Sans s'en rendre compte, elle se retrouva dans la voiture de l'homme. Soudain, il arrêta la voiture. Il se tourna vers elle et posa sa main sur son front. Kerry s'endormit automatiquement.

Kerry se reveilla. Elle sentit tout de suite un mal de tête. Elle regarda autour d'elle. Elle se trouvait contre un mur d'une ruelle.

-"Mais qu'est-ce que je fais là ?"

Puis elle resentit le froid. Elle se releva. Elle sentit une douleur dans son dos et au front. Elle remarqua que ses vêtemen étaient trempés et tachés de sang.

-"C'est quoi ce délire."

Elle essaya de se rappeler comment elle était arrivé là et ce qui lui était arrivé pour qu'elle soit dans cet état, mais rien, le trou noir complet. Elle se massa les tempes à cause de sa migraine et décida de rentrer chez elle, enfin si elle arrivait à trouver le chemin.