Un Sabre? [PV: Samuel & Camille]

Il était deux heures de l'après-midi, Mikaru était aux côté de ses clones comme toujours: Iv, Reno, Ryouga et Ko-Ki. Tous avait décider de se rendre à ce fameux "Carnival des frères Sullivan", une fête foraine qu'ils avaient entendu parler de leurs quelques amis du Japon.
S'étant habillé de façon "normal", les regards des gens avait l'air plus agréable, et notre groupe pouvait enfin se balader endurer de regards méprisant ou de dégoût. De plus, le groupe s'était enfin habitué au décalage horaire, surtout Ko-Ki qui avait enfin retrouvé son dynamisme.
Ils marchaient tranquillement jusqu'à se qu'ils puissent enfin apercevoir l'entrée de la fête foraine, ils entrèrent alors à l'intérieur en passant par les petites portes de fers pour enfin passer par la billetterie, l'homme qui le tenait avait l'air surpris de voir me groupe d'asiatique, cette réaction devait surement venir du fait qu'il avait aperçu le sabre de Ryouga, mais ce dernier n'avait pas l'air de s'en rendre compte.
Une fois avoir payer l'entrée, Mikaru et son groupe entra dans le Carnival. Le décor était coloré, les lumières scintillaient de partout. Étrangement, chaque membre du groupe regardait de son côté, mais aucun ne se séparait, comme s'ils étaient émanté l'uns à l'autre.... Voyant que certaines personnes se retournait pour loucher sur le sabre de Ryouga, Reno se fit entendre:

-Hé Ryouga, t'aurais pu laisser ton arme à l'hôtel...

-Hum? Et pourquoi? Vu son ton, on pouvait constater que Ryouga avait l'air irrité.

-Nan, laisse tomber va.

Le ton de Reno était devenu soudainement froid, ce dernier regardait un homme avec un regard glacial et menaçant, car l'homme avait l'air de regarder Iv comme s'il était un bout de viande qu'il fallait a tout prix goûté. Cet homme était vêtu tout de sombre et il avait de long cheveux noir. Ryouga vu la réaction de Reno et mis sa main sur le pommeau de son sabre, l'homme fit alors quelques pas en arrière et s'en alla en tournant les talons. Les deux clones restèrent sur leurs gardes jusqu'à se que l'homme s'en alla. Personne ne savait d'où venait cet homme ni se qu'il voulait, mais son regard suffisait largement à Reno pour se rendre compte qu'il n'avait pas l'air très sympa. Iv et Ko-Ki était resté aux côté de Mikaru, Ko-Ki fit alors entendre sa voix:

-Même à la fête foraine on peut pas être tranquille? N'empêche qu'heureusement qu'tu quitte jamais ton sabre plutôt que t'a guitare, Ryouga.

-Mais pourquoi il m'a regardé comme ça?

-Sans doute que t'a l'air d'être le plus innocent du groupe...

-Mouais... Il détourna alors le regard pour regarder ailleurs.

Il est vrai qu'Iv est le plus musclé et fort du groupe contrairement à se que l'on pourrait croire, même s'il est sensible et calme il saurait très bien se battre, peut être mieux que Ryouga... Bref.
Le groupe continua alors leurs balade dans le Carnival, en visitant quelques stand de tirs ou autres et fessant quelques attractions.

La petite Camille vaguait à ses innocentes occupations. Aujourd’hui, elle avait entière liberté, il n’y aurait pas de travail pour elle, pas de petit tour pour le spectacle même si elle adorait cela. Aujourd’hui, elle était libre comme l’air. L’unique chose qu’elle devait respecter, c’était de rester sous la surveillance permanente de sa petite famille. Le carnaval… Souriante et joyeuse, les problèmes des jours passés c’était envolé. Elle faisait le tour des différents stands en s’amusant. Ne faisant guère attention à ce qui se passait autour d’elle, l’effervescence du carnaval était pour elle coutumière et même si elle adorait tout cela, elle devait bien avouer qu’elle appréciait aussi l’instant où chaque lumière de ces lieux s’éteignaient…Une à une…Ne laissant qu’en ces lieux les membres du carnaval. Sa famille… Cela offrait au parc une lueur angoissante, l’abandon et le silence. Mais pour la petite renarde qui dormait en elle, c’était le moment idéal de pouvoir se promener sous cette forme.

Ce soir…Pour l’instant, elle se devait de rester la petite fille que tout le monde connaissait, la petite fille des tours de magie du spectacle. La petite mascotte.

Elle était habillée de bottine rouge, salit par la poussière de la terre. Des chaussettes à carreau venaient couvrir toute la longue de ses jambes alors qu’elle avait une jupe brune et un petit pull de couleur bleu ciel. Les vêtements n’étaient pas des vêtements de luxe, c’était ça appartenir à une famille de forain. Le sourire aux lèvres, elle tenait entre ses mains une peluche qui semblait bien plus grande qu’elle. Il s’agissait d’un singe en peluche, un énorme singe, noir et blanc, portant un pull en laine à carreau rouge. Elle venait tout juste de le gagner dans le stand où il fallait lancer des balles sur une pyramide de canette. Certes, le forain qui tenait ce stand, connaissant la gamine, avait fait en sorte que toute la pyramide chute pour laisser la demoiselle choisir parmi lots.

Le singe entre ses bras, la gamine de dix ans, pas bien haute, avait un peu de mal à porter la peluche pour qu’elle ne touche pas le sol…Et puis surtout, elle lui cachait la vue, marchant droit devant mais à l’aveugle. Ce fut sans se rendre compte qu’elle se dirigeait droit vers un jeune homme. Elle se cogna à lui sans le vouloir, sur le coup de la surprise et du coup, les petites jambes de la demoiselle perdirent l’équilibre…La faisant lourdement chuter en arrière, fesse les premières sur le sol.

« Aïeuh… »

Les larmes lui montaient aux yeux à cause de la douleur, mais elle ne pleura pas. Relevant alors les yeux sur la personne qu’elle venait de cogner. Il n’était pas seul, ils étaient tout un groupe, les yeux bridés et la peau pâle. Ils étaient cinq et l’enfant fut très impressionnée à vrai dire…Les regardants sans une once de méchanceté à vrai dire, au contraire, elle commençait à rougir…Gênée…

« Je suis désolé… »

C’est alors qu’elle remarqua l’arme, elle avait beau n’être qu’une gosse, elle savait ce que c’est…Elle connaissait quelqu’un capable d’en avaler sans même se couper ! Cependant, voir quelqu’un porter une arme comme ça, en toute liberté, n’avait rien de rassurant et l’instinct animal qui ne cessait d’être en elle lui murmurait d’être prudente. C’est alors qu’elle semblait avoir la réaction d’un petit animal, elle se recula légèrement…Essayant de se relever.

Le groupe fut étonné lorsqu'une petite fille heurta Reno. La petite portait un grand singe en peluche se qui lui cachait la vue, elle marchait donc surement à l'aveuglette. Lorsqu'elle était tomber, elle avait eu les larmes aux yeux se qui avait touché Reno qui se sentait légèrement coupable de ne pas avoir fait attention à la petite après qu'elle se soit excusé en rougissant. Lorsqu'elle vit le sabre de Ryoga elle se mit à reculer en voulant se relever. Un homme portant un long manteau noir de cuir s'avança alors vers le groupe, il leurs souhaita alors la bienvenue lorsqu'il vit aussi l'arme de Ryoga, il prit alors la petite alors que Reno allait tendre sa main pour aider la jeune fille à se relever, l'homme dit alors:

− Que nous voulez-vous ?

L'homme était passer d'un visage sympathique et souriant au visage menaçant en quelques secondes, rien qu'en voyant l'arme de Ryoga. N'ayant pas compris se qu'il se passait, Iv et Ko-Ki fit un pas en arrière, les yeux écarquillés, Ryoga leva alors les mains:

-Wo, Wo! Du calme!

Mikaru ne dit rien et laissa ses clones s'expliquer auprès de l'inconnu, mais il était près à intervenir s'il le fallait, il se mit alors à arranger son écharpe noire autour de son cou pour qu'elle lui tienne chaud. Reno fit un pas en avant et dit d'un ton calme:

-Je m'excuse, je n'est pas fait attention et cette petite m'a heurté. Nous ne fessons qu'un petit tour ici pour nous changer les idées.

Il s'accroupi alors pour voir la petite fille de plus près, il lui fit un léger sourire, malgré la couleur sombre de son piercing à la lèvre, le soleil reflettait sur ce bijou qui lui perçait la lèvre:

-Est-ce que sa va?

Son ton était calme et réconfortant, pour une fois que Reno paraissait gentil devant un enfant... Même si cet homme à l'air froid au premiers abord, il est quelqu'un qui ne veux de mal à personne.