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 Welcome to the Carnival

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Zach Quins
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MessageSujet: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeLun 7 Mar - 19:57

18h00, je pose mon tablier sur le comptoir et passe le flambeau à l'équipe du soir. Une tape amicale sur l'épaule et me voilà enfin dehors, après une longue journée de service. Le ciel n'est pas encore noir mais le Soleil est déjà caché par les restes des grands buildings de New York.
J'enfile mon éternel blouson en cuir et commence à m'éloigner de mon lieu de travail par la grande avenue, d'un pas trainant.
Il y a peu de gens comparé à ce qu'on pourrait s'attendre pour une des parties les plus reconstruites de la grande ville. La plupart sont des hommes d'affaire marchant d'un pas rapide, un air inquiet gravé derrière leur lunettes, pas vraiment une superbe clientèle pour le DescentCafé. La ville se repeuple lentement, mais peu de gens sont d'humeur à passer du bon temps assis sur nos canapés pourtant bien confortables. Mais je gagne ma vie convenablement pour un petit job comme celui là. Enfin, assez pour pouvoir manger tout les jours quoi. Je crois que la ville paye certains commerçants pour réimplanter des activités dans ce qu'il reste de la Grande Pomme et mon employeur doit sûrement en faire partie. Après tout, qui voudrait s'installer dans une ville en ruines où tous les monstres de la planètes convergent discrètement…

D'un coup d'oeil, je vérifie que personne que je connais ne me suit et prend une petite allée, deux intersections après le café. Après une petite trotte de dix minutes pour m'enfoncer dans une partie beaucoup moins rénovée de New York. Je m'engouffre sous un bâtiment à moitié en ruine, dans un parking oublié, mon nouveau logis. Là, m'attendait sagement ma chère voiture adorée.
Je crains toujours que quelqu'un la découvre, peut-être en visitant le terrain pour reconstruire, et la fasse enlever ou l'envoie à la casse. L'équivalent d'un cambriolage pour un clodo comme moi qui n'a pas d'autre logis.
Quel cauchemars ça serait si un soir je revenais et ne trouvait plus ma douce Seat Ibiza. C'est pourquoi je ressens toujours un petit élan de joie en la voyant, noire et scintillante, attendant mon retour avec impatience.
Mais aujourd'hui, je m'écarte une nouvelle fois de ma routine. Pas de petit somme, ni d'escapade nocturne, ni de traque. Je passe seulement pour me changer.
J'ouvre le coffre de ma camarade qui m'accueille d'un petit Klaxon et d'un appel de phare.

*Tss, il me reste que deux futes propres, va encore falloir que je passe à la laverie…*

Prenant un des dis pantalons et un polo bleu gris, je me change sans cérémonie, à peine caché par ma voiture. Relaçant mes chaussures et remettant ma veste, sans mon sac de traque sur le dos, me voilà prêt à entamer une soirée banale. Je lance tout de même un regard envieux vers les sièges de la Seat qui, après autant de courtes nuits, me paraissent aussi confortable qu'un vrai lit.

Porte-feuille ? OK (même s'il est tristement léger)
Portable ? OK
Caméra ? OK
Clé ? OK
Et ça ?
Un poids dans la poche droite de mon blouson m'indiquait que j'avais encore là, un accessoire non indispensable pour une soirée banale. Je sors le semi-automatique de ma poche, hésitant à m'en séparer. Je ne suis pas spécialement attaché aux armes à feux, et je ne l'ai encore jamais utilisé, mais je ne peux m'empêcher d'être paranoïaque à l'idée de rencontrer quelqu'un de "spécialement" dangereux. L'idée d'être comme eux me rend malade, mais je crois que je suis encore plus dégouté d'être comme ça sans même que cela puisse m'aider à me défendre. Au final, peut-être est-ce obligatoire d'avoir une arme sur soi pour pouvoir passer une soirée normale dans cette ville.
Je remets donc le pistolet dans ma poche, verrouille les portes du véhicule et ressort de mon repère.

Voilà presque 6 mois que j'ai trouvé cet emplacement, et j'ai rarement vu quelqu'un passer dans les parages. A vrai dire, cette partie de la ville n'est pas du tout reconstruite et j'ai moi-même du déblayer un peu les routes alentour pour pouvoir entrer et sortir du parking.

18h20, il faut que je me dépêche pour aller à la gare. Ce n'est pas que la ponctualité est une de mes qualités, mais cette fois l'enjeu est grand. Très grand même. Car cette fois encore, j'ai rendez-vous avec une jeune fille, et mon code de vie dit "quiconque fait attendre une demoiselle, doit lui payer à diner." Heureusement, cette chère demoiselle n'a pas un standing culinaire très élevé alors ça devrait faire… Dix Dollars.
Oui, Zach est radin. En tout cas, depuis la disparition du revenu mensuel du paternel. Je ne suis pas vraiment pauvre, mais j'évite toujours de puiser dans mes réserves, car qui sait quand je serais vraiment capable de gagner ma vie. Le salaire de mon job me paye à peine la bouffe et le forfait. Parfois l'essence quand je me serre la ceinture.
Trottinant sur le chemin de la gare me demandant si les efforts physiques devaient être comptés dans le budget de la soirée, j'arrive rapidement devant la station de métro du rendez-vous.
Au moins je sais que je suis au bon endroit car à peine arrivé, j'entends une voix agréablement aiguë m'appeler.

- John ! Hey John, par ici !

C'est Sarah Johson, une amie récente que j'ai rencontré au DescentCafé. Elle étudie le droit dans une université en dehors de la ville, mais travaille au café à temps partiel, sûrement attirée elle aussi par un revenu généreux. Etant de nature très sociale et généreuse, et ayant le même âge que moi, elle a tout de suite cherché à sympathiser.
J'avoue ne pas avoir été emballé au début, trop occupé par ma recherche et ce qu'il m'arrivait. Mais plus le temps passait et plus je m'habituais à ma nouvelle vie. Le jour, John Smith, sympathique et ouvert, employé lambda au DescentCafé, la nuit, Zach Quins, traqueur méticuleux et obsédé.

- Hey !

Lui faisant un signe de main, je la rejoins avec un grand sourire. Les cheveux châtains attachés en queue de cheval, elle a opté pour une tenue décontractée me faisant me sentir moins déplacé que d'autres fois, avec mon jean et mon blouson.
J'ai finis par me rapprocher de cette personne agréable et je dois avouer qu'elle est en réalité, la seule amie de ma nouvelle vie. Me connaissant sous le nom de John Smith, elle ne me posait pas énormément de question et j'ai finis par apprécier sa présence. Rien que l'écouter parler de sa journée d'une voie enjouée était d'un grand divertissement pendant les trois mois de vide. En effet, je m'étais sentit complètement déboussolé lorsque mes pouvoirs avaient momentanément disparus. Privé de mes capacités, je ne pouvais continuer la traque et avait perdu tout sens de ma venue à New York.
Persuadé que j'allais finir fou, seul et perdu dans la grande ville en ruine, à la recherche d'un fantôme, j'ai tout de même réussi à me rattacher à cette personnalité si banale et confortable. Voyant que je ne savais plus occuper mon temps libre, elle commença à me proposer de sortir, de se balader, faire des activités ensemble. Ces quelques semaines avaient faillit me convaincre que j'avais ce que je voulais, plus de pouvoir, le retour à une vie normale. Mais lorsque mes pouvoirs redevinrent fonctionnels, je ne pus m'empêcher de céder à la pulsion viscérale de reprendre la traque.
La routine qui s'était installée à reprit le dessus sur ma vie "normale" depuis, mais je sacrifies encore quelques soirées à passer avec Sarah qui, une fois de plus, ne posa pas de question sur ma soudaine indisponibilité.

Pour ce soir, mademoiselle à prévu d'aller au cirque. Assez improbable comme idée, mais les films à l'affiche avaient tous été déjà visionnés ou recalés, les muses visités, les parcs parcourus et le shopping, très peu pour nous, pauvres étudiants fauchés. Ainsi, après un spectacle d'une heure, le Sullivan Bros. Carnival offre encore attractions et stands pour passer une soirée merveilleusement banale.

- Viens, ça commence à 19h10. On prend d'abord la ligne euh... la bleue foncée et puis là on change pour arriver là. dit-elle en me montrant l'itinéraire sur la carte du métro.

L'ancien métro avait été détruit en même temps que tout le reste, mais de nouvelles lignes ont été créées pour faciliter le déplacement entre les différents quartiers rénovés et l'extérieur. Nous voyageons donc très rapidement dans les petits wagons entre les différentes stations, très éloignées les unes des autres.
Un fois arrivés à la station d'arrivée, il fallait encore marcher à travers les rues en reconstruction pour arriver à un terrain vague, a milieu duquel brille un amas de petites constructions colorées. Même de loin nous parvient une musique festive et envoutante. Autour de nous, beaucoup de gens émergent des ténèbres de la ville pour rejoindre le petit havre de paix et de divertissement, comme des insectes hypnotisés par la lumière dans la nuit.

En se rapprochant, on aperçoit rapidement une grande roue tournant sans passagers et autres attractions, ainsi que la porte d'entrée rouge et bleue, surmontée du panneau indiquant le nom du lieu "Sullivan Bros CARNIVAL". A côté de l'entrée, une petite caravane fait office de guichet et nous commençons à faire la queue. Elle n'est pas bien longue, deux ou trois personnes, mais me parait gigantesque comparé au peu de clients que nous avons au DescentCafé. Au comptoir, un homme aux cheveux longs et à la barbe décorée de perle encaisse l'argent du groupe précédent.

- Une place pour lui et une place pour moi, on paye séparément.

Un sourcil se lève sur le visage morose du vendeur de billet à la demande de Sarah. Peut-être est-il surprit de ne pas assister à un moment de fausse galanterie de ma part, mais c'est ça que j'aime chez Sarah. Non pas qu'elle paye sa place à chaque fois, mais que la question ne se pose même pas. Donnant donc pour ma place, j'attend que l'homme me tende mon ticket, ce qu'il ffait après avoir donné celui de mon amie. Cependant, il ne le lâche pas lorsque je prend le ticket entre mes doigts et m'observe d'un air à la fois songeur et méfiant.
Etonné, je tire un peu sur le morceau de papier coloré en observant le vendeur à mon tour d'un air interloqué.

*Il attend pas que je dise merci quand même…*

Mais vu que je ne prévois pas de rester là à faire de l'oeil à un homme poilu toute ma vie, je le remercie avec un grand sourire, lui indiquant que j'avais apprit le mot magique et qu'il peut maintenant me donner ce satané ticket. Mais mon remerciement se coince dans ma gorge quand dans ses yeux, je crois apercevoir une teinte laiteuse se répandre par dessus ses pupilles alors qu'il me dévisage. Mais alors que je me penche pour mieux voir, le barbu lâche le ticket et se recule sur sa chaise, cachant son visage dans l'ombre.

- Amusez-vous bien. dit-il d'une voix horriblement monotone.

Je veux tout de même confirmer ma vision, mais je sens la main de Sarah saisir mon bras fermement et commencer à m'emmener à l'intérieur du parc.

- Viens ! On va être en retard ! me dit-elle avec l'excitation et l'anticipation d'une fillette de 10 ans.

Ce n'est pas que je n'aime pas les fêtes foraines, les lumières, les jeux les stands et les enfants qui courent partout avec des barbes à papa, mais la fatigue a tendance à réduire le côté "fun" et magique, et pour le peu d'habits propres que j'ai, j'aimerais ne pas avoir à m'assoir dans la paille. C'est donc au pas de course que je me fait trimballer dans un envahissement de fête, de guirlandes et de rires jusqu'à un grand chapiteau auquel mènent tous les panneaux alentours, plus éblouissants les uns que les autres.
L'intérieur est organisé autour d'une espèce de bac à sable faisant office de scène circulaire.

- Viens y a des places par là.

Sarah m'entraine par la main comme on emmène un garnement à l'école, vers une rangée de bancs en bois libres. Elle sent bien qu'être ici ne m'enchante pas, mais elle, a bien l'intention de rester et me fait donc m'assoir près d'un gras bonhomme à qui l'ambiance rustique, insectes et rejets animaux n'a pas l'air de couper l'appétit. Mais à peine je me retourne vers son visage illuminé avec une expression d'ennui profond, la lumière s'atténue sur les gradins et s'intensifie sur la scène en accompagnant une musique de fanfare.

- Mesdames et messieurs ! Vous êtes venus aujourd'hui pour rêver, pour vous amuser, être impressionnés… Pour vivre !

Oui, oui… C'est vrai qu'en voyant quelqu'un qui vient jusque dans cette cambrousse, au milieu de ce concentré de divertissements plus inutiles les un que les autres, pour s'assoir sur un banc plein d'échardes, on pourrait croire que ce quelqu'un serait venu de son plein gré. Ne pas se fier aux apparences…
L'homme qui annonce le spectacle sort soudain de derrière les rideaux avec un magnifique sourire. Mais il a le visage tellement creusé que je me demande si je suis le seul à ne pas le trouver aussi accueillant qu'il ne voudrait paraitre.

- Ici, vous allez voir l'incroyable. Ici, ce soir, vous n'allez pas le croire… Bienvenue ! Au Sullivan Bros. Carnival !

D'un geste dramatique, il fait remonter les lumières et la musique et se retourne pour rejoindre les coulisses, annonçant le début du spectacle.
Je sens mon amie trembler d'impatience à mes côtés alors que je cherche désespérément une position un peu plus confortable pour passer le spectacle qui risque d'être long.
Mais comme tout être humain, même si je ne me considère plus vraiment comme tel, je suis attiré par les flash de lumière, et c'est surement en sachant cela que ce fameux spectacle commence par un numéro de cracheurs de feu. Plutôt banal comme numéro, sauf qu'on est à l'intérieur d'un chapiteau en tissu et que même si la photo de famille est très attendrissante, je ne confierais pas une si grosse torche à une si petite fille. Mais le numéro s'enchaine avec papa, maman et fillette cracheurs de feu impressionnent le public en dessinant des formes avec les flammes. Mais à peine ai-je le temps de me rendre compte que les flammes ne sont pas sensées changer de direction ainsi, que le second numéro met fin au premier.

Numéro d'équilibre beaucoup moins intéressant. Même si l'homme à l'air de flotter au dessus du fil, mon attention rebaisse et je m'affale peu à peu pour finir par m'endormir, adossé au chapiteau alors que le spectacle enchaine sur un numéro d'hypnose.
Ce le genre de moment où on ne dort pas vraiment, mais où la réalité n'est plus qu'un rêve et qu'on en a juste rien à battre. Je sens Sarah essayer brièvement de me réveiller avant d'abandonner pour se concentrer sur le numéro et moi, je laisse juste mon esprit vagabonder ailleurs que dans cette foire où la petite musique festive commence sérieusement à me taper sur le système. J'entend des "oh…" des "ah !" impressionnés par les exploits bidons des représentants, si loin, si faibles… Mais je finis par me réveiller avec la sensation que mon bras est en train de se faire broyé, ce qui n'est pas très éloigné de la réalité.
Je me redresse en sursaut, ce qui n'a aucun effet sur l'emprise que Sarah a sur mon bras gauche. Le serrant de toute ses forces avec ses deux mains, elle fixe pourtant avec intensité la scène. C'est alors que je me rends compte que toute l'audience est dans une transe de stress intense et le lourd silence m'incite à regarder à mon tour ce que ce spectacle propose de si passionnant.
Apparemment, c'est un numéro de lancé de poignard. Attachée sur un panneau, une fille aux cheveux d'or fait face à un homme aux yeux bandés. Musclé, la barbe mal rasé et les cheveux coiffés en crête, il m'a tout l'air d'un forain qui sait ce qu'il fait. Et pourtant, le stress augmente de plus en plus alors qu'il se concentre.
Soudain, il fait un pas en avant et se place sur une plateforme ronde qui se met à tourner lentement, puis de plus en plus vite. J'entends des bruits d'angoisse dans le public accompagnant mon propre étouffement alors que je me demande comment il fait rien que pour rester debout sur la plateforme.

Puis des bruits d'impacts se font entendre juste avant que Sarah se mette à hurler. En effet, l'homme avait lancé les couteaux à une cadence plus rapide que trois couteaux par secondes, tout en tournant à une vitesse hallucinante. Une dizaine de couteaux s'étaient plantés dans le panneau et deux couteaux étaient tombés au sol dans un bruit métallique. La fille est indemne et à l'air plus rayonnante que jamais.
Le public se lève alors dans un tonnerre d'applaudissement et je me surprends moi-même à les imiter. Des collègues détachent la fille qui esquisse quelques pas de danse pour nous saluer alors que le lanceur de couteau descend de la plate-forme sans avoir l'air d'avoir le tournis. Mon enthousiasme est cependant stoppé net quand je me rend compte que celui-ci me dévisage d'un air à la fois intéressé et énervé. Me fixant pendant quelques secondes au milieu de la foule en délire, il est interrompu par le Hurleur de Foire qui vient clôturer le spectacle avec un grand sourire.
Je ne peux m'empêcher de suivre du regard l'homme à la crête qui s'approche du dernier arrivant sur scène en ignorant les ovations du public, pour l'interrompre dans son discours en lui chuchotant quelques mots à l'oreille. Au fond de moi, peu importe la raison, je sais qu'il parle de moi.

Mais alors que j'essaye de me rapprocher pour en savoir plus, Sarah m'attrape une fois de plus le bras, surexcitée. Elle me dit quelque chose mais ses mots sont couverts pas les applaudissements. Elle m'emmène donc dehors presque en courant. Elle est prête à s'amuser et surtout, à dépenser son argent. Mais, toujours intrigué par la façon dont le spectacle s'est terminé, je lui propose d'aller nous chercher quelques rafraichissements dans une roulotte pas loin et en profite pour me glisser vers les coulisses du chapiteau.
J'essaye de retrouver le lanceur de couteaux, mais sans succès. Autour de moi, les gens rangent les décors et accessoires sans vraiment faire attention à moi, jusqu'à qu'une voix se fasse enfin entendre.

- Vous… Cherchez quelque chose ?


Dernière édition par Zach Quins le Mar 26 Avr - 15:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMer 16 Mar - 11:51

- Mesdames et messieurs ! Vous êtes venus aujourd'hui pour rêver, pour vous amuser, être impressionnés… Pour vivre ! Ici, vous allez voir l'incroyable. Ici, ce soir, vous n'allez pas le croire… Bienvenue ! Au Sullivan Bros. Carnival !

Tous les jours, tous les soirs, le dire avec joie et un grand sourire aux lèvres tout en sachant que certains ne viennent mais n'y croient pas tellement, ne croient pas en la magie de ce lieu, tous simplement car ils ne connaissent pas les coulisses.
Ils ne savent pas ce que nous sommes réellement, ce pourquoi nous le faisons, ils ne connaissent pas mon but ...
Les trois quart sont humains, ne sont pas spéciaux et ne viennent ici simplement que parce ce que c'est sur leur chemin et qu'il n'ont rien d'autre à faire.

Ils ne savourent pas la vie comme nous le faisons, non, ils marchent comme des robots, se fichent pas mal de l'homme qui avale des couteaux, de la femme qui leur prédit l'avenir... Non, ils ne vivent plus que par leur travail, leur vie morne, leur vie d'humain. Ils passent leur temps à mépriser ce qui ne leur ressemble pas, à leur cracher dessus. D'où l'idée de ce carnaval, moi et mon frère Joseph. Un endroit spécial pour les spéciaux, comme Lydia ou bien Edgar, pour former une famille.

Si il était encore là, parmi nous, il ne serait pas fier de moi ...
Il me l'aurait empêché, et il s'est passé ce qu'il s'est passé, on ne peut pas revenir en arrière, et au fond, il ne vaut mieux pas qu'il soit, là, il m'empêcherait de rassembler tout ce monde, il me l'a toujours empêché, il m'a menti ... Il a failli trahir la famille, et on ne trahit pas une famille. Je regrette ce qu'il s'est passé mais je ne ramènerai pas. Je ne veux pas briser mes rêves.

Je me rends aux coulisses du carnaval, dans mes pensées, et constate qu'il y a un intrus. Que fait-il là ? Il ne devrait pas se trouver là, celui là ...

- Vous… Cherchez quelque chose ?

A voir la tête qu'il fait, ce carnaval ne lui plaît pas, mais de toute manière cet endroit où il se trouve en ce moment ne s'appelle pas coulisses pour rien. Il n'a pas à être là.
Je m'approche de lui, avec un sourire gentil, même si le fait qu'un humain soit là soit risqué pour ma famille. La politique de la joue tendue ... Toujours sourire à l'autre, ne pas le provoquer.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeVen 18 Mar - 17:12

Alors que je fouine dans les coulisses du spectacle, quelqu'un remarque enfin que je ne suis pas à ma place.

- Vous... Cherchez quelque chose ?

Je me retourne et me retrouve face au Hurleur de foire qui a clôturé le spectacle quelques instants auparavant. Heureux de tomber sur le seul de la troupe n'ayant rien fait d'anormal a part tenir un discours digne des plus grands gourous, je prend ma meilleure attitude de touriste perdu et l'avance vers lui.

- Euh, je cherche... Le lanceur de couteaux. C'est... C'est sympa ce que vous faites ici ! Je... Je me demandais si ça d'enseignement ces trucs là ?

J'étais plus partit pour demander pourquoi ce dernier avait l'air d'avoir envie de m'empaler sur ses nombreux couteaux, mais a la vue du visage de mort vivant de l'homme en face de moi, l'idée d'apprendre a manier aussi bien les lames me parait plutôt intéressante.
Mais celui que je cherche n'est pas dans les parages et il n'y a d'ailleurs plus personne dans les coulisses a part nous.
L'individu qui se tient devant moi a décidément l'air d'un clown. Mais pas ceux destiné à faire rire les enfants, plutôt ceux qui font hurler les ados dans les films d'horreur, avec leur grand sourire sadique. Et même si l'inconnu ne sourit pas vraiment, son regard sombre et son tic étrange de mordiller sa langue qui passe sans cesse sur ses lèvres me donnent l'horrible sensation d'être une proie face a un terrible prédateur affamé.

Je ne sais pas si c'est la fatigue, la paranoïa ou le fait que je n'ai aucunement envie de rester dans cette foire, mais depuis que je suis arrivé ici, j'ai la forte impression que je ne suis pas le bienvenu ici. Du mec glauque au guichet au lanceur de couteaux, et maintenant le vioc qui a l'air de vouloir me bouffer, ce carnaval n'est pas aussi drôle qu'il ne devrait être.
Je le souviens avoir vu l'homme aux poignards chuchoter quelques mots a l'oreille de son compatriote avant de quitter la scène et, l'ayant fait tout en me fixant de son regard perçant, j'ai bien l'impression qu'il lui parlait de moi.

Le clown qui me regarde longuement, est-il vraiment en train de me découvrir, ou de me juger, de se méfier ? Peut-être est-il simplement en train de réfléchir à la meilleure façon de me cuisiner.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeLun 21 Mar - 15:21

Il n'a pas à être là, c'est pas les coulisses pour rien...
De plus, il a l'air louche, il n'a pas l'air de se sentir aussi bien qu'il veuille le faire penser. Il a vraiment l'air gêné, ce petit ... Mais pourquoi ça? Est-ce mon ami et son regard sur lui qui le déconcerte ? Ou bien le mien ?
Je pense plutôt que c'est le fait de s'être fait coincer qui le perturbe. Il ne sait plus où se placer, où se cacher. Il n'est pas à sa place et il le sait. Sauf si ...

- Euh, je cherche... Le lanceur de couteaux. C'est... C'est sympa ce que vous faites ici ! Je... Je me demandais si ça d'enseignement ces trucs là ?me coupe t-il dans ma réflexion.

Il me prend pour qui ? Bien sûr que je sais qui c'est. c'est un de ceux que mon frère Joseph voulait auparavant envoyer pour m'arrêter. Il vient pour m'empêcher d'agrandir ma famille... Il ne va pas s'en aller de si tôt si c'est pour ça qu'il vient. Mais avant de faire quoi que ce soit, soyons-en sûrs. Ne faisons pas de sottises ...

Je m'approche de lui avec un grand sourire, et met ma main sur son épaule.

- Soyons francs l'un envers l'autre, veux-tu bien ? Toi comme moi savons très bien que tu n'es pas intéressé par cet endroit, tu es venu faire plaisir à ta jolie amie, rien d'autre. Alors dis-moi, mon petit, pourquoi je te retrouve dans mes coulisses si ce lieu ne te plaît pas ? finis-je en chuchotant.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeLun 21 Mar - 18:02

Alors que je prend la parole, je sens son esprit plongé dans de profondes pensées, se diriger vers un terrain plus désagréable que le cannibalisme. Ses sourcils se froncent imperceptiblement, assombrissant ses yeux déjà entourés de noir.

Pourtant, cet accent d'agressivité dans son attitude n'a pas pour effet de m'effrayer encore plus. Au contraire, je sens étrangement en moi, monter l'assurance et la forte impression que, quelque en soit la raison, l'homme me craint.
Mais ce regain de confiance en moi ne dure pas longtemps car en un éclaire, la crainte disparait de son visage pour laisser place à un grand sourire angoissant.

- Soyons francs l'un envers l'autre, veux-tu bien ? Toi comme moi savons très bien que tu n'es pas intéressé par cet endroit, tu es venu faire plaisir à ta jolie amie, rien d'autre. Alors dis-moi, mon petit, pourquoi je te retrouve dans mes coulisses si ce lieu ne te plaît pas ?

Une sueur froide accompagnée d'un long frisson me parcourent tout le corps lorsque je sens sa main se poser sur mon épaule et le souffle de ses mots me caresser la joue.
Me dégageant un peu brusquement de son approche, je sens mon visage perdre son masque de touriste émerveillé pour celui de l'animal sauvage.

- Ne me touchez pas. Espèce de monstre…

Ce contact est de trop. Le cirque, les forains glauques, les acrobaties improbables, tout ça je peux gérer. Je suis moi-même impressionné par ma capacité à l'avoir ignoré tout ce temps. Mais après m'être autant approché de l'un d'eux, tout me parait clair comme de l'eau de roche.
Cette foire est une cage à monstre.

Comme si j'avais viscéralement senti les nombreuses victimes de cette abomination, j'ai l'impression que le sang frais déposé par sa ma me coule lentement le long de l'échine.
Frissonnant, je sens l'excitation me tirer un sourire nerveux. La vermine de ce monde me dégoute tellement que l'exterminer est devenu un de mes plus grand fantasme et je crois que je viens de tomber sur un nid grouillant de ces gros vers.

- Alors c'est ça ? Un repère de bête de foire ? Au moins vous connaissez votre place, vous avez juste oublié les cages.

Reculant de quelques pas, je sors mon arme de ma poche et la pointe sur le clown avec un maximum d'assurance.
Comme toujours, mon offense est très improvisée et sûrement inutile face à un pouvoir inconnu, mais j'ai là une chance de me débarrasser d'une erreur de la nature, et je n'ai pas l'intention de la laisser passer.

- T'as raison, j'avais juste l'intention de passer un soirée avec une amie, mais toi et tes camarades remuent leur puanteur sous mon nez depuis que je suis arrivé. Heureusement je n'ai déjà plus rien à perdre mais ces gens… Ces familles, ces enfants ! Pourquoi vouloir les contaminer ?!

Me mettant à hurler en oubliant que certains des camarades du Hurleur de Foire pourraient débarquer, je sens mon bras commencer à trembler alors que mon doigt se tend sur la détente. J'ai la certitude que cet homme n'est pas humain et ma seule envie est de lui mettre une balle dans la tête pour éliminer le virus qu'il représente pour son public, et pourtant, j'hésite. Sûrement parce que c'est la première fois que je fais ça et que je suis sur le point de réussir.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 22 Mar - 8:13

Le voilà qui me traite de monstre et qui me menace avec une stupide arme ... S'il croit qu'il me fait peur. Apparemment il a changé de ton avec moi, je me dois donc de lui répondre gentiment. Et s'il veut me frapper et bien soit. La politique de la joue tendue, je l'utilise souvent.

Et de plus, je ne pense pas qu'il soit envoyé par qui que ce soit, il ne se sent vraiment pas à sa place, il a peur, je le lis dans ses yeux. Pas la peine de l'effrayer encore plus. Notre monde est nouveau pour lui, il peut être dépaysé, c'est normal.

Mais faut pas non plus qu'il aille trop loin, il faut que je prenne encore soin de ma famille un petit moment, ils ne seraient rien sans moi.
Je me rapproche encore un peu de lui et de son arme et tend les bras vers lui.

- Mon ami, rien ne sert d'utiliser la violence. Si je t'ai fait du tort personnellement, rien ne sert d'effrayer ma famille entière avec ton arme alors soit tu la range et on parle soit on va gentiment te demander de sortir. C'est toi qui vois, mais sache que tu es le bienvenu dans le Carnaval mais pas ici, ce sont les coulisses, c'est plutôt intime, comprends-tu ? Que ferais-tu si tu entre chez toi et vois un étranger ? Je sais, tu va le chasser sans rien lui demander. Alors tu peux comprendre ce que je ressens.
Tu es peut être une menace potentielle pour ma famille et moi, je ne sais pas, alors je me permets gentiment de te demander ce que tu fais là. Pas la peine de sortir ton arme. Je veux simplement savoir qui tu es et ce que tu fais ici.


Je suis en face de lui, et pose mes mains sur ses épaules. Je lui souris avec un air amical et lui rajoute :

- Tiens, regarde. Je commence à me présenter si tu le permets. Je m'appelle Samuel Sullivan, je suis forain, un gitan, comme vous nous appelez. Nous voyageons, nous vivons une vie de nomades jour après jour. Notre vie est voyages et ne s'arrête pas.
Et toi, qui es-tu ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 22 Mar - 10:11

Pourquoi hésiter ? Il est là devant moi et n'a aucune défense apparente. Et pourtant, j'ai plus peur que lui alors que c'est moi qui pointe mon arme vers lui. Son calme vient-il du fait qu'il sait qu'il a un pouvoir lui permettant de se sortir facilement de cette situation ?
Ma respiration se fait lourde et la musique criarde du festival m'embrouille la tête. Face à moi, l'homme arbore toujours son grand sourire et s'approche en tendant les bras.

- Mon ami, rien ne sert d'utiliser la violence. Si je t'ai fait du tort personnellement, rien ne sert d'effrayer ma famille entière avec ton arme alors soit tu la range et on parle soit on va gentiment te demander de sortir. C'est toi qui vois, mais sache que tu es le bienvenu dans le Carnaval mais pas ici, ce sont les coulisses, c'est plutôt intime, comprends-tu ? Que ferais-tu si tu entre chez toi et vois un étranger ? Je sais, tu va le chasser sans rien lui demander. Alors tu peux comprendre ce que je ressens.
Tu es peut être une menace potentielle pour ma famille et moi, je ne sais pas, alors je me permets gentiment de te demander ce que tu fais là. Pas la peine de sortir ton arme. Je veux simplement savoir qui tu es et ce que tu fais ici.


Il ne répond pas à mes questions et se permet de m'en poser d'autres. D'ailleurs, il n'a pas l'air de réagir au fait que je sache sa vraie nature, ce qui m'enfonce une fois de plus dans le doute. Je suis convaincu, persuadé, sûr que les personnes dirigeant ce cirque ne sont pas des humains normaux, et pourtant, quelque chose bloque mon doigt posé sur la gâchette. Tout ce que j'ai vu jusqu'ici sont des tours de magie un peu trop incroyable pour être normaux et des forains à la mine sombre. Et quoi, je me retrouve ici à hurler sur le Hurleur de Foire en pointant mon arme sur lui ? Peut-être que je deviens un peu parano. Suis-je vraiment en train de menacer quelqu'un de mort pour le seul prétexte que je n'aime pas ses tours de passe-passe ?

L'homme s'approche une fois de plus de moi avec son sourire sonnant aussi faux que son discours de bienvenu et me pose les mains sur les épaules. Ma main se crispe sur la poignée de mon semi-automatique et pourtant, je veille à ne pas déclencher le tir en détendant mon index.

- Tiens, regarde. Je commence à me présenter si tu le permets. Je m'appelle Samuel Sullivan, je suis forain, un gitan, comme vous nous appelez. Nous voyageons, nous vivons une vie de nomades jour après jour. Notre vie est voyages et ne s'arrête pas.
Et toi, qui es-tu ?


Calme-toi Zach. T'es juste fatigué et énervé d'être dans un endroit aussi utile que divertissant alors que tu pourrais chercher la trace de Claire Bennet dans les rues de New York comme tous les soirs.

- V… Il faux avouer que vous êtes plutôt loches vous et votre "famille"… Louche ou… Très forts. Je vous l'ai dit, je cherche le lanceur de couteaux...

Fermant les yeux un instant, j'abaisse lentement mon arme en respirant profondément. En même temps que j'essaye de chasser l'adrénaline de mon système, j'entend la musique de la foire baisser anormalement de volume. Quand je réouvre les yeux, la lumière aussi me parait plus faible dans les coulisses, moins agressantes. Complètement inconscient des autres facettes de mon pouvoir, je ne me rend pas compte que je viens de calmer mon environnement en même temps que mon esprit embrumé.

En face de moi, Samuel Sullivan qui doit donc être le big boss du Carnival qui porte son nom et un choix. Partir et finir la soirée tranquillement avec Sarah qui n'a sûrement pas remarqué mon absence prolongée, ou chercher à savoir si cette troupe abrite vraiment des anormaux.

- Smith. Je m'appelle Smith. Je… Suis… A la recherche de personnes "exceptionnelles" … Je… Je veux savoir…

Savoir quoi ? Si leur sang est rouge ou d'une couleur fluo comme dans les vieux films d'extraterrestres ?
J'arrête ma phrase comme si elle était sensée finir là en espérant que l'homme y comprennent ce qu'il veuille sans trop chercher à en savoir plus. Le lanceur de couteaux est mon seul et premier suspect à avoir fait quelque chose de difficile à croire venant d'un humain normal, mais peut-être aurais-je beaucoup plus de cibles si je ne m'étais pas endormi pendant le spectacle.
Mais il a cet homme devant moi. Lui, doit bien connaitre les membres de sa "famille" et si l'un d'entre eux est un spécial, il est forcément dans le coup.
Mais pourquoi chercher à se faire contaminer ? Pour pouvoir faire des numéros aussi impressionnants que lui ? Gagner plus d'argent ? Peut-être que devenir des monstres ne les dérangent pas, mais pourquoi propager le virus dans leur public en usant de leurs pouvoirs devant eux ?
Je suis persuadé que c'est comme ça que la contamination se passe, mais eux, font-il ça en sachant les conséquences de leurs actes où pensent-ils seulement à impressionner les gens ?

- Je dois vous dire… Vous qui êtes le gérant de cet endroit et de votre "famille"… Les gens trop "spéciaux" peuvent avoir des répercussions néfastes sur leur entourage…

Dévisageant l'homme à la recherche de réponses, je fronce les sourcils pour observer sa réaction malgré l'obscurité, mais je n'ai pas faire beaucoup d'effort car la lumière jusque là très affaiblie remonte d'un coup éclairant tout ce que je veux voir. J'entends même quelques ampoules péter, ne supportant pas la soudaine forte intensité. Quelqu'un s'amuse avec les disjoncteurs ou quoi ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 22 Mar - 13:25

Apparemment il commence à savoir qui nous sommes réellement. Ou bien le savait-il avant et vient nous tuer ... Je ne le permettrai aucunement. Je ne veux prendre aucun risque avec un danger potentiel avec ma famille. Il a peur, n'agit pas.. Mais à quoi joue t-il à la fin ?

- Je dois vous dire… Vous qui êtes le gérant de cet endroit et de votre "famille"… Les gens trop "spéciaux" peuvent avoir des répercussions néfastes sur leur entourage…


Alors nous y voilà donc ... Il sait ou au moins se doute sérieusement de nos dons à tous, ou au moins pense que l'un d'entre nous en a un.
Plus la peine de lui cacher quoi que ce soit dans ce cas .

- Mon petit, oui, je suis spécial, mais ce n'est pas contagieux. C'est totalement stupide de croire une chose pareille, tu sais? Je ne sais pas qui t'a mis ça dans la tête mais enlève te-le avant de faire une bêtise que tu regrettera toute ta vie et laisse moi te montrer l'envers du décor ...

Mes paroles s'accompagnent par un geste de mon bras lui montrant une partie de ma famille.

- Tiens, regarde. Là, c'est Edgar, le fameux lanceur de couteaux. Il va vite, tu ne trouves pas ?
C'est normal, ça vient de son pouvoir, il peut aller extrêmement vite. Voici le marionnettiste, la diseuse de bonne aventure avec son fameux dos qui dévoile ce que tu désires le plus au monde. Tu veux essayer ? Il n'y a aucun souci, tu es le bienvenu si tu ne causes pas de soucis à ma famille et à moi.


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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 22 Mar - 16:18

Les sourcils du Hurleur de Foire se soulèvent, laissant la forte lumière des ampoules grésillantes éclairer ses yeux noisettes. Je croyais être resté assez vague pour ne pas risquer partir sur une hypothèse fausse, pourtant, il semble comprendre quelque chose dans ce que je viens de dire qui lui fait prendre une décision.

- Mon petit, oui, je suis spécial, mais ce n'est pas contagieux. C'est totalement stupide de croire une chose pareille, tu sais? Je ne sais pas qui t'a mis ça dans la tête mais enlève te-le avant de faire une bêtise que tu regrettera toute ta vie et laisse moi te montrer l'envers du décor...

M'écartant soudainement de l'individu, je faillis tomber sur le sol. Alors il est bien un de ces monstres, malheureusement pour lui, je ne cherche pas les spéciaux pour les observer d'un air admiratif, loin de là. Instinctivement, je retrouve mon arme logé dans ma poche, mais cette fois-ci, je ne sais plus trop où viser.

- Tiens, regarde. Là, c'est Edgar, le fameux lanceur de couteaux. Il va vite, tu ne trouves pas ?
C'est normal, ça vient de son pouvoir, il peut aller extrêmement vite. Voici le marionnettiste, la diseuse de bonne aventure avec son fameux dos qui dévoile ce que tu désires le plus au monde. Tu veux essayer ? Il n'y a aucun souci, tu es le bienvenu si tu ne causes pas de soucis à ma famille et à moi.


Devant moi s'avancent trois autres personnes. Le fameux lanceur de couteau qui n'a toujours pas quitté son regard de tueur, un gros bonhomme à moitié chauve me fixant avec un demi-sourire et une femme, la seule qui soit légèrement effrayée. Pointant alternativement mon arme sur les quatre cibles, je recule de quelques pas et me retrouve bientôt coincé par la toile du chapiteau.

- C-C'est une menace ? Tu disais que c'est pas contagieux ? Regardez vous, pourquoi vous êtes tous devenus des monstres si ça vient de nulle part ?

Je croyais que le lanceur de couteaux en était l'origine, mais vu son air de mort, il en est peut-être une victime. Et cette femme, transformée en boule de cristal pour servir la foire, elle a surement peur de retourner dans le monde normal maintenant qu'elle n'est même plus humaine. Le marionnettiste en revanche a l'air de beaucoup s'amuser mais pas autant que ce Samuel Sullivan qui présente sa famille comme un tableau de trophée.

- C'est vous ? C'est vous qui les avez transformé en monstres pour les garder dans votre zoo ?!

Que faire ? Abréger la souffrance des prisonniers, affronter leur geôlier sadique ou fuir devant cette situation clairement désavantageuse ? Me laissera t'il fuir ? Est-il intéressé dans tous les spéciaux ou seulement ceux qu'il engendre ? Sait-il que je suis aussi monstrueux qu'eux ? Mes pouvoirs sont inutiles, mais quels sont les siens ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMer 23 Mar - 9:59

- C'est vous ? C'est vous qui les avez transformé en monstres pour les garder dans votre zoo ?!

Bon, là, il commence à m'énerver à m'insulter moi et ma famille. J'ai essayé la carte de la gentillesse, ça ne marche pas, passons à autre chose alors.
Je m'éloigne de lui sans même le regarder, m'arrête et me retourne.
Je le fixe d'un air assez mauvais. Je commence à tendre mes mains vers le sol. Ma famille se recule et se met derrière moi.
Je ne suis pas un monstre, et ma famille non plus, va t-il le comprendre de cette manière ?
Cher petit, il ne fallait pas me pousser à bout .

La terre commence à trembler autour de ce jeune imbécile quand je sens une mains se poser sur mon épaule. C'est celle de Lydia, qui me chuchote d'arrêter.

" Viens, j'ai quelque chose à te montrer ... "

Je me dirige vers la caravane de Lydia, laissant le jeune à la merci de ma famille.

" S'il vous plaît, ne lui faites rien avant que je n'arrive. Il peut être important... "

Elle m'entraîne dans la caravane, et s'assoit. Elle m'offre son dos dans lequel je plonge ma baguette. L'encre que j'y injecte me dévoile ce que j'ai besoin de savoir. Et là se dessine un visage que je connais bien, celui du jeune inconscient .

" Il est des nôtres, il a un pouvoir aussi, Samuel ... " me glisse doucement Lydia.

Je me relève et sort en trombe et me dirige vers le gamin.

- Tu es des nôtres, dis-je en reprenant ma respiration.

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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMer 23 Mar - 20:14

Monsieur Sullivan quitte une nouvelle fois son faux sourire de bienvenue face à mon retour à l'agressivité. Ses yeux redeviennent sombres malgré la forte lumière qui règne sous le chapiteau et me fixe d'un air noir.
Lentement, je le vois ouvrir ses poings , paumes vers le sol et tendre les doigts avec force. Comprenant avec un peu de retard par rapport aux membres de sa famille qui se sont placés derrière lui, je sens la terre commencer à vibrer sous mes pieds. L'homme s'est enfin décidé à commencer son numéro d'attaque.

- Tu n'es qu'une bête sans tes beaux discours !

Me décidant enfin à abattre le monstre qui s'énerve devant moi, je vise le torse de l'animal avec mon arme et tire. Mais alors que mon doigt entre en contact avec le métal de la gâchette, tout mon corps est prit d'une étrange raideur et je tombe à la renverse, poussé par les grandes secousses du socle terrestre.
Heureusement, le tremblement de terre s'arrête au moment où mon postérieur touche le sol assez brutalement. J'ai à peine le temps de retrouver mes esprits que l'auteur du phénomène quitte les coulisses derrière la femme tatouée en laissant des consignes à ses collègues.

- S'il vous plaît, ne lui faites rien avant que je n'arrive. Il peut être important...

- Eh où tu vas ?!

Je crache ma question aux rideau qui se referment derrière lui, sans recevoir de réponse et me retrouve seul face au marionnettiste et au lanceur de couteaux. Les deux me dévisagent silencieusement à leur manière. Le gros chauve a un sourire horriblement sadique et ses doigts sont étrangement positionnés dans l'air, comme s'il jouait du AirPiano. L'autre s'est éloigné et est assit sur une chaise. Contrairement au marionnettiste qui me fixe sans ciller, il ne cesse de jeter des regards furtifs vers moi, son compère et les rideaux pas lesquels sont sortis les deux autres, en aiguisant soigneusement ses lames.

- Pourquoi vous le dégommez pas ? C'est lui qui vous a transformé non ?! Il sait faire trembler la terre, et alors ? Toi tu peux facilement le planter !

Mais l'homme aux couteaux ne semble pas être se mon avis et me lance un de ses regards assassins en se levant et en s'approchant de moi, armes à la main, d'une démarche menaçante.
Toujours les fesses dans la poussière, j'essaye de me relever et de lever mon bras pour lui rappeler que je ne suis pas aussi inoffensif que j'en ai l'air, mais mon corps ne semble plus répondre à mes ordres et reste bloqué dans sa position désavantageuse.

- Qu'est-ce que-

Immobilisé devant le danger imminent, je ne peux que déplacer mon regard horrifié vers le marionnettiste dont le sourire s'est encore élargit. Affolé, je me serais bien débattu en gigotant comme un vulgaire asticot, mais celui qui porte tellement bien son nom ne me permet même pas un tel affront à mon honneur.

- Laissez-moi partir espèce de malade mental ! …et physique !

A mon insulte ridicule, mon interlocuteur répond en prenant un air réjoui et lève une de ses mains pour me faire taire. Mais le retour du Hurleur de Foire dans les coulisses cesse immédiatement ses divertissement et fait reculer l'homme aux poignards de quelques pas.

- Tu es des nôtres…

Le chef de famille a l'air essoufflé et me regarde de ses grands yeux globuleux comme s'il n'est pas convaincu de ses propres dires, tout comme des confères dont les sourcils se froncent d'incrédulité. Moi aussi, j'ai du mal à intégrer ses paroles.

"Des nôtres" ? Malheureusement, il ne peut pas y avoir beaucoup de sens différents à cette qualification. Tout comme eux, je ne suis plus humain et suis capable de choses anormales, pourtant, je ne peux empêcher une boule de haine et de colère exploser dans mon abdomen et jaillir de ma gorge encore libre.

- Des vôtres ?! Je n'ai rien à voir avec vous ! Vous m'entendez ?! RIEN !

Soudain, les haut-parleurs émettant jusqu'alors la musique entêtante de la foire crièrent avec moi en vibrant d'un son extrêmement strident et agressant pour les tympans. Les lumières s'éteignirent tout aussi brusquement et je senti mes membres se libérer par la surprise et l'inattention du marionnettiste. Dans l'obscurité, je me cache alors à tâtons derrière un genre de matelas et me recroqueville, priant que ma cachette soit assez bonne même si la lumière venaient à revenir.

Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais celui qui s'occupe de l'électronique dans ce cirque doit bien m'aimer.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 9:09

- Des vôtres ?! Je n'ai rien à voir avec vous ! Vous m'entendez ?! RIEN !

Je m'avance vers lui et lui dis doucement, comme un ami. ( Je garde tout de même un peu mes distances, il a assez peur comme ça.)

- Peut être suis-je un beau parleur mais quand je vois que quelqu'un a peur de ce qu'il est au fond, je sais le reconnaître.
Nous ne sommes pas contagieux, nous naissons comme ça. Certains naissent sans, certains naissent avec. Est-ce que à cause de ces dons on doit être mis de cotés ? Non. Alors arrête de nous insulter de ce que nous sommes pas s'il te plaît.

Tu as dû approcher un spécial de près et ton pouvoir a dû se manifester après cette rencontre. Mais je veux que tu saches une chose. Les pouvoirs se manifestent lors d'émotions fortes. Ils naissent en toi et ne peuvent plus sortir. Tu peux vivre en les ignorant mais dis-toi que quoi que tu fasses, ce don fait partie de toi. Tu ne peux pas t'en défaire, il définit qui tu es. L'ignorer est t'ignorer.

Tu en as peur, c'est nouveau pour toi, mais au lieu de le rejeter, vis avec, adopte-le. Ca ne te fera que du bien.

Et cet endroit est pour tous les gens comme toi et moi qui souhaitent vivre sans se cacher de ce qu'ils sont, sans avoir peur du regard des autres. Nous formons une grande famille.

Alors, si tu veux toujours utiliser ton arme, vas-y tue-moi mais ça ne changera rien. Tu auras juste du sang sur les mains. Le sang d'une personne comme toi qui voulais juste t'aider à t'accepter tel que tu es vraiment.


Je me positionne maintenant devant lui et tend les bras, comme une cible.

- J'attends. Que décides-tu ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 11:14

Essayant de diminuer au maximum le bruit de ma respiration saccadée, je me fais le plus petit possible en espérant que le groupe pense que je suis parti. Malheureusement, ce n'est pas l'impression qu'ils ont et le chef de la bande s'adresse à moi dans l'obscurité comme les évènements qui se produisent dans sa foire sont tout à fait banals.

- Peut être suis-je un beau parleur mais quand je vois que quelqu'un a peur de ce qu'il est au fond, je sais le reconnaître.
Nous ne sommes pas contagieux, nous naissons comme ça. Certains naissent sans, certains naissent avec. Est-ce que à cause de ces dons on doit être mis de cotés ? Non. Alors arrête de nous insulter de ce que nous sommes pas s'il te plaît.


Naitre avec un pouvoir, naitre comme un monstre, j'imagine bien que ce virus a du venir de quelque par à l'origine, serait-ce lui ? Celui qui est né avec le gène de l'anormalité et qui depuis sa naissance répand son infection dans le monde ? Il semble insinuer que beaucoup de gens naissent avec leur pouvoir et malgré moi, je commence à douter de mes déductions. Claire Bennet aussi a un pouvoir qu'elle pense posséder depuis sa naissance, elle les aurait même hérité de ses parents biologiques, mais alors d'où viens ce défaut ? Comment se transmet-il ? Par hérédité, par radiation, par propagation ?

- Tu as dû approcher un spécial de près et ton pouvoir a dû se manifester après cette rencontre. Mais je veux que tu saches une chose. Les pouvoirs se manifestent lors d'émotions fortes. Ils naissent en toi et ne peuvent plus sortir. Tu peux vivre en les ignorant mais dis-toi que quoi que tu fasses, ce don fait partie de toi. Tu ne peux pas t'en défaire, il définit qui tu es. L'ignorer est t'ignorer.

L'homme a l'air d'avoir sa propre hypothèse sur les pouvoirs, quelque chose de déclenché par une forte émotion, mais comment une émotion peut-elle altérer le code génétique d'un individu ? Créer une mutation spécifique qui engendrerait des capacités surnaturelles sans symptômes morbides ?
De toute façon c'est peine perdue. J'ai toujours cherché à me raccrocher à des explications rationnelles, mais plus rien ne tourne rond dans ce monde de malade. Pendant tout ce temps j'ai tenté de trouver pourquoi, et je sens que la résignation est proche. Pour l'instant, j'ai encore du mal à quitter ma propre idée que c'est une maladie qui se propage comme un virus. Un virus que j'aurais contracté en contact des pouvoirs de Claire Bennet.

- Tu en as peur, c'est nouveau pour toi, mais au lieu de le rejeter, vis avec, adopte-le. Ca ne te fera que du bien.

De toute façon je ne peux pas éliminer ou ignorer mon pouvoir, d'ailleurs, je l'ai déjà accepté et je m'en sers presque quotidiennement dans ma traque de la blondinette dans la ville de New York, mais ce n'est pas pour autant que je l'affectionne.
Je continue à croire que ces pouvoirs sont mauvais. Certains doivent penser que c'est une évolution de l'homme, mais il manque quelque chose dans l'équation : la mentalité. Les attentats, la guerre, les complots, l'homme ne sait que créer pour détruire et en devenant plus puissant, il ne devient que plus dangereux.

- Et cet endroit est pour tous les gens comme toi et moi qui souhaitent vivre sans se cacher de ce qu'ils sont, sans avoir peur du regard des autres. Nous formons une grande famille.

Dans la haine et la violence, cet homme prétend fonder une famille, un havre de paix et de tranquillité pour les infectés. Est-ce vraiment son but ? Se prétend-t-il capable de ne pas tirer parti de son pouvoir si incroyable ? A-t-il la modestie de rester le clown qu'il est sans chercher à exploiter sa spécialité ?
Le discours de Samuel est peut-être faux et superficiel, pourtant, il a réussi en quelque phrase à affaiblir toutes mes convictions et à remplir mon esprit de question.

- Alors, si tu veux toujours utiliser ton arme, vas-y tue-moi mais ça ne changera rien. Tu auras juste du sang sur les mains. Le sang d'une personne comme toi qui voulais juste t'aider à t'accepter tel que tu es vraiment.


La politique de la joue tendue, une tactique qui ne fonctionne généralement pas sur moi qui suis parano et impulsif, mais à force de se mettre à ma merci devant toute sa famille, il commence sérieusement à me faire douter. L'homme serait-il vraiment quelqu'un de bien, malgré sa spécialité ? Peut-on rester un honnête homme après avoir perdu son humanité ?
La lumière est de nouveau normale dans les coulisse et, sortant lentement de ma cachette, je me retrouve directement devant Samuel qui me regarde les bras tendus, près à recevoir une balle. Je jette moi même un coup d'oeil à mon bras lâché le long du corps, comme pour vérifier si mon corps ne va pas tirer tout seul pour combler la faiblesse de mon esprit.

- J'attends. Que décides-tu ?

Relevant la tête vers le hurleur de foire, je jette des regards furtifs vers ses trois acolytes comme un animal craintif. Aucun d'eux n'a changé d'attitude, mais étant sous les ordres de leur chef, ils restent inoffensif tant que Samuel l'est.

- C-Comment tu sais tout ça ? Comment peux-tu en être sûr ? Je… Je veux juste savoir ce qu'il m'arrive… Ce qu'il nous arrive à tous.

Les mots se coincent dans ma gorge formant une boule qui fait trembler ma voix. Je me suis longtemps considérer comme un monstre et cela ne m'a pas spécialement posé de problème. Mais étant sur le point d'admettre que ces personnes spéciales ne sont peut-être pas aussi monstrueuses que je le pense, je dois me questionner à nouveau sur ma propre nature. Qui suis-je ? Ce changement en moi m'a-t-il changé, détruit, amélioré ? Toutes ces choses que j'ai mis sur le dos de mon pouvoir et de Claire Bennet, sont-ils finalement de ma faute ? Aurais-je pus, comme eux, essayer d'être normal ou de faire le bien ? Y ai-je seulement pensé ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 13:46

Il semble réfléchir lorsque je lui parle. Son bras reste le long de son corps, mais je ne faiblis pas et ne change pas ma position. S'il veut tirer, tire. mais ça ne résoudra rien. Il est comme ça, qu'il le veuille ou non, et c'est toujours mauvais de se battre contre sa nature. Il n'en sort que des choses mauvaises.

Il n'est pas bête, il est simplement perdu, comme certains de ma famille avant.
ET nous sommes là pour aider les brebis égarées à retrouver leur chemin. Et Zach est une belle brebis apparemment, il lui faudra du temps avant de s'accepter mais il y arrivera au bout d'un moment, je vais tout faire pour. Moi et ma famille, nous allons lui donner ce qu'il n'a jamais eu.
L'espoir, la rédemption, une vraie famille.
A lui seulement de l'accepter ensuite.

Je ne suis pas là pour l'obliger à faire quoi que ce soit, simplement là pour lui montrer la voie. A lui ensuite de la suivre ou non, lui seul décide.

- C-Comment tu sais tout ça ? Comment peux-tu en être sûr ? Je… Je veux juste savoir ce qu'il m'arrive… Ce qu'il nous arrive à tous.


- Je le sais simplement car j'ai une amie que tu vois ici, celle dont je t'ai parlé, Lydia.
Elle peut voir et sentir ce que tu désires au fond de toi, ce que tu désires savoir, elle te le dis. Et j'avais un frère très intelligent qui m'a appris beaucoup de choses. Dieu ait son âme, il n'est plus de ce monde.
Mais tu ne dois pas avoir peur de ce que tu es, accepte-toi, nous sommes là pour t'aider si tu le souhaites.


Je pose l'une de mes mains sur son épaule et avec l'autre main, lui relève une mèche qui lui cachait son oeil. Ma main, avec sa mèche dans la paume, arrivait derrière son oreille, tandis que je lui glissais :

- Si tu veux rester quelques jours, tu peux.
Reste la semaine, et ensuite décide de ce que tu fais.


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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 15:26

Si ces gens ne sont pas des monstres, alors que sont-ils ? Qui sont-ils ? Comment vivent-ils chaque jour avec leur pouvoir ?
Beaucoup de questions se bousculent dans ma tête alors que je dévisage les quatre personnages debout devant moi. Ils n'ont pas l'air de pouvoir mener une vie normale, mais c'est sûrement à cause de leur look de forains. Comment ne pas blesser les gens si on peut contrôler tous leurs mouvements ? Pourquoi rester coincé dans un bled aussi pourri quand on peut faire le tour de la terre en moins d'une minute ? C'est si difficile à croire, à comprendre…


- Je le sais simplement car j'ai une amie que tu vois ici, celle dont je t'ai parlé, Lydia. Elle peut voir et sentir ce que tu désires au fond de toi, ce que tu désires savoir, elle te le dis. Et j'avais un frère très intelligent qui m'a appris beaucoup de choses. Dieu ait son âme, il n'est plus de ce monde. Mais tu ne dois pas avoir peur de ce que tu es, accepte-toi, nous sommes là pour t'aider si tu le souhaites.

S'accepter, s'accepter. Il n'a décidément que ce mot à la bouche. Je ne veux rien accepter du tout. Comment un innocent peut-il accepter sa peine injuste? Je ne veux pas d'une vie normale en tant que spécial, je ne veux pas me conforter dans ce que je suis, je veux retourner à ma vie précédente mais c'est impossible.
Je veux savoir pourquoi, mais y a-t-il seulement une raison ? Selon le frère de l'homme qui se tient devant moi, il n'y a personne à blâmer car cette chose est là depuis toujours et n'a fait que se déclencher.

- Je ne veux pas de votre aide. J'imagine que vous ne pouvez pas me guérir, ni apporter de preuves à ce que vous avancez. Désolé de vous avoir dérangé, je m'en vais.


Samuel s'approche de moi et pause sa main sur mon épaule comme il semble habitué à faire à chaque fois qu'il parle. Mais cette fois-ci, il ajoute le geste inutile de me replacer une mèche derrière l'oreille.

- Si tu veux rester quelques jours, tu peux. Reste la semaine, et ensuite décide de ce que tu fais.

La musique du carnaval me parvient alors aux oreilles comme un bruit de fond auquel je ne m'habitue pas et je me rends soudain compte que le monde extérieur existe encore. Les rires des enfants n'est plus aussi lointain que quelques minutes auparavant, quand j'étais encore perdu dans mes pensées, et soudain, une pensée jaillit dans mon esprit.
Sarah. Elle est encore dans la foire et est surement en train de me chercher. Revoir son sourire rassurant et écouter sa conversation inintéressante est quelque chose qui me parait soudainement agréable et je recule de quelque pas de l'homme aux habitudes très tactiles.

- Merci, mais je crois que je suis pas fan de cet endroit. Personnellement, moins je croise de gens comme vous et mieux je me porte.

M'éloignant du groupe, je sors par la scène et rejoins la foire qui me parait beaucoup plus bruyante par rapport à l'atmosphère étouffée qui régnait dans les coulisses. Les enfants courent de partout en se tapant avec leur bâtons de barbe à papa et se jètent leur peluches fraichement gagnées à la figure. Les parents rient amèrement en regardant leur porte monnaie se vider lentement. Les forains n'ont pourtant pas tous l'air de gens dangereux…

- John ! Hey ! Je te cherchais ! Tu t'es perdu sur le chemin du stand de boissons ?

Je ne sais pourquoi, mais la vue de mon amie m'enlève un poids de la poitrine et je prend une grande respiration en souriant à la vue de l'adolescente chargée de prix divers et variés.

- Ouai, j'suis pas à l'aise dans les endroits comme ça. Toi, par contre, t'as l'air d'avoir assez gagné pour la soirée ! Ca te dis on rentre avant qu'il fasse faillite à cause de toi ?

Acquiesçant avec un de ses magnifiques sourires niais, elle me suit d'une démarche légère pour rejoindre la station de métro.
Je me permet tout de même de jeter un dernier regard à ce lieu étrange.
La soirée à été assez bouleversante et m'a fait perdre mes repères. Je crois que même après une bonne nuit de sommeil pour se remettre les idées en place, je n'aurais plus la même haine envers les spéciaux. Néanmoins, si le désir et le pouvoir d'exterminer ces êtres anormaux de la planète me vient, je saurais où en trouver un paquet…
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeVen 25 Mar - 8:07

Il décide donc de partir. Mais je ne décide pas cela pour lui. Il mérite de comprendre ce qui lui arrive, il a droit à la rédemption à une seconde chance. Il a le droit de s'en sortir. Il a le droit de vivre ce qu'il est, il faut simplement qu'il s'accepte car se cacher de ce qu'il est vraiment ne fera que le détruire car il ne vivra pas pleinement.

Il part doucement et sort des coulisses. je vois de l'incompréhension dans son regard et je n'aime pas trop voir ça.
Je regarde Lydia et Edgar tour à tour, comme pour chercher une réponse à la question que je me posais.
" J'y vais, j'y vais pas ... "
Lydia incline la tête, vient vers moi et pose ses mains sur mes épaules. Elle remet mon col en place et me chuchote :

" Ce petit a besoin de toi, comme nous tous ici avions eu besoin de toi un jour... Va le chercher, il faut simplement qu'on e pousse un peu ."


Je rapproche Lydia de moi et la serre contre moi. Que serais-je sans elle ? Je l'aime comme ma soeur.

Je pose ma main contre sa joue et la caresse lentement.

" Lydia, tu as raison, mais il ne veut pas trop de notre aide, je ne veux pas le forcer...

- Il a besoin de toi, mais il ne s'en rend pas encore compte. Montre-lui qu'il se trompe."


Je souris à Lydia et me précipite vers la foire pour rattraper le jeune homme .
Il n'est pas loin, ouf. Mais apparemment, il n'est pas seul, il est même en agréable compagnie.
Je ne sais pas si je vais le déranger mais je pense que cette jeune femme adore la foire et lui non.
Je m'approche d'eux doucement et me positionne devant la jeune femme et lui dépose un baisemain.

" Excusez-lui de son retard, c'est ma faute, je lui parlais. Apparemment cet endroit vous plaît. Vous savez quoi ? Vous allez prendre un paquet de ces délicieux pop-corn, et quand le paquet sera vide vous partirez, ça vous va ? Tenez, ce sont des passes qui vous permettrons l'accès gratuit à tous les stands.

Cette idée a l'air de plaire a la fille, espérons que ça plaira aussi à son acolyte.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeDim 27 Mar - 19:46

Avec horreur, je vois le clown marcher d'un bon pas dans ma direction. Il n'a apparemment pas l'intention de me laisser partir si facilement. Presque pris de panique, je prends Sarah par le bras un peu brusquement pour accélérer le pas. Posant toutes les questions par un simple froncement de sourcils, elle semble comprendre que je fuis quelque chose et se retourne à son tour vers la foire. Sentant son pas s'arrêter, je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel en grognant. Elle l'a vu.

- Eh, mais c'est pas le hurleur de…

- Excusez-lui de son retard, c'est ma faute, je lui parlais. Apparemment cet endroit vous plaît. Vous savez quoi ? Vous allez prendre un paquet de ces délicieux pop-corn, et quand le paquet sera vide vous partirez, ça vous va ? Tenez, ce sont des passes qui vous permettrons l'accès gratuit à tous les stands.

Me retourne brusquement lançant un regard assassin à l'homme qui a parfaitement su décrypter et utiliser la situation à son avantage. Tentant de faire comprendre à mon amie que je n'ai aucunement envie de rester ici plus longtemps, je presse doucement son bras pour attirer son attention et l'empêcher de prendre ce foutu paquet de popcorn. Malheureusement, elle se retourne vers moi avec un grand sourire et des étoiles plein les yeux.
Lançant un autre de mes regards noirs au Hurleur de Foire lui faisant bien comprendre que je n'apprécie pas le fait qu'il utilise Sarah pour me faire rester plus longtemps, j'emmène ma camarade quelques pas plus loin pour partager mon avis.

- Eh, il est vachement tard, on ne sait même pas quand le dernier métro passe. Laisse tomber, c'est un forain, il veut juste que tu dépense plus…

Tentant d'être le plus convaincant possible, j'adoucis mon visage d'un léger sourire appelant la compréhension, mais je sens clairement qu'elle n'est pas convaincu et des petites rides se creusent entre ses sourcils alors qu'elle me lance un regard non-convaincu.

- Tu viens de me dire que c'est moi qui allait les ruiner si je restais… En plus il nous donne des tickets gratuits ! Et c'est bon, c'est juste le temps d'un paquet de popcorn.

Ce putain de manipulateur a bien arrangé son coup et même si mon regard est fixé sur celui de Sarah, je sens qu'un sourire de satisfaction se dessine sur ses fines lèvres alors que sa langue passe sur le coins de sa bouche, ce qui me fait frissonner. Plantant mon regard dans celui de mon amie, j'essaye inconsciemment de lui implanter mon choix dans la tête. Malheureusement, mes capacités ne se ressemblent en rien à la télépathie.

- Sarah, c'est vraiment pas une bonne idée… Il me fout les boules ce gars, il a forcément une idée derrière la tête…

Se dégageant de mon étreinte, je vois sa tête se pencher légèrement sur un côté et ses lèvres s'étirer vers le bas. C'est peut-être ça le problème, à force d'apprécier les gens qui ne se posent pas trop de questions, je finis avec des personnes pas du tout compréhensives.

- C'est bon ! Si t'aime tellement pas être ici, t'avais qu'à le dire avant qu'on vienne ! Et si tu veux t'en aller vas-y, t'as clairement pas besoin de rester avec moi.

Sur ces mots, elle rejoint le clown et retrouve son attitude enjouée en prenant son paquet gratuit de popcorn et place un de ces "délices" dans sa bouche en me regardant d'un air provocateur.
Soupirant lourdement, je rejoins le duo d'un pas lourd et lent en fourrant mes mains dans mes poches d'une manière plutôt puérile. Voyant que je cède à son caprice, le visage de Sarah s'illumine d'un grand sourire et elle trottine devant nous pour profiter au plus vite de son "cadeau". Avant de la suivre, je m'arrête et me plante devant le forain.

- Quand le paquet sera vide.

Lui rappelant les conditions de son accords d'un ton ferme, je rejoins ensuite mon amie qui s'est empressée de montrer son ticket au premier stand de tir, en espérant que le clown ne tente pas d'autres manoeuvres douteuses pour me garder plus longtemps.

Au final, je ne passe pas un si mauvais moment. Je ne m'amuse pas du tout et je suis plus le porteur de Sarah que son camarade de jeu, mais comment rester d'humeur massacrante face à une adolescente qui s'amuse autant qu'une enfant de sept ans ?
J'ai moi même l'impression de régresser dans mon âge mental en mangeant le plus de popcorn possible lorsque la petite est trop occupée à pêcher des canards en plastique avec un bout de ficelle. Plus vite on aura finit ce paquet, plus on oubliera cet endroit.
Malheureusement, alors que je m'aventure un peu plus dans la foire en suivant mon amie, je commence à sentir le tiraillement entre l'envie de partir, l'envie d'en savoir plus et l'envie de manger ce popcorn effectivement délicieux.

- John, je… Je te laisse tout ça, je vais juste nous chercher des boissons et… du popcorn… ?

Posant tous ses prix sur le coin d'un comptoir d'un stand, elle me lance un regard de chien battu, consciente que son achat signifie l'élongation de notre séjour ici. Regardant autour de moi en respirant lentement l'air nocturne, je dépose un des derniers popcorn dans ma bouche en savourant avec un semi-sourire.

- Bah, prend deux paquets, comme ça je te boufferais pas le tien.

Une fois de plus illuminée par mon changement d'attitude, elle s'élance dans les allées d'un pas léger et rebondissant. Je m'assois alors sur le rebord du comptoir accompagné de tous mes compagnons pelucheux et lance un regard interrogateur au forain qui me donne la permission de rester d'un petit geste de la tête et un sourire. Sourire qui commence à teinter mes lèvres de plus en plus.
Peut-être est-ce la fatigue, mais je n'ai plus la force d'être parano et au final, la fête foraine n'est pas un endroit si effrayant que ça quand on oublie que les forains sont des anormaux et qu'on reste loin des coulisses.


Dernière édition par Zach Quins le Mar 31 Mai - 8:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeLun 28 Mar - 20:08

Il ne veut vraiment pas rester, celui-là ... Je fais tout pour qu'il se sente comme chez lui et c'est comme ça qu'il me remercie ? Eh bien merci ... C'est simpa, j'apprécie comment sont récompensés mes efforts .
Bref, son amie a l'air de s'amuser et d'ailleurs elle est assez charmante, soyons honnêtes ... Ah, je sais ce que je vais faire !
Je souris doucement rien qu'à ma nouvelle petite idée .
Je me tiens en face de la jeune femme, qui maintenant je sais s'appelle Sarah. Ca aurait été un comble si elle se serait nommée Vanessa ...
Je lui prends doucement la main et lui dépose un léger baisemain toujours en la fixant dans les yeux, très jolie couleur d'ailleurs.

- Vous pouvez rester ici, tant que vous le voulez, mademoiselle. C'est un pur plaisir de vous avoir dans cette foire, je vous le garantis. Ce jeune homme ne sait pas la chance qu'il a apparemment de vous connaître, apparemment... lui chuchote-je au creux de l'oreille en lançant un regard provocant vers le jeune homme .

J'avoue que ce petit jeu provocant m'amuse un peu, mais honnêtement, je ne sais pas ce qu'il me prend à vouloir le rendre jaloux.
Allez, tu dois avoir une bonne raison, continue.

Je prends donc Sarah par la main et continue à marcher vers les stands.
Tiens, ce stand pourrait lui plaire ! Euh, en fin de compte, non. Celui qui le tient n'est autre que Edgar et les étrangers ou bien les nouveaux le dérangent un peu, ils les suspecte toujours de vouloir nous faire du mal.
Je ne peux pas lui en vouloir, tant de gens nous ont déja voulu du mal, ce n'est que bonne chose de se méfier, mais pas trop, tout de même !

J'entre plutôt dans la caravane de ma jolie Lydia.

- Vous voyez sur son dos ce que vous désirez le plus au fond de vous, voulez-vous essayer ?
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMer 30 Mar - 20:04

- Voilà !

Me dit-elle simplement en me tendant un paquet de pop-corn encre tout chaud avec un sourire plein d'innocence.
Rassemblant tous ses prix qu'elle entasse dans mas bras, la revoilà partie dans les allées lumineuses.
Chargé comme un mulet, je déguste avec difficulté le délicieux pop-corn et vois rapidement ma joie passagère disparaître lorsque réapparaît le sinistre clown.

S'approchant de Sarah sans même m'accorder un regard, il me fait clairement comprendre ses outils de persuasion. Lui faisant un baise-main, il ressort un de ses beaux discours pour impressionner la demoiselle. Il lui chuchote quelque chose à l'oreille en me regardant avec un sourire horriblement provocant.

- Eh, laisse la, tu veux ?


Mais m'ignorant une fois de plus, je le vois entraîner Sarah par la main vers d'autres stands.
Essayant tant bien que mal de suivre le duo sans faire tomber les énormes peluches amoncelées sur mes épaules, je me permets un petit soupir de soulagement en voyant Samuel se détourner du stand d'où le lanceur de couteaux m'envoie sont éternel regard de tueur.

J'arrive à les suivre jusqu'à une caravane où attend la femme que j'avais rencontré quelques heures auparavant dans les coulisses du chapiteau.

- Vous voyez sur son dos ce que vous désirez le plus au fond de vous, voulez-vous essayer ?

Voyant avec horreur le sourire de mon amie s'élargir, je saisis son bras tendu vers le dos de la dame avec force et la tire vers moi pour l'éloigner des deux autres individus. Elle me lance un regard choqué, mais je n'ai pas vraiment la tête à m'excuser de mon indélicatesse et fusille le responsable de la foire du regard.
Il m'a certes confié que les pouvoirs ne se transmettent pas comme je le pensais, mais c'est encore trop tôt pour en être sûr et si ce n'est qu'un moyen de me tromper et d'agrandir les rangs de sa compagnie de bêtes de foire, il va falloir qu'il revoit un peu sa stratégie.

- John ! Tu me fais mal !

Lâchant enfin le bras de mon amie, je la pousse assez indélicatement dehors et referme la porte de la caravane pour l'empêcher de rester avec les deux forains.

- Je vous interdis, de faire quoi que ce soit, avec elle. Si vous voulez quelque chose, alors dites le moi.

Dis-je en parlant clairement et bien lentement pour être sûr que mon message passe bien. Essayant de garder mon calme, je sens quand même ma voix trembler de rage et mes muscles se crisper.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeJeu 31 Mar - 16:36

- Je vous interdis, de faire quoi que ce soit, avec elle. Si vous voulez quelque chose, alors dites le moi.

Mais que croit-il ce petit ? Il croit que je vais la transformer sa petite protégée ?

- Ce n'est pas contagieux, elle va simplement voir ce qu'elle veut le plus au monde. Qui ne voudrait pas avoir ça ? Même toi tu voudrais avoir ce que tu es . Pourquoi tu le lui interdis à elle ? Ce n'est pas ... humain ! Tu l'es, pourtant, non ? H.U.MA.I.N ... épelle-je bien en souriant au garçon.

Lydia regarde assez étrangement le jeune homme, étonnée de ce qu'il vient d'oser dire.

Elle s'approche lentement de lui avec un grand sourire et dit :

- Si j'étais contagieuse, je ne ferai pas ça.

Et elle sort rejoindre la jeune fille poussée de force dehors.
Elle me laisse seul avec la petite peste.

- Alors toi, écoute-moi bien pour la dernière fois, j'en ai marre de me répéter tu entends ? Tu n'es pas un monstre, tu es né comme ça. Tu n'y peux rien et ce n'est pas contagieux suis-je clair ? J'ai touché ton amie, et elle est tombée malade ? Je ne crois pas, c'est énervant de se faire traiter de virus alors qu'on n'y es pour rien ! Pourquoi on serait rejettés à cause de ce que l'on est ? On ne l'a pas choisi, certes, mais il faut vivre avec .
Allez va t'en si tu veux, tu m'épuis
es.

Je commence à m'éloigner de lui et me demande ce qu'il compte bien faire ...
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 5 Avr - 7:46

En me voyant réagir violemment, le Hurleur de Foire semble comprendre assez facilement la situation. Il sait ce que je crains, ce dont je me doute et ce que je crois. Pourtant, il prend le temps de me répéter encore et encore que je me trompe, essayant patiemment d'implanter ses idées dans mon cerveau avec une pointe de provocation.
A vrai dire, je ne sais même pas si ses idées atteignent mon cerveau compressé par tant d'informations contradictoires et une seul idée arrive à émerger de tout ce mercier : Prendre Sarah et l'éloigner de cet endroit de malheur. Plus le clown s'intéresse à moi et à ma façon de penser et plus il me révulse.
La jeune femme qui l'accompagne cependant, arrive difficilement à s'accorder au statut de monstre dans mon esprit. Souriante, bien portante, assez séduisante, et si… normale. Je m'étonne moi même de la laisser rejoindre Sarah que j'entends timidement toquer à la porte métallique de la caravane. Mais n'ayant plus personne à impressionner à par moi dans la roulotte, Samuel quitte les pincettes et les grands discours inspirants pour me parler plus directement.

- Alors toi, écoute-moi bien pour la dernière fois, j'en ai marre de me répéter tu entends ? Tu n'es pas un monstre, tu es né comme ça. Tu n'y peux rien et ce n'est pas contagieux suis-je clair ? J'ai touché ton amie, et elle est tombée malade ? Je ne crois pas, c'est énervant de se faire traiter de virus alors qu'on n'y es pour rien ! Pourquoi on serait rejetés à cause de ce que l'on est ? On ne l'a pas choisi, certes, mais il faut vivre avec .
Allez va t'en si tu veux, tu m'épuises.


Détournant enfin son regard profondément ancré dans mon esprit pour s'éloigner en soupirant, il laisse tomber derrière lui un microscopique grain de sable qui trouble le lac sombre et anciennement calme de ma conscience.
J'ai toujours traité les gens anormaux de monstres, et il y a avait de quoi le faire. Des meurtres atroces, des catastrophes, des accidents, des cataclysmes… J'ai eu le temps de voir et revoir leurs splendeurs morbides dans les traces du passé. Ces gens sont capable de choses incroyables certes, mais ils n'engendrent autour d'eux, que la destruction et la mort.
Mais s'il existait vraiment des monstres "normaux" ? Des gens qui, comme moi, n'ont jamais rien demandé à personne et se sont retrouvés dotés d'une capacité aussi étrange qu'effrayante. Et si le clown disait vrai ? Ai-je le droit, moi aussi, de dire "J'y suis pour rien" ? Pourquoi serais-je rejette à cause de ce que je suis ? Je n'ai pas choisis…"

- Attendez…

Ecoutant ma voix sortir de moi même comme si quelqu'un d'autre avait prit possession de mes cordes vocales, je regarde Samuel s'arrêter et se retourner lentement. Attendez… Attendez quoi ? Je ne sais même pas dans quelle intention j'ai arrêté cet homme que je désire plus que tout voir partir.

- Dites-moi… Dites-moi que vous n'avez jamais tué… Et je vous croirais.


Est-ce cela qui me tracasse alors ? Je me sens trembler légèrement devant cet individu qui m'offre le salut, quelque chose que je n'avais même pas osé espérer pour moi même.
Je n'ai jamais nié le fait que je suis un anormal, mais au fond de moi, je refuse de devenir un danger pour les gens, un tueur, un monstre. Et là, devant moi, se tient peut-être le leader d'un groupe de spéciaux qui semble être capable de ne pas semer la terreur et la mort partout où ils vont.
Mes mains ne sont pas encore tachées de sang, mais quitte à être un monstre, autant s'attaquer au bonnes personnes… Et lors de mes recherches dans le passé de New York, je croise la route de beaucoup de spéciaux en les ignorant pour me concentrer sur la petite blonde d'Odessa. Certains spéciaux dont je pourrais très bien débarrasser ce monde.

Je ne pense pas vouloir intégrer leur petite utopie, leur refuge pour abominations de la nature, mais je pense que savoir qu'il existe des gens comme moi, capables de continuer une vie normale malgré leur capacité, les rencontrer, leur parler, pourrait me permettre d'envisager un avenir moins morbide pour moi.
Je pose mon regard bleu dans celui du clown qui se lèche la lèvre inférieure d'un air pensif. Il réfléchit à la réponse qu'il donnera pour la question qui semble me tenir beaucoup à coeur. Il sait d'ailleurs peut-être que s'il me ment, je finirais par le savoir. Si ces gens "non contagieux" et "spéciaux depuis la naissance" n'ont jamais humé l'odeur de la mort ou apprécié la rougeur du fluide de vie d'un être humain, alors je pourrais peut-être ne pas considérer tous les gens ici où ailleurs ayant des pouvoirs comme des abominations de la nature et des monstres sanguinaires.
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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 5 Avr - 15:12

- Attendez…

Ce petit m'épuise, pourquoi essayer de le raisonner ? Il se voit en monstre, tu as essayé de lui dire que non, eh bien il fait le sourd.
Tu ne peux plus rien pour lui, laisse ...
Alors pourquoi m'arrête-je et me retourne devant lui en attendant sa question ?
Peut être un petit espoir ...

− Que veux-tu encore, tu n'en as pas assez ?

− - Dites-moi… Dites-moi que vous n'avez jamais tué… Et je vous croirais.

Je sens que si je mens, il le sentira. Vais-je lui parler de Joseph et de cet accident ? De toute manière, j'ai fait cela pour protéger ma famille. Je n'ai pas commis de meurtre, j'ai protégé des dizaines de personnes en le tuant ...
Mais il m'arrive quelquefois de le regretter. Mais il ne faut pas revenir en arrière, cela serait trop dangereux pour moi et ma famille. C'est dommage de dire ça, mais il est mieux mort que vivant ...
Malgré que ce soit mon frère ...

Je m'approche lentement de lui en me déhanchant naturellement. ( démarche, quand tu nous tiens ... ) et lui chuchote, comme un sentiment de honte :

- Je préfère être honnête avec toi. Mes mains ne sont pas propres, si tu vois ce que je veux dire. Mais j'ai dû le faire pour les protéger tous. Ne me vois pas comme un monstre, je m'en veux encore, tu sais. Il ne se passe pas un soir sans que je ne pense à lui et à ce geste que j'ai fait. Mais il nous avais trahi .
Mais je te Promets que c'est la seule tâche que tu verra sur toutes les mains de ce Carnaval .
Alors, d'autres questions ?


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MessageSujet: Re: Welcome to the Carnival   Welcome to the Carnival I_icon_minitimeMar 5 Avr - 19:29


Il se rapproche de moi de sa démarche particulière, il réfléchit encore s'il va me mentir ou non, mais quand il fait son choix, la lueur de honte dans ses yeux me dit bien plus que le discours qui s'en suis. Reculant d'un pas, je sens que sa réponse ne va pas me plaire.

- Je préfère être honnête avec toi. Mes mains ne sont pas propres, si tu vois ce que je veux dire. Mais j'ai dû le faire pour les protéger tous. Ne me vois pas comme un monstre, je m'en veux encore, tu sais. Il ne se passe pas un soir sans que je ne pense à lui et à ce geste que j'ai fait. Mais il nous avais trahi .
Mais je te Promets que c'est la seule tâche que tu verra sur toutes les mains de ce Carnaval .
Alors, d'autres questions ?


Il a tué mais il s'en veux ? C'est trop simple. Il dit qu'il ne tuera plus, mais il n'a pas l'air de regretter son acte pour autant. Même si je vois de la tristesse dans ses yeux sombre, je ne peux m'empêcher de remarquer plus ses mains rugueuses sur lesquelles ont déjà coulé le sang.
Il prétend que sa victime l'avait mérité, mais n'est-ce donc pas qu'une question de temps avant que quelqu'un d'autre le méritant aussi croise la route du clown morbide ? Il est comme les autres. Massacrant des vies humaines en essayant de se convaincre que leur cause est juste. Pourtant sa réaction parait tellement humaine. Un homme ayant commit l'irréparable tentant de se réconcilier avec sa conscience pour avancer et passer à autre chose.

N'ayant plus la force de m'énerver ou d'avoir peur, je pousse un long soupir de déception en sentant la fatigue appuyer sur mes paupières.

- Ca sera tout, merci.

Avec un léger sourire, je m'excuse et me dirige vers la porte de la roulotte d'une démarche lente.
Cette soirée aura définitivement été mouvementée. Moi qui n'ai que rarement croisé de spéciaux dans le présent, je trouve que j'ai abandonné un peu trop rapidement l'ambition d'exterminer toute forme d'anormalité. Mais l'ambiance festive, les enfants qui jouent, les sourires et les familles ne sont définitivement pas un bon environnement pour commettre mon premier crime. Monstre ou pas, les gens qui habitent cette fête sont comme moi et ne mérite pas vraiment de subir ma haine et ma violence.
Posant la main sur la poignée et ouvrant la porte, je lance un dernier regard vers l'homme avec un sourire légèrement provocante.

- Alors c'est bon ? Vous nous laissez partir cette fois ?

Descendant, de la caravane, j'aperçois rapidement les deux jeunes assises plus loin en train de discuter calmement. En me voyant arriver, Sarah s'illumine d'un sourire un peu timide, comme pour demander la permission de m'accorder la parole. Je m'excuse cependant auprès d'elle d'avoir été aussi insupportable et brusque avec elle, avant de la laisser effacer les événements de cette soirée d'un magnifique sourire.
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